ZECLAR 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 61433564
  • Description : Classe pharmacothérapeutique – code ATC : J01FA09.Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.Ce médicament est indiqué chez l‘adulte dans le traitement de certaines infections à germes sensibles.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre pour solution à diluer pour perfusion
    • Date de commercialisation : 15/04/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN MEDICAL

    Les compositions de ZECLAR 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre CLARITHROMYCINE 24563 500 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 15 ml

    • Code CIP7 : 3558435
    • Code CIP3 : 3400935584359
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 20/06/2001
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/04/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Lactobionate de clarithromycine......................................................................................... 739,5 mg

    Correspondant à clarithromycine........................................................................................... 500 mg

    Pour 1 flacon de poudre.

    Chaque ml de solution à diluer après reconstitution contient 50,0 mg de clarithromycine.

    Chaque ml de solution après dilution contient 1,9 mg de clarithromycine.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution à diluer pour perfusion.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la clarithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Elles sont limitées chez l’adulte aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

    · Infections à mycobactéries atypiques chez les patients atteints de SIDA, quand la voie orale est impossible.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Chez l’adulte ayant une fonction rénale normale

    La posologie usuelle est de 500 mg deux fois par jour à 12 heures d’intervalle.

    Chez l’insuffisant rénal

    Chez les patients insuffisants rénaux ayant une clairance inférieure à 30 ml/minute, la dose administrée doit être diminuée de moitié.

    Mode d’administration

    Après double dilution (voir rubrique 6.6), la perfusion doit être administrée en 60 minutes.

    La clarithromycine ne doit pas être administrée en bolus ou par voie intramusculaire.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :

    · Allergie aux macrolides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Association avec :

    o la colchicine,

    o les alcaloïdes de l’ergot de seigle, incluant par exemple la dihydroergotamine, l’ergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide : risque d’ergotisme,

    o le pimozide, la mizolastine : risque d’allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme cardiaque, notamment une tachycardie ventriculaire, une fibrillation ventriculaire et des torsades de pointes,

    o la simvastatine, en raison du risque majoré de myopathie, incluant la rhabdomyolyse,

    o le lomitapide,

    o l’alfuzosine,

    o la dapoxétine,

    o l’avanafil,

    o l’ivabradine,

    o l’éplérénone,

    o la dronédarone,

    o la quétiapine,

    o le ticagrélor,

    o le cisapride,

    o l’astemizole,

    o la terfenadine,

    o la ranolazine,

    o la dompéridone

    (voir rubrique 4.5).

    · Allongement congénital ou acquis de l’intervalle QT (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    · Antécédent d'allongement de l'intervalle QT ou de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    La clarithromycine ne doit pas être administrée à des patients présentant des déséquilibres électrolytiques (hypokaliémie ou hypomagnésémie, en raison du risque d’allongement de l’intervalle QT).

    La clarithromycine ne doit pas être utilisée chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère en association avec une insuffisance rénale.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Événements cardiovasculaires

    Un allongement de la repolarisation cardiaque et de l’intervalle QT, entraînant un risque de développer de l’arythmie cardiaque et des torsades de pointes, ont été observés avec un traitement par macrolides, notamment la clarithromycine (voir rubrique 4.8). Par conséquent, comme les situations suivantes peuvent conduire à un risque accru d’arythmies ventriculaires (notamment torsades de pointes), la clarithromycine doit être utilisée avec prudence chez les patients suivants :

    · Patients présentant une maladie coronarienne, une insuffisance cardiaque sévère, des troubles de la conduction ou une bradycardie cliniquement significative.

    · Patients prenant de façon concomitante d’autres médicaments induisant un allongement de l’intervalle QT (voir rubrique 4.5).

    · L’administration concomitante de clarithromycine avec l’astémizole, le cisapride, le pimozide et la terfénadine est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    La clarithromycine ne doit pas être utilisée chez les patients présentant un allongement congénital ou acquis de l’intervalle QT ou un antécédent d’arythmie ventriculaire (voir rubrique 4.3).

    Les résultats des études épidémiologiques s’intéressant au risque de survenue d’effets indésirables cardiovasculaires liés aux macrolides sont variables. Certaines études observationnelles ont mis en évidence un risque de survenue rare à court terme d’arythmie, d’infarctus du myocarde et de mortalité cardiovasculaire associés aux macrolides, notamment la clarithromycine. Lors de la prescription de la clarithromycine, ces résultats doivent être pris en compte par rapport aux bénéfices du traitement.

    Colite pseudo-membraneuse

    Des cas de colites pseudo-membraneuses ont été observés avec presque tous les agents anti-bactériens dont les macrolides, y compris la clarithromycine. Le traitement par antibiotique altère la flore normale du colon pouvant conduire à une prolifération de Clostridioides difficile. La sévérité de ces diarrhées associée à Clostridioides difficile peut être modérée jusqu’à engager le pronostic vital. Par conséquent, il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’un antibiotique, puisque des cas ont été observés jusqu’à 2 mois après l’arrêt du traitement.

    L’arrêt du traitement par la clarithromycine et l’administration d’un traitement spécifique contre Clostridioides difficile doivent être envisagés quelle que soit l’indication. Toute administration d’inhibiteurs du péristaltisme est à proscrire.

    Réaction d’hypersensibilité

    En cas de réactions d’hypersensibilité aiguë sévères, telles qu’une réaction anaphylactique ou de réactions indésirables cutanées graves (SCAR) [par exemple, la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), un syndrome de Stevens-Johnson ou un syndrome de Lyell, un syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS)], le traitement par la clarithromycine doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré en urgence.

    Résistance bactérienne

    Il convient de penser à la possible résistance croisée entre la clarithromycine et les autres macrolides, et d’autres antibiotiques tels que la lincomycine et la clindamycine.

    Comme pour d’autres antibiotiques, une utilisation à long terme peut entraîner une augmentation du nombre de bactéries et de champignons résistants. Si une surinfection apparaît, un traitement approprié doit être envisagé.

    Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+), et afin de limiter l’émergence de souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée :

    · en association à d’autres antibiotiques et non pas en monothérapie,

    · uniquement en curatif du fait de l’absence d’étude en prophylaxie.

    Associations médicamenteuses

    Colchicine

    Des cas d'intoxication par la colchicine parfois mortels ont été rapportés lors de l'administration concomitante de clarithromycine et de colchicine, notamment chez des sujets âgés, ou chez des patients insuffisants rénaux. Par conséquent, l’administration concomitante de la clarithromycine et la colchicine est contre indiquée (voir rubrique 4.3 et 4.5).

    Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines) métabolisés par le CYP 3A4 et risque de rhabdomyolyse

    Des cas graves de rhabdomyolyse ont été rapportés chez des patients prenant de manière concomitante de la clarithromycine et des statines. La clarithromycine entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques des statines qui sont métabolisées par le CYP3A4, ce qui augmente le risque de myopathie notamment de rhabdomyolyse.

    La simvastatine étant principalement métabolisée par le CYP3A4, son utilisation concomitante avec la clarithromycine est contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5). Si le traitement par clarithromycine s’avère indispensable, le traitement par simvastatine doit être suspendu pendant la durée du traitement par clarithromycine.

    L’association de la clarithromycine avec les autres statines métabolisées par le CYP3A4 (atorvastatine) doit être évitée dans la mesure du possible. Dans le cas où l’utilisation concomitante de clarithromycine avec l’atorvastatine s’avère nécessaire, il est recommandé d’utiliser une plus faible dose d’atorvastatine et l’apparition de signes ou symptômes de myopathie doit être surveillée.

    L’utilisation d’une statine qui ne dépend pas du métabolisme du CYP3A peut être envisagée.

