VESICARE 1 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60608174
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Médicaments urologiques, médicaments de l’incontinence urinaire - code ATC : G04BD08La solifénacine (substance active de VESICARE 1 mg/ml) appartient à la classe pharmaco-thérapeutique des anticholinergiques. Ces médicaments sont utilisés pour réduire les contractions de la vessie lorsque celle-ci est hyperactive. Ceci vous permettra d'attendre plus longtemps avant de devoir aller aux toilettes et augmentera le volume des urines que peut retenir votre vessie.VESICARE est indiqué :Les symptômes incluent : un besoin pressant et soudain d'uriner sans signe précurseur, des envies fréquentes d'uriner ainsi que des émissions involontaires d'urine sans que vous ayez eu le temps d'aller aux toilettes ;VESICARE est utilisé pour augmenter la quantité d’urine que votre vessie peut retenir et réduire les fuites urinaires.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste II
    • Format : suspension buvable
    • Date de commercialisation : 02/12/2015
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ASTELLAS PHARMA

    Les compositions de VESICARE 1 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Suspension SUCCINATE DE SOLIFÉNACINE 32050 1 mg SA
    Suspension SOLIFÉNACINE 72550 0,75 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) jaune(brun) polytéréphtalate (PET) de 150 ml

    • Code CIP7 : 3003664
    • Code CIP3 : 3400930036648
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/06/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    1 ml de suspension buvable contient 1 mg de succinate de solifénacine, équivalant à 0,75 mg de solifénacine.

    Excipients à effet notoire :

    Acide benzoique (E210)................................................................................................. 0,015 mg/ml

    Parahydroxybenzoate de méthyle (E218)............................................................................ 1,6 mg/ml

    Propylène glycol (E1520)................................................................................................... 20 mg/ml

    Parahydroxybenzoate de propyle (E216)............................................................................ 0,2 mg/ml

    Ce médicament contient 48,4 mg d’alcool (éthanol) pour la posologie maximale de 10 ml. L’éthanol provient de l’arôme naturel d’orange.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Suspension buvable.

    Suspension homogène, aqueuse, de couleur blanc à blanc cassé avec un arôme d’orange.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hyperactivité vésicale chez les adultes

    VESICARE, suspension buvable est indiqué dans le traitement symptomatique de l’incontinence urinaire par impériosité et/ou de la pollakiurie et de l’impériosité urinaire pouvant s’observer chez les patients souffrant d’hyperactivité vésicale (HAV).

    Hyperactivité détrusorienne neurogène

    VESICARE, suspension buvable est indiqué dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurogène (HDN) chez les enfants âgés de 2 à 18 ans.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Hyperactivité vésicale

    Adultes, y compris personnes âgées

    La posologie recommandée est de 5 mg (5 ml) de succinate de solifénacine une fois par jour.

    Si nécessaire, la dose peut être augmentée à 10 mg (10 ml) de succinate de solifénacine une fois par jour.

    Population pédiatrique :

    L’efficacité de VESICARE chez les enfants et les adolescents souffrant d’hyperactivité vésicale n’a pas été établie. Par conséquent, VESICARE ne doit pas être utilisé pour le traitement de l’hyperactivité vésicale chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans les rubriques 5.1 et 5.2.

    Hyperactivité détrusorienne neurogène

    Population pédiatrique (agée de 2 à 18 ans)

    La posologie recommandée de VESICARE, suspension buvable est déterminée sur la base du poids du patient. Le traitement doit être débuté à la posologie initiale recommandée. Par la suite, la posologie peut être augmentée jusqu’à la dose minimale efficace. La dose maximale ne doit pas être dépassée. Au cours du traitement à long terme, les patients doivent être évalués périodiquement pour la poursuite du traitement et pour un ajustement posologique potentiel, au moins une fois par an ou plus fréquemment, si indiqué. Les doses à administrer en fonction du poids corporel du patient sont mentionnées dans le tableau ci-dessous.

    Intervalle de poids (kg) Dose initiale (ml) §1 Dose maximale (ml) §2

    Intervalle de poids (kg)

    Dose initiale (ml) §1

    Dose maximale (ml) §2

    9 à 15

    2

    4

    > 15 à 30

    3

    5

    > 30 à 45

    3

    6

    > 45 à 60

    4

    8

    > 60

    5

    10

    § La formulation de VESICARE en suspension buvable a une concentration de 1 mg/ml.

    1 Correspondant à l’exposition à l’état d’équilibre après l’administration d’une dose quotidienne de 5 mg chez les adultes

    2 Correspondant à l’exposition à l’état d’équilibre après l’administration d’une dose quotidienne de 10 mg chez les adultes

    VESICARE, suspension buvable doit être pris une fois par jour par voie orale.

    VESICARE, suspension buvable ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 2 ans.

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine > 30 ml/min). En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min), le traitement doit être utilisé avec prudence et la dose de 5 mg (5 ml) une fois par jour (adultes) ou la dose initiale (enfants et adolescents) ne doit pas être dépassée (voir rubrique 5.2).

    Insuffisance hépatique

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en cas d’insuffisance hépatique légère. En cas d’insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), le traitement doit être utilisé avec prudence et la dose de 5 mg (5 ml) une fois par jour (adultes) ou la dose initiale (enfants et adolescents) ne doit pas être dépassée (voir rubrique 5.2).

    Puissants inhibiteurs de l’iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450

    La dose maximale de VESICARE, suspension buvable doit être limitée à 5 mg (5 ml) (adultes) ou à la dose initiale (enfants et adolescents) en cas d’administration concomitante de kétoconazole ou d’un autre puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 utilisé à des doses thérapeutiques ; par exemple le ritonavir, le nelfinavir, l’itraconazole (voir rubrique 4.5).

    Mode d’administration

    VESICARE, suspension buvable doit être pris par voie orale et suivi d’un verre d’eau. Il ne doit pas être ingéré en même temps que des aliments et/ou d’autres boissons.

    La prise concomitante avec des aliments et/ou des boissons peut causer une libération de la solifénacine dans la bouche causant un goût amer et un engourdissement de la bouche.

    Utilisez la seringue et l’adaptateur fournis avec VESICARE, suspension buvable afin de mesurer la dose exacte (voir rubrique 6.6).

    4.3. Contre-indications  

    Lorsqu’elle est utilisée pour le traitement de l’hyperactivité vésicale, la solifénacine est contre-indiquée chez les patients souffrant de rétention urinaire.

