VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 10/09/2008
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : TEVA SANTE
Les compositions de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | SULFATE DE VINCRISTINE | 5113 | 1,0 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 1 ml
- Code CIP7 : 3881840
- Code CIP3 : 3400938818406
- Prix : 5,24 €
- Date de commercialisation : 21/09/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
1 flacon(s) en verre de 2 ml
- Code CIP7 : 3881857
- Code CIP3 : 3400938818574
- Prix : 10,39 €
- Date de commercialisation : 17/06/2009
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 100%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 15/05/2020
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Sulfate de vincristine................................................................................................................ 1 mg
Pour 1 mL de solution injectable.
Un flacon de 1 mL contient 1 mg de sulfate de vincristine.
Un flacon de 2 mL contient 2 mg de sulfate de vincristine.
Un flacon de 5 mL contient 5 mg de sulfate de vincristine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution limpide, incolore ou légèrement jaune, exempte de particules autres que des bulles de gaz.
Le pH est compris entre 3,5 et 5,5 et l'osmolalité est d'environ 600 mOsm/L.
4.1. Indications thérapeutiques
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable est indiqué seul ou en association avec d'autres médicaments oncolytiques, pour le traitement :
· de la leucémie aiguë lymphoblastique,
· des lymphomes malins, y compris la maladie de Hodgkin et les lymphomes non Hodgkinien,
· du myélome multiple,
· des tumeurs solides, y compris le cancer du sein (métastatique) et le cancer du poumon à petites cellules,
· du sarcome d'Ewing, du rhabdomyosarcome embryonnaire, des tumeurs neuroectodermiques primitives (telles que médulloblastome et neuroblastome), de la tumeur de Wilms, et du rétinoblastome,
· du purpura thrombopénique idiopathique (PTI). Les patients atteints de PTI vrai résistant à la splénectomie et au traitement à court terme par adrénocorticoïdes sont susceptibles de répondre à la vincristine, mais celle-ci n'est pas recommandée en traitement de première intention du PTI. La posologie hebdomadaire recommandée de la vincristine administrée pendant 3 à 4 semaines a conduit à des rémissions permanentes chez certains patients. En l'absence de réponse après 3 à 6 doses, il est peu probable que des doses supplémentaires apportent un quelconque bénéfice.
4.2. Posologie et mode d'administration
LE SULFATE DE VINCRISTINE NE S'UTILISE QUE PAR VOIE INTRAVEINEUSE. L'ADMINISTRATION PAR D'AUTRES VOIES PEUT ETRE FATALE
Voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
Posologie
Une extrême prudence est recommandée dans le calcul et l'administration de la dose à injecter, car un surdosage peut avoir des conséquences graves, voire fatales. En monothérapie, l'administration est hebdomadaire. En association à d'autres antinéoplasiques, le rythme des injections est fonction du protocole.
La dose usuelle chez l'adulte est de 1,4 mg/m2 de surface corporelle (2 mg au maximum) une fois par semaine.
Les enfants peuvent tolérer une dose supérieure : 1,5 à 2,0 mg/m2 de surface corporelle une fois par semaine. Chez l'enfant pesant 10 kg ou moins, la dose initiale usuelle est de 0,05 mg/kg de poids corporel une fois par semaine.
Personnes âgées
La dose normale recommandée chez l'adulte est adaptée à la personne âgée.
Insuffisance hépatique
En cas d'insuffisance hépatique ou d'élévation de la bilirubinémie directe à plus de 3 mg/100 mL, il est recommandé de réduire la dose de sulfate de vincristine de 50 %. En raison du métabolisme hépatique et de l'excrétion biliaire de la vincristine, des doses réduites sont recommandées chez les patients atteints d'ictère obstructif ou d'un autre trouble hépatique. En cas de dysfonctionnement hépatique suffisant pour réduire l'excrétion biliaire, une augmentation de la sévérité des effets indésirables est possible.
Le sulfate de vincristine ne doit pas être administré en cas de neurotoxicité sévère, en particulier en cas de parésie. Lorsque les symptômes diminuent après arrêt de l'administration de sulfate de vincristine, le traitement peut être repris à 50 % de la dose.
Mode d'administration
Le sulfate de vincristine doit être administré sous la stricte supervision de médecins expérimentés dans le traitement par cytotoxiques.
L'administration intrathécale de la vincristine conduit à une neurotoxicité fatale. Le sulfate de vincristine peut être administré par voie intraveineuse, par perfusion continue ou bolus d'au moins 1 minute dans la tubulure d'une perfusion en cours.
Attention : il est extrêmement important de s'assurer que l'aiguille est correctement introduite dans la veine avant de commencer l'injection.
Il convient d'éviter toute infiltration dans les tissus sous-cutanés. L'extravasation pendant l'administration intraveineuse de sulfate de vincristine peut provoquer une irritation très importante (voir rubrique 4.4). Afin de prévenir l'irritation vasculaire, la veine doit être bien rincée après l'administration de sulfate de vincristine.
Une extrême prudence est recommandée dans le calcul et l'administration de la dose de sulfate de vincristine, car un surdosage peut avoir des conséquences graves, voire fatales.
Ne pas augmenter la dose au-delà du niveau produisant un bénéfice thérapeutique. D'une manière générale, les doses individuelles ne doivent pas dépasser 2 mg ; effectuer une numération leucocytaire avant et après chaque administration.
Le sulfate de vincristine est contre-indiqué :
· en cas d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;
· en cas de troubles neuromusculaires (par exemple, la forme démyélinisante de la maladie de Charcot-Mary Tooth) ;
· en cas d'altération sévère de la fonction hépatique ;
· en cas de constipation et de risque d'iléus, en particulier chez l'enfant ;
· en cas de traitement par radiothérapie du foie.
Une attention particulière sera accordée aux états pathologiques indiqués à la rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le sulfate de vincristine doit être administré sous le contrôle strict de médecins expérimentés dans le traitement par cytotoxiques.
Les seringues contenant ce produit doivent être étiquetées.
« VINCRISTINE RESERVEE A UNE ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE ; L'ADMINISTRATION PAR D'AUTRES VOIES PEUT ETRE FATALE ».
En cas d'administration intrathécale accidentelle, une intervention neurochirurgicale immédiate est requise pour prévenir une paralysie ascendante qui peut conduire au décès. Chez un très petit nombre de patients, la paralysie engageant le pronostic vital et le décès consécutif ont été évités, mais les séquelles neurologiques ont été dévastatrices et la récupération limitée.
Sur la base des données publiées sur ces cas de survie, en cas d'administration accidentelle de vincristine par voie intrathécale, le traitement suivant doit être mis en œuvre immédiatement après l'injection :
1. Extraction, par accès lombaire, d'un volume de LCR aussi important que possible tout en garantissant la sécurité du patient.
2. Introduction d'une sonde épidurale dans l'espace sous-arachnoïdien via l'espace intervertébral au-dessus de l'accès lombaire initial et irrigation du LCR par une solution de Ringer lactate. Du plasma frais congelé doit être commandé et, lorsqu'il est disponible, en ajouter 25 mL par litre de solution de Ringer lactate.
3. Introduction d'un drain ou d'une sonde intraventriculaire par un neurochirurgien et poursuite de l'irrigation du LCR avec extraction de liquide par l'accès lombaire relié à un système de drainage fermé. La solution de Ringer lactate doit être administrée par perfusion continue au rythme de 150 mL/h, ou de 75 mL/h lorsque du plasma frais congelé a été ajouté comme indiqué ci-dessus.
Le rythme de perfusion doit être ajusté afin de maintenir un taux de protéines dans le liquide céphalorachidien de 150 mg/dL.
Les mesures suivantes ont également été mises en œuvre, mais ne sont probablement pas essentielles :
· Administration d'acide folinique par voie intraveineuse sous forme d'un bolus de 100 mg, puis d'une perfusion continue au rythme de 25 mg/h pendant 24 heures, puis de bolus de 25 mg toutes les 6 heures pendant 1 semaine.
· Administration intraveineuse de 10 g d'acide glutamique sur 24 heures, suivie de 500 mg trois fois par jour par voie orale pendant un mois.
· Administration de pyridoxine à la dose de 50 mg toutes les 8 heures par perfusion intraveineuse sur 30 minutes.
Leur rôle dans la réduction de la neurotoxicité est incertain.
Tout contact du sulfate de vincristine avec les yeux doit être évité. Il est associé à un risque d'irritation sévère ou d'ulcération de la cornée (en particulier si le produit est projeté sous pression). En cas de contact avec les yeux, les laver immédiatement et abondamment avec de l'eau et prendre un avis médical ou ophtalmologique si l'irritation oculaire persiste.
En cas de projection accidentelle sur la peau, laver abondamment avec de l'eau puis au savon doux et rincer abondamment.
Toute extravasation doit être évitée. En cas d'extravasation, interrompre immédiatement l'injection et injecter la dose éventuellement restante dans une veine différente. L'injection locale de hyaluronidase 250 UI/ml, (1 mL en sous-cutanée autour de la lésion) et l'application de chaleur modérée sur le site d'extravasation facilitent la diffusion du produit et limitent à un minimum la gêne et le risque de cellulite. Un dispositif de prise en charge de l'extravasation de cytostatiques doit être disponible dans le service où le sulfate de vincristine est administré.
Une prudence particulière est requise en cas d'antécédents de troubles neurologiques ou hépatiques, ainsi qu'en cas d'association de la vincristine à des médicaments potentiellement neurotoxiques.
Un dysfonctionnement hépatique peut augmenter les taux sanguins circulants et la demi-vie plasmatique de la vincristine avec majoration des effets indésirables.
L'effet neurotoxique du sulfate de vincristine peut s'ajouter à celui d'autres agents neurotoxiques ou être augmenté en cas d'irradiation de la moelle épinière et de maladie neurologique. Les patients âgés peuvent être plus sensibles aux effets neurotoxiques du sulfate de vincristine.
Des patients ayant reçu une chimiothérapie par vincristine en association à des médicaments anticancéreux connus pour leur potentiel cancérigène ont développé des cancers secondaires. Le rôle de la vincristine dans ce développement n'a pas été établi.
La mise en œuvre de mesures prophylactiques en prévention de la constipation, comme une alimentation adaptée et l'utilisation de laxatifs, en particulier de lactulose, est recommandée.
La vincristine doit être administrée avec prudence chez les patients présentant une pathologie cardiaque ischémique.
En raison du risque de leucopénie, le médecin et le patient doivent être vigilants vis-à-vis de la survenue d'une infection. En cas de leucopénie, des mesures adaptées doivent être prises, parmi lesquelles un calcul précis de l'heure d'administration de la dose suivante de sulfate de vincristine. Un contrôle de la numération formule sanguine doit être réalisé avant chaque injection.
En raison d'un risque accru de leucopénie et de thrombocytopénie, une surveillance plus étroite est nécessaire chez les patients présentant une dépression médullaire due à un traitement antérieur ou à la maladie elle-même.
Une élévation aiguë du taux sérique d'acide urique est possible durant les rémission-induction des leucémies aiguës ; par conséquent, il est recommandé de contrôler fréquemment l'acide urique sérique au cours des 3 ou 4 premières semaines de traitement ou de prendre les mesures requises pour prévenir la neuropathie provoquée par l'acide urique.
Des mesures contraceptives doivent être prises par les patients de sexe masculin et féminin pendant le traitement et pendant six mois après l'arrêt de celui-ci (voir également rubrique 4.6).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Interactions communes à tous les cytotoxiques
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité intra-individuelle de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
Inhibiteurs des isoenzymes du cytochrome P450 et de la glycoprotéine P
Les vinca-alcaloïdes sont métabolisés par l'isoenzyme 3A4 (CYP3A4) du cytochrome P450 et constituent un substrat de la glycoprotéine P. Une augmentation de la concentration plasmatique de vincristine est donc possible en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4 et de la glycoprotéine P, comme le ritonavir, le nelfinavir, le kétoconazole, l'itraconazole, l'érythromycine, la ciclosporine, la nifédipine et la néfazodone. L'administration concomitante d'itraconazole et de vincristine a été associée à des effets indésirables neuromusculaires prématurés et/ou de sévérité accrue, probablement liés à l'inhibition du métabolisme de la vincristine.
