ZOFORA 20 mg/1 ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 67492391
  • Description : Anti-inflammatoire non stéroïdien (M : système locomoteur)Avant de vous prescrire du piroxicam, votre médecin doit évaluer les bénéfices que ce médicament est susceptible de vous apporter par rapport au risque encouru de développer des effets indésirables. Votre médecin ne sera amené à vous prescrire du piroxicam qu’en cas de symptômes insuffisamment soulagés avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) est utilisé en traitement de courte durée pour soulager certains symptômes lors des poussées de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante (affection rhumatologique de la colonne vertébrale), tels que le gonflement, la raideur et la douleur articulaire. Ce médicament est utilisé par voie injectable lorsque les voies orale et rectale ne peuvent être utilisées.Classe pharmacothérapeutiqueIndications thérapeutiques
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 06/01/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : LABORATOIRES ETHYPHARM

    Les compositions de ZOFORA 20 mg/1 ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution PIROXICAM 25336 20,0 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    2 ampoule(s) en verre brun de 1 ml

    • Code CIP7 : 3424048
    • Code CIP3 : 3400934240485
    • Prix : 1,25 €
    • Date de commercialisation : 19/12/1997
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 15%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M.)

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Piroxicam.............................................................................................................................. 20 mg

    Pour une ampoule de 1 ml

    Excipients à effet notoire : éthanol, alcool benzylique, propylène glycol.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable (I.M.)

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Le piroxicam est indiqué dans le traitement symptomatique de l’arthrose, la polyarthrite rhumatoïde ou la spondylarthrite ankylosante. En raison de son profil de tolérance (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4), le piroxicam ne doit pas être utilisé en traitement de première intention lorsqu’un traitement par AINS est indiqué.

    La décision de prescrire une spécialité contenant du piroxicam doit être basée sur l’évaluation de l’ensemble des risques spécifiques à chaque patient (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La prescription de spécialités contenant du piroxicam doit être initiée par des médecins expérimentés dans le diagnostic et le traitement de patients atteints de maladies rhumatismales inflammatoires ou dégénératives.

    La dose journalière maximale recommandée est de 20 mg.

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte. Le bénéfice et la sécurité d’emploi du traitement doivent être réévalués dans les 14 jours. Si la poursuite du traitement s’avère nécessaire, ce dernier devra être accompagné de réévaluations fréquentes.

    Dans la mesure où le piroxicam a été associé à une augmentation du risque de complications gastro-intestinales, la possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée, en particulier pour les patients âgés.

    Population pédiatrique

    ZOFORA est contre indiqué chez les enfants de moins de 15 ans. (Voir rubrique 4.3)

    Mode d’administration

    Voie intra-musculaire.

    Cette spécialité peut être injectée, soit avec une seringue en verre, soit avec une seringue (polypropylène) à usage unique.

    Les injections doivent être faites d’une façon rigoureusement aseptique dans la partie externe du quadrant supéro-externe de la fesse, profondément et lentement. Lorsqu’elles sont répétées, il est recommandé de changer de côté à chaque injection. Il est important d’aspirer avant d’injecter, afin de s’assurer que la pointe de l’aiguille n’est pas dans le vaisseau.

    En cas de fortes douleurs au moment de l’injection, arrêter celle-ci immédiatement.

    En cas de prothèse de hanche, l’injection doit être faite du côté opposé.

    Fréquence d'administration

    La durée de traitement est de 2 à 3 jours (ce délai permettant si nécessaire la mise en œuvre du délai thérapeutique par voie orale ou rectale)

    Le piroxicam injectable n’est administré que lorsque la voie orale ou rectale ne peuvent être utilisés.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · antécédents de réaction cutanée (quelle qu’en soit la sévérité) au piroxicam, à d’autres AINS et autres médicaments,

    · antécédents d’asthme déclenché par la prise de piroxicam ou de substances d’activité proche telles que autres AINS, aspirine,

    · grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),

    · antécédents de réactions médicamenteuses allergiques graves de tout type, en particulier réactions cutanées telles qu’érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell),

    · utilisation concomitante avec d’autres AINS, y compris AINS sélectifs de la COX-2 et acide acétylsalicylique, à doses analgésiques,

    · utilisation concomitante d’anticoagulants,

    · antécédents d’ulcère, d’hémorragie ou de perforation gastro-intestinale,

    · patients présentant des antécédents de troubles gastro-intestinaux prédisposant à des troubles hémorragiques tels que rectocolite hémorragique, maladie de Crohn, cancers gastro-intestinaux ou diverticulite,

    · patients présentant un ulcère peptique évolutif, un trouble gastro-intestinal inflammatoire ou une hémorragie gastro-intestinale,

    · insuffisance hépato-cellulaire sévère,

    · insuffisance cardiaque sévère

    · insuffisance rénale sévère,

    · enfant de moins de 15 ans.