    Lorsqu’elle est utilisée pour le traitement de l’hyperactivité vésicale ou de l’hyperactivité détrusorienne neurogène, la solifénacine est contre-indiquée :

    · chez les patients souffrant d’une affection gastro-intestinale sévère (dont le mégacôlon toxique), de myasthénie ou d’un glaucome par fermeture de l’angle, ainsi que chez les patients à risque vis-à-vis de ces affections ;

    · chez les patients souffrant d’une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · chez les patients hémodialysés (voir rubrique 5.2) ;

    · chez les patients souffrant d’une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 5.2) ;

    · chez les patients souffrant d’une insuffisance rénale sévère ou d’une insuffisance hépatique modérée et qui sont traités par un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 tel que le kétoconazole (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les autres causes de mictions fréquentes (insuffisance cardiaque ou pathologie rénale) doivent être évaluées avant l’instauration du traitement par la solifénacine. Un traitement antibactérien approprié doit être mis en place en cas d’infection des voies urinaires.

    La solifénacine doit être utilisée avec prudence dans les situations suivantes :

    · Obstruction des voies urinaires cliniquement significative et décompensée en l’absence de sondage propre intermittent en raison du risque de rétention urinaire.

    · Troubles gastro-intestinaux obstructifs.

    · Risque de diminution de la motilité gastro-intestinale.

    · Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min) ; chez ces patients, la dose de 5 mg (5 ml) par jour chez les adultes ou la dose initiale chez les enfants et les adolescents ne doit pas être dépassée (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    · Insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9) ; chez ces patients, la dose de 5 mg (5 ml) par jour chez les adultes ou la dose initiale chez les enfants et les adolescents ne doit pas être dépassée (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    · Utilisation concomitante d’un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 comme le kétoconazole ; chez ces patients, la dose de 5 mg (5 ml) par jour chez les adultes ou la dose initiale chez les enfants et les adolescents ne doit pas être dépassée (voir rubriques 4.2 et 4.5).

    · Hernie hiatale/reflux gastro-œsophagien et/ou traitement concomitant par des médicaments (biphosphonates par exemple) pouvant causer ou aggraver une œsophagite.

    · Neuropathie végétative.

    Des allongements de l’intervalle QT et des torsades de pointes ont été observés chez des patients présentant des facteurs de risque, tels qu’un syndrome préexistant du QT long et une hypokaliémie.

    Un angio-œdème avec obstruction des voies respiratoires a été rapporté chez quelques patients traités par solifénacine. En cas de survenue d’un angio-œdème, la solifénacine doit être arrêté et un traitement et/ou des mesures appropriées doivent être prises.

    Des réactions anaphylactiques ont été rapportées chez quelques patients traités par solifénacine. Chez les patients qui ont développé des réactions anaphylactiques, la solifénacine doit être arrêtée et un traitement et/ou des mesures appropriées doivent être prises.

    L’effet optimal de la solifénacine peut être évalué au plus tôt après 4 semaines de traitement.

    VESICARE, suspension buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle. Il peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

    VESICARE, suspension buvable contient 48,4 mg d’alcool (éthanol) pour la posologie maximale de 10 ml. La quantité d’éthanol de 10 ml de VESICARE, suspension buvable équivaut à 1 ml de bière (4 % p/v) ou moins de 1 ml de vin (10 % p/v). La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entraîner d’effet notable.

    VESICARE, suspension buvable contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    VESICARE, suspension buvable contient 0,015 mg d’acide benzoique par ml, équivalent à 0,15 mg/10 ml.

    VESICARE, suspension buvable contient 20 mg de propylène glycol par ml, équivalent à 200 mg/10 ml.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions pharmacologiques

    L’utilisation concomitante d’autres médicaments ayant des propriétés anticholinergiques peut accentuer les effets thérapeutiques et les effets indésirables. Il faut respecter un intervalle d’environ une semaine après la fin du traitement par solifénacine avant d’entreprendre un autre traitement anticholinergique. L’effet thérapeutique de la solifénacine peut être atténué par l’administration concomitante d’agonistes des récepteurs cholinergiques.

    La solifénacine peut réduire l’effet des médicaments qui stimulent la motilité gastro-intestinale, tels que le métoclopramide et le cisapride.

    Interactions pharmacocinétiques

    Des études menées in vitro ont montré qu’aux concentrations thérapeutiques la solifénacine n’inhibe pas les iso-enzymes CYP1A1/2, 2C9, 2C19, 2D6 ou 3A4 provenant de microsomes de foie humain. Il est donc peu probable que la solifénacine modifie la clairance des médicaments métabolisés par ces iso-enzymes du CYP.

    Effet d’autres médicaments sur la pharmacocinétique de la solifénacine

    La solifénacine est métabolisée par l’iso-enzyme CYP3A4. L’administration concomitante de 200 mg/jour ou de 400 mg/jour de kétoconazole, un puissant inhibiteur de cet iso-enzyme, s’est traduite respectivement par un doublement ou un triplement de l’ASC de la solifénacine. La dose maximale de solifénacine doit donc être limitée à 5 mg (5 ml) par jour chez les adultes ou à la dose initiale chez les enfants et les adolescents en cas d’administration concomitante de kétoconazole ou de doses thérapeutiques d’autres puissants inhibiteurs de l’iso-enzyme CYP3A4, par exemple le ritonavir, le nelfinavir, l’itraconazole (voir rubrique 4.2).

    L’administration concomitante de solifénacine et d’un puissant inhibiteur de l’iso-enzyme CYP3A4 est contre-indiquée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance hépatique modérée.

    Les effets d'une induction enzymatique sur les paramètres pharmacocinétiques de la solifénacine et de ses métabolites n'ont pas été étudiés. De même, l'effet de substrats à plus forte affinité pour le CYP3A4 sur l'exposition à la solifénacine n'a pas fait l'objet d'étude.

    Comme la solifénacine est métabolisée par l’iso-enzyme CYP3A4, des interactions pharmacocinétiques sont possibles avec d’autres substrats dotés d’une affinité plus élevée pour cet iso-enzyme (par exemple le vérapamil, le diltiazem) et avec des inducteurs de celui-ci (par exemple la rifampicine, la phénytoïne, la carbamazépine).

    Effet de la solifénacine sur la pharmacocinétique d’autres médicaments

    Contraceptifs oraux

    Après la prise de solifénacine, aucune interaction pharmacocinétique entre la solifénacine et des contraceptifs oraux contenant une association d’éthinylestradiol et de lévonorgestrel n’a été observée.

    Warfarine

    La prise de solifénacine n’a pas modifié la pharmacocinétique de la R-warfarine ou de la S-warfarine et n’a pas eu d’incidence sur leur effet sur le temps de Quick.

    Digoxine

    Aucun effet sur la pharmacocinétique de la digoxine n’a été observé après la prise de solifénacine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas de données cliniques concernant des patientes ayant débuté une grossesse sous traitement par la solifénacine. Les expérimentations animales n’ont pas montré d’effets nocifs directs sur la fertilité, le développement embryonnaire/fœtal ou la mise bas (voir rubrique 5.3). Le risque éventuel chez la femme est inconnu. La solifénacine doit être prescrite avec prudence chez la femme enceinte.