Phénytoïne et fosphénytoïne
L'administration concomitante de phénytoïne et d'une chimiothérapie antinéoplasique, contenant entre autres de la vincristine, a été associée à une réduction du taux sanguin de phénytoïne et à une augmentation de l'effet proconvulsivant. Cette association n'est pas recommandée. Si elle ne peut pas être évitée, la dose doit être adaptée sur la base de dosages sanguins.
Autres cytostatiques
Des interactions pharmacodynamiques sont possibles avec d'autres cytostatiques : potentialisation des effets thérapeutiques et toxiques. L'association de vincristine et d'autres médicaments dépresseurs médullaires, tels que la doxorubicine (en particulier en association avec la prednisone) peut potentialiser les effets dépresseurs sur la moelle osseuse.
Asparaginase/isoniazide et autres médicaments neurotoxiques
Le risque de neuropathie périphérique sévère et prolongée lors de l'administration de médicaments neurotoxiques (tels que l'isoniazide et la L-asparaginase, et la ciclosporine A) aux patients traités par vincristine, doit être pris en compte. Chez ces patients, les médicaments ayant des effets neurotoxiques connus doivent être administrés avec prudence, sous surveillance neurologique continue.
Vaccins/virus inactivés
En raison du risque immunosuppresseur de la vincristine, la formation d'anticorps par l'organisme en réponse au vaccin peut être diminuée. L'intervalle de temps entre l'arrêt de l'utilisation du médicament immunosuppresseur et la récupération de la capacité de l'organisme à réagir au vaccin dépend de l'intensité et du type d'immunosuppresseurs, de la maladie sous-jacente et d'autres facteurs ; les estimations varient entre 3 mois et 1 an.
Vaccins/virus vivants
En raison du risque immunosuppresseur de la vincristine, l'association à un vaccin à virus vivant peut potentialiser la réplication et les effets indésirables du vaccin viral et/ou réduire la formation d'anticorps par l'organisme en réponse au vaccin ; ces patients ne doivent être vaccinés qu'avec la plus grande prudence, après évaluation soigneuse de leur statut hématologique et uniquement avec l'aval du médecin traitant.
L'intervalle de temps entre l'arrêt de l'utilisation d’un médicament immunosuppresseur et la récupération de la capacité de l'organisme à réagir au vaccin dépend de l'intensité et du type d'immunosuppresseurs, de la maladie sous-jacente et d'autres facteurs ; les estimations varient entre 3 mois et 1 an.
Les patients atteints d'une leucémie en rémission ne doivent pas recevoir de vaccin à virus vivant pendant au moins trois mois après l'administration de la dernière chimiothérapie.
Digoxine
L'absorption de la digoxine peut être réduite chez les patients traités par chimiothérapie. Chez certains patients, l'effet thérapeutique de la digoxine peut donc être réduit. Il convient de faire preuve de la plus grande prudence lors de l'administration de telles associations et une adaptation de la posologie de la digoxine peut être nécessaire.
Mitomycine C
Des réactions pulmonaires aiguës sont possibles.
Radiothérapie
La radiothérapie peut augmenter la neurotoxicité périphérique de la vincristine.
Ciclosporine, tacrolimus
Une immunosuppression excessive avec risque de lymphoprolifération est possible.
Autre
Lors de l'administration associée de vincristine et de facteurs de croissance (G-CSF, GM-CSF), des neuropathies atypiques avec sensations de picotement ou de brûlure des extrémités distales ont été plus fréquemment signalées.
Chez les patients atteints d'une tumeur de Wilms, une toxicité hépatique sévère a été signalée lors de l'association de vincristine et de dactinomycine.
En association avec la bléomycine, la vincristine peut provoquer un syndrome de Raynaud dose-dépendant.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les données disponibles concernant l'utilisation de vincristine chez la femme enceinte sont très limitées. Les études chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène et d'autres types de toxicité de la reproduction (voir rubrique 5.3). Sur la base des résultats des études chez l'animal et des caractéristiques pharmacodynamiques de la substance, la vincristine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse, en particulier pendant le premier trimestre. En cas de survenue d'une grossesse lors du traitement par vincristine, la patiente doit être informée des dangers potentiels pour le fœtus.
Des mesures contraceptives doivent être prises par les patients de sexe masculin et féminin pendant le traitement et pendant six mois après l'arrêt de celui-ci (voir également rubrique 4.4).
Si une grossesse survient pendant le traitement, la patiente doit être informée des risques pour le nouveau-né et faire l'objet d'une surveillance attentive.
La vincristine peut avoir des effets génotoxiques. En conséquence, un conseil génétique doit donc être envisagé en cas de grossesse pendant un traitement par vincristine et est recommandé pour les patients souhaitant avoir un enfant après le traitement.
En l'absence de données sur le passage de la vincristine dans le lait maternel, l'allaitement doit être arrêté pendant le traitement par sulfate de vincristine.
Fertilité
Le traitement par vincristine peut provoquer une stérilité irréversible. La réversibilité de ces effets négatifs sur la fertilité dépend de l'âge du patient et de la dose administrée. Une azoospermie est fréquemment observée chez les hommes traités par une chimiothérapie associant la vincristine et la prednisone au cyclophosphamide ou à la méchloréthamine et la procarbazine. Une aménorrhée est plus rarement observée chez des femmes traitées par un protocole chimiothérapeutique incluant la vincristine.
Les patients doivent être informés des risques du traitement sur la fertilité ; les hommes doivent être informés des possibilités de conservation du sperme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Très fréquent (≥ 1/10)
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les effets toxiques les plus importants de la vincristine sont associés au système nerveux central. En général, les effets indésirables sont réversibles et dose-dépendants. Les effets indésirables les plus fréquents sont une neurotoxicité et une alopécie ; les effets indésirables les plus gênants sont d'origine neuromusculaire.
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incluant kystes et polypes)
Cancer secondaire lié au traitement
Des patients traités par vincristine en association avec d'autres cytotoxiques, connus pour être cancérigènes, ont développé des cancers secondaires.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Thrombocytose temporaire.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Dépression médullaire sévère, anémie, leucopénie et thrombocytopénie.
Affections du système immunitaire
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Essoufflements et bronchospasmes aigus, potentiellement sévères et pouvant engager le pronostic vital. Ces symptômes ont été observés après l'administration de vinca-alcaloïdes (tels que la vincristine), en particulier en association avec la mitomycine. La réaction peut survenir de quelques minutes à plusieurs heures après l'administration d'un vinca-alcaloïde ou jusqu'à 2 semaines après une dose de mitomycine.
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Des réactions allergiques, de type anaphylaxie, rash et œdème, potentiellement liées au traitement par vincristine, ont été observées chez des patients traités par vincristine dans le cadre d'un protocole chimiothérapeutique associant plusieurs agents.
Affections du système nerveux
La toxicité neurologique est l'effet indésirable le plus important de la vincristine. La toxicité neurologique est liée à la dose et à l'âge. La neurotoxicité peut également être à l'origine d'une constipation et d'un iléus (voir « Affections gastro-intestinales »).
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
L'effet indésirable neurotoxique le plus fréquent est une neuropathie périphérique (à la fois sensorielle et motrice), qui se produit chez pratiquement tous les patients. Les effets indésirables neuromusculaires se développent souvent dans un ordre spécifique. Ils débutent généralement par de seuls troubles sensoriels et une paresthésie. Avec la poursuite du traitement, des douleurs nerveuses (entre autres de la mâchoire et des testicules) et d'autres difficultés motrices peuvent survenir. Une aréflexie tendineuse, un pied équin, une faiblesse musculaire, une ataxie et une paralysie ont été signalés lors de la poursuite du traitement. Des atteintes des nerfs crâniens, parmi lesquelles une parésie isolée et/ou une paralysie des muscles dirigés par les nerfs crâniens, sont possibles, sans autre faiblesse musculaire.
La paralysie des nerfs crâniens et la faiblesse musculaire du larynx peuvent provoquer une raucité de la voix et une parésie des cordes vocales, notamment une parésie bilatérale des cordes vocales pouvant engager le pronostic vital. Une faiblesse des muscles oculaires externes peut provoquer une ptose et une neuropathie optique et extra-oculaire. Une cécité corticale transitoire a été décrite. La vincristine provoque également une toxicité sur le système nerveux autonome et sur le système nerveux central, bien que moins fréquente que la neuropathie périphérique. Des cas de vision double et d'atrophie optique sont observés.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Des convulsions, souvent associées à une hypertension artérielle, ont été signalées chez un petit nombre de patients recevant le sulfate de vincristine. Quelques cas de convulsions suivies d'un coma ont été décrits chez des enfants. La vincristine provoque une toxicité sur le système nerveux autonome et sur le SNC, bien que moins fréquente que la neuropathie périphérique. Des effets sur le SNC, comme par exemple une altération de la conscience et des modifications mentales de type dépression, agitation, insomnie, confusion, psychoses et hallucinations.
Fréquence indéterminée
Leucoencéphalopathie.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Surdité.
Affections cardiaques
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Coronaropathie artérielle, infarctus du myocarde.
Des cas de coronaropathies vasculaires et d'infarctus du myocarde sont survenus chez des patients traités par une association chimiothérapeutique contenant la vincristine et précédemment traités par radiothérapie du médiastin.
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Hypertension et hypotension artérielle.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Des cas de dyspnée et de bronchospasme sévère ont été rapportés avec les vinca-alcaloïdes, dont certains en association avec la mitomycine C.
Affections gastro-intestinales
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Nausées, vomissements, constipation, douleurs abdominales. La formation d'un fécalome dans la partie supérieure des intestins lorsque le rectum est vide peut provoquer une constipation. Des douleurs abdominales de type colique sont alors possibles.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Perte d'appétit, perte de poids, anorexie, diarrhée, iléus paralytique. L'iléus paralytique constitue un risque particulier chez les jeunes enfants.
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Inflammation de la muqueuse buccale, nécrose et/ou perforation intestinale.
Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Pancréatite.
Affections hépatobiliaires
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Maladie veino-occlusive hépatique, en particulier chez les enfants.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très fréquent (≥ 1/10)
Alopécie (réversible à l'arrêt de l'administration de vincristine).
Affections du rein et des voies urinaires
Chez les patients âgés, les médicaments connus pour favoriser une rétention urinaire doivent être arrêtés pendant quelques jours après l'administration de la vincristine.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Polyurie, dysurie, rétention urinaire résultant d'une atonie de la vessie, hyperuricémie, néphropathie urique.
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH). Le syndrome pourrait être lié à la neurotoxicité du médicament, potentiellement due à un effet direct sur l'hypothalamus. Chez ces patients, une hyponatrémie se produit, combinée avec une excrétion sodique urinaire sans indication de troubles rénaux ou surrénaux, hypotension artérielle, déshydratation, azotémie ou œdème. Une restriction hydrique peut améliorer l'hyponatrémie et la perte rénale de sodium.
Très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Incontinence.
Affections des organes de reproduction et du sein
Une stérilité irréversible après une chimiothérapie contenant de la vincristine est observée plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes.
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Une azoospermie a été observée chez des hommes traités par une chimiothérapie associant la vincristine et la prednisone au cyclophosphamide ou à la méchloréthamine et la procarbazine.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Aménorrhée.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)
Irritation au site d'injection.
Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)
Fièvre, phlébite, douleur, cellulite et nécrose. Ces symptômes peuvent survenir après irritation de la paroi vasculaire ou après extravasation pendant l'administration.
Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000)
Céphalée.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Le surdosage de vincristine se traduit par une exacerbation des effets indésirables habituellement rencontrés. Chez les enfants âgés de moins de 13 ans, un surdosage par 10 fois la dose recommandée a eu un effet fatal.
