ZOMACTON 4 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre et solvant pour solution injectable
- Date de commercialisation : 26/02/1992
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : FERRING (FRANCE)
Les compositions de ZOMACTON 4 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | SOMATROPINE | 960 | 4,00 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de poudre - 1 ampoule(s) en verre de 3,5 ml de solvant
- Code CIP7 : 3421541
- Code CIP3 : 3400934215414
- Prix : 111,30 €
- Date de commercialisation : 25/07/2017
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2021
ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Un flacon de poudre contient :
Somatropine*..................................................................................................................... 4,00 mg
(Correspondant à une concentration de 1,3 mg/ml ou 3,3 mg/ml après reconstitution).
* Produite sur cellules d’Escherichia coli par la technique de l’ADN recombinant.
Excipient(s) à effet notoire (solvant) : alcool benzylique 9 mg/ml.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solvant pour solution injectable.
ZOMACTON est une poudre lyophilisée blanche à blanc cassé. Le solvant dans l’ampoule est limpide et incolore.
4.1. Indications thérapeutiques
ZOMACTON est indiqué :
· dans le traitement à long terme des enfants présentant un retard de croissance lié à un déficit de sécrétion de l’hormone de croissance ;
· dans le traitement à long terme d’un retard de croissance lié au syndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Le traitement par ZOMACTON doit être effectué sous la surveillance d’un médecin qualifié ou ayant l’expérience du suivi des patients atteints d’un déficit en hormone de croissance.
La posologie de ZOMACTON doit être adaptée à chaque patient.
La durée du traitement, en général de plusieurs années, dépend du bénéfice thérapeutique obtenu.
Déficit de sécrétion de l’hormone de croissance
La dose recommandée est de 0,17 à 0,23 mg/kg de poids corporel par semaine (soit environ 4,9 à 6,9 mg/m² de surface corporelle) administrée par voie S.C. en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidienne de 0,02 à 0,03 mg/kg de poids corporel ou 0,7 à 1,0 mg/m² de surface corporelle).
La dose totale hebdomadaire de 0,27 mg/kg ou 8 mg/m² de surface corporelle ne devra pas être dépassée (soit jusqu’à 0,04 mg/kg/jour).
Syndrome de Turner
La posologie recommandée est de 0,33 mg/kg de poids corporel par semaine (approximativement 9,86 mg/m² de surface corporelle) administrée par voie S.C. en 6 à 7 injections par semaine (soit une injection quotidienne de 0,05 mg/kg de poids corporel ou 1,40 à 1,63 mg/m² de surface corporelle).
Mode d’administration
La dose requise de ZOMACTON est administrée à l'aide du Ferring-Pen (un dispositif à aiguille) ou d'une seringue conventionnelle.
Des instructions spécifiques pour l'utilisation du Ferring-Pen sont données dans une brochure fournie avec le dispositif.
La solution limpide et incolore doit ensuite être administrée par voie sous-cutanée.
Après la reconstitution, les étapes suivantes doivent être effectuées pour l'injection :
1. Les mains doivent être lavées.
2. Le haut du flacon doit être essuyé avec un tampon imbibé d'alcool pour éviter la contamination du contenu. Ne touchez pas le bouchon en caoutchouc après le nettoyage.
3. Retournez le flacon en gardant le haut de l'aiguille sous la surface du médicament. Tirez doucement sur le piston jusqu'à ce que la quantité prescrite de médicament remplisse la seringue. Si vous n'avez pas assez de médicament pour une dose complète, reconstituez un nouveau flacon pour combler la différence.
4. Avec l'aiguille toujours dans le flacon à l'envers, tapotez doucement la seringue pour enlever les bulles d'air.
5. Retirez l'aiguille du flacon et remettez soigneusement le capuchon de l'aiguille jusqu'à ce que vous soyez prêt à injecter.
6. Nettoyer soigneusement le site d'injection avec un tampon imbibé d'alcool.
7. Vérifiez que la dose correcte est dans la seringue.
8. Retirez le capuchon de l'aiguille et tenez la seringue comme vous tenez un crayon.
9. Avec votre main libre, pincez doucement la peau autour du site d'injection entre vos doigts.
10. Insérez l'aiguille dans le tissu sous-cutané à un angle de 45° à 90° pour réduire l'inconfort.
11. En maintenant la seringue en place, tirez le piston (s'il y a du sang dans la seringue, cela signifie que vous avez pénétré dans un vaisseau sanguin. N'injectez pas ZOMACTON. Retirez l'aiguille, jetez toutes les fournitures et revenez à l'étape 1. Choisissez et nettoyez un nouveau site d'injection). Si aucune trace de sang n'apparaît, poussez lentement le piston jusqu'à ce que la seringue soit vide.
12. Retirez rapidement l'aiguille et appliquez une pression sur le site d'injection avec une compresse de gaze stérile. Jetez l'aiguille et la seringue dans votre conteneur pour objets tranchants.
Ne partagez pas vos seringues, aiguilles ou flacons avec qui que ce soit. Vous pouvez leur donner une infection ou en contracter une.
L'administration sous-cutanée d'hormone de croissance peut entraîner une raréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d'injection. Il est donc préférable d'alterner les sites d'injection.
Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
ZOMACTON ne doit pas être administré chez les prématurés et les nouveau-nés en raison de la présence d’alcool benzylique dans le solvant.
ZOMACTON ne doit pas être administré en cas de tumeur active. Les tumeurs intracrâniennes doivent être inactives et le traitement anti-tumoral doit être terminé avant la mise en place du traitement par l’hormone de croissance. Le traitement doit être arrêté en cas de développement de tumeur.
ZOMACTON ne doit pas être utilisé pour stimuler la croissance chez les enfants dont les épiphyses sont soudées.
