WYTENS 10 mg/6
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 20/01/1998
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Nom générique : BISOPROLOL (FUMARATE DE) 10 mg + HYDROCHLOROTHIAZIDE 6,25 mg - LODOZ 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé - WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé
- Type de générique : Princeps
- Code générique : 621
- Laboratoires : MEDA PHARMA
Les compositions de WYTENS 10 mg/6
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | HYDROCHLOROTHIAZIDE | 2064 | 6,25 mg | SA |
Comprimé | FUMARATE DE BISOPROLOL | 7436 | 10 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3887305
- Code CIP3 : 3400938873054
- Prix : 4,13 €
- Date de commercialisation : 27/03/2019
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 20/12/2021
WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Hémifumarate de bisoprolol .......................................................................................................10,00 mg
Pour un comprimé pelliculé
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale.
La posologie initiale efficace est de un comprimé à 2,5 mg de bisoprolol/6,25 mg d'hydrochlorothiazide une fois par jour.
En cas de réponse insuffisante au traitement, la posologie sera augmentée à un comprimé à 5 mg de bisoprolol/6,25 mg d'hydrochlorothiazide en une seule prise par jour. En cas d'efficacité insuffisante de cette dernière dose, la posologie pourra être augmentée à un comprimé à 10 mg de bisoprolol/6,25 mg d'hydrochlorothiazide une fois par jour.
Aucune modification de la posologie n'est nécessaire en cas d'insuffisance hépatique ou rénale légère à modérée (clairance de la créatinine > 30 ml/min).
L’expérience avec WYTENS dans la population pédiatrique est limitée par conséquent, son utilisation est déconseillée chez l’enfant.
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants :
· Hypersensibilité au bisoprolol.
· Asthme sévère,
· Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement,
· Choc cardiogénique,
· Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire),
· Bloc auriculo-ventriculaire des seconds et troisièmes degrés non appareillé,
· Bradycardie importante (fréquence cardiaque inférieure à 50 battements/min),
· Angor de Prinzmetal (dans leurs formes pures et en monothérapie),
· Phéochromocytome non traité,
· Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères,
· Hypotension,
Liées à l'hydrochlorothiazide
Ce médicament ne doit jamais être prescrit dans les cas suivants :
· Hypersensibilité aux sulfamides,
· Insuffisance hépatique ou rénale sévères (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Liées au bisoprolol
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux; l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’association avec les antagonistes calciques de type vérapamil ou de type diltiazem et les anti-hypertenseurs d’action centrale (voir rubrique 4.5).
Liées à l'hydrochlorothiazide
En cas d'atteinte hépatique, les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent induire une encéphalopathie hépatique. Dans ce cas, l'administration de diurétiques doit être immédiatement interrompue.
Des réactions de photosensibilité ont été rapportées lors de l'utilisation des diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8).
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une ré-administration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Cancer de la peau non-mélanome
Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.
Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).
Toxicité respiratoire aiguë
De très rares cas graves de toxicité respiratoire aiguë, notamment de syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), ont été rapportés après la prise d’hydrochlorothiazide. L’œdème pulmonaire se développe généralement quelques minutes à quelques heures après la prise d’hydrochlorothiazide. Au début, les symptômes comportent dyspnée, fièvre, détérioration pulmonaire et hypotension. Si un diagnostic de SDRA est suspecté, WYTENS doit être retiré et un traitement approprié doit être administré. L’hydrochlorothiazide ne doit pas être administré à des patients ayant déjà présenté un SDRA à la suite d’une prise d’hydrochlorothiazide.
Précautions d'emploi
Liées au bisoprolol
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives
Bien que les bêtabloquants cardiosélectifs (bêta 1) puissent avoir moins d’effet sur la fonction pulmonaire que les bêtabloquants non-sélectifs, il faudrait, comme avec tout bêtabloquant, éviter leur utilisation chez les patients ayant une maladie obstructive des voies respiratoires sauf si des raisons médicales impératives le justifient. Si tel est le cas, WYTENS doit être utilisé avec prudence. Chez les patients présentant une maladie obstructive des voies aériennes, le traitement par bisoprolol devra être initié avec le plus petit dosage possible.
