ZARONTIN 250 mg/5 ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68481191
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptique - code ATC : N03AD01Traitement de certains types de crises d'épilepsie de l'adulte et de l'enfant.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : sirop
    • Date de commercialisation : 27/07/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ESSENTIAL PHARMA (M) (MALTE)

    Les compositions de ZARONTIN 250 mg/5 ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Sirop ÉTHOSUXIMIDE 1813 5 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre brun de 200 ml (avec ou sans bouchon sécurité enfant) avec gobelet(s) doseur(s) polypropylène

    • Code CIP7 : 3250795
    • Code CIP3 : 3400932507955
    • Prix : 6,05 €
    • Date de commercialisation : 19/10/1982
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 11/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ethosuximide.................................................................................................................. 250,00 mg

    Pour 5 ml de sirop.

    Excipients à effet notoire :

    Chaque 5 ml de sirop contient 5 mg de glucose, 3 g de saccharose, 42 mg propylène glycol (E 1520) et 12 mg de benzoate de sodium (E 211)

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Sirop.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Chez l’adulte :

    · soit en monothérapie,

    · soit en association à un autre traitement antiépileptique:

    o traitement des épilepsies généralisées: absences, crises myocloniques et atoniques.

    Chez l’enfant :

    · soit en monothérapie,

    · soit en association à un autre traitement antiépileptique:

    o traitement des épilepsies généralisées: absences, crises myocloniques et atoniques.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Utilisez le godet-doseur (le godet doseur est gradué à 2,5 ml, 5 ml, 10 ml et 15 ml).

    Il est recommandé de débuter par : 10 ml de sirop à partir de 6 ans.

    En fonction de la réponse, la posologie sera augmentée très progressivement de 5 ml de sirop tous les 4 à 7 jours jusqu'au contrôle complet des crises.

    La posologie chez l'enfant entre 3 et 6 ans est 5 ml de sirop par jour.

    Chez l'adulte, la posologie efficace se situe à 20 mg/kg/jour soit 30 ml de sirop (1,5 g). La posologie maximale est de 2 g par jour (40 ml de sirop).

    Chez l'enfant, la posologie efficace varie entre 20 et 30 mg/kg/jour, et la posologie maximale est 1 g par jour. Si une posologie plus importante était nécessaire, elle nécessiterait une surveillance médicale stricte et l'étude des taux plasmatiques.

    L'étude des taux plasmatiques doit être effectuée en cas de mauvais contrôle des crises ou d'apparition d'une toxicité, elle peut l'être également à titre de surveillance tous les 6 mois.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    La dose journalière doit être répartie en 2 prises à absorber aux repas du matin et du soir ; quand le contrôle des crises est obtenu, une seule prise quotidienne est possible, étant donné la longue demi-vie de l'éthosuximide.

    Rincer soigneusement le godet doseur après administration.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · En association avec le millepertuis.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde

    La tolérance et l'efficacité de l'éthosuximide n'ont pas été établies chez l'enfant de moins de 3 ans.

    Toute augmentation ou diminution de la posologie de l'éthosuximide doit être effectuée de façon progressive. Tout arrêt brutal est susceptible d'entraîner un état de mal épileptique.

    L'introduction d'un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d'une recrudescence des crises ou de l'apparition d'un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne l'éthosuximide, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d'autre explication qu'une réaction paradoxale.

    Des idées et comportements suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des antiépileptiques dans plusieurs indications. Une méta-analyse d’études randomisées contrôlées contre placebo de médicaments antiépileptiques a également montré une légère augmentation du risque d’idées et comportements suicidaires. Le mécanisme de ce risque est inconnu et les données disponibles ne permettent pas d’exclure la possibilité d’un risque accru avec ZARONTIN. Les patients doivent par conséquent être surveillés pour détecter des signes d’idées et comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il convient de recommander aux patients (et à leur soignants) de consulter un médecin en cas d’apparition de signes d’idées ou comportements suicidaires.

