ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 63243923
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Agents agissant sur le système rénine-angiotensine, inhibiteurs de conversion de l'angiotensine - code ATC : C09AA15.ZOFENOPRIL MYLAN contient du zofénopril, qui appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC). Le zofénopril provoque une dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui permet une diminution de la pression artérielle. Cette vasodilatation rend également le travail du cœur plus facile.ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable est utilisé :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 13/09/2011
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ZOFÉNOPRIL CALCIQUE 66422 30 mg SA
    Comprimé ZOFÉNOPRIL 96648 28,7 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC (ACLAR RX) polytrifluorochloroéthylène aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4195093
    • Code CIP3 : 3400941950933
    • Prix : 3,75 €
    • Date de commercialisation : 26/01/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) PVC (ACLAR RX) polytrifluorochloroéthylène aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 4195118
    • Code CIP3 : 3400941951183
    • Prix : 10,85 €
    • Date de commercialisation : 26/01/2012
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 19/03/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé contient 30 mg de zofénopril calcique, correspondant à 28,7 mg de zofénopril.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé (comprimé).

    Comprimé pelliculé blanc, oblong, biconvexe, de 5,5 mm x 10,0 mm, avec une barre de sécabilité, avec la mention « ZP 1 » sur une face et « M » sur l'autre face.

    Le comprimé peut être divisé en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension

    ZOFENOPRIL MYLAN est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle légère à modérée.

    Infarctus du myocarde en phase aiguë

    ZOFENOPRIL MYLAN est indiqué dans le traitement instauré au cours des 24 premières heures d'un infarctus du myocarde en phase aiguë, avec ou sans signes ou symptômes d'insuffisance cardiaque, chez les patients hémodynamiquement stables n'ayant pas reçu de traitement thrombolytique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    REMARQUE ! Toutes les posologies recommandées ne peuvent pas être administrées avec ce médicament car la posologie la plus faible qui peut être administrée est 15 mg (un demi-comprimé).

    Posologie

    La posologie doit être ajustée selon la réponse du patient au traitement.

    Hypertension

    L'adaptation posologique est fonction de la valeur de la pression artérielle mesurée juste avant l'administration de la dose suivante. L'augmentation de la dose doit se faire par paliers de 4 semaines.

    Patients sans déplétion hydrosodée

    Le traitement doit être débuté avec une posologie de 15 mg par jour en 1 prise qui peut être augmentée jusqu'à l'obtention d'un contrôle optimal de la pression artérielle.

    La posologie usuelle est de 30 mg par jour en 1 prise.

    La dose maximale est de 60 mg par jour en une ou deux prises.

    En cas de réponse insuffisante, d'autres agents antihypertenseurs comme les diurétiques peuvent être ajoutés (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1).

    Patients susceptibles d'avoir une déplétion hydrosodée

    La première administration peut entraîner une hypotension chez les patients à haut risque (voir rubrique 4.4). La mise en route du traitement par les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) nécessite une correction des déplétions en sel et/ou en eau, un arrêt du traitement par les diurétiques 2 à 3 jours avant l'instauration du traitement par les IEC et une dose initiale de 15 mg par jour. Si cela n'est pas possible, une dose initiale de 7,5 mg par jour sera administrée.

    Les patients présentant un risque élevé d'hypotension aiguë sévère doivent être étroitement suivis, de préférence à l'hôpital, aussi longtemps que l'effet maximal est attendu après l'administration de la 1re dose et à chaque fois que la posologie de l'IEC et/ou des diurétiques est augmentée. Cela s'applique aussi aux patients avec angor ou maladie cérébrovasculaire, chez qui une hypotension excessive peut entraîner un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

    Insuffisance rénale et dialyse

    Chez les patients hypertendus avec une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine > 45 ml/min), la même posologie de zofénopril en une prise par jour peut être employée que pour les patients ayant une fonction rénale normale. Chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine < 45 ml/min), on administrera la moitié de la dose thérapeutique de zofénopril ; le schéma posologique à raison d'une prise par jour ne nécessite pas de modification.

    La dose initiale et le schéma posologique de zofénopril chez les patients hypertendus sous dialyse doit être le quart de la dose administrée par rapport aux patients ayant une fonction rénale normale.

    De récentes observations cliniques ont montré une incidence élevée de réactions anaphylactoïdes chez les patients recevant des IEC durant une hémodialyse utilisant des membranes de haut flux ou lors d'aphérèses des lipoprotéines de basse densité (LDL) (voir rubrique 4.4).

    Sujets âgés

    Chez les sujets âgés avec une clairance de la créatinine normale, aucun ajustement n'est nécessaire.

    Chez les sujets âgés avec une clairance de la créatinine réduite (moins de 45 ml/min), la moitié de la dose quotidienne est recommandée.

    La clairance de la créatinine peut être estimée à partir de la créatinine sérique selon la formule suivante :

    La méthode de calcul indiquée ci-dessus permet de calculer la clairance de la créatinine chez l’homme. Chez la femme, la valeur obtenue doit être multipliée par 0,85.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients hypertendus avec une insuffisance hépatique légère à modérée, la dose initiale de zofénopril est la moitié de la dose administrée aux patients ayant une fonction hépatique normale.

    Chez les patients hypertendus avec une insuffisance hépatique sévère, ZOFENOPRIL MYLAN est contre-indiqué.

    Infarctus du myocarde en phase aiguë

    Le traitement par ZOFENOPRIL MYLAN devra débuter dans les 24 premières heures après le début des symptômes de l'infarctus du myocarde en phase aiguë et être poursuivi pendant 6 semaines.

    La posologie devra être la suivante :

    1er et 2e jours : 7,5 mg toutes les 12 heures

    3e et 4e jours : 15 mg toutes les 12 heures

    Du 5e jour jusqu'à la fin du traitement : 30 mg toutes les 12 heures.

    En cas de faible pression artérielle systolique (≤ 120 mmHg) au début du traitement ou dans les 3 jours suivant l'infarctus du myocarde, la posologie journalière ne devra pas être augmentée. En cas de survenue d'une hypotension artérielle (≤ 100 mmHg), le traitement peut être continué avec la posologie précédemment tolérée. En cas de survenue d'une hypotension sévère (pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg sur deux mesures consécutives éloignées d'au moins une heure), le traitement devra être interrompu.

    Après 6 semaines de traitement, les patients devront être réévalués et le traitement devra être interrompu chez les patients ne présentant pas de signes d'insuffisance ventriculaire gauche ou d'insuffisance cardiaque. Si ces signes sont présents, le traitement devra être poursuivi à long terme.

    Les patients devront aussi recevoir, de façon appropriée, les traitements standards tels que les dérivés nitrés, l'aspirine ou les β-bloquants.

    Sujet âgé

    ZOFENOPRIL MYLAN doit être utilisé avec précaution chez les patients de plus de 75 ans ayant subi un infarctus du myocarde.

    Insuffisance rénale et dialyse

    L'efficacité et la tolérance du ZOFENOPRIL MYLAN au cours de l'infarctus du myocarde n'ont pas été établies chez les patients ayant un dysfonctionnement rénal ou qui sont dialysés. C'est pourquoi ZOFENOPRIL MYLAN ne doit pas être utilisé chez ces patients.

    Insuffisance hépatique

    L'efficacité et la tolérance du ZOFENOPRIL MYLAN au cours de l'infarctus du myocarde n'ont pas été établies chez les patients ayant une insuffisance hépatique. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez ces patients.

    Toutes indications

    Population pédiatrique

    La tolérance et l'efficacité du zofénopril chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Par conséquent, il ne doit pas être utilisé chez l'enfant.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    ZOFENOPRIL MYLAN peut être pris avant, pendant ou après les repas.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active, à tout autre IEC ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Antécédents d'œdème angioneurotique héréditaire/idiopathique lié à la prise antérieure d'un IEC.