    Allaitement

    Il n’existe pas de données concernant l’excrétion de la solifénacine dans le lait maternel. Chez la souris, la solifénacine et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait et ont entraîné des anomalies du développement des nouveau-nés proportionnellement à la dose (voir rubrique 5.3). L’utilisation de la solifénacine doit être évitée pendant l’allaitement.

    Fertilité

    Aucune donnée clinique n’est disponible concernant les effets de la solifénacine sur la fertilité. Aucun effet sur la fertilité n’a été observé au cours des études chez l’animal.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Le traitement peut altérer l’aptitude à la conduite automobile et à l’utilisation de machines, la solifénacine, comme les autres anticholinergiques, pouvant provoquer des troubles de la vision et, plus rarement, une somnolence et une fatigue (voir rubrique 4.8).

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de tolérance

    Compte tenu de l’effet pharmacologique de la solifénacine, la solifénacine peut provoquer des effets indésirables de type anticholinergique, de sévérité légère à modérée et dont la fréquence est dose dépendante.

    L’effet indésirable le plus fréquemment rapporté sous solifénacine est la sécheresse buccale. Elle a été observée chez 11 % des patients traités par 5 mg une fois par jour, 22 % des patients traités par 10 mg une fois par jour et 4 % des patients sous placebo. La sécheresse buccale était généralement d’intensité légère et n’a qu’occasionnellement entraîné l’interruption du traitement. En général, l’observance du traitement était très élevée (environ 99 %) et environ 90 % des patients traités par solifénacine ont poursuivi leur traitement jusqu’à la fin des études (12 semaines).

    Liste tabulée des effets indésirables

    Classe de systèmes d’organes MedDRA

    Très fréquent

    ≥ 1/10

    Fréquent

    ≥ 1/100, < 1/10

    Peu fréquent

    ≥ 1/1 000, < 1/100

    Rare

    ≥ 1/10 000, < 1/1 000

    Très rare

    < 1/10 000

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et infestations

    Infection urinaire,

    Cystite

    Affections du système immunitaire

    Réaction anaphylactique*

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Diminution de l’appétit*

    Hyperkaliémie*

    Affections psychiatriques

    Hallucinations*

    Etats confusionnels*

    Délire*

    Affections du système nerveux

    Somnolence

    Dysgueusie

    Etourdissement*,

    Céphalées*

    Affections oculaires

    Vision floue

    Sécheresse oculaire

    Glaucome*

    Affections cardiaques

    Torsade de pointes*

    Allongement de l’intervalle QT à l’électrocardiogramme*

    Fibrillation auriculaire*

    Palpitations*

    Tachycardie*

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Sécheresse nasale

    Dysphonie*

    Affections gastro-intestinales

    Sécheresse buccale

    Constipation

    Nausées

    Dyspepsie

    Douleur abdominale

    Reflux gastro-œsophagien

    Sécheresse de la gorge

    Occlusion colique

    Fécalome

    Vomissements*

    Iléus*

    Gêne abdominale*

    Affections hépatobiliaires

    Troubles hépatiques*

    Anomalies des tests de la fonction hépatique*

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Sécheresse de la peau

    Prurit*, Erythème*,

    Erythème polymorphe*

    Urticaire*

    Angio-œdème*

    Dermatite exfoliative*

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Faiblesse musculaire*

    Affections du rein et des voies urinaires

    Troubles mictionnels

    Rétention urinaire

    Insuffisance rénale*

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue

    Œdème périphérique

    * observé après commercialisation

    Population pédiatrique

    La solifénacine suspension buvable a été évaluée pour la tolérance chez 95 patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans souffrant d’une hyperactivité détrusorienne neurogène dans deux études en ouvert. Les effets indésirables fréquents observés dans la population pédiatrique souffrant d’HDN incluent : constipation, sécheresse buccale, douleur abdominale, somnolence, infection urinaire, test bactérien positif et allongement de l’intervalle QT. L’incidence de la constipation chez les patients traités par la solifénacine suspension buvable a été plus élevée dans le groupe traité à la dose maximale que dans le groupe traité à la dose initiale.

    Chez les patients pédiatriques souffrant d’HDN, aucun effet indésirable sévère n’a été rapporté. L’effet indésirable le plus fréquent ayant entraîné l’arrêt de l’étude a été l’allongement de l’intervalle QT.

    Globalement, le profil de tolérance chez les enfants et les adolescents est similaire à celui observé chez les adultes.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Un surdosage avec la solifénacine peut potentiellement aboutir à des effets anticholinergiques sévères. Une dose maximale de 280 mg de solifénacine suite à une administration accidentelle chez un seul patient sur une période de 5 heures, a abouti à des troubles des fonctions supérieures n’entrainant pas d’hospitalisation.

    Traitement

    En cas de surdosage en solifénacine, utiliser du charbon activé. Un lavage d’estomac est utile s’il est effectué dans l’heure, mais ne pas provoquer de vomissements.

    Comme pour les autres anticholinergiques, les symptômes peuvent être traités comme suit :

    · Effets anticholinergiques centraux sévères tels qu’hallucinations ou excitation importante : par la physostigmine ou le carbachol ;

    · Convulsions ou excitation importante : par des benzodiazépines ;

    · Insuffisance respiratoire : par ventilation artificielle ;

    · Tachycardie : par des bêta-bloquants ;

    · Rétention urinaire : par sondage ;

    · Mydriase : par un collyre de pilocarpine et/ou placer le patient dans une pièce sombre.

    Comme avec les autres antimuscariniques, en cas de surdosage, une surveillance spécifique est nécessaire chez les patients présentant un risque de prolongation de QT (par exemple en cas d’hypokaliémie, de bradycardie et de traitement concomitant par des médicaments prolongeant l’intervalle QT) ou ayant une cardiopathie préexistante significative (par exemple une ischémie myocardique, des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque congestive).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments urologiques, médicaments de l’incontinence urinaire, code ATC : G04BD08.

    Mécanisme d’action

    La solifénacine est un antagoniste compétitif spécifique des récepteurs cholinergiques.

    La vessie est innervée par des nerfs parasympathiques cholinergiques. L’acétylcholine contracte le détrusor, muscle lisse, en agissant sur les récepteurs muscariniques, principalement sur leur sous-type M3. Des études pharmacologiques in vitro et in vivo ont montré que la solifénacine était un inhibiteur compétitif des récepteurs muscariniques appartenant au sous-type M3. De plus, la solifénacine a une activité antagoniste spécifique sur les récepteurs muscariniques, son affinité pour d’autres récepteurs et canaux ioniques étudiés étant faible ou nulle.

