ZOLOFT 50 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 16/01/1996
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : SERTRALINE (CHLORHYDRATE DE) équivalant à SERTRALINE 50 mg - ZOLOFT 50 mg, gélule.
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 411
- Laboratoires : PFIZER PFE FRANCE
Les compositions de ZOLOFT 50 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | SERTRALINE BASE | 42406 | 50 mg | FT |
Gélule | CHLORHYDRATE DE SERTRALINE | 97603 | 55,954 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC-Aluminium de 28 gélule(s)
- Code CIP7 : 3403419
- Code CIP3 : 3400934034190
- Prix : 4,10 €
- Date de commercialisation : 19/01/1997
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) PVC-Aluminium de 30 gélule(s)
- Code CIP7 : 3403425
- Code CIP3 : 3400934034251
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/11/1997
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 17/11/2021
ZOLOFT 50 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sertraline ....................................................................................................................... 50,000 mg
Sous forme de chlorhydrate de sertraline ........................................................................ 55,954 mg
Excipients à effet notoire : lactose, jaune orangé S (E110).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
La sertraline est indiquée dans le traitement de :
· Episodes dépressifs majeurs.
· Prévention des récidives d'épisodes dépressifs majeurs.
· Trouble panique, avec ou sans agoraphobie.
· Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) chez l'adulte ainsi que chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 17 ans.
· Trouble Anxiété Sociale.
· Etat de stress post-traumatique (ESPT).
4.2. Posologie et mode d'administration
La sertraline doit être administrée une fois par jour, le matin ou le soir.
Les gélules de sertraline doivent être administrées pendant le repas.
Traitement initial
Dépression et TOC
Le traitement par la sertraline doit être débuté à la dose de 50 mg/jour.
Trouble panique, ESPT et Trouble Anxiété Sociale
Le traitement sera débuté à la dose de 25 mg/jour. Après une semaine, la dose sera augmentée à 50 mg une fois par jour. Ce schéma posologique a montré qu'il réduisait la fréquence des effets indésirables précoces caractéristiques du trouble panique.
Adaptation posologique
Dépression, TOC, trouble panique, Trouble Anxiété Sociale et ESPT
Chez les patients ne répondant pas à une dose de 50 mg, une augmentation de dose est possible. Les modifications de dose doivent être effectuées par paliers de 50 mg à des intervalles d'au moins une semaine, jusqu'à un maximum de 200 mg/jour. Les changements de dose ne doivent pas être effectués plus d'une fois par semaine, compte tenu de la demi-vie d'élimination de la sertraline qui est de 24 heures.
L'effet thérapeutique peut se manifester dans les 7 jours. Cependant, des périodes plus longues sont généralement nécessaires pour obtenir une réponse thérapeutique, en particulier pour les TOCs.
Entretien
La dose administrée au cours d'un traitement à long terme doit correspondre à la dose minimale efficace, les adaptations posologiques étant fonction de la réponse thérapeutique individuelle.
Dépression
Un traitement à plus long terme peut également être approprié pour la prévention des récidives d'épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la majorité des cas, la dose recommandée pour la prévention des récidives d'EDM est identique à celle utilisée pendant l'épisode en cours. Les patients dépressifs doivent être traités sur une période suffisamment longue d'au moins 6 mois pour assurer la disparition des symptômes.
Trouble panique et TOC
Tout traitement continu dans le trouble panique ou les TOC doit être réévalué régulièrement, car la prévention des rechutes n'a pas été démontrée dans ces troubles.
Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant un trouble obsessionnel compulsif
Entre 13 et 17 ans : dose initiale de 50 mg une fois par jour.
Entre 6 et 12 ans : dose initiale de 25 mg une fois par jour. La dose peut être augmentée jusqu'à 50 mg une fois par jour après une semaine.
En cas de réponse insuffisante, une augmentation secondaire de la dose est possible par paliers de 50 mg sur une période de plusieurs semaines si nécessaire. La dose maximale est de 200 mg par jour.
Il faut cependant tenir compte du poids généralement plus faible des enfants par rapport à celui des adultes en cas d'augmentation de dose au-delà de 50 mg. Les modifications de dose ne doivent pas être effectuées à des intervalles de moins d'une semaine.
L'efficacité n'est pas démontrée dans le trouble dépressif majeur de l'enfant.
Aucune donnée n'est disponible chez l'enfant de moins de 6 ans (voir aussi rubrique 4.4).
Utilisation chez le sujet âgé
Chez le sujet âgé, la dose doit être soigneusement adaptée en raison du risque accru d'hyponatrémie (voir rubrique 4.4).
Utilisation en cas d'insuffisance hépatique
L'utilisation de sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Les insuffisants hépatiques doivent recevoir des doses plus faibles ou plus espacées (voir rubrique 4.4). La sertraline ne doit pas être utilisée en cas d'insuffisance hépatique sévère, compte tenu de l'absence de données cliniques disponibles (voir rubrique 4.4).
Utilisation en cas d'insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les insuffisants rénaux (voir rubrique 4.4).
Symptômes de sevrage observés lors de l'interruption du traitement par la sertraline
Une interruption brutale doit être évitée. Lors de l'arrêt du traitement par la sertraline, la dose doit être progressivement réduite sur une période d'au moins une à deux semaines, afin de réduire les risques de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). Si des symptômes intolérables apparaissent après une diminution de la dose ou lors de l'interruption du traitement, une reprise de la dose précédemment prescrite peut être envisagée. Par la suite, le médecin pourra continuer à diminuer la dose, mais de façon plus progressive.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Un traitement concomitant par inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) est contre-indiqué en raison du risque de syndrome sérotoninergique avec des symptômes tels qu'agitation, tremblement et hyperthermie. Le traitement par la sertraline ne doit pas être débuté dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAO irréversible. Le traitement par sertraline doit être interrompu au moins 7 jours avant le début d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.5).
La prise concomitante d’IMAO irréversible ou de pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Syndrome Sérotoninergique (SS) ou Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN)
Le développement de syndromes potentiellement fatals tels que le Syndrome Sérotoninergique (SS) ou le Syndrome Malin des Neuroleptiques (SMN) a été rapporté avec les ISRS, dont la sertraline. Le risque de SS ou de SMN avec les ISRS est augmenté en cas d’utilisation simultanée d’autres médicaments sérotoninergiques (y compris d’autres antidépresseurs sérotoninergiques, les triptans), de médicaments qui affectent le métabolisme de la sérotonine (y compris les IMAO tel que le bleu de méthylène), d’antipsychotiques et d’autres antagonistes dopaminergiques, et avec les opioïdes. Une surveillance de ces patients devra être assurée afin de détecter l’apparition de signes et symptômes de SS ou SMN (voir rubrique 4.3).
Relais d'un traitement par inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), antidépresseurs ou médicaments anti-obsessionnels
L'expérience clinique est limitée concernant le moment optimal de passage d'un ISRS, d'un antidépresseur ou d'un médicament anti-obsessionnel à la sertraline. Des précautions et un avis médical prudent sont nécessaires pour décider du moment du changement, en particulier pour les médicaments à action prolongée comme la fluoxétine.
Autres médicaments sérotoninergiques, comme le tryptophane, la fenfluramine et les agonistes de la 5-HT
La co-administration de sertraline et d'autres médicaments favorisant les effets de la neurotransmission sérotoninergique, comme le tryptophane, la fenfluramine ou les agonistes de la 5-HT, ou encore un médicament de phytothérapie tel que le millepertuis (Hypericum perforatum) doit être effectuée avec précaution, et même évitée dans la mesure du possible, à cause du risque d'interaction pharmacodynamique.
Allongement de l’intervalle QTc / torsade de pointes (TdP)
Des cas d’allongement de l’intervalle QTc et de TdP ont été observés lors de l’utilisation de la sertraline après sa commercialisation. Dans la plupart des cas, les patients présentaient d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc / de TdP. Par conséquent, la sertraline doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc et en cas d’association avec d’autres médicaments qui allongent l’intervalle QTc (voir rubriques 4.5 et 5.1). Il est nécessaire de corriger toute anomalie électrolytique (notamment hypokaliémie) avant de débuter un traitement par sertraline.
Activation de l'hypomanie ou de la manie
Des symptômes maniaques ou hypomaniaques ont été rapportés chez une faible proportion de patients traités par des médicaments antidépresseurs et anti-obsessionnels commercialisés, notamment la sertraline.
La sertraline doit donc être utilisée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de manie/hypomanie. Une surveillance attentive par le médecin est nécessaire. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient entrant dans une phase maniaque.
Schizophrénie
Les symptômes psychotiques peuvent être aggravés chez les patients schizophrènes.
Convulsions
Des convulsions peuvent survenir au cours du traitement par sertraline : la sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une épilepsie instable et les patients présentant une épilepsie bien contrôlée doivent être attentivement surveillés. La prise de sertraline doit être interrompue chez tout patient développant des convulsions.
Suicide/pensées suicidaires/tentatives de suicide ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide (comportement de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque de suicide peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la sertraline est prescrite, peuvent être également associés à un risque accru de comportement suicidaire. En outre, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients présentant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite au cours du traitement. Une méta-analyse d'études cliniques contrôlées versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement en début de traitement et lors des changements de dose.
Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et, si ces symptômes survenaient, de prendre immédiatement un avis médical.
Population pédiatrique
La sertraline est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans, à l'exception des patients présentant des troubles obsessionnels compulsifs âgés de 6 à 17 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, seules des données cliniques limitées sont disponibles concernant les études de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescent incluant les effets sur la croissance, la maturation sexuelle et le développement cognitif et comportemental. Quelques cas de retard de croissance et de puberté ont été rapportés après la commercialisation. La pertinence clinique et la causalité ne sont néanmoins pas clairement définies (voir rubrique 5.3 Données de sécurité préclinique correspondantes). Le médecin devra exercer une surveillance des patients pédiatriques poursuivant un traitement à long terme pour détecter toute anomalie de croissance et de développement.
Saignements anormaux/hémorragies
Des saignements anormaux ont été rapportés avec les ISRS se manifestant par des saignements cutanés (ecchymoses et purpura) ainsi que d'autres événements hémorragiques tels qu'hémorragie gastro-intestinale ou gynécologique, pouvant être fatale. Les ISRS/IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8). La prudence est de mise chez les patients traités par ISRS, en particulier en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour affecter la fonction plaquettaire (par exemple, anticoagulants, antipsychotiques atypiques et phénothiazines, la plupart des antidépresseurs tricycliques, acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)), ainsi que chez les patients présentant des antécédents de troubles hémorragiques (voir rubrique 4.5).