    · Angio-œdème héréditaire/idiopathique.

    · Insuffisance hépatique sévère.

    · Deuxième et troisième trimestre de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · Femmes en âge de procréer à moins d’être sous contraception efficace.

    · Sténose bilatérale de l'artère rénale ou sténose unilatérale de l’artère rénale dans le cadre d'un rein unique.

    L’association de ZOFENOPRIL MYLAN à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Association avec un traitement par sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hypotension

    Comme les autres IEC, ZOFENOPRIL MYLAN peut provoquer une chute importante de la pression artérielle, particulièrement lors de la première administration, même si une hypotension symptomatique est rarement observée chez les patients ayant une hypertension non compliquée.

    Cela peut davantage se produire chez les patients ayant une déplétion volumique et électrolytique suite à un traitement diurétique, un régime sans sel, une dialyse, une diarrhée ou des vomissements, ou qui présentent une hypertension rénine-dépendante sévère (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée. Cela peut davantage se produire chez ces patients avec des stades plus sévères d'insuffisance cardiaque, se reflétant par l'utilisation de doses élevées de diurétiques de l'anse, une hyponatrémie ou une insuffisance rénale fonctionnelle. Chez les patients à risque élevé d'hypotension symptomatique, le traitement devra démarrer sous surveillance médicale étroite de préférence à l'hôpital avec des doses faibles et une adaptation posologique prudente.

    Si possible, le traitement diurétique sera interrompu temporairement quand le traitement par ZOFENOPRIL MYLAN est instauré. De telles considérations s'appliquent aussi aux patients avec angine de poitrine ou pathologies cérébrovasculaires chez qui une chute de pression artérielle excessive pourrait générer un infarctus du myocarde ou un accident cérébrovasculaire.

    Si une hypotension se produit, le patient doit être placé en position couchée. La compensation volumique par voie intraveineuse avec un soluté physiologique ordinaire peut être nécessaire. L'apparition d'une hypotension après la dose initiale ne doit pas exclure ultérieurement une adaptation posologique prudente du médicament après une prise en charge efficace.

    Chez certains patients insuffisants cardiaques ayant une pression artérielle normale ou basse, une diminution supplémentaire de la pression artérielle systémique peut se produire avec ZOFENOPRIL MYLAN. Cet effet est attendu et ne justifie normalement pas l'arrêt du traitement. Si l'hypotension devient symptomatique, une diminution de la dose ou l'arrêt du traitement par ZOFENOPRIL MYLAN peut s'avérer nécessaire.

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. À moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Hypotension dans l'infarctus aigu du myocarde

    Le traitement par ZOFENOPRIL MYLAN ne doit pas être administré chez les patients présentant un infarctus aigu du myocarde s'il y a un risque de détérioration hémodynamique sévère (pression artérielle systolique inférieure à 100 mmHg ou choc cardiogénique) après traitement par vasodilatateur. Le traitement par ZOFENOPRIL MYLAN chez les patients présentant un infarctus du myocarde en phase aiguë peut contribuer à une hypotension sévère. En cas d'hypotension persistante (pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg pendant plus d'une heure), ZOFENOPRIL MYLAN devra être interrompu. Chez les patients ayant une insuffisance cardiaque sévère suivant un infarctus aigu du myocarde, ZOFENOPRIL MYLAN ne doit être administré que si le patient est hémodynamiquement stable.

    Infarctus du myocarde chez des patients ayant un dysfonctionnement hépatique

    L'efficacité et la tolérance de ZOFENOPRIL MYLAN en cas d'infarctus du myocarde chez les patients ayant un dysfonctionnement hépatique n'ont pas été établies. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez ces patients.

    Sujets âgés

    ZOFENOPRIL MYLAN doit être utilisé avec précaution en cas d'infarctus du myocarde chez les sujets de plus de 75 ans ou plus.

    Hypertension rénovasculaire

    Sous traitement par IEC, le risque d'hypotension sévère et d'insuffisance rénale est augmenté chez les patients présentant une hypertension rénovasculaire et une sténose bilatérale de l'artère rénale préexistante ou une sténose de l'artère sur un rein unique. Le traitement par diurétiques peut être un facteur favorisant. La perte de la fonction rénale peut se produire avec uniquement des changements modérés de la créatininémie, même chez les patients ayant une sténose unilatérale de l'artère rénale. S'il est considéré comme absolument nécessaire, le traitement avec zofénopril peut débuter à l'hôpital sous surveillance médicale étroite avec des doses faibles et une adaptation posologique prudente. Le traitement par diurétiques doit être interrompu temporairement lors de l'instauration du traitement par ZOFENOPRIL MYLAN et la fonction rénale sera surveillée attentivement durant les premières semaines de traitement.

    Insuffisance rénale

    ZOFENOPRIL MYLAN doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale, car ils requièrent des doses réduites. Une surveillance étroite de la fonction rénale doit être réalisée, si nécessaire, durant le traitement. Une insuffisance rénale a été rapportée en association avec les IEC, principalement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ou une maladie rénale sous-jacente, y compris une sténose de l'artère rénale. Chez certains patients sans pathologie rénale sous-jacente apparente, une augmentation des concentrations plasmatiques d'urée et de créatinine peut survenir, particulièrement quand un diurétique est donné de façon concomitante. Une diminution de la posologie des IEC et/ou un arrêt du traitement par les diurétiques peuvent être nécessaires. Il est recommandé de surveiller étroitement la fonction rénale durant les premières semaines de traitement.

    L'efficacité et la sécurité de ZOFENOPRIL MYLAN dans l'infarctus du myocarde chez des patients ayant une insuffisance rénale n'ont pas été établies. Ainsi, en cas d'insuffisance rénale (créatinine sérique ≥ 2,1 mg/dl et protéinurie ≥ 500 mg/jour) associée à un infarctus du myocarde, ZOFENOPRIL MYLAN ne doit pas être utilisé.

    Dialyse rénale

    Les patients dialysés utilisant des membranes de haut flux en polyacrylonitrile (par exemple, AN 69) et traités par inhibiteurs de l'enzyme de conversion peuvent développer des réactions anaphylactoïdes telles que gonflement facial, rougeur, hypotension et dyspnée dès les premières minutes de l'hémodialyse. Il est recommandé d'utiliser des membranes alternatives ou un médicament antihypertenseur alternatif.

    L'efficacité et la sécurité de ZOFENOPRIL MYLAN dans l'infarctus du myocarde chez des patients hémodialysés n'ont pas été établies. Ainsi, chez ces patients, ce médicament ne doit pas être utilisé.

    Aphérèse des LDL

    Les patients traités par IEC lors d'aphérèses des LDL avec du sulfate de dextrane peuvent développer des réactions anaphylactoïdes similaires à celles des patients sous hémodialyse utilisant des membranes de haut flux (voir au-dessus). Il est recommandé d'utiliser chez ces patients un agent appartenant à une autre classe d'antihypertenseurs.

    Réactions anaphylactoïdes lors de la désensibilisation ou après piqûres d'insectes

    Rarement, les patients recevant des IEC lors d'un traitement de désensibilisation (par exemple, venin d'hyménoptères) ou après piqûre d'insectes ont présenté des réactions anaphylactoïdes potentiellement mortelles. Chez ces patients, ces réactions ont été évitées en suspendant transitoirement le traitement par IEC mais elles sont réapparues à la suite de la ré-administration par inadvertance du médicament. Ainsi, la prudence est recommandée chez les patients traités par IEC et suivant des traitements de désensibilisation.

    Transplantation rénale

    Il n'existe pas de données concernant l'administration de ZOFENOPRIL MYLAN chez des transplantés rénaux récents.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne sont généralement pas répondeurs aux traitements antihypertenseurs agissant par inhibition du système rénine-angiotensine. Ainsi, l'utilisation de ce produit n'est pas recommandée.