    Réactions cutanées sévères

    Des réactions dermatologiques graves, incluant le syndrome de Stevens Johnson (SJS) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportées avec le traitement à l’éthosuximide. Le SJS et les DRESS peuvent être mortels. Les patients semblent être les plus exposés à ces réactions au début du traitement, l'apparition de la réaction se produisant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. L'éthosuximide doit être arrêté dès l'apparition des premiers signes et symptômes de réactions cutanées graves, telles qu'une éruption cutanée, des lésions des muqueuses ou tout autre signe d'hypersensibilité.

    Précautions d’emploi

    · En cas d'absences associée à une autre forme d'épilepsie (crises généralisées ou partielles), dont l'éthosuximide utilisé seul est susceptible d'augmenter la fréquence, il est recommandé de lui associer un autre antiépileptique.

    · Une attention particulière doit être accordée aux symptômes cliniques d’une lésion de la moelle osseuse (fièvre, angine, hémorragie) (voir rubrique 4.8). Il est recommandé de contrôler la numération sanguine régulièrement (initialement tous les mois, puis tous les six mois après un an) afin d’identifier l’apparition potentielle d’une lésion de la moelle osseuse. En cas d’une formule leucocytaire inférieure à 3 500/mm³ ou d’un ratio de granulocytes inférieur à 25 %, la dose doit être réduite ou le traitement arrêté. Un contrôle des enzymes hépatiques doit aussi se faire régulièrement.

    · En cas d'affection rénale, ou hépatique, l'éthosuximide doit être utilisé avec prudence puisque des altérations des fonctions rénales et hépatiques ont été rapportées ; des bilans urinaires et des tests hépatiques devront être pratiqués régulièrement.

    · La possibilité de survenue d'un lupus érythémateux disséminé doit être prise en compte.

    Excipients à effet notoire

    Glucose et saccharose :

    Contient 3 g de saccharose et 5 mg de glucose par 5 mL. Ceci est à prendre en compte pour les patients atteints de diabète sucré. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Peut être nocif pour les dents.

    Benzoate de sodium (E 211) :

    Ce médicament contient 12 mg d’acide benzoïque/de sel de benzoate (E 211) par 5 mL équivalent à 2,4 mg/mL. L’augmentation de la bilirubinémie suite à son déplacement grâce à l’albumine peut accroître le risque d’ictère néonatal pouvant se transformer en ictère nucléaire (dépôts de bilirubine non conjuguée dans le tissu cérébral).

    Propylène glycol (E 1520) :

    Ce médicament contient 42 mg de propylène glycol par 5 mL équivalent à 8,4 mg/mL. L’administration concomitante avec n’importe quel substrat pour l’alcool déshydrogénase comme l’éthanol peut induire des effets indésirables graves chez les nouveau-nés.

    Sodium :

    Ce médicament contient 5,8 mg de sodium par 5 mL, ce qui équivaut à 0,3% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium par adulte.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées

    + Millepertuis

    Risque de diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'anticonvulsivant.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Carbamazépine

    Diminution des concentrations plasmatiques d'éthosuximide.

    Surveillance clinique et dosage plasmatique d'éthosuximide et adaptation éventuelle de sa posologie.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    · Risque lié à l'épilepsie et aux antiépileptiques :

    Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est 2 à 3 fois supérieur à celui (3% environ) de la population générale. Bien qu’on constate une augmentation du nombre d'enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n'a pas été réellement établie.

    Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.

    L'interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au fœtus.

    · Risque lié à l'éthosuximide :

    Les données animales ont mis en évidence un effet tératogène (malformations squelettiques). Dans l’espèce humaine, les données cliniques sont insuffisantes.

    Compte tenu de ces données :

    Si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antiépileptique.