    · troubles de l’hémostase ou traitement anticoagulant en cours (contre-indication liée à la voie intra-musculaire.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    ATTENTION : LE TITRE ALCOOLIQUE DE LA SOLUTION EST DE 12,6° (V/V°) SOIT 100MG D’ALCOOL PAR AMPOULE.

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l’utilisation de la dose nécessaire au soulagement des symptômes la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2 et les paragraphes « manifestations gastro-intestinales » et « Effets cardiovasculaire et cérébro-vasculaires ci-dessous).

    Le bénéfice clinique et la sécurité d’emploi doivent faire l’objet d’une réévaluation périodique. Le traitement devra être immédiatement interrompu dès les premiers signes de réactions cutanées ou d’événements gastro-intestinaux symptomatiques.

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d’aspirine et/ou d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, plus élevé que le reste de la population. L’administration de ce médicament peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'aspirine ou à un AINS (voir rubrique 4.3 Contre-indications).

    Manifestations gastro-intestinales (GI) : risque d’ulcères, d’hémorragies et de perforations GI.

    Les AINS, y compris le piroxicam, peuvent provoquer des effets indésirables gastro-intestinaux graves notamment des hémorragies, ulcérations et perforations de l’estomac, de l’intestin grêle ou du gros intestin, certaines d’entre elles pouvant être fatales. Ces événements indésirables graves peuvent se produire à tout moment, sans qu’il y ait eu nécessairement de signes d’alerte, chez tous patients traités par des AINS.

    Qu’il soit de courte ou de longue durée, tout traitement par AINS entraîne une augmentation du risque d’effets indésirables GI graves. Des études ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé de toxicité gastro-intestinale grave par rapport à d’autres AINS.

    Les patients présentant des facteurs de risque pour les effets indésirables GI graves ne doivent être traités par piroxicam qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice / risque (voir rubrique 4.3 et ci-dessous).

    La possibilité de recourir à un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être sérieusement envisagée (voir rubrique 4.2).

    Complications GI graves

    Identification des sujets à risque

    L’incidence des complications GI graves augmente avec l’âge. Au-delà de 70 ans, il existe un risque élevé de complications. Une administration chez des patients âgés de plus de 80 ans doit être évitée.

    Les patients recevant des traitements associés, tels que les corticoïdes administrés par voie orale, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ou les antiagrégants plaquettaires tels que l’acide acétylsalicylique à faible dose, encourent un risque accru de complications GI graves (voir ci-dessous et la rubrique 4.5). Comme avec les autres AINS, l’utilisation du piroxicam en association avec un traitement protecteur de la muqueuse gastrique (par ex., misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagée pour ces patients à risque.

    La vigilance est de rigueur pour les patients et les médecins de façon à détecter d’éventuels signes et symptômes d’ulcère et/ou d’hémorragie digestive au cours du traitement par piroxicam. Il convient de demander aux patients de signaler tout symptôme abdominal nouveau ou inhabituel pendant le traitement. Si une complication gastro-intestinale est suspectée au cours du traitement, le piroxicam doit être immédiatement interrompu. Une évaluation clinique complémentaire ainsi qu’une alternative thérapeutique doivent être envisagés.

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d’événements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont actuellement insuffisantes pour écarter cette augmentation du risque pour le piroxicam.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique, une maladie artérielle périphérique, et/ou ayant un antécédent d’accident vasculaire cérébral (y compris l’accident ischémique transitoire) ne devront être traités par le piroxicam qu’après une évaluation attentive du rapport bénéfice /risque.

    Une attention similaire doit être portée avant toute initiation d’un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risques pour les pathologies cardiovasculaires (comme une hypertension, une hyperlipidémie, un diabète ou une consommation tabagique).