Le traitement par ZOMACTON est contre-indiqué chez les patients présentant un état critique aigu, souffrant de complications secondaires à une intervention à cœur ouvert, à une intervention chirurgicale abdominale, à un poly-traumatisme, à une insuffisance respiratoire aiguë ou un état similaire.
Chez les enfants souffrant d’une maladie rénale chronique, le traitement par ZOMACTON devra être interrompu en cas de transplantation rénale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
La dose quotidienne maximale recommandée ne doit pas être dépassée (voir rubrique 4.2).
En raison de la présence d’alcool benzylique utilisé comme excipient, ZOMACTON peut provoquer des réactions toxiques et anaphylactoïdes chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans et ne doit pas être administré chez les prématurés et les nouveau-nés.
ZOMACTON n’est pas indiqué dans le traitement à long terme des enfants qui ont un déficit de croissance lié à un syndrome de Prader-Willi, confirmé par caryotype sauf en cas d’un déficit en hormone de croissance associé. Des cas d’apnée du sommeil et de mort subite survenant après l’initiation d’un traitement par l’hormone de croissance ont été rapportés chez des enfants ayant un syndrome de Prader-Willi qui présentaient un ou plusieurs facteurs de risque suivants : obésité sévère, antécédents d’obstruction des voies respiratoires ou d’apnée du sommeil ou infection respiratoire d’origine non identifiée.
De rares cas d’hypertension intracrânienne bénigne ont été décrits. En présence de céphalées sévères ou récurrentes, de troubles visuels et de nausées/vomissements, un examen du fond d’œil est recommandé afin de rechercher un éventuel œdème papillaire. Si celui-ci est confirmé, le diagnostic d’hypertension intracrânienne bénigne doit être considéré et il convient alors d’arrêter le traitement par l’hormone de croissance (voir également rubrique 4.8). A ce jour, il n’y a pas suffisamment de données pour orienter la décision clinique chez les patients ayant une hypertension intracrânienne normalisée.Si le traitement par hormone de croissance est ré-institué, une surveillance attentive des signes d’hypertension intracrânienne s’impose.
Des cas de leucémie ont été rapportés chez un petit nombre de patients présentant un déficit en hormone de croissance, dont certains avaient été traités par somatropine. Néanmoins, il n’a pas été montré d’augmentation de l’incidence de la leucémie chez les patients traités par l’hormone de croissance et ne présentant pas de facteurs de prédisposition.
Comme avec tous les produits contenant de la somatropine, un faible pourcentage de patients peut développer des anticorps anti-somatropine. La capacité de liaison de ces anticorps est faible et ils n’ont pas d’effet sur le taux de croissance. La recherche d'anticorps anti-somatropine doit être effectuée chez tout patient non-répondeur au traitement.
L’hormone de croissance augmente la conversion extra-thyroïdienne de T4 en T3 et peut, en tant que telle, révéler une hypothyroïdie infraclinique. La surveillance de la fonction thyroïdienne devra donc être effectuée chez tous les patients. Chez les patients présentant une insuffisance hypophysaire, un traitement substitutif standard doit être étroitement surveillé lors de l’administration du traitement par la somatropine.
La somatropine pouvant induire une résistance à l’insuline, la recherche d’une éventuelle intolérance au glucose doit être effectuée. Chez les patients diabétiques, la dose d'insuline peut nécessiter un ajustement après l’instauration du traitement par la somatropine. Chez les patients souffrant de diabète ou d'intolérance au glucose, une surveillance étroite doit être mise en place pendant le traitement par la somatropine. ZOMACTON doit aussi être utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédents familiaux de diabète.
L'initiation du traitement par la somatropine peut entraîner une inhibition de la 11βHSD -1 et réduire les concentrations sériques de cortisol. Chez les patients traités par la somatropine, une insuffisance surrénale centrale (secondaire) non diagnostiquée auparavant peut être découverte et un traitement substitutif par glucocorticoïde peut être nécessaire. De plus, les patients traités par glucocorticoïde pour une insuffisance surrénalienne préalablement diagnostiquée peuvent nécessiter une augmentation de leurs doses d'entretien ou de stress, après le début du traitement par la somatropine (voir rubrique 4.5).
Chez les sujets présentant un déficit en hormone somatotrope secondaire à une lésion intracrânienne, il est recommandé de faire des examens réguliers pour surveiller la possibilité d’une évolution ou d’une récidive de la lésion. Chez les patients ayant survécu à un cancer infantile, une augmentation du risque d’un second néoplasme a été rapporté chez ceux traités par la somatropine lors de leur premier néoplasme. Les tumeurs intracrâniennes, en particulier les méningiomes, chez les patients traités par radiothérapie au début de leur premier néoplasme, étaient les tumeurs plus fréquemment observées en second néoplasme.
Dans l’un ou l’autre cas, il convient d’arrêter l’administration de ZOMACTON.
Chez les patients ayant des antécédents d’affections malignes, l’apparition de signes et symptômes de récidive doivent être très attentivement surveillés.
Une scoliose peut progresser chez les enfants au cours d’une croissance rapide. Les signes de scoliose doivent être surveillés au cours du traitement par l’hormone de croissance.
Des luxations de la tête fémorale peuvent apparaître plus fréquemment chez les sujets présentant des désordres endocriniens. Tout patient traité par ZOMACTON et développant une claudication ou se plaignant d’une douleur de la hanche ou du genou doit être examiné par un médecin.
Les effets du traitement par l’hormone de croissance ont été étudiés dans le cadre de deux essais contrôlés versus placebo conduits chez 522 patients adultes gravement malades souffrant de complications à la suite d’une intervention chirurgicale abdominale ou à cœur ouvert, de poly-traumatismes accidentels ou d’une insuffisance respiratoire aiguë.