    L’utilisation d’éthosuximide est déconseillée au cours de la grossesse. Toutefois, il convient de ne pas interrompre le traitement brutalement. Si l’interruption du traitement compromet l’équilibre de la patiente, sa poursuite est envisageable avec une surveillance échographique orientée sur le squelette.

    Allaitement

    L’éthosuximide passe dans le lait maternel et expose le nouveau-né à des doses importantes susceptibles d’entrainer des effets indésirables (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    En cas de traitement par ce médicament, l’allaitement maternel est donc déconseillé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs des véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence, vertiges, léthargie, fatigue, ataxie, attachés à l'emploi d'éthosuximide.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables ci-dessous, sont listés selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquences :

    Fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1000, <1/100), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    MedDRA

    System Organ Class

    Fréquence

    Effets indésirables

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent

    Agranulocytose*, anémie aplastique*, éosinophilie*, leucopénie*, pancytopénie*

    Indéterminée

    Thrombocytopénie

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent

    Diminution de l’appétit**

    Peu fréquent

    Amaigrissement**

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent

    Dépression*, idées suicidaires*

    Troubles psychotiques*, troubles du sommeil*

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Céphalées, ataxie, somnolence, vertiges

    Peu fréquent

    Léthargie, hyperactivité*

    Indéterminée

    Exacerbation possible de l’épilepsie à crise généralisée ou partielle associées aux absences

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Hoquet

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Douleurs épigastriques**, douleurs abdominales**, nausées**, vomissements**

    Peu fréquent

    Hypertrophie gingivale*

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Rash érythémateux, urticaire

    Peu fréquent

    Réaction cutanées graves incluant syndrome de Stevens-Johnson (SJS)*, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (voir rubrique 4.4) (DRESS)*, syndrome d’hypersensibilité aux anticonvulsivants

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Peu fréquent

    Lupus érythémateux disséminé*

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Fonction hépatique anormale

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Peu fréquent

    Fatigue, irritabilité*

    * Fréquences estimées pour les effets indésirables observés après la commercialisation, non observés dans les essais cliniques (basées sur la limite supérieure de l'intervalle de confiance de 95%).

    ** Ces effets indésirables peuvent s'observer en début du traitement. Ces manifestations cèdent habituellement rapidement ou après diminution posologique et ne réapparaissent pas ultérieurement.

    Résumé du profil de sécurité

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Des effets indésirables cutanés graves (SCAR), incluant le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportées en association avec le traitement à l'éthosuximide (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas d'intoxication aiguë n'ayant été rapporté chez l'homme, la dose létale minima est estimée à 5 g.

    Symptômes :

    Somnolence, nausées, vomissements, vertiges, incoordination, irritabilité, nervosité, céphalées, anorexie, diarrhée, confusion, troubles psychologiques ou psychiatriques.

    En cas de surdosage, il n'existe pas d'antidote spécifique ; il faut pratiquer un lavage gastrique et instituer un traitement symptomatique et adjuvant en tenant compte de la très longue demi-vie de l'éthosuximide.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptique, code ATC : N03AD01

    L'éthosuximide est un antiépileptique spécifique des absences, il supprime l'activité paroxystique, pointes-ondes à 3 cycles par seconde, associée aux pertes de conscience, caractéristiques des crises des absences.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration par voie orale, l'éthosuximide est rapidement et presque complètement absorbé. Des pics plasmatiques de 38 mcg/ml en moyenne sont observés 3 à 7 heures après administration d'une dose unique de 500 mg chez l'enfant. Chez l'adulte, l'état d'équilibre est atteint en 7 jours environ. Les taux plasmatiques résiduels se situent à 34 mcg/ml en moyenne, pour une prise quotidienne de 500 mg. Les taux sanguins thérapeutiques de l'éthosuximide varient entre 40 et 100 mcg/ml.

    Distribution

    Le volume de distribution de l'éthosuximide est d'environ 0,7 l/kg. Il est comparable à celui du compartiment liquidien de l'organisme.