    Hypersensibilité/Angio-œdème

    L’association de zofénopril avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angio-œdème (voir rubrique 4.3). Le sacubitril/valsartan ne doit pas être instauré pendant les 36 heures qui suivent la dernière dose de traitement par zofénopril. En cas d’arrêt du traitement par sacubitril/valsartan, le traitement par zofénopril ne doit pas être instauré pendant les 36 heures qui suivent la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5). L'utilisation concomitante d'autres inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) et des IEC peut également augmenter le risque d'angio-œdème (voir rubrique 4.5). Par conséquent, il est nécessaire d’évaluer rigoureusement le rapport risque/bénéfice avant d’instaurer un traitement par des inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) chez les patients sous zofénopril.

    Un angio-œdème de la face, des extrémités, des lèvres, des muqueuses, de la langue, de la glotte et/ou du larynx peut se produire chez les patients traités par les IEC et plus particulièrement au cours des premières semaines de traitement. Cependant, dans de rares cas, un angio-œdème sévère peut se produire après un traitement prolongé par IEC. Le traitement par IEC doit être interrompu immédiatement et remplacé par un agent appartenant à une autre classe.

    L'angio-œdème mettant en jeu la langue, la glotte ou le larynx peut être fatal. Un traitement d'urgence doit être administré incluant, mais pas nécessairement limité à, une solution d'adrénaline sous-cutanée au 1/1 000 (0,3 à 0,5 ml) ou une solution d'adrénaline en intraveineuse lente à 1 mg/ml (qui peut être diluée selon les recommandations) avec une surveillance de l'ECG et de la tension artérielle. Le patient doit être hospitalisé et surveillé pendant au moins 12 à 24 heures et il ne doit pas sortir tant qu'il n'y a pas disparition complète des symptômes.

    Même dans les cas où seul un gonflement de la langue se manifeste, sans détresse respiratoire, les patients peuvent nécessiter une surveillance car le traitement par antihistaminiques et corticostéroïdes peut s'avérer insuffisant.

    Les IEC entraînent un plus fort taux d'angio-œdèmes chez les patients noirs que chez les autres patients.

    Les patients ayant des antécédents d'angio-œdèmes non liés à un traitement par IEC peuvent présenter un risque accru de développer un angio-œdème lors de l'administration d'un IEC (voir rubrique 4.3).

    Utilisation concomitante d’inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus) peuvent présenter un risque accru d’angio-œdème (par exemple, gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5).

    Toux

    Durant le traitement avec ZOFENOPRIL MYLAN, une toux sèche et non productive a été rapportée. Elle disparaît à l'arrêt du traitement. La toux induite par les IEC doit être prise en compte dans le diagnostic différentiel de la toux.

    Insuffisance hépatique

    Rarement, les IEC ont été associés à un syndrome débutant par un ictère choléstatique et évoluant vers une nécrose hépatique fulminante et (parfois) la mort. Le mécanisme de ce syndrome n'est pas compris. Les patients recevant des IEC et qui développent un ictère ou des élévations importantes des enzymes hépatiques doivent arrêter le traitement par IEC et faire l'objet d'un suivi médical approprié.

    Hyperkaliémie

    Une hyperkaliémie peut se produire durant le traitement par les IEC.

    Les patients à risque de développer une hyperkaliémie comprennent ceux atteints d'insuffisance rénale, de diabète sucré, d’hypoaldostéronisme ou ceux recevant de manière concomitante des diurétiques épargneurs de potassium, des compléments potassiques ou des substituts contenant des sels de potassium ; ou ceux recevant en association d'autres substances actives augmentant la kaliémie (par exemple : héparine, co-trimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole). Si un traitement concomitant par ces agents doit être instauré, ils doivent être utilisés avec une surveillance fréquente de la kaliémie (voir rubrique 4.5).

    Chirurgie/Anesthésie

    Les IEC peuvent conduire à une hypotension ou même à un choc hypotensif chez les patients qui subissent une intervention majeure ou durant l'anesthésie, car ils peuvent bloquer la formation d'angiotensine II secondaire à la libération compensatoire de rénine. S'il n'est pas possible de renoncer aux IEC, les volumes intravasculaire et plasmatique doivent être suivis rigoureusement.

    Sténose des valves aortique et mitrale/Cardiomyopathie hypertrophique

    Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients présentant une sténose mitrale et une obstruction de la voie d'éjection du ventricule gauche.

    Neutropénie/Agranulocytose

    Des neutropénies/agranulocytoses, thrombocytopénies et anémies ont été rapportées chez les patients recevant des IEC. Le risque de neutropénie paraît être lié à la posologie et au type d’IEC et est dépendant du statut clinique du patient. Cela se voit rarement chez les patients ne présentant pas de complication mais pourrait se produire chez les patients insuffisants rénaux, spécialement en cas d'association avec des collagénoses vasculaires (telles que lupus érythémateux disséminé, sclérodermie) et des traitements avec des agents immunosuppresseurs, le traitement par allopurinol ou procaïnamide, ou une association de ces facteurs de complication. Certains patients développent des infections graves qui, dans certains cas, ne répondent pas aux traitements antibiotiques intensifs.

    Si le zofénopril est utilisé chez ces patients, il est recommandé de réaliser une numération-formule leucocytaire avant le traitement, puis toutes les 2 semaines durant les 3 premiers mois de traitement par zofénopril, et régulièrement par la suite. Durant le traitement, tous les patients doivent recevoir la consigne de signaler tout signe d'infection (par exemple, mal de gorge, fièvre) et une numération-formule leucocytaire doit être pratiquée le cas échéant. Le zofénopril et les autres traitements concomitants (voir rubrique 4.5) doivent être arrêtés si une neutropénie (neutrophiles < 1 000/mm3) est détectée ou suspectée.

    Cela est réversible après l'arrêt du traitement par les IEC.

    Psoriasis

    Les IEC doivent être utilisés avec précaution chez les patients atteints de psoriasis.

    Protéinurie

    Une protéinurie peut se produire particulièrement chez les patients avec une insuffisance rénale ou avec des doses relativement élevées d'IEC. Une estimation de la protéinurie (test bandelette sur la première urine du matin) doit être réalisée chez les patients avec une néphropathie préexistante, avant le traitement, et régulièrement par la suite.

    Patients diabétiques

    La glycémie doit être étroitement surveillée chez les patients diabétiques déjà traités par antidiabétiques oraux ou insuline, durant le premier mois de traitement par un IEC (voir rubrique 4.5).

    Lithium

    L'association du lithium avec ZOFENOPRIL MYLAN est généralement déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Différences ethniques

    Comme les autres IEC, le zofénopril peut être moins efficace dans la baisse de la pression artérielle chez les patients noirs que chez les autres patients.

    Les IEC entraînent un plus fort taux d'angio-œdèmes chez les patients noirs que chez les autres patients.

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une thérapie par double blocage est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, des électrolytes et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations déconseillées

    + Inhibiteurs de la NEP

    L'association de zofénopril avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée, car l'inhibition concomitante de la néprilysine (NEP) et de l'ECA peut augmenter le risque d'angio-œdème. Le sacubitril/valsartan ne doit pas être commencé dans les 36 heures qui suivent la dernière dose du traitement par zofénopril. Le traitement par zofénopril ne doit pas être commencé dans les 36 heures qui suivent la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4). L’association avec autres inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) et du zofénopril peut également augmenter le risque d'angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    + Diurétiques hyperkaliémiants ou suppléments potassiques.