La mortalité a été supérieure (42 % contre 19 %) chez les patients traités par des hormones de croissance (à des doses comprises entre 5,3 et 8 mg/jour) comparativement aux patients ayant reçu un placebo. D’après ces informations, de tels patients ne doivent pas être traités par l’hormone de croissance. En l’absence de données sur l’innocuité de l’hormone de croissance de substitution chez les patients présentant une maladie grave aiguë, il convient d’évaluer les bénéfices pouvant être attendus de la poursuite du traitement avec ses risques potentiels.
Pancréatite
Bien que rare, une pancréatite doit être envisagée chez les patients traités par la somatropine qui ont des douleurs abdominales, en particulier chez les enfants.
Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Un traitement concomitant par des glucocorticoïdes inhibe les effets stimulants de la croissance de ZOMACTON. Le traitement substitutif par glucocorticoïdes des patients présentant un déficit en ACTH doit être ajusté avec précaution afin d'éviter tout effet inhibiteur sur la croissance.
L'hormone de croissance diminue la conversion de la cortisone en cortisol et peut mettre en évidence une insuffisance surrénale centrale non encore diagnostiquée ou rendre inefficaces de faibles doses des glucocorticoïdes (voir rubrique 4.4).
Des doses élevées d'androgènes, d'œstrogènes ou de stéroïdes anabolisants peuvent accélérer la maturation osseuse et aller ainsi à l’encontre de la croissance staturale du patient.
La somatropine pouvant entraîner une résistance à l'insuline, on peut être amené à modifier la posologie de l'insuline chez les sujets qui reçoivent ZOMACTON.
Les données fournies par une étude d’interaction conduite chez des adultes présentant un déficit en hormone de croissance suggèrent que l’administration de somatropine pourrait augmenter la clairance de substances connues pour être métabolisées par les isoenzymes du cytochrome P450. En particulier, la clairance des substances métabolisées par le cytochrome P450 3A4 (telles que les stéroïdes sexuels, les corticostéroïdes, les antiépileptiques et la ciclosporine) pourrait être augmentée, entraînant une baisse de leur taux plasmatique. On ne connaît pas la signification clinique de ces observations.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Pour ZOMACTON, il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte.
Il n’existe pas de données sur l’utilisation de ZOMACTON pendant la gestation chez l’animal. (Voir rubrique 5.3 « Données de sécurité préclinique »).
En conséquence, ZOMACTON n’est pas recommandé pendant la grossesse et chez la femme en âge de procréer n’utilisant pas de contraception.
Allaitement
Aucune étude clinique avec les produits contenant de la somatropine n’a été menée chez la femme qui allaite.
En l’absence de données sur la possibilité d’excrétion de la somatropine dans le lait maternel, des précautions doivent donc être prises lors de l’administration de produits contenant de la somatropine chez les femmes qui allaitent.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
ZOMACTON n’a aucun effet ou un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
L'administration sous-cutanée d’hormone de croissance peut entraîner une raréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d'injection. Dans de rares cas, les patients ont présenté une douleur ou une éruption prurigineuse au site d'injection.
Classes de Système d’Organes
Très fréquents (≥ 1/10)
Fréquents (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rares (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rares (< 1/10 000)
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Affections cardiaques
Tachycardie, (adulte) hypertension
(enfant) Hypertension
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Vertige
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie
Affections oculaires
Œdème papillaire, diplopie
Affections gastro-intestinales
Vomissements, douleur abdominale, flatulence, nausée
Diarrhées
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
(adulte) Œdème, (adulte) œdème périphérique
(enfant) Œdème, (enfant) œdème périphérique, réactions au site d’injection, asthénie
Faiblesse, atrophie au site d’injection, saignement au site d’injection, masse au site d’injection, hypertrophie
Affections du système immunitaire
Formation d’anticorps
Investigations
Test de la fonction rénale anormal
Troubles du métabolisme et de la nutrition
(adulte) hyperglycémie modérée
(enfant) diminution de la tolérance au glucose
Hypoglycémie, hyperphosphatémie
Diabète de type II
Affections musculo-squelettiques et systémiques
(adulte) arthralgie, (adulte) myalgie
(enfant) arthralgie, (enfant) myalgie (adulte) raideurs dans les extrémités
Atrophie musculaire, douleur osseuse, syndrome du canal carpien, (enfant) raideurs dans les extrémités
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées
Tumeurs malignes, tumeurs
(enfant) leucémie
Affection du système nerveux
(adulte) céphalée, (adulte) paresthésie
Maux de tête, hypertonie, (adulte) insomnie
Somnolence, nystagmus
Neuropathie, augmentation de la pression intracrânienne, (enfant) insomnie, (enfant) paresthésie
Affections psychiatriques
Trouble de la personnalité
Affections du rein et des voies urinaires
Incontinence urinaire, hématurie, polyurie, besoin fréquent d’uriner/pollakiurie, urine anormale
Affections des organes de reproduction et du sein
Pertes génitales, gynécomastie
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Lipodystrophie, atrophie de la peau, dermatite exfoliative, urticaire, hirsutisme, hypertrophie de la peau
La pancréatite a été rapportée, après commercialisation, lors de traitement par hormone de croissance (de fréquence indéterminée).
Anticorps anti-somatropine : La protéine somatropine peut donner lieu à la formation d'anticorps. La détermination du pourcentage de la population traitée chez laquelle des anticorps ont été identifiés dépend du produit concerné.
Leur capacité de liaison et leurs dosages sont généralement faibles, sans conséquence clinique. Toutefois, la recherche d'anticorps anti-somatropine doit être effectuée en cas d'absence de réponse à la somatropine.
Leucémie : Des cas de leucémies (très rares) ont été rapportés chez les enfants présentant un déficit en hormone de croissance, dont certains traités par la somatropine, et ont été inclus dans l’expérience post-commercialisation. Toutefois, l’augmentation de l’incidence de la leucémie sans facteur de prédisposition n’a pas été montrée.