    L'éthosuximide ne se lie pas aux protéines plasmatiques. Il diffuse dans tous les tissus et traverse la barrière hématoencéphalique et le placenta. Il est retrouvé dans le liquide céphalo-rachidien, la salive, les larmes et le lait maternel à des concentrations comparables à celles du plasma.

    Biotransformation

    L'éthosuximide est fortement métabolisé essentiellement par voie oxydative en au moins 3 métabolites. Seuls 20 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines. Le métabolite principal retrouvé dans les urines et représentant 60% de la dose totale est le 2-(1-hydroxyethyl)-2-methyl suximide.

    La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 60 heures chez l'adulte et d'environ 30 heures chez l'enfant en raison d'une plus forte clairance métabolique.

    Élimination

    L'excrétion de l'éthosuximide est essentiellement rénale sous forme inchangée (20%) et sous forme de métabolites libres et conjugués.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Non renseignée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Citrate de sodium dihydraté, benzoate de sodium (E 211), saccharine sodique, saccharose, glycérol (E422), arôme artificiel de framboise (*), acide citrique monohydraté, eau purifiée.

    (*) Composition de l'arôme artificiel de framboise: jus de fraise concentré, jus de framboise concentré, vanilline, acétate de benzyle, alpha-ionone, acétate d'amyle, acétate d'éthyle, phénylglycinate d'éthyle, butyrate d'amyle, acide acétique, acétate d'isobutyle, acide propionique, carbonate de méthylheptine, anthranilate d'éthyle, propylène glycol (E 1520), glucose.

    6.2. Incompatibilités  

    L'éthosuximide est incompatible avec les acides forts et les bases fortes.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    200 ml en flacon (verre brun) avec bouchon (aluminium) ou bouchon (polypropylène) avec sécurité enfant et godet-doseur (polypropylène) gradué à 2,5 ml, 5 ml, 10 ml et 15 ml.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ESSENTIAL PHARMA (M) LTD

    VISION EXCHANGE BUILDING,

    TRIQ IT-TERRITORJALS, ZONE 1,

    CENTRAL BUSINESS DISTRICT,

    BIRKIRKARA, CBD 1070

    MALTE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    34009 325 079 5 5 : 200 ml en flacon (verre brun) avec godet-doseur (polypropylène).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 11/03/2021

    Dénomination du médicament

    ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop

    Ethosuximide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop ?

    3. Comment prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antiépileptique - code ATC : N03AD01

    Traitement de certains types de crises d'épilepsie de l'adulte et de l'enfant.

    Ne prenez jamais ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop :

    · si vous êtes allergique aux suximides ou à l'un des composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · En association avec le millepertuis.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN

    Avertissements et précautions

    Mises en garde spéciales

    L'efficacité et la tolérance de ce produit n'ont pas été démontrées chez l'enfant de moins de 3 ans.

    Ne pas arrêter brutalement le traitement. Un arrêt brutal peut entraîner la réapparition des crises.

    Votre numération sanguine doit être contrôlée régulièrement (initialement tous les mois, puis tous les six mois après un an) afin d’identifier l’apparition potentielle d’une lésion de la moelle osseuse. Un contrôle de vos enzymes hépatiques doit aussi se faire régulièrement.

    Des réactions cutanées graves, incluant le syndrome de Stevens-Johnson (SJS) et la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS), ont été rapportées en association avec le traitement de ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop. Cessez de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un des symptômes décrits à la rubrique 4.

    En cas d'augmentation de la fréquence des crises ou d'apparition des crises de type différent consultez immédiatement votre médecin.

    Des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des anti-épileptiques tels que ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin.

    Précautions d'emploi

    Des anomalies des fonctions rénales et hépatiques ont été rapportées avec ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop.

    Utilisez ce médicament AVEC PRECAUTION en cas d'affection du rein ou du foie. Des analyses sanguines et urinaires devront être pratiquées régulièrement chez tous les patients recevant ce médicament.