    Anticoagulants oraux

    Il existe un risque d'hémorragie grave et d'augmentations significatives du rapport normalisé international (INR) et du taux de prothrombine en cas d'administration concomitante de clarithromycine et de warfarine (voir rubrique 4.5). L'INR et le taux de prothrombine doivent être surveillés fréquemment lors du traitement concomitant par clarithromycine et anticoagulants oraux.

    Des précautions doivent être prises lors de l’administration concomitante de la clarithromycine avec des anticoagulants oraux directs tels que dabigatran, rivaroxaban et apixaban, en particulier chez les patients présentant un risque élevé de saignement (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    Fonction hépatique

    La clarithromycine est principalement excrétée par le foie. En cas d’insuffisance hépatique sévère, l’administration de la clarithromycine n’est pas recommandée. Cependant, une surveillance régulière des tests hépatiques est recommandée si l’administration de l’antibiotique est jugée nécessaire.

    Une dysfonction hépatique incluant une augmentation des enzymes hépatiques et une hépatite hépatocellulaire et/ou cholestatique, avec ou sans jaunisse a été rapportée avec la clarithromycine. Cette dysfonction hépatique peut être sévère et est généralement réversible. Des cas d'insuffisance hépatique fatale ont été rapportés (voir rubrique 4.8). Il se peut que certains des patients concernés aient eu une maladie hépatique préexistante ou aient pris d'autres médicaments hépatotoxiques. Les patients doivent être informés qu'ils doivent arrêter le traitement et contacter leur médecin en cas de survenue de signes ou de symptômes de maladie hépatique, tels que anorexie, ictère, urines foncées, prurit ou sensibilité abdominale.

    Sujet âgé

    Chez le sujet âgé, l'allongement de la demi-vie et l'augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n'impliquent théoriquement pas de surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement (voir rubrique 5.2 / excrétion).

    Insuffisance rénale

    Il conviendra d’être prudent lors de l’administration de clarithromycine à des patients ayant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute). Dans ce cas, l’allongement de la demi-vie impose une réduction de la posologie (voir rubrique 4.2).

    Inducteurs du CYP3A

    Les médicaments inducteurs du CYP3A (tels que la rifampicine, la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et le millepertuis) peuvent augmenter le métabolisme de la clarithromycine. Ceci peut entraîner des concentrations de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc conduire à une efficacité réduite de ce médicament. De plus, il peut être nécessaire de mesurer les concentrations plasmatiques des inducteurs du CYP3A4, qui peuvent être augmentées en raison de l’inhibition du CYP3A par la clarithromycine (voir aussi le Résumé des Caractéristiques du Produit correspondant à l’inhibiteur du CYP3A4 administré). L’administration concomitante de rifabutine et de clarithromycine résulte en une augmentation des concentrations plasmatiques de rifabutine et en une diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine, avec un risque accru d’uvéite.

    Efavirenz, névirapine, rifampicine, rifabutine et rifapentine

    Les inducteurs puissants du système de métabolisme cytochrome P450 tels que l’éfavirenz, la névirapine, la rifampicine, la rifabutine et la rifapentine peuvent accélérer le métabolisme de la clarithromycine, et ainsi diminuer les concentrations plasmatiques de la clarithromycine pendant qu’ils augmentent les concentrations de la 14(R)-hydroxy-clarithromycine (14-OH-clarithromycin), un métabolite qui est aussi actif microbiologiquement. Comme les activités microbiologiques de la clarithromycine et de la 14-OH-clarithromycine sont différentes, l’effet thérapeutique attendu pourrait être altéré en cas d’administration concomitante de clarithromycine et d’inducteurs enzymatiques.

    La clarithromycine doit être administrée avec prudence en cas d’administration concomitante de médicaments qui induisent le cytochrome CYP3A4 (voir rubrique 4.5).

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Inhibiteurs du CYP3A4

    Certains médicaments, notamment la clarithromycine, possèdent la capacité d’inhiber fortement le cytochrome P450-3A4, une enzyme qui intervient dans le métabolisme de nombreux médicaments. Lorsque l’activité de cette enzyme est inhibée, elle n’est plus en mesure de métaboliser le médicament qui va alors s’accumuler. Si la marge thérapeutique de ce médicament est étroite et qu’il n’y a pas d’autre voie métabolique efficace, le risque d’observer une interaction cliniquement significative devient élevé. Il y a aussi un risque d’augmentation des effets indésirables spécifiques à chaque substrat du CYP 3A4, souvent avec des conséquences sévères.

    Les molécules suivantes ou classes de molécules sont connues ou sont suspectées d’être métabolisées par la même isoenzyme du CYP3A : alprazolam, astémizole, carbamazépine, cilostazole, cisapride, ciclosporine, disopyramide, alcaloïdes de l’ergot de seigle, ibrutinib, lovastatine, méthylprednisolone, midazolam, oméprazole, anticoagulants oraux (tel que warfarine, rivaroxaban, apixaban), antipsychotiques atypiques (tel que quétiapine), pimozide, quinidine, rifabutine, sildénafil, simvastatine, tacrolimus, terfénadine, triazolam et vinblastine, mais cette liste n’est pas exhaustive. Les molécules agissant selon des mécanismes similaires avec d’autres isoenzymes du cytochrome P450 incluent la phénytoïne, la théophylline et le valproate.

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    + Alcaloïdes de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine, méthysergide)

    Risque de vasoconstriction coronaire ou des extrémités (ergotisme), ou de poussées hypertensives.

    + Alfuzosine

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’alfuzosine et de ses effets indésirables.

    + Avanafil

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 avec risque d’hypotension.

    + Colchicine

    Augmentation des effets indésirables de la colchicine aux conséquences potentiellement fatales.

    + Dapoxétine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.

    + Dronédarone

    Augmentation importante des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme.

    + Dompéridone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de dompéridone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.

    + Eplérénone

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de l’éplérénone par l’inhibiteur et de ses effets indésirables notamment l’hyperkaliémie.

    + Ivabradine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et par conséquent de ses effets indésirables (inhibition de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur).

    + Lomitapide

    Augmentation des concentrations plasmatiques du lomitapide par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.

    L’administration concomitante de clarithromycine et de lomitapide est contre-indiquée en raison de la possibilité d’augmentation importante des transaminases.

    + Mizolastine

    Risque de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Pimozide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Quétiapine

    Augmentation importante des concentrations de quétiapine, avec risque de surdosage.

    + Ranolazine

    Augmentation des concentrations de ranolazine par diminution de son métabolisme par l’inhibiteur.

    + Simvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant (voir rubrique 4.4).

    + Ticagrelor

    Augmentation importante des concentrations de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique, avec baisse des concentrations de son métabolite actif.

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    + Alcaloïdes de l’ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide)

    Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

    + Bosutinib

    Risque de majoration des effets indésirables de l’inhibiteur de tyrosine kinase par diminution de son métabolisme.

    + Bédaquiline

    Augmentation des concentrations plasmatiques de bédaquiline par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur. Si l’association est nécessaire, une surveillance ECG plus fréquente et une surveillance des transaminases sont recommandées.

    + Disopyramide

    Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide : hypoglycémies sévères, allongement de l’intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.

    + Ebastine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital).

    + Eribuline

    Augmentation des concentrations plasmatiques d’éribuline par la clarithromycine.

    + Fésotérodine

    Augmentation des concentrations de fésotérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.

    + Fidaxomicine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de fidaxomicine.

    + Halofantrine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Si cela est possible, interrompre le macrolide. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)

    Augmentation très importante des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par inhibition de son métabolisme hépatique. En cas d’association, contrôle strict de la fonction rénale, dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et adaptation éventuelle de la posologie.

    + Irinotécan

    Risque de majoration des effets indésirables de l’irinotécan par augmentation des concentrations plasmatiques de son métabolite actif.