Des cas de luxation de la tête fémorale et de la maladie de Legg-Calve-Perthes ont été rapportés chez des enfants traités par l’hormone de croissance. La luxation de la tête fémorale survient plus fréquemment en cas de désordres endocriniens et la maladie de Legg-Calve-Perthes en cas de petite taille. En revanche, on ne sait pas si la fréquence de ces 2 maladies est plus élevée ou non lors d’un traitement avec la somatropine. Un inconfort, une douleur au niveau de la hanche et du genou doivent évoquer leur diagnostic.
D’autres réactions indésirables peuvent être considérées comme un effet de classe, comme l’hyperglycémie en raison de la diminution de la sensibilité à l’insuline, la baisse du taux de thyroxine libre et l’éventuelle hypertension intracrânienne bénigne.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
On ne doit pas dépasser la posologie recommandée de ZOMACTON.
Bien qu'il n'ait pas été rapporté de surdosage avec ZOMACTON, on peut supposer qu’un surdosage pourrait entraîner une hypoglycémie initiale, suivie d'une hyperglycémie.
Les effets d’une administration répétée et à long terme de doses supérieures à celles qui sont recommandées, sont inconnus. Cependant, une telle administration peut conduire à des signes et symptômes similaires aux effets connus de l’excès d’hormone de croissance chez l’homme (par ex. acromégalie).
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : somatropine et analogues, code ATC : H01AC01.
Propriétés pharmacodynamiques
Du fait de la similitude de ZOMACTON avec l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire (h-GH) en ce qui concerne la séquence des acides aminés, la longueur de la chaîne (191 AA) et le profil pharmacocinétique, on peut s'attendre à des effets pharmacologiques semblables à ceux de l'hormone endogène.
Croissance osseuse
L’hormone de croissance entraîne une croissance harmonieuse du squelette chez l'homme. Chez des enfants présentant un déficit confirmé en h-GH, l’administration de ZOMACTON a provoqué une accélération linéaire de la croissance. L’augmentation de la taille observée après administration de ZOMACTON est due à un effet de l’hormone au niveau des épiphyses des os longs.
Chez les enfants n’ayant pas une concentration de h-GH suffisante, ZOMACTON entraîne une accélération de la croissance, et une élévation des concentrations de IGF-I (Insulin-like Growth Factor/Somatomedine-C) semblable à celle observée après un traitement par h-GH. On a également observé une augmentation de la concentration moyenne des phosphatases alcalines sériques.
Croissance tissulaire
En réponse à l’administration de l’hormone de croissance, on observe également une augmentation de la taille des autres tissus, proportionnelle à l’augmentation du poids corporel.
Ces modifications comportent : une croissance accrue du tissu conjonctif, de la peau et des annexes ; une augmentation de la taille des fibres musculaires; la croissance du thymus ; une augmentation de la taille du foie et une légère augmentation de la taille des gonades, des surrénales et de la thyroïde.
La croissance disproportionnée de la peau et des os plats et une maturation sexuelle accélérée n’ont pas été rapportées en association avec le traitement par l’hormone de croissance.
Métabolisme protéique, glucidique et lipidique
L’hormone de croissance a un effet d’épargne sur les protides, avec augmentation du transport des acides aminés dans les tissus. Ces deux actions se conjuguent pour augmenter la synthèse des protéines. Le catabolisme glucidique et la lipogenèse sont diminués sous l’action de l’hormone de croissance.
A dose élevée, ou en l'absence d'insuline, l’hormone de croissance agit comme un agent diabétogène, entraînant des effets typiquement observés au cours du jeûne (c’est-à-dire intolérance aux glucides, inhibition de la lipogenèse, mobilisation des graisses et production de corps cétoniques).
Métabolisme des sels minéraux
Les concentrations en sodium, potassium et phosphore sont maintenues après traitement par l’hormone de croissance. L’élimination accrue de calcium par le rein est compensée par l’augmentation de son absorption intestinale. Les concentrations sériques en calcium ne sont pas significativement modifiées chez les sujets recevant ZOMACTON ou la h-GH. Une élévation de la concentration sérique des phosphates inorganiques a été observée après administration de ZOMACTON ou de h-GH. L’accumulation de ces électrolytes traduit une augmentation des besoins au cours de la synthèse tissulaire.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Vingt-quatre (24) sujets adultes sains ont reçu la somatropine à la dose de 1,67 mg par injection s.c. Des pics plasmatiques d'environ 17 ng/ml ont été observés environ 4 heures après l'administration du médicament. Le volume apparent de distribution (V/F) de la somatropine était de 48 litres, la clairance apparente (CL/F) était de 15 L/h et une demi-vie terminale de 2,2 heures a été observée.
Les données provenant d'autres produits contenant de la somatropine suggèrent que la biodisponibilité de la somatropine administrée par voie sous-cutanée est d'environ 80 % chez l’adulte sain et que le foie aussi bien que les reins sont des organes importants pour le catabolisme des protéines et l’élimination du produit.
5.3. Données de sécurité préclinique
Toxicité aiguë
Des études de toxicité aiguë ont été effectuées chez le rat (10 mg/kg en I.M.), chez le chien et le singe (5 mg/kg en I.M., soit 50 à 100 fois la dose thérapeutique humaine). Aucune toxicité liée au produit n’a été mise en évidence chez aucune de ces espèces.
Toxicité chronique
Aucun signe notable de toxicité n'a été observé lors d’une étude chez le rat au cours de laquelle les animaux ont reçu des doses de 1,10 mg/kg/jour pendant 30 jours et 0,37 mg/kg/jour pendant 90 jours.