    Les IEC atténuent la perte de potassium induite par les diurétiques. Les diurétiques épargnant le potassium tels que spironolactone, triamtérène, ou amiloride, les suppléments potassiques ou les substituts contenant des sels de potassium peuvent conduire à une augmentation significative de la kaliémie. Si une utilisation concomitante est indiquée en raison d'une hypokaliémie documentée, ils devront être utilisés avec précaution et contrôle fréquent de la kaliémie et de l'ECG (voir rubrique 4.4).

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Diurétiques (thiazides ou diurétiques de l'anse)

    Un traitement antérieur par de hautes doses de diurétiques peut conduire à une déplétion volumique et un risque d'hypotension à l'instauration du traitement par zofénopril (voir rubrique 4.4). Les effets hypotensifs peuvent être réduits à l'arrêt des diurétiques, par l’augmentation du volume ou de l’apport en sel ou par l'initiation du traitement par zofénopril à faible dose.

    + Lithium

    Des hausses réversibles de la concentration sérique et de la toxicité du lithium ont été rapportées durant l'administration concomitante des IEC avec le lithium. L'utilisation concomitante des diurétiques thiazidiques peut accroître la toxicité du lithium et potentialiser le risque déjà augmenté par l'administration des IEC.

    Ainsi, l'association de ZOFENOPRIL MYLAN avec le lithium n'est pas recommandée et la lithiémie doit être surveillée étroitement si une association est nécessaire.

    + Or

    Des réactions telles que celles observées avec les dérivés nitrés (symptômes à type de vasodilatation incluant flush, nausées, tremblements et hypotensions, qui peuvent être très sévères) suite à l'injection d'or (par exemple, l'aurothiomalate de sodium) ont été rapportées plus fréquemment chez les patients traités par IEC.

    + Produits anesthésiques

    Les IEC peuvent potentialiser les effets hypotenseurs de certains produits anesthésiques.

    + Stupéfiants/Antidépresseurs tricycliques/Antipsychotiques/Barbituriques

    Une hypotension orthostatique peut se produire.

    + Autres agents antihypertenseurs (tels que β-bloquants, α-bloquants, antagonistes calciques)

    Une addition ou une potentialisation des effets hypotensifs peut se produire. Le traitement par la trinitrine et autres dérivés nitrés, ou les autres vasodilatateurs, doit être envisagé avec précaution.

    + Inhibiteurs de l’enzyme de conversion, antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou aliskiren

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et la diminution de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    + Cimétidine

    Peut potentialiser le risque d'hypotension.

    + Ciclosporine

    Risque accru de dysfonctionnement rénal quand les IEC sont utilisés simultanément.

    + Allopurinol, médicaments cytostatiques ou immunosuppresseurs, corticostéroïdes systémiques ou procaïnamide

    Risque augmenté de réactions d'hypersensibilité quand les IEC sont utilisés simultanément. L’administration concomitante avec des IEC peut mener à une augmentation du risque de leucopénie.

    + Antidiabétiques

    Rarement, les IEC peuvent potentialiser les effets hypoglycémiants de l'insuline et des antidiabétiques oraux tels que les sulfamides, chez les sujets diabétiques. Le cas échéant, il peut s'avérer nécessaire de diminuer la posologie des antidiabétiques quand les IEC sont utilisés simultanément.

    + Hémodialyse utilisant des membranes de haute perméabilité

    Augmentation du risque de réactions anaphylactoïdes quand les IEC sont utilisés simultanément.

    + Inhibiteurs de mTOR (par exemple, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Les patients prenant un traitement concomitant par inhibiteurs de mTOR peuvent présenter un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    + Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    Associations à prendre en compte

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) (incluant l'aspirine ≥ 3 g/jour)

    L'administration d'AINS peut réduire l'effet antihypertenseur des IEC. De plus, il a été décrit un effet additif sous AINS et IEC sur l'augmentation de la kaliémie alors que la fonction rénale peut être diminuée. Ces effets sont en principe réversibles et apparaissent particulièrement chez les patients avec une fonction rénale altérée. Rarement, une insuffisance rénale aiguë peut survenir, particulièrement chez les patients dont la fonction rénale est altérée, tels que les sujets âgés ou déshydratés.

    + Antiacides

    Réduisent la biodisponibilité des IEC.

    + Sympathomimétiques

    Peuvent réduire les effets antihypertenseurs des IEC ; un suivi étroit des patients doit être réalisé pour s'assurer que l'effet recherché est obtenu.

    + Nourriture

    Peut réduire la vitesse mais pas l'importance de l'absorption du zofénopril calcium.

    Informations complémentaires

    Des données cliniques étudiant directement l'interaction du zofénopril avec d'autres médicaments métabolisés par les enzymes CYP ne sont pas disponibles. Cependant, des études de métabolisme in vitro avec le zofénopril ont démontré qu'il n'existait pas d'interactions potentielles avec les médicaments métabolisés par les enzymes CYP.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation des IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2e et 3e trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de tératogénicité après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une petite augmentation du risque ne peut être exclue. À moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et, si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2e et 3e trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité dans l’espèce humaine (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition à un IEC à partir du 2e trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés afin de repérer une éventuelle hypotension (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du zofénopril au cours de l'allaitement, ZOFENOPRIL MYLAN est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets du zofénopril sur l'aptitude à conduire des véhicules n'ont pas été étudiés. Il doit être rappelé aux conducteurs de véhicules et aux utilisateurs de machines qu'occasionnellement une somnolence, des vertiges ou une lassitude peuvent se produire.

    4.8. Effets indésirables  

    Liste tabulée des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous présente les effets indésirables qui ont été rapportés lors des études cliniques chez des patients traités par ZOFENOPRIL MYLAN.

    Les fréquences des effets indésirables ont été classées par système classe/organe et en fonction de leur fréquence selon la convention suivante :

    Très fréquents (≥ 1/10) ; fréquents (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquents (≥ 1/1 000, ≤ 1/100) ; rares (≥ 1/10 000, ≤ 1/1 000) ; très rares (≤ 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classes de systèmes d’organes MedDRA

    Effets indésirables

    Fréquence

    Affections du système nerveux

    Vertiges

    Fréquent

    Maux de tête

    Fréquent

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Toux

    Fréquent

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Fréquent

    Vomissements

    Fréquent

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash

    Peu fréquent

    Angio-œdème

    Rare

    Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Crampes musculaires

    Peu fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fatigue

    Fréquent

    Asthénie

    Peu fréquent

    Les effets indésirables suivants ont été observés en association avec un traitement par IEC :

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Chez quelques patients une agranulocytose et une pancytopénie peuvent survenir.

    Il a été rapporté des cas d'anémie hémolytique chez les patients qui présentent une déficience en glucose-6-phosphate déshydrogénase.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très rares, hypoglycémies.

    Affections endocriniennes

    Fréquence indéterminée, sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique.

    Affections psychiatriques

    Rarement, dépression, humeur modifiées, troubles du sommeil, état confusionnel.

    Affections du système nerveux

    Occasionnellement, paresthésie, dysgueusie, trouble de l'équilibre.

    Affections oculaires

    Rarement, vision trouble.

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Rarement, acouphènes.

    Affections cardiaques

    Des cas isolés de tachycardie, palpitations, arythmie, angor, infarctus du myocarde ont été rapportés avec les IEC en association avec une hypotension.

    Affections vasculaires

    Une hypotension sévère s'est produite après l'instauration ou l'augmentation du traitement. Cela se produit particulièrement chez des groupes à risques (voir rubrique 4.4). En association avec l'hypotension, des symptômes comme des vertiges, une sensation de faiblesse, des troubles visuels, rarement avec troubles de la conscience (syncope) peuvent se produire.

    Rarement, un flush peut survenir.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Rarement, dyspnée, sinusite, rhinite, glossite, bronchite et bronchospasme ont été rapportés. Les IEC ont été impliqués dans la survenue d'un œdème angioneurotique chez un petit nombre de patients impliquant le visage et les tissus oropharyngés. Dans quelques cas isolés, les œdèmes angioneurotiques impliquant les voies aériennes supérieures ont provoqué une obstruction fatale des voies aériennes.

