ZECLAR 500 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 28/03/1994
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : CLARITHROMYCINE 500 mg - ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 387
- Laboratoires : MYLAN MEDICAL
Les compositions de ZECLAR 500 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | CLARITHROMYCINE | 24563 | 500 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 10 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3380138
- Code CIP3 : 3400933801380
- Prix : 8,60 €
- Date de commercialisation : 11/10/1999
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 14 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3382806
- Code CIP3 : 3400933828066
- Prix : 12,02 €
- Date de commercialisation : 19/02/1997
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 09/04/2021
ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Clarithromycine................................................................................................................ 500,00 mg
Pour un comprimé pelliculé.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
Elles sont limitées chez l’adulte aux infections dues aux germes définis comme sensibles :
· Sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu’un traitement par une bêta-lactamine est impossible.
· Exacerbations des bronchites chroniques (voir rubrique 5.1 concernant les tests de sensibilité).
· Pneumopathies communautaires chez des sujets :
o sans facteurs de risque,
o sans signes de gravité clinique,
o en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique.
· En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain (voir rubrique 5.1 concernant les tests de sensibilité).
· En association à un autre antibiotique (amoxicilline ou imidazolé), et à un anti-sécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale.
· Au traitement curatif des infections à Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH (voir rubrique 4.4).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Chez l’adulte ayant des fonctions rénale et hépatique normales
Sinusites aiguës, exacerbations des bronchites chroniques, pneumopathies communautaires :
1000 mg/jour en deux prises par jour.
Eradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastro-duodénale :
Sont recommandés, les schémas posologiques suivants :
· Clarithromycine 500 mg matin et soir, associé à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et oméprazole 20 mg matin et soir, pendant 7 jours.
ou
· Clarithromycine 500 mg matin et soir, associé à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et lansoprazole 30 mg matin et soir, pendant 7 jours.
· L’amoxicilline peut être remplacée par le métronidazole ou le tinidazole à la posologie de 500 mg matin et soir.
La trithérapie sera suivie :
· pour le traitement débuté par l’oméprazole : par 20 mg d’oméprazole par jour pendant 3 semaines supplémentaires en cas d’ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif.
· pour le traitement débuté par le lansoprazole : par 30 mg de lansoprazole par jour pendant 3 semaines en cas d’ulcère duodénal évolutif ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif.
L’efficacité du traitement dépend du respect du schéma posologique, notamment de la prise de la trithérapie durant les 7 premiers jours.
Infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) :
· 500 mg deux fois par jour.
Le traitement des infections disséminées à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) doit être poursuivi, tant que le bénéfice clinique et microbiologique est observé. La clarithromycine doit être utilisée en association avec d'autres médicaments actifs sur les mycobactéries atypiques.
Chez l’insuffisant rénal
Pour des valeurs de la clairance de la créatinine < 30 ml/min, il peut être recommandé de réduire la posologie de moitié avec une seule administration quotidienne.
Chez l’insuffisant hépatique
En dehors du traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+), l'emploi de la clarithromycine n'est pas recommandé. Dans les autres cas et si l'emploi de la clarithromycine est nécessaire (voir rubrique 4.4), la dose de 500 mg deux fois par jour ne doit pas être dépassée.
Chez le sujet âgé
Lorsque la fonction rénale est nettement diminuée, il peut être prudent de réduire la posologie.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :
· Allergie aux macrolides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Association avec :
o la colchicine,
o les alcaloïdes de l’ergot de seigle, incluant par exemple la dihydroergotamine, l’ergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide : risque d’ergotisme,
o le pimozide, la mizolastine : risque d’allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme cardiaque, notamment une tachycardie ventriculaire, une fibrillation ventriculaire et des torsades de pointes,
o la simvastatine, en raison du risque majoré de myopathie, incluant la rhabdomyolyse,
o le lomitapide,
o l’alfuzosine,
o la dapoxétine,
o l’avanafil,
o l’ivabradine,
o l’éplérénone,
o la dronédarone,
o la quétiapine,
o le ticagrélor,
o le cisapride,
o l’astémizole,
o la terfénadine,
o la ranolazine,
o la dompéridone
(voir rubrique 4.5).
· Allongement congénital ou acquis de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5).
· Antécédent d'allongement de l'intervalle QT ou de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe (voir rubriques 4.4 et 4.5).
La clarithromycine ne doit pas être administrée à des patients présentant des déséquilibres électrolytiques (hypokaliémie ou hypomagnésémie, en raison du risque d’allongement de l’intervalle QT).
La clarithromycine ne doit pas être utilisée chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère en association avec une insuffisance rénale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Un allongement de la repolarisation cardiaque et de l’intervalle QT, entraînant un risque de développer de l’arythmie cardiaque et des torsades de pointes, ont été observés avec un traitement par macrolides, notamment la clarithromycine (voir rubrique 4.8). Par conséquent, comme les situations suivantes peuvent conduire à un risque accru d’arythmies ventriculaires (notamment torsades de pointes), la clarithromycine doit être utilisée avec prudence chez les patients suivants :
· Patients présentant une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque sévère, des troubles de la conduction ou une bradycardie cliniquement significative.
· Patients prenant de façon concomitante d’autres médicaments induisant un allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).
· L’administration concomitante de clarithromycine avec l’astémizole, le cisapride, le pimozide et la terfénadine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
La clarithromycine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant un allongement congénital ou acquis de l’intervalle QT ou un antécédent d’arythmie ventriculaire (voir rubrique 4.3).
Colite pseudo-membraneuse
Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été observés avec presque tous les agents anti-bactériens dont les macrolides, y compris la clarithromycine. Le traitement par antibiotique altère la flore normale du colon pouvant conduire à une prolifération de Clostridioides difficile. La sévérité de ces diarrhées associée à Clostridioides difficile peut être modérée jusqu’à engager le pronostic vital. Par conséquent, il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’un antibiotique, puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement. L’arrêt du traitement par la clarithromycine et l’administration d’un traitement spécifique contre Clostridioides difficile doivent être envisagés quelle que soit l’indication. Toute administration d’inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.
Réaction d’hypersensibilité
En cas de réactions d’hypersensibilité aiguë sévères, telles qu’une réaction anaphylactique ou de réactions indésirables cutanées graves (SCAR) [par exemple, la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson ou un syndrome de Lyell, un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS)], le traitement par la clarithromycine doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré en urgence.
Résistance bactérienne
Il convient de penser à la possible résistance croisée entre la clarithromycine et les autres macrolides, et d’autres antibiotiques tels que la lincomycine et la clindamycine.