Toxicité sur les fonctions de reproduction, mutagénicité et potentiel carcinogène
Produite par la technique de l’ADN recombinant, la somatropine est identique à l’hormone de croissance humaine d’origine hypophysaire. Elle a les mêmes propriétés biologiques et elle est habituellement administrée aux doses physiologiques. Par conséquent, il n'a pas été jugé nécessaire de réaliser de telles études. Des effets inattendus sur les organes de reproduction, la grossesse et l'allaitement sont peu probables et il n’y a pas de potentiel carcinogène.
Une étude de mutagénicité a montré l’absence d’effet mutagène.
La solution contient 9 mg/ml d’alcool benzylique.
Poudre : Mannitol
Solvant : Chlorure de sodium, alcool benzylique, eau pour préparations injectables.
En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.
3 ans.
Après reconstitution, la solution peut être conservée au maximum 14 jours au réfrigérateur (+ 2 °C et + 8 °C).
Conserver le flacon en position verticale.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver au réfrigérateur (2 °C - 8 °C) dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Pour les conditions de conservation après reconstitution du médicament, voir la rubrique 6.3.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
· Poudre en flacon (verre de type I), muni d’un bouchon (caoutchouc halobutyl gris), d’une bague de sertissage et d’une capsule ″Flip-off″+ 3,5 ml de solvant en ampoule (verre de type I) ; boîtes de 1, 5, 10.
Ou
· Poudre en flacon (verre de type I), muni d’un bouchon (caoutchouc halobutyl gris), d’une bague de sertissage et d’une capsule ″Flip-off″+ 3,5 ml de solvant en ampoule (verre de type I) et une seringue (polypropylène) munie d’un piston (polypropylène), d’une bague de sertissage et une aiguille (acier inoxydable) ; boîte de 5.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Reconstitution :
La poudre doit être uniquement dissoute avec le solvant fourni.
Deux concentrations peuvent être préparées en fonction du volume de solvant utilisé :
· pour l’administration à l’aide d’une seringue, ou de Ferring-Pen (non fournis dans la boîte), utilisez 1,3 ml de solvant pour une concentration de 3,3 mg/ml (prenant en compte le contenu total du flacon, supérieur à 4 mg) ;
· pour l’administration à l’aide d’une seringue uniquement, utilisez 3,2 ml pour une concentration de 1,3 mg/ml (prenant en compte le contenu total du flacon, supérieur à 4 mg)
La reconstitution de la poudre avec le solvant et l'administration de la solution injectable doivent être effectuées à l'aide d'une seringue et d'une aiguille.
La reconstitution doit être effectuée conformément aux règles de bonnes pratiques, en particulier dans le respect de l’asepsie.
1. Les mains doivent être lavées
2. Fixer l’aiguille à la seringue graduée. Retirer la capsule de protection en plastique du flacon. Le haut du flacon doit être essuyé avec un tampon imbibé d'alcool pour éviter la contamination du contenu. Ne touchez pas le bouchon en caoutchouc après le nettoyage.
3. Casser le haut de l’ampoule de solvant. Retirer le capuchon en plastique de l’aiguille. Assurez-vous que le piston est complètement enfoncé avant d’introduire l’aiguille dans l’ampoule.
4. Aspirer lentement le volume nécessaire dans la seringue.
5. Placez l'aiguille au centre du bouchon en caoutchouc propre et dans le flacon et injectez lentement le solvant dans le flacon en dirigeant le jet du liquide contre la paroi en verre afin d'éviter la formation de mousse 6. Jetez la seringue et l'aiguille dans un conteneur pour objets tranchants
7. Le flacon doit ensuite être agité par rotation douce jusqu'à ce que le contenu soit complètement dissout et qu'une solution limpide et incolore soit obtenue.
Du fait que la poudre contient principalement des protéines une agitation ou un mélange vigoureux n’est pas recommandé. Si après mélange, la solution présente un trouble ou contient des particules, le flacon et son contenu doivent être jetés.
En cas de trouble après réfrigération, le produit doit être amené à la température ambiante (25 °C). Si le trouble persiste toujours ou si une coloration apparaît, le flacon et son contenu doivent être jetés.
La solution doit être utilisée dans les 14 jours après reconstitution si elle est conservée au réfrigérateur.
Toute solution non utilisée doit être jetée après 14 jours de conservation.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34 009 342 154 1 4 : poudre en flacon (verre) + 3,5 ml de solvant en ampoule (verre) ; boîte de 1.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle, réservée aux spécialistes en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques exerçant dans les services spécialisés en pédiatrie ou en endocrinologie et maladies métaboliques.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 28/09/2021
ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
Somatropine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?
3. Comment utiliser ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : H01AC01.
ZOMACTON contient une substance, la somatropine connue en tant qu’hormone de croissance. L’hormone de croissance est naturellement produite dans le corps et joue un rôle important dans la croissance. La somatropine contenue dans ZOMACTON est synthétisée par un site de fabrication pharmaceutique.
ZOMACTON est préconisé pour le traitement à long terme des enfants présentant :
· un retard de croissance lié à un déficit de sécrétion de l’hormone de croissance,
· un retard de croissance lié au syndrome de Turner (maladie génétique qui affecte les filles).
N’utilisez jamais ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable :
· si vous êtes allergique à la somatropine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· chez les enfants avec épiphyses soudées (c’est quand la croissance osseuse est terminée).
· si vous avez une tumeur active (cancer), n’utilisez pas ZOMACTON et informez en votre médecin. Avant de commencer votre traitement par ZOMACTON, les tumeurs doivent être inactives et vous devez avoir terminé votre traitement anti-tumoral.
· chez les prématurés et les nouveau-nés en raison de la présence de l’alcool benzylique comme excipient.