Hyponatrémie
Une hyponatrémie peut survenir à la suite d'un traitement par ISRS ou IRSNA, notamment la sertraline. Dans de nombreux cas, l'hyponatrémie semble résulter d'un syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). Une diminution des concentrations sériques de sodium à moins de 110 mmol/l a été rapportée dans certains cas.
Les sujets âgés peuvent présenter un risque supérieur d'hyponatrémie avec les ISRS et IRSNA. De même, les patients traités par des diurétiques ou qui présentent une déplétion volumique d'autre origine présentent un risque aggravé (voir le paragraphe « Utilisation chez le sujet âgé »). L'interruption de la sertraline doit être envisagée chez les patients présentant une hyponatrémie symptomatique, et les mesures médicales appropriées doivent être mises en œuvre. Les signes et les symptômes d'hyponatrémie comprennent céphalées, difficultés de concentration, troubles de mémoire, confusion, faiblesse et instabilité pouvant conduire à des chutes. Les signes et les symptômes associés aux cas plus sévères et/ou aigus incluaient hallucinations, syncope, convulsions, coma, arrêt respiratoire et décès.
Symptômes de sevrage observés à l'arrêt du traitement par la sertraline
Des symptômes de sevrage sont fréquemment observés à l'interruption du traitement, en particulier si l'arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Au cours des études cliniques, chez les patients traités par la sertraline, l'incidence des réactions de sevrage rapportées a été de 23 % chez les patients interrompant la sertraline par rapport à 12 % chez ceux ayant poursuivi le traitement par la sertraline.
Le risque de symptômes de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la durée du traitement et de la posologie, ainsi que du taux de réduction posologique. Les réactions les plus fréquemment rapportées sont les suivantes : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (y compris paresthésies), troubles du sommeil (y compris insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. D'une manière générale, ces symptômes sont de nature légère à modérée ; cependant, chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils se produisent généralement au cours des tout premiers jours suivant l'interruption du traitement, mais ont été rapportés très rarement chez des patients ayant oublié une dose par inadvertance. D'une manière générale, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent le plus souvent en deux semaines, mais peuvent être plus prolongés chez certains patients (2 ou 3 mois voire plus). Il est par conséquent recommandé de diminuer progressivement la posologie de la sertraline lors de l'interruption du traitement sur une période de plusieurs semaines ou mois, en fonction des besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Akathisie/agitation psychomotrice
L'utilisation de la sertraline a été associée à la survenue d'une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme gênante ou pénible pour le sujet, et le besoin de bouger souvent, accompagné d'une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Ces symptômes apparaissent le plus souvent au cours des premières semaines de traitement. Chez les patients présentant ces manifestations, l'augmentation de la posologie peut être préjudiciable.
Insuffisance hépatique
La sertraline est fortement métabolisée par le foie. Une étude pharmacocinétique à doses multiples effectuée chez des sujets présentant une cirrhose légère et stable a démontré un allongement de la demi-vie d'élimination et une augmentation d'un facteur 3 de l'ASC et de la Cmax par rapport aux sujets normaux. Aucune différence significative n'a été observée dans la liaison aux protéines plasmatiques entre les deux groupes. L'utilisation de la sertraline chez les patients présentant une maladie hépatique doit être effectuée avec précaution. Si la sertraline est administrée à des patients souffrant d'insuffisance hépatique, une réduction de la dose ou de la fréquence des administrations doit être envisagée. La sertraline ne doit pas être utilisée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
La sertraline est fortement métabolisée et l'excrétion du médicament sous forme inchangée dans l'urine est une voie d'élimination mineure. Au cours d'études effectuées chez des patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine = 30 - 60 ml/mn) ou une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine = 10 - 29 ml/mn), les paramètres pharmacocinétiques après des doses multiples (ASC0-24 ou Cmax) n'ont pas été significativement différents par rapport aux contrôles. La posologie de la sertraline ne nécessite pas d'adaptation en fonction du degré d'insuffisance rénale.
Utilisation chez le sujet âgé
Plus de 700 patients âgés (de plus de 65 ans) ont participé aux études cliniques. Le schéma de survenue et l'incidence des effets indésirables chez les sujets âgés ont été similaires à ceux des patients plus jeunes.
Les ISRS ou les IRSNA, y compris la sertraline, ont cependant été associés à des cas d'hyponatrémie cliniquement significative chez les sujets âgés, qui peuvent présenter un risque majoré de présenter cet effet indésirable (voir le paragraphe « Hyponatrémie » dans la rubrique 4.4).
Diabète
Chez les patients diabétiques, le traitement par un ISRS peut altérer le contrôle de la glycémie. La dose d'insuline et/ou d'hypoglycémiant oral pourra être adaptée.
Electroconvulsivothérapie
Il n'existe aucune étude clinique établissant les risques et les bénéfices de l'utilisation combinée de l'ECT et de la sertraline.
Pamplemousse (jus et fruit)
L’administration de la sertraline avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse est déconseillée (voir rubrique 4.5).
Interférence avec les tests de dépistage urinaire
Des cas de faux positifs lors de tests de dépistage urinaire aux benzodiazépines, par méthode immuno-sérologique ont été rapportés chez des patients prenant de la sertraline, du fait du manque de spécificité de ces tests. Les résultats faussement positifs peuvent subsister plusieurs jours après l’arrêt du traitement par la sertraline. Des tests de confirmation, par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, permettront de distinguer la sertraline des benzodiazépines.
Glaucome à angle fermé
Les ISRS dont la sertraline peuvent avoir un effet sur la taille de la pupille à l’origine d’une mydriase.
Cet effet mydriatique peut entraîner un rétrécissement de l’angle de l’œil résultant en une pression intra-oculaire élevée et en un glaucome à angle fermé, principalement chez les patients prédisposés. ZOLOFT devra par conséquent être utilisé avec précaution chez les patients présentant un glaucome à angle fermé ou ayant des antécédents de glaucome.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS ont été rapportés.
Liées aux excipients
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule. Les patients suivant un régime hyposodé doivent être informés que ce médicament est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Certains médicaments sont plus fréquemment impliqués dans la survenue d’une hyponatrémie. Ce sont les diurétiques, la desmopressine, les antidépresseurs inhibant la recapture de la sérotonine, la carbamazépine et l’oxcarbazépine. L’association de ces médicaments majore le risque d’hyponatrémie.
INHIBITEURS SÉLECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SÉROTONINE (notamment sertraline)
MÉDICAMENTS À L'ORIGINE D'UN SYNDROME SÉROTONINERGIQUE
Certains surdosages ou certains médicaments peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l'arrêt immédiat du traitement.
Ces médicaments sont essentiellement représentés par :
- le linézolide
- le bleu de méthylène
- le millepertuis
- la péthidine et le tramadol
- la plupart des antidépresseurs
- la classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
- certains tricycliques (clomipramine, amitriptyline, imipramine, trimipramine)
- les mixtes (venlafaxine, milnacipran, sibutramine)
- avec indications d’autres que la dépression : atomoxétine, duloxétine, oxitriptan)
- les IMAO, essentiellement non sélectifs, voire les IMAO-A sélectifs
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle, d'un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l'hospitalisation, voire exceptionnellement entraîner le décès.
Ces symptômes peuvent être d'ordre :
- digestifs (diarrhée),
- neuropsychiques (agitation, confusion, hypomanie),
- moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
- végétatifs (variations tensionnelles, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma).
Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome.
Le niveau de risque est très variable selon les associations. Le tableau est sévère, voire fatal, notamment avec les IMAO non sélectifs.
MÉDICAMENTS ABAISSANT LE SEUIL ÉPILEPTOGÈNE
L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, les fluoroquinolones, le bupropion, le tramadol.
Associations contre-indiquées
+ Inhibiteurs de la monoamine oxydase
IMAO irréversibles
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur sérotoninergique, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique et le début.
IMAO irréversibles non sélectifs (sélégiline)
La sertraline ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO irréversibles, comme la sélégiline. Le traitement par la sertraline ne doit pas être débuté dans les 14 jours suivant l'arrêt du traitement par un IMAO irréversible. Le traitement par la sertraline doit être interrompu au moins 7 jours avant le début d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.3).
Inhibiteur réversible sélectif de la MAO (moclobémide)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, la sertraline ne doit pas être administrée en association avec un IMAO réversible et sélectif comme le moclobémide. Après traitement par un inhibiteur réversible de la MAO, la durée de sevrage avant l'instauration du traitement par la sertraline peut être inférieure à 14 jours. Il est recommandé d'interrompre le traitement par la sertraline au moins 7 jours avant d'instaurer un traitement par un IMAO réversible (voir rubrique 4.3).
IMAO-A réversibles, y compris linézolide et bleu de méthylène
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique très étroite. Débuter l'association aux posologies minimales recommandées.
L'antibiotique linézolide est un IMAO faible réversible et non sélectif qui ne doit pas être administré aux patients traités par la sertraline (voir rubrique 4.3).
Des réactions indésirables graves ont été rapportées chez les patients ayant récemment interrompu un traitement par un IMAO (par exemple le bleu de méthylène) et initié un traitement par la sertraline ou ayant récemment stoppé un traitement par la sertraline avant initiation d'un traitement par un IMAO. Ces réactions ont inclus : des tremblements, myoclonies, diaphorèse, nausées, vomissements, bouffées vasomotrices, étourdissements et hyperthermie, avec caractéristiques similaires à un syndrome malin des neuroleptiques, crises convulsives et décès.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Une augmentation des concentrations de pimozide d'environ 35 % a été mise en évidence au cours d'une étude portant sur l'administration d'une dose unique et faible de pimozide (2 mg). Cette augmentation n'a pas été associée à des changements de l'ECG. Le mécanisme de cette interaction reste inconnu, mais, compte tenu de l'index thérapeutique étroit du pimozide, l'administration concomitante de sertraline et de pimozide est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
+ Autres médicaments sérotoninergiques
Voir également la section Syndrome Sérotoninergique (SS) – (fentanyl et ses analogues, tramadol, tapentadol, mépéridine, méthadone, pentazocine)
La prudence est également conseillée lors de l’utilisation d’opioïdes (par exemple le fentanyl (utilisé en anesthésie générale ou dans le traitement de la douleur chronique)), et d’autres médicaments sérotoninergiques (y compris d’autres antidépresseurs sérotoninergiques, les triptans).