    Affections gastro-intestinales

    Occasionnellement, douleurs abdominales, diarrhée, constipation et bouche sèche peuvent survenir. Des cas isolés de pancréatite et d'occlusion intestinale (iléus) ont été décrits en association avec les IEC.

    Très rares, cas d'angioœdème de l'intestin grêle.

    Affections hépatobiliaires

    Des cas isolés d'ictère choléstatique, d'hépatite, ont été rapportés sous IEC.

    Peau et affections du tissu sous-cutané

    Occasionnellement des réactions allergiques ou d'hypersensibilité peuvent se produire comme prurit, urticaire, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, éruption de type psoriasique, alopécie. Ces réactions peuvent s'accompagner de fièvre, myalgie, arthralgie, éosinophilie et/ou augmentation du taux d'anticorps antinucléaires.

    Rarement, des hyperhydroses peuvent survenir.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Occasionnellement, des myalgies peuvent se produire.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Une insuffisance rénale peut survenir ou s'aggraver. Une insuffisance rénale aiguë a été rapportée (voir rubrique 4.4).

    Rarement, des troubles mictionnels peuvent survenir.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Rarement, une dysfonction érectile peut survenir.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Très rarement, œdème périphérique et douleur thoracique.

    Investigations

    Augmentation de l'urée et de la créatinine sanguine, réversible à l'arrêt du traitement, particulièrement en cas d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque sévère et d'hypertension rénovasculaire.

    Chez certains patients, des diminutions de l'hémoglobine, de l'hématocrite, des plaquettes et des globules blancs ont été rapportées. Des augmentations des enzymes hépatiques et de la bilirubine sériques ont été rapportées.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les symptômes du surdosage sont une hypotension sévère, avec choc, stupeur, bradycardie, perturbation électrolytique et insuffisance rénale.

    En cas de surdosage, les patients doivent être gardés sous surveillance étroite de préférence dans une unité de soins intensifs. Les taux sanguins d'électrolytes et de créatinine doivent être suivis fréquemment. Les mesures thérapeutiques dépendent de la nature et de la sévérité des symptômes. Si l'ingestion est récente, des mesures pour prévenir l'absorption comme le lavage gastrique, l'administration d'adsorbants et de sulfate de sodium peuvent être instaurées. Si une hypotension survient, le patient doit être placé en décubitus et l’utilisation judicieuse d’une expansion volumique et/ou d’un traitement avec de l'angiotensine II doit être envisagées. Bradycardie ou réactions vagales importantes doivent être traitées par administration d'atropine. L'utilisation d'un pacemaker peut être envisagée. Les IEC peuvent être éliminés de la circulation sanguine par hémodialyse. L'utilisation de membranes polyacrylonitrile à haute perméabilité doit être évitée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Agents agissant sur le système rénine-angiotensine, inhibiteurs de conversion de l'angiotensine, non associés, code ATC : C09AA15.

    Mécanisme d’action

    Les effets bénéfiques de ZOFENOPRIL MYLAN dans l'hypertension et à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde paraissent résulter principalement de l'inhibition dans le plasma du système rénine-angiotensine-aldostérone. L'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (Ki 0,4 nM dans les poumons de lapins pour le sel d'arginine de zofénoprilate) conduit à une diminution de l'angiotensine II dans le plasma, ce qui entraîne une diminution de l'activité vasopressive et une diminution de la sécrétion d'aldostérone. Bien que cette dernière soit faible, de légères augmentations de la concentration sérique de potassium peuvent se produire, en parallèle avec la perte de sodium et de liquide. L'arrêt du feed-back négatif de l'angiotensine II sur les sécrétions de rénine conduit à une augmentation de l'activité plasmatique de la rénine. L'activité plasmatique de l'enzyme de conversion de l'angiotensine est supprimée de 53,4 % et 74,4 %, 24 heures après l'administration d'une dose unique de 30 et de 60 mg de zofénopril calcium respectivement.

    L'inhibition de l'enzyme de conversion de l'angiotensine conduit à une augmentation de l'activité du système kinine-kallicréine local et circulant, ce qui contribue à une vasodilatation périphérique par activation du système prostaglandine. Il est possible que ce mécanisme soit impliqué dans les effets hypotenseurs du zofénopril calcium et soit responsable de certains effets secondaires.

    Efficacité et sécurité clinique

    Chez les patients hypertendus, l'administration de ZOFENOPRIL MYLAN conduit à une réduction environ équivalente de la tension artérielle en décubitus et en orthostatisme sans augmentation compensatrice de la fréquence cardiaque. La résistance vasculaire systémique moyenne a tendance à diminuer après l'administration de ZOFENOPRIL MYLAN.

    Chez certains patients, l'obtention de la réduction optimale de la pression artérielle peut nécessiter plusieurs semaines de traitement. L'effet antihypertenseur est maintenu pendant le traitement à long terme.

    Un arrêt brutal du traitement n'a pas été associé à une rapide augmentation de la pression artérielle. Actuellement, il n'existe pas de données de morbidité et de mortalité du zofénopril chez les patients hypertendus.

    Bien que l'effet antihypertenseur ait été observé quelle que soit l'origine ethnique, les patients noirs hypertendus (en général population hypertensive avec de faibles taux de rénine) ont une réponse en moyenne plus faible à une monothérapie par les IEC que les autres patients. Cette différence disparaît quand un diurétique est ajouté.

    L'effet clinique résultant de l'utilisation précoce de ZOFENOPRIL MYLAN dans les suites de l'infarctus du myocarde peut être lié à plusieurs facteurs comme la réduction des taux plasmatiques d'angiotensine II (limitant ainsi le processus de remaniement ventriculaire qui peut influencer négativement le pronostic vital du patient ayant un infarctus) et l'augmentation des concentrations plasmatiques et tissulaires des substances vasodilatatrices (système prostaglandines-kinine).

    Un essai clinique randomisé, contrôlé, zofénopril versus placebo a été réalisé chez 1 556 patients ayant un infarctus du myocarde de localisation antérieure et n'ayant pas reçu de traitement thrombolytique. Le traitement était commencé dans les 24 heures et continué pendant 6 semaines. L'incidence du critère principal combiné (insuffisance cardiaque sévère et/ou décès à 6 semaines) était diminuée dans le groupe de patients traités par zofénopril (zofénopril 7,1 %, placebo 10,6 %). À un an, le taux de survie était amélioré dans le groupe zofénopril.

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARAII chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même, les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le zofénopril calcium est une prodrogue, la forme active étant le composé sulfhydryle libre, zofénoprilate, résultant d'une hydrolyse thio-ester.

    Absorption

    Le zofénopril calcium est rapidement et complètement absorbé par voie orale ; il est transformé en quasi-totalité en zofénoprilate, dont le pic plasmatique est atteint 1,5 heure après l'administration orale de zofénopril. La cinétique après dose unique est linéaire entre 10 et 80 mg de zofénopril calcium et aucune accumulation ne se produit après l'administration de 15 à 60 mg de zofénopril calcium pendant 3 semaines. La présence de nourriture dans le tractus gastro-duodénal réduit la vitesse mais pas la quantité absorbée et l'ASC du zofénoprilate est quasiment identique à jeun ou après la prise d'aliments.

    Distribution

    Approximativement 88 % de la radioactivité circulante mesurée ex-vivo, suite à l'administration d'une dose de zofénopril calcium radio-marqué, est liée aux protéines plasmatiques et le volume de distribution à l’état d’équilibre est de 96 litres.

    Biotransformation

    Huit métabolites, correspondant à 76 % de la radioactivité urinaire, ont été identifiés dans les urines humaines suite à l'administration d'une dose de zofénopril calcium radio-marqué. Le principal métabolite est le zofénoprilate (22 %), qui est ensuite métabolisé par plusieurs voies incluant la glucuro-conjugaison (17 %), cyclisation et glucuro-conjugaison (13 %), la cystéine conjugaison (9 %) et la S-méthylation du groupement thiol (8 %). La demi-vie du zofénoprilate est de 5,5 heures et sa clairance corporelle totale est de 1 300 ml/min après administration orale de zofénopril calcium.

    Élimination

    Le zofénoprilate radio-marqué administré par voie intraveineuse est éliminé par les urines (76 %) et les fèces (16 %), alors qu'après une administration orale de zofénopril calcium radio-marqué, on retrouve respectivement 69 % et 26 % de la radioactivité dans les urines et dans les fèces respectivement, ce qui indique deux voies d'élimination (foie et rein).

    Autres populations particulières

    Pharmacocinétique chez le sujet âgé

    Chez le sujet âgé, l'ajustement de la posologie n'est pas nécessaire quand la fonction rénale est normale.

    Pharmacocinétique en cas de dysfonctionnement rénal

    Basé sur la comparaison des paramètres pharmacocinétiques clés du zofénoprilate mesurés après administration orale de zofénopril calcium radio-marqué, les patients ayant une anomalie rénale modérée (45 ml/min < clairance de la créatinine < 90 ml/min) éliminent le zofénopril de l’organisme à la même vitesse que les sujets normaux (clairance de la créatinine > 90 ml/min).

    Chez les patients ayant une anomalie rénale modérée à sévère (7 à 44 ml/min), la vitesse d'élimination est réduite d'environ 50 % par rapport à la normale. Cela indique que chez ces patients la dose de départ usuelle de zofénopril doit être réduite de moitié.

    Chez les patients en insuffisance rénale terminale sous hémodialyse ou dialyse péritonéale, la vitesse d'élimination est réduite à 25 % de la vitesse normale. Cela indique que, chez ces patients, la dose de départ doit être le quart de la dose de départ usuelle de zofénopril.

    Pharmacocinétique chez les insuffisants hépatiques

    Chez les patients avec dysfonctionnement hépatique léger à modéré ayant reçu une dose unique de zofénopril calcium radio-marqué, les valeurs des Cmax et Tmax du zofénoprilate étaient similaires à celles des sujets normaux. Cependant, les valeurs des ASC retrouvées chez les patients cirrhotiques étaient doublées par rapport à celles des sujets normaux, indiquant que la dose initiale de ZOFENOPRIL MYLAN chez les patients avec dysfonctionnement hépatique léger à modéré doit être réduite de moitié par rapport aux sujets à fonction hépatique normale.

    Il n'existe pas de données pharmacocinétiques sur le zofénopril et le zofénoprilate chez les patients avec dysfonctionnement hépatique sévère, ainsi le zofénopril est contre-indiqué chez ce type de patients.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans les études de toxicité répétée après administration orale qui ont été conduites chez trois espèces de mammifères, la plupart des effets reliés au traitement étaient ceux habituellement rencontrés pour les IEC. Ces changements incluaient une diminution des paramètres érythrocytaires, une augmentation de l'urée sérique, une diminution de la masse cardiaque et une hyperplasie des cellules juxta-glomérulaires, qui se produisent à des doses plus élevées que les doses maximales recommandées chez l'Homme. Dans une étude de toxicité répétée après administration orale chez le chien, une dyscrasie sanguine spécifique à l’espèce liée à une réaction immunologique est apparue à forte dose.

    Aucune différence significative dans l'activité des enzymes à cytochrome P450 n'a été observée dans l'étude de toxicologie à doses répétées par voie orale chez le singe pendant 1 an.

    Dans les études de toxicité sur la reproduction, le zofénopril a engendré une diminution dose-dépendante de la vitesse de croissance de la descendance, une néphrotoxicité et une viabilité post-natale réduite pour des doses comprises entre 90 et 270 mg/kg pour la génération F1. Le traitement par le zofénopril durant la grossesse a causé une toxicité fœtale et développementale dans la descendance chez le rat et également une embryo- et une fœtotoxicité chez le lapin mais seulement pour des doses maternotoxiques.

    Les études de génotoxicité ont montré que le zofénopril n'était pas mutagène ni clastogène.

    Les études de cancérogenèse conduites chez la souris et le rat n'ont pas révélé de carcinogénicité. Une augmentation de l'incidence de l'atrophie testiculaire s'est produite uniquement dans les études chez la souris, la signification clinique de celle-ci étant inconnue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Cellulose microcristalline

    Amidon prégélatinisé (maïs)

    Stéarate de magnésium

    Pelliculage :

    Hypromellose (E464)

    Dioxyde de titane (E171)

    Macrogol 400

    Polysorbate 80.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après première ouverture (pour les flacons PEHD avec bouchon PP) : 30 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    500 comprimés en flacons (PEHD) avec bouchon (PP) (conditionnement hospitalier).

    Boîtes de 7, 12, 14, 28, 30, 56, 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 ALLÉE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 419 505 8 2 : 7 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 506 4 3 : 12 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 507 0 4 : 14 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 508 7 2 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 509 3 3 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 510 1 5 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 419 511 8 3 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aclar/Aluminium).

    · 34009 580 425 2 2 : 500 comprimés en flacons (PEHD).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 19/03/2020

    Dénomination du médicament

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable

    Zofénopril calcium

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Agents agissant sur le système rénine-angiotensine, inhibiteurs de conversion de l'angiotensine - code ATC : C09AA15.

    ZOFENOPRIL MYLAN contient du zofénopril, qui appartient à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC). Le zofénopril provoque une dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui permet une diminution de la pression artérielle. Cette vasodilatation rend également le travail du cœur plus facile.

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable est utilisé :

    · pour traiter la pression artérielle élevée (hypertension) ;

    · après une crise cardiaque (infarctus du myocarde en phase aiguë) chez les personnes avec ou sans signes ou symptômes d'insuffisance cardiaque, et qui n'ont pas reçu de traitement aidant à la dissolution des caillots sanguins (traitement thrombolytique).

    Ne prenez jamais ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au zofénopril ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous avez déjà fait des réactions allergiques à tout autre IEC comme le captopril ou l'énalapril ;

    · si vous avez des antécédents de gonflement sévère du visage, de la langue et de la gorge (œdème angioneurotique) lié à un traitement antérieur par IEC, ou si vous avez déjà présenté ces symptômes sans raison apparente (œdème angioneurotique héréditaire/idiopathique) ;

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est aussi préférable d'éviter de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable en début de grossesse – voir rubrique « Grossesse et allaitement ») ;

    · si vous êtes une femme en âge de procréer, à moins d’être sous contraception appropriée ;

    · si vous souffrez d'un rétrécissement des vaisseaux sanguins (artères) qui mènent aux reins (à votre rein si vous n’en avez qu’un) ;

    · si vous souffrez de graves problèmes de foie ;

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle ;

    · si vous êtes traité(e) avec des inhibiteurs de la néprilysine (NEP) tels que le sacubitril (disponible sous forme d’association fixe avec le valsartan) et le racécadotril.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes diabétique ;

    · si vous souffrez de psoriasis ;

    · si vous avez des problèmes de foie ;

    · si on vous a informé(e) que vous deviez limiter la quantité de sel dans votre alimentation ou si vous avez présenté des diarrhées ou des vomissements sévères car le zofénopril peut entraîner une chute de votre pression artérielle ;

    · si vous avez de faibles quantités de liquide et de sel dans votre organisme en raison d’un traitement diurétique ;

    · si vous avez des problèmes de reins incluant un rétrécissement des vaisseaux sanguins (artères) qui mènent à un rein (sténose artérielle rénale) ou si vous avez eu récemment une greffe de rein. Votre médecin peut être amené à réduire la posologie ;

    · si vous recevez un traitement de désensibilisation pour les piqûres d'insectes, si vous êtes sous dialyse, ou si vous faites l’objet d’un traitement de votre sang par une machine pour diminuer votre cholestérol (aphérèse des LDL) car il y a un risque de réaction allergique au zofénopril ;

    · si vous prenez des diurétiques hypokaliémiants, des apports nutritionnels en potassium ou un substitut de sel qui contient du potassium, car ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable peut augmenter votre taux de sel (potassium) dans le sang ;

    · si vous avez une pression artérielle basse car le zofénopril peut faire baisser votre pression artérielle encore davantage ;

    · si vous avez une insuffisance cardiaque (faiblesse du muscle cardiaque), un épaississement des parois du cœur provoquant une obstruction du flux sanguin du côté gauche du cœur (cardiomyopathie hypertrophique) ou un rétrécissement de la valve cardiaque (sténose aortique ou mitrale) ;

    · si vous avez un flux sanguin réduit vers votre cœur (angine) ou votre cerveau, si vous avez fait un AVC ou un mini‑AVC (aussi connu sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT)) ;

    · si vous souffrez d’une maladie vasculaire du collagène, par ex. sclérodermie, lupus érythémateux disséminé (ou lupus, une allergie causant des douleurs articulaires, des éruptions cutanées et de la fièvre) ;

    · si vous avez des taux anormalement élevés de l'hormone appelée aldostérone dans votre sang (hyperaldostéronisme primaire) ;

    · si vous avez plus de 75 ans, ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable doit être utilisé avec précaution ;

    · si vous êtes noir, le risque d’angio-œdème pourrait être plus important ou le médicament pourrait être moins efficace que chez les autres patients ;

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) est augmenté :

    o sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet des organes greffés) ;

    o inhibiteurs de la néprilysine (NEP) tels que le sacubitril (disponible sous forme d’association fixe avec le valsartan), utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque, et le racécadotril, utilisé chez les patients souffrant de diarrhée aiguë.

    · si vous prenez l’un des médicaments suivant pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple, valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable ».

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique « Grossesse et allaitement »).

    Pendant le traitement

    · Indiquez à votre médecin, dentiste ou au personnel hospitalier que vous prenez ce médicament si vous devez être anesthésié(e) (pour une opération). Cela aidera l’anesthésiste à contrôler votre pression sanguine et votre rythme cardiaque pendant l’intervention.

    · Indiquez à votre médecin si une toux sèche survient pendant la prise de ce médicament, vous pourriez avoir besoin de changer de traitement.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament :

    · des inhibiteurs de la néprilysine (NEP) tels que le sacubitril (disponible en association fixe avec le valsartan) et le racécadotril. Le risque d'angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones comme la gorge) peut être augmenté ;

    · des diurétiques tels que spironolactone, triamtérène, amiloride ne sont pas recommandés car ils peuvent augmenter le taux de potassium dans le sang. D’autres diurétiques peuvent causer une baisse de la pression artérielle ;

    · des suppléments potassiques, substituts contenant des sels de potassium ou autres médicaments tels que l’héparine (administrée par injection pour fluidifier le sang et le cotrimoxazole, également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole), car ils pourraient augmenter le taux de potassium dans le sang ;

    · du lithium (utilisé pour traiter certains types de maladies mentales) car le zofénopril est susceptible d'augmenter le taux de lithium dans le sang ;

    · des médicaments utilisés pour traiter les maladies mentales graves (psychoses), des barbituriques (normalement utilisé pour l’épilepsie), des anesthésiques, des médicaments narcotiques (par ex : puissants antidouleurs) car le zofénopril pris en même temps que ces médicaments peut alors faire chuter la pression artérielle ;

    · d'autres médicaments pour l'hypertension incluant les inhibiteurs calciques, les bêta-bloquants, les alpha-bloquants car lorsqu'ils sont pris avec du zofénopril, ces médicaments peuvent faire chuter la pression artérielle ;

    · de la cimétidine, susceptible d'augmenter le risque d'hypotension ;

    · de l'allopurinol (utilisé pour traiter la goutte et les calculs rénaux), du procaïnamide (utilisé pour contrôler les irrégularités du rythme cardiaque), des corticoïdes et d'autres médicaments immunosuppresseurs, qui pourraient augmenter le risque de chute du nombre de globules blancs ;

    · de la ciclosporine (utilisée pour supprimer le système immunitaire) car elle peut aussi augmenter le risque de problèmes rénaux lorsqu'elle est associée au zofénopril ;

    · des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, utilisés pour la douleur ou l'inflammation) car ils peuvent réduire l'efficacité du zofénopril ;

    · des médicaments antidiabétiques oraux ou l'insuline, car le zofénopril peut provoquer une brusque diminution de la glycémie lorsqu'il est associé à ces médicaments ;

    · des anti-acides (utilisés pour les brûlures d'estomac et les ulcères) car ils peuvent réduire l'efficacité du zofénopril ;

    · des médicaments sympathomimétiques (qui agissent sur le système nerveux) car ils peuvent réduire l'efficacité du zofénopril. Votre médecin vous informera si cela vous concerne ;

    · de la trinitrine et autres dérivés nitrés (utilisés pour les douleurs thoraciques (angor) ou pour améliorer le flux sanguin) ;

    · des médicaments cytostatiques (utilisés pour traiter le cancer) ;

    · des antidépresseurs de type tricyclique (normalement utilisés pour la dépression) ;

    · des injections de sels d'or pour l'arthrose car cela peut engendrer une diminution de la pression artérielle ;

    · des médicaments qui sont souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    Si vous prenez un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable » et « Avertissements et précautions »).

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre du zofénopril avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable. Le zofénopril est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant s’il est utilisé après le troisième mois de grossesse.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. Le zofénopril est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Lors de la conduite de véhicules ou l'utilisation de machines, il devra être pris en compte qu’une somnolence, des vertiges ou de la fatigue peuvent survenir occasionnellement.

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable contient

    Sans objet.

    Posologie

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Avaler le comprimé entier ou préalablement coupé en doses égales, avec de l'eau. Ce comprimé peut être pris indifféremment avant, pendant ou après le repas.

    Votre médecin ou votre pharmacien vous informera de la fréquence et de la durée du traitement.

    Traitement de l'hypertension chez l'adulte

    La dose recommandée de départ est 15 mg, une fois par jour (la moitié d’un comprimé).

    Votre médecin va ajuster graduellement la dose pour trouver la dose qui vous convient le mieux. La dose habituelle efficace est de 30 mg par jour. La dose maximale est de 60 mg par jour, en une seule dose ou en deux doses séparées.

    Traitement de l'hypertension chez l'adulte présentant une hypovolémie ou un déficit en sel

    La prise du premier comprimé de zofénopril peut provoquer une chute de la pression artérielle. Si vous êtes concerné(e), veuillez en parler à votre médecin ou à votre pharmacien. Si vous prenez des médicaments diurétiques, un arrêt de ce traitement deux ou trois jours avant de prendre le zofénopril est recommandé. La dose recommandée de départ est de 15 mg une fois par jour mais votre docteur peut commencer par une dose de 7,5 mg une fois par jour s'il pense que cette dose est plus adaptée pour vous.

    Toutes les posologies ne peuvent pas être administrées avec ce produit.

    Adultes hypertendus présentant des problèmes hépatiques

    Si vous souffrez de problèmes de foie légers à modérés, le médecin modifiera la dose de zofénopril que vous prenez en fonction de votre fonction hépatique.

    Adultes hypertendus présentant des problèmes rénaux

    Si vous avez des problèmes rénaux, votre médecin adaptera la dose de zofénopril en fonction de la sévérité de votre insuffisance rénale.