Ces patients devront être soigneusement suivis en cas de nouveaux symptômes (comme une dyspnée, une intolérance à l’exercice physique, une toux). Dans l’asthme ou les autres broncho-pneumopathies chroniques obstructives qui peuvent être symptomatiques, l’administration concomitante d’un traitement bronchodilatateur est recommandée. Une augmentation de la résistance des voies aériennes peut parfois se produire chez les patients asthmatiques et nécessiter par conséquent une augmentation de la dose de bêta-2 stimulants.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le bisoprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique.
Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :
· Chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
· En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Equilibre hydroélectrolytique
Natrémie
Elle doit être contrôlée avant la mise en route du traitement, puis à intervalles réguliers par la suite. Tout traitement diurétique peut en effet provoquer une hyponatrémie, aux conséquences parfois graves.
La baisse de la natrémie pouvant être initialement asymptomatique, un contrôle régulier est donc indispensable et doit être encore plus fréquent dans les populations à risque représentées par les sujets âgés et les cirrhotiques (voir rubriques 4.8 et 4.9).
Kaliémie
La déplétion potassique avec hypokaliémie constitue le risque majeur des diurétiques thiazidiques et apparentés.
Le risque de survenue d'une hypokaliémie (< 3,5 mmol/l) doit être prévenu dans certaines populations à risque représentées par les sujets âgés et/ou dénutris et/ou polymédiqués, les cirrhotiques avec œdèmes et ascite, les coronariens, les insuffisants cardiaques. En effet, dans ce cas, l'hypokaliémie majore la toxicité cardiaque des digitaliques et le risque de troubles du rythme.
Les sujets présentant un espace QT long sont également à risque, que l'origine en soit congénitale ou iatrogénique. L'hypokaliémie (de même que la bradycardie) agit alors comme un facteur favorisant la survenue de troubles du rythme sévères, en particulier des torsades de pointes, potentiellement fatales.
Dans tous les cas, des contrôles plus fréquents de la kaliémie sont nécessaires. Le premier contrôle du potassium plasmatique doit être effectué au cours de la semaine qui suit la mise en route du traitement.
Calcémie
Les diurétiques thiazidiques et apparentés peuvent diminuer l'excrétion urinaire du calcium et entraîner une augmentation légère et transitoire de la calcémie. Une hypercalcémie franche peut être en rapport avec une hyperparathyroïdie méconnue. Interrompre le traitement avant d'explorer la fonction parathyroïdienne.
Glycémie
Il importe, chez les diabétiques, de contrôler la glycémie, notamment en présence d'hypokaliémie.
Acide urique
Chez les patients hyperuricémiques, la tendance aux accès de goutte peut être augmentée : la posologie sera adaptée en fonction des concentrations plasmatiques d'acide urique.
Fonction rénale et diurétiques
Les diurétiques thiazidiques ne sont pleinement efficaces que lorsque la fonction rénale est normale ou peu altérée (créatininémie inférieure à des valeurs de l'ordre de 25 mg/l, soit 220 μmol/l pour un adulte).
Chez le sujet âgé, la valeur de la créatininémie doit être réajustée en fonction de l'âge, du poids et du sexe du patient, selon la formule de Cockroft*, par exemple :
*Clcr = (140 - âge) x poids/0.814 x créatininémie
Avec :
· l'âge exprimé en années,
· le poids en kg
· la créatininémie en micromol/l.
Cette formule est valable pour les sujets âgés de sexe masculin, et doit être corrigée pour les femmes en multipliant le résultat par 0.85.
L'hypovolémie, secondaire à la perte d'eau et de sodium induite par le diurétique en début de traitement, entraîne une réduction de la filtration glomérulaire. Il peut en résulter une augmentation de l'urée sanguine et de la créatininémie.
Cette insuffisance rénale fonctionnelle transitoire est sans conséquence chez le sujet à fonction rénale normale mais peut aggraver une insuffisance rénale préexistante.