+ Dépresseurs du système nerveux central et alcool
L'administration concomitante de sertraline 200 mg une fois par jour ne potentialise pas les effets de l'alcool, de la carbamazépine, de l'halopéridol ou de la phénytoïne sur les performances cognitives et psychomotrices chez des sujets sains ; cependant, l'utilisation concomitante de sertraline et d'alcool est déconseillée.
+ Inducteurs enzymatiques (carbamazépine, dabrafénib, éfavirenz, enzalutamide, eslicarbazépine, fosphénytoïne, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone, rifabutine, rifampicine)
Risque d’inefficacité du traitement antidépresseur.
Une étude contrôlée par placebo effectuée chez des volontaires sains suggère que l'administration chronique de sertraline 200 mg par jour n'entraîne pas d'inhibition cliniquement importante du métabolisme de la phénytoïne. Néanmoins, étant donné que certains cas d'exposition élevée à la phénytoïne ont été rapportés chez des patients traités par la sertraline, il est recommandé que les concentrations plasmatiques de phénytoïne soient surveillées au début du traitement par la sertraline et d'adapter la dose de phénytoïne de manière appropriée. En outre, l'administration concomitante de phénytoïne peut entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de sertraline. Il ne peut être exclu que d’autres inducteurs du CYP 3A4 tels que phénobarbital, carbamazépine, millepertuis, rifampicine, puisse entraîner une réduction des concentrations plasmatiques de la sertraline.
+ Pamplemousse (jus et fruit)
Augmentation parfois importante des concentrations de l’antidépresseur chez certains patients par diminution de son métabolisme intestinal.
La prise de trois verres de jus de pamplemousse par jour a augmenté les taux plasmatiques de sertraline d’environ 100 % dans une étude croisée sur huit sujets sains japonais. L’interaction avec les autres inhibiteurs du CYP 3A4 n’a pas été établie. Par conséquent, la consommation de jus de pamplemousse doit être évitée pendant le traitement par la sertraline (voir rubrique 4.4).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticoagulants oraux (dont la warfarine)
Augmentation du risque hémorragique.
Surveillance clinique et, le cas échéant, contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant la durée de l'association et à son arrêt.
L'administration concomitante de sertraline 200 mg une fois par jour avec la warfarine a entraîné une augmentation faible, mais statistiquement significative du temps de Quick, pouvant, dans de rares cas, entraîner un déséquilibre de la valeur de l'INR. Par conséquent, le temps de Quick doit être étroitement contrôlé au début ou à l'arrêt d'un traitement par la sertraline.
+ Antidépresseurs imipraminiques
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur imipraminique avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.
Surveillance clinique accrue et, si nécessaire, adaptation posologique.
+ Autres interactions médicamenteuses, digoxine, aténolol, cimétidine
L'administration concomitante de sertraline et de cimétidine a provoqué une diminution marquée de la clairance de la sertraline. La signification clinique de ces modifications n'a pas été établie. La sertraline n'exerce aucun effet sur les propriétés bloquantes bêta-adrénergiques de l'aténolol. Aucune interaction n'a été observée entre la sertraline 200 mg une fois par jour et la digoxine.
+ Cobimétinib
Augmentation du risque hémorragique. Surveillance clinique.
+ Lithium
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
Dans une étude contrôlée par placebo conduite chez des volontaires normaux, l'administration concomitante de sertraline et de lithium n'a pas altéré de manière significative les propriétés pharmacocinétiques du lithium, mais a entraîné une augmentation des tremblements par rapport au placebo indiquant une interaction pharmacodynamique possible. En cas d'administration concomitante de sertraline et de lithium, les patients doivent être étroitement surveillés.
+ Médicaments métabolisés par le cytochrome P450
La sertraline peut avoir des effets faibles-modérés d'inhibition du CYP 2D6.
L'administration chronique de sertraline 50 mg une fois par jour a entraîné une augmentation modérée (en moyenne de 23 % à 37 %) des concentrations plasmatiques de désipramine à l'état d'équilibre (un marqueur d'activité de l'isoenzyme CYP 2D6).
Des interactions cliniques significatives peuvent survenir avec d'autres substrats du CYP 2D6 présentant une marge thérapeutique étroite comme les anti-arythmiques de classe 1C tels que la propafénone et la flécaïnide, les antidépresseurs tricycliques et les antipsychotiques typiques, en particulier avec les doses les plus élevées de sertraline.
La sertraline n'a pas d'effet inhibiteur sur les CYP 3A4, CYP 2C9, CYP 2C19 et CYP 1A2 à un niveau cliniquement significatif. Ceci a été confirmé par des études d'interaction in vivo avec des substrats du CYP 3A4 (cortisol endogène, carbamazépine, terfénadine, alprazolam), avec le diazépam - substrat du CYP 2C19 - et avec le tolbutamide, le glibenclamide et la phénytoïne - substrats du CYP 2C9.
Des études in vitro ont indiqué que la sertraline n'avait que peu ou pas de pouvoir inhibiteur sur l'isoenzyme CYP 1A2.
En se basant sur l’étude d’interaction avec le jus de pamplemousse, il ne peut être exclu que l’administration concomitante de la sertraline avec des inhibiteurs puissants du CYP 3A4, tels que les inhibiteurs des protéases, le kétoconazole, l’itraconazole, le posaconazole, le voriconazole, la clarithromycine, la télithromycine et la néfazodone, puisse entraîner une exposition accrue de la sertraline. Cela concerne également les inhibiteurs modérés du CYP 3A4, tels que l’aprépitant, l’érythromycine, le fluconazole, le vérapamil et le diltiazem. L’administration d’inhibiteurs puissants du CYP 3A4 doit être évitée au cours du traitement par la sertraline.
Les concentrations plasmatiques de sertraline sont majorées d’environ 50 % chez les métaboliseurs lents du CYP 2C19 par rapport aux métaboliseurs rapides (voir rubrique 5.2). L’interaction avec les inhibiteurs puissants du CYP 2C19, tels que l’oméprazole, le lansoprazole, le pantoprazole, le rabéprazole, la fluoxétine, la fluvoxamine, ne peut être exclue.
+ Médicaments allongeant l’intervalle QT
Le risque d’allongement de l’intervalle QTc et/ou d’arythmies ventriculaires (par exemple torsade de pointes (TdP)) est augmenté en cas d’association avec d’autres médicaments qui allongent l’intervalle QTc (par exemple certains antipsychotiques et antibiotiques) (voir rubriques 4.4 et 5.1).
+ Millepertuis
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d'association.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments hyponatrémiants
Majoration du risque d’hyponatrémie.
+ Autres médicaments à l’origine d’un syndrome sérotoninergique
Risque d’apparition ou de majoration d’un syndrome sérotoninergique en cas d’association de ces médicaments.
+ Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène
Risque accru de convulsions.
+ Cyproheptadine
Risque de diminution de l'efficacité de l'antidépresseur.
+ IMAO-B
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.
+ Médicaments affectant la fonction plaquettaire (dont acide acétylsalicylique et anti-inflammatoires non stéroïdiens)
Majoration du risque hémorragique.
Le risque de saignement peut être augmenté lorsque des médicaments agissant sur la fonction plaquettaire (par exemple, AINS, acide acétylsalicylique et ticlopidine) ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque hémorragique sont administrés de manière concomitante avec des ISRS, notamment la sertraline (voir rubrique 4.4).
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.
+ Tramadol
Risque d'apparition de convulsions et/ou d'un syndrome sérotoninergique.
+ Triptans
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique.
Quelques rares notifications après commercialisation ont décrit des patients présentant une faiblesse, une hyperréflexie, une incoordination, une confusion, une anxiété et une agitation après l'utilisation de sertraline et de sumatriptan. Des symptômes de syndrome sérotoninergique peuvent aussi apparaître avec d'autres produits de la même classe (triptans). Si un traitement concomitant par la sertraline et les triptans est cliniquement justifié, une surveillance appropriée du patient est recommandée (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Aucune étude bien contrôlée n'a été effectuée chez la femme enceinte. Cependant, les nombreuses données disponibles n'ont pas démontré d'induction de malformations congénitales par la sertraline. Les études animales ont mis en évidence des effets sur la reproduction, probablement dus à la toxicité maternelle liée à l'action pharmacodynamique du produit et/ou à l'effet pharmacodynamique direct du produit sur le fœtus (voir rubrique 5.3).
Lors de l'utilisation de la sertraline pendant la grossesse, la survenue de symptômes, compatibles avec des réactions de sevrage, a été rapportée chez certains nouveau-nés dont les mères avaient été traitées par la sertraline. Ce phénomène a également été observé avec d'autres antidépresseurs de type ISRS. L'utilisation de la sertraline n'est pas recommandée pendant la grossesse, sauf si le bénéfice attendu du traitement pour la mère l'emporte sur le risque potentiel.
Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA) dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).
Les nouveau-nés doivent être surveillés en cas d'utilisation de sertraline par la mère à un stade ultérieur de la grossesse, en particulier le troisième trimestre. Les symptômes suivants peuvent survenir chez le nouveau-né en cas d'utilisation maternelle de sertraline au cours des stades ultérieurs de la grossesse : détresse respiratoire, cyanose, apnée, convulsions, instabilité thermique, troubles de l'alimentation, vomissement, hypoglycémie, hypertonie, hypotonie, hyperréflexie, tremblements, nervosité, irritabilité, léthargie, pleurs constants, somnolence et troubles du sommeil. Ces symptômes pourraient être dus aux effets sérotoninergiques ou aux symptômes de sevrage. Dans la majorité des cas, les complications débutent immédiatement ou peu de temps (< 24 heures) après l'accouchement.
Les données épidémiologiques ont suggéré que l’utilisation des ISRS durant la grossesse, plus particulièrement en fin de grossesse, peuvent accroître le risque d’hypertension artérielle pulmonaire persistante chez le nouveau-né (HTAP). Le risque observé a été d’environ 5 cas pour 1 000 grossesses. Dans la population générale 1 ou 2 cas d’hypertension artérielle pulmonaire persistante surviennent pour 1 000 grossesses.
Une méthode fiable de contraception doit être utilisée chez la femme en âge de procréer lorsqu’un traitement avec la sertraline lui est prescrit.