    Une attention particulière doit être accordée aux symptômes de dépression de la moelle osseuse, comme la fièvre, une inflammation de la gorge ou des amygdales du pharynx ainsi qu’une tendance hémorragique, et consultez votre médecin si vous présentez l’un de ces symptômes.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop

    L'action de ce médicament peut être modifiée par un autre traitement de l'épilepsie (carbamazépine).

    Ce médicament ne doit pas être administré :

    En association avec le millepertuis.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop avec des aliments boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    L’utilisation d’éthosuximide est déconseillée au cours de la grossesse.

    Allaitement

    L’éthosuximide passe dans le lait maternel et expose le nouveau-né à des doses importantes susceptibles d’entrainer des effets indésirables. En cas de traitement par ce médicament, l’allaitement maternel est donc déconseillé.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    En raison du risque de somnolence, vertiges, fatigue dûs à l'utilisation de ce médicament, la prudence est de règle chez les conducteurs de véhicules automobiles ou d'engins mécaniques.

    ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop contient saccharose, glucose, benzoate de sodium (E 211), propylène glycol (E 1520) et sodium

    Saccharose et glucose :

    Contient 3 g de saccharose et 5 mg de glucose par 5 mL. Ceci est à prendre en compte pour les patients atteints de diabète sucré. Si votre médecin vous a informé(e) que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament. Peut être nocif pour les dents.

    Benzoate de sodium (E 211) :

    Ce médicament contient 42 mg d’acide benzoïque/de sel de benzoate (E 211) par 5 mL équivalent à 2,4 mg/mL. L’acide benzoïque/le sel de benzoate peut accroître le risque ictère (jaunissement de la peau et des yeux) chez les nouveau-nés (jusqu’à 4 semaines).

    Propylène glycol (E 1520) :

    Ce médicament contient 42 mg de propylène glycol (E 1520) par 5 mL équivalent à 8,4 mg/mL. Si votre bébé a moins de 4 semaines, demandez à votre médecin ou à votre pharmacien avant de lui administrer ce médicament, en particulier si le bébé reçoit d’autres médicaments contenant du propylène glycol ou de l’alcool.

    Sodium :

    Ce médicament contient 5,8 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par 5 mL. Cela équivaut à 0,3% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

    Mode d'administration

    Utiliser le godet-doseur.

    Voie orale, à prendre au cours du repas du matin et du soir.

    Rincer soigneusement le godet-doseur après administration.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Posologie

    La posologie sera déterminée par votre médecin et adaptée progressivement. Elle est strictement individuelle. Une graduation de 5 ml de sirop contient 250 mg de ZARONTIN.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Fréquence d'administration

    La dose journalière est à répartir en une ou deux prises.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Durée du traitement

    Vous devez impérativement respecter la posologie et la durée du traitement prescrit, en particulier vous ne devez pas interrompre le traitement sans demander l'avis de votre médecin.

    DANS TOUS LES CAS SE CONFORMER STRICTEMENT A LA PRESCRIPTION MEDICALE.

    Si vous avez pris plus de ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop

    · Si vous vous en apercevez peu de temps après l'heure prévue de la prise, prenez la dose habituelle.

    · Si vous vous en apercevez peu de temps avant la prise suivante, ne doublez pas la dose. Ensuite continuer comme précédemment.

    CONTACTER VOTRE MEDECIN, IL VOUS INDIQUERA LA CONDUITE A TENIR.

    Si vous arrêtez de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop

    L'arrêt du traitement doit se faire de manière progressive ; en effet l'arrêt brutal du traitement (ou la diminution importante des doses) peut entraîner la réapparition des crises.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    En début de traitement on peut observer fréquemment :

    · perte d'appétit, nausées, vomissements, douleurs abdominales.

    Ces effets indésirables disparaissent habituellement rapidement de façon spontanée ou après diminution de la dose et ne réapparaissent pas ultérieurement.