Associations antihypertensives
Il est conseillé de réduire la posologie en cas d'association avec un autre antihypertenseur, au moins dans un premier temps.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Epanchement choroïdien, myopie aiguë et Glaucome aigu secondaire à angle fermé :
Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réaction idiosyncratique qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire et à un glaucome aigu à angle fermé. L'hydrochlorothiazide étant un sulfonamide, seuls quelques cas isolés de glaucome aigu à angle fermé ont été rapportés à ce jour sans lien de causalité définitif avec la prise de l'hydrochlorothiazide. Les symptômes qui incluent une apparition soudaine de la diminution de l'acuité visuelle ou des douleurs oculaires surviennent en règle générale quelques heures ou quelques semaines après l'initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à la perte définitive de la vision. Le premier traitement consiste à arrêter aussi rapidement que possible l’hydrochlorothiazide. Des mesures médicales ou chirurgicales rapides doivent être envisagées si la pression intraoculaire demeure non contrôlée. Les facteurs de risque de développer un glaucome aigu à angle fermé pourraient inclure des antécédents d'allergie à la pénicilline ou aux sulfonamides.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
WYTENS peut augmenter l’effet cardiotoxique et neurotoxique du lithium par une diminution de l’excrétion du lithium.
· Antagonistes calciques de type vérapamil, ou de type diltiazem
Effet négatif sur la contractilité et la conduction auriculo-ventriculaire. L’administration intraveineuse de vérapamil chez les patients sous bêta-bloquants peut induire une hypotension sévère et un bloc auriculo-ventriculaire.
· Anti-hypertenseurs d’action centrale
Diminution de la fréquence et du débit cardiaque, et de la vasodilatation. L’arrêt brutal du traitement peut augmenter le risque « d’hypertension rebond».
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
· Antagonistes calciques de type dihydropyridine
Une majoration du risque d’hypotension et le risque de détérioration de la fonction ventriculaire chez les patients souffrant d’insuffisance cardiaque ne peut être exclu.
· Autres anti-hypertenseurs, ou autres médicaments pouvant induire une hypotension
Le risque d’hypotension peut être majoré.
· Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II
Risque d'hypotension artérielle brutale et/ou d'insuffisance rénale aiguë lors de l'instauration du traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion en cas de déplétion sodée préexistante (en particulier chez les sujets porteurs de sténose de l'artère rénale).
Lorsqu'un traitement diurétique préalable peut avoir entraîné une déplétion sodée, il faut soit arrêter le diurétique 3 jours avant le début du traitement par l'IEC, soit administrer des doses initiales réduites de l'IEC.
· Anti-arythmiques de classe I
L’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut-être potentialisé et l’effet inotropique négatif augmenté.
· Anti-arythmiques de classe III
L’effet sur le temps de conduction auriculo-ventriculaire peut être majoré.
· Médicaments antiarythmiques susceptibles de donner des torsades de pointes
L’hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.
· Médicaments non antiarythmiques susceptibles de donner des torsades de pointes
L’hypokaliémie peut favoriser la survenue de torsades de pointes.
· Médicaments parasympathomimétiques
Le temps de conduction auriculo-ventriculaire et le risque de bradycardie peuvent être augmentés.
· Bêtabloquants d’usage topique (par exemple, collyre pour le traitement des glaucomes)
Les effets généraux du bisoprolol peuvent être potentialisés.
· Insuline et hypoglycémiants oraux
Majoration de l’effet hypoglycémiant. Le blocage des bêta-adrénorécepteurs est susceptible de masquer les signes d’hypoglycémie.
· Anesthésiques
Diminution de la tachycardie réflexe et augmentation du risque d’hypotension.
· Digitaliques
Augmentation du temps de conduction auriculo-ventriculaire, diminution de la fréquence cardiaque.
Si une hypokaliémie et/ou une hypomagnésémie se développe pendant le traitement avec WYTENS, le myocarde peut présenter une sensibilité accrue aux glycosides cardiaques, conduisant à une augmentation des effets et des effets indésirables des glycosides.
· Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
L’action hypotensive du bisoprolol peut être diminuée.
Chez les patients développant une hypovolémie l’association avec les AINS peut provoquer une insuffisance rénale aigüe.
· Médicaments b-sympathomimétiques
L’association avec le bisoprolol peut diminuer l’effet des deux médicaments.
· Médicaments sympathomimétiques qui activent les récepteurs a et b-adrénergiques
L’association avec le bisoprolol peut conduire à une hypertension. Ces interactions sont considérées comme plus probables avec les bêta-bloquants non sélectifs.
· Médicaments éliminant le potassium
Une augmentation des pertes en potassium peut se produire.
· Méthyldopa
Des cas isolés d’hémolyse due à la formation d’anticorps de l’hydrochlorothiazide ont été décrits.
· Médicaments hypo-uricémiants
L’effet de ces médicaments peut être diminué en association avec WYTENS.
· Choléstyramine, colestipol
Réduisent l’absorption de l’hydrochlorothiazide composant de WYTENS.
Associations à prendre en compte
· Méfloquine
Majoration du risque de bradycardie.
· Corticostéroïdes
Réduction de l’effet anti-hypertenseur
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
En raison de la présence d'un diurétique thiazidique, l'utilisation de cette association pendant la grossesse est déconseillée.
L’utilisation de cette association est déconseillée pendant l’allaitement.
Grossesse
WYTENS est déconseillé pendant la grossesse.
Lié au bisoprolol
Le bisoprolol possède des propriétés pharmacologiques susceptibles d’entraîner des effets nocifs sur la grossesse et/ou le fœtus/nouveau-né. D’une manière générale, les bêtabloquants diminuent la perfusion placentaire ; cet effet a été associé à des retards de croissance, des morts intra-utérines, des avortements ou un travail précoce. Des effets indésirables (par exemple hypoglycémie et bradycardie) peuvent survenir chez le fœtus et le nouveau-né. Si le traitement par bêtabloquants est nécessaire, il faut préférer les bêta-1 sélectifs.
Lié à l’hydrochlorothiazide
L’expérience sur l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse est limitée, particulièrement pendant le premier trimestre. Les études effectuées chez l’animal sont insuffisantes.
L’hydrochlorothiazide traverse le placenta. Sur la base du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse peut compromettre la perfusion fœto-placentaire et peut entraîner des effets sur fœtus ou des effets néonataux, tels que la jaunisse, une perturbation de l’équilibre électrolytique, et une thrombocytopénie
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le cas d’œdème gestationnel, d’hypertension gestationnelle ou de pré-éclampsie du fait du risque de diminution du volume du plasma et d’hypo perfusion placentaire, sans un effet bénéfique dans l’évolution de la maladie.
L’hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé dans le cas d’hypertension essentielle chez la femme enceinte, excepté dans de rares situations dans lesquels aucun autre traitement n’est possible.
Allaitement
WYTENS est déconseillé pendant l’allaitement. L’hydrochlorothiazide peut inhiber la production de lait maternel.