Les données de la littérature concernant les concentrations de sertraline dans le lait maternel montrent que de faibles quantités de sertraline et de son métabolite, la N-desméthylsertraline, sont excrétées dans le lait. Les nourrissons ont généralement présenté des taux sériques négligeables ou indétectables, à l'exception d'un nourrisson dont les taux sériques étaient égaux à environ 50 % du taux maternel (mais sans effet notable sur la santé de ce nourrisson). A ce jour, aucun effet indésirable sur la santé des nourrissons allaités par des mères utilisant la sertraline n'a été rapporté, mais un risque ne peut être exclu. L'utilisation chez la mère allaitante est déconseillée sauf, si selon l'avis du médecin, les bénéfices l'emportent sur les risques.
Fertilité
Les données chez l’animal n’ont pas révélé que la sertraline modifiait les paramètres de fécondité (voir rubrique 5.3).
Des cas rapportés chez l’homme traité par ISRS ont montré que l’effet sur la qualité du sperme est réversible.
L’impact sur la fécondité humaine n’a pas été observé à ce jour.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les nausées constituent l'effet indésirable le plus fréquent. Dans le traitement du trouble anxiété sociale, des dysfonctionnements sexuels (échec à l'éjaculation) chez l'homme sont survenus chez 14 % des sujets sous sertraline contre 0 % des patients recevant le placebo. Ces effets indésirables sont dépendants de la dose et souvent de nature transitoire lorsque le traitement se poursuit.
Le profil des effets indésirables fréquemment observé au cours des études en double aveugle contrôlées par placebo, effectuées chez les patients atteints de TOC, de trouble panique, d'ESPT et de trouble anxiété sociale a été similaire à celui observé au cours des études cliniques menées chez les patients atteints de dépression.
Le Tableau 1 présente les effets indésirables observés au cours de l'expérience post-commercialisation (fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)) et des études cliniques contrôlées par placebo (portant sur un total de 2542 patients sous sertraline et de 2145 patients sous placebo) portant sur la dépression, le TOC, le trouble panique, l'ESPT et le trouble anxiété sociale.
L'intensité et la fréquence de certains des effets indésirables figurant dans le tableau 1 peuvent diminuer avec la poursuite du traitement, et ne conduisent généralement pas à l'interruption du traitement.
Tableau 1 : Effets indésirables
Fréquence des effets indésirables observés au cours des études cliniques contrôlées par placebo portant sur la dépression, le TOC, le trouble panique, l'ESPT et le trouble anxiété sociale. Analyse groupée et expérience post-commercialisation.
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Infection du tractus respiratoire supérieur, pharyngite, rhinite.
Gastro-entérite, otite moyenne.
Diverticulite§.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl. kystes et polypes)
Néoplasme.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Lymphadénopathie, thrombocytopénie*§, leucopénie*§.
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité*.
Réaction anaphylactoïde*.
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie*.
Hyperprolactinémie*§, sécrétion inappropriée de l'hormone antidiurétique*§.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l’appétit, augmentation de l'appétit*.
Hypercholestérolémie, diabète sucré*, hypoglycémie*, hyperglycémie*§, hyponatrémie*§.
Affections psychiatriques
Insomnie.
Anxiété*, dépression*, agitation*, diminution de la libido*, nervosité, dépersonnalisation, cauchemars, bruxisme*.
Idées/comportement suicidaires**, trouble psychotique*, pensées anormales, apathie, hallucinations*, agressivité*, humeur euphorique*, paranoïa.
Trouble de conversion*§, rêves morbides*§, toxicomanie, somnambulisme, éjaculation précoce.
Affections du système nerveux
Sensations vertigineuses, maux de tête*, somnolence.
Tremblements, perturbation des mouvements (y compris symptômes extrapyramidaux, notamment hyperkinésie, hypertonie, dystonie, grincements de dents ou troubles de la marche), paresthésies*, hypertonie*, troubles de l’attention, dysgueusie.
Amnésie, hypoesthésie*, contractions musculaires involontaires*, syncope*, hyperkinésie*, migraine*, convulsions*, vertiges orthostatiques, coordination anormale, troubles du langage.
Coma*, akathisie (voir rubrique 4.4), dyskinésie, hyperesthésie, spasmes cérébro-vasculaires (y compris syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible et un syndrome de Call-Fleming) *§, agitation psychomotrice*§ (voir rubrique 4.4), troubles sensoriels, choréo-athétose§, ont également été rapportés des signes et des symptômes associés au Syndrome Sérotoninergique* ou au Syndrome Malin des Neuroleptiques : dans certains cas associés à l'utilisation concomitante de médicaments sérotoninergiques et incluant agitation, confusion, diaphorèse, diarrhée, fièvre, hypertension, rigidité et tachycardie§.
Affections oculaires
Troubles visuels*.
Mydriase*.
Scotome, glaucome, diplopie, photophobie, hyphéma*§, pupilles inégales*§, troubles de la vision§, trouble de la sécrétion lacrymale.
Maculopathie
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Acouphènes*.
Douleur auriculaire.
Affections cardiaques
Palpitations*.
Tachycardie*, troubles cardiaques.
Infarctus du myocarde*§, torsade de pointes*§ (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1), bradycardie, allongement de l’intervalle QTc* (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1).
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur*.
Saignements anormaux (notamment saignement gastro- intestinal)*, hypertension*, bouffées vasomotrices, hématurie*.
Ischémie périphérique.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bâillement*.
Dyspnée, épistaxis*, bronchospasme*.
Hyperventilation, pneumopathie interstitielle*§, laryngospasme, dysphonie*§, stridor*§, hypoventilation, hoquet.
Affections gastro-intestinales
Nausées, diarrhée, sécheresse buccale.
Dyspepsie, constipation*, douleur abdominale*, vomissements*, flatulences.
Méléna, pathologie des dents, œsophagite, glossite, hémorroïdes, hypersécrétion salivaire, dysphagie, éructations, pathologie de la langue.
Ulcérations buccales, pancréatite*§, rectorragie, ulcérations de la langue, stomatite.
Colite microscopique*.
Affections hépatobiliaires
Anomalies de la fonction hépatique, effets hépatiques sévères (notamment hépatite, ictère et insuffisance hépatique).
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose, éruption cutanée*.
Œdème périorbital*, urticaire*, alopécie*, prurit*, purpura*, dermatite, sécheresse de la peau, œdème du visage, sueurs froides.
Rares notifications de réactions indésirables cutanées graves : par exemple le syndrome de Stevens-Johnson* et syndrome de Lyell*§, réaction cutanée*§, photosensibilité§, angio-œdème, texture pileuse anormale, odeur cutanée anormale, dermatite bulleuse, éruption folliculaire.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Douleur dorsale, arthralgie*, myalgie.
Arthrose, contractions musculaires, crampes musculaires*, faiblesse musculaire.
Rhabdomyolyse *§, pathologie osseuse, trismus*§.
Affections du rein et des voies urinaires
Pollakiurie, trouble de la miction, rétention urinaire, incontinence urinaire*, polyurie, nycturie.
Retard de la miction*, oligurie.
Affections des organes de reproduction et du sein
Echec de l'éjaculation.
Irrégularités menstruelles*, trouble de l'érection.
Dysfonctionnement sexuel, ménorragie, hémorragie vaginale, dysfonctionnement sexuel féminin.
Galactorrhée*, vulvo- vaginite atrophique, écoulement génital, balanoposthite*§, gynécomastie*, priapisme*.
Hémorragie du post-partum*†.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatigue*.
Malaise*, douleur thoracique*, asthénie*, pyrexie*.
Œdème périphérique*, frissons, trouble de la marche*, soif.
Hernie, diminution de la tolérance au médicament.
Investigations
Augmentation du poids*.
Augmentation de l'alanine aminotransférase*, augmentation de l'aspartate aminotransférase*, diminution du poids*.
Augmentation du cholestérol sanguin*, anomalies des paramètres biologiques, anomalies du sperme, altération de la fonction plaquettaire*§.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Blessure.
Actes médicaux et chirurgicaux
Procédure de vasodilatation.
* Effet indésirable identifié après la commercialisation.
** Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été notifiés au cours d'un traitement par la sertraline ou peu de temps après l'interruption du traitement (voir rubrique 4.4).
§ Effet indésirable représenté par la limite supérieure estimée de l’intervalle de confiance à 95% à l’aide de « La règle de 3 ».
† Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS/IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).
Symptômes de sevrage observés lors de l'interruption du traitement par la sertraline
L'interruption de la sertraline (en particulier lorsqu'elle est brutale) entraîne généralement des symptômes de sevrage. Des sensations vertigineuses, des troubles sensoriels (tels que paresthésies), des troubles du sommeil (tels qu’insomnie et rêves intenses), une agitation ou une anxiété, des nausées et/ou des vomissements, des tremblements et des maux de tête sont parmi les symptômes les plus fréquemment notifiés. Généralement, ces événements sont de sévérité légère à modérée et sont spontanément résolutifs ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Il est par conséquent recommandé, lorsque le traitement par la sertraline n'est plus nécessaire, de procéder à une interruption progressive par une diminution graduelle de la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population âgée
Les ISRS et les IRSNA, y compris la sertraline, ont été associés à des cas d'hyponatrémie cliniquement significative chez les patients âgés, qui peuvent être exposés à un risque plus important de présenter cet événement indésirable (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Chez plus de 600 patients pédiatriques traités par la sertraline, le profil général des effets indésirables a généralement été similaire à celui observé dans les études chez l'adulte. Les effets indésirables suivants ont été notifiés au cours des études contrôlées (n = 281 patients traités par la sertraline) :
Très fréquent (≥ 1/10) : maux de tête (22 %), insomnie (21 %), diarrhée (11 %) et nausées (15 %).
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) : douleur thoracique, manie, pyrexie, vomissements, anorexie, labilité émotionnelle, agressivité, agitation, nervosité, troubles de l'attention, sensations vertigineuses, hyperkinésie, migraine, somnolence, tremblements, troubles visuels, sécheresse buccale, dyspepsie, cauchemars, fatigue, incontinence urinaire, éruption cutanée, acné, épistaxis, flatulences.