Dans ce groupe de patients, des symptômes sévères sont possibles à des doses de 3 ou 4 mg/m2. Chez l'adulte, des symptômes sévères peuvent être attendus après l'administration de doses uniques de 3 mg/m2 ou plus. Il n'existe pas d'antidote connu au sulfate de vincristine. Un traitement symptomatique de soutien doit être administré. En cas de surdosage, une surveillance attentive du patient est nécessaire. Les mesures suivantes doivent être envisagées.
· Surveiller l'équilibre hydroélectrolytique ; en cas de signes de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique, une restriction hydrique doit être instaurée.
· Administrer un traitement anticonvulsivant afin de prévenir les crises d'épilepsie.
· Surveiller le système cardiovasculaire.
· Surveiller la formule sanguine et agir selon la dépression médullaire observée.
· Pratiquer des lavements afin d'éviter l'iléus.
· Les folinates peuvent être utilisés. Le schéma posologique proposé est de 100 mg par voie intraveineuse toutes les 3 heures pendant 24 heures, puis toutes les 6 heures pendant au moins 48 heures.
Seules de très petites quantités du médicament étant dialysées, il est probable que l'hémodialyse ne soit pas efficace en cas de surdosage.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : vinca-alcaloïde antinéoplasique, code ATC : L01CA02.
Le sulfate de vincristine est un sel de vincristine, un alcaloïde extrait de la pervenche Vinca rosea Linn.
Les vinca-alcaloïdes sont des « poisons du fuseau » classiques, qui se lient à la protéine microtubulaire tubuline et bloquent les cellules pendant la métaphase en empêchant la polymérisation de la tubuline et ainsi la formation de microtubules et en induisant une dépolymérisation des microtubules existants.
Les vinca-alcaloïdes peuvent exercer leur effet sur le processus de différentes manières :
· en se liant à un site spécifique de la tubuline et en formant un complexe d'agrégation tubuline-alcaloïde ;
· en se liant à un site de haute affinité de la tubuline, incorporé dans les microtubules, et en inhibant l'incorporation de tubuline supplémentaire dans le microtubule existant ;
· en se liant à un site de faible affinité sur la paroi du microtubule, entraînant la séparation du protofilament.
La vincristine peut également agir sur d'autres systèmes cellulaires, tels que la synthèse d'ARN et d'ADN, l'AMP cyclique, la biosynthèse des lipides et l'ATPase de transport de Ca2+ calmoduline-dépendante.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après injection intraveineuse, la vincristine est rapidement éliminée du sérum. Dans les 15 à 30 minutes suivant l'injection, plus de 90 % du médicament sont distribués du sérum vers les tissus et autres composants du sang. Le volume de distribution est de 8,4 ± 3,2 L/kg à l'état d'équilibre.
Vingt minutes après administration intraveineuse, plus de 50 % de la vincristine sont liés aux composants sanguins, en particulier aux plaquettes, qui contiennent des concentrations élevées de tubuline.
La pénétration dans le liquide céphalorachidien après injection intraveineuse en bolus semble très faible. Toutefois, malgré cette faible pénétration, la vincristine peut provoquer des effets indésirables du système nerveux central.
Métabolisme
La vincristine semble largement métabolisée, probablement dans le foie par le système d'enzymes microsomales cytochrome P450, dont CYP3A.
Excrétion
L'analyse des particularités plasmatiques montre que l'élimination plasmatique de la vincristine après une administration intraveineuse rapide peut être décrite comme un modèle triphasique. Les demi-vies initiale, moyenne et finale sont respectivement de 5 minutes, 2,3 heures et 85 heures (intervalle : 19 à 155 heures).
La clairance plasmatique est lente et un intervalle d'au moins une semaine doit être respecté entre les périodes de traitement afin d'éviter une toxicité cumulative.
Le foie est l'organe d'excrétion le plus important ; environ 80 % de la dose injectée sont excrétés dans les fèces et 10 à 20 % dans les urines.
Patients présentant des troubles hépatiques
Chez les patients présentant des troubles hépatiques, le métabolisme, et donc l'excrétion de la vincristine, sont probablement réduits, entraînant un risque accru de toxicité. Si nécessaire, la dose doit être adaptée (voir rubriques 4.2. et 4.4).
Enfants
Chez les enfants, il existe une variation inter- et intra-individuelle plus importante des paramètres pharmacocinétiques tels que la clairance, le volume de distribution et la demi-vie d'élimination. La clairance plasmatique chez les enfants est généralement plus importante que chez les adultes ou les nourrissons, mais il n'est pas certain que la clairance de la vincristine soit réduite avec l'âge au cours de l'enfance.
5.3. Données de sécurité préclinique
Acide sulfurique (pour ajustement du pH)
Hydroxyde de sodium (pour ajustement du pH)
Eau pour préparations injectables.
Avant ouverture
24 mois.
Après dilution
La stabilité chimique et physique de la solution préparée pour injection ou perfusion a été démontrée pendant 48 heures entre 2 °C et 8 °C et 24 heures entre 15 °C et 25 °C après dilution à une concentration comprise entre 0,01 mg/mL et 0,1 mg/mL dans une solution à 9 mg/mL (0,9 %) de chlorure de sodium pour perfusion ou dans une solution à 50 mg/mL (5 %) de glucose pour perfusion.
D'un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation avant utilisation relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas dépasser 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, sauf si la dilution a été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver et transporter réfrigéré (entre 2 °C et 8 °C).
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre incolore de type I) muni d'un bouchon en caoutchouc bromobutyle, avec capsule en aluminium et capuchon en polypropylène, contenant 1 mL, 2 mL ou 5 mL de solution.
Présentations :
1 flacon contenant 1 mL de solution.
1 flacon contenant 2 mL de solution.
1 flacon contenant 5 mL de solution.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Inspection avant utilisation
Seules les solutions limpides sans particules peuvent être utilisées. Le produit ne doit pas être utilisé si le conditionnement primaire est endommagé.
Manipulation et élimination
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement et surtout la protection du personnel qui manipule ces médicaments. La manipulation de la vincristine par les femmes enceintes doit être évitée.
Eviter tout contact avec la solution. Les solutions doivent être préparées dans un local réservé à cet usage, dans lequel il est interdit de fumer, de manger et de boire. Pendant la préparation, une technique de travail strictement aseptique doit être mise en œuvre ; les mesures de protection incluent le port de gants, d'un masque facial, de lunettes de sécurité et de vêtements protecteurs. L'utilisation d'une hotte à flux laminaire vertical est recommandée. Pendant l'administration, des gants doivent être portés. Les techniques d'élimination des déchets doivent tenir compte de la nature de ce produit.
En cas de contact de la solution avec la peau, les muqueuses ou les yeux, laver immédiatement et abondamment à l'eau.
L'extravasation doit être évitée. En cas d'extravasation, interrompre immédiatement l'injection et injecter la dose éventuellement restante dans une autre veine. L'injection locale de hyaluronidase 250 UI/mL, 1 mL en sous-cutanée autour de la lésion et l'application de chaleur modérée sur le site d'extravasation facilitent la diffusion du produit et limitent au minimum la gêne et le risque de cellulite. Un dispositif de traitement de l'extravasation de cytostatiques doit être disponible dans le service où le sulfate de vincristine est administré.
Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution.
Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 388 184 0 6 : 1 mL en flacon (verre incolore de type 1), boîte de 1 flacon.
· 34009 388 185 7 4 : 2 mL en flacon (verre incolore de type 1), boîte de 1 flacon.
· 34009 388 186 3 5 : 5 mL en flacon (verre incolore de type 1), boîte de 1 flacon.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Médicament soumis à prescription médicale.
Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 15/05/2020
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
Sulfate de vincristine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable ?
3. Comment utiliser VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : L01CA02Famille de médicaments
Le sulfate de vincristine appartient à la famille des cytostatiques antimitotiques. Ces agents inhibent la croissance des cellules cancéreuses.
Utilisation
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, est généralement utilisé en association avec d'autres médicaments dans le traitement :
· d'une forme soudaine de cancer du sang, la leucémie aiguë lymphoblastique dans laquelle l'organisme produit un grand nombre de globules blancs immatures,
· de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique,
· du lymphome non hodgkinien, un cancer des ganglions lymphatiques n'appartenant pas à la maladie de Hodgkin,
· du cancer du poumon (à petites cellules),
· du rhabdomyosarcome, une forme de cancer des muscles,
· du sarcome d'Ewing, une forme de cancer des os,
· d'hématomes (hémorragie interne) associés à un taux réduit de plaquettes (purpura thrombopénique idiopathique),
· du cancer de la médullosurrénale (une partie de la glande surrénale),
· de tumeur neuroectodermique primitive, un cancer d'une partie du système nerveux,
· de tumeur de Wilms, un cancer du rein,
· du cancer du sein métastatique (qui s’est propagé à d’autres parties du corps),
· du myélome multiple, un cancer des cellules du système immunitaire,
· du rétinoblastome, un cancer de l'œil.
N’utilisez jamais VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable si :
· vous êtes allergique au sulfate de vincristine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· vous souffrez d'un trouble nerveux et musculaire appelé syndrome de Charcot-Marie-Tooth,
· vous souffrez d'une altération sévère de la fonction hépatique,
· vous souffrez de constipation ou présentez un risque d'obstruction des intestins (iléus), en particulier chez les enfants,
· vous avez été traité(e) par radiothérapie du foie.
Avertissements et précautions
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, doit être administré strictement sous la responsabilité de médecins expérimentés dans le traitement par cytostatiques (produits contre le cancer).
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, doit être administré uniquement par voie intraveineuse (dans une veine) et par aucune autre voie. L'administration par d'autres voies peut être fatale.
Vous devez éviter le contact du sulfate de vincristine avec les yeux. En cas de projection de vincristine dans les yeux, lavez-les immédiatement et abondamment avec de l'eau et prenez un avis médical si l'irritation persiste.
Si vous êtes concerné(e) actuellement, ou l'avez été par le passé, par l'un des avertissements mentionnés ci-dessous, consultez votre médecin :
· si vous souffrez de troubles du système nerveux,
· si votre foie ne fonctionne pas très bien, reportez-vous également à la rubrique « Posologie et mode d'administration »,
· si vous utilisez des médicaments pouvant être nocifs pour le système nerveux ; votre médecin vous surveillera soigneusement tout au long du traitement,
· en cas de constipation consécutive au traitement ; votre médecin prendra des mesures pour éviter la constipation, comme une alimentation adaptée ou l'utilisation de produits améliorant le transit intestinal (laxatifs, en particulier le lactulose),
· si vous souffrez de troubles cardiaques comme des troubles cardiaques ischémiques (problèmes cardiaque et de la circulation sanguine),
· en cas d'infection ; vous devez en informer votre médecin,
· si vous avez des rapports sexuels ; pendant le traitement et pendant six mois après son arrêt, vous-même et votre partenaire devez prendre des mesures pour éviter une grossesse.
Autres médicaments et VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
Remarque : les avertissements qui suivent s'appliquent aux médicaments que vous prenez actuellement, que vous avez utilisé au cours des semaines précédentes, ou que vous pourriez utiliser dans les semaines qui suivent votre traitement par VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable.
Il se peut que vous connaissiez les médicaments mentionnés dans cette rubrique par un nom différent, souvent le nom de marque. Dans cette rubrique, seule la substance active ou le groupe de substances actives du médicament sont cités et non le nom de marque. Consultez toujours l'emballage ou la notice des médicaments que vous utilisez afin de connaître leur(s) substance(s) active(s).
Lorsqu'ils sont utilisés ensemble les médicaments peuvent parfois modifier l'action et/ou les effets indésirables les uns des autres. C'est une interaction.
Une interaction peut survenir lors de l'utilisation de ce médicament avec :
· certains médicaments qui inhibent les enzymes hépatiques, comme le ritonavir (médicament contre le VIH), le nelfinavir (médicament contre le VIH), le kétoconazole (médicament contre les mycoses), l'itraconazole (médicament contre les mycoses), l'érythromycine (médicament contre les infections) et la néfazodone (médicament contre la dépression) ; l'administration simultanée avec la vincristine peut conduire à des maladies musculaires prématurées et/ou d'une sévérité accrue ;
· certains médicaments qui inhibent une protéine spécifique (la glycoprotéine P), tels que la nifédipine : la quantité de vincristine dans le sang peut augmenter, ce qui peut entraîner d'avantage d'effets indésirables ;
· certains médicaments de l'épilepsie, par exemple la (fos)phénytoïne ; la vincristine peut abaisser la quantité de phénytoïne dans le sang ;
· certains médicaments contre le cancer et d'autres médicaments inhibiteurs de la moelle osseuse, tels que la doxorubicine (en particulier en association avec la prednisone) ; l'action, les effets indésirables et les effets inhibiteurs sur la moelle osseuse peuvent être augmentés ;
· certains médicaments pouvant être nocifs pour le système nerveux, tels que l'isoniazide (médicament contre la tuberculose), la L-asparaginase (médicament contre le cancer du sang) et la ciclosporine A (médicament immunosuppresseur) ; ces médicaments peuvent augmenter les effets nocifs de la vincristine sur le système nerveux ;
· vaccins (vaccinations) ; la vincristine supprime le système immunitaire de l'organisme et peut influer sur la capacité du corps à réagir au vaccin ;
· digoxine (médicament des troubles et arythmies cardiaques) ; la vincristine peut réduire l'action de la digoxine ;
· mitomycine C (médicament contre certaines formes de cancer) ; l'administration simultanée peut provoquer des problèmes respiratoires ;
· radiothérapie (traitement utilisant des rayonnements) ; la radiothérapie peut accroître les effets indésirables de la vincristine sur le système nerveux ;
· ciclosporine, tacrolimus : en cas d'utilisation concomitante, il est possible que votre système immunitaire ne soit pas capable de protéger votre organisme contre les maladies (immunosuppression), avec un risque de croissance de certaines cellules (lymphoprolifération) ;
· GM-CSF et G-CSF (médicaments utilisés pour stimuler la croissance des cellules sanguines après une chimiothérapie) : utilisés simultanément, ils peuvent provoquer une maladie des nerfs (neuropathie) ;
· dactinomycine : chez des patients atteints d'un cancer du rein (tumeur de Wilms), de sévères lésions du foie ont été rapportées ;
· bléomycine : cette association peut provoquer une maladie qui affecte la circulation sanguine vers les extrémités, comme les doigts, les orteils, le nez et les oreilles, en cas d'exposition à des changements de température ou à un stress (syndrome de Raynaud).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
· L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée au cours de la grossesse.
· Des mesures contraceptives doivent être prises par les hommes et les femmes pendant le traitement et pendant six mois après son arrêt.
· Dès qu'une grossesse est suspectée ou si vous souhaitez avoir des enfants, consultez votre médecin.
· Les données disponibles ne permettent pas d'établir la toxicité potentielle du sulfate de vincristine en cas d'utilisation pendant la grossesse. Ce médicament s'est avéré nocif dans les études conduites chez l'animal.
· Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser tout médicament.
Allaitement
· VOUS NE DEVEZ PAS allaiter pendant le traitement par VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable.
· Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser tout médicament.
Fertilité
· La vincristine pourrait avoir des effets nocifs sur la fertilité, qui sont potentiellement irréversibles. Il est par conséquent recommandé aux patients de sexe masculin de ne pas concevoir d'enfant pendant le traitement et jusqu'à six mois après la fin de celui-ci et de s'informer sur la conservation du sperme (« stockage dans une banque de sperme ») avant le traitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
· L'utilisation de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, peut parfois provoquer des effets indésirables sur le système nerveux, tels qu'une réduction des réflexes, une faiblesse musculaire et des troubles visuels (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Si vous présentez ces effets indésirables, NE CONDUISEZ PAS de véhicules et/ou n'utilisez pas de machines nécessitant votre attention.
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable contient du sodium:
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Si vous pensez que l'effet de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin.
La vincristine doit être administrée exclusivement dans une veine (par voie intraveineuse).
La dose habituelle est :
Adultes
Chez l'adulte, la dose usuelle est de 1,4 mg/m2 de surface corporelle (la taille de votre corps) (2 mg au maximum) une fois par semaine.
Enfants
Chez l'enfant, la dose usuelle est de 1,5 à 2,0 mg/m2 de surface corporelle une fois par semaine.
Chez les enfants pesant 10 kg ou moins, la dose initiale usuelle est de 0,05 mg/kg de poids corporel une fois par semaine.
Patients présentant une insuffisance hépatique
Si votre foie ne fonctionne pas bien, la dose sera adaptée par votre médecin si nécessaire.
Mode d'administration
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, est injecté dans une veine (voie intraveineuse) par perfusion ou injection lente à travers la tubulure d'une perfusion en cours. La vincristine doit être administrée sous le contrôle strict de médecins expérimentés dans le traitement par cytotoxiques.
Si vous avez reçu plus de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable que vous n’auriez dû
Si vous pensez avoir reçu une quantité excessive de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, contactez votre médecin ou votre pharmacien immédiatement.
Si une quantité trop importante de VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable, vous a été administrée, les effets indésirables décrits peuvent être plus prononcés ou plus graves.
Il n'y a pas de traitement efficace du surdosage. En cas de surdosage, votre médecin prendra les mesures de support nécessaires et surveillera attentivement l'évolution de votre état de santé.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
Les effets indésirables suivants peuvent survenir avec les fréquences approximatives suivantes :
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Système immunitaire
Rare
Réaction d'hypersensibilité avec forte chute de la pression sanguine, pâleur, agitation, pouls rapide et faible, peau moite et conscience réduite (anaphylaxie), éruption cutanée et œdème.
Sang
Fréquent
Augmentation temporaire du nombre de plaquettes ; vous pouvez avoir maux de tête, vertiges, picotement des mains, des doigts ou des pieds, coloration bleue du nez, ecchymoses ou saignement des gencives.
Peu fréquent
Inhibition de la moelle osseuse, anomalies du sang de type anémie (avec faiblesse, fatigue et/ou malaise général), baisse importante du nombre des globules blancs (associée à un risque accru d'infections) et de plaquettes (avec hémorragies et tendances aux saignements).
Système nerveux
Fréquent
Neuropathie périphérique, qui comprend des altérations du système nerveux périphérique (SNP), les nerfs qui transmettent les signaux électriques de votre cerveau et votre moelle épinière au reste de votre corps et inversement. Cela peut altérer vos mouvements, les sensations et les fonctions du corps. Vous pouvez avoir des effets comme des troubles sensoriels, des picotements, démangeaisons ou fourmillements sans cause apparente, des douleurs nerveuses (notamment des mâchoires ou des testicules), des problèmes de mouvement, la perte de certains réflexes (réflexes tendineux profonds), une paralysie ou une faiblesse des muscles du pied (un pied équin), une faiblesse musculaire, des problèmes de coordination (par exemple, démarche titubante) et une paralysie. Une atteinte des nerfs crâniens (du cerveau), pouvant entraîner une paralysie de certains muscles, une faiblesse musculaire du larynx, une raucité de la voix, paralysie des cordes vocales, une faiblesse des muscles oculaires externes, une chute des paupières (ptose), une vision double, des troubles des nerfs oculaires, des troubles des nerfs en dehors des yeux, une cécité (transitoire).
Peu fréquent
Epilepsie/convulsions, souvent avec augmentation de la pression sanguine. Quelques cas de crises d'épilepsie suivies d'un coma ont été signalés chez des enfants. Une altération de la conscience et des modifications mentales telles que dépression, agitation, insomnie, confusion, maladie mentale sévère avec perturbation du contrôle du comportement et des actions (psychoses), observations de choses qui n'existent pas (hallucinations).
Fréquence indéterminée
Atteinte de la substance blanche du cerveau (leucoencéphalopathie). Les symptômes comprennent un dysfonctionnement mental et des convulsions.
Cœur
Peu fréquent
Chez certains patients, ayant été traités par la vincristine en association avec d'autres médicaments anticancéreux et précédemment irradiés dans la région autour du cœur, des troubles des vaisseaux sanguins du cœur et des crises cardiaques ont été signalés.
Rare
Augmentation ou réduction de la pression sanguine.
Appareil respiratoire
Fréquent
Essoufflement et difficultés respiratoires d'apparition soudaine dus à des crampes des muscles des voies aériennes (bronchospasme), en particulier si le médicament est utilisé simultanément avec la mitomycine C.
Appareil gastro-intestinal
Fréquent
Constipation, douleurs abdominales, crise douloureuse dans l'abdomen due à des crampes, notamment des intestins et du système biliaire (organes et canaux (voies biliaires, vésicule biliaire et structures associées) intervenant dans la production et le transport de la bile) (douleurs abdominales de type colique), nausées, vomissements.
Peu fréquent
Perte d'appétit, perte de poids, diarrhée, mobilité réduite de l'intestin due à une paralysie (iléus paralytique au cours duquel les intestins cessent de fonctionner et où il n'y a plus de péristaltisme) en particulier chez le jeune enfant.
Rare
Inflammation de la muqueuse buccale, mort des tissus de l'intestin grêle et/ou lésions de la paroi intestinale.
Très rare
Inflammation du pancréas (pancréatite).
Foie ou bile
Rare
Trouble hépatique résultant de l'obstruction de veines dans le foie, en particulier chez l'enfant.
Peau
Très fréquent
Chute des cheveux (réversible après arrêt du traitement).
Oreilles et organes de l'équilibre
Peu fréquent
Surdité.
Reins et voies urinaires
Chez les patients âgés, les médicaments limitant la capacité à uriner (rétention urinaire), doivent être arrêtés rapidement après l'administration de vincristine.
Peu fréquent
Problèmes pour uriner (mictions douloureuses, fréquentes ou difficiles). Présence de taux élevés d'acide urique dans le sang (hyperuricémie).
Rare
Libération inappropriée d'hormone antidiurétique (ADH), entraînant une baisse de la pression sanguine, une déshydratation, des taux anormaux de composés azotés (avec éventuellement sécheresse buccale, confusion, fatigue), une rétention hydrique, pouvant conduire à un œdème ou un manque de sodium (syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique [SIADH]).
Très rare
Incontinence.
Affections des organes de reproduction
Une stérilité irréversible est plus fréquente chez l'homme que chez la femme.
Fréquent
Manque de sperme, douleur nerveuse des testicules.
Peu fréquent
Arrêt des règles.
Autre
Cancer lié au traitement. Chez certains patients traités par vincristine en association avec d'autres médicaments contre le cancer, une forme différente de cancer s'est développée après le traitement.
Fréquent
Irritation au site d'injection.
Peu fréquent
Douleur et inflammation des veines et du tissu conjonctif sous-cutané pendant l'injection dans la veine, fièvre.
Rare
Maux de tête.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver au réfrigérateur (entre 2 °C et 8 °C)
Conserver le flacon dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.
N’utilisez pas VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable après la date de péremption indiquée sur l'emballage après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
N’utilisez pas VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable si vous remarquez que la solution n'est pas limpide et incolore ou légèrement jaune.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable
· La substance active est :
Sulfate de vincristine................................................................................................................ 1 mg
Pour 1 mL de solution injectable.
· Les autres composants sont : mannitol, acide sulfurique et/ou hydroxyde de sodium, et eau pour préparations injectables.
Qu’est-ce que VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur
Solution injectable.
VINCRISTINE TEVA 1 mg/ml est une solution limpide, incolore ou légèrement jaune, exempte de particules autres que des bulles de gaz.
Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en flacon de 1 mL, 2 mL ou 5 mL contenant 1 mg, 2 mg ou 5 mg de sulfate de vincristine.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE
92931 PARIS LA DEFENSE CEDEX
SWENSWEG 5 - P.O. BOX 552
2003 RN HAARLEM
PAYS-BAS
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).