Fertilité
Aucune donnée chez l’homme sur la fertilité n’est connue. Le bisoprolol et l’hydrochlorothiazide n’ont pas eu d’influence sur la fertilité ou sur la reproduction en général dans les études chez l’animal.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les événements indésirables sont listés ci-dessous selon la classification MedDRA par système-organe et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence inconnue (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système organe / Classe (MedDRA)
Très fréquent
(>1/10)
Fréquent
(³1/100, <1/10)
Peu fréquent
(³1/1000, <1/100)
Rare
(³1/10.000, <1/1000)
Très rare
(<1/10.000)
Fréquence indéterminée
(ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes)
Cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)**
Affections hématologiques et du système lymphatique
Leucopénie, thrombocytopénie
Agranulocytose, Aplasie médullaire, Anémie hémolytique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Perte de l’appétit, Hyperglycémie, Hyperuricémie, Troubles de l’équilibre hydro-électrolytique (en particulier hypokaliémie, hyponatrémie, hypomagnésémie, hypochlorémie), Hypercalcémie, Augmentation des amylases, augmentation réversible de la créatinine sérique, augmentation des triglycérides et du cholestérol, Glycosurie ***
Elévation des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT), Apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement
Alcalose métabolique
Affections psychiatriques
Dépression, Troubles du sommeil (dont insomnie)
Cauchemars, Hallucinations,
Affections du système nerveux
Sensations vertigineuses, Céphalées*
Affections oculaires
Sécheresse lacrymale, troubles de la vision
Conjonctivite*
Epanchement choroïdien,Myopie aiguë, Glaucome aigu à angle fermé
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Troubles de l’audition
Affections cardiaques
Bradycardie, Troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, Aggravation d’une insuffisance cardiaque préexistante
Affections vasculaires
Sensation de froid ou d’engourdissement des extrémités,
Paresthésies, Syndrome de Raynaud
Hypotension orthostatique
Syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Bronchospasme chez les patients ayant de l’asthme ou des antécédents de troubles obstructifs des voies aériennes
Rhinite allergique
Douleurs thoraciques
Syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) (voir rubrique 4.4)
Maladie pulmonaire interstitielle
Affections gastro-intestinales
Troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, gastralgies, diarrhées, constipation
Douleurs abdominales
Pancréatite
Affections hépatobiliaires
Hépatite,
Jaunisse,
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Réactions d’hypersensibilité telles que prurit, flush, rash, et angio-oedème, photosensibilisation, purpura, urticaire, possibilité d’aggravation d’un lupus érythémateux aigu disséminé préexistant
Réactions anaphylactiques, nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), alopécie, lupus érythémateux cutané. Les bêtabloquants peuvent provoquer ou aggraver un psoriasis ou induire un rash psoriasiforme
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Faiblesse musculaire, Crampes
Aggravation d’une claudication intermittente existante
Affections des organes de reproduction et du sein
Troubles de l’érection
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fatigue*
Asthénie
* Ces symptômes apparaissent surtout en début de traitement. Ils sont généralement légers et disparaissent la plupart du temps en une à deux semaines.
** Cancer de la peau non-mélanome : d’'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’hydrochlorothiazide et le cancer de la peau non-mélanome a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).
*** Bien que le risque d'hypokaliémie soit limité avec cette association en raison de la très faible quantité d'hydrochlorothiazide qu'elle contient, un ionogramme sanguin doit être obtenu à intervalles réguliers pour rechercher des signes de déséquilibre hydroélectrolytique : hyponatrémie, alcalose hypochlorémique et hypokaliémie.
Une hypokaliémie peut apparaître, notamment en cas d'administration de corticoïdes, de tétracosactide ou de laxatifs.
Une élévation de l'uricémie et de la glycémie au cours du traitement : l'emploi de ces diurétiques sera soigneusement discuté chez les sujets goutteux et diabétiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet www.signalement-sante.gouv.fr.
· d'atropine, 1 à 2 mg en bolus,
· de glucagon à la dose de 10 mg en bolus lent suivi si nécessaire d'une perfusion de 1 à 10 mg par heure,
· puis, si nécessaire soit d'isoprénaline en injection lente à la dose de 15 à 85 µg, l'injection sera éventuellement renouvelée, la quantité totale à administrer ne devant pas dépasser 300 µg, ou soit de dobutamine 2,5 à 10 µg/kg/min.
En cas de décompension cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants:
· glucagon sur la base de 0,3 mg/kg
· hospitalisation en soins intensifs,
· isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ASSOCIATION D'UN BETA BLOQUANT ET D'UN DIURETIQUE THIAZIDIQUE
(C: système cardiovasculaire)
Mécanisme d’action
Les essais ont démontré l'additivité d'effet des 2 principes actifs de l'association; l'efficacité de la dose la plus faible: 2,5 mg/6,25 mg dans le traitement de l'hypertension essentielle légère à modérée a été démontrée.
Les effets pharmacodynamiques tels que l'hypokaliémie (hydrochlorothiazide) et la bradycardie, l'asthénie et les céphalées (bisoprolol) sont dose-dépendants.
L'association des deux principes actifs au quart des doses de celles de la monothérapie (2,5 mg/6,25 mg) vise à réduire ces effets.
Le bisoprolol est un inhibiteur β1-adrénergique puissant et très sélectif, dépourvu d'activité sympathomimétique intrinsèque et ne possédant pas d'effets stabilisants de membrane significatifs.
Comme pour les autres antagonistes des récepteurs β1, le mode d'action du bisoprolol dans l'hypertension est mal connu, mais il a été montré que ce produit diminue nettement la réninémie et ralentit la fréquence cardiaque.
L'hydrochlorothiazide est un diurétique thiazidique qui possède une action antihypertensive. Son effet diurétique est dû à une inhibition du transport actif du Na+ des tubules rénaux vers le sang, empêchant la réabsorption du Na+.
Cancer de la peau non mélanome : D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ : 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale varie de 1 à 4 heures.
La biodisponibilité est élevée (88%), avec un très faible effet de premier passage hépatique, et n'est pas modifiée par la prise alimentaire. La cinétique est linéaire pour des doses comprises entre 5 et 40 mg.
Distribution
Le bisoprolol est lié à 30% aux protéines plasmatiques et le volume de distribution est élevé (environ 3 l/kg).
Biotransformation
Le bisoprolol est métabolisé pour 40% dans le foie. Les métabolites formés sont inactifs.
Élimination
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 11 heures.
Les clairances rénale et hépatique sont à peu près équivalentes et la moitié de la dose administrée est retrouvée inchangée dans les urines.
Liées à l'hydrochlorothiazide
Absorption
La biodisponibilité de l'hydrochlorothiazide varie selon les sujets entre 60 et 80%. Le temps nécessaire pour obtenir le pic plasmatique (Tmax) varie entre 1,5 et 5 heures, la moyenne se situant aux environs de 4 heures.
Distribution
La liaison aux protéines plasmatiques est de 40%. La demie-vie est très variable d'un sujet à un autre: elle est comprise entre 6 et 25 heures.
Élimination
La clairance rénale représente 90% de la clairance totale. Le pourcentage de produit inchangé retrouvé dans les urines est de 95%.
Chez les insuffisants rénaux et cardiaques, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est diminuée, et la demi-vie d'élimination augmentée. Il en est de même chez les sujets âgés, avec en outre une augmentation de la concentration plasmatique maximale.
Il existe un passage dans le placenta et le lait maternel.
Pédiatrie
La pharmacocinétique du bisoprolol a été étudiée chez un nombre limité d'enfants.
Dans l'ensemble, les données reflétaient les résultats obtenus chez les adultes.
Toutefois, compte tenu du nombre limité de données, il n'est pas possible de recommander un dosage chez les enfants.
5.3. Données de sécurité préclinique
Pelliculage : OPADRY BLANC YS-1-18027-A (hypromellose, polysorbate 80, macrogol 400, dioxyde de titane).
5 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
30, 50, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium).
30, 50, 60, 90 ou 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 345 749.6 ou 34009 345 749 6: 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium)
· 357 015.2 ou 34009 357 015 2 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium)
· 345 750.4 ou 34009 345 750 4 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium)
· 345 751.0 ou 34009 345 751 0 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium)
· 357 016.9 ou 34009 357 016 9 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (Polypropylène/Aluminium)
· 388 730 5 ou 34009 388 730 5 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium)
· 388 731 1 ou 34009 388 731 1 : 50 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium)
· 388 732 8 ou 34009 388 732 8 : 60 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium)
· 388 733 4 ou 34009 388 733 4 : 90 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium)
· 388 734 0 ou 34009 388 734 0 : 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/aluminium)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 20/12/2021
WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé
Fumarate de bisoprolol et hydrochlorothiazide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
ASSOCIATION D'UN BETA-BLOQUANT ET D'UN DIURETIQUE THIAZIDIQUE
Ce médicament est préconisé dans le traitement de l'hypertension artérielle.