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) : allongement de l'intervalle QT sur l'ECG (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1), tentative de suicide, convulsions, troubles extrapyramidaux, paresthésies, dépression, hallucinations, purpura, hyperventilation, anémie, trouble de la fonction hépatique, augmentation de l'alanine aminotransférase, cystite, herpès simplex, otite externe, douleurs auriculaires, douleurs oculaires, mydriase, malaise, hématurie, éruption cutanée pustuleuse, rhinite, blessure, diminution du poids, contractions musculaires, rêves anormaux, apathie, albuminurie, pollakiurie, polyurie, douleur thoracique, troubles menstruels, alopécie, dermatite, troubles cutanés, odeur cutanée anormale, urticaire, bruxisme, bouffées vasomotrices.
Fréquence indéterminée : énurésie.
Effets de classe
Les études épidémiologiques, réalisées principalement chez les patients âgés de 50 ans et plus, montrent une augmentation du risque de fractures osseuses chez les patients recevant les ISRS et les antidépresseurs tricycliques. Le mécanisme expliquant ce risque est inconnu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La sertraline présente une marge de sécurité dépendant de la population de patients et/ou des traitements concomitants. Des décès ont été rapportés en relation avec un surdosage de sertraline, seul ou en association avec d'autres médicaments et/ou de l'alcool. Par conséquent, tout surdosage doit être traité par des mesures médicales agressives.
Symptômes
Les symptômes d'un surdosage comprennent les effets indésirables médiés par la sérotonine, notamment somnolence, troubles gastro-intestinaux (par exemple nausées et vomissements), tachycardie, tremblements, agitation et sensations vertigineuses. Des cas de coma ont été rapportés moins fréquemment.
Des cas d’allongement de l’intervalle QTc/Torsade de Pointes ont été observés lors de surdosages de sertraline ; par conséquent, une surveillance par ECG est recommandée dans tous les cas de surdosage par ingestion de sertraline (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1).
Prise en charge
Il n'existe aucun antidote spécifique à la sertraline. Il est recommandé d’établir et de maintenir la perméabilité des voies respiratoires et, si nécessaire, d’assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. Le charbon activé, qui peut être utilisé avec un cathartique, peut être autant, voire plus efficace qu'un lavage, et doit être envisagé dans le traitement du surdosage. L'induction de vomissements n'est pas recommandée. La surveillance des paramètres cardiaques (par exemple ECG) et des signes vitaux est également recommandée, parallèlement à la mise en place de mesures générales de traitement symptomatique et de soutien. Compte tenu du large volume de distribution de la sertraline, une diurèse forcée, une dialyse, une hémoperfusion ou une exsanguino-transfusion risquent de s'avérer inefficaces.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La sertraline est un inhibiteur spécifique et puissant de la capture neuronale de la sérotonine (5-HT) in vitro, qui entraîne la potentialisation des effets de la 5-HT chez l'animal. Elle exerce des effets très faibles sur la recapture neuronale de la noradrénaline et de la dopamine. Aux doses cliniques, la sertraline bloque la capture de la sérotonine dans les plaquettes humaines. Elle est dénuée d'activité stimulante, sédative ou anticholinergique et de cardiotoxicité constitutionnelle chez l'animal. Au cours d'études contrôlées chez des volontaires sains, la sertraline n'a entraîné aucune sédation et n'a pas interféré avec les performances psychomotrices. Compte tenu de son inhibition sélective de la capture de la 5-HT, la sertraline n'augmente pas l'activité catécholaminergique. La sertraline n'a aucune affinité pour les récepteurs muscariniques (cholinergiques), sérotoninergiques, dopaminergiques, adrénergiques, histaminergiques, du GABA ou des benzodiazépines. L'administration chronique de sertraline chez l'animal a été associée à une régulation négative des récepteurs cérébraux de la noradrénaline, comme cela a été observé avec d'autres médicaments antidépresseurs ou anti-obsessionnels cliniquement efficaces.
La sertraline n'a montré aucun risque d'abus. Dans une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, ayant porté sur le risque d'abus comparatif de la sertraline, de l'alprazolam et de la d-amphétamine chez l'homme, la sertraline n'a entraîné aucun effet subjectif positif indiquant un risque de dépendance. En revanche, les sujets ayant reçu de l'alprazolam ou de la d-amphétamine ont montré des scores significativement supérieurs versus placebo pour les mesures de dépendance aux médicaments, d'euphorie et de risque d'abus. La sertraline n'a entraîné ni la stimulation ni l'anxiété associées à la d-amphétamine, ni la sédation et l'altération psychomotrice associées à l'alprazolam. La sertraline n'exerce aucun effet de renforcement positif chez les singes rhésus entraînés à s'auto-administrer de la cocaïne, et elle ne se substitue comme stimulus discriminatif ni à la d-amphétamine ni au pentobarbital chez le singe rhésus.
Etudes cliniques
Episode dépressif majeur
Une étude a été effectuée chez des patients déprimés non hospitalisés ayant montré une réponse thérapeutique au terme d'une phase initiale de traitement en ouvert de huit semaines par sertraline 50 à 200 mg/jour. Ces patients (n = 295) ont été randomisés dans une seconde phase en double aveugle de 44 semaines, soit sous sertraline 50 à 200 mg/jour, soit sous placebo. Un taux de rechute significativement inférieur a été observé chez les patients traités par la sertraline par rapport à ceux recevant le placebo. La posologie moyenne des patients ayant achevé l'étude a été de 70 mg/jour. Le pourcentage de répondeurs (définis comme les patients qui n'avaient pas rechuté) pour les bras sertraline et placebo ont été respectivement de 83,4 % et 60,8 %.
Etat de stress post-traumatique (ESPT)
Les données combinées des 3 études portant sur l'ESPT dans la population générale ont révélé un taux de réponse plus faible chez l'homme que chez la femme. Dans les deux essais positifs concernant la population générale, les taux de répondeurs à la sertraline et au placebo ont été similaires chez l'homme et chez la femme (femmes : 57,2 % contre 34,5 % ; hommes : 53,9 % contre 38,2 %). Le nombre de patients hommes et femmes dans les essais poolés concernant la population générale était de 184 et 430, respectivement ; les résultats obtenus chez les femmes sont donc plus robustes. De plus, les hommes présentaient d'autres variables initiales (plus d'abus de substances toxiques, durée plus importante, source du traumatisme, etc.) corrélées à un effet moindre.
Electrophysiologie cardiaque
Une étude approfondie dédiée à l’intervalle QTc, conduite à des expositions suprathérapeutiques chez des volontaires sains à l’état d’équilibre (traités par 400 mg/jour, deux fois la dose journalière maximale recommandée), s’est démontrée positive. L’analyse exposition-réponse indiquait une relation positive entre l’intervalle QTcF et les concentrations plasmatiques en sertraline et la prolongation de l’intervalle QTc (voir rubriques 4.4, 4.5, 4.8 et 4.9).
TOC de l'enfant
La sécurité d'emploi et l'efficacité de la sertraline (50 - 200 mg/jour) ont été évaluées lors du traitement ambulatoire d'enfants (âgés de 6 à 12 ans) et d'adolescents (âgés de 13 à 17 ans) non déprimés, présentant un trouble obsessionnel compulsif (TOC). Après une semaine d'induction sous placebo en simple insu, les patients furent assignés par tirage au sort à un traitement de douze semaines à dose flexible, soit par sertraline, soit par placebo. Les enfants (âgés de 6-12 ans) ont débuté le traitement à la dose de 25 mg. Les patients du groupe traité par sertraline ont présenté une amélioration significativement supérieure à celle des patients du groupe placebo sur l'échelle CY-BOCS (Children's Yale Brown Obsessive Compulsive Scale) (p = 0,005), l'échelle NIMH Global Obsessive Compulsive Scale (p = 0,019), et les échelles d'amélioration CGI (p = 0,002). En outre, une tendance vers une amélioration plus importante dans le groupe sertraline que dans le groupe placebo a également été observée sur l'échelle CGI Sévérité (p = 0,089). Sur l'échelle CY-BOC, les scores initiaux et leur évolution ultérieure ont été pour le groupe placebo de 22,25 ± 6,15 et -3,4 ± 0,82, respectivement ; pour le groupe sertraline, les scores initiaux et leur évolution ultérieure ont été de 23,36 ± 4,56 et -6,8 ± 0,87, respectivement. Au cours d'une analyse post-hoc, le pourcentage de répondeurs, définis comme les patients présentant une réduction de 25 % ou plus du score à l'échelle CY-BOC (le paramètre d'efficacité principal) entre les scores initiaux et de fin d'étude, a été de 53 % dans le groupe traité par sertraline, contre 37 % dans le groupe traité par placebo (p = 0,03).
Aucune donnée à long terme de sécurité d'emploi ou d'efficacité n'est disponible pour cette population pédiatrique.
On ne dispose d'aucune donnée chez l'enfant de moins de 6 ans.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La sertraline présente des propriétés pharmacocinétiques dose-dépendantes entre 50 et 200 mg. Chez l'homme, après une administration orale unique quotidienne de 50 à 200 mg pendant 14 jours, les concentrations plasmatiques maximales de sertraline ont été atteintes entre 4,5 et 8,4 heures après l'administration quotidienne du médicament.
La biodisponibilité des gélules de sertraline étant augmentée en présence d'aliments, il est recommandé d'administrer la sertraline pendant les repas.
Distribution
Environ 98 % du médicament circulant sont liés aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
La sertraline subit un métabolisme de premier passage hépatique important.
Sur la base de données cliniques et in vitro, il peut être conclu que la sertraline est métabolisée par de multiples voies, y compris le CYP 3A4, CYP 2C19 (voir rubrique 4.5) et CYP 2B6. La sertraline et son principal métabolite, la desméthylsertraline sont également, in vitro, substrats de la P-glycoprotéine.
Élimination
La demi-vie moyenne de la sertraline est d'environ 26 heures (entre 22 et 36 heures). Conformément à la demi-vie d'élimination terminale, il existe une accumulation d'un facteur d'environ 2 jusqu'aux concentrations à l'état d'équilibre, qui sont atteintes après une semaine d'administrations quotidiennes.
La demi-vie de la N-desméthylsertraline est comprise entre 62 et 104 heures. La sertraline et la N-desméthylsertraline sont toutes les deux fortement métabolisées chez l'homme, et les métabolites résultants sont excrétés dans les fèces et dans l'urine en quantités équivalentes. Seule une petite quantité (moins de 0,2 %) de sertraline sous forme inchangée est excrétée dans l'urine.