Comme pour d’autres antibiotiques, une utilisation à long terme peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries et de champignons résistants. Si une surinfection apparaît, un traitement approprié doit être envisagé.
Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+), et afin de limiter l’émergence de souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée :
· en association à d’autres antibiotiques et non pas en monothérapie,
· uniquement en curatif du fait de l’absence d’étude en prophylaxie.
L’utilisation d’antibiotique dans une infection à H. pylori peut provoquer la sélection de micro-organismes résistants, y compris avec la clarithromycine.
Associations médicamenteuses
Colchicine
Des cas d'intoxication par la colchicine parfois mortels ont été rapportés lors de l'administration concomitante de clarithromycine et de colchicine, notamment chez des sujets âgés, ou chez des patients insuffisants rénaux. Par conséquent, l’administration concomitante de la clarithromycine et la colchicine est contre indiquée (voir rubrique 4.3 et 4.5).
Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) métabolisés par le CYP 3A4 et risque de rhabdomyolyse
Des cas graves de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients prenant de manière concomitante de la clarithromycine et des statines. La clarithromycine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4, ce qui augmente le risque de myopathie notamment de rhabdomyolyse.
La simvastatine étant principalement métabolisée par le CYP3A4, son utilisation concomitante avec la clarithromycine est contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). Si le traitement par clarithromycine s’avère indispensable, le traitement par simvastatine doit être suspendu pendant la durée du traitement par clarithromycine.
L’association de la clarithromycine avec les autres statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine) doit être évitée dans la mesure du possible. Dans le cas où l’utilisation concomitante de clarithromycine avec l’atorvastatine s’avère nécessaire, il est recommandé d’utiliser une plus faible dose d’atorvastatine et l’apparition de signes ou symptômes de myopathie doit être surveillée.
L’utilisation d’une statine qui ne dépend pas du métabolisme du CYP3A peut être envisagée.
Anticoagulants oraux
Il existe un risque d'hémorragie grave et d'augmentations significatives du rapport normalisé international (INR) et du taux de prothrombine en cas d'administration concomitante de clarithromycine et de warfarine (voir rubrique 4.5). L'INR et le taux de prothrombine doivent être surveillés fréquemment lors du traitement concomitant par clarithromycine et anticoagulants oraux.
Des précautions doivent être prises lors de l’administration concomitante de la clarithromycine avec des anticoagulants oraux directs tels que dabigatran, rivaroxaban et apixaban, en particulier chez les patients présentant un risque élevé de saignement (voir rubrique 4.5).
Précautions d'emploi
Fonction hépatique
La clarithromycine est principalement excrétée par le foie. En cas d’insuffisance hépatique sévère, l’administration de la clarithromycine n’est pas recommandée. Cependant, une surveillance régulière des tests hépatiques est recommandée si l’administration de l’antibiotique est jugée nécessaire.
Une dysfonction hépatique incluant une augmentation des enzymes hépatiques et une hépatite hépatocellulaire et/ou cholestatique, avec ou sans jaunisse a été rapportée avec la clarithromycine. Cette dysfonction hépatique peut être sévère et est généralement réversible. Des cas d'insuffisance hépatique fatale ont été rapportés (voir rubrique 4.8). Il se peut que certains des patients concernés aient eu une maladie hépatique préexistante ou aient pris d'autres médicaments hépatotoxiques. Les patients doivent être informés qu'ils doivent arrêter le traitement et contacter leur médecin en cas de survenue de signes ou de symptômes de maladie hépatique, tels qu’anorexie, ictère, urines foncées, prurit ou sensibilité abdominale.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, l'allongement de la demi-vie et l'augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n'impliquent théoriquement pas de surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement (voir rubrique 5.2 / excrétion).
Insuffisance rénale
Il conviendra d’être prudent lors de l’administration de clarithromycine à des patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute). Dans ce cas, l’allongement de la demi-vie impose une réduction de la posologie (voir rubrique 4.2).
Inducteurs du CYP3A
Les médicaments inducteurs du CYP3A (tels que la rifampicine, la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et le millepertuis) peuvent augmenter le métabolisme de la clarithromycine. Ceci peut entraîner des concentrations de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc conduire à une efficacité réduite de ce médicament. De plus, il peut être nécessaire de mesurer les concentrations plasmatiques des inducteurs du CYP3A4, qui peuvent être augmentées en raison de l’inhibition du CYP3A par la clarithromycine (voir aussi le Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant à l’inhibiteur du CYP3A4 administré). L’administration concomitante de rifabutine et de clarithromycine résulte en une augmentation des concentrations plasmatiques de rifabutine et en une diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine, avec un risque accru d’uvéite.
Efavirenz, névirapine, rifampicine, rifabutine et rifapentine
Les inducteurs puissants du système de métabolisme cytochrome P450 tels que l’efavirenz, la névirapine, la rifampicine, la rifabutine et la rifapentine peuvent accélérer le métabolisme de la clarithromycine, et ainsi diminuer les concentrations plasmatiques de la clarithromycine pendant qu’ils augmentent les concentrations de la 14(R)-hydroxy-clarithromycine (14-OH-clarithromycine), un métabolite qui est aussi actif microbiologiquement. Comme les activités microbiologiques de la clarithromycine et de la 14-OH-clarithromycine sont différentes, l’effet thérapeutique attendu pourrait être altéré en cas d’administration concomitante de clarithromycine et d’inducteurs enzymatiques.
La clarithromycine doit être administrée avec prudence en cas d’administration concomitante de médicaments qui induisent le cytochrome CYP3A4 (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Certains médicaments, notamment la clarithromycine, possèdent la capacité d’inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzyme est inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risque d’observer une interaction cliniquement significative devient élevé. Il y a aussi un risque d’augmentation des effets indésirables spécifiques à chaque substrat du CYP 3A4, souvent avec des conséquences sévères.
Les molécules suivantes ou classes de molécules sont connues ou sont suspectées d’être métabolisées par le même isoenzyme du CYP3A : alprazolam, astémizole, carbamazépine, cilostazole, cisapride, ciclosporine, disopyramide, alcaloïdes de l’ergot de seigle, ibrutinib, lovastatine, méthylprednisolone, midazolam, oméprazole, anticoagulants oraux (tel que warfarine, rivaroxaban, apixaban), antipsychotiques atypiques (tel que quétiapine), pimozide, quinidine, rifabutine, sildénafil, simvastatine, tacrolimus, terfénadine, triazolam et vinblastine, mais cette liste n’est pas exhaustive. Les molécules agissant selon des mécanismes similaires avec d’autres isoenzymes du cytochrome P450 incluent la phénytoïne, la théophylline et le valproate.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide)
Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.