    + Luméfantrine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Si cela est possible, interrompre le torsadogène associé. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Midazolam per os

    Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.

    + Oxycodone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l’oxycodone. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie d’oxycodone pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.

    + Quinidine

    Au cours de la surveillance post-commercialisation, des torsades de pointes ont été rapportées lors de la prise concomitante de clarithromycine et de quinidine. Un enregistrement ECG doit être réalisé lors de la co-administration de clarithromycine et de quinidine afin de surveiller un allongement de l’intervalle QTc. Les concentrations plasmatiques de quinidine doivent être mesurées lors d’un traitement par clarithromycine.

    + Régorafénib

    Augmentation des concentrations plasmatiques de régorafénib par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.

    + Riociguat

    Augmentation des concentrations plasmatiques de riociguat par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.

    + Rivaroxaban

    Augmentation des concentrations plasmatiques de rivaroxaban, avec majoration du risque de saignement.

    + Siméprevir

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de siméprevir par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur.

    + Tamsulosine

    Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

    + Toltérodine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anticoagulants oraux directs (AOD)

    L’AOD dabigatran est un substrat pour le transporteur d’efflux P-gp. Le rivaroxaban et l’apixaban sont métabolisés via le CYP3A4 et sont également des substrats de la P-gp. Des précautions doivent être prises lors de l’administration concomitante de la clarithromycine avec ces agents en particulier chez les patients présentant un risque élevé de saignement (voir rubrique 4.4).

    + Alfentanil

    Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.

    + Antagonistes des canaux calciques

    Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.

    Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

    + Antivitamines K

    Augmentation de l’effet de l’antivitamine K et du risque hémorragique.

    Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.

    + Atazanavir

    Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et inhibition de la formation de son métabolite actif.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    Une diminution de la posologie ne devrait pas être nécessaire chez les patients ayant une fonction rénale normale. Cependant, chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’ajustement posologique suivant doit être considéré :

    · Chez les patients ayant une clairance de la créatinine de 30 à 60 ml/minute, la dose de clarithomycine doit être réduite de 50%.

    · Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute, la dose de clarithromycine doit être diminuée de 75% en utilisant une formulation de clarithromycine appropriée.

    · Des doses de clarithromycine supérieures à 1000 mg par jour ne doivent pas être administrées en association avec des inhibiteurs de protéases.

    + Atorvastatine

    Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant. Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction (voir rubrique 4.4).

    + Bortézomib

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment neurologiques, du bortézomib par diminution de son métabolisme. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du bortézomib pendant la durée du traitement par l’inhibiteur enzymatique.

    + Cabazitaxel

    Risque de majoration des effets indésirables dose-dépendants du cabazitaxel par inhibition de son métabolisme par l’inhibiteur enzymatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du cabazitaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.

    + Carbamazépine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont nécessaires.

    + Daclatasvir

    Augmentation des concentrations de daclatasvir par l’inhibiteur. La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg 1 fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.

    + Darifénacine

    Augmentation des concentrations de darifénacine, avec risque de majoration de ses effets indésirables. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de darifénacine.

    + Digoxine

    Elévation de la digoxinémie par augmentation de l’absorption de la digoxine.

    Surveillance clinique et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la clarithromycine et après son arrêt. Des patients ont eu des signes cliniques compatibles avec la toxicité de la digoxine, notamment des arythmies potentiellement fatales.

    + Docétaxel

    Risque de majoration de la toxicité du docétaxel par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie du docétaxel pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique.

    + Fentanyl

    Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puissant du CYP3A4.

    + Ivacaftor

    Augmentation importante des concentrations d’ivacaftor, avec risques de majoration des effets indésirables. Réduire la dose du quart, soit 150 mg 1 jour sur 2.

    + Maraviroc

    Augmentation des concentrations de maraviroc par l’inhibiteur. La dose de maraviroc doit être diminuée à 150 mg deux fois par jour en cas de co-administration avec cet inhibiteur.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Midazolam IV

    Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam par diminution de leur métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam pendant le traitement par la clarithromycine.

    + Quinine

    Risque de majoration des effets indésirables de la quinine, notamment troubles du rythme ventriculaire et troubles neurosensoriels (cinchonisme). Surveillance clinique et ECG. Adaptation éventuelle de la posologie de la quinine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

    + Solifénacine

    Augmentation des concentrations de solifénacine, avec risque de surdosage.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de solifénacine.

    + Sufentanil

    Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’analgésique opiacé en cas de traitement par un inhibiteur puisant du CYP3A4.

    + Triazolam

    Augmentation des concentrations plasmatiques de triazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par la clarithromycine.

    + Vérapamil

    Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l’inhibiteur. Hypotension, bradyarythmie et acidose lactique ont été observés chez des patients prenant de façon concomitante de la clarithromycine et du vérapamil.

    Surveillance clinique et ECG. S’il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l’inhibiteur, et après son arrêt, le cas échéant.

    + Vinca-alcaloïdes cytotoxiques

    Risque de majoration de la toxicité de l’antimitotique par diminution de son métabolisme hépatique par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique étroite. Eventuellement, utiliser un autre antibiotique.

    + Inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil)

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l’inhibiteur de la PDE5, avec risque d’hypotension. Débuter le traitement par l’inhibiteur de la PDE5 à la dose minimale. La réduction des posologies du sildénafil, tadalafil et vardénafil doit être considérée quand ces médicaments sont administrés en association avec la clarithromycine.

    + Pravastatine

    Augmentation de la concentration plasmatique de la pravastatine par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique pendant le traitement par l’antibiotique (voir rubrique 4.4).

    + Rifabutine

    Risque d’augmentation des effets indésirables de la rifabutine (uvéites) par augmentation de ses concentrations et de celles de son métabolite actif par la clarithromycine. De plus, augmentation du métabolisme de la clarithromycine par la rifabutine, avec augmentation des concentrations de son métabolite actif.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    + Répaglinide

    Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques du répaglinide. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie de l'hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.

    + Ritonavir seul et en association avec des inhibiteurs de protéases

    Augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine et de son métabolite actif par diminution de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

    Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    Une diminution de la dose ne devrait pas être nécessaire chez les patients ayant une fonction rénale normale. Cependant, chez les patients ayant une insuffisance rénale, l’ajustement posologique suivant doit être considéré :

    · Chez les patients ayant une clairance de la créatinine de 30 à 60 ml/minute, la dose de clarithomycine doit être réduite de 50%.

    · Chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/minute, la dose de clarithromycine doit être diminuée de 75%.

    · Des doses de clarithromycine supérieures à 1g/jour ne doivent pas être administrées en association avec le ritonavir.

    Des ajustements posologiques similaires doivent être considérés chez les patients ayant une fonction rénale réduite quand le ritonavir est utilisé en tant que potentilisateur pharmacocinétique avec d’autres inhibiteurs de protéases dont l’atazanavir et le saquinavir.

    + Glibenclamide, glimépiride

    Risque d’hypoglycémie par augmentation de l’absorption et des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l’auto surveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.

    + Inhibiteurs des tyrosines kinases

    Risque de majoration des effets indésirables des inhibiteurs de tyrosine kinases métabolisés par le CYP 3A par diminution de leur métabolisme. Surveillance clinique.

    + Sulfamides hypoglycémiants

    Risque d'hypoglycémie par augmentation des concentrations plasmatiques de l’antidiabétique. Prévenir le patient, renforcer l'autosurveillance glycémique et adapter éventuellement la posologie du sulfamide hypoglycémiant pendant le traitement par la clarithromycine.

    + Efavirenz

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Itraconazole

    La clarithromycine et l’itraconazole sont tous les deux des substrats et des inhibiteurs du CYP3A, conduisant à une interaction médicamenteuse bidirectionnelle. La clarithromycine peut augmenter les concentrations plasmatiques de l’itraconazole tandis que l’itraconazole peut augmenter les concentrations plasmatiques de clarithromycine. Les patients prenant concomitamment de la clarithromycine et de l’itraconazole doivent être surveillés étroitement pour tout signe ou symptôme d’un effet pharmacologique prolongé ou augmenté.