Propriétés pharmacocinétiques dans des groupes de patients spécifiques
Patients pédiatriques atteints de TOC
La pharmacocinétique de la sertraline a été étudiée chez 29 patients pédiatriques âgés de 6 à 12 ans, et chez 32 adolescents âgés de 13 à 17 ans. Les patients ont reçu des doses progressivement croissantes sur 32 jours jusqu'à une dose quotidienne de 200 mg, soit avec une dose initiale de 25 mg et des augmentations par paliers, soit avec une dose initiale ou des paliers de 50 mg. Les schémas posologiques à 25 mg et à 50 mg ont été tolérés de la même manière. A l'état d'équilibre pour la dose de 200 mg, les taux plasmatiques de sertraline du groupe âgé de 6 à 12 ans ont été environ 35 % supérieurs à ceux du groupe âgé de 13 à 17 ans, et 21 % supérieurs à ceux du groupe d'adultes de référence. Aucune différence significative de clairance n'a été observée entre les patients des deux sexes. Une faible dose initiale et des paliers de 25 mg sont donc recommandés chez l'enfant, en particulier ceux de faible poids corporel. Les adolescents peuvent recevoir des doses identiques à celles de l'adulte.
Adolescents et sujets âgés
Le profil pharmacocinétique chez l'adolescent et le sujet âgé ne présente pas de différence significative par rapport à celui observé chez l'adulte âgé de 18 à 65 ans.
Altération de la fonction hépatique
Chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, la demi-vie de la sertraline est allongée et l'ASC est augmentée d'un facteur 3 (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Insuffisance rénale
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale modérée à sévère, aucune accumulation significative de sertraline n'a été observée.
Pharmacogénomique
Les concentrations plasmatiques de sertraline ont été environ 50% plus élevées chez les métaboliseurs lents versus métaboliseurs rapides de CYP 2C19. La signification clinique n’est pas claire, et la posologie doit être ajustée en fonction de la réponse clinique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Les retards de développement post-natal observés chez les petits des femelles traitées ont probablement été dus aux effets sur les mères et sont non significatifs quant au risque humain.
Les données animales obtenues chez les espèces de rongeurs et de non-rongeurs ne révèlent pas d’effets sur la fécondité.
Etudes chez les animaux juvéniles
Une étude de toxicologie a été conduite chez des rats juvéniles, au cours de laquelle la sertraline a été administrée par voie orale à des rats mâles et femelles entre J21 et J56 post-partum (à des doses de 10, 40 ou 80 mg/kg/jour), suivie d’une phase de récupération sans traitement jusqu’à J196. Des retards dans la maturation sexuelle sont survenus chez les mâles et les femelles à différentes doses (chez le rat mâle, à la dose de 80 mg/kg et chez les femelles à des doses ≥10 mg/kg). Cependant, malgré ces observations, aucun effet sertraline-dépendant sur les paramètres de la reproduction des rats mâles ou femelles n’a été observé. De plus, une déshydratation, une rhinorrhée purulente et une réduction du gain de poids corporel moyen ont été observées entre J21 et J56 post-partum. Tous les effets cités ci-dessus et liés à l’administration de la sertraline ont été réversibles à un moment donné lors de la phase de récupération sans traitement. La pertinence clinique de ces effets observés chez les rats traités par la sertraline n’a pas été établie.
Lactose anhydre, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurilsulfate de sodium.
Enveloppe de la gélule : gélatine, jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de l'humidité.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28, 30 ou 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
28 ou 30 gélules en flacon (PE).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 340 341 9 0 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 340 342 5 1 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 300 379 3 5 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 340 343 1 2 : 28 gélules en flacon (PE).
· 34009 340 344 8 0 : 30 gélules en flacon (PE).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 17/11/2021
Sertraline
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ZOLOFT 50 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule ?
3. Comment prendre ZOLOFT 50 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ZOLOFT 50 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) - code ATC : N06AB06.
La substance active de ZOLOFT est la sertraline. La sertraline appartient à un groupe de médicaments appelés Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine (ISRS) ; ces médicaments sont utilisés pour traiter la dépression et/ou des troubles anxieux.
ZOLOFT peut être utilisé dans le traitement de :
· La dépression et la prévention des récidives de la dépression (chez l'adulte).
· Le trouble anxiété sociale (chez l'adulte).
· L'état de stress post-traumatique (ESPT) (chez l'adulte).
· Le trouble panique (chez l'adulte).
· Le trouble obsessionnel compulsif (TOC) (chez l'adulte, chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans).
La dépression est une maladie clinique accompagnée de symptômes tels que se sentir triste, ne pas parvenir à dormir correctement ou à apprécier la vie comme auparavant.
Les TOC et le trouble panique sont des maladies liées à l'anxiété accompagnées de symptômes tels qu'être en permanence dérangé par des idées persistantes (obsessions) qui peuvent vous conduire à pratiquer des rituels répétitifs (compulsions).
L'ESPT (état de stress post-traumatique) est une maladie qui peut survenir après une expérience particulièrement traumatisante sur le plan émotionnel et dont certains symptômes sont similaires à la dépression et l'anxiété.
Le trouble anxiété sociale (phobie sociale) est une maladie liée à l'anxiété. Il est caractérisé par des sensations d'anxiété intense ou de détresse dans certaines situations sociales (par exemple, parler à des étrangers, parler en public, manger ou boire en présence d'autres personnes ou craindre d'agir de façon embarrassante).
Votre médecin a décidé que ce médicament était adapté au traitement de votre maladie.
Consultez votre médecin si vous n'êtes pas sûr de la raison pour laquelle il vous a prescrit ZOLOFT 50 mg, gélule.
Ne prenez jamais ZOLOFT 50 mg, gélule :
· si vous êtes allergique à la sertraline ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous prenez ou avez pris des médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO, notamment la sélégiline, le moclobémide) ou des médicaments de type IMAO (par exemple le linézolide). Si vous interrompez le traitement par la sertraline, vous devez attendre au moins une semaine avant de commencer un traitement par un IMAO. Après avoir arrêté un traitement par un IMAO, vous devez attendre au moins 2 semaines avant de pouvoir commencer un traitement par la sertraline.
· si vous prenez un médicament appelé pimozide (un médicament pour les troubles mentaux tels que la psychose).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule.
Les médicaments ne conviennent pas toujours à tout le monde. Indiquez à votre médecin avant de prendre ZOLOFT si vous souffrez ou avez souffert de l'une des affections suivantes :
· Si vous avez de l’épilepsie (crise) ou des antécédents de crises convulsives. Si vous avez une crise (convulsions), contactez immédiatement votre médecin.
· Si vous avez souffert d'une maladie maniaco-dépressive (trouble bipolaire) ou d'une schizophrénie. Si vous avez un épisode de manie, contactez immédiatement votre médecin.
· Si vous avez ou avez eu des pensées d’auto-agression ou suicidaires (voir ci-dessous le paragraphe « Pensées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux »).
· Si vous avez un syndrome sérotoninergique. Dans de rares cas, ce syndrome peut survenir lorsque vous prenez certains médicaments en même temps que la sertraline. (Pour les symptômes, veuillez-vous reporter à la rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Votre médecin vous aura indiqué si vous avez souffert de ce syndrome dans le passé.
· Si votre concentration de sodium sanguin est faible, car cela peut survenir en raison du traitement par ZOLOFT. Vous devez également informer votre médecin si vous prenez certains médicaments contre l'hypertension artérielle qui peuvent aussi modifier la concentration de sodium sanguin.
· Si vous êtes âgé(e) car vous pouvez présenter un risque plus élevé de baisse de la concentration de sodium dans le sang (voir ci-dessus).
· Si vous avez une maladie du foie ; votre médecin peut décider de vous traiter par une dose plus faible de ZOLOFT.
· Si vous avez un diabète ; votre concentration de glucose dans le sang peut être modifiée par ZOLOFT et votre traitement contre le diabète peut devoir être adapté.
· Si vous avez des antécédents de troubles hémorragiques (tendance à développer des bleus), ou si vous êtes enceinte (voir « Grossesse, allaitement et fertilité ») ou si vous avez pris des médicaments qui fluidifient le sang (par exemple, acide acétylsalicylique (aspirine), ou warfarine) ou qui peuvent augmenter le risque d'hémorragie.
· Si vous êtes un enfant ou un adolescent âgé de moins de 18 ans. ZOLOFT ne doit être utilisé chez l'enfant et l'adolescent âgé de 6 à 17 ans que s'ils souffrent du trouble obsessionnel compulsif (TOC). Si vous êtes traité pour ce trouble, votre médecin mettra en place une surveillance étroite (voir ci-dessous le paragraphe « Enfants et adolescents »).
· Si vous recevez une électroconvulsivothérapie (ECT).
· Si vous avez des problèmes aux yeux, tels que certains types de glaucomes (augmentation de la pression dans l’œil).
· Si vous êtes informé(e) que vous avez une anomalie au niveau du tracé de votre fonction cardiaque après un électrocardiogramme (ECG) connue sous le nom d’allongement de l’intervalle QT.
Agitation/Akathisie
L'utilisation de la sertraline a été associée à une agitation pénible et un besoin impérieux de bouger, avec souvent une incapacité à rester assis ou debout tranquillement (akathisie). Ces troubles surviennent le plus souvent pendant les premières semaines de traitement. L'augmentation de la dose peut être néfaste, informez par conséquent votre médecin si vous présentez de tels symptômes.
Réactions de sevrage
Les effets indésirables associés à l'arrêt du traitement (réactions de sevrage) sont fréquents, particulièrement si le traitement est interrompu brutalement (voir rubrique 3 « Comment prendre ZOLOFT 50 mg, gélule ? Si vous arrêtez de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule » et rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Le risque de symptômes de sevrage dépend de la durée du traitement, de la dose et de la vitesse à laquelle la dose est réduite. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés. Ils peuvent cependant être graves chez certains patients. Ils surviennent normalement au cours des premiers jours suivant l'arrêt du traitement. En général, ces symptômes disparaissent spontanément et régressent en 2 semaines. Chez certains patients, ils peuvent durer plus longtemps (2-3 mois ou plus). Lors de l'arrêt du traitement par la sertraline, il est recommandé de réduire la dose progressivement sur une période de plusieurs semaines ou mois, et vous devez toujours discuter de la meilleure façon d’arrêter le traitement avec votre médecin.
Pensées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou d'un trouble anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d'un traitement par antidépresseur, car ces médicaments demandent tous un certain temps pour agir, généralement près de deux semaines, mais parfois plus longtemps.
Vous êtes davantage susceptible d'avoir ce type de pensées dans les cas suivants :
· Si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé.
· Si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré un risque accru de comportements suicidaires chez l'adulte âgé de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traité par antidépresseur.
· Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression à un moment quelconque, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pourrez lui demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
Dysfonction sexuelle
Les médicaments comme ZOLOFT 50 mg, gélule (appelés ISRS) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.
Enfants et adolescents
La sertraline ne doit généralement pas être utilisée chez l'enfant et chez l'adolescent âgé de moins de 18 ans, sauf pour le traitement des troubles obsessionnels compulsifs. Les patients âgés de moins de 18 ans présentent un risque accru d'effets indésirables, notamment de tentatives de suicide, de pensées suicidaires et d'hostilité (en particulier agressivité, comportement d'opposition et colère), lorsqu'ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire ZOLOFT à un patient âgé de moins de 18 ans s'il pense que cela est dans son intérêt.
Si votre médecin vous a prescrit ZOLOFT, que vous avez moins de 18 ans et que vous souhaitez en parler avec lui, veuillez prendre contact avec lui.
En outre, si l'un des symptômes indiqués ci-dessus apparaît ou s'aggrave pendant que vous prenez ZOLOFT, vous devez en informer votre médecin.
Par ailleurs, la sécurité d'emploi à long terme de ZOLOFT en ce qui concerne la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental dans cette tranche d'âges n'a pas été démontrée à l'heure actuelle.
Autres médicaments et ZOLOFT 50 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Certains médicaments peuvent affecter la manière dont ZOLOFT agit, ou ZOLOFT lui-même peut réduire l'efficacité d'autres médicaments administrés en même temps.
Prendre simultanément ZOLOFT et les médicaments suivants peut entraîner des effets indésirables graves :
· Médicaments appelés inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO), comme le moclobémide (utilisé pour traiter la dépression) et la sélégiline (pour traiter la maladie de Parkinson), l'antibiotique linézolide et le bleu de méthylène (pour le traitement des concentrations élevées de méthémoglobine dans le sang). N'utilisez pas simultanément ZOLOFT et les IMAO.
· Médicaments utilisés pour traiter les troubles mentaux tels que la psychose (pimozide). N'utilisez pas simultanément ZOLOFT et le pimozide.
Informez votre médecin si vous avez pris les médicaments suivants :
· Médicaments phytothérapeutiques contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). Les effets du millepertuis peuvent durer entre 1 et 2 semaines.
· Produits contenant un acide aminé, le tryptophane.
· Médicaments destinés à traiter les douleurs sévères ou chroniques (les opioïdes, par exemple le tramadol, le fentanyl).
· Médicaments utilisés en anesthésie (par exemple le fentanyl).
· Médicaments destinés à traiter les migraines (par exemple, sumatriptan).
· Médicaments empêchant la coagulation du sang (par exemple, warfarine).
· Médicaments utilisés pour traiter la douleur/l'arthrose (anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), par exemple ibuprofène, acide acétylsalicylique (aspirine)).
· Sédatifs (diazépam).
· Diurétiques.
· Médicaments utilisés pour traiter l'épilepsie (phénytoïne, phénobarbital, carbamazépine, fosphénytoïne, primidone et oxcarbazépine).
· Médicaments utilisés pour traiter le cancer de la prostate (enzalutamide).
· Médicaments utilisés pour traiter le diabète (tolbutamide).
· Médicaments utilisés pour traiter l'excès d'acidité gastrique et les ulcères gastriques et brûlures d’estomac (cimétidine, oméprazole, lanzoprazole, pantoprazole, rabéprazole).
· Médicaments utilisés pour traiter la manie et la dépression (lithium).
· Autres médicaments utilisés pour traiter la dépression (par exemple, amitriptyline, nortriptyline, néfazodone, fluoxétine, fluvoxamine).
· Médicaments utilisés pour traiter la schizophrénie et d'autres troubles mentaux (par exemple, perphénazine, lévomépromazine et olanzapine).
· Médicaments utilisés pour traiter une pression artérielle élevée, une douleur dans la poitrine ou réguler les battements du cœur et le rythme cardiaque (tels que vérapamil, diltiazem, flécaïnide, propafénone).
· Médicaments utilisés pour traiter les infections bactériennes (tels que rifampicine, clarithromycine, télithromycine, érythromycine, rifabutine).
· Médicaments utilisés pour traiter les infections fongiques (tels que kétoconazole, itraconazole, posaconazole, voriconazole, fluconazole).
· Médicaments utilisés pour le traitement du VIH/SIDA ou de l’hépatite C (inhibiteurs de protéases tels que ritonavir, télaprévir, éfavirenz, névirapine).
· Médicaments utilisés pour la prévention des nausées et des vomissements à la suite d’une opération ou d’une chimiothérapie (aprépitant).
· Médicaments connus pour augmenter le risque de modifications de l’activité électrique du cœur (par exemple des antipsychotiques et des antibiotiques).
· Médicaments utilisés dans le traitement de manifestations allergiques (par exemple, cyproheptadine).
· Médicaments utilisés dans le traitement de l’obésité (par exemple, orlistat).
ZOLOFT 50 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Les gélules de sertraline doivent être prises pendant les repas.
L'alcool doit être évité pendant le traitement par ZOLOFT.
La sertraline ne devra pas être prise en association avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse, car cela peut augmenter le taux de sertraline dans votre corps.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
La sécurité d'emploi de la sertraline n'a pas été totalement établie chez la femme enceinte. La sertraline ne vous sera administrée pendant la grossesse que si votre médecin considère que les bénéfices pour vous l'emportent sur les risques éventuels pour le développement du fœtus. Si vous êtes une femme en âge de procréer, vous devez utiliser une méthode fiable de contraception lorsque vous prenez de la sertraline.
Si vous prenez ZOLOFT en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez ZOLOFT pour qu’il/elle puisse vous conseiller.
Lorsqu’ils sont pris pendant la grossesse, en particulier dans les 3 derniers mois de la grossesse, les médicaments comme ZOLOFT peuvent augmenter le risque d’une maladie grave chez le nouveau-né, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAP). Cette maladie oblige le nouveau-né à respirer plus vite et le teint de sa peau devient bleuâtre. Ces symptômes commencent habituellement pendant les premières 24 heures après la naissance du nouveau-né. Si cela arrive à votre nouveau-né, vous devez immédiatement prendre contact avec votre sage-femme et / ou votre médecin.
Allaitement
Il a été mis en évidence que la sertraline passe dans le lait maternel. La sertraline ne doit être utilisée chez la femme allaitante que si votre médecin considère que les bénéfices l'emportent sur les risques éventuels pour le nourrisson.
Fertilité
Des études chez l’animal ont montré que certains médicaments tels que la sertraline peuvent réduire la qualité du sperme. Théoriquement, la fertilité pourrait être affectée ; mais l’impact sur la fertilité humaine n’a pas été observé à ce jour.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Les médicaments psycho-actifs, comme la sertraline, peuvent influencer votre capacité à conduire des véhicules ou à utiliser des machines. Vous ne devez par conséquent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines avant de savoir si ce médicament modifie votre aptitude à effectuer ces tâches.
ZOLOFT 50 mg, gélule contient du lactose, du jaune orangé S (E110) et du sodium.
Lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Jaune orangé S
Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.
Sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
La dose recommandée est :
Adultes
Dépression et trouble obsessionnel compulsif :
Dans la dépression et le TOC, la dose efficace habituelle est de 50 mg/jour.
La dose quotidienne peut être augmentée par tranches de 50 mg sur une période de plusieurs semaines. La dose maximale recommandée est de 200 mg/jour.
Trouble panique, trouble anxiété sociale et état de stress post-traumatique :
Dans le trouble panique, le trouble anxiété sociale et le trouble de stress post-traumatique, le traitement doit être débuté à la dose de 25 mg/jour, qui est augmentée à 50 mg par jour après une semaine.
La dose quotidienne peut ensuite être augmentée par tranches de 50 mg sur une période de plusieurs semaines. La dose maximale recommandée est de 200 mg/jour.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
ZOLOFT ne doit être utilisé que pour traiter les enfants et les adolescents souffrant de TOC âgés de 6 à 17 ans.
Troubles obsessionnels compulsifs :
· Enfants âgés de 6 à 12 ans : la dose initiale recommandée est de 25 mg une fois par jour. Après une semaine, votre médecin peut augmenter cette dose jusqu'à 50 mg/jour. La dose maximale est de 200 mg/jour.
· Enfants âgés de 13 à 17 ans : la dose initiale recommandée est de 50 mg/jour. La dose maximale est de 200 mg/jour.
Si vous souffrez de problèmes de foie ou des reins, veuillez en informer votre médecin et suivre ses instructions.
Mode d’administration
Les gélules de ZOLOFT doivent être prises pendant les repas.
Prenez votre médicament une fois par jour, le matin ou le soir.
Durée du traitement
Votre médecin vous indiquera la durée pendant laquelle vous devrez prendre ce médicament. Elle dépendra de la nature de votre maladie et de la manière dont vous répondez au traitement. Plusieurs semaines sont parfois nécessaires pour que vos symptômes commencent à s'améliorer.
Si vous avez pris plus de ZOLOFT 50 mg, gélule que vous n'auriez dû
Si vous avez pris accidentellement trop de ZOLOFT, consultez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d'urgences de l'hôpital le plus proche. Prenez toujours avec vous la boîte et la notice de ce médicament, qu'il reste des médicaments ou non.
Les symptômes de surdosage peuvent comprendre : somnolence, nausées et vomissements, accélération de la fréquence cardiaque, tremblements, agitation, sensations vertigineuses et dans de rares cas perte de connaissance.
Si vous oubliez de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule
Si vous arrêtez de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule
N'arrêtez pas de prendre ZOLOFT sauf si votre médecin vous l'indique. Votre médecin diminuera progressivement la dose de ZOLOFT sur une période de plusieurs semaines, avant que vous puissiez interrompre ce médicament. Si vous interrompez brutalement la prise de ce médicament, vous pouvez présenter des effets indésirables comme des sensations vertigineuses, un engourdissement, des troubles du sommeil, une agitation ou une anxiété, des maux de tête, des nausées ou des vomissements, et des tremblements. Si vous présentez l'un quelconque de ces effets indésirables ou tout autre effet indésirable lors de l'interruption du traitement par ZOLOFT, veuillez en informer votre médecin.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les nausées constituent l'effet indésirable le plus fréquent. Les effets indésirables dépendent de la dose et disparaissent souvent avec la poursuite du traitement.