· si vous êtes gravement malade en raison de complications suite à une intervention chirurgicale à cœur ouvert ou abdominale, un poly-traumatisme accidentel, ou une insuffisance respiratoire aiguë.
· chez les enfants souffrant d’une maladie chronique rénale en cas de transplantation rénale.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable.
· En raison de la présence d’alcool benzylique comme excipient, ZOMACTON peut provoquer des réactions toxiques et allergiques chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans et ne doit pas être administré aux prématurés et aux nouveau-nés.
· Les enfants souffrant du syndrome de Prader-Willi ne doivent pas être traités avec ZOMACTON, sauf en cas de déficit en hormone de croissance avéré.
· Un traitement par ZOMACTON doit être réalisé seulement sous la responsabilité d'un médecin spécialiste qualifié, ayant l’expérience du suivi des patients présentant un déficit en hormone de croissance.
· Si vous avez des antécédents familiaux de diabète ou si vous êtes diabétique, votre glycémie (taux de sucre dans le sang) doit être contrôlée régulièrement, et on peut être amené à augmenter la dose d’insuline pour contrôler la glycémie. Votre médecin vous informera si c’est nécessaire.
· Si vous présentez un déficit en hormone de croissance secondaire à une lésion intracrânienne, il est recommandé de faire des examens réguliers pour surveiller la possibilité d’une évolution ou d’une récidive de la lésion. Votre médecin vous informera s’il convient d’arrêter l’administration de ZOMACTON.
· Consultez votre médecin si vous avez des antécédents d’affections malignes et que vous présentez des signes ou symptômes de récidive.
· Si vous avez un traitement substitutif par des glucocorticoïdes, vous devez consulter votre médecin régulièrement, car la dose des glucocorticoïdes peut nécessiter un ajustement.
· Si vous constatez des symptômes tels que des maux de tête (sévères et récurrents), des altérations de la vision, des nausées et/ou des vomissements, contactez rapidement votre médecin.
· ZOMACTON peut induire un déficit en hormone thyroïdienne qui pourrait nécessiter une thérapie de substitution. Par conséquent, votre médecin effectuera régulièrement des tests de la fonction de la glande thyroïdienne afin de vérifier son bon fonctionnement.
· Certains enfants atteints d’un déficit en hormone de croissance ont développé une leucémie (augmentation du nombre de globules blancs), qu’ils aient ou non été traités par hormone de croissance. Toutefois, une incidence accrue de la leucémie chez les personnes traitées par hormone de croissance sans facteurs prédisposants n’a pas été démontrée. Aucun lien de cause à effet n’a été établi avec le traitement par hormone de croissance.
· Si vous êtes traité par ZOMACTON, et que vous développez une claudication, ou vous plaignez d’une douleur au genou ou à la hanche, consultez immédiatement votre médecin.
· Consultez votre médecin, si vous souffrez de complications post-chirurgicales, de traumatismes, ou de problèmes respiratoires sévères.
· Si vous devez subir une intervention ou si vous êtes accidentellement blessé, ou gravement malade, votre médecin peut réévaluer la nécessité d’un traitement.
· ZOMACTON peut entrainer une inflammation du pancréas, provoquant de fortes douleurs abdominales et dorsales. Contactez votre médecin si vous ou votre enfant ressentez des maux d’estomac après avoir pris ZOMACTON.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament y compris les médicaments obtenus sans ordonnance.
Un traitement par les glucocorticoïdes peut inhiber l'effet de ZOMACTON sur la croissance. Chez les sujets qui présentent un déficit associé d’ACTH, le traitement de substitution par glucocorticoïdes doit être ajusté avec précision, pour ne pas réduire l'effet de ZOMACTON sur la croissance.
Si vous prenez un traitement par stéroïdes en raison d’un déficit en ACTH (hormone adrénocorticotrope), informez votre médecin.
Des doses élevées d’androgènes, d’œstrogènes ou de stéroïdes anabolisants peuvent accélérer la maturation osseuse et aller ainsi à l’encontre de la croissance staturale du patient.
L’hormone de croissance humaine pouvant entraîner une résistance à l'insuline, on peut être amené à modifier la posologie de l'insuline chez les sujets diabétiques.
Veuillez indiquer à votre médecin si vous prenez régulièrement des médicaments obtenus sur prescription, par exemple des stéroïdes, des médicaments utilisés dans le traitement de l’épilepsie ou des médicaments immunosuppresseurs.
ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable avec des aliments et boissons
Sans objet.
En l’absence de données chez la femme enceinte, ZOMACTON ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse et en cas d’allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
ZOMACTON n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable contient de l’alcool benzylique 9 mg/ml.
En raison de la présence d’alcool benzylique comme excipient, ZOMACTON peut provoquer des réactions toxiques et allergiques chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans et ne doit pas être administré aux prématurés et aux nouveau-nés.
Votre médecin ou infirmier/ère vous aidera à décider la meilleure façon de vous administrer ZOMACTON et fournira des instructions de dosage selon la méthode utilisée. Votre médecin ou votre infirmier/ère vous indiquera la dose qui vous convient.. La dose est administrée par injection sous-cutanée (sous la peau) à l’aide d’une seringue ou avec le dispositif avec aiguille Ferring-Pen.
Posologie
Déficit de sécrétion de l’hormone de croissance
Le médecin calculera la dose exacte qui vous convient en fonction de votre poids (kg). La dose usuelle recommandée est de 0,17 à 0,23 mg/kg de poids corporel par semaine, en 6 à 7 injections par semaine, soit une injection de 0,02 à 0,03 mg/kg de poids corporel par jour.
La dose maximale recommandée est de 0,27 mg/kg par semaine soit une dose quotidienne maximale de 0,04 mg/kg de poids corporel.