    Réactions cutanées

    Des cas d’érythème pigmenté fixe (FDE) ont été rapportés avec le piroxicam. Le piroxicam ne doit pas être réintroduit chez les patients présentant des antécédents de FDE liée au piroxicam. Une réactivité croisée potentielle pourrait survenir avec d’autres oxicams.

    Des réactions cutanées graves, dont certaines d’évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), ont été très rarement rapportées lors de traitement par AINS (voir rubrique 4.8). Des études ont suggéré que le piroxicam pourrait être associé à un risque plus élevé de réactions cutanées graves par rapport aux autres AINS non dérivés des oxicams. L’incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d’apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Le traitement par piroxicam doit être interrompu dès l’apparition d’un rash cutané, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

    Insuffisance rénale fonctionnelle :

    Les AINS, en inhibant l’action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire.

    En début de traitement, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu’en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Rétention hydro-sodée :

    Rétention hydrosodée avec possibilité d’œdèmes, d’HTA ou de majoration d’HTA, d’aggravation d’insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire en début de traitement en cas d’HTA ou d’insuffisance cardiaque. Une diminution de l’effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie :

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    Lors de la prescription, le médecin devra prendre en compte le fait que des cas d'infertilité secondaire anovulatoire par non rupture du follicule De Graaf, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits chez les patientes traitées au long cours par certains inhibiteurs de synthèse des protaglandines.

    Précautions d’emploi

    Ce médicament existe sous forme d'autres dosages qui peuvent être plus adaptés.

    La survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'aspirine ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Une attention particulière doit être portée aux patients présentant des antécédents d’hypertension et/ou d’insuffisance cardiaque, des cas de rétention hydrosodée et d’œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Ce médicament contient 12,6 % de volume d'éthanol (alcool), c’est-à-dire 100 mg par ampoule, ce qui équivaut à 2,47 ml de bière, 1,03 ml de vin par ampoule. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entrainer d’effet notable.

    Ce médicament contient 20 mg d’alcool benzylique par ampoule.

    L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

    L’alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») chez les jeunes enfants.

    Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique) de l’alcool benzylique.

    Chez la femme enceinte et la femme allaitante, il existe un risque d’accumulation et de toxicité de l’alcool benzylique pouvant entraîner une acidose métabolique.

    Ce médicament contient 1,0ml (400 mg) de propylène glycol par ampoule et peut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.

    Même si le propylène glycol n’a pas démontré de toxicité pour la reproduction ou le développement chez les animaux ou les humains, il peut atteindre le fœtus et a été observé dans le lait. En conséquence, l’administration de propylène glycol aux patientes enceintes ou allaitantes doit être considérée au cas par cas.

    Une surveillance médicale est requise chez les patients souffrant d’insuffisance rénale ou de troubles de la fonction hépatique, car divers effets indésirables attribués au propylène glycol ont été rapportés tels qu’un dysfonctionnement rénal (nécrose tubulaire aiguë), une insuffisance rénale aiguë et une dysfonction hépatique.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Population pédiatrique

    ZOFORA est contre indiqué chez l’enfant de moins de 15 ans.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l’hyperkaliémie :

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d’une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion, les inhibiteurs de l’angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), la ciclosporine et le tacrolimus, le triméthoprime.

    La survenue d’une hyperkaliémie peut dépendre de l’existence de facteurs co-associés.

    Ce risque est majoré en cas d’association des médicaments sus cités.

    Associations contre indiquées

    + Autres AINS (y compris l’aspirine et les autres salicylés)

    Comme pour tous les AINS, l’association du piroxicam à l’acide acétylsalicylique ou à d’autres AINS, ainsi que l’association de plusieurs spécialités contenant du piroxicam, doit être évitée.

    Aucune données n’a permis de montrer le bénéfice de telles associations par rapport au piroxicam seul ; en outre, l’incidence des effets indésirables est alors augmentée (voir rubrique 4.4).

    Des études chez l’homme ont fait apparaître une réduction de la concentration plasmatique de piroxicam d’environ 80 % de la valeur habituelle lors de l’administration concomitante de piroxicam et d’acide acétylsalicylique.

    + Anticoagulants

    Les AINS, y compris le piroxicam, sont susceptibles de majorer les effets des anti-coagulants, tels que la warfarine. Par conséquent, l’utilisation concomitante du piroxicam et d’anticoagulants tels que la warfarine doit être évitée (voir rubrique 4.3).

    Associations déconseillées :

    + Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires et apparentés (à doses curatives ou chez le sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastro-duodénale par les AINS).

    Si l’association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite. Ne pas dépasser quelques jours de traitement par les AINS.

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l’association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 15 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml / min et 80 ml /min))

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS).

    Associations nécessitant des précautions d'emploi :

    + Diurétiques, inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), inhibiteurs de l’angiotensine II :

    Insuffisance rénale aiguë chez le malade à risque (sujet âgé et/ou déshydraté) par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS).

    Par ailleurs, réduction de l’effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade. Surveiller la fonction rénale en début de traitement.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses inférieures à 15 mg/semaine :

    Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS.

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    Associations à prendre en compte :

    + Acide acétylsalicylique à doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Glucocorticoïdes administrés par voie orale (sauf hydrocortisone en traitement substitutif)

    Augmentation du risque d’ulcération et d’hémorragie gastro-intestinale (cf. rubrique 4.4)

    + Agents antiplaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Augmentation du risque d’hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Héparines non fractionnées, héparines de bas poids moléculaires (doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).

    + Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d’addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

    Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l’AINS.

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    · in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    · à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de somnolence.

    4.8. Effets indésirables  

    Des études cliniques et des données épidémiologiques suggèrent que l’utilisation de certains AINS (surtout lorsqu’ils sont utilisés à doses élevées et sur une longue durée) peut être associée à une légère augmentation du risque d’évènement thrombotique artériel (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir. rubrique 4.4).

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé, (voir rubrique 4.4). Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d’une recto-colite ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite de l’administration d’AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

    Œdème, hypertension et insuffisance cardiaque ont été rapportés en association au traitement par AINS.

    Effets gastro-intestinaux : ont été rapportés des troubles gastro-intestinaux à type d'anorexie, pesanteurs épigastriques, nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales, flatulences, diarrhée, ulcères, perforations, hémorragies digestives occultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée.

    Réactions d'hypersensibilité :

    dermatologiques : éruption, rash, prurit, aggravation d’urticaire chronique,

    · respiratoires : la survenue de crise d'asthme a été observée chez certains sujets notamment allergiques à l'aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens,

    · générales : anaphylaxie, oedème de Quincke, vascularites, maladie sérique ont été exceptionnellement rapportés.

    Effets sur le système nerveux central :

    · céphalées, somnolence et vertiges ont été rapportés, ainsi que bourdonnements d'oreille,

    · des cas isolés de baisse de l'acuité auditive ont été exceptionnellement rapportés,

    · il n'a pas été signalé de perturbations oculaires aux examens ophtalmologiques de routine et lors des contrôles à la lampe à fente.

    Réactions cutanéo-muqueuses :

    · stomatites,

    · éruption, prurit, rares cas de photosensibilisation,

    · ont été rapportés de rares cas de réactions cutanées bulleuses à type d'érythème polymorphe, d'ectodermose pluri-orificielle ou de nécrolyse épidermique (Stevens-Johnson, Lyell).

    · Fréquence indéterminée : érythème pigmenté fixe (voir rubrique 4.4)

    Autres :

    · oedèmes, notamment des membres inférieurs,

    · Rétention hydrosodée, hyperkaliémie (voir rubriques 4.4 et 4.5)

    · Insuffisance rénale aiguë (IRA) fonctionnelle chez les patients présentant des facteurs de risque (voir rubrique 4.4)

    · Atteintes rénales organiques pouvant se traduire par une IRA : des cas isolés de néphrite interstitielle, de nécrose tubulaire aiguë, de syndrome néphrotique, de nécrose papillaire ont été rapportés.

    · exceptionnels cas de pancréatite.

    Quelques rares modifications biologiques ont pu être observées :

    · rénales : élévation réversible du taux d'urée dans le sang et de la créatininémie,

    · hématologiques :

    o diminution de l'agrégabilité plaquettaire et allongement du temps de saignement, diminution du taux d'hémoglobine et de l'hématocrite non associée à un saignement gastro-intestinal évident,

    o exceptionnels cas d'anémie hémolytique,

    o thrombocytopénie et purpura non thrombocytopénique (Schönlein-Henoch), leucopénie et éosinophilie,

    o rares cas d'aplasie médullaire,

    · hépatiques : quelques cas de modifications, le plus souvent transitoires ou réversibles, des paramètres hépatiques (transaminases sériques, bilirubine) ont pu être observés. Une atteinte hépatique plus sévère (ictère, hépatite grave ou fatale) a exceptionnellement été rapportée avec le piroxicam.