    Personnes âgées

    La posologie sera adaptée à l'état de votre fonction rénale. Votre médecin vous indiquera la posologie de ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable.

    Adultes ayant fait une crise cardiaque

    Il est recommandé de commencer à prendre ce médicament dans les 24 heures suivant la crise cardiaque et de continuer à le prendre durant au moins six semaines.

    La dose recommandée de départ est de 7,5 mg 2 fois par jour (toutes les 12 heures). Le 3e jour, la dose peut être augmentée à 15 mg 2 fois par jour (toutes les 12 heures). À partir du 5e jour, la dose peut être augmentée à 30 mg 2 fois par jour (toutes les 12 heures). Toutes les posologies recommandées ne peuvent pas être administrées avec ce produit.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable n'est pas recommandé pour les enfants.

    Si vous avez pris plus de ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n'auriez dû

    Contactez immédiatement votre médecin ou les urgences médicales les plus proches. Emportez la boîte et les comprimés restants avec vous.

    Les signes et symptômes de surdosage sont une pression artérielle extrêmement faible, état de choc, stupeur, un rythme cardiaque anormalement lent, troubles électrolytiques et insuffisance rénale.

    Si vous oubliez de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable

    Si vous oubliez de prendre une dose, ne paniquez pas. Prenez la dose normale au moment habituel.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable

    Si vous arrêtez soudainement de prendre ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable, vous pourriez ressentir des effets indésirables. Si vous ressentez le besoin d'arrêter ce traitement, parlez-en à votre médecin.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous immédiatement au service des urgences de l’hôpital le plus proche. Il est important d’informer le personnel médical de vos médicaments.

    Effets indésirables rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · Réaction allergique sévère provoquant un gonflement du visage, de la langue et de la gorge, des difficultés à avaler, une urticaire et des difficultés à respirer.

    Effets indésirables très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · Gonflement des intestins, ceci peut causer des douleurs d’estomac et devenir grave.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Éruptions cutanées graves pouvant former des cloques sur la peau, la bouche, les yeux et les parties génitales, ou une forme plus sévère entraînant des dommages cutanés étendus (séparation de la couche supérieure de la peau de la couche inférieure) et syndrome pseudo-grippal (fièvre, douleur musculaire, douleur articulaire et modifications des cellules sanguines, détectés lors des tests sanguins).

    · Forte diminution des cellules sanguines provoquant faiblesse, ecchymoses (bleus) ou saignements, et entraîner une plus grande susceptibilité aux infections. Cela peut être détecté lors de tests sanguins.

    · Fièvre accompagnée d’une aggravation sévère de l’état de santé général ou fièvre accompagnée de symptômes d’une infection locale tels que mal de gorge/ulcères buccaux ou difficultés à uriner (agranulocytose).

    · Rythme cardiaque irrégulier ou douleur thoracique, en particulier au repos, ceci peut être le signe d’une diminution du flux sanguin vers le cœur (angine de poitrine).

    · Crise cardiaque. Vous pouvez ressentir une sensation de moiteur, vous sentir essoufflé ou avoir de fortes douleurs thoraciques et des douleurs dans la mâchoire ou les bras. Cela peut survenir si votre pression artérielle est très basse.

    · Inflammation du pancréas provoquant de fortes douleurs abdominales et dorsales.

    · Défécation plus rare, qui peut être causée par un ventre distendu, des douleurs abdominales, des nausées/vomissements et aucun passage de gaz et de selles.

    · Jaunissement de la peau (ictère) ou du blanc des yeux, ceci peut être causé par un blocage des voies biliaires ou une inflammation du foie. Vous pouvez aussi remarquer des urines foncées, des selles claires ou de la fièvre.

    · Accident vasculaire cérébral pouvant être causé par des saignements dans le cerveau. Vous pouvez alors avoir des problèmes d’élocution, une sensation de faiblesse soudaine ou d’engourdissement dans une partie du visage ou du corps, des problèmes visuels ou d’importants maux de tête.

    Autres effets indésirables survenus avec ce médicament

    Fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Fatigue inhabituelle.

    · Nausées et/ou vomissements.

    · Vertiges.

    · Maux de tête.

    · Toux. Ce médicament peut provoquer une toux persistante sèche (sans expectorations). Si cela se produit, contactez votre médecin car vous pourriez avoir besoin de changer de traitement.

    Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Rash cutané.

    · Faiblesse générale, crampes musculaires.

    Les effets indésirables suivants ont été rencontrés avec les IEC et peuvent donc survenir avec ce médicament :

    Rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · Douleurs musculaires.

    · Essoufflement, bronchite.

    · Inflammation et gonflement des sinus provoquant des douleurs, température élevée et sensibilité.

    · Nez qui coule et démangeaisons nasales.

    · Langue gonflée et irritée.

    · Douleurs abdominales.

    · Diarrhée.

    · Constipation.

    · Sécheresse buccale.

    · Dépression

    · Changements d'humeur.

    · Troubles du sommeil.

    · Impuissance.

    · Confusion.

    · Bourdonnements d'oreilles.

    · Forte transpiration.

    · Rougeurs.

    · Difficultés pour uriner.

    · Vision floue.

    Très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · Douleurs dans la poitrine.

    · Gonflement des mains, chevilles ou des pieds.

    · Faible taux de sucre dans le sang.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Diminution des globules rouges provoquant pâleur ou jaunissement de la peau, faiblesse ou essoufflement. Ceci peut survenir en particulier chez les personnes ayant un autre problème médical (appelé déficience en glucose-6-phosphate déshydrogénase).

    · Pression artérielle très basse, pouvant causer étourdissement, sensation de faiblesse, troubles de la vision ou plus rarement des évanouissements ou perte de conscience. Peut survenir à l’initiation du traitement ou lors de l’augmentation de la posologie.

    · Problèmes rénaux graves. Vous pouvez ressentir des douleurs dans le bas du dos, uriner peu ou pas du tout ou avoir des urines troubles ou contenant du sang.

    · Picotements, fourmillements et engourdissements.

    · Troubles de l’équilibre.

    · Altération du goût.

    · Augmentation du rythme cardiaque ou conscience des battements dans la poitrine (palpitations).

    · Démangeaisons, urticaire, une réaction cutanée de type psoriasis ou une éruption rouge et enflée évoquant la rougeole.

    · Chute de cheveux.

    · Modifications de la numération sanguine et des tests de la fonction hépatique, pouvant être détectés lors des tests sanguins

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette, la boîte ou le flacon après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable conditionné en flacon doit être utilisé dans les 30 jours suivant la première ouverture.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez un changement de couleur des comprimés.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est : zofénopril calcium.

    Zofénopril calcique................................................................................................................. 30 mg

    Pour chaque comprimé

    · Les autres composants sont : cellulose microcristalline, amidon prégélatinisé (maïs), stéarate de magnésium, hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol 400 et polysorbate 80.

    Qu’est-ce que ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable est un comprimé pelliculé blanc, avec une barre de sécabilité, oblong avec « ZP 1 », sur une face et « M » sur l'autre face.

    Les comprimés peuvent être divisés en 2 doses égales.

    ZOFENOPRIL MYLAN 30 mg, comprimé pelliculé sécable est disponible en flacons en plastique contenant 500 comprimés (conditionnement hospitalier) ou sous plaquettes en boîtes de 7, 12, 14, 28, 30, 56 ou 90 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLÉE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLÉE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Fabricant  

    MCDERMOTT LABORATORIES LIMITED TRADING AS GERARD LABORATORIES

    35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE, GRANGE ROAD

    DUBLIN 13

    IRLANDE

    OU

    MYLAN HUNGARY KFT.

    MYLAN UTCA 1,

    KOMÁROM, 2900

    HONGRIE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [A compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).