    Effets pharmacodynamiques

    Adultes

    Les effets d’un traitement par VESICARE aux doses de 5 mg et 10 mg ont été étudiés au cours de plusieurs essais cliniques randomisés et contrôlés menés en double insu chez des patients des deux sexes souffrant d’hyperactivité vésicale.

    Les doses de 5 mg et 10 mg de VESICARE ont entraîné des améliorations statistiquement significatives du critère principal et des critères secondaires, comparativement au placebo (voir tableau ci-dessous). L’efficacité a été observée dès la première semaine de traitement pour se stabiliser sur une période de 12 semaines. Une étude en ouvert à long terme a montré que l’efficacité persistait au moins 12 mois. Au bout de 12 semaines de traitement, environ 50 % des patients souffrant d’incontinence urinaire avant le traitement ne présentaient plus d’épisodes d’incontinence. De plus, 35 % des patients présentaient moins de 8 mictions par jour. Le traitement des symptômes d’hyperactivité vésicale a également amélioré un certain nombre de paramètres mesurant la qualité de vie, tels que : perception de l’état de santé général, impact de l’incontinence, limitation dans les activités quotidiennes, limitations dans les activités physiques ou sociales, émotions, perception de la sévérité des symptômes, critères de sévérité, et impact sur le sommeil et sur la vitalité (énergie).

    Résultats (données regroupées) de quatre essais contrôlés de phase III : traitement de 12 semaines

    Placebo

    Vesicare

    5 mg une fois par jour

    Vesicare

    10 mg une fois par jour

    Toltérodine

    2 mg deux fois par jour

    Nombre de mictions par 24 heures

    Valeur initiale moyenne

    Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    11,9

    1,4

    (12 %)

    1 138

    12,1

    2,3

    (19 %)

    552
    < 0,001

    11,9

    2,7

    (23 %)

    1 158
    < 0,001

    12,1

    1,9

    (16 %)

    250
    0,004

    Nombre d’épisodes de miction impérieuse par 24 heures

    Valeur initiale moyenne

    Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    6,3

    2,0

    (32 %)

    1 124

    5,9

    2,9

    (49 %)

    548
    < 0,001

    6,2

    3,4

    (55 %)

    1 151
    < 0,001

    5,4

    2,1

    (39 %)

    250
    0,031

    Nombre d’épisodes d’incontinence par 24 heures

    Valeur initiale moyenne

    Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    2,9

    1,1

    (38 %)

    781

    2,6

    1,5

    (58 %)

    314
    < 0,001

    2,9

    1,8

    (62 %)

    778
    < 0,001

    2,3

    1,1

    (48 %)

    157
    0,009

    Nombre d’épisodes de nycturie par 24 heures

    Valeur initiale moyenne

    Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    1,8

    0,4

    (22 %)

    1 005

    2,0

    0,6

    (30 %)

    494
    0,025

    1,8

    0,6

    (33 %)

    1 035
    < 0,001

    1,9

    0,5

    (26 %)

    232
    0,199

    Volume évacué par miction

    Valeur initiale moyenne

    Augmentation moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    166 ml

    9 ml

    (5 %)

    1 135

    146 ml

    32 ml

    (21 %)

    552
    < 0,001

    163 ml

    43 ml

    (26 %)

    1 156
    < 0,001

    147 ml

    24 ml

    (16 %)

    250
    < 0,001

    Nombre de protections utilisées par 24 heures

    Valeur initiale moyenne

    Réduction moyenne par rapport à la valeur initiale
    Modification (en %) par rapport à la valeur initiale
    n

    Valeur de p*

    3,0

    0,8

    (27 %)

    238

    2,8

    1,3

    (46 %)

    236
    < 0,001

    2,7

    1,3

    (48 %)

    242
    < 0,001

    2,7

    1,0

    (37 %)

    250
    0,010

    Note : VESICARE 10 mg et le placebo ont été utilisés dans les 4 études pivots. VESICARE 5 mg a été également utilisé dans 2 études et la toltérodine à la dose de 2 mg deux fois par jour dans une étude.

    Comme tous les paramètres et tous les groupes n’ont pas été étudiés dans chacune des études, le nombre de patients indiqué varie suivant le paramètre et le groupe.

    * Valeur de p pour la comparaison au placebo.

    Population pédiatrique

    Hyperactivité vésicale

    Enfants et adolescents (âgés de 5 ans et plus) :

    Le traitement par VESICARE suspension buvable a fait l’objet de deux études cliniques. Une étude clinique randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, d’une durée de 12 semaines (905-CL-076) a été menée chez 189 patients pédiatriques atteints d’hyperactivité vésicale (73 enfants âgés de 5 à 11 ans et 22 adolescents de 12 à 17 ans ont été traités par solifénacine). Cette étude a été suivie d’une étude d’extension à long terme en ouvert de 40 semaines (905-CL-077) menée chez 148 patients pédiatriques (119 enfants et 29 adolescents ont été traités par solifénacine). Dans les deux études, la dose a été augmentée chez la majorité des patients pour atteindre, en fonction du poids, un équivalent d’une dose de 10 mg chez l’adulte.

    Dans l’étude 905-CL-076, VESICARE suspension buvable n’a pas permis d’obtenir une amélioration statistiquement significative concernant le critère d’évaluation principal, volume moyen uriné par miction, par rapport au placebo dans la population générale. Chez les enfants (âgés de 5 à 11 ans), une différence statistiquement significative a été observée pour ce critère d'évaluation principal. Aucune amélioration statistiquement significative n’a été observée concernant les critères d’évaluation secondaires (fréquence des mictions, nombre d’épisodes d’incontinence par jour et nombre de jours de continence par semaine). Aucun événement indésirable inattendu ou non répertorié n’a été rapporté pour la totalité de l’intervalle posologique étudié.

    Dans l’étude d’extension en ouvert, aucun événement indésirable inattendu ou non répertorié n’a été rapporté. Le profil de tolérance de la solifénacine chez les patients pédiatriques dans le cadre d’une exposition à long terme était comparable à celui observé chez l’adulte.

    Hyperactivité détrusorienne neurogène

    Enfants et adolescents (âgés de 6 mois à moins de 18 ans) :

    VESICARE, suspension buvable a été évalué dans deux études en ouvert, contrôlées versus l’état initial, de titration séquentielle de la dose, d’une durée de 52 semaines, pour le traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurogène (HDN) chez des patients pédiatriques âgés de 6 mois à moins de 18 ans (études 905-CL-074 et 905-CL-047).

    Dans l’étude 905-CL-074, 4 patients âgés de 6 mois à moins de 2 ans et 19 patients âgés de 2 à moins de 5 ans au total ont été traités par VESICARE, suspension buvable, alors que dans l’étude 905-CL-047, 76 patients âgés de 5 à moins de 18 ans au total ont été traités par VESICARE, suspension buvable.