    Effets secondaires graves :

    Cessez de prendre ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l'un des symptômes suivants :

    · taches rougeâtres sur le buste, les taches sont en forme de cible ou de plaques circulaires comportant souvent des cloques en leur centre, décollement de la peau, des ulcères de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces graves éruptions cutanées peuvent être précédées de fièvre et de symptômes pseudo-grippaux (syndrome de Stevens-Johnson).

    · éruption généralisée, température corporelle élevée et augmentation du volume des ganglions lymphatiques (réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS)).

    Consultez un médecin si vous remarquez l'un des symptômes suivants :

    Fréquemment (de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 10) :

    · somnolence, maux de tête, vertiges, troubles de la coordination des mouvements,

    · urticaire, éruption cutanée,

    · douleurs épigastriques.

    Peu fréquemment (de 1 patient sur 100 à 1 patient sur 1000) :

    · irritabilité, fatigue, apathie,

    · dépression,

    · des pensées autodestructrices ou suicidaires ont également été observées chez un petit nombre de personnes traitées par des anti-épileptiques tels que ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop. Si vous avez ce type de pensées, contactez immédiatement votre médecin,

    · anémie, diminution des globules blancs,

    · lupus érythémateux,

    · réactions allergiques sévères avec des symptômes cutanés tels que rougeurs éruption généralisée avec des ampoules et un décollement de la peau notamment autour de la bouche, du nez, des yeux et des parties génitales, et des symptômes généraux tels que fièvre, augmentation de la taille des ganglions, augmentation du nombre d’éosinophiles (un type de globules blancs), troubles de la fonction du foie et/ou d’autres organes. Si vous remarquez l'un de ces symptômes, contactez immédiatement votre médecin.

    · perte de poids,

    · hoquet,

    · troubles psychotiques,

    · troubles du sommeil,

    · hyperactivité,

    · hypertrophie gingivale.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · aggravation des crises d’épilepsie.

    · changements d’ordre sanguin (ecchymoses ou saignements plus fréquents, fièvre, maux de gorge, ulcérations de la bouche, fatigue, infections répétées ou qui ne disparaissent pas). Votre médecin peut effectuer régulièrement des prélèvements sanguins pour surveiller ces effets.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon après EXP.

    La date d’expiration fait référence au dernier jour du mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop  

    · La substance active est :

    Ethosuximide................................................................................................................ 250 mg

    Pour 5 ml de Sirop

    · Les autres composants (sont) :

    Citrate de sodium dihydraté, benzoate de sodium (E 211), saccharine sodique, saccharose, glycérol (E 422), arôme artificiel de framboise (contient notamment du glucose et propylène glycol (E 1520)), acide citrique monohydraté, eau purifiée. Voir rubrique 2 « ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop contient saccharose, glucose, benzoate de sodium (E 211), propylène glycol (E 1520) et sodium »

    Qu’est-ce que ZARONTIN 250 mg/5 ml, sirop et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de sirop. Flacon de 200 ml avec godet-doseur gradué à 2,5 ml, 5 ml, 10 ml et 15 ml.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ESSENTIAL PHARMA (M) LTD

    VISION EXCHANGE BUILDING

    TRIQ IT-TERRITORJALS, ZONE 1,

    CENTRAL BUSINESS DISTRICT,

    BIRKIRKARA, CBD 1070

    MALTE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ESSENTIAL PHARMA (M) LTD

    VISION EXCHANGE BUILDING

    TRIQ IT-TERRITORJALS, ZONE 1,

    CENTRAL BUSINESS DISTRICT,

    BIRKIRKARA, CBD 1070

    MALTE

    Fabricant  

    DELPHARM ORLEANS

    5, AVENUE DE CONCYR

    45071 ORLEANS CEDEX 2

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15301
    • Date avis : 05/07/2017
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ZARONTIN reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe