VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : dispositif
- Date de commercialisation : 15/04/2002
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : NOVARTIS PHARMA
Les compositions de VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Dispositif | BÊTA-ESTRADIOL | 1786 | 1,17 mg | FT |
Dispositif | BÊTA-ESTRADIOL HÉMIHYDRATÉ | 71064 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
8 sachet(s) aluminium de 1 dispositif(s)
- Code CIP7 : 3585863
- Code CIP3 : 3400935858634
- Prix : 5,87 €
- Date de commercialisation : 21/01/2005
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 15/09/2021
VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Estradiol............................................................................................................................. 1,17 mg
Sous forme d'estradiol hémihydraté
Pour un dispositif transdermique de 7,5 cm2
Un dispositif transdermique délivre 75 microgrammes d’estradiol par 24 heures.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Dispositif transdermique rectangulaire, aux angles arrondis, constitué d’une couche adhésive contenant l’estradiol comprise entre une feuille transparente polymérique de protection d’un côté et une membrane protectrice de l’autre.
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention de l’ostéoporose post-ménopausique chez la femme ayant un risque accru de fracture ostéoporotique et présentant une intolérance ou une contre-indication aux autres traitements indiqués dans la prévention de l’ostéoporose.
L’expérience de ce traitement chez les femmes de plus de 65 ans est limitée.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le dispositif transdermique est appliqué deux fois par semaine, c’est-à-dire tous les trois à quatre jours.
Symptômes de carence estrogénique
VIVELLEDOT, dispositif transdermique est disponible sous cinq dosages différents : 25, 37,5, 50, 75 et 100. Pour débuter et poursuivre un traitement des symptômes post-ménopausiques, la dose minimale efficace doit être utilisée pendant la durée la plus courte possible (voir rubrique 4.4). En fonction de la réponse clinique, la posologie peut être adaptée aux besoins individuels. En cas de persistance des symptômes de carence estrogénique au bout de trois mois de traitement, la dose peut être augmentée. En cas d’apparition de symptômes de surdosage (tels qu’une sensation de tension des seins par exemple), la dose doit être diminuée.
Prévention de l’ostéoporose chez les femmes ménopausées
VIVELLEDOT, dispositif transdermique est disponible dans 3 dosages 50, 75 et 100. Le traitement doit débuter avec VIVELLEDOT 50 microgrammes/24 h dispositif transdermique. Les adaptations peuvent être faites en utilisant VIVELLEDOT 50, 75 et 100 microgrammes/24 h dispositif transdermique.
Instructions générales
VIVELLEDOT est administré selon un schéma thérapeutique continu (sans aucune période d’arrêt du traitement appliqué deux fois par semaine).
Chez les femmes non hystérectomisées, un progestatif ayant obtenu une indication en association à un œstrogène doit être ajouté selon un schéma thérapeutique continu séquentiel : l’œstrogène est administré de façon continue, le progestatif est ajouté de manière séquentielle pendant au moins 12 à 14 jours par cycle de 28 jours.
Chez les femmes hystérectomisées, il n’est pas recommandé d’utiliser un progestatif sauf en cas d’antécédents d’endométriose.
Chez les femmes ne recevant pas de traitement hormonal substitutif ou chez celles recevant un traitement hormonal substitutif combiné continu, le traitement peut débuter immédiatement.
Chez les patientes recevant un traitement hormonal substitutif séquentiel, le traitement doit débuter le jour suivant la fin du traitement précédent.
Mode d’administration
La face adhésive de VIVELLEDOT doit être appliquée sur une zone propre et sèche de l’abdomen. VIVELLEDOT ne doit en aucun cas être appliqué sur les seins.
VIVELLEDOT doit être remplacé deux fois par semaine. Le site d’application doit changer, avec un intervalle d’au moins une semaine entre deux applications au même endroit. La zone cutanée choisie ne doit pas être huilée, irritée ou lésée. La région de la taille devra être évitée car les vêtements serrés peuvent déplacer le dispositif.
Le dispositif transdermique doit être appliqué immédiatement après avoir ouvert le sachet et détaché la feuille de protection. Le dispositif doit être appliqué en appuyant fermement avec la paume de la main pendant environ 10 secondes, en assurant un contact correct, en particulier au niveau des bords du dispositif.
Dans l’éventualité où le dispositif transdermique se détacherait, le même dispositif transdermique peut être collé à nouveau. Si cela est nécessaire, un autre dispositif transdermique peut être utilisé. Dans tous les cas, le rythme prévu d’administration sera maintenu.
Le dispositif transdermique peut être conservé pendant le bain.
Si la patiente a oublié d’appliquer un patch, elle devra en appliquer un nouveau dès que possible. Le patch suivant sera appliqué selon le schéma thérapeutique initial. L’interruption du traitement peut favoriser la survenue de «spotting» et de saignements irréguliers.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein ;
· Tumeurs malignes estrogéno-dépendantes connues ou suspectées (exemple : cancer de l’endomètre) ;
· Hémorragie génitale non diagnostiquée ;
· Hyperplasie endométriale non traitée ;
· Antécédent d'accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en évolution (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) ;
· Troubles thrombophiliques connus (exemple : déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4) ;
· Accident thrombo-embolique artériel récent ou en évolution (exemple : angor, infarctus du myocarde) ;
· Affection hépatique aiguë ou antécédents d’affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques ;
· Porphyrie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
VIVELLEDOT 25 microgrammes/24 heures et VIVELLEDOT 37,5 microgrammes/24 heures ne sont pas indiqués dans le traitement de l’ostéoporose.
Les preuves de l’existence de risques associés à un THS dans le traitement des femmes ménopausées prématurément sont limitées. En raison du faible niveau du risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice / risque pourrait être plus favorable que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique et surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), il est indispensable d’effectuer un examen clinique et gynécologique complet (y compris le recueil des antécédents médicaux personnels et familiaux), en tenant compte des contre-indications et des précautions d’emploi.
Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers sont recommandés, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d’anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein» ci-dessous). Les examens, y compris des examens appropriés par imagerie tels qu’une mammographie, doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente.
Conditions nécessitant une surveillance
Si l’une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s’est aggravée au cours d’une grossesse ou d’un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Les affections suivantes peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par VIVELLEDOT, en particulier :
· Léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· Facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· Facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d’hérédité pour le cancer du sein ;
· Hypertension artérielle ;
· Troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;
· Diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;
· Lithiase biliaire ;
· Migraines ou céphalées sévères ;
· Lupus érythémateux disséminé ;
· Antécédent d’hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· Epilepsie ;
· Asthme ;
· Otospongiose.
Raisons à l’arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d’une contre-indication ou dans les cas suivants :
· Ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· Augmentation significative de la pression artérielle ;
· Céphalée de type migraine inhabituelle ;
· Grossesse.
Hyperplasie endométriale et cancer de l’endomètre
Chez les femmes ayant un utérus intact, le risque d’hyperplasie endométriale et de cancer de l’endomètre augmente en cas d’administration prolongée d’œstrogènes seuls. Le risque de cancer de l'endomètre est de 2 à 12 fois supérieur comparé aux femmes ne prenant pas d'œstrogènes, selon la durée du traitement et la dose d'œstrogènes utilisée (voir rubrique 4.8).
Après arrêt du traitement, le risque peut rester élevé pendant au moins 10 ans.
Chez les femmes non hystérectomisées, l’association d’un progestatif de façon cyclique pendant au moins 12 jours par mois / cycle de 28 jours ou la prise d’un traitement œstroprogestatif combiné continu empêche l’augmentation du risque associé aux œstrogènes seuls comme THS.
La sécurité endométriale de VIVELLEDOT 75 et 100 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique par voie transcutanée associées à un progestatif n’a pas été étudiée.
Des métrorragies et des “spottings” peuvent survenir au cours des premiers mois de traitement. La survenue de saignements irréguliers plusieurs mois après le début du traitement ou la persistance de saignements après l’arrêt du traitement doivent faire rechercher une pathologie sous-jacente. Cette démarche peut nécessiter une biopsie endométriale afin d’éliminer une pathologie maligne.
La stimulation par les œstrogènes peut conduire à une transformation maligne ou prémaligne des foyers résiduels d’endométriose. L’association d’un progestatif à l’œstrogène doit être envisagée en cas de foyers résiduels d’endométriose chez les femmes qui ont subi une hystérectomie suite à une endométriose.
Cancer du sein
L'ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement œstroprogestatif ou chez celles prenant un THS à base d’œstrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.
Traitement oestroprogestatif combiné
· L’essai randomisée contrôlé versus placebo Women’s Health Initiative Study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS œstroprogestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).
Traitement par œstrogènes seuls
· L'étude WHI n'a pas montré d'augmentation du risque de survenue du cancer du sein chez les femmes hystérectomisées utilisant des œstrogènes seuls comme THS. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d’association œstroprogestatifs (voir rubrique 4.8).
Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.
Les THS, particulièrement les traitements combinés œstrogène/progestatif, augmentent la densité mammaire à la mammographie, ce qui pourrait gêner le diagnostic de cancer du sein.
Cancer de l’ovaire
Le cancer ovarien est beaucoup plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant un THS par œstrogènesseuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement.
D’autres études, y compris l’étude WHI (Women’s Health Initiative), suggèrent qu’un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combinés (voir rubrique 4.8).
Accidents thrombo-emboliques veineux
· Le THS est associé à un risque 1,3 - 3 fois plus élevé d'accidents thrombo-emboliques veineux (thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire). Cet événement survient plutôt au cours de la première année de traitement (voir rubrique 4.8).
· Les facteurs de risque reconnus d’accidents thrombo-emboliques veineux sont : utilisation d’œstrogènes, âge, chirurgie importante, immobilisation prolongée, obésité sévère (IMC > 30 kg/m2), grossesse / postpartum, lupus érythémateux disséminé (LED) et cancer.
· Il n’existe aucun consensus sur le rôle possible des varices dans les accidents thrombo-embolique veineux.
· Les patientes présentant une maladie thrombotique connue ont un risque accru d’accident thrombo-embolique veineux. Le THS pourrait majorer ce risque. Chez ces patientes, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).
· Chez les femmes suivant déjà un traitement à long terme par anticoagulants, le rapport bénéfice/risque d’un THS doit être évalué avec précaution.
· Afin de prévenir tout risque thrombo-embolique veineux post-opératoire, les mesures prophylactiques habituelles doivent être strictement appliquées. En cas d’immobilisation prolongée suite à une intervention chirurgicale programmée, une interruption provisoire du traitement 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandée. Le traitement ne sera réinstauré que lorsque la patiente aura repris une mobilité normale.
· Chez les femmes sans antécédents de thrombose veineuse mais avec un membre de la famille proche ayant des antécédents de thrombose à un jeune âge, des examens peuvent être proposés, tout en informant de leurs limites (seuls certains types de troubles thrombophiliques sont identifiés lors de ces examens). Si un trouble thrombophilique lié à des thromboses chez des membres de la famille est identifié ou si le trouble est sévère (par exemple déficit en antithrombine III, en protéine S ou protéine C, ou combinaisons de troubles), le THS est contre-indiqué.
· La survenue d'un accident thrombo-embolique impose l'arrêt du THS. Les patientes devront être informées de la nécessité de contacter immédiatement leur médecin en cas de survenue de signes évoquant une thrombose tels que gonflement douloureux d’une jambe, douleurs soudaines dans la poitrine ou dyspnée.
Maladie coronarienne
· Les études randomisées contrôlées n’ont pas mis en évidence de protection contre l'infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne préexistante traitées par une association d'œstroprogestatif ou par des œstrogènes seuls.
Traitement oestroprogestatif combiné
Le risque relatif de maladie coronarienne est légèrement augmenté lors d'un traitement par une association œstroprogestative. Puisque le risque absolu de base de maladie coronarienne dépend fortement de l'âge, le nombre de cas supplémentaires de maladie coronarienne due à l'association œstroprogestative est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais augmente avec l'âge.
Traitement par des œstrogènes seuls
Les études randomisées contrôlées n'ont pas mis en évidence d'augmentation du risque de maladie coronarienne chez les femmes hystérectomisées utilisant les œstrogènes seuls.
Accidents vasculaires cérébraux
· Une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque d'accident vasculaire cérébral ischémique a été montrée chez les femmes traitées par une association d'œstroprogestatifs ou des œstrogènes seuls. Le risque relatif ne change pas avec l'âge ou le temps après la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d'accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d'un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).
Réactions anaphylactiques / anaphylactoïdes sévères
· Des cas de réactions anaphylactiques / anaphylactoïdes nécessitant une prise en charge médicale d'urgence survenant à n’importe quel moment d’un traitement par estradiol, ont été rapportés après commercialisation.
Angio-œdème
· Les œstrogènes peuvent induire ou exacerber les symptômes d’angio-œdème, en particulier chez les femmes souffrant d’œdème de Quincke héréditaire.
· Les patientes ayant développé un angio-œdème après un traitement par estradiol ne devront plus être traitées par VIVELLEDOT.
Autres précautions d’emploi
· Les œstrogènes pouvant provoquer une rétention hydrique, les patientes présentant une insuffisance rénale ou cardiaque doivent être étroitement surveillées.
· Les femmes avec une hypertriglycéridémie préexistante doivent être étroitement surveillées pendant le traitement hormonal substitutif. De rares cas d’augmentation importante du taux des triglycérides conduisant à une pancréatite ont été observés sous estrogénothérapie.
· Au cours du traitement par les œstrogènes, une augmentation des taux plasmatiques de la TBG (thyroid binding globulin) est observée, elle conduit à une élévation des taux plasmatiques des hormones thyroïdiennes totales mesurés par PBI (protein-bound iodine), de la T4 totale (mesuré sur colonne ou par RIA (radioimmunoassay)) et de la T3 totale (mesuré par RIA). La fixation de la T3 sur la résine est diminuée, reflétant l’augmentation de la TBG. Les concentrations des fractions libres de T4 et de T3 restent inchangées. Les taux sériques d’autres protéines de liaison telles que la CBG (corticoid binding globulin) et la SHBG (sex-hormone binding globulin) peuvent être augmentés entraînant, respectivement, une augmentation des taux circulants de corticoïdes et de stéroïdes sexuels. Les concentrations des fractions libres ou actives des hormones restent inchangées. D’autres protéines plasmatiques peuvent également être augmentées (angiotensinogène/substrat de la rénine, alpha-1-antitrypsine, céruloplasmine).
· L’utilisation de THS n’améliore pas les fonctions cognitives. Certaines données indiquent une augmentation du risque de probable démence chez les femmes débutant un traitement combiné continu ou par œstrogènes seuls après 65 ans.
· Une sensibilisation de contact peut apparaître lors de toute application locale. Bien que cela soit extrêmement rare, les patientes qui développent une sensibilisation de contact à l’un des composants, doivent être averties qu’une réaction sévère d’hypersensibilité peut apparaître lors de l’exposition continue au dispositif transdermique.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Le métabolisme des œstrogènes (et des progestatifs) peut être augmenté par l’utilisation concomitante de médicaments inducteurs enzymatiques, en particulier des iso-enzymes du cytochrome P450, comme les anticonvulsivants (ex : phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine) et les anti-infectieux (ex : rifampicine, rifabutine, névirapine, éfavirenz).
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme de puissants inhibiteurs enzymatiques, ont paradoxalement des propriétés inductrices quand ils sont utilisés avec des hormones stéroïdiennes.
Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) pourraient modifier le métabolisme des œstrogènes (et des progestatifs).
L’estradiol est principalement métabolisé par le CYP3A4, aussi l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4 tels que le kétoconazole ou l'érythromycine peut entraîner une augmentation de l'exposition à l'estradiol.
L’administration transcutanée évite l’effet de premier passage hépatique, par conséquent le métabolisme des œstrogènes (et des progestatifs) administrés par cette voie peut être moins affecté par les inducteurs enzymatiques que par voie orale.
L’augmentation du métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut conduire à une diminution de l’effet thérapeutique et à une modification du profil des saignements utérins.
Certains examens biologiques peuvent être influencés par le traitement estrogénique, comme les examens de tolérance glucidique ou de la fonction thyroïdienne.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
A ce jour, la plupart des études épidémiologiques n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou foetotoxique chez les femmes enceintes exposées par mégarde à des doses thérapeutiques d’œstrogènes.
Allaitement
VIVELLEDOT n'est pas indiqué au cours de l’allaitement.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté est un érythème léger au site d’application du dispositif transdermique (16,6 %). L’érythème s’observe après le retrait du dispositif transdermique par desquamation de la peau au niveau du site d’application. Un prurit et un rash, de faible intensité, autour du site d’application ont également été rapportés.
Les effets indésirables (tableau 1) sont classés selon leur fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (³ 1/10) ; fréquent (³ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100) ; rare (³ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les effets indésirables suivants ont également été associés aux traitements par VIVELLEDOT ou par des œstrogènes en général lors des essais cliniques et après la mise sur le marché.
Tableau 1
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Fréquence indéterminée* :
Cancer du sein.
Affections du système immunitaire
Rare :
Hypersensibilité.
Très rare :
Fréquence indéterminée* :
Urticaire, réaction anaphylactique.
Réaction anaphylactoïde.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très rare :
Tolérance aux hydrates de carbone diminuée.
Affections psychiatriques
Fréquent :
Dépression, nervosité, labilité émotionnelle.
Rare :
Trouble de la libido.
Affections du système nerveux
Très fréquent :
Céphalées.
Fréquent :
Insomnie.
Peu fréquent :
Migraine, vertiges.
Rare :
Paresthésies.
Très rare :
Chorée.
Affections oculaires
Très rare :
Intolérance aux lentilles de contact.
Affections vasculaires
Peu fréquent :
Hypertension artérielle.
Rare :
Embolie veineuse.
Fréquence indéterminée* :
Embolie.
Affections gastro-intestinales
Fréquent :
Nausées, dyspepsie, diarrhée, douleurs abdominales, distension abdominale.
Peu fréquent :
Vomissements.
Affections hépatobiliaires
Rare :
Cholélithiase.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent :
Réactions au site d’application**, érythème.
Fréquent :
Acné, rash, sécheresse de la peau, prurit.
Peu fréquent :
Décoloration de la peau.
Rare :
Alopécie.
Très rare :
Fréquence indéterminée* :
Nécrose cutanée, hirsutisme.
Angioedème, dermatite de contact, chloasma.
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Fréquent :
Douleur du dos.
Rare :
Myasthénie.
Fréquence indéterminée* :
Douleurs dans les extrémités.
Affections des organes de reproduction et du sein
Très fréquent :
Douleur et tension mammaire, dysménorrhées, troubles menstruels.
Fréquent :
Gonflement de la poitrine, ménorragies, écoulement génital, saignements vaginaux irréguliers, spasmes utérins, infection vaginale, hyperplasie de l’endomètre.
Rare :
Fréquence indéterminée* :
Léiomyome utérin, kystes de la trompe de Fallope, polypes cervicaux.
Maladie fibrokystique du sein.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent :
Douleur, asthénie, œdème périphérique, fluctuation du poids.
Investigations
Peu fréquent :
Augmentation des transaminases.
Fréquence indéterminée* :
Examens anormaux de la fonction hépatique.
(*) Rapporté après la mise sur le marché
(**) Réactions au site d'application incluant saignements localisés, ecchymoses, brûlures, inconfort, sécheresse, eczéma, œdème, érythème, inflammation, irritation, douleur, papules, paresthésie, prurit, éruption cutanée, décoloration de la peau,
pigmentation de la peau, gonflement, urticaire et vésicules.
Risque de cancer du sein
· Une augmentation jusqu’à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association œstroprogestative pendant plus de 5 ans.
· L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls chez les utilisatrices d’œstrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associations œstroprogestatives.
· Le niveau de risque est dépendant de la durée du traitement (voir rubrique 4.4).
· Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 5 ans (50-54 ans)*
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS après 5 ans
THS par œstrogènes seuls
50
13,3
1,2
2,7
Association œstroprogestative
50
13,3
1,6
8,0
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union Européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans de traitement chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Age au début du THS (ans)
Incidence pour 1 000 patientes n’ayant jamais pris de THS sur une période de 10 ans (50-59 ans) *
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS après 10 ans
THS par œstrogènes seuls
50
26,6
1,3
7,1
Association œstroprogestative
50
26,6
1,8
20,8
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union Européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Etude WHI aux Etats Unis - risque additionnel de cancer du sein après 5 ans de traitement
Tranche d’âge (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC 95 %)
Œstrogènes seuls (CEE)
50-79
21
0,8 (0,7 – 1,0)
-4 (-6 – 0)*
Association œstroprogestative (CEE + MPA)#
50-79
17
1,2 (1,0 – 1,5)
+4 (0 – 9)
# Lorsque l’analyse était limitée aux femmes n’ayant pas utilisé de THS avant l’étude, on n’a pas observé d’augmentation du risque au cours des 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non-utilisatrices.
* Etude WHI chez les femmes hystérectomisées qui n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein
Risque de cancer de l’endomètre
Femmes ménopausées ayant un utérus intact
Le risque de cancer de l’endomètre est d’environ 5 pour 1000 femmes ayant un utérus intact et n’utilisant pas de THS.
Chez les femmes ayant un utérus intact, l’utilisation d’un THS à base d’œstrogènes seuls n’est pas recommandée en raison de l’augmentation du risque de cancer de l’endomètre (voir rubrique 4.4).
Dans les études épidémiologiques, l'augmentation du risque de cancer de l'endomètre dépendait de la durée du traitement à base d'œstrogènes seuls et de la dose d’œstrogène et variait entre 5 et 55 cas supplémentaires diagnostiqués pour 1000 femmes âgées de 50 à 65 ans. L’ajout d’un progestatif au traitement par œstrogènes seuls pendant au moins 12 jours par cycle permet de prévenir l’augmentation du risque. Dans l’étude MWS, l’utilisation pendant 5 ans d’un THS combiné (séquentiel ou continu) n’a pas augmenté le risque de cancer de l’endomètre (RR = 1,0 (0,8 - 1,2)).
Cancer ovarien
L’utilisation d'un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien diagnostiqué (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n’en ayant jamais pris (RR 1,43, IC 95% 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l’apparition d’un cas supplémentaire pour 2000 utilisatrices. Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2000 sur une période de cinq ans.
Risque d’accident thrombo-embolique veineux
Le THS est associé à une augmentation de 1,3 - 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux, c'est à dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire.
La probabilité de survenue d'un tel événement est plus élevée au cours de la première année d'utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés :
Etude WHI – risque additionnel d’accident thrombo-embolique veineux sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS
Œstrogènes seuls par voie orale*
50 - 59
7
1,2 (0,6 – 2,4)
1 (-3 – 10)
Association œstroprogestative
50 - 59
4
2,3 (1,2 – 4,3)
5 (1 - 13)
* Etude chez les femmes hystérectomisées.
Risque de maladie coronarienne
· Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS œstroprogestatif au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4).
Risque d’accident vasculaire cérébral ischémique
· L'utilisation d'un THS à base d'œstrogènes seuls ou d'une association œstroprogestative est associée à une augmentation jusqu'à 1,5 fois du risque relatif d’AVC ischémique. Le risque d’AVC hémorragique n'est pas augmenté lors de l'utilisation d'un THS.
· Ce risque relatif ne dépend pas de l'âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d’AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique 4.4).
Etudes WHI combinées– risque additionnel d’AVC* sur 5 ans de traitement
Age (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le bras placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC 95 %)
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans
50 - 59
8
1,3 (1,1 - 1,6)
3 (1 - 5)
* Il n'a pas été fait de distinction entre les AVC ischémiques et hémorragiques.
Les effets indésirables suivants sont rapportés lors de l’administration d’un traitement œstroprogestatif (effets de classe) :
· Pathologie de la vésicule biliaire.
· Troubles cutanés et sous-cutanés : chloasma, érythème multiforme, érythème noueux ; purpura vasculaire.
· Démence probable au-delà de l’âge de 65 ans (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En raison du mode d’application, un surdosage aigu est peu probable.
Les symptômes les plus fréquents lors d’un surdosage au cours d’une utilisation clinique sont une tension mammaire et/ou saignements vaginaux. Dans de tels cas, il faut envisager de diminuer la dose. Le retrait du dispositif transdermique permet une disparition rapide des effets d’un surdosage.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ESTROGENES - code ATC : G03CA03
Le principe actif de VIVELLEDOT, 17ß-estradiol de synthèse, est chimiquement et biologiquement identique à l’estradiol endogène humain. Il remplace l’arrêt de production des œstrogènes chez les femmes ménopausées et soulage les symptômes climatériques de la ménopause.
Soulagement des symptômes liés au déficit estrogénique :
Le soulagement des symptômes de la ménopause a été obtenu dès les premières semaines de traitement.
Prévention de l’ostéoporose
Les œstrogènes préviennent la perte osseuse liée à la ménopause ou à une ovariectomie.
Une carence estrogénique à la ménopause est associée à une augmentation du remodelage osseux et une diminution de la masse osseuse. L’effet des œstrogènes sur la densité minérale osseuse est dose dépendant. La protection apparaît être efficace aussi longtemps que le traitement est utilisé. Après interruption du THS, la perte osseuse revient à un taux similaire à celui d’une patiente non traitée.
L’étude WHI et les méta-analyses ont montré que l’utilisation actuelle des œstrogènes, seuls ou en association avec un progestatif (donné principalement à des femmes en bonne santé) réduit le risque de fracture vertébrale, de hanche et des autres fractures ostéoporotiques. Le THS peut aussi prévenir les fractures chez les femmes ayant une faible densité osseuse et/ou une ostéoporose établie, mais la preuve en est limitée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Une dose plus faible d’estradiol est nécessaire pour obtenir des concentrations plasmatiques thérapeutiques par voie transdermique par rapport à la voie orale. Par contre, les taux plasmatiques d’estrone et de ses conjugués sont plus faibles avec la voie transdermique.
Dans des études menées chez des femmes ménopausées, les taux sériques d’estradiol ont été mesurés après l’application de VIVELLEDOT de 25, 37,5, 50 et 100 microgrammes/24 h dispositifs transdermiques. Les pics sériques d’estradiol moyens obtenus (Cmax) ont été approximativement de 25 picogrammes/ml, 35 picogrammes/ml, 50-55 picogrammes/ml et 95-105 picogrammes/ml respectivement. Une proportionnalité des paramètres pharmacocinétiques de l’estradiol en fonction des doses administrées par voie transdermique a été établie.
Après administration répétée du dispositif de VIVELLEDOT 50 microgrammes/24 h les valeurs des Cmax et Cmin à l’état d’équilibre sont de 57 et 28 picogrammes/ml, respectivement pour l’estradiol et de 42 et 31 picogrammes/ml respectivement pour l’estrone.
Distribution
L’estradiol est lié à plus de 50 % aux protéines plasmatiques telles que la protéine de transport des hormones sexuelles et l’albumine. Seuls 2 % sont libres et biologiquement actifs.
Biotransformation
L’estradiol appliqué par voie transdermique est métabolisé de la même façon que l’hormone endogène. L'estradiol est principalement métabolisé dans le foie et ses principaux métabolites sont l'estrone, puis plus tard l'estriol, l’épiestriol et le catéchol et leurs conjugués (glucuronides, sulfates). Les isoformes du cytochrome P450 CYP1A2 et CYP3A4 catalysent l’hydroxylation de l’estradiol en estriol. L’estriol est glucuroconjugué par l’UGT1A1 et l’UGT2B7 chez l’être humain. Les métabolites de l'estradiol subissent un cycle entérohépatique.
Élimination
Les sulfates et les esters glucuronides ainsi qu’une faible proportion d’estradiol et de plusieurs autres métabolites sont éliminés dans les urines. Seule une petite quantité est éliminée dans les fèces. La demi-vie de l’estradiol étant courte (environ 1 heure), les concentrations sériques d’estradiol et d’estrone reviennent à leurs valeurs initiales dans les 24 heures qui suivent le retrait du dispositif.
5.3. Données de sécurité préclinique
Support protecteur : copolymère d’éthylène/vinyl acétate et copolymère stratifié de chlorure de vinylidène/méthyl acrylate.
Membrane libératrice : film polyester recouvert d’un fluoropolymère.
6.4. Précautions particulières de conservation
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
A conserver dans le sachet et la boite d’origine.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Dispositif transdermique conditionné individuellement en sachet d’aluminium laminé scellé
Boîtes de 2, 8, 24 et 26.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Les dispositifs transdermiques doivent être pliés en deux avec le côté adhésif vers l'intérieur, et jetés en toute sécurité et hors de la portée et de la vue des enfants. Tous les dispositifs transdermiques utilisés ou non utilisés doivent être éliminés conformément aux exigences locales ou retournés à la pharmacie, de préférence dans l'emballage d'origine.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92500 RUEIL-MALMAISON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 358 585 7 3 : dispositif transdermique en sachet (Aluminium) ; boîte de 2.
· 34009 358 586 3 4 : dispositif transdermique en sachet (Aluminium) ; boîte de 8.
· 34009 358 588 6 3 : dispositif transdermique en sachet (Aluminium) ; boîte de 24.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 15/09/2021
VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
Estradiol hémihydraté
Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. . Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser VIVELLEDOT 75 microgrammes/ 24 heures, dispositif transdermique ?
3. Comment utiliser VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique – code ATC : G03CA03
Vivelledot est un traitement hormonal substitutif (THS). Il contient l’hormone féminine appelée œstrogène. VIVELLEDOT est utilisé chez les femmes ménopausées depuis au moins 12 mois.
Vivelledot est un dispositif transdermique qui s’applique sur la peau.
Vivelledot est utilisé pour :
Soulager les symptômes survenant après la ménopause
Lors de la ménopause, la quantité d’œstrogènes produits par l’organisme féminin chute. Chez certaines femmes, cette chute se traduit par des symptômes tels qu’une sensation de chaleur au niveau du visage, du cou et de la poitrine (les « bouffées de chaleur »). VIVELLEDOT soulage ces symptômes après la ménopause.
VIVELLEDOT vous sera prescrit uniquement si vos symptômes altèrent gravement votre vie quotidienne.
Prévenir l’ostéoporose
Après la ménopause, certaines femmes développent une fragilité des os (ostéoporose). Votre médecin vous expliquera quelles options s’offrent à vous.
Si vous présentez un risque accru de fractures en raison d’une ostéoporose et que d’autres médicaments ne vous conviennent pas, vous pouvez utiliser VIVELLEDOT pour prévenir l’ostéoporose après la ménopause.
Antécédents médicaux et examens réguliers
L’utilisation d’un THS comporte des risques qui doivent être pris en compte au moment de décider de commencer ou non à l’utiliser ou de continuer ou non à l’utiliser.
L’expérience chez les femmes avec une ménopause précoce (liée à une insuffisance ovarienne ou à une chirurgie) est limitée. Si vous avez une ménopause précoce, les risques liés à l’utilisation d’un THS peuvent être différents. Parlez-en à votre médecin.
Avant de commencer (ou recommencer) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos antécédents médicaux personnels et familiaux. Votre médecin peut décider de pratiquer un examen physique. Cet examen peut inclure un examen de vos seins et/ou, si nécessaire, un examen gynécologique.
Dès que vous commencez VIVELLEDOT, consultez votre médecin pour des examens réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces examens, celui-ci pourra aborder avec vous les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par VIVELLEDOT.
Faites régulièrement une mammographie en suivant les recommandations de votre médecin.
N’utilisez jamais VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
Si vous présentez l'une des conditions suivantes ou si vous n'êtes pas sûre, contactez votre médecin avant d'utiliser VIVELLEDOT.
· si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez ou avez eu un cancer du sein, ou s’il existe une suspicion que vous en ayez un ;
· si vous avez un cancer sensible aux œstrogènes tel qu’un cancer de la paroi de l’utérus (endomètre), ou s’il existe une suspicion que vous en ayez un ;
· si vous avez des saignements vaginaux non expliqués ;
· si vous avez un développement exagéré de la paroi de l’utérus (hyperplasie de l’endomètre) qui n’est pas traité ;
· si vous avez ou avez eu un caillot de sang dans une veine (thrombose), par exemple dans les jambes (thrombose veineuse profonde) ou dans les poumons (embolie pulmonaire) ;
· si vous avez un trouble de la coagulation du sang (tel qu'un déficit en protéine C, protéine S ou antithrombine) ;
· si vous avez ou avez eu récemment une maladie due à la présence de caillots de sang dans les artères, telle qu'un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral ou de l’angine de poitrine ;
· si vous avez ou avez eu une maladie du foie et que les examens de la fonction hépatique ne sont pas redevenus normaux ;
· si vous avez une maladie héréditaire rare du sang appelée « porphyrie ».
Si l'une des conditions ci-dessus apparaît pour la première fois pendant l'utilisation de VIVELLEDOT, arrêtez de l'utiliser et consultez immédiatement votre médecin.
Avertissements et précautions
Avant de commencer le traitement, informez votre médecin si vous avez eu l'une des affections suivantes car elles peuvent récidiver ou s'aggraver pendant le traitement par VIVELLEDOT. Dans ce cas, vous devrez voir votre médecin plus souvent pour des examens médicaux :
· fibromes dans l'utérus ;
· prolifération de la muqueuse utérine en dehors de l'utérus (endométriose) ou antécédent de développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie de l'endomètre) ;
· risque accru de développer des caillots sanguins (voir “Caillots sanguins dans une veine (thrombose)”) ;
· risque accru de développer un cancer estrogéno-dépendant (par exemple si votre mère, votre sœur ou votre grand-mère a eu un cancer du sein) ;
· augmentation de la pression artérielle ;
· affection hépatique, telle qu'une tumeur bénigne du foie ;
· diabète ;
· calculs biliaires ;
· migraines ou maux de tête sévères ;
· maladie du système immunitaire affectant de nombreux organes du corps (lupus érythémateux disséminé, LED) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· maladie affectant le tympan et l'audition (otospongiose) ;
· taux très élevé de graisses dans le sang (triglycérides) ;
· rétention d'eau due à des problèmes cardiaques ou rénaux ;
· les produits contenant des œstrogènes peuvent provoquer ou aggraver les symptômes d'œdème de Quincke héréditaire. Vous devez consulter immédiatement votre médecin si vous présentez des symptômes d'œdème de Quincke, tels que gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge et/ou des difficultés à avaler ou une urticaire avec des difficultés à respirer.
Arrêtez d'utiliser VIVELLEDOT et consultez immédiatement votre médecin.
Si vous remarquez l'une des conditions suivantes pendant le THS :
· l'une des conditions mentionnées à la rubrique "N’utilisez jamais" ;
· coloration jaune de votre peau ou du blanc des yeux (jaunisse). Cela peut être le signe de problèmes hépatiques ;
· augmentation importante de la pression artérielle (les symptômes peuvent être des maux de tête, une fatigue, des vertiges) ;
· maux de tête de type migraine qui apparaissent pour la première fois ;
· si vous tombez enceinte ;
· si vous remarquez des signes de caillot sanguin tels que :
o gonflement douloureux et rougeur des jambes
o douleur soudaine dans la poitrine
o difficultés à respirer
Pour plus d'informations, voir "Caillots sanguins dans une veine (thrombose)".
Note : VIVELLEDOT n'est pas un contraceptif. S’il s’est écoulé moins d’un an depuis vos dernières règles, ou si vous avez moins de 50 ans, vous pouvez avoir besoin d’une contraception complémentaire pour éviter une grossesse. Demandez conseil à votre médecin.
THS et cancer
Développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et cancer de la paroi de l’utérus (cancer de l'endomètre)
La prise d'un THS à base d’œstrogènes seuls augmentera le risque de développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) et de cancer de la paroi de l’utérus (cancer de l'endomètre).
La prise d'un progestatif en plus des œstrogènes pendant au moins 12 jours de chaque cycle de 28 jours vous protègera contre ce risque supplémentaire. Votre médecin vous prescrira un progestatif à prendre séparément si vous avez toujours votre utérus. Si vous avez subi une ablation de l’utérus (hystérectomie), discutez avec votre médecin pour savoir si vous pouvez prendre ce traitement en toute sécurité sans progestatif.
Parmi les femmes qui ont toujours leur utérus et qui n'utilisent pas de THS, 5 sur 1000 en moyenne développeront un cancer de l'endomètre entre 50 et 65 ans.
Parmi les femmes âgées de 50 à 65 ans qui ont toujours leur utérus et qui utilisent un THS à base d'œstrogènes seuls, entre 10 et 60 sur 1000 développeront un cancer de l'endomètre (soit 5 à 55 cas supplémentaires), selon la dose et la durée du traitement.
VIVELLEDOT 75 et 100 contiennent une dose d’œstrogènes plus forte que les autres THS ne contenant que des œstrogènes. Le risque de cancer de l’endomètre en cas d’utilisation de VIVELLEDOT 75 ou 100 avec un progestatif n’est pas connu.
Saignements irréguliers
Vous aurez un saignement une fois par mois (appelés saignements de privation) en cas d’utilisation de VIVELLEDOT en association avec un progestatif. Mais si vous présentez des saignements irréguliers ou des gouttes de sang (spotting) en plus de votre saignement mensuel, qui :
· persistent au-delà des 6 premiers mois ;
· débutent après que vous ayez utilisé VIVELLEDOT pendant plus de 6 mois ;
· persistent après l’arrêt de VIVELLEDOT ;
Consultez votre médecin dès que possible.
Cancer du sein
Les données disponibles montrent que la prise d’un THS œstroprogestatif combiné ou d’un traitement hormonal de substitution (THS) à base d’œstrogènes seuls augmente le risque de cancer du sein. Ce risque supplémentaire dépend de la durée de suivi du THS. Le risque additionnel devient évident au bout de 3 ans d’utilisation.
Après avoir arrêté le THS, le risque additionnel diminuera dans le temps, mais pourra perdurer 10 ans ou plus si vous avez suivi un THS pendant plus de 5 ans.
Pour Pour comparaison
Chez les femmes de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 13 à 17 femmes sur 1 000 après une période de cinq ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS à base d'œstrogènes seuls pendant 5 ans, on dénombrera 16 à 17 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 0 à 3 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS œstroprogestatif pour 5 ans, on dénombrera 21 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 4 à 8 cas supplémentaires).
Chez les femmes de 50 à 59 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 27 femmes sur 1 000 après une période de dix ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui prennent un THS à base d'œstrogènes seuls pendant 10 ans, on dénombrera 34 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 7 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS œstroprogestatif pendant 10 ans, on dénombrera 48 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 21 cas supplémentaires).
Vérifiez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous remarquez des changements tels que :
· capitons au niveau de la peau
· modifications au niveau du mamelon
· boules éventuelles que vous pouvez voir ou sentir
Par ailleurs, il vous est conseillé de prendre part aux programmes de mammographie de dépistage qui pourront vous être proposés. Lors des mammographies de dépistage, il est important que vous indiquiez au personnel infirmier/professionnel de santé réalisant la radiographie que vous utilisez un THS car ce traitement peut augmenter la densité de vos seins, ce qui peut affecter les résultats de la mammographie. Lorsque la densité du sein est augmentée, la mammographie peut ne pas détecter toutes les grosseurs.
Cancer ovarien
Le cancer de l’ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L’utilisation d’un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien.
Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l’âge. Par exemple, chez les femmes âgées de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez 2 femmes sur 2000 en moyenne sur une période de 5 ans. Chez les femmes ayant pris un THS pendant 5 ans, il y aura environ 3 cas sur 2000 utilisatrices (soit environ un cas supplémentaire).
Effet du THS sur le cœur et la circulation
Caillots sanguins dans une veine (thrombose)
Le risque de caillots sanguins dans les veines est environ 1,3 à 3 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, particulièrement pendant la première année de prise.
Ces caillots de sang peuvent être graves, et si l’un d’eux migre vers les poumons, cela peut causer des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, un malaise, voire parfois le décès.
Vous avez plus de risque d’avoir un caillot sanguin lorsque vous vieillissez, et si l’une des situations suivantes s’applique à vous. Signalez à votre médecin si l’une de ces situations s’applique à vous :
· vous ne pouvez pas marcher pendant une longue période en raison d’une chirurgie, blessure ou maladie grave (voir également section 3, « Si vous devez subir une opération chirurgicale »),
· vous êtes en surpoids sévère (IMC > 30 kg/m2) ;
· vous avez des problèmes de coagulation sanguine qui nécessitent un traitement à long terme avec un médicament utilisé pour prévenir les caillots sanguins ;
· un de vos parents proches a déjà eu un caillot de sang dans la jambe, le poumon ou un autre organe ;
· vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) ;
· vous avez un cancer.
Pour les signes de caillot sanguin, voir rubrique « Arrêtez d’utiliser VIVELLEDOT et consultez immédiatement votre médecin ».
Pour comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un caillot sanguin veineux survient en moyenne chez 4 à 7 femmes sur 1000 après une période de 5 ans.
Chez les femmes de la cinquantaine prenant un THS œstroprogestatif après une période de 5 ans, il y aura 9 à 12 cas sur 1000 utilisatrices (c’est-à-dire 5 cas supplémentaires).
Chez les femmes de la cinquantaine qui n‘ont plus leur utérus et qui ont pris un THS contenant uniquement un œstrogène pendant plus de 5 ans, il y aura 5 à 8 cas sur 1000 utilisatrices (c’est-à-dire 1 cas supplémentaire).
Maladie cardiaque (crise cardiaque)
Le THS ne permet pas d’éviter les maladies cardiaques.
Les femmes de plus de 60 ans utilisatrices de THS œstroprogestatif ont un risque légèrement plus augmenté de développer une maladie cardiaque que celles qui ne prennent pas de THS.
Pour les femmes qui n‘ont plus leur utérus et qui prennent un THS contenant uniquement un œstrogène, le risque de développer une maladie cardiaque n’est pas augmenté.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral est environ 1,5 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices.
Le nombre de cas supplémentaires d’AVC liés à l’utilisation d’un THS augmente avec l’âge.
Pour comparaison
Chez les femmes de la cinquantaine ne prenant pas de THS, un AVC est attendu en moyenne chez 8 femmes sur 1000 sur une période de 5 ans.
Pour les femmes de la cinquantaine prenant un THS, il y aura 11 cas sur 1000 utilisatrices sur une période de 5 ans (c’est-à-dire 3 cas supplémentaires).
Autres pathologies
Le THS ne prévient pas la perte de mémoire. Le risque de perte de mémoire pourrait être toutefois plus élevé chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après l’âge de 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.
Enfants
Sans objet.
Autres médicaments et VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
Certains médicaments peuvent interférer avec l’effet de Vivelledot. cela pourrait provoquer des saignements irréguliers. Cela concerne les médicaments suivants :
· Médicaments utilisés dans l’épilepsie (tels que phénobarbital, phénytoïne, carbamazépine),
· Médicaments utilisés dans la tuberculose (tels que rifampicine, rifabutine),
· Médicaments utilisés dans l’infection par le VIH (tels que néviparine, éfavirenz, ritonavir, nelfinavir),
· Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
· Autres médicaments anti-infectieux (tels que kétoconazole, érythromycine).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, une plante médicinale ou un autre produit d’origine naturelle.
Analyses en laboratoire
Si vous devez faire une prise de sang, signalez à votre médecin ou au personnel du laboratoire d’analyse que vous prenez VIVELLEDOT, car ce médicament peut modifier les résultats de certaines analyses.
VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique avec des aliments et boissons
Sans objet.
VIVELLEDOT doit uniquement être utilisé par les femmes ménopausées. Si vous êtes enceinte, arrêtez d’utiliser VIVELLEDOT et contactez votre médecin.
Vous ne devez pas utiliser VIVELLEDOT si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Vivelledot n’a pas d’effet connu sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Votre médecin s’efforcera de vous prescrire la dose la plus faible pour traiter vos symptômes et sur la durée la plus courte possible. Parlez à votre médecin si vous pensez que cette dose est trop forte ou pas assez forte.
Durée du traitement par Vivelledot
Il est important d’utiliser la dose efficace la plus faible possible, et uniquement tant que les symptômes justifient un traitement.
Vous devez discuter périodiquement avec votre médecin de la nécessité de poursuivre le traitement.
Quand commencer le traitement
· Si vous n’utilisez actuellement aucune forme de THS (dispositif transdermique ou comprimés) ou si vous avez utilisé un THS combiné continu (dans lequel les œstrogènes et le progestatif sont administrés quotidiennement sans interruption), vous pouvez commencer à utiliser Vivelledot le jour qui vous convient.
· Si vous passez d’un THS cyclique ou séquentiel (dans lequel le progestatif est ajouté pendant 12 à 14 jours du cycle), vous pouvez commencer à utiliser Vivelledot le jour suivant la fin de votre traitement précédent.
Quand appliquer Vivelledot
· Le dispositif transdermique Vivelledot doit être changé deux fois par semaine (tous les 3 à 4 jours). Il est préférable de toujours changer le dispositif transdermique les deux mêmes jours de la semaine (par exemple le lundi et le jeudi). Au dos de la boîte de Vivelledot figure un calendrier destiné à vous servir d’aide-mémoire. Notez sur le calendrier les deux jours où vous avez prévu de changer le dispositif. Changez toujours le dispositif transdermique les deux jours de la semaine que vous avez notés.
· Vivelledot doit être porté en continu jusqu’au moment de le remplacer par un nouveau dispositif transdermique.
L’adhésif susceptible de rester sur la peau s’enlève facilement en frottant. Appliquez ensuite le nouveau dispositif transdermique Vivelledot sur une zone différente de la peau.
Femmes ayant subi une ablation de l’utérus
Le dispositif transdermique Vivelledot doit être appliqué de façon continue sans interruption. L’utilisation supplémentaire d’un autre type d’hormone appelée progestatif n’est pas nécessaire, sauf si vous avez une endométriose (prolifération de la muqueuse utérine (endomètre), en-dehors de l’utérus). Reportez-vous à la rubrique 2, Avertissements et précautions, pour connaître les risques généraux des THS.
Femmes n’ayant pas subi d’ablation de l’utérus
Votre médecin doit vous prescrire en plus de Vivelledot une autre hormone appelée progestatif pour réduire le risque de cancer de l’utérus. Vivelledot doit être appliqué de façon continue sans interruption et le progestatif doit être pris au moins 12 à 14 jours par mois / cycle de 28 jours. Reportez-vous à la rubrique 2, Avertissements et précautions, pour connaître les risques généraux des THS.
Vous aurez peut-être des saignements irréguliers ou un spotting au cours des premiers mois de traitement. Si vous avez des saignements importants ou que vous continuez à avoir des saignements ou un spotting après quelques mois de traitement, parlez-en à votre médecin afin qu’il puisse si nécessaire réévaluer le traitement (voir rubrique 2, Saignements irréguliers).
Où appliquer Vivelledot
Appliquez le dispositif transdermique sur la partie inférieure de l’abdomen, en dessous de la taille. Evitez de le poser sur la taille, car les vêtements pourraient le décoller. N’appliquez pas le dispositif transdermique sur les seins ou toute zone proche des seins.
Lorsque vous changez le dispositif transdermique, suivant les 2 jours choisis, appliquez le nouveau dispositif transdermique à un endroit différent. N’appliquez pas un autre dispositif transdermique sur la même zone pendant au moins une semaine.
Avant d’appliquer Vivelledot, assurez-vous que votre peau :
· est propre, sèche et fraîche,
· n’est pas recouverte de poudre, d’huile, de lait hydratant ou de lotion,
· ne présente pas de coupures et/ou d’irritation.
Comment appliquer Vivelledot
Chaque dispositif transdermique est emballé séparément dans un sachet protecteur. Déchirez le sachet au niveau de l’incision et sortez le dispositif transdermique (n’utilisez pas de ciseaux pour ouvrir le sachet, vous risqueriez d’endommager le dispositif).
La face adhésive du dispositif transdermique est recouverte d’un feuillet de protection rigide. Le feuillet de protection doit être retiré avant d’appliquer le dispositif transdermique sur la peau. Le dispositif transdermique doit être immédiatement appliqué après avoir ouvert le sachet et retiré le feuillet de protection, selon les instructions suivantes :
Tenez le dispositif transdermique de manière à ce que le feuillet de protection soit face à vous. Détachez un côté du feuillet de protection et jetez-le. Evitez de toucher la face adhésive du dispositif transdermique avec les doigts.
En tenant l’autre moitié du feuillet, appliquez la face adhésive du dispositif transdermique sur une zone sèche de la partie inférieure de l’abdomen. Appuyez la face adhésive sur la peau et lissez. Repliez l’autre côté du dispositif transdermique.
Tirez le bord de la 2ème moitié du feuillet de protection pour la retirer du dispositif transdermique.
Appuyez la partie libérée de la face adhésive du dispositif transdermique sur la peau et lissez. Maintenez fermement le dispositif transdermique en place avec la paume de la main pendant environ 10 secondes.
Assurez-vous que le dispositif transdermique colle convenablement à la peau et passez le doigt sur les bords pour assurer un bon contact entre le dispositif transdermique et la peau.
Pour changer le dispositif transdermique, décollez-le, repliez-le en deux, côté adhésif vers l’intérieur (voir section 5 Comment conserver VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique ?). Ne pas jeter les dispositifs transdermiques usagés dans les toilettes.
Autres informations utiles :
Les bains, la natation, les douches ou les exercices physiques ne doivent pas affecter le dispositif transdermique s’il a été appliqué correctement. En cas de décollement du dispositif, par exemple pendant le bain ou la douche, secouez-le pour égoutter l’eau. Après avoir soigneusement séché et rafraîchi la peau, appliquez le même dispositif transdermique à un endroit différent de la partie inférieure de l’abdomen (voir « Où appliquer Vivelledot »).
Si le dispositif transdermique ne colle pas parfaitement à la peau, utilisez un nouveau dispositif. Peu importe le jour où cela se produit, continuez ensuite à changer le dispositif transdermique aux jours initialement prévus.
Lors des bains de soleil ou des séances de solarium, le dispositif transdermique doit être couvert. Pour la natation, il peut être porté sous le maillot de bain.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale
Si vous devez subir une intervention chirurgicale, informez votre chirurgien que vous utilisez VIVELLEDOT. Vous devrez peut-être arrêter d’utiliser VIVELLEDOT environ 4 à 6 semaines avant l’intervention afin de réduire le risque de survenue d’un caillot sanguin (voir rubrique 2, Caillots sanguins dans une veine). Demandez à votre médecin quand vous pouvez recommencer à utiliser VIVELLEDOT.
Si vous avez utilisé plus de VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique que vous n’auriez dû :
Si vous avez utilisé trop de Vivelledot, retirez le dispositif transdermique. Les symptômes de surdosage sont habituellement une tension mammaire et/ou des saignements vaginaux. Un surdosage aigu est peu probable en raison du mode d’administration (dispositif transdermique). Contactez votre médecin si les symptômes persistent.
Si vous oubliez d’utiliser VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
Si vous oubliez de changer le dispositif transdermique, remplacez-le le plus vite possible. Peu importe le jour où cela se produit, reprenez le schéma thérapeutique en cours en changeant le dispositif aux jours initialement prévus.
N’appliquez pas deux dispositifs transdermiques pour compenser celui que vous avez oublié d’appliquer.
Si vous arrêtez d’utiliser VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique :
L’arrêt du traitement par Vivelledot peut augmenter le risque d’épisodes de saignements irréguliers ou de spottings (saignements vaginaux légers) entre les « règles ». Si de tels saignements surviennent, parlez-en à votre médecin. Après une interruption prolongée du traitement, vous devez consulter votre médecin avant de recommencer à utiliser le dispositif transdermique.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Les pathologies suivantes sont rapportées plus souvent chez les femmes qui utilisent un THS que chez les femmes qui n’en utilisent pas :
· cancer du sein ;
· épaississement anormal ou cancer de la paroi de l’utérus (hyperplasie endométriale ou cancer) ;
· cancer de l’ovaire ;
· caillots sanguins dans les veines des jambes ou des poumons (thrombo-embolie veineuse) ;
· maladie cardiaque ;
· accident vasculaire cérébral ;
· probable perte de mémoire lorsque le THS est commencé après l’âge de 65 ans.
Pour plus d’informations sur ces effets indésirables, voir rubrique 2.
Certains effets peuvent être graves.
Les symptômes ci-après requièrent une attention médicale immédiate :
· douleur soudaine de la poitrine ;
· douleur dans la poitrine qui s’étend dans le bras ou le cou ;
· difficultés respiratoires ;
· gonflement douloureux et rougeur des jambes ;
· coloration jaune des yeux et du visage, coloration foncée des urines, démangeaisons cutanées (jaunisse) ;
· saignements vaginaux irréguliers ou spottings (saignements vaginaux légers) entre les « règles » après avoir utilisé Vivelledot pendant un certain temps ou s’ils persistent après l’arrêt du traitement ;
· modifications des seins, notamment formation de creux dans la peau des seins, modifications des mamelons, grosseurs que vous pouvez voir ou sentir (cancer du sein) ;
· « règles » douloureuses ;
· maux de tête de type migraine inexpliqués.
Arrêtez d’utiliser VIVELLEDOT et informez immédiatement votre médecin si vous ressentez l’un des effets mentionnés ci-dessus.
Reportez-vous à la rubrique 2 Avertissements et précautions pour connaître les risques généraux des THS.
Autres effets indésirables
Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec Vivelledot. Si l’un d’entre eux devient grave, veuillez en informer votre médecin ou votre pharmacien.
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· Maux de tête, réactions cutanées au site d’application du dispositif transdermique (dont irritation, brûlure, éruption cutanée, sécheresse, saignements, ecchymoses, inflammation, œdème, pigmentation de la peau, urticaire, et cloques), tension et douleur au niveau des seins, « règles » douloureuses, troubles menstruels.
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· Dépression, nervosité, troubles de l’humeur, insomnie, nausées, indigestion, diarrhées, douleur abdominale, sensation de ballonnements, acné, éruption, sécheresse cutanée, démangeaisons, augmentation du volume des seins, « règles » abondantes, pertes vaginales de couleur blanche ou jaunâtre, saignements vaginaux irréguliers, contractions utérines sévères, inflammation du vagin, développement exagéré de la muqueuse utérine (hyperplasie de l’endomètre), douleurs (par exemple, douleurs du dos, des bras, des jambes, des poignets, des chevilles), faiblesse, rétention d’eau (œdème) dans les extrémités (mains et pieds), modifications du poids.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Migraine, vertiges, augmentation de la pression artérielle, vomissements, décoloration cutanée, examens anormaux de la fonction hépatique.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· Picotements ou engourdissement dans les mains et les pieds, caillot sanguin, calculs biliaires, perte de cheveux, faiblesse musculaire, fibrome utérin (prolifération bénigne des muscles lisses dans l’utérus), kystes à proximité des trompes de Fallope, polypes (petites grosseurs) du col utérin, perturbations de la libido, réactions allergiques telles qu’une éruption.
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· Urticaire, signes de réaction allergique grave (dont difficultés à respirer ; gonflement du visage, de la langue, de la gorge ou de la peau ; étourdissements et urticaire), diminution de la tolérance aux glucides, mouvements involontaires qui peuvent affecter les yeux, la tête et le cou, sensibilité aux lentilles de contact, lésions cutanées sévères, hyperpilosité.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Cancer du sein, examens anormaux de la fonction hépatique, inflammation cutanée allergique, nodules dans les seins (non cancéreux).
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d’autres THS :
· affections biliaires
· divers troubles cutanés :
o décoloration de la peau, notamment du visage ou du cou, connue sous le nom de “taches de grossesse” (chloasma)
o nodules cutanés rougeâtres douloureux (érythème noueux),
o éruption avec des lésions rouges en forme de cibles ou des douleurs (érythème polymorphe),
o baisse de la mémoire ou des capacités mentales (démence possible).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Conserver VIVELLEDOT dans l’emballage d’origine, dans un endroit frais et sec. Le dispositif transdermique doit être immédiatement appliqué sur la peau après avoir ouvert ou retiré le feuillet de protection.
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et le sachet après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N’utilisez pas ce médicament, si vous remarquez des signes de détérioration.
Après avoir retiré le dispositif transdermique, le plier en deux avec le côté adhésif vers l'intérieur et éliminer le en toute sécurité hors de la portée des enfants. Tous les dispositifs transdermiques usagés ou non doivent être éliminés conformément aux exigences locales ou retournés à la pharmacie, de préférence dans l'emballage d'origine.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient VIVELLEDOT 75 microgrammes/24 heures, dispositif transdermique
· La substance active est :
Estradiol....................................................................................................................... 1,17 mg
Sous forme d’estradiol hémihydraté
Pour un dispositif transdermique de 7,5 cm2.
Un dispositif transdermique délivre 75 microgrammes d’estradiol par 24 heures.
· Les autres composants sont :
Matrice adhésive : adhésif acrylique, adhésif siliconé, alcool oléique, dipropylène glycol, povidone (E 1201).
Support protecteur : copolymère d’éthylène/vinyl acétate et copolymère stratifié de chlorure de vinylidène/méthyl acrylate.
Membrane libératrice (à enlever avant l’application) : film polyester recouvert d’un fluoropolymère.
VIVELLEDOT 75 se présente sous la forme d’un dispositif transdermique rectangulaire 7,5 cm2 aux angles arrondis, constitué d’une couche adhésive contenant l’estradiol comprise entre une feuille transparente polymérique de protection d’un côté et une membrane protectrice de l’autre ;
VIVELLEDOT est disponible sous cinq dosages différents : 25, 37,5, 50, 75 et 100. Tous les dosages peuvent ne pas être commercialisés.
VIVELLEDOT est disponible en boîtes de 2, 8, 24 et 26.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE
92500 RUEIL-MALMAISON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
49 AVENUE GEORGES POMPIDOU
92593 LEVALLOIS-PERRET CEDEX
GRAN VIA DE LES CORTS CATALANES, 764
08013 BARCELONA
ESPAGNE
NOVARTIS PHARMA GMBH
ROONSTRASSE 25
90429 NÜRNBERG
ALLEMAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14434
- Date avis : 16/09/2015
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par les spécialités VIVELLEDOT reste important dans les indications de l'AMM.
- Lien externe