    + Millepertuis

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Névirapine

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Phénytoïne

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    Il y a eu des rapports spontanés ou publiés d’interaction pour les inhibiteurs du CYP3A, incluant la clarithromycine, avec des médicaments qui n’apparaissaient pas comme étant métabolisés par le CYP3A (tel que la phénytoïne). Le dosage des concentrations plasmatiques est recommandé pour ces médicaments lorsqu’ils sont administrés concomitamment à la clarithromycine. Des augmentations des concentrations sériques ont été rapportées.

    + Phénobarbital

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Rifampicine

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Rifapentine

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques de clarithromycine par augmentation de son métabolisme. Ceci pouvant conduire à des concentrations plasmatiques de clarithromycine en-dessous du niveau thérapeutique et donc à une efficacité réduite. L’ajustement de la posologie de la clarithromycine ou la considération de traitements alternatifs sont requis.

    + Saquinavir

    La clarithromycine et le saquinavir sont tous les deux des substrats et des inhibiteurs du CYP3A, et il y a des preuves d’une interaction médicamenteuse bidirectionnelle. L’administration concomitante de clarithromycine (500 mg deux fois par jour) et de saquinavir (capsules molles de gélatine, 1200 mg 3 fois par jour) à 12 volontaires sains a entraîné une aire sous la courbe (AUC) à l’état d’équilibre et des valeurs de Cmax pour le saquinavir qui étaient 177% et 187% plus importantes que celles observées quand le saquinavir est pris seul. L’aire sous la courbe (AUC) de la clarithromycine et les valeurs du Cmax étaient approximativement 40% plus importantes que celles observées avec la clarithromycine seule. Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire quand les deux médicaments sont administrés concomitamment pendant une période limitée aux posologies et avec les formulations étudiées. Les observations provenant des études d’interactions médicamenteuses utilisant une formulation sous forme de capsule molle de gélatine peuvent ne pas être représentatives des effets observés quand le saquinavir est administré avec des gélules de gélatine. Les observations provenant des études d’interaction réalisées avec le saquinavir seul peuvent ne pas être représentatives des effets observés avec un traitement par saquinavir et ritonavir. Quand le saquinavir est co-administré avec le ritonavir, les effets potentiels du ritonavir sur la clarithromycine doivent être considérés.

    + Valproate

    Il y a eu des rapports spontanés ou publiés d’interaction pour les inhibiteurs du CYP3A, incluant la clarithromycine, avec des médicaments qui n’étaient pas supposés être métabolisés par le CYP3A (tel que le valproate). Le dosage des concentrations plasmatiques est recommandé pour ces médicaments quand ils sont administrés concomitamment à la clarithromycine. Des augmentations des concentrations sériques ont été rapportées.

    + Zidovudine

    L’administration simultanée par voie orale de comprimés de clarithromycine et de zidovudine chez des patients adultes infectés par le VIH peut résulter en une diminution des concentrations de zidovudine à l’état d’équilibre. La clarithromycine apparaissant interférer avec l’absorption simultanée de zidovudine par voie orale, cette interaction peut être largement évitée en échelonnant les doses de clarithromycine et de zidovudine en laissant un intervalle de 4 heures entre chaque médicament. Cette interaction ne semble pas se produire chez les enfants infectés par le VIH et prenant de la clarithromycine sous forme de suspension buvable avec la zidovudine ou la didanosine. Cette interaction est peu probable quand la clarithromycine est administrée par injection intraveineuse.

    Associations à prendre en compte

    + Dexaméthasone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de la dexaméthasone par diminution de son métabolisme hépatique par l’inhibiteur enzymatique, avec risque d’apparition d’un syndrome cunshingoïde.

    + Etravirine

    Dans le traitement des infections à Mycobacterium avium complex, risque de diminution de l'efficacité de la clarithromycine par augmentation de son métabolisme hépatique par l'étravirine.

    + Fluconazole

    Les concentrations plasmatiques de clarithromycine peuvent être augmentées lors de l’administration concomitante de fluconazole. Cependant, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.

    + Linézolide

    Risque de majoration des effets indésirables du linézolide par la clarithromycine, par augmentation de son absorption.

    + Substrats à risque du CYP3A4

    Majoration des effets indésirables propres à chaque substrat, avec conséquences souvent sévères.

    + Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

    Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l'enfant.

    + Venlafaxine

    Augmentation des concentrations de venlafaxine avec risque de surdosage.

    + Zolpidem

    Légère augmentation des effets sédatifs du zolpidem.

    + Zopiclone

    Légère augmentation des effets sédatifs de la zopiclone.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La sécurité de l’utilisation de la clarithromycine au cours de la grossesse n’a pas été établie. Compte tenu de résultats variables obtenus lors d’études chez l’animal, et des données cliniques disponibles chez l’homme, la possibilité d’effets indésirables sur le développement embryofoetal ne peut être exclue. Certaines études observationnelles évaluant l’exposition à la clarithromycine pendant le premier et le deuxième trimestre ont rapporté un risque accru de fausse couche comparativement à la non-utilisation d’antibiotiques ou à l’utilisation d’autres antibiotiques pendant la même période. Les études épidémiologiques disponibles sur le risque de malformations congénitales importantes lors de l’utilisation de macrolides incluant la clarithromycine pendant la grossesse fournissent des résultats contradictoires.

    Par conséquent, l’utilisation pendant la grossesse n’est pas recommandée sans avoir soigneusement évalué les bénéfices par rapport aux risques.

    Allaitement

    La clarithromycine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. Il a été estimé qu’un nourrisson nourri exclusivement au sein recevrait environ 1,7% de la dose maternelle de clarithromycine, ajustée en fonction du poids. L’allaitement est possible en cas de prise de clarithromycine, toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né.

    Fertilité

    Il n’y a pas de données disponibles sur l’effet de la clarithromycine sur la fertilité chez l’Homme. Chez le rat, les données limitées disponibles n’indiquent pas d’effet sur la fertilité.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Aucune donnée n’est disponible concernant les effets de la clarithromycine sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Le risque d'étourdissements, de vertige, de confusion et de désorientation, qui peuvent se produire avec la clarithromycine, doit être pris en compte avant de conduire ou d'utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    a. Résumé du profil de tolérance

    Les effets indésirables les plus fréquents liés au traitement par la clarithromycine chez l'adulte comme chez l'enfant sont les douleurs abdominales, la diarrhée, les nausées, les vomissements et les dysgueusies. Ces effets indésirables sont généralement d'intensité légère et sont cohérents avec le profil de sécurité d’emploi connu des antibiotiques de la famille des macrolides (voir partie b. de la rubrique 4.8).

    Il n'y a pas eu de différence significative dans l'incidence de ces effets indésirables gastro-intestinaux au cours des essais cliniques entre les patients avec ou sans infection mycobactérienne préexistante.

    b. Tableau résumé des effets indésirables

    Le tableau suivant présente les effets indésirables rapportés au cours des essais cliniques et depuis la mise sur le marché des différentes formes pharmaceutiques de clarithromycine en comprimés à libération immédiate, en granulés pour suspension buvable, en poudre pour solution injectable, et en comprimés à libération modifiée.

    Les évènements indésirables considérés comme au moins possiblement imputables à la clarithromycine sont présentés par classe de systèmes d'organes et par fréquence selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et fréquence indéterminée (effets indésirables rapportés après la mise sur le marché avec une fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité lorsque celle-ci a pu être évaluée.