    Dans les deux études, le critère d’évaluation principal était la modification de la capacité cystomanométrique maximale (CCM) après 24 semaines de traitement par VESICARE, suspension buvable par rapport à la valeur initiale. Les enfants traités par VESICARE, suspension buvable ont obtenu une augmentation statistiquement significative de la CCM après 24 semaines de traitement par rapport à la valeur initiale. L’ampleur des modifications observées aux critères d’évaluation principal et secondaires chez les enfants (âgés de 5 à moins de 12 ans) et chez les adolescents (âgés de 12 à moins de 18 ans) a été comparable.

    Les résultats au critère d’évaluation principal dans les études cliniques de VESICARE, suspension buvable chez les patients pédiatriques souffrant d’HDN sont rapportés dans le tableau ci-dessous. Les effets du traitement se sont maintenus sur 52 semaines.

    Modification à 24 semaines par rapport à la valeur initiale avec VESICARE, suspension buvable

    Paramètre

    Âgés de 6 mois à moins de 5 ans

    Moyenne (ET, n)

    Âgés de 5 à moins de 18 ans

    Moyenne (ET, n)

    Critère d’évaluation principal

    Capacité cystomanométrique maximale (ml)

    Valeur initiale

    Semaine 24

    Modification par rapport à la valeur initiale

    92,3 (38,2 ; 21)

    129,4 (40,2 ; 21)

    37,0 (35,9 ; 21)

    p= < 0,001

    IC à 95 % : 20,7 ; 53,4

    223,7 (132,9 ; 55)

    279,1 (126,8 ; 49)

    57,2 (107,7 ; 49)

    p= < 0,001

    IC à 95 % : 26,3 ; 88,1

    Les mesures urodynamiques secondaires ont également démontré une amélioration à 24 semaines par rapport aux valeurs initiales dans les deux groupes d’âge. Chez les patients âgés de 6 mois à moins de 5 ans, la compliance vésicale a augmenté (modification moyenne : 5,1 ml/cmH2O ; ET : 6,82 ; IC à 95 % : 2,0 ; 8,2), le nombre de contractions hyperactives > 15 cmH2O a diminué (modification moyenne : -7,0 ; ET : 8,6 ; IC à 95 % : -11,0 ; -3,1) et le volume vésical jusqu’à la première contraction du détrusor > 15 cmH2O, exprimé en % de la capacité vésicale attendue, s’est amélioré (médiane initiale : 38,00 % ; médiane à la semaine 24 : 99,89 %). Chez les patients âgés de 5 à moins de 18 ans, la compliance vésicale a augmenté (modification moyenne : 9,1 ml/cmH2O ; ET : 28,6 ; IC à 95 % : 1,0 ; 17,2), le nombre de contractions hyperactives > 15 cmH2O a diminué (modification moyenne : -2,3 ; ET : 5,1 ; IC à 95 % : -3,7 ; -0,8) et le volume vésical jusqu’à la première contraction détrusorienne > 15 cmH2O, exprimé en % de la capacité vésicale attendue, s’est amélioré (médiane initiale : 28,25 % ; médiane à la semaine 24 : 58,28 %).

    Des mesures supplémentaires basées sur le calendrier mictionnel ont démontré une amélioration à 24 semaines par rapport aux valeurs initiales dans les deux groupes d’âge. Chez les patients âgés de 6 mois à moins de 5 ans, le volume moyen de sondage maximal par jour a augmenté (modification moyenne : 40,3 ml ; ET : 50,0 ; IC à 95 % : 16,2 ; 64,4) et le nombre moyen de périodes entre les sondages propres intermittents et les épisodes d’incontinence par 24 heures a diminué (modification moyenne : -1,31 ; ET : 1,35 ; IC à 95 % : -1,99 ; -0,64). Chez les patients âgés de 5 à moins de 18 ans, le volume moyen de sondage maximal par jour a augmenté (modification moyenne : 67,45 ml ; ET : 88,07 ; IC à 95 % : 42,68 ; 92,22) et le nombre moyen d’épisodes d’incontinence par 24 heures a diminué (modification moyenne : -1,60 ; ET : 2,04 ; IC à 95 % : -2,18 ; -1,03).

    Le traitement par VESICARE, suspension buvable chez les enfants et les adolescents a été bien toléré à toutes les doses. Aucun nouveau signal de tolérance n’a été identifié par rapport au profil de tolérance connu de la solifénacine chez les adultes.

    On ne dispose d’aucune donnée d’étude clinique au-delà d’un an dans le traitement de l’HDN chez les enfants et les adolescents.

    L’expérience clinique est insuffisante chez les patients pédiatriques souffrant d’HDN âgés de moins de 2 ans. Aucune étude clinique n’a été conduite chez les patients pédiatriques souffrant d’HDN âgés de moins de 6 mois.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après la prise orale de solifénacine par des adultes, les concentrations plasmatiques maximales de solifénacine (Cmax) sont atteintes au bout de 4 à 12 heures. La valeur de Tmax est indépendante de la dose. La valeur de Cmax et celle de l’aire sous la courbe (ASC) augmentent proportionnellement à la dose dans la fourchette de doses allant de 5 à 40 mg. La biodisponibilité absolue est d’environ 90 %.

    La prise d’aliments ne modifie pas la Cmax ni l’ASC de la solifénacine.

    Distribution

    Après administration intraveineuse, le volume apparent de distribution de la solifénacine est d’environ 600 litres. La solifénacine est fortement (environ 98 %) liée aux protéines plasmatiques, essentiellement à l’α1-glycoprotéine acide.

    Biotransformation

    La solifénacine est largement métabolisée dans le foie, essentiellement par l’iso-enzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4). Il existe cependant d’autres voies métaboliques qui peuvent contribuer au métabolisme de la solifénacine. La clairance systémique de la solifénacine est d’environ 9,5 l/h et la demi-vie d’élimination de la solifénacine est de 45 à 68 heures. Après administration orale, un métabolite pharmacologiquement actif (4R-hydroxy solifénacine) et trois métabolites inactifs (N-glycuronide, N-oxyde et 4R-hydroxy-N-oxyde de solifénacine) ont été identifiés dans le plasma, en plus de la solifénacine.

    Élimination

    Après une administration unique de 10 mg de solifénacine marquée par le 14C, on a retrouvé environ 70 % de la radioactivité dans les urines et 23 % dans les selles en l’espace de 26 jours. Dans les urines, environ 11 % de la radioactivité sont retrouvés sous forme de substance active inchangée ; environ 18 % sous la forme du métabolite N-oxyde, 9 % sous la forme du métabolite 4R-hydroxy-N-oxyde et 8 % sous la forme du métabolite 4R-hydroxy (métabolite actif).

    Linéarité/non-linéarité

    La pharmacocinétique est linéaire dans la fourchette des doses thérapeutiques.

    Autres populations particulières

    Personnes âgées

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire en fonction de l’âge. Des études ont montré qu’après l’administration de succinate de solifénacine (5 mg et 10 mg une fois par jour), l’exposition à la solifénacine (exprimée par l’ASC) était comparable chez les sujets âgés en bonne santé (entre 65 et 80 ans) et les sujets jeunes en bonne santé (moins de 55 ans). Chez les personnes âgées, la vitesse moyenne d’absorption, exprimée par le Tmax, était légèrement plus lente et la demi-vie d’élimination était augmentée d’environ 20 %. Ces différences, peu importantes, ont été considérées comme cliniquement négligeables.

    Enfants et adolescents (âgés de 2 à 18 ans) :

    La pharmacocinétique de la solifénacine après administration d’une dose ajustée en fonction du poids chez des enfants et des adolescents atteints d’hyperactivité vésicale (âgés de 5 ans et plus) et d’hyperactivité détrusorienne neurogène (âgés de 2 à 18 ans) était similaire à celle observée chez l’adulte après ajustement en fonction du poids corporel, avec un tmax et un t1/2 légèrement plus courts ; ces différences n’ont pas été considérées cliniquement significatives.

    Sexe

    La pharmacocinétique de la solifénacine n’est pas modifiée par le sexe.

    Appartenance ethnique

    La pharmacocinétique de la solifénacine n’est pas modifiée par la race.

    Insuffisance rénale

    Chez des patients souffrant d’insuffisance rénale légère à modérée, l’ASC et la Cmax de la solifénacine ne sont pas significativement différentes de celles observées chez des sujets sains.

    Chez des patients souffrant d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine ≤ 30 ml/min), l’exposition à la solifénacine était significativement plus importante que chez les témoins, avec des augmentations de Cmax d’environ 30 %, de l’ASC de plus de 100 % et de t½ de plus de 60 %. Il existe une relation statistiquement significative entre la clairance de la créatinine et la clairance de la solifénacine.

    La pharmacocinétique de la solifénacine n’a pas été étudiée chez les patients hémodialysés.

    Insuffisance hépatique

    En cas d’insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh de 7 à 9), la valeur de Cmax est inchangée, l’ASC augmente de 60 % et t½ est doublée. La pharmacocinétique de la solifénacine n’a pas été étudiée chez des patients souffrant d’insuffisance hépatique sévère.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données précliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicité en administration répétée, fertilité, développement embryofœtal, génotoxicité et cancérogénicité, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme. Lors d’une étude du développement pré et postnatal chez la souris, l’administration de solifénacine aux mères pendant l’allaitement a entraîné une diminution dose-dépendante du taux de survie en post-partum et du poids des petits ainsi qu’un ralentissement du développement staturo-pondéral à des degrés cliniquement pertinents. Une augmentation de la mortalité liée à la dose, sans signes cliniques précurseurs, s’est produite chez des jeunes souris traitées à partir du 10ème ou du 21ème jour après leur naissance avec des doses atteignant un effet pharmacologique ; les deux groupes avaient une mortalité plus élevée par rapport à des souris adultes. Chez les jeunes souris traitées à partir du 10ème jour après leur naissance, l’exposition plasmatique était plus élevée que chez les souris adultes ; à partir du 21ème jour après leur naissance, l’exposition systémique était comparable à celle des souris adultes. Les implications cliniques de l’augmentation de la mortalité chez les jeunes souris ne sont pas connues. VESICARE, suspension buvable n’a montré aucun potentiel d’irritation pour les yeux lorsqu’il a été testé chez le lapin.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Polacriline potassique,

    Parahydroxybenzoate de méthyle (E218),

    Parahydroxybenzoate de propyle (E216)

    Propylène glycol (E1520),

    Emulsion de siméthicone à 30 % ; composée de siméthicone, Polysorbate 65 (E436), méthylcellulose (E461), stéarate de polyéthylène glycol, glycérides, gomme xanthane (E415), acide benzoïque (E210), acide sorbique (E200), acide sulfurique (E513) et eau.

    Carbomère,

    Xylitol (E967),

    Acésulfame potassique (E950),

    Arôme naturel d’orange composé d’huiles essentielles d’orange, de substances aromatisantes naturelles, d’éthanol, de propylène glycol (E1520), d’hydroxyanisol butylé (E320) et d’eau,

    Hydroxyde de sodium,

    Eau purifiée.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments ou aliments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans

    Après première ouverture du flacon, la suspension buvable peut être conservée pendant 28 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans le flacon d’origine afin de protéger la suspension de la lumière.

    Conserver la seringue pour administration orale propre et sèche, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

    Ce médicament ne requiert pas de conditions particulières de température de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    150 ml de VESICARE, suspension buvable en flacon de couleur ambre en polyéthylène téréphtalate (PET) avec un bouchon à vis en polyéthylène (PE) avec un joint en carton-pâte et en vinyle, contenu dans un étui. Les dispositifs de dosage et d’administration sont conditionnés dans la boîte : seringue pour administration orale de 5 ml et adaptateur pour flacon.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    La seringue pour administration orale fournie avec VESICARE, suspension buvable doit être utilisée avec l’adaptateur pour mesurer la dose exacte.

    Préparation pour la première utilisation d’un flacon de VESICARE, suspension buvable

    1. Lavez-vous soigneusement les mains.

    2. Ouvrez la boîte et retirez le flacon, la seringue et l’adaptateur.

    3. Placez le flacon sur une surface plane et retirez le bouchon.

    4. Enfoncez fermement l’adaptateur dans le goulot du flacon.

    5. Assurez-vous que le haut de l’adaptateur est au même niveau que le haut du goulot du flacon.

    6. L’adaptateur doit rester dans le goulot du flacon jusqu’à la fin de la période de conservation de 28 jours.

    7. Replacez le bouchon sur le flacon.

    Avant chaque administration orale

    1. Lavez-vous soigneusement les mains.

    2. Agitez le flacon de VESICARE, suspension buvable au moins 20 fois.

    3. Retirez le bouchon du flacon et vérifiez que l’adaptateur est enfoncé dans le goulot du flacon. Insérez l’extrémité de la seringue pour administration orale dans l’ouverture centrale de l’adaptateur jusqu’à ce qu’elle soit fermement en place.

    4. Retournez soigneusement le flacon et la seringue en veillant à ce que l’adaptateur reste en place.

    5. Tirez lentement le piston de la seringue vers le bas pour prélever la quantité prescrite par votre médecin.

    6. Jetez le surplus si vous avez prélevé accidentellement une quantité trop importante de médicament.

    7. Assurez-vous qu’il n’y a pas de bulles d’air dans la seringue. Si une bulle d’air se forme, poussez le piston vers le haut pour faire sortir la bulle éventuelle.

    8. Laissez la seringue en place et redressez le flacon en veillant à ce que le piston de la seringue ne bouge pas. Retirez délicatement la seringue de l’adaptateur. L’adaptateur doit rester en place.

    9. Vérifiez que la dose correcte a bien été prélevée. Placez la seringue dans la bouche du patient et enfoncez délicatement le piston pour administrer le médicament au patient.

    10. Après la fin de l’administration, fermez le flacon avec le bouchon.

    11. Lavez la seringue avec de l’eau chaude. Laissez sécher.

    Remarque : si le patient a besoin d’une dose > 5 ml, rincez l’extrémité de la seringue avec de l’eau chaude avant de la réutiliser.

    Nettoyage de la seringue pour administration orale

    Après utilisation, nettoyez la seringue pour administration orale avec de l’eau chaude uniquement.

    La seringue pour administration orale peut être utilisée pendant toute la durée de conservation de 28 jours après première ouverture (voir rubrique 6.3).

    Elimination

    Le flacon, la seringue, l’adaptateur et tout médicament non utilisé ou déchet doivent être éliminés conformément à la réglementation en vigueur. Jetez tout médicament restant 28 jours après ouverture du flacon. Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ASTELLAS PHARMA

    26 QUAI CHARLES PASQUA

    92300 LEVALLOIS PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 366 4 8 : 150 ml de suspension buvable en flacon (PET) avec un bouchon à vis (PE). Boite de 1 flacon.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste II.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/08/2021

    Dénomination du médicament

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable

    Succinate de solifénacine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ?

    3. Comment prendre VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Médicaments urologiques, médicaments de l’incontinence urinaire - code ATC : G04BD08

    La solifénacine (substance active de VESICARE 1 mg/ml) appartient à la classe pharmaco-thérapeutique des anticholinergiques. Ces médicaments sont utilisés pour réduire les contractions de la vessie lorsque celle-ci est hyperactive. Ceci vous permettra d'attendre plus longtemps avant de devoir aller aux toilettes et augmentera le volume des urines que peut retenir votre vessie.

    VESICARE est indiqué :

    · dans le traitement des symptômes de la vessie hyperactive (incontinence urinaire) chez les adultes.

    Les symptômes incluent : un besoin pressant et soudain d'uriner sans signe précurseur, des envies fréquentes d'uriner ainsi que des émissions involontaires d'urine sans que vous ayez eu le temps d'aller aux toilettes ;

    · dans le traitement d’une affection appelée hyperactivité du détrusor d’origine neurogène chez les enfants âgés de 2 à 18 ans. L’hyperactivité du détrusor d’origine neurogène est une affection dans laquelle des contractions involontaires de la vessie se produisent à cause d’une affection congénitale ou de lésions des nerfs qui contrôlent la vessie. En l’absence de traitement, l’hyperactivité détrusor d’origine neurogène peut provoquer des lésions de votre vessie et/ou de vos reins.

    VESICARE est utilisé pour augmenter la quantité d’urine que votre vessie peut retenir et réduire les fuites urinaires.

    Ne prenez jamais VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable si vous :

    · avez des difficultés pour uriner ou si votre vessie ne se vide pas complètement quand vous urinez (rétention urinaire) et si vous ne pratiquez pas le sondage propre intermittent (SPI) ;

    · souffrez d'une affection gastro-intestinale grave (notamment un mégacôlon toxique, complication associée à la rectocolite hémorragique) ;

    · souffrez d'une maladie des muscles appelée myasthénie, caractérisée par une faiblesse musculaire excessive ;

    · souffrez d'une augmentation de la pression à l'intérieur de l'œil, avec perte progressive de la vision (glaucome) ;

    · êtes allergique à la solifénacine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · êtes hémodialysé ;

    · souffrez d'une maladie sévère du foie ;

    · souffrez d'une maladie sévère du rein ou d'une maladie modérée du foie ET que vous prenez des médicaments susceptibles de ralentir l'élimination de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable de l'organisme (par exemple, le kétoconazole). Si c’est le cas, votre médecin ou votre pharmacien vous en aura informé.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable si :

    · votre vessie ne se vide pas complètement quand vous urinez (obstruction des voies urinaires) ou si vous avez des difficultés pour uriner (par exemple un faible volume d’urine) et si vous ne pratiquez pas le sondage propre intermittent (SIP). Dans ce cas, le risque d'accumulation d'urine dans votre vessie (rétention urinaire) est beaucoup plus élevé ;

    · vous avez une obstruction gastro-intestinale (constipation) ;

    · vous avez un risque de ralentissement de la motilité gastro-intestinale (ralentissement de la circulation des matières solides et liquides dans le tube digestif). Si c’est le cas, votre médecin vous en aura informé ;

    · vous souffrez d’une pathologie qui a pour conséquences des modifications de votre rythme cardiaque, en particulier une anomalie connue sous le nom « d’allongement de l’intervalle QT ».

    · vous souffrez d'une maladie rénale sévère ;

    · vous souffrez d'une maladie modérée du foie ;

    · vous avez une hernie hiatale ou des brûlures d’estomac ;

    · vous avez une atteinte neurologique (neuropathie autonome).

    Prévenez votre médecin avant le début du traitement par VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable si vous présentez ou avez déjà présenté l'une des maladies mentionnées ci-dessus.

    Avant le début du traitement par VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable, votre médecin évaluera si votre pollakiurie (envie fréquente d'uriner) a d'autres causes [par exemple une insuffisance cardiaque (capacité de pompage du cœur insuffisante) ou une maladie du rein]. Si vous avez une infection urinaire, votre médecin vous prescrira un antibiotique (traitement contre certaines infections bactériennes).

    Enfants et adolescents

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 2 ans pour le traitement de l’hyperactivité du détrusor d’origine neurogène.

    VESICARE ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 18 ans pour le traitement de la vessie hyperactive.

    Autres médicaments et VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Il est particulièrement important que vous préveniez votre médecin si vous prenez :

    · d'autres médicaments anticholinergiques, car les effets et les effets indésirables des deux médicaments peuvent être accentués ;

    · des médicaments cholinergiques, car ils peuvent réduire l'effet de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ;

    · des médicaments tels que le métoclopramide ou le cisapride, qui accélèrent le fonctionnement du tube digestif. VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable peut réduire les effets de ces médicaments ;

    · des médicaments tels que le kétoconazole, le ritonavir, le nelfinavir, l'itraconazole, le vérapamil ou le diltiazem, qui ralentissent la dégradation de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable dans l'organisme ;

    · des médicaments tels que la rifampicine, la phénytoïne ou la carbamazépine, car ils peuvent accélérer la dégradation de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable dans l'organisme ;

    · des médicaments tels que les bisphosphonates, qui peuvent déclencher ou aggraver une œsophagite (inflammation de l'œsophage).

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable avec des aliments et boissons

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable ne doit pas être pris avec des aliments et/ou boissons autres que de l’eau. Buvez un verre d’eau après avoir avalé la dose (voir rubrique 3). Si vous avez accidentellement pris la suspension buvable avec des aliments et/ou boissons, il est possible que cela provoque un goût amer et un engourdissement de la bouche.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il n'est pas recommandé d'utiliser VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable pendant la grossesse, sauf nécessité absolue.

    N’utilisez pas VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable si vous allaitez car la solifénacine pourrait passer dans le lait maternel.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable peut provoquer une vision trouble et parfois une somnolence ou une fatigue. Si vous souffrez de l’un de ces effets indésirables, ne conduisez pas et n’utilisez pas de machine.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable contient de l’acide benzoïque : Ce médicament contient 0,015 mg d’acide benzoïque par ml, équivalent à 0,15 mg / 10 ml.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable contient de l’éthanol : l’éthanol provient de l’arôme naturel d’orange.

    Ce médicament contient 48,4 mg d’alcool (éthanol) pour la posologie maximale de 10 ml de VESICARE, suspension buvable. La quantité d’éthanol de 10 ml de VESICARE, suspension buvable équivaut à 1 ml de bière (4 % p/v) ou moins de 1 ml de vin (10 % p/v). La faible quantité d’alcool contenue dans ce médicament n’est pas susceptible d’entraîner d’effet notable.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable contient du parahydroxybenzoate de méthyle et du parahydroxybenzoate de propyle : il peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées). Les signes de réaction allergique comprennent : éruption cutanée, difficultés pour avaler ou respirer, gonflement des lèvres, du visage, de la gorge ou de la langue.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable contient du propylène glycol : Ce médicament contient 20 mg de propylène glycol par ml, équivalent à 200 mg / 10 ml.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable contient de l’hydroxyde de sodium : Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par ml, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Si VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable entre en contact avec vos yeux : rincez-les abondamment avec de l’eau.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    Prenez ce médicament par voie orale une fois par jour. Vous pouvez prendre ce médicament avant ou après un repas. Buvez un verre d’eau après avoir pris une dose de VESICARE. Ne prenez pas ce médicament en même temps que des aliments et/ou d’autres boissons. Si vous avez accidentellement pris la suspension buvable avec des aliments et/ou d’autres boissons, il est possible que cela provoque un goût amer dans la bouche ou un engourdissement de la bouche.

    Adultes avec une vessie hyperactive

    Votre médecin déterminera la dose qui vous convient. Utilisez la seringue pour administration orale et l’adaptateur pour flacon fournis avec VESICARE, suspension buvable pour mesurer et administrer la dose. Si vous devez prendre une dose de 10 mg (10 ml) par jour, vous devrez utiliser la seringue deux fois pour administrer la dose totale lors de chaque prise. Rincez l’extrémité de la seringue pour administration orale avec de l’eau chaude avant de la réutiliser.

    Enfants et adolescents (âgés de 2 à 18 ans) avec une hyperactivité du détrusor d’origine neurogène

    Votre médecin vous dira quelle dose vous/votre enfant devez/doit prendre. Votre médecin calculera la dose correcte pour un patient en fonction de son poids corporel. Vous devez respecter à la lettre leurs instructions.

    Utilisez la seringue pour administration orale et l’adaptateur pour flacon fournis avec VESICARE, suspension buvable pour mesurer et administrer la dose. Si vous devez prendre une dose supérieure à 5 mg (5 ml) par jour, vous devrez utiliser la seringue deux fois pour administrer la dose totale lors de chaque prise. Rincez l’extrémité de la seringue pour administration orale avec de l’eau chaude avant de la réutiliser.

    Comment administrer la dose de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable à l’aide d’une seringue pour prise orale

    Utilisez la seringue pour administration orale et l’adaptateur fournis avec VESICARE, suspension buvable pour mesurer la dose exacte.

    Préparation pour la première utilisation d’un flacon de VESICARE, suspension buvable

    1. Lavez-vous soigneusement les mains.

    2. Ouvrez la boîte et retirez le flacon, la seringue et l’adaptateur.

    3. Placez le flacon sur une surface plane et retirez le bouchon.

    4. Enfoncez fermement l’adaptateur dans le goulot du flacon.

    5. Assurez-vous que le haut de l’adaptateur est au même niveau que le haut du goulot du flacon.

    6. L’adaptateur doit rester dans le goulot du flacon jusqu’à la fin de la période de conservation de 28 jours.

    7. Replacez le bouchon sur le flacon.

    Avant chaque administration orale

    1. Lavez-vous soigneusement les mains.

    2. Agitez le flacon de VESICARE, suspension buvable au moins 20 fois.

    3. Retirez le bouchon du flacon et vérifiez que l’adaptateur est enfoncé dans le goulot du flacon. Insérez l’extrémité de la seringue pour administration orale dans l’ouverture centrale de l’adaptateur jusqu’à ce qu’elle soit fermement en place.

    4. Retournez soigneusement le flacon et la seringue en veillant à ce que l’adaptateur reste en place.

    5. Tirez lentement le piston de la seringue vers le bas pour prélever la quantité prescrite par votre médecin.

    6. Jetez le surplus si vous avez prélevé accidentellement une quantité trop importante de médicament.

    7. Assurez-vous qu’il n’y a pas de bulles d’air dans la seringue. Si une bulle d’air se forme, poussez le piston vers le haut pour faire sortir la bulle éventuelle.

    8. Laissez la seringue en place et redressez le flacon en veillant à ce que le piston de la seringue ne bouge pas. Retirez délicatement la seringue de l’adaptateur. L’adaptateur doit rester en place.

    9. Vérifiez que la dose correcte a bien été prélevée. Placez la seringue dans la bouche du patient et enfoncez délicatement le piston pour administrer le médicament au patient.

    10. Après la fin de l’administration, fermez le flacon avec le bouchon.

    11. Lavez la seringue avec de l’eau chaude. Laissez sécher.

    Remarque : si le patient a besoin d’une dose > 5 ml, rincez l’extrémité de la seringue avec de l’eau chaude avant de la réutiliser.

    Nettoyage de la seringue pour administration orale

    Après utilisation, nettoyez la seringue pour administration orale avec de l’eau chaude uniquement.

    La seringue pour administration orale peut être utilisée pendant toute la durée de conservation de 28 jours après première ouverture (voir rubrique 5).

    Si vous avez pris plus de VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable que vous n’auriez dû

    En cas de prise excessive ou en cas de prise accidentelle par un enfant, consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Un surdosage peut se manifester par les symptômes suivants : maux de tête, sécheresse de la bouche, sensations vertigineuses, somnolence et vision trouble, perception de choses qui n'existent pas (hallucinations), excitation importante, convulsions, difficultés à respirer, accélération du rythme cardiaque (tachycardie), accumulation d'urine dans la vessie (rétention