    · Si des anomalies de la fonction hépatique persistent ou s'aggravent ou s'il survient des signes cliniques d'insuffisance hépatique ou des manifestations générales (éosinophilie, rash), le piroxicam doit être arrêté ;

    · recherche d'anticorps antinucléaires positive : quelques rares cas anecdotiques ont été rapportés.

    Effets indésirables liés à la voie d’administration

    De rares cas de douleurs au point d’injection, minimes et transitoires ont été rapportés.

    Des réactions locales (sensations de brûlures, altérations tissulaires) peuvent survenir de façon occasionnelle.

    Population pédiatrique

    Sans objet

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    Traitement symptomatique.

    Population pédiatrique

    Sans objet

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    ANTI-INFLAMMATOIRE NON STÉROÏDIEN

    Code ATC : M01AC01

    Le piroxicam est un anti-inflammatoire non stéroïdien du groupe des oxicams. Il possède les propriétés suivantes :

    · activité antalgique,

    · activité antipyrétique,

    · activité anti- inflammatoire,

    · inhibition des fonctions plaquettaires.

    L’ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Population pédiatrique

    Sans objet

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La pharmacocinétique du piroxicam est linéaire. Diverses études ont montré l'absence de modification de la pharmacocinétique du piroxicam en fonction de l'âge.

    Absorption

    Une étude pharmacocinétique comparative entre les formes injectables et orale a montré :

    · les taux plasmatiques de piroxicam après administration en intra-musculaire sont significativement plus élevés qu’après administration orale : pendant les 45 minutes, le premier jour et 30 minutes, le deuxième jour.

    · une bioéquivalence entre les deux formes.

    Distribution

    Demi-vie d'élimination : environ 50 heures.

    Après administration intramusculaire de piroxicam 40 mg, on obtient un Cmax de 3,80 µg/ml en 45 minutes (Tmax).

    La fixation aux protéines plasmatiques est importante : de l'ordre de 99 pour cent.

    Le piroxicam traverse rapidement la membrane synoviale ; les taux synoviaux sont, en moyenne, de 45 à 50 pour cent des taux sanguins.

    La liaison aux protéines du liquide synovial est la même que la liaison aux protéines plasmatiques.

    Une étude préliminaire a montré que le piroxicam est présent dans le lait maternel (environ 1 à 3 % des taux plasmatiques).

    Métabolisme-Excrétion

    Le piroxicam est éliminé lentement. Il est presque totalement métabolisé.

    Moins de 5 pour cent de la dose ingérée sont éliminés inchangés dans les urines et les fécès.

    Une des voies métaboliques importantes est l'hydroxylation du noyau pyridine de la chaîne latérale du piroxicam, suivie d'une glycuro conjugaison et d'élimination urinaire.

    Les taux sériques contrôlés après un an d'administration orale continue de 20 mg/jour de piroxicam sont équivalents à ceux de l'état d'équilibre primitivement atteint.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Évaluation du risque environnemental

    Sans objet

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté, Nicotinamide, Ethanol, Alcool benzylique, Hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables, Propylène glycol.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Sans objet

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boite de 2 ampoules de 1 ml

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Utilisation dans la population pédiatrique

    Sans objet.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES ETHYPHARM

    179 Bureaux de la Colline

    92210 Saint-Cloud

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 342 404 8 5 : 1 ml en ampoule bouteille (verre brun type I). Boîte de 2.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation : 06/01/1997

    Date de renouvellement de l’autorisation : durée illimitée

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    01/03/2021

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/03/2021

    Dénomination du médicament

    ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.)

    (Piroxicam)

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ZOFORA 20 mg / ml solution injectable (I.M.) ?

    3. Comment utiliser ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique

    Anti-inflammatoire non stéroïdien (M : système locomoteur)

    Indications thérapeutiques

    Avant de vous prescrire du piroxicam, votre médecin doit évaluer les bénéfices que ce médicament est susceptible de vous apporter par rapport au risque encouru de développer des effets indésirables. Votre médecin ne sera amené à vous prescrire du piroxicam qu’en cas de symptômes insuffisamment soulagés avec d’autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) est utilisé en traitement de courte durée pour soulager certains symptômes lors des poussées de la polyarthrite rhumatoïde et de la spondylarthrite ankylosante (affection rhumatologique de la colonne vertébrale), tels que le gonflement, la raideur et la douleur articulaire.