Ne prenez jamais WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique (hypersensible) au bisoprolol, à l'hydrochlorothiazide ou à d'autres dérivés des sulfamides, ou à l'un des autres composants contenus dans WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé ;
· insuffisance cardiaque non contrôlée médicalement,
· certains troubles du rythme cardiaque, en particulier bradycardie importante (rythme du pouls inférieur à 50 battements par minutes), troubles de la conduction ou un trouble appelé maladie du sinus
· asthme sévère,
· angor de Prinzmetal (variété de crises d'angine de poitrine)
· phéochromocytome non traité (excroissance de la glande médullosurrénale sécrétant des substances qui provoquent une hypertension artérielle sévère)
· troubles artériels périphériques (en particulier syndrome de Raynaud), dans leurs formes sévères,
· hypotension,
· insuffisance hépatique (foie) ou rénale sévère.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L’AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Ne jamais interrompre brutalement le traitement, en particulier en cas de certaines affections cardiaques (cardiopathie ischémique).
Prévenez votre médecin si vous avez déjà eu une réaction de photosensibilité (réaction cutanée lors d'une exposition au soleil ou aux UV).
En cas de survenue de réaction de photosensibilité sous traitement, il est recommandé d'interrompre le traitement. Si une réadministration du traitement est indispensable, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé.
Précautions d'emploi
Avertissez votre médecin avant de prendre le traitement dans les cas suivants :
· si vous souffrez de certaines maladies cardiaques,
· si vous souffrez de certaines maladies des artères (en particulier syndrome de Raynaud),
· en cas d'antécédents de maladie pulmonaire chronique ou d’asthme,
· en cas de diabète, de troubles thyroïdiens, de goutte, de psoriasis, d'insuffisance rénale,
· si vous suivez un traitement désensibilisant,
· si vous devez subir une intervention chirurgicale, précisez à l'anesthésiste que vous prenez ce médicament.
· si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez WYTENS.
· Si vous présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à quelques semaines après la prise de WYTENS. A défaut de traitement, elles peuvent mener à une perte de vision permanente. Si vous avez déjà eu une allergie à la pénicilline ou aux sulfamides, vous pouvez avoir un risque plus élevé de développer cela.
· Si vous avez eu des problèmes respiratoires ou pulmonaires (notamment une inflammation ou un liquide dans les poumons) à la suite d’une prise d’hydrochlorothiazide dans le passé. Si vous développez un essoufflement sévère ou des difficultés à respirer après avoir pris WYTENS, consultez immédiatement un médecin.
Ce médicament sera utilisé avec précaution chez le sujet âgé.
Veuillez informer votre médecin immédiatement si vous avez des problèmes respiratoires chroniques ou un asthme moins sévère, et que vous commencez à rencontrer de nouvelles difficultés à respirer, de la toux, une respiration sifflante après exercice, etc. lors de l’utilisation de WYTENS.
Enfants et adolescents
L’expérience de WYTENS chez l'enfant étant limitée, son utilisation est déconseillée chez l'enfant.
Autres médicaments et WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé
AFIN D'EVITER D'EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MEDICAMENTS, en particulier du lithium, ou certains médicaments à l'origine de troubles du rythme cardiaque, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHARMACIEN.
WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et les boissons
Sans objet.
L'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse.
Ce médicament passe dans le lait maternel ; en conséquence, l'allaitement est déconseillé.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament. Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé contient :
Sans objet.
Chez l'adulte :
La posologie usuelle est de 1 comprimé par jour.
Dans tous les cas, conformez-vous à la prescription de votre médecin traitant.
Enfants :
L’expérience de WYTENS chez l'enfant étant limitée, son utilisation est déconseillée chez l'enfant.
Mode d'administration
Voie orale
Durée de traitement
Dans tous les cas se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Si vous avez pris plus de WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Si vous oubliez de prendre WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre ;
Si vous arrêtez de prendre WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Effets indésirables fréquents (affectant moins d’une personne sur 10) :
· sensation de froid, d’engourdissement ou de fourmillements au niveau des mains et des pieds, Syndrome de Raynaud
· fatigue, sensations vertigineuses, mal de tête,
· troubles gastro-intestinaux : nausées, vomissements, diarrhée ou constipation
Effets indésirables peu fréquents (affectant moins d’une personne sur 100) :
· faiblesse musculaire, crampes musculaires, sensation de faiblesse,
· ralentissement du rythme cardiaque, troubles de la conduction cardiaque, aggravation de l’insuffisance cardiaque, chute de la pression artérielle lors du passage à la position debout ou assise,
· troubles du sommeil, dépression, perte de l’appétit,
· problèmes respiratoires chez les sujets souffrant d’asthme ou de bronchopneumopathie chronique,
· augmentation du taux de créatinine
· douleurs abdominales,
· augmentation des amylases (enzymes intervenant dans la digestion),
· perturbation de l’équilibre hydroélectrolytique notamment une perte de potassium,
· augmentation des taux de lipides, de cholestérol, d’acide urique ou de glucose dans le sang,
· augmentation du taux de glucose dans les urines.
Votre médecin peut demander de faire pratiquer des examens de laboratoire afin de contrôler ces paramètres.
Effets indésirables rares (affectant moins d’une personne sur 1 000) :
· cauchemars, hallucinations,
· réactions allergiques à type de démangeaisons, rougeur brusque du visage ou éruption cutanée, sensibilisation de la peau au soleil, urticaire, taches rouges sur la peau dues à un saignement sous la peau (purpura).
Vous devez immédiatement consulter votre médecin si vous présentez des réactions allergiques plus sévères, pouvant impliquer un gonflement au niveau du visage, du cou, de la langue, de la bouche ou de la gorge ou des difficultés respiratoires.
· augmentation de certaines enzymes hépatiques, inflammation du foie, coloration jaune de la peau et des yeux (jaunisse),
· troubles de l’érection,
· troubles de l’audition,
· rhinite allergique, diminution de la sécrétion de larmes, troubles visuels,
· diminution du nombre de globules blancs (leucocytopénie) ou de plaquettes (thrombocytopénie) dans le sang,
· perte de connaissance,
· aggravation d’une claudication (action de boiter) intermittente existante
Effets indésirables très rares (affectant moins d’une personne sur 10 000) :
· irritation et rougeur des yeux (conjonctivite), chute des cheveux,
· apparition ou aggravation d’une éruption cutanée squameuse préexistante (psoriasis) ; apparition de plaques comportant des croûtes (lupus érythémateux cutané),
· douleurs thoraciques,
· diminution importante du nombre de globules blancs dans le sang (agranulocytose), aplasie médullaire, anémie hémolytique
· inflammation du pancréas,
· réactions allergiques (anaphylactiques), réactions cutanées sévères avec cloques (syndrome de Lyell).
· perte sévère d’acides dans le sang (alcalose métabolique),
· détresse respiratoire aiguë (les signes comprennent un essoufflement sévère, de la fièvre, une faiblesse et une confusion).
Effets indésirables avec une fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome),
· maladie pulmonaire interstitielle,
· diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien), d’un glaucome aigu à angle fermé)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé
Les substances actives sont:
Hémifumarate de bisoprolol........................................................................................................10,00 mg
Hydrochlorothiazide .................................................................................................................... 6,25 mg
Pour un comprimé pelliculé
Les autres composants sont:
Hydrogénophosphate de calcium anhydre, cellulose microcristalline, amidon de maïs, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.
Pelliculage : OPADRY BLANC YS-1-18027-A (hypromellose, polysorbate 80, macrogol 400, dioxyde de titane).
Qu’est-ce que WYTENS 10 mg/6,25 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé.
Boîte de 30, 50, 60, 90 ou 100 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
40-44 RUE WASHINGTON
75008 PARIS
FRANKFURTER STRASSE 250
64293 DARMSTADT
ALLEMAGNE
ou
MERCK SANTE SAS
37 RUE SAINT ROMAIN
69379 LYON CEDEX 08
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{MM/AAAA} {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-13716
- Date avis : 18/02/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par WYTENS reste important dans l’indication de l’AMM.
- Lien externe