+ Alfuzosine
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’alfuzosine et de ses effets indésirables.
+ Avanafil
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 avec risque d’hypotension.
+ Colchicine
Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.
+ Dompéridone
Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Dronédarone
Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.
+ Eplérénone
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l’inhibiteur et de ses effets indésirables notamment l’hyperkaliémie.
+ Ivabradine
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur).
+ Lomitapide
Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
L’administration concomitante de clarithromycine et de lomitapide est contre-indiquée en raison de la possibilité d’augmentation importante des transaminases
+ Mizolastine
Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Pimozide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Quétiapine
Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.
+ Ranolazine
Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l’inhibiteur.
+ Simvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant (voir rubrique 4.4).
+ Ticagrelor
Augmentation importante des concentrations de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique, avec baisse des concentrations de son métabolite actif.
+ Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)
Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.
+ Bosutinib
Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.
+ Bédaquiline
Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur. Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.
+ Disopyramide
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+ Ebastine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital).
+ Eribuline
Augmentation des concentrations plasmatiques d’éribuline par la clarithromycine.
+ Fésotérodine
Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
+ Fidaxomicine
Augmentation des concentrations plasmatiques de fidaxomicine.
+ Halofantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)
Augmentation très importante des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.
+ Irinotécan
Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.
+ Luméfantrine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Midazolam per os
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
+ Oxycodone
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Quinidine
Au cours de la surveillance post-commercialisation, des torsades de pointes ont été rapportées lors de la prise concomitante de clarithromycine et de quinidine. Un enregistrement ECG doit être réalisé lors de la co-administration de clarithromycine et de quinidine afin de surveiller un allongement de l’intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de quinidine doivent être mesurées lors d’un traitement par clarithromycine.
+ Régorafénib
Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Riociguat
Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Rivaroxaban
Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.
+ Siméprevir
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprevir par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
+ Toltérodine
Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticoagulants oraux directs (AOD)
L’AOD dabigatran est un substrat pour le transporteur d’efflux P-gp. Le rivaroxaban et l’apixaban sont métabolisés via le CYP3A4 et sont également des substrats de la P-gp. Des précautions doivent être prises lors de l’administration concomitante de la clarithromycine avec ces agents en particulier chez les patients présentant un risque élevé de saignement (voir rubrique 4.4).
+ Alfentanil
Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Antagonistes des canaux calciques
Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Antivitamines K
Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique.
Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
+ Atazanavir
Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et inhibition de la formation de son métabolite actif.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
Une diminution de la posologie ne devrait pas être nécessaire chez les patients ayant une fonction rénale normale. Cependant, chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’ajustement posologique suivant doit être considéré :
· Chez les patients ayant une clairance de la créatinine de 30 à 60 ml/minute, la dose de clarithomycine doit être réduite de 50%.
· Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute, la dose de clarithromycine doit être diminuée de 75% en utilisant une formulation de clarithromycine appropriée.
· Des doses de clarithromycine supérieures à 1000 mg par jour ne doivent pas être administrées en association avec des inhibiteurs de protéases.
+ Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant. Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction (voir rubrique 4.4).
+ Bortézomib
Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortézomib par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortézomib pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Cabazitaxel
Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du cabazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Carbamazépine
Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont nécessaires.
+ Daclatasvir
Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’inhibiteur. La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+ Darifénacine
Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.
+ Digoxine
Elévation de la digoxinémie par augmentation de l’absorption de la digoxine.
Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la clarithromycine et après son arrêt. Des patients ont eu des signes cliniques compatibles avec la toxicité de la digoxine, notamment des arythmies potentiellement fatales.
+ Docétaxel
Risque de majoration de la toxicité du docétaxel par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.
+ Fentanyl
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.
+ Ivacaftor
Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables. Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.
+ Maraviroc
Augmentation des concentrations de maraviroc par l’inhibiteur. La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Midazolam IV
Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam pendant le traitement par la clarithromycine.
+ Quinine
Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme). Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
+ Solifénacine
Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risque de surdosage.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.
+ Sufentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puisant du CYP3A4.
+ Triazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par la clarithromycine.
+ Vérapamil
Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’inhibiteur. Hypotension, bradyarythmie et acidose lactique ont été observés chez des patients prenant de façon concomitante de la clarithromycine et du vérapamil.
Surveillance clinique et ECG. S’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’inhibiteur, et après son arrêt, le cas échéant.
+ Vinca-alcaloïdes cytotoxiques
Risque de majoration de la toxicité de l’antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique étroite. Eventuellement, utiliser un autre antibiotique.
+ Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil)
Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE5, avec risque d’hypotension. Débuter le traitement par l’inhibiteur de la PDE5 à la dose minimale. La réduction des posologies du sildénafil, tadalafil et vardénafil doit être considérée quand ces médicaments sont administrés en association avec la clarithromycine.
+ Pravastatine
Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l’antibiotique (voir rubrique 4.4).
+ Rifabutine
Risque d’augmentation des effets indésirables de la rifabutine (uvéites) par augmentation de ses concentrations et de celles de son métabolite actif par la clarithromycine. De plus, augmentation du métabolisme de la clarithromycine par la rifabutine, avec augmentation des concentrations de son métabolite actif.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
+ Répaglinide
Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie de l'hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
+ Ritonavir seul et en association avec des inhibiteurs de protéases
Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par le ritonavir.
Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.
Une diminution de la dose ne devrait pas être nécessaire chez les patients ayant une fonction rénale normale. Cependant, chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’ajustement posologique suivant doit être considéré :
· Chez les patients ayant une clairance de la créatinine de 30 à 60 ml/minute, la dose de clarithomycine doit être réduite de 50%.
· Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute, la dose de clarithromycine doit être diminuée de 75%.
· Des doses de clarithromycine supérieures à 1g/jour ne doivent pas être administrées en association avec le ritonavir.
Des ajustements posologiques similaires doivent être considérés chez les patients ayant une fonction rénale réduite quand le ritonavir est utilisé en tant que potentilisateur pharmacocinétique avec d’autres inhibiteurs de protéases dont l’atazanavir et le saquinavir.
+ Glibenclamide, glimépiride
Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l’auto-surveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
+ Inhibiteurs des tyrosines kinases
Risque de majoration des effets indésirables des inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés par le CYP 3A par diminution de leur métabolisme. Surveillance clinique.
+ Sulfamides hypoglycémiants
Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.
+ Efavirenz
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Itraconazole
La clarithromycine et l’itraconazole sont tous les deux des substrats et des inhibiteurs du CYP3A, conduisant à une interaction médicamenteuse bidirectionnelle. La clarithromycine peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’itraconazole tandis que l’itraconazole peut augmenter les concentrations plasmatiques de clarithromycine. Les patients prenant concomitamment de la clarithromycine et de l’itraconazole doivent être surveillés étroitement pour tout signe ou symptôme d’un effet pharmacologique prolongé ou augmenté.
+ Millepertuis
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Névirapine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Phénytoïne
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
Il y a eu des rapports spontanés ou publiés d’interaction pour les inhibiteurs du CYP3A, incluant la clarithromycine, avec des médicaments qui n’apparaissait pas comme étant métabolisé par le CYP3A (tel que la phénytoïne).
Le dosage des concentrations plasmatiques est recommandé pour ces médicaments lorsqu’ils sont administrés concomitamment à la clarithromycine. Des augmentations des concentrations sériques ont été rapportées.
+ Phénobarbital
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Rifampicine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Rifapentine
Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.
+ Saquinavir
La clarithromycine et le saquinavir sont tous les deux des substrats et des inhibiteurs du CYP3A, et il y a des preuves d’une interaction médicamenteuse bidirectionnelle. L’administration concomitante de clarithromycine (500 mg deux fois par jour) et de saquinavir (capsules molles de gélatine, 1200 mg 3 fois par jour) à 12 volontaires sains a entraîné une aire sous la courbe (AUC) à l’état d’équilibre et des valeurs de Cmax pour le saquinavir qui étaient 177% et 187% plus importantes que celles observées quand le saquinavir est pris seul. L’aire sous la courbe (AUC) de la clarithromycine et les valeurs du Cmax étaient approximativement 40% plus importantes que celles observées avec la clarithromycine seule. Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire quand les deux médicaments sont administrés concomitamment pendant une période limitée aux posologies et avec les formulations étudiées. Les observations provenant des études d’interactions médicamenteuses utilisant une formulation sous forme de capsule molle de gélatine peuvent ne pas être représentatives des effets observés quand le saquinavir est administré avec des gélules de gélatine. Les observations provenant des études d’interaction réalisées avec le saquinavir seul peuvent ne pas être représentatives des effets observés avec un traitement par saquinavir et ritonavir. Quand le saquinavir est co-administré avec le ritonavir, les effets potentiels du ritonavir sur la clarithromycine doivent être considérés.
+ Valproate
Il y a eu des rapports spontanés ou publiés d’interaction pour les inhibiteurs du CYP3A, incluant la clarithromycine, avec des médicaments qui n’étaient pas supposés être métabolisés par le CYP3A (tel que le valproate). Le dosage des concentrations plasmatiques est recommandé pour ces médicaments quand ils sont administrés concomitamment à la clarithromycine. Des augmentations des concentrations sériques ont été rapportées.
+ Zidovudine
L’administration simultanée par voie orale de comprimés de clarithromycine et de zidovudine chez des patients adultes infectés par le VIH peut résulter en une diminution des concentrations de zidovudine à l’état d’équilibre. La clarithromycine apparaissant interférer avec l’absorption simultanée de zidovudine par voie orale, cette interaction peut être largement évitée en échelonnant les doses de clarithromycine et de zidovudine en laissant un intervalle de 4 heures entre chaque médicament. Cette interaction ne semble pas se produire chez les enfants infectés par le VIH et prenant de la clarithromycine sous forme de suspension buvable avec la zidovudine ou la didanosine. Cette interaction est peu probable quand la clarithromycine est administrée par injection intraveineuse.
Associations à prendre en compte
Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur enzymatique, avec risque d’apparition d’un syndrome cunshingoïde.
+ Etravirine
Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium complex, risque de diminution de l'efficacité de la clarithromycine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'étravirine.
+ Fluconazole
Les concentrations plasmatiques de clarithromycine peuvent être augmentées lors de l’administration concomitante de fluconazole. Cependant, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.
+ Linézolide
Risque de majoration des effets indésirables du linézolide par la clarithromycine, par augmentation de son absorption.
+ Substrats à risque du CYP3A4
Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.
+ Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)
Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l'enfant.
+ Venlafaxine
Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.
+ Zolpidem
Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.
+ Zopiclone
Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR
De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
La sécurité de l’utilisation de la clarithromycine au cours de la grossesse n’a pas été établie. Compte tenu de résultats variables obtenus lors d’études chez l’animal, et des données cliniques disponibles chez l’homme, la possibilité d’effets indésirables sur le développement embryofoetal ne peut être exclue. Certaines études observationnelles évaluant l’exposition à la clarithromycine pendant le premier et le deuxième trimestre ont rapporté un risque accru de fausse couche comparativement à la non-utilisation d’antibiotiques ou à l’utilisation d’autres antibiotiques pendant la même période. Les études épidémiologiques disponibles sur le risque de malformations congénitales importantes lors de l’utilisation de macrolides incluant la clarithromycine pendant la grossesse fournissent des résultats contradictoires.
Par conséquent, l’utilisation pendant la grossesse n’est pas recommandée sans avoir soigneusement évalué les bénéfices par rapport aux risques.
Allaitement
La clarithromycine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. Il a été estimé qu’un nourrisson nourri exclusivement au sein recevrait environ 1,7% de la dose maternelle de clarithromycine, ajustée en fonction du poids. L’allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.
Fertilité
Il n’y a pas de données disponibles sur l’effet de la clarithromycine sur la fertilité chez l’Homme. Chez le rat, les données limitées disponibles n’indiquent pas d’effet sur la fertilité.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
a. Résumé du profil de tolérance
Les effets indésirables les plus fréquents liés au traitement par la clarithromycine chez l'adulte comme chez l'enfant sont les douleurs abdominales, la diarrhée, les nausées, les vomissements et les dysgueusies. Ces effets indésirables sont généralement d'intensité légère et sont cohérents avec le profil de sécurité d’emploi connu des antibiotiques de la famille des macrolides (voir partie b. de la rubrique 4.8).
Il n'y a pas eu de différence significative dans l'incidence de ces effets indésirables gastro-intestinaux au cours des essais cliniques entre les patients avec ou sans infection mycobactérienne préexistante.
b. Tableau résumé des effets indésirables
Le tableau suivant présente les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et depuis la mise sur le marché des différentes formes pharmaceutiques de clarithromycine en comprimés à libération immédiate, en granulés pour suspension buvable, en poudre pour solution injectable, et en comprimés à libération modifiée.
Les évènements indésirables considérés comme au moins possiblement imputables à la clarithromycine sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et fréquence indéterminée (effets indésirables rapportés après la mise sur le marché avec une fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité lorsque celle-ci a pu être évaluée.
Classe de systèmes d'organes
Très fréquent
(≥ 1/10)
Fréquent
(≥ 1/100,
< 1/10)
Peu fréquent
(≥ 1/1 000, < 1/100)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Infections et infestations
Cellulite1, candidose, gastro-entérite2, infection3, infection vaginale
Colite pseudomembraneuse, érysipèle
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, neutropénie4, thrombocytémie3, éosinophilie4
Agranulocytose, thrombopénie
Affections du système immunitaire5
Réaction anaphylactoïde1, hypersensibilité
Réaction anaphylactique, angio-œdème
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, diminution de l'appétit
Affections psychiatriques
Insomnie
Anxiété, nervosité3
Trouble psychotique, état confusionnel, dépersonnalisation, dépression, désorientation, hallucination, rêves anormaux, syndrome maniaque
Affections du système nerveux
Dysgueusie, céphalées
Perte de conscience1, dyskinésie1, étourdissements, somnolence6, tremblement
Convulsion, agueusie, parosmie, anosmie, paresthésie
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Vertige, altération de l'audition, acouphènes
Surdité. Des cas d’acouphènes et d’hypoacousie ont été rapportés à des posologies supérieures ou égales à 1g/jour sur des périodes de traitement prolongées.
Affections cardiaques
Arrêt cardiaque1, fibrillation auriculaire1, allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme7, extrasystoles1, palpitations
Torsades de pointe7, tachycardie ventriculaire7, fibrillation ventriculaire
Affections vasculaires
Vasodilatation1
Hémorragie8
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Asthme1, épistaxis2, embolie pulmonaire1
Affections gastro-intestinales
Diarrhée9, vomissements, dyspepsie, nausées, douleurs abdominales
Œsophagite1, reflux gastro-œsophagien2, gastrite, proctalgie2, stomatite, glossite, distension abdominale4, constipation, sécheresse de la bouche, éructation, flatulence
Pancréatite aiguë, coloration de la langue, coloration des dents
Affections hépatobiliaires
Anomalies des tests fonctionnels hépatiques
Cholestase4, hépatite4, augmentation des ALAT, ASAT, GGT4
Insuffisance hépatique10, ictère hépatocellulaire
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption, hyperhidrose
Dermatite bulleuse1, prurit, urticaire, éruption maculo-papuleuse3
Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), syndrome de Stevens-Johnson5, syndrome de Lyell5, syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS), acné
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires3, raideur musculo-squelettique1, myalgie2
Rhabdomyolyse2, 11, myopathie
Affections du rein et des voies urinaires
Augmentation de la créatininémie1, augmentation de l'urémie1
Insuffisance rénale, néphrite interstitielle
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Phlébite au site d'injection1
Douleur au site d'injection1, inflammation au site d'injection1
Malaise4, pyrexie3, asthénie, douleurs thoraciques4, frissons4, fatigue4
Investigations
Anomalie du rapport albumine/globuline1, augmentation des phosphatases alcalines sanguines4, augmentation de la lacticodéshydrogénase sanguine4
Augmentation de l’INR8, augmentation du taux de prothrombine8, coloration anormale de l'urine
1 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en poudre pour solution à diluer pour perfusion
2 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération modifiée
3 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en granulés pour suspension buvable
4 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération immédiate
5, 7, 9, 10 Voir partie a.
6, 8, 11 Voir partie c.
c. Description de certains effets indésirables
La phlébite, la douleur et l'inflammation des vaisseaux au niveau du site d'injection sont spécifiques à la formulation intraveineuse de clarithromycine.
Dans certains des cas rapportés de rhabdomyolyse, la clarithromycine avait été co-administrée avec des médicaments connus pour être impliqués dans des rhabdomyolyses, tels que des statines, des fibrates, la colchicine ou l'allopurinol (voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.5).
De rares cas de présence de comprimés pelliculés à libération modifiée de clarithromycine dans les selles ont été rapportés le plus souvent chez des patients avec des problèmes gastro-intestinaux anatomiques (dont iléostomie ou colostomie) ou fonctionnels associés à un raccourcissement du temps de transit GI. Dans plusieurs cas, les résidus de comprimés ont été retrouvés dans le contexte d'une diarrhée. Chez les patients retrouvant des résidus de comprimés dans les selles sans aucune amélioration de leur état, il est recommandé de passer à une autre formulation de clarithromycine (p.ex. suspension) ou à un autre antibiotique.
Populations particulières : effets indésirables chez les patients immunodéprimés (voir partie d.).
d. Autres populations particulières
Patients immunodéprimés
Chez les patients atteints du SIDA et autres patients immunodéprimés traités aux posologies maximales recommandées de clarithromycine sur des périodes de temps prolongées pour des infections mycobactériennes, il a souvent été difficile de distinguer les effets indésirables possiblement associés à la clarithromycine des signes sous-jacents de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou de pathologies concomitantes.
Chez l'adulte, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par des doses quotidiennes totales de 1 000 mg et de 2 000 mg de clarithromycine ont été les suivants : nausée, vomissement, trouble du goût, douleur abdominale, diarrhée, éruption, flatulence, céphalée, constipation, troubles de l'audition, augmentations de la transaminase glutamique oxalo-acétique sérique (SGOT) et de la transaminase glutamique pyruvidique sérique (SGPT). D'autres effets indésirables ont été rapportés, mais moins fréquemment : dyspnée, insomnie et sécheresse de la bouche. Les incidences ont été comparables chez les patients traités par 1 000 mg et par 2 000 mg, mais elles ont généralement été 3 à 4 fois plus élevées chez les patients ayant reçu des doses quotidiennes totales de 4 000 mg de clarithromycine.
Chez les patients immunodéprimés, les évaluations des valeurs biologiques ont été faites en analysant les valeurs situées très en dehors des valeurs normales (c'est-à-dire au-delà des limites extrêmement élevées ou extrêmement faibles) pour l'examen concerné. Sur la base de ces critères, environ 2 à 3 % des patients ayant reçu 1 000 mg ou 2 000 mg de clarithromycine par jour ont présenté des taux très anormalement élevés de SGOT et de SGPT et des taux sanguins anormalement bas de globules blancs et de plaquettes. Des pourcentages plus faibles de patients de ces deux groupes posologiques ont également présenté des taux élevés d'urémie. Des incidences légèrement plus élevées de valeurs anormales ont été observées pour tous les paramètres, à l'exception du taux de globules blancs, chez les patients ayant reçu 4 000 mg par jour.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Des cas rapportés indiquent que l'ingestion de quantités importantes de clarithromycine peut entraîner la survenue de symptômes gastro-intestinaux. Un patient avec un antécédent de trouble bipolaire a ingéré huit grammes de clarithromycine et présenté une altération de son état mental, un comportement paranoïde, une hypokaliémie et une hypoxémie. Comme pour d'autres macrolides, les taux sériques de clarithromycine ne devraient pas être sensiblement modifiés par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La clarithromycine est un antibiotique bactérien, dérivé semi-synthétique de l'érythromycine A, de la famille des macrolides (en C 14).
SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
Recommandations EUCAST (2011-01-05 (v 1.3))
Staphylococcus : S ≤ 1 mg/L et R > 2 mg/L
Streptococcus A, B, C, G : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L
Streptococcus pneumoniae : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L
Haemophilus influenzae : S ≤ 1 mg/L et R > 32 mg/L
Moraxella catarrhalis : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L
La clarithromycine est utilisée pour éradiquer Helicobacter pylori ; la CMI est £ 0,25 µg/ml, elle a été établie par le CLSI (Clinical and Laboratory Standards Institute).
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories
Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes)
ESPÈCES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Bacillus cereus
Corynebacterium diphtheriae
Entérocoques
Lactobacillus
Rhodococcus equi
Staphylococcus méti-S
Staphylococcus méti-R*
Streptococcus B
Streptococcus non groupable
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pyogenes
Aérobies à Gram négatif
Bordetella pertussis
Branhamella catarrhalis
Campylobacter
Helicobacter pylori
Legionella
Moraxella
Neisseria
Anaérobies
Actinomyces
Bacteroïdes
Eubacterium
Mobiluncus
Peptostreptococcus
Porphyromonas
Prevotella
Propionibacterium acnes
Autres
Borrelia burgdorferi
Chlamydia
Coxiella
Leptospires
Mycobactéries
Mycoplasma pneumoniae
Treponema pallidum
50-70 %
70-80 %
30-40 %
35-70 %
16-31 %
10-20 %
30-60 %
30-40 %
ESPÈCES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram négatif
Haemophilus influenzae**
Neisseria gonorrhoeae
Anaérobies
Clostridium perfringens
Autres
Ureaplasma urealyticum
ESPÈCES RESISTANTES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium jeikeium
Nocardia asteroïdes
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Entérobactéries
Pseudomonas
Anaérobies
Fusobacterium
Leptotrichia
Autres
Mycoplasma hominis.
La clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
**Haemophilus influenzae : l'activité de la 14-hydroxy-clarithromycine est supérieure à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-hydroxy-clarithromycine et de la molécule mère vis-à-vis d'Haemophilus influenzae.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 60ème minute. Après prise unique de 250 mg, le pic sérique se situe vers 1,7 heures pour la clarithromycine et 2,2 heures pour son métabolite 14-hydroxylé. La biodisponibilité absolue est de 55 %. L'absorption du comprimé n'est pas influencée par la prise d'aliments.
Distribution
Les concentrations sériques* de la molécule-mère et du métabolite, ainsi que l'activité antibactérienne totale (dosage microbiologique**), chez le sujet normal à l'état d'équilibre (vers J4) après prises répétées sont les suivantes (coefficient d'accumulation : 1,5 à 2) :
Cmax clarithromycine*
Cmax14-OH Clarithromycine*
Cmax Activité Biologique**
250 mg deux fois par jour
0,9 µg/ml
0,6 µg/ml
1,5 µg/ml
500 mg deux fois par jour
2,4 µg/ml
0,66 µg/ml
2,8 µg/ml
* dosage par méthode HPLC.
** dosage par méthode microbiologique.
En administration répétée, à la 12ème heure, les concentrations résiduelles sont d'environ 0,2 µg/ml après 250 mg et 0,7 µg/ml après 500 mg. A la dose de 250 mg, la demi-vie d'élimination de la clarithromycine est de 3,8 heures et celle de la 14-hydroxyclarithromycine de 5,8 heures. Après prises répétées, l'état d'équilibre est atteint le 4ème jour.
Liaison aux protéines
Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67 % et celui du métabolite actif est de 57 à 48 % en fonction des concentrations plasmatiques.
Diffusion tissulaire
Le volume de distribution est d'environ 2 à 4 l/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8,8 µg/ml sont atteintes dans le poumon, 1,11 µg/ml dans les amygdales et environ 0,9 µg/ml dans les liquides interstitiels.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Ces propriétés expliquent l'activité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires.
La clarithromycine et la 14-OH clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et 63 %.
Biotransformation
La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxylé. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que qualitatif puisqu'il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux posologies élevées. L'augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une diminution de la fraction de 14-OH clarithromycine (à l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-OH clarithromycine sont d'environ 2/3 de celles de la molécule mère après 250 mg x 2 et d'environ 27 % après 500 mg x 2, voir « Distribution »).
Élimination
La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein.
· Chez l'homme après une dose unique de 250 mg per os, 37,9 % de la dose sont excrétés dans les urines dont 18,4 % sous forme de clarithromycine et 13,7 % sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le dérivé 14-hydroxylé représentent l'essentiel de l'excrétion urinaire de la clarithromycine.
· L'élimination fécale d'une dose unique de 250 mg est de 40,2 %, la molécule-mère représentant 4,4 % de la dose. L'essentiel de la clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites.
· L’augmentation des doses accroît l'élimination urinaire ainsi que la fraction de clarithromycine inchangée.
En cas d'insuffisance rénale, l'excrétion de la clarithromycine et surtout de la 14-OH clarithromycine est diminuée avec une élévation des concentrations maximales, des concentrations résiduelles, des surfaces sous courbes et de la quantité de 14-OH clarithromycine formée. Lorsque la clairance est inférieure à 30 ml/minute, la demi-vie d'élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine et multipliée par 4 pour la 14-OH clarithromycine avec un risque d'accumulation important.
En cas d'insuffisance hépatique, la formation de 14-OH clarithromycine est diminuée et ses concentrations sériques et ses surfaces sous courbes réduites. Cependant, il existe une augmentation de l'élimination rénale de la clarithromycine et il n'y a pas d'accumulation.
Chez le sujet âgé ( 65 ans), il existe une augmentation des Cmax et des concentrations résiduelles liée à un allongement de la demi-vie de la clarithromycine ( 7,7 h) et surtout du métabolite 14-hydroxylé (14 h). Les surfaces sous courbe des concentrations plasmatiques de clarithromycine sont doubles de celles observées chez le sujet adulte jeune.
5.3. Données de sécurité préclinique
Pelliculage : hypromellose, hydroxypropylcellulose, propylèneglycol, oléate de sorbitan, dioxyde de titane, acide sorbique, vanilline, laque aluminique de jaune de quinoléine.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
2 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
18 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
21 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
45 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC Aluminium).
60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 346 497 0 7 : 2 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 338 013 8 0 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 338 279 8 4 : 12 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 338 280 6 6 : 14 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 346 498 7 5 : 16 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 338 281 2 7 : 18 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 338 303 6 6 : 21 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 337 204 4 5 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 337 205 0 6 : 45 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC Aluminium).
· 34009 337 206 7 4 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 337 207 3 5 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
A compléter ultérieurement par le titulaire
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
A compléter ultérieurement par le titulaire
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 09/04/2021
ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
Clarithromycine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J01FA09
ANTIBIOTIQUE de la famille des macrolides.
Ce médicament est indiqué chez l’adulte dans le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles.
Il est également indiqué dans le traitement d’ulcère de l’estomac (duodénal ou gastrique).
Ne prenez jamais ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé :
· Si vous êtes allergique (hypersensible) aux antibiotiques de la famille des macrolides ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· Si vous prenez d’autres médicaments connus pour provoquer des troubles graves du rythme cardiaque.
· En association avec :
o la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),
o l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate),
o la dapoxétine (médicament utilisé dans le traitement de l’éjaculation précoce),
o l’avanafil (médicament dans le traitement de l’impuissance sexuelle),
o la dronédarone (médicament utilisé en cas de troubles du rythme cardiaque),
o l'ergotamine, la dihydroergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide (médicaments de la migraine),
o l’ivabradine (médicament anti-angoreux),
o l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de certains cas d’insuffisance cardiaque),
o la mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),
o le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
o la quétiapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie),
o la ranolazine (médicament utilisé dans le traitement des symptômes de l’angine de poitrine),
o la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang),
o le cisapride (médicament utilisé en cas de reflux gastro-oesophagien),
o l’astémizole (médicament utilisé en cas d’allergie),
o la terfénadine (médicament utilisé en cas d’allergie),
o le ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral),
o le lomitapide (médicament donné pour traiter une maladie génétique augmentant le taux de cholestérol dans le sang),
o la dompéridone (médicament utilisé pour traiter les nausées et les vomissements),
(voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé »).
· Si vous avez un allongement de l’intervalle QT.
· Si vous ou une personne de votre famille a déjà eu un allongement de l’intervalle QT ou des troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe) (voir rubrique « Avertissements et précautions »).
· Si vous avez à la fois une insuffisance hépatique sévère et une insuffisance rénale.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.
Avertissements et précautions
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d’autres antibiotiques, pour éviter une possible résistance.
Ce médicament ne doit pas être associé avec :
· la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte).
· la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang) en raison du risque de myopathie (atteinte musculaire), notamment de rhabdomyolyse (destruction des cellules musculaires). Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d’autres statines (médicaments qui réduisent le taux de cholestérol), une adaptation de la prescription pourrait être nécessaire.
Informez votre médecin en cas :
· de maladie du foie (insuffisance hépatique). Votre médecin réévaluera la prescription et adaptera éventuellement le traitement.
· de maladie des reins (insuffisance rénale). Une adaptation de la dose peut s’avérer nécessaire.
· d’allongement de l’intervalle QT, d’une maladie du cœur, d’une baisse du potassium dans le sang ou de prise d’autres médicaments induisant un allongement de l’intervalle QT.
· de diarrhée en cours ou après votre traitement par ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé en particulier si elle est sévère, persistante ou sanglante (risque de colite pseudomembraneuse).
· de prise concomitante de ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé et d’anticoagulants oraux comme la warfarine le dabigatran, le rivaroxaban, l’apixaban (médicaments utilisés pour fluidifier votre sang) (voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé).
La prise concomitante de clarithromycine est déconseillée avec :
· la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate),
· la bromocriptine, la cabergoline, le lisuride et le pergolide (médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel),
· le disopyramide (médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiaques),
· l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),
· la fésotérodine (médicament utilisé dans l’incontinence urinaire),
· l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus),
· l’irinotecan, l’éribuline, le bosutinib, le régorafénib (médicament anti-cancéreux),
· la luméfantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· l’oxycodone (médicament utilisé dans le traitement des douleurs intenses),
· la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels),
· la bédaquiline (médicament utilisé dans la tuberculose),
· la fidaxomicine (antibiotique),
· le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),
· le riociguat (médicament utilisé dans certaines hypertensions pulmonaires),
(voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé »).
En cas de réactions cutanées ou allergiques aiguës sévères, le traitement par la clarithromycine doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré en urgence.
Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose chez le sujet âgé.
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en association avec :
· l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate),
· la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),
· la dapoxétine (médicament utilisé dans le traitement de l’éjaculation précoce),
· la dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque),
· l'ergotamine, la dihydroergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide (médicaments de la migraine),
· l’avanafil (médicament utilisé dans le traitement de l’impuissance sexuelle),
· l’ivabradine (médicament anti-angoreux),
· l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de certains cas d’insuffisance cardiaque),
· la mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),
· le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),
· la quétiapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie),
· la ranolazine (médicament utilisé dans le traitement des symptômes de l’angine de poitrine),
· la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang),
· le ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral),
· le lomitapide (médicament donné pour traiter une maladie génétique augmentant le taux de cholestérol dans le sang),
· la dompéridone (médicament utilisé pour traiter les nausées et les vomissements),
(voir rubrique « Ne prenez jamais ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé »).
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en association avec :
· la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate),
· la bromocriptine, la cabergoline, le pergolide et le lisuride (médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel),
· le disopyramide, la quinidine (médicaments utilisés dans le traitement des troubles cardiaques),
· l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),
· la fésotérodine (médicament utilisé dans l’incontinence urinaire),
· l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus),
· l’irinotecan, l’éribuline, le bosutinib, le régorafénib, l’ibrutinib (médicament anti-cancéreux),
· la luméfantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),
· l’oxycodone (médicament utilisé dans le traitement des douleurs intenses),
· la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels),
· la bédaquiline (médicament utilisé dans la tuberculose),
· la fidaxomicine (antibiotique),
· le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),
· le riociguat (médicament utilisé dans certaines hypertensions pulmonaires),
· le midazolam administré par voie orale (médicament utilisé en cas de convulsion),
(voir rubrique « Avertissements et précautions »).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament notamment :
· des anticoagulants oraux comme la warfarine, le dabigatran, le rivaroxaban,ou l’apixaban (médicaments utilisés pour fluidifier votre sang) (voir rubrique « Avertissements et précautions »).
ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse et allaitement
Grossesse
Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Allaitement
L'allaitement est en général possible mais vous devez interrompre l'allaitement ou le médicament si le nouveau-né présente des troubles digestifs.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Le risque d'étourdissements, de vertige, de confusion et de désorientation, qui peuvent se produire avec la clarithromycine, doit être pris en compte avant de conduire ou d'utiliser des machines.
ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé contient du sodium.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Posologie
A titre indicatif, chez l’adulte, la posologie usuelle est de 1000 mg/jour, en deux prises par jour. Elle dépend de l’indication, de la localisation de l’infection, du germe en cause et du poids du patient.
Pour la maladie ulcéreuse gastro-duodénale, le schéma d’administration est le suivant :
· 1 comprimé matin et soir associé à un autre antibiotique et à un médicament anti-ulcéreux pendant 7 jours, suivis par un traitement anti-ulcéreux pendant 3 à 5 semaines supplémentaires.
La posologie peut être adaptée en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
Si vous avez l’impression que l’effet de ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.
Mode d’administration
Voie orale.
Avaler les comprimés avec un verre d’eau.
Durée du traitement
Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’aura conseillé.
La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.
L’éventuelle impression de fatigue n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.
Si vous avez pris plus de ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Effets indésirables fréquents (pouvant concerner plus de 1 à 10 personnes sur 100) :
· Insomnie,
· Trouble du goût (dysgueusie), maux de tête,
· Diarrhée, vomissements, digestion difficile (dyspepsie), nausées, douleurs à l’estomac,
· Anomalies des tests fonctionnels hépatiques,
· Eruption cutanée, transpiration excessive (hyperhidrose).
Effets indésirables peu fréquents (pouvant concerner plus de 1 à 10 personnes sur 1000) :
· Affection due à un champignon microscopique (candidose), infection vaginale,
· Quantité insuffisante de globules blancs dans le sang (leucopénie),
· Diminution de certains globules blancs (neutrophiles) dans le sang (neutropénie),
· Quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) dans le sang (éosinophilie),
· Allergie,
· Perte (anorexie) ou diminution de l'appétit,
· Anxiété,
· Etourdissements, somnolence, tremblement,
· Vertige, altération de l'audition, bourdonnements (acouphènes),
· Allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, palpitations,
· Inflammation de l’estomac (gastrite), inflammation de la bouche (stomatite), inflammation de la langue (glossite), distension abdominale, constipation, sécheresse de la bouche, éructation, gaz (flatulence),
· Diminution de la sécrétion de la bile (cholestase), hépatite, augmentation des enzymes du foie (ALAT, ASAT, GGT),
· Démangeaisons, urticaire,
· Malaise, fatigue, douleurs thoraciques, frissons,
· Augmentation des phosphatases alcalines sanguines, augmentation de la lacticodéshydrogénase sanguine.
Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Inflammation de l’intestin (colite pseudomembraneuse), infection du derme (érysipèle),
· Chute importante du nombre de certains globules blancs (agranulocytose), diminution des plaquettes (éléments du sang importants dans la coagulation sanguine) (thrombopénie),
· Réaction allergique, angio-oedème,
· Désordre psychique, confusion, perte du sens de la réalité (dépersonnalisation), dépression, désorientation, hallucination, cauchemars, syndrome maniaque,
· Convulsion, perte de goût (agueusie), trouble olfactif (parosmie), perte de l’odorat (anosmie), paresthésie (sensation de fourmillement),
· Surdité,
· Troubles sévères du rythme cardiaque (torsades de pointe), accélération du rythme cardiaque (tachycardie ventriculaire), fibrillation ventriculaire,
· Hémorragie,
· Affection aiguë du pancréas (pancréatite aiguë), coloration de la langue, coloration des dents,
· Défaillance des fonctions du foie (insuffisance hépatique), jaunisse (ictère hépatocellulaire),
· Décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre de façon très grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell), syndrome de DRESS (quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) associée à une éruption cutanée et à une atteinte multisystémique (multi-organes)),
Prenez immédiatement contact avec un médecin si vous faites l’expérience d’une réaction cutanée sévère : éruption squameuse rouge avec masses sous la peau et des cloques (pustulose exanthématique),
· Acné,
· Myopathie,
· Défaillance des fonctions du rein (insuffisance rénale), inflammation des reins (néphrite interstitielle),
· Augmentation de l’INR (Rapport Normalisé International), augmentation du taux de prothrombine, coloration anormale de l'urine.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Clarithromycine..................................................................................................................... 500 mg
Pour un comprimé pelliculé.
· Les autres composants sont :
Croscarmellose sodique, cellulose microcristalline, dioxyde de silice, povidone, acide stéarique, stéarate de magnésium, talc, hypromellose, hydroxypropylcellulose, propylèneglycol, oléate de sorbitan, dioxyde de titane, acide sorbique, vanilline, laque aluminique de jaune de quinoléine.
Qu’est-ce que ZECLAR 500 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
SR 148 PONTINA KM 52 SNC
CAMPOVERDE DI APRILIA (LOC APRILIA)
04011 APRILIA (LT)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Conseil d’éducation sanitaire :
QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?
Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.
Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.
Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.
La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.
Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :
· la dose à prendre,
· les moments de prise,
· et la durée de traitement.
En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :
1. N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.
2. Respectez strictement votre ordonnance.
3. Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.
4. Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.
5. Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-16122
- Date avis : 30/05/2018
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important dans les indications :<br>- exacerbations des bronchites chroniques de stade II (si crachats purulents),<br>- traitement curatif des infections à Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH,<br>- pneumopathies communautaires chez des sujets : sans facteurs de risque, sans signe de gravité clinique, en l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique. <br>- éradication de Hélicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse gastroduodénale (après preuve endoscopique de la lésion et de l’infection), en association à un autre antibiotique (amoxicilline ou imidazolé), et à un anti-sécrétoire.<br>- angines documentées à Streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.<br>- infections cutanées bénignes et infections stomatologiques.
- Lien externe