Syndrome de Turner (chez les filles uniquement)
Le médecin calculera la dose exacte qui vous convient en fonction de votre poids (kg). La posologie usuelle recommandée est de 0,33 mg/kg de poids corporel par semaine, en 6 à 7 injections par semaine soit une injection de 0,05 mg/kg de poids corporel par jour.
Instructions pour la reconstitution de ZOMACTON
La poudre doit être uniquement dissoute avec le solvant fourni.
Deux concentrations peuvent être préparées en fonction du volume de solvant utilisé. Votre médecin devra vous indiquer le dosage à utiliser.
· pour l’administration à l’aide d’une seringue, ou de Ferring-Pen, utilisez 1,3 ml de solvant pour une concentration de 3,3 mg/ml (prenant en compte le contenu total du flacon, supérieur à 4 mg). La poudre reconstituée et le solvant pour solution injectable doivent être administrés à l'aide d'une seringue.
· pour l’administration à l’aide d’une seringue uniquement, utilisez 3,2 ml pour une concentration de 1,3 mg/ml (prenant en compte le contenu total du flacon, supérieur à 4 mg). La poudre reconstituée et le solvant pour solution injectable doivent être administrés à l'aide d'une seringue.
La reconstitution doit être effectuée conformément aux règles de bonnes pratiques, en particulier dans le respect de l’asepsie.
1. Les mains doivent être lavées
2. a. Fixez l’aiguille sur la seringue graduée.
b. Retirez la capsule plastique du flacon.
c. Essuyez le haut du flacon avec un tampon imbibé d'alcool. Ne touchez pas le bouchon en caoutchouc après le nettoyage.
3. Cassez l’extrémité de l’ampoule de solvant. Retirez l’embout protecteur de l’aiguille. Assurez-vous que le piston est complètement enfoncé avant d’introduire la seringue dans l’ampoule.
Prélevez lentement le volume nécessaire dans la seringue.
4. Placez l'aiguille au centre du bouchon en caoutchouc propre et dans le flacon et injectez lentement le solvant dans le flacon en dirigeant le jet de liquide contre la paroi en verre afin d'éviter la formation de mousse.
5. Le flacon doit être agité par rotation douce jusqu’à ce que la poudre soit complétement dissoute pour obtenir une solution limpide et incolore.
Du fait que la poudre contient principalement des protéines une agitation ou un mélange vigoureux n’est pas recommandé. Si après mélange, la solution présente un trouble ou contient des particules, le flacon et son contenu doivent être jetés.
En cas de trouble après réfrigération, le produit doit être amené à la température ambiante (25 °C). Si le trouble persiste toujours ou si une coloration apparaît, le flacon et son contenu doivent être jetés.
La solution doit être utilisée dans les 14 jours après reconstitution si elle est conservée au réfrigérateur.
Toute solution non utilisée doit être jetée après 14 jours de conservation.
Instruction d’administration
La solution limpide et incolore doit être administrée par voie sous-cutanée comme vous l’ont montrée les professionnels de santé, en utilisant soit une seringue, soit Ferring-Pen.
Après la reconstitution, les étapes suivantes doivent être effectuées pour l'injection
1. Les mains doivent être lavées
2. Le haut du flacon doit être essuyé avec un tampon imbibé d'alcool pour éviter la contamination du contenu. Ne touchez pas le bouchon en caoutchouc après le nettoyage.
3. Retournez le flacon en gardant le haut de l'aiguille sous la surface du médicament. Tirez doucement sur le piston jusqu'à ce que la quantité prescrite de médicament remplisse la seringue. Si vous n'avez pas assez de médicament pour une dose complète, reconstituez un nouveau flacon pour combler la différence.
4. Avec l'aiguille toujours dans le flacon retourné, tapotez doucement la seringue pour enlever les bulles d'air
5. Retirez l'aiguille du flacon et remettez soigneusement le capuchon de l'aiguille jusqu'à ce que vous soyez prêt à injecter
6. Nettoyer soigneusement le site d'injection avec un tampon imbibé d'alcool
7. Vérifiez que la dose correcte est dans la seringue
8. Retirez le capuchon de l'aiguille et tenez la seringue comme vous tenez un crayon
9. Avec votre main libre, pincez doucement la peau autour du site d'injection entre vos doigts
10. Insérez l'aiguille dans le tissu sous la surface de la peau à un angle de 45° à 90° pour réduire l'inconfort
11. En maintenant la seringue en place, tirez le piston (s'il y a du sang dans la seringue, cela signifie que vous avez pénétré dans un vaisseau sanguin. N'injectez pas ZOMACTON. Retirez l'aiguille, jetez toutes les fournitures et revenez à l'étape 1. Choisissez et nettoyer un nouveau site d'injection). Si aucune trace de sang n'apparaît, poussez lentement le piston jusqu'à ce que la seringue soit vide
12. Retirez rapidement l'aiguille et appliquez une pression sur le site d'injection avec une compresse de gaze stérile. Jetez l'aiguille et la seringue dans votre conteneur pour objets tranchants
Ne partagez pas vos seringues, aiguilles ou flacons avec qui que ce soit. Vous pouvez leur donner une infection ou en contracter une.
Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément aux exigences locales.
Le Ferring-Pen (dispositif avec aiguille) n’est pas fourni dans la boîte.
Des instructions spécifiques pour l’utilisation de Ferring-Pen sont données dans une brochure fournie avec le dispositif.
Si vous avez utilisé plus de ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable que vous n’auriez dû
Un surdosage pourrait entraîner une hypoglycémie initiale (faible taux de sucre dans le sang), suivie d'une hyperglycémie (taux élevé de sucre dans le sang).
En cas de surdosage, contactez immédiatement votre médecin. Les effets de l’administration répétée, à long terme, de doses supérieures à celles qui sont recommandées, sont inconnus.