    Ce médicament est utilisé par voie injectable lorsque les voies orale et rectale ne peuvent être utilisées.

    N’utilisez jamais ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) dans les cas suivants :

    · si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6

    · antécédent d’allergie au piroxicam, à d’autres AINS et à d’autres médicaments, en particulier réactions cutanées graves (quel que soit le degré de sévérité) telles que la dermatite exfoliative (rougissement intense de la peau, avec desquamation de la peau par écailles ou par couches), les réactions vésiculo-bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, affection dans laquelle la peau est ensanglantée et présente des vésicules rouges, une érosion et des croûtes) et le syndrome de Lyell (affection grave cutanée caractérisée par la présence de vésicules et le décollement de la couche supérieure de la peau),

    · antécédents d’asthme déclenché par la prise de ce médicament ou d’un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, aspirine,

    · si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),

    · Antécédents ou présence d’ulcère, d’hémorragie ou de perforation de l’estomac ou de l’intestin.

    · Troubles ou antécédents de troubles gastro-intestinaux (inflammation de l’estomac ou des intestins) prédisposant à des troubles hémorragiques tels que la rectocolite hémorragique, la maladie de Crohn, les cancers gastro-intestinaux, ou les diverticulites (inflammation ou infection de vésicules du côlon),

    · Prise d’autres AINS, y compris AINS sélectifs de la COX-2 et acide acétylsalicylique (substance présente dans de nombreux médicaments, utilisée pour soulager la douleur et la fièvre peu élevée),

    · Prise d’anticoagulants, tels que la warfarine, empêchant la formation de caillots sanguins,

    · maladie grave du cœur,

    · maladie grave du foie,

    · maladie grave du rein,

    · enfant de moins de 15 ans.

    Si l’un ou l’autre de ces éléments précités vous concerne, vous ne devez pas prendre de piroxicam. Parlez-en immédiatement à votre médecin.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Mises en garde spéciales

    CE MÉDICAMENT NE DOIT ETRE PRIS QUE SOUS SURVEILLANCE MÉDICALE.

    ATTENTION : LE TITRE ALCOOLIQUE DE LA SOLUTION EST DE 12,6° (V/V°) SOIT 100MG D’ALCOOL PAR AMPOULE.

    Faites attention avec ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) et veillez à toujours informer votre médecin avant de le prendre. Comme pour tous les autres anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) peut être à l’origine de graves réactions gastro-intestinales, telles que douleur, hémorragie, ulcération et perforation.

    Les médicaments tels que ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde ») ou d’accident vasculaire cérébral. Le risque est d’autant plus important que les doses utilisées sont élevées et la durée de traitement prolongée.

    Si vous avez des problèmes cardiaques, si vous avez eu un accident vasculaire cérébral ou si vous pensez avoir des facteurs de risques pour ce type de pathologie (par exemple en cas de pression artérielle élevée, de diabète, de taux de cholestérol élevé ou si vous fumez), veuillez en parler avec votre médecin ou à votre pharmacien.

    PREVENIR VOTRE MEDECIN :

    En cas d’antécédent d’asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L’administration de cette spécialité peut entraîner une crise d’asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l’aspirine ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 3a « Dans quels cas ne pas utiliser ce médicament »),

    INTERROMPRE IMMEDIATEMENT LE TRAITEMENT ET INFORMER VOTRE MEDECIN en cas de :

    · douleurs à l’estomac, ou tout signe d’hémorragie gastro-intestinale, (rejet de sang par la bouche, présence de sang dans les selles ou coloration des selles en noir)

    · réaction allergique se manifestant par une éruption cutanée, un gonflement du visage, une respiration sifflante ou une difficulté à respirer.

    Si vous présentez une éruption cutanée ou des symptômes cutanés, vous devez immédiatement cesser de prendre ZOFORA 20 mg/1 ml, consulter rapidement un médecin et l’informer que vous prenez ce médicament.

    Précautions d’emploi

    Ce médicament existe sous forme d’autres dosages qui peuvent être plus adaptés.

    En raison de la nécessité d’adapter le traitement, il est important de prévenir votre médecin qui rédige l’ordonnance en cas :

    · d’antécédents digestifs (hémorragie digestive, hernie hiatale, ulcère de l’estomac ou du duodénum anciens),

    · de maladie du cœur, du foie ou du rein,

    Si vous êtes âgés de plus de 70 ans, votre médecin pourrait être amené à diminuer la durée du traitement et à vous voir plus souvent pendant le temps que durera l’administration de piroxicam.

    Si vous êtes âgés de plus de 70 ans, ou si vous prenez des médicaments tels que des corticoïdes ou certains médicaments contre la dépression appelés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), ou de l’acide acétylsalicylique pour prévenir la formation de caillots sanguins, votre médecin pourra vous prescrire en même temps que ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) un médicament protégeant votre muqueuse gastrique.

    Vous ne devez pas prendre ce médicament si vous êtes âgés de plus de 80 ans.

    Si vous présentez ou avez présenté des problèmes médicaux ou des allergies, ou si vous n’êtes pas sûr de pouvoir prendre du piroxicam, veuillez en informer votre médecin avant d’utiliser ce médicament.

    Assurez-vous d’avoir indiqué à votre médecin tous les autres médicaments que vous prenez, y compris ceux que vous avez achetés sans ordonnance.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Autres médicaments et ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M)

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Certains médicaments peuvent parfois perturber l’action d’autres médicaments. Votre médecin est susceptible de limiter votre utilisation de piroxicam ou d’autres médicaments, ou de vous faire prendre un autre médicament. Il est particulièrement important de lui indiquer :

    · si vous prenez de l’acide acétylsalicylique ou un autre médicament anti-inflammatoire non stéroïdien pour le soulagement de la douleur,

    · si vous prenez des corticoïdes par voie orale, médicaments qui sont donnés dans le traitement de diverses affections telles que les allergies et les déséquilibres hormonaux,

    · si vous prenez des anticoagulants tels que la warfarine pour prévenir la formation de caillots sanguins,

    · si vous prenez certains médicaments destinés au traitement de la dépression nommés inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS),

    · si vous prenez des médicaments, tels que l’acide acétylsalicylique, pour empêcher l’agrégation plaquettaire.

    Si vous prenez l’un de ces médicaments, parlez-en immédiatement à votre médecin.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner vertiges et somnolence.

    ZOFORA 20 mg / 1 ml solution injectable I.M. contient de l’éthanol, de l’alcool benzylique, du propylène glycol et du sodium.

    Ce médicament contient 12,6% de volume d’éthanol (alcool), c’est-à-dire 100 mg d’éthanol par ampoule, ce qui équivaut à environ 3 ml de bière ou environ 1 ml de vin par ampoule. La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entrainer d’effet notable.

    Ce médicament contient 20 mg d’alcool benzylique par ampoule.

    L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

    L’alcool benzylique est associé à un risque d’effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés « syndrome de suffocation ») chez les jeunes enfants.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métaboliques »).

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d’une maladie du foie ou du rein, si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d’alcool benzylique peuvent s’accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).

    Ce médicament contient 1,0ml (400 mg) de propylène glycol par ampoule et peut provoquer des symptômes semblables à ceux provoqués par l'alcool.

    Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, ne prenez pas ce médicament sauf avis contraire de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des contrôles supplémentaires pendant que vous prenez ce médicament.

    Si vous êtes atteints d’une maladie du foie ou du rein, ne prenez ce médicament que sur avis de votre médecin. Votre médecin pourra procéder à des examens complémentaires pendant que vous prenez ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ampoule, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    La dose maximale quotidienne est de 20 milligrammes (une ampoule) de piroxicam en une dose quotidienne unique.

    Votre médecin est susceptible de vous prescrire, en association avec le piroxicam, un autre médicament destiné à protéger votre estomac et votre intestin contre d’éventuels effets indésirables.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Mode et voie d’administration

    Voie intramusculaire.

    Cette spécialité peut être injectée, soit avec une seringue en verre, soit avec une seringue à usage unique.

    Pratiquer l’injection dès le remplissage de la seringue.

    Les injections doivent être faites d’une façon rigoureusement aseptique dans la partie externe du quadrant supéro-externe de la fesse, profondément et lentement. Lorsqu’elles sont répétées, il est recommandé de changer de côté à chaque injection.

    Il est important d’aspirer avant d’injecter, afin de s’assurer que la pointe de l’aiguille n’est pas dans le vaisseau.

    En cas de fortes douleurs au moment de l’injection, arrêter celle-ci immédiatement.

    En cas de prothèse de hanche, l’injection doit être faite du côté opposé.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Fréquence et moments auxquels le médicament doit être administré

    Une seule injection par jour.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Durée du traitement

    Elle est de l’ordre de 2 ou 3 jours. Au-delà, poursuivre le traitement par voie orale ou rectale.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER STRICTEMENT A L’ORDONNANCE DE VOTRE MEDECIN.

    Si vous avez utilisé plus de ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) que vous n’auriez dû :

    En cas de surdosage ou d’ingestion accidentelle, prévenir immédiatement un médecin.

    Si vous oubliez d’utiliser ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les médicaments tels que ZOFORA 20 mg/1 ml, solution injectable (I.M) pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (« infarctus du myocarde) ou d’accident vasculaire cérébral.

    Peuvent survenir :

    · des réactions allergiques :

    o cutanées de type éruption sur la peau, démangeaisons, forte réaction cutanée lors d’une exposition au soleil ou aux U.V., aggravation d’urticaire chronique,

    o respiratoires de type crise d’asthme,

    o générales de type anaphylaxie, inflammation aiguë des vaisseaux (vascularite), urticaire au visage avec gêne respiratoire (œdème de Quincke), maladie sérique,

    · rarement, des lésions cutanées bulleuses sur tout le corps, parfois sur les muqueuses, de type ampoule ou cloque,

    · Erythème pigmenté fixe (pouvant ressembler à des plaques de rougeurs rondes ou ovales et à un gonflement de la peau), cloques (urticaire), démangeaisons

    · exceptionnellement, jaunisse.

    Dans certains cas rares, il est possible que survienne une hémorragie digestive (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir). Celle-ci est d’autant plus fréquente que la posologie utilisée est élevée.

    Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin.

    Au cours du traitement, il est possible que surviennent :

    · des troubles digestifs : perte d’appétit, pesanteurs abdominales, nausées, vomissements, constipation, diarrhée, douleurs abdominales, ballonnements,

    · maux de tête, somnolence, vertiges, bourdonnements d’oreille, gonflement de certaines parties du corps par infiltration de liquide dans les tissus (œdèmes, en particulier, des jambes) et exceptionnellement, diminution de la perception des sons,

    · des effets liés à la voie d’administration :

    o rarement : douleurs au point d’injection,

    o occasionnellement : sensations de brûlures locales.

    Dans ces cas, il faut en avertir votre médecin.

    D’autres effets indésirables peuvent survenir :

    · des cas d’ulcère ou de perforation gastro-intestinale, d’inflammation de la bouche et d’exceptionnelles inflammations sévères du foie et du pancréas ont pu être observés,

    · quelques modifications biologiques peuvent nécessiter éventuellement un contrôle des bilans sanguin, hépatique et rénal :

    · troubles réversibles du fonctionnement des reins,

    · taux anormalement bas de certains éléments du sang pouvant se traduire par pâleur ou fatigue intense (globules rouges), signes d’infection ou fièvre inexpliquée (globules blancs), saignements de nez ou des gencives (plaquettes) ou taux anormalement élevé d’autres éléments du sang,

    · troubles le plus souvent transitoires ou réversibles du fonctionnement du foie.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.)  

    · La substance active est :

    Piroxicam ...................................................................................................................... 20 mg

    Pour une ampoule de 1 ml

    · Les autres composants sont :

    Dihydrogénophosphate de sodium dihydraté, nicotinamide, éthanol, alcool benzylique, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables, propylène glycol

    Qu’est-ce que ZOFORA 20 mg/1 ml solution injectable (I.M.) et contenu de l’emballage extérieur  

    Boite de 2 ampoules de 1 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES ETHYPHARM

    179 Bureaux de la Colline

    92210 Saint-Cloud

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES ETHYPHARM

    179 Bureaux de la Colline

    92210 Saint-Cloud

    Fabricant  

    RECIPHARM

    Via F. Serpero 2

    20060 MASATE (MI)

    ITALIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    03/2021

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).