Avertissez immédiatement votre médecin :
Si vous présentez l'un des symptômes suivants après la prise du médicament, ces symptômes peuvent être graves.
· Si vous développez une éruption cutanée sévère provoquant la formation de cloques (érythème polymorphe), (elle peut affecter la bouche et la langue). Il peut s'agir des signes d'une maladie portant le nom de syndrome de Stevens-Johnson ou d'une nécrolyse épidermique toxique (NET). Dans ce cas, votre médecin interrompra votre traitement.
· Réaction allergique ou allergie, qui peut se manifester par des symptômes comme une éruption cutanée avec démangeaisons, des difficultés respiratoires, une respiration sifflante, un gonflement des paupières, du visage ou des lèvres.
· Si vous présentez une agitation, une confusion, une diarrhée, une fièvre et une augmentation de la pression artérielle, une transpiration excessive et une accélération de la fréquence cardiaque. Il s'agit de symptômes caractéristiques du syndrome sérotoninergique. Dans de rares cas, ce syndrome peut survenir lorsque vous prenez certains médicaments en même temps que la sertraline. Votre médecin interrompra probablement votre traitement.
· Si votre peau et vos yeux prennent une coloration jaune, ce qui peut être le signe d'une atteinte du foie.
· Si vous présentez des symptômes dépressifs avec des idées d’auto-agression ou suicidaires.
· Si vous commencez à vous sentir agité, et que vous n'êtes pas en mesure de rester assis ou debout tranquillement après avoir commencé à prendre ZOLOFT. Vous devez dire à votre médecin si vous commencez à vous sentir agité.
· Si vous avez une crise (convulsions).
· Si vous avez un épisode de manie (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).
Les effets indésirables suivants ont été observés au cours des études cliniques menées chez l'adulte et après commercialisation.
Très fréquents (peuvent survenir chez plus de 1 personne sur 10) :
· insomnie, sensations vertigineuses, somnolence, maux de tête, diarrhée, nausées, sécheresse buccale, échec à l'éjaculation, fatigue.
Fréquents (peuvent survenir chez jusqu’à 1 personne sur 10) :
· sensation de froid à la poitrine, mal de gorge, écoulement nasal,
· anorexie, augmentation de l'appétit,
· anxiété, dépression, agitation, diminution de l'intérêt sexuel, nervosité, sentiment d'étrangeté, cauchemars, grincements de dents,
· tremblements, troubles des mouvements musculaires (notamment agitation, tension musculaire, difficulté à marcher et raideur, spasmes et mouvements musculaires involontaires)*, engourdissement et fourmillements, tension musculaire, manque d'attention, goût anormal, troubles visuels,
· bourdonnements d'oreilles,
· palpitations,
· bouffées de chaleur,
· bâillement,
· douleur de l'estomac (dyspepsie), constipation, douleur abdominale, vomissements, gaz excessifs,
· augmentation de la transpiration, éruption cutanée,
· mal de dos, douleurs articulaires, douleurs musculaires,
· irrégularités menstruelles, trouble de l'érection,
· malaise, douleur thoracique, faiblesse, fièvre,
· augmentation de poids,
· blessure.
Peu fréquents (peuvent survenir chez jusqu’à 1 personne sur 100) :
· problème intestinal, infection auriculaire,
· tumeur,
· hypersensibilité,
· diminution des hormones thyroïdiennes (hypothyroïdie),
· pensées suicidaires, comportement suicidaire*, trouble psychotique, pensées anormales, laisser-aller, hallucinations, agressivité, sensation d'euphorie, paranoïa,
· amnésie, diminution de sensibilité, contractions musculaires involontaires, perte de connaissance, mouvements incessants involontaires, migraines, convulsions, sensations vertigineuses pendant la station debout, coordination anormale, troubles du langage,
· dilatation des pupilles,
· douleurs auriculaires,
· accélération de la fréquence cardiaque, problème cardiaque,
· problèmes de saignement (par exemple, saignement de l'estomac)*, augmentation de la pression artérielle, bouffées vasomotrices, sang dans les urines,
· essoufflement, saignement de nez, difficulté respiratoire, possible respiration sifflante,
· selles noires, trouble dentaire, inflammation œsophagienne, problème avec la langue, hémorroïdes, augmentation de la salivation, difficultés à déglutir, éructations, lésion de langue,
· gonflement de l'œil, urticaire, chute de cheveux, démangeaisons, taches pourpres sur la peau, problème cutané avec cloques, sécheresse de la peau, œdème du visage, sueurs froides,
· ostéoarthrite, contractions musculaires involontaires, crampes musculaires*, faiblesse musculaire,
· augmentation de la fréquence des mictions, problème pour uriner, incapacité à uriner, incontinence urinaire, augmentation de la quantité d'urine, mictions nocturnes,
· dysfonctionnement sexuel, saignement vaginal excessif, hémorragie vaginale, dysfonctionnement sexuel chez la femme,
· gonflements des jambes, frissons, difficultés à marcher, soif,
· augmentation des concentrations des enzymes hépatiques, diminution de poids,
· des cas d’idées ou de comportements suicidaires ont été rapportés pendant le traitement par la sertraline et au début de l’interruption du traitement (voir rubrique 2 « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule ? – Pensées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux »).
Rares (peuvent survenir chez jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· gonflement des ganglions, diminution des plaquettes*, diminution des globules blancs*,
· réaction allergique sévère,
· problème endocrinien*,
· augmentation du cholestérol, difficultés à contrôler le taux de sucre dans le sang (diabète), diminution du sucre sanguin, augmentation du taux de sucre sanguin*, diminution du sel sanguin*,
· symptômes physiques dus au stress ou aux émotions, rêves anormaux terrifiants*, dépendance au médicament, somnambulisme, éjaculation précoce,
· coma, mouvements anormaux, difficultés à se déplacer, sensations exacerbées, maux de tête sévères subits (pouvant être un signe d’un état grave connu sous le nom de Syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible (SVCR))*, troubles sensoriels,
· taches devant les yeux, glaucome, vision double, douleur oculaire provoquée par la lumière, présence de sang dans l’œil, pupilles de taille inégale*, vision anormale*, problème lacrymal,
· crise cardiaque, étourdissements, évanouissements, ou gêne dans la poitrine pouvant être les signes de modifications de l’activité électrique du cœur (anomalie observée sur l’électrocardiogramme) ou de rythme cardiaque anormal*, ralentissement de la fréquence cardiaque,
· mauvaise circulation dans les bras et les jambes,
· respiration rapide, cicatrisation progressive des tissus pulmonaires (maladie interstitielle pulmonaire)*, serrement de gorge, difficultés à parler, respiration lente, hoquet,
· ulcération buccale, pancréatite*, sang dans les selles, ulcération de la langue, plaie buccale, atteinte de la fonction hépatique, problèmes graves au niveau de la fonction hépatique*, peau et yeux jaunes (jaunisse)*,
· réaction cutanée au soleil*, œdème cutané*, texture anormale des cheveux, odeur anormale de la peau, éruption cutanée sur le cuir chevelu,
· dégradation du tissus musculaire*, problème osseux,
· retard à la miction, diminution de la quantité d'urine, écoulement mammaire, sécheresse vaginale, écoulement génital, douleur et rougeur du pénis et du prépuce, augmentation de la taille des seins*, érection prolongée,
· hernie, diminution de la tolérance au médicament,
· augmentation des concentrations de cholestérol dans le sang, examens biologiques anormaux*, sperme anormal, problèmes de coagulation*,
· dilatation des vaisseaux sanguins, contraction involontaire des muscles de la mâchoire empêchant son ouverture partielle ou totale*.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· émission involontaire d’urine pendant la nuit*,
· perte partielle de la vision,
· inflammation du côlon (provoquant des diarrhées)*,
· saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir « Grossesse, allaitement et fertilité » dans la rubrique 2 pour plus d’informations*.
*Effets indésirables notifiés après la commercialisation
Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents
Au cours des études cliniques effectuées chez l'enfant et l'adolescent, les effets indésirables ont été d'une manière générale similaires à ceux observés chez l'adulte (voir ci-dessus). Les effets indésirables les plus fréquemment notifiés chez l'enfant et l'adolescent ont été : maux de tête, insomnie, diarrhée et malaise.
Symptômes qui peuvent apparaître lorsque le traitement est interrompu
Si vous interrompez brutalement la prise de ce médicament, vous pouvez présenter des effets indésirables tels que des sensations vertigineuses, un engourdissement, des troubles du sommeil, une agitation ou une anxiété, des maux de tête, vous sentir malade ou être malade, et des tremblements (voir rubrique 3 « Comment prendre ZOLOFT 50 mg, gélule ? - Si vous arrêtez de prendre ZOLOFT 50 mg, gélule »).
Une augmentation du risque de fractures a été observée chez les patients prenant ce type de médicaments.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
A conserver dans l'emballage extérieur, à l'abri de l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ZOLOFT 50 mg, gélule
· La substance active est :
Sertraline ....................................................................................................................... 50,000 mg
Sous forme de chlorhydrate de sertraline......................................................................... 55,954 mg
Pour une gélule.
· Les autres composants sont :
Lactose anhydre, amidon de maïs, stéarate de magnésium, laurilsulfate de sodium (voir rubrique 2 « ZOLOFT 50 mg, gélule contient du lactose, du jaune orangé S (E110) et du sodium. »).
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).
Qu’est-ce que ZOLOFT 50 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de gélule. Boîte de 28, 30 ou 56 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
23-25, AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE
75014 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
S.S. 156 KM. 47,600
04100 Borgo San Michele - Latina (LT),
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-7400
- Date avis : 20/03/2013
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu de ZOLOFT 25 et 50 mg reste important :<br>- dans l’indication prévention des récidives d’épisodes dépressifs majeurs de l’adulte<br>- dans les épisodes dépressifs majeurs de l’adulte<br>- dans les Troubles obsessionnels compulsifs de l'adulte ainsi que chez les enfants âgés de 6 <br> à 17 ans<br>- dans le trouble panique, avec ou sans agoraphobie de l’adulte<br>- dans l’état de stress post-traumatique de l’adulte
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-7400
- Date avis : 20/03/2013
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : Dans le trouble panique avec ou sans agoraphobie, le trouble anxiété sociale et l’état de stress post-traumatique, ZOLOFT n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres médicaments disponibles dans ces indications.
- Lien externe