Si vous oubliez d’utiliser ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Une hypoglycémie peut survenir bien que cet oubli n’ait pas d’effet. Vous devez consulter votre médecin si cela arrive.
Si vous arrêtez d’utiliser ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
L’administration sous-cutanée d’hormone de croissance peut entraîner une raréfaction ou une augmentation du tissu adipeux au site d’injection. Il est donc préférable d’alterner les sites d’injection.
Dans de rares cas, les patients ont présenté une douleur ou une éruption prurigineuse au site d’injection.
Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 personne sur 10) :
Chez l’adulte seulement :
· Gonflement dû à une rétention d’eau, surtout au niveau des pieds et des mains (œdème),
· Légère élévation du taux de sucre dans le sang (hyperglycémie),
· Douleur articulaire (arthralgie),
· Douleur musculaire (myalgie),
· Maux de tête,
· Engourdissements, fourmillements, sensation de brûlure (paresthésie).
Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
Chez l’adulte et l’enfant :
· Hypothyroïdie,
· Une réaction immunitaire à l’hormone de croissance, révélée à l’analyse de sang (formation d’anticorps),
· Maux de tête,
· Augmentation du tonus musculaire (hypertonie).
Chez l’enfant seulement :
· Gonflement dû à la rétention d’eau, surtout au niveau des pieds et des mains (œdème, œdème périphérique),
· Réactions au site d’injection,
· Faiblesse (asthénie),
· Diminution de la tolérance au glucose,
· Douleur articulaire (arthralgie),
· Douleur musculaire (myalgie).
Chez l’adulte seulement :
· Raideur dans les jambes et/ou les bras,
· Difficulté à s’endormir et/ou à dormir (insomnie),
Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
Chez l’adulte et l’enfant :
· Anémie,
· Accélération du rythme cardiaque (tachycardie),
· Sensation d’avoir le tournis, trouble de l’équilibre (vertige),
· Vision double (diplopie),
· Œdème papillaire,
· Vomissements, douleur abdominale, flatulence, nausées,
· Faiblesse,
· Atrophie, saignement, induration au site d’injection, hypertrophie,
· Diminution du taux de sucre dans le sang (hypoglycémie),
· Hyperphosphatémie,
· Atrophie musculaire,
· Douleur osseuse,
· Syndrome du canal carpien,
· Tumeur maligne, tumeur,
· Besoin de sommeil (somnolence),
· Mouvement oculaire involontaire (nystagmus),
· Trouble de la personnalité,
· Incontinence urinaire, hématurie, polyurie, besoin fréquent d’aller uriner, urine anormale,
· Réactions au site d’injection (dont lipodystrophie, atrophie de la peau, dermatite exfoliative, urticaire, hirsutisme, hypertrophie de la peau).
· Gonflement des seins (gynécomastie)
Chez l’enfant seulement :
· Raideur dans les jambes et/ou les bras.
Chez l’adulte seulement :
· Elévation de la pression sanguine (hypertension).
Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
Chez l’adulte et l’enfant :
· Diarrhée,
· Test de la fonction rénale anormal,
· Diabète sucré de type II,
· Picotements ou engourdissement dans certaines parties du corps (neuropathie),
· Excès liquidien autour du cerveau (maux de tête répétés ou sévères, vision trouble et nausée et/ou vomissements).
Chez l’enfant seulement :
· Elévation de la pression sanguine (hypertension),
· Difficulté à s’endormir et/ou à dormir (insomnie),
· Engourdissements, fourmillements, sensation de brûlure (paresthésie).
Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
Chez l’enfant seulement :
· Leucémie (l’incidence semble similaire à celle observée chez les enfants dans la population générale),
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver au réfrigérateur à 2 °C - 8 °C dans l’emballage extérieur, à l’abri de la lumière.
Après reconstitution, la solution doit être conservée au réfrigérateur à 2 °C - 8 °C et être utilisée dans les 14 jours.
Toute solution restante dans le flacon à l’issue de cette période doit être jetée.
Conserver le flacon en position verticale.
Si le contenu du flacon est trouble après réfrigération, la solution doit être amenée à la température ambiante (25 °C). Si le trouble persiste toujours ou si une coloration apparaît, le flacon et son contenu doivent être jetés.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ZOMACTON 4 mg, poudre et solvant pour solution injectable
· La substance active est : somatropine 4 mg dans un flacon, correspondant à une concentration de 1,3 mg/ml ou 3,3 mg/ml après reconstitution).
· Les autres composants sont :
o pour la poudre : le mannitol.
o pour le solvant : le chlorure de sodium, l’alcool benzylique à 9 mg/ml, l’eau pour préparations injectables.
ZOMACTON contient moins de 1 mmol de chlorure de sodium (23 mg) par dose (pratiquement « sans sodium »).
ZOMACTON se présente sous forme d'une poudre et d'un solvant pour solution injectable, poudre en flacon (4 mg de somatropine) et solvant en ampoule (3,5 ml) sous 3 types d’emballages différents :
· boîte de 1, 5 ou 10 ;
· avec seringue et une aiguille : boîte de 5
La poudre est blanche à blanc-cassé. Après reconstitution, la solution est limpide et incolore.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
FERRING S.A.S.
7, RUE JEAN-BAPTISTE CLEMENT
94250 GENTILLY
WITTLAND 11
24109 KIEL
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14160
- Date avis : 22/07/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par ZOMACTON reste important dans :<br>- le traitement à long terme des enfants atteints d'un retard de croissance lié à un déficit en hormone de croissance normale endogène<br>- le traitement de la petite taille chez les enfants atteints du syndrome de Turner, confirmé par analyse chromosomique.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-6570
- Date avis : 07/12/2011
- Raison : Réévaluation SMR
- Valeur : IV
- Description : ZOMACTON apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prise en charge du syndrome de Turner.
- Lien externe