    Classe de systèmes d'organes

    Très fréquent (≥ 1/10)

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et infestations

    Cellulite1, candidose, gastro-entérite2, infection3, infection vaginale

    Colite pseudomembraneuse, érysipèle

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Leucopénie, neutropénie4, thrombocytémie3, éosinophilie4

    Agranulocytose, thrombopénie

    Affections du système immunitaire5

    Réaction anaphylactoïde1, hypersensibilité

    Réaction anaphylactique, angio-oedème

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie, diminution de l'appétit

    Affections psychiatriques

    Insomnie

    Anxiété, nervosité3

    Trouble psychotique, état confusionnel, dépersonnalisation, dépression, désorientation, hallucination, rêves anormaux, syndrome maniaque

    Affections du système nerveux

    Dysgueusie, céphalées

    Perte de conscience1, dyskinésie1, étourdissements, somnolence6, tremblement

    Convulsion, agueusie, parosmie, anosmie, paresthésie

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Vertige, altération de l'audition, acouphènes

    Surdité. Des cas d’acouphènes et d’hypoacousie ont été rapportés à des posologies supérieures ou égales à 1g/jour sur des périodes de traitement prolongées.

    Affections cardiaques

    Arrêt cardiaque1, fibrillation auriculaire1, allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme7, extrasystoles1, palpitations

    Torsades de pointes7, tachycardie ventriculaire7, fibrillation ventriculaire

    Affections vasculaires

    Vasodilatation1

    Hémorragie8

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Asthme1, épistaxis2, embolie pulmonaire1

    Affections gastro-intestinales

    Diarrhée9, vomissements, dyspepsie, nausées, douleurs abdominales

    Œsophagite1, reflux gastro-œsophagien2, gastrite, proctalgie2, stomatite, glossite, distension abdominale4, constipation, sécheresse de la bouche, éructation, flatulence

    Pancréatite aiguë, coloration de la langue, coloration des dents

    Affections hépatobiliaires

    Anomalies des tests fonctionnels hépatiques

    Cholestase4, hépatite4, augmentation des ALAT, ASAT, GGT4

    Insuffisance hépatique10, ictère hépatocellulaire

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Eruption, hyperhidrose

    Dermatite bulleuse1, prurit, urticaire, éruption maculo-papuleuse3

    Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), syndrome de Stevens-Johnson5, syndrome de Lyell5, syndrome d’hypersensibilité multisystémique avec éruption cutanée et éosinophilie (syndrome DRESS), acné

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Spasmes musculaires3, raideur musculo-squelettique1, myalgie2

    Rhabdomyolyse2, 11, myopathie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Augmentation de la créatininémie1, augmentation de l'urémie1

    Insuffisance rénale, néphrite interstitielle

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Phlébite au site d'injection1

    Douleur au site d'injection1, inflammation au site d'injection1

    Malaise4, pyrexie3, asthénie, douleurs thoraciques4, frissons4, fatigue4

    Investigations

    Anomalie du rapport albumine/globuline1, augmentation des phosphatases alcalines sanguines4, augmentation de la lacticodéshydrogénase sanguine4

    Augmentation de l’INR8, augmentation du taux de prothrombine8, coloration anormale de l'urine

    1 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en poudre pour solution à diluer pour perfusion

    2 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération modifiée

    3 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en granulés pour suspension buvable

    4 Effets indésirables rapportés uniquement pour la formulation en comprimés à libération immédiate

    5, 7, 9, 10 Voir partie a.

    6, 8, 11 Voir partie c.

    c. Description de certains effets indésirables

    La phlébite, la douleur et l'inflammation des vaisseaux au niveau du site d'injection sont spécifiques à la formulation intraveineuse de clarithromycine.

    Dans certains des cas rapportés de rhabdomyolyse, la clarithromycine avait été co-administrée avec des médicaments connus pour être impliqués dans des rhabdomyolyses, tels que des statines, des fibrates, la colchicine ou l'allopurinol (voir rubriques 4.3, 4.4 et 4.5).

    De rares cas de présence de comprimés pelliculés à libération modifiée de clarithromycine dans les selles ont été rapportés le plus souvent chez des patients avec des problèmes gastro-intestinaux anatomiques (dont iléostomie ou colostomie) ou fonctionnels associés à un raccourcissement du temps de transit GI. Dans plusieurs cas, les résidus de comprimés ont été retrouvés dans le contexte d'une diarrhée. Chez les patients retrouvant des résidus de comprimés dans les selles sans aucune amélioration de leur état, il est recommandé de passer à une autre formulation de clarithromycine (p.ex. suspension) ou à un autre antibiotique.

    Populations particulières : effets indésirables chez les patients immunodéprimés (voir partie d.).

    d. Autres populations particulières

    Patients immunodéprimés

    Chez les patients atteints du SIDA et autres patients immunodéprimés traités aux posologies maximales recommandées de clarithromycine sur des périodes de temps prolongées pour des infections mycobactériennes, il a souvent été difficile de distinguer les effets indésirables possiblement associés à la clarithromycine des signes sous-jacents de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) ou de pathologies concomitantes.

    Chez l'adulte, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés chez les patients traités par des doses quotidiennes totales de 1 000 mg et de 2 000 mg de clarithromycine ont été les suivants : nausée, vomissement, trouble du goût, douleur abdominale, diarrhée, éruption, flatulence, céphalée, constipation, troubles de l'audition, augmentations de la transaminase glutamique oxalo-acétique sérique (SGOT) et de la transaminase glutamique pyruvidique sérique (SGPT). D'autres effets indésirables ont été rapportés, mais moins fréquemment : dyspnée, insomnie et sécheresse de la bouche. Les incidences ont été comparables chez les patients traités par 1 000 mg et par 2 000 mg, mais elles ont généralement été 3 à 4 fois plus élevées chez les patients ayant reçu des doses quotidiennes totales de 4 000 mg de clarithromycine.

    Chez les patients immunodéprimés, les évaluations des valeurs biologiques ont été faites en analysant les valeurs situées très en dehors des valeurs normales (c'est-à-dire au-delà des limites extrêmement élevées ou extrêmement faibles) pour l'examen concerné. Sur la base de ces critères, environ 2 à 3 % des patients ayant reçu 1 000 mg ou 2 000 mg de clarithromycine par jour ont présenté des taux très anormalement élevés de SGOT et de SGPT et des taux sanguins anormalement bas de globules blancs et de plaquettes. Des pourcentages plus faibles de patients de ces deux groupes posologiques ont également présenté des taux élevés d'urémie. Des incidences légèrement plus élevées de valeurs anormales ont été observées pour tous les paramètres, à l'exception du taux de globules blancs, chez les patients ayant reçu 4 000 mg par jour.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Conduite à tenir en cas de surdosage : élimination rapide du médicament non absorbé, notamment lavage gastrique, et traitement symptomatique.

    Des cas rapportés indiquent que l'ingestion de quantités importantes de clarithromycine peut entraîner la survenue de symptômes gastro-intestinaux. Un patient avec un antécédent de trouble bipolaire a ingéré huit grammes de clarithromycine et présenté une altération de son état mental, un comportement paranoïde, une hypokaliémie et une hypoxémie.

    Comme pour d'autres macrolides, les taux sériques de clarithromycine ne devraient pas être sensiblement modifiés par l'hémodialyse ou la dialyse péritonéale.

    En cas de surdosage, l’administration de ZECLAR par voie intraveineuse doit être interrompue et toutes les mesures d’accompagnement doivent être mises en place.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBIOTIQUES ANTIBACTERIENS de la famille des macrolides, code ATC : J01FA09.

    La clarithromycine est un antibiotique bactérien, dérivé semi-synthétique de l'érythromycine A, de la famille des macrolides (en C 14).

    SPECTRE D’ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    Recommandations EUCAST (2011.01.05 (v1.3))

    Staphylococcus : S ≤ 1 mg/L et R > 2 mg/L

    Streptococcus A, B, C, G : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L

    Streptococcus pneumoniae : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L

    Haemophilus influenzae : S ≤ 1 mg/L et R > 32 mg/L

    Moraxella catarrhalis : S ≤ 0,25 mg/L et R > 0,5 mg/L

    La clarithromycine est utilisée pour éradiquer Helicobacter pylori ; la CMI est £ 0,25 µg/ml, elle a été établie par le CLSI (Clinical and Laboratory Standards Institute).

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus cereus

    Corynebacterium diphtheriae

    Entérocoques

    Lactobacillus

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus méti-S

    Staphylococcus méti-R*

    Streptococcus B

    Streptococcus non groupable

    Streptococcus pneumoniae

    Streptococcus pyogenes

    Aérobies à Gram négatif

    Bordetella pertussis

    Branhamella catarrhalis

    Campylobacter

    Helicobacter pylori

    Legionella

    Moraxella

    Neisseria

    Anaérobies

    Actinomyces

    Bacteroïdes

    Eubacterium

    Mobiluncus

    Peptostreptococcus

    Porphyromonas

    Prevotella

    Propionibacterium acnes

    Autres

    Borrelia burgdorferi

    Chlamydia

    Coxiella

    Leptospires

    Mycobactéries

    Mycoplasma pneumoniae

    Treponema pallidum

    50-70 %

    70-80 %

    30-40 %

    35-70 %

    16-31 %

    10-20 %

    30-60 %

    30-40 %

    ESPÈCES MODEREMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram négatif

    Haemophilus influenzae**

    Neisseria gonorrhoeae

    Anaérobies

    Clostridium perfringens

    Autres

    Ureaplasma urealyticum.

    ESPÈCES RESISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Corynebacterium jeikeium

    Nocardia asteroïdes

    Aérobies à Gram négatif

    Acinetobacter

    Entérobactéries

    Pseudomonas

    Anaérobies

    Fusobacterium

    Leptotrichia

    Autres

    Mycoplasma hominis.

    La clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

    *La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    **Haemophilus influenzae : l'activité de la 14-hydroxy-clarithromycine est supérieure à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-hydroxy-clarithromycine et de la molécule mère vis-à-vis d'Haemophilus influenzae.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Voie I.V.

    Lors des études avec la clarithromycine IV chez le volontaire sain, des doses de 75, 125, 250 et 500 mg dans 100 ml ont été perfusées pendant 30 minutes et des doses de 500, 750 et 1000 mg dans 250 ml pendant 60 minutes. Le pic de concentration moyenne (Cmax) est de 1,23 µg/ml avec 75 mg et de 9,40 µg/ml avec 1000 mg. La Cmax de la 14-hydroxy clarithromycine est de 0,21 µg/ml avec 125 mg et de 1,06 µg/ml avec 1000 mg. Les quantités de ce métabolite sont indétectables en dessous de la dose de 75 mg.

    La demi-vie d’élimination de la clarithromycine est dose-dépendante. Elle est comprise entre 2,1 heures après 75 mg et 4,5 heures après 1000 mg. La moyenne estimée de la demi-vie plasmatique du métabolite 14-hydroxylé présente une légère augmentation dose-dépendante aux fortes doses et varie entre 5,3 heures pour 250 mg et 9,3 heures pour 1000 mg.

    La demi-vie plasmatique moyenne estimée après 30 minutes de perfusion à la dose de 125 mg est de 7,2 heures. L’AUC moyenne présente une augmentation dose-dépendante non linéaire pour la clarithromycine de 2,29 µgh/ml après 75 mg à 53,26 µgh/ml après 1000 mg.

    L’AUC moyenne pour la 14-hydroxy clarithromycine varie de 2,10 µgh/ml après 125 mg à 14,76 µg.h/ml après 1000 mg.

    Dans une étude clinique multidoses de 7 jours, les sujets ont reçu 125 et 250 mg de clarithromycine IV dans un volume de 100 ml perfusé en 30 minutes ou 500 à 750 mg dans un volume de 250 ml pendant 60 minutes. L’administration était réalisée toutes les 12 heures. Dans cette étude, les Cmax augmentent de 2,1 µg/ml pour 125 mg à 3,2, 5,5, 8,6 µg/ml pour respectivement 250, 500 et 750 mg.

    La demi-vie d’élimination augmente progressivement de 2,8 heures après perfusion de 125 mg à 6,3 heures pour 500 mg. Pour 750 mg, elle est de 4,8 heures.

    La Cmax à l’état d’équilibre pour le métabolite 14-hydroxylé augmente de 0,33 µg/ml pour 125 mg à 0,55, 1,02 et 1,37 µg/ml respectivement pour des doses de 250, 500 et 750 mg.

    Les demi-vies d’élimination pour le métabolite sont 4,8, 5,4, 7,9 et 5,4 heures pour respectivement 125, 250, 500 et 750 mg. Aucune relation avec la dose n’a été montrée.

    Distribution

    Liaison aux protéines

    Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67 % et celui du métabolite actif est de 57 à 48 % en fonction des concentrations plasmatiques.

    Diffusion tissulaire

    Le volume de distribution est d'environ 2 à 4 l/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8,8 µg/ml sont atteintes dans le poumon, 1,11 µg/ml dans les amygdales et environ 0,9 µg/ml dans les liquides interstitiels.

    Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

    Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

    Ces propriétés expliquent l'activité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires.

    La clarithromycine et la 14-OH clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et 63 %.

    Biotransformation

    La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxylé. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que qualitatif puisqu'il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux posologies élevées. L'augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des concentrations plasmatiques de clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une diminution de la fraction de 14-OH clarithromycine (à l'état d'équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-OH clarithromycine sont d'environ 2/3 de celles de la molécule mère après 250 mg x 2 et d'environ 27 % après 500 mg x 2, voir rubrique « Distribution »).

    Élimination

    La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein.

    · Chez l'homme après une dose unique de 250 mg per os, 37,9 % de la dose sont excrétés dans les urines dont 18,4 % sous forme de clarithromycine et 13,7 % sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le dérivé 14-hydroxylé représentent l'essentiel de l'excrétion urinaire de la clarithromycine.

    · L'élimination fécale d'une dose unique de 250 mg est de 40,2 %, la molécule-mère représentant 4,4 % de la dose. L'essentiel de la clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites.

    · L'augmentation des doses accroît l'élimination urinaire ainsi que la fraction de clarithromycine inchangée.

    En cas d'insuffisance rénale, l'excrétion de la clarithromycine et surtout de la 14-OH clarithromycine est diminuée avec une élévation des Concentrations Maximales, Concentrations Résiduelles, des Surfaces Sous Courbes et de la quantité de 14-OH clarithromycine formée. Lorsque la clairance est inférieure à 30 ml/minute la demi-vie d'élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine et multipliée par 4 pour la 14-OH clarithromycine avec un risque d'accumulation important.

    En cas d'insuffisance hépatique, la formation de 14-OH clarithromycine est diminuée et ses concentrations sériques et ses Surfaces Sous Courbes réduites. Cependant, il existe une augmentation de l'élimination rénale de la clarithromycine et il n'y a pas d'accumulation.

    Chez le sujet âgé ( 65 ans), il existe une augmentation des Cmax et des concentrations résiduelles liée à un allongement de la demi-vie de la clarithromycine ( 7,7 h) et surtout du métabolite 14-hydroxylé (14 h). Les Surfaces Sous Courbes des concentrations plasmatiques de clarithromycine sont doubles de celles observées chez le sujet adulte jeune.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide lactobionique, hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH).

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Conditions de conservation après reconstitution et dilution du médicament :

    La stabilité physico-chimique de la solution initiale après reconstitution (500 mg dans 10 ml d’eau p.p.i.) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8°C (au réfrigérateur). D'un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d'ouverture, de reconstitution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    La stabilité physico-chimique de la solution finale après dilution (500 mg dans 250 ml) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8°C (au réfrigérateur) ou 6 heures à une température inférieure à 25°C. D'un point de vue microbiologique, sauf si la méthode de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à l’abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution et dilution, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Poudre en flacon (verre) de 30 ml : Boîte de 1.

    Poudre en flacon (verre) de 15 ml : Boîte de 1.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Préparer la solution initiale de la clarithromycine en ajoutant 10 ml d’eau pour préparations injectables au contenu du flacon de clarithromycine 500 mg.

    La solution finale est obtenue en diluant la solution initiale (500 mg dans 10 ml d’eau pour préparations injectables) dans 250 ml des solutés suivants : soluté salé isotonique, soluté glucosé à 5 %, soluté de Ringer lactate.

    La solution finale est à administrer en 60 minutes (voir rubrique 4.2).

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 346 439 0 3 : Poudre en flacon (verre) de 30 ml. Boîte de 1.

    · 34009 355 843 5 9 : Poudre en flacon (verre) de 15 ml. Boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    Date de première autorisation : 15 avril 1998

    Date de dernier renouvellement : 11 septembre 2011

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    4 mars 2021

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/04/2021

    Dénomination du médicament

    ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Clarithromycine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    3. Comment utiliser ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique – code ATC : J01FA09.

    Ce médicament est un antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

    Ce médicament est indiqué chez l‘adulte dans le traitement de certaines infections à germes sensibles.

    N’utilisez jamais ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) aux antibiotiques de la famille des macrolides ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous prenez d’autres médicaments connus pour provoquer des troubles graves du rythme cardiaque.

    · En association avec :

    o la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),

    o l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate),

    o la dapoxétine (médicament utilisé dans le traitement de l’éjaculation précoce),

    o l’avanafil (médicament dans le traitement de l’impuissance sexuelle),

    o la dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque),

    o l'ergotamine, la dihydroergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide (médicaments de la migraine),

    o l’ivabradine (médicament anti-angoreux),

    o l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de certains cas d’insuffisance cardiaque),

    o la mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),

    o le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),

    o la quétiapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie),

    o la ranolazine (médicament utilisé dans le traitement des symptômes de l’angine de poitrine),

    o la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang),

    o le cisapride (médicament utilisé en cas de reflux gastro-oesophagien),

    o l’astémizole (médicament utilisé en cas d’allergie),

    o la terfénadine (médicament utilisé en cas d’allergie),

    o le ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral),

    o le lomitapide (médicament donné pour traiter une maladie génétique augmentant le taux de cholestérol dans le sang),

    o la dompéridone (médicament utilisé pour traiter les nausées et les vomissements)

    (voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion »).

    · Si vous avez un allongement de l’intervalle QT.

    · Si vous ou une personne de votre famille a déjà eu un allongement de l’intervalle QT ou des troubles du rythme cardiaque (torsades de pointe) (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    · En cas de taux anormalement bas de potassium ou de magnésium dans votre sang (hypokaliémie ou hypomagnésémie).

    · Si vous avez à la fois une insuffisance hépatique sévère et une insuffisance rénale.

    En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d’autres antibiotiques, pour éviter une possible résistance.

    Ce médicament ne doit pas être associé avec :

    · la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte).

    · la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang) en raison du risque de myopathie (atteinte musculaire), notamment de rhabdomyolyse (destruction des cellules musculaires). Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d’autres statines (médicaments qui réduisent le taux de cholestérol), une adaptation de la prescription pourrait être nécessaire.

    Informez votre médecin en cas :

    · de maladie du foie (insuffisance hépatique). Votre médecin réévaluera la prescription et adaptera éventuellement le traitement.

    · de maladie des reins (insuffisance rénale). Une adaptation de la dose peut s’avérer nécessaire.

    · d’allongement de l’intervalle QT, d’une maladie du cœur, d’une baisse du potassium dans le sang ou de prise d’autres médicaments induisant un allongement de l’intervalle QT.

    · de diarrhée en cours ou après votre traitement par ZECLAR en particulier si elle est sévère, persistante ou sanglante (risque de colite pseudomembraneuse).

    · de prise concomitante de ZECLAR et d’anticoagulants oraux comme la warfarine le dabigatran, le rivaroxaban, l’apixaban (médicaments utilisés pour fluidifier votre sang) (voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion).

    La prise concomitante de clarithromycine est déconseillée avec :

    · la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate),

    · la bromocriptine, la cabergoline, le lisuride et le pergolide (médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel),

    · le disopyramide (médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiaques),

    · l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),

    · la fésotérodine (médicament utilisé dans l’incontinence urinaire),

    · l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),

    · l’irinotécan, l’éribuline, le bosutinib, le régorafénib (médicaments anti-cancéreux),

    · la luméfantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),

    · les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus),

    · l’oxycodone (médicament utilisé dans le traitement des douleurs intenses),

    · la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels),

    · la bédaquiline (médicament utilisé dans la tuberculose),

    · la fidaxomicine (antibiotique),

    · le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),

    · le riociguat (médicament utilisé dans certaines hypertensions pulmonaires)

    (voir rubrique « Autres médicaments et ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion »).

    En cas de réactions cutanées ou allergiques aiguës sévères, le traitement par la clarithromycine doit être immédiatement arrêté et un traitement approprié doit être instauré en urgence.

    Il n’est pas nécessaire d’adapter la dose chez le sujet âgé.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en association avec :

    · l’alfuzosine (médicament utilisé dans le traitement des troubles de la prostate),

    · l’avanafil (médicament utilisé dans le traitement de l’impuissance sexuelle),

    · la colchicine (médicament utilisé dans le traitement de la goutte),

    · la dapoxétine (médicament utilisé dans le traitement de l’éjaculation précoce),

    · la dronédarone (médicament utilisé dans le traitement des troubles du rythme cardiaque),

    · l'ergotamine, la dihydroergotamine, la méthylergométrine, le méthysergide (médicaments de la migraine),

    · l’éplérénone (médicament utilisé dans le traitement de certains cas d’insuffisance cardiaque),

    · l’ivabradine (médicament anti-angoreux),

    · le lomitapide (médicament donné pour traiter une maladie génétique augmentant le taux de cholestérol dans le sang),

    · la mizolastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),

    · le pimozide (neuroleptique utilisé pour certains troubles du comportement),

    · la quiétapine (médicament utilisé dans le traitement de la schizophrénie),

    · la ranolazine (médicament utilisé dans le traitement des symptômes de l’angine de poitrine),

    · la simvastatine (médicament utilisé pour réduire le taux de cholestérol dans le sang),

    · le ticagrelor (médicament utilisé pour réduire le risque de crise cardiaque ou d’accident vasculaire cérébral),

    · la dompéridone (médicament utilisé pour traiter les nausées et les vomissements)

    (voir rubrique « Ne prenez jamais ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion »).

    Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en association avec :

    · la bromocriptine, la cabergoline, le lisuride et le pergolide (médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson ou pour empêcher la montée du lait maternel),

    · le disopyramide (médicament utilisé dans le traitement des troubles cardiaques),

    · l'ébastine (antihistaminique utilisé dans l'allergie),

    · la fésotérodine (médicament utilisé dans l’incontinence urinaire),

    · l'halofantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),

    · les immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus),

    · l’irinotecan, l’éribuline, le bosutinib, le régorafénib, l’ibrutinib (médicaments anti-cancéreux),

    · la luméfantrine (médicament utilisé dans le traitement du paludisme),

    · l’oxycodone (médicament utilisé dans le traitement des douleurs intenses),

    · la toltérodine (médicament utilisé dans les troubles mictionnels),

    · la bédaquiline (médicament utilisé dans la tuberculose),

    · la fidaxomicine (antibiotique),

    · le siméprévir (médicament utilisé dans le traitement de l’hépatite C),

    · le riociguat (médicament utilisé dans certaines hypertensions pulmonaires),

    · le midazolam administré par voie orale (médicament utilisé en cas de convulsion),

    · la tamsulosine (médicament utilisé dans le traitement de l’hypertrophie de la prostate)

    (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament notamment :

    · des anticoagulants oraux comme la warfarine, le dabigatran, le rivaroxaban,ou l’apixaban (médicaments utilisés pour fluidifier votre sang) (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

    L’allaitement est en général possible, mais vous devez interrompre l’allaitement ou le médicament si le nouveau-né présente des troubles digestifs.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Le risque d'étourdissements, de vertige, de confusion et de désorientation, qui peuvent se produire avec la clarithromycine, doit être pris en compte avant de conduire ou d'utiliser des machines.

    ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    A titre indicatif, chez l’adulte, la posologie usuelle est : 500 mg deux fois par jour à 12 heures d’intervalle.

    Cette posologie peut être adaptée en cas d’insuffisance rénale.

    Mode et voie d’administration

    Voie injectable.

    Préparation de la solution à administrer :

    Une double dilution est nécessaire.

    Préparer la solution initiale de la clarithromycine en ajoutant 10 ml d’eau pour préparations injectables au contenu du flacon de clarithromycine 500 mg.

    La solution finale est obtenue en diluant la solution initiale (500 mg dans 10 ml d’eau pour préparations injectables) dans 250 ml d’un des solutés suivants : soluté salé isotonique, soluté glucosé à 5 %, soluté de Ringer lactate.

    La solution finale est à administrer en 60 minutes.

    Il est recommandé d’administrer la solution finale seule, sans adjonction d’aucun autre produit.

    Fréquence d’administration

    Deux fois par jour à 12 heures d’intervalle.

    Durée du traitement

    Pour être efficace cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l’aura conseillé.

    La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L’éventuelle impression de fatigue n’est pas due au traitement antibiotique mais à l’infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Si vous avez utilisé plus de ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion que vous n’auriez dû

    Sans objet.

    Si vous oubliez d’utiliser ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables très fréquents (pouvant concerner plus de 1 personne sur 10) :

    · Obstruction d’une veine due à un caillot (phlébite) au site d'injection.

    Effets indésirables fréquents (pouvant concerner plus de 1 à 10 personnes sur 100) :

    · Insomnie,

    · Trouble du goût (dysgueusie), maux de tête,

    · Augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins (vasodilatation),

    · Diarrhée, vomissements, digestion difficile (dyspepsie), nausées, douleurs à l’estomac,

    · Anomalies des tests fonctionnels hépatiques,

    · Eruption cutanée, transpiration excessive (hyperhidrose),

    · Douleur au site d'injection, inflammation au site d'injection.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant concerner plus de 1 à 10 personnes sur 1000) :

    · Inflammation d’une couche profonde de la peau (cellulite), affection due à un champignon microscopique (candidose), infection vaginale,

    · Quantité insuffisante de globules blancs dans le sang (leucopénie),

    · Réaction allergique (réaction anaphylactoïde), allergie,

    · Perte (anorexie) ou diminution de l'appétit,

    · Anxiété,

    · Perte de conscience, mouvements anormaux (dyskinésie), étourdissements, somnolence, tremblement,

    · Vertige, altération de l'audition, bourdonnements (acouphènes),

    · Arrêt cardiaque, troubles sévères du rythme cardiaque (fibrillation auriculaire), allongement de l'intervalle QT à l'électrocardiogramme, battements irréguliers du cœur (extrasystoles), palpitations, fibrillation ventriculaire,

    · Asthme, obstruction de l’artère pulmonaire par un caillot de sang (embolie pulmonaire),

    · Inflammation de l’œsophage (œsophagite), inflammation de l’estomac (gastrite), inflammation de la bouche (stomatite), inflammation de la langue (glossite), constipation, sécheresse de la bouche, éructation, gaz (flatulence),

    · Inflammation de la peau avec formation de bulles (dermatite bulleuse), démangeaisons, urticaire,

    · Raideur musculo-squelettique,

    · Augmentation de la créatinine dans le sang, augmentation de l’urée dans le sang,

    · Fatigue,

    · Anomalie du rapport albumine/globuline.

    Effets indésirables de fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Inflammation de l’intestin (colite pseudomembraneuse), infection du derme (érysipèle),

    · Chute importante du nombre de certains globules blancs (agranulocytose), diminution des plaquettes (éléments du sang importants dans la coagulation sanguine) (thrombopénie),

    · Réaction allergique, angio-œdème,

    · Désordre psychique, confusion, perte du sens de la réalité (dépersonnalisation), dépression, désorientation, hallucination, cauchemars, syndrome maniaque,

    · Convulsion, perte de goût (agueusie), trouble olfactif (parosmie), perte de l’odorat (anosmie), paresthésie (sensation de fourmillement),

    · Surdité,

    · Troubles sévères du rythme cardiaque (torsades de pointe), accélération du rythme cardiaque (tachycardie ventriculaire),

    · Hémorragie,

    · Affection aiguë du pancréas (pancréatite aiguë), coloration de la langue, coloration des dents,

    · Défaillance des fonctions du foie (insuffisance hépatique), jaunisse (ictère hépatocellulaire),

    · Décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre de façon très grave à tout le corps (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell), syndrome de DRESS (quantité excessive de certains globules blancs (éosinophiles) associée à une éruption cutanée et à une atteinte multisystémique (multi-organes)).

    Prenez immédiatement contact avec un médecin si vous faites l’expérience d’une réaction cutanée sévère : éruption squameuse rouge avec masses sous la peau et des cloques (pustulose exanthématique),

    · Acné,

    · Myopathie,

    · Défaillance des fonctions du rein (insuffisance rénale), inflammation des reins (néphrite interstitielle),

    · Augmentation de l’INR (Rapport Normalisé International), augmentation du taux de prothrombine, coloration anormale de l'urine.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament est à conserver à l’abri de la lumière.

    La stabilité physico-chimique de la solution initiale après reconstitution (500 mg dans 10 ml d’eau p.p.i.) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8°C (au réfrigérateur). D'un point de vue microbiologique, sauf si la méthode d'ouverture, de reconstitution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    La stabilité physico-chimique de la solution finale après dilution (500 mg dans 250 ml) a été démontrée pendant 24 heures entre 2 et 8°C (au réfrigérateur) ou 6 heures à une température inférieure à 25°C. D'un point de vue microbiologique, sauf si la méthode de dilution prévient tout risque de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement. En cas d’utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation en cours d'utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion  

    · La substance active est :

    Lactobionate de clarithromycine................................................................................... 739,5 mg

    Correspondant à clarithromycine..................................................................................... 500 mg

    Pour un flacon de poudre

    Chaque ml de solution à diluer après reconstitution contient 50,0 mg de clarithromycine.

    Chaque ml de solution après dilution contient 1,9 mg de clarithromycine.

    · Les autres composants sont :

    Acide lactobionique, hydroxyde de sodium.

    Qu’est-ce que ZECLAR 0,5 g, poudre pour solution à diluer pour perfusion et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de poudre pour solution à diluer pour perfusion.

    Flacon de 15 ou 30 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN MEDICAL SAS

    40-44 RUE WASHINGTON

    75008 PARIS

    Fabricant  

    DELPHARM SAINT REMY

    RUE DE L’ISLE

    28380 SAINT-REMY-SUR-AVRE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1 - N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2 - Respectez strictement votre ordonnance.

    3 - Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4 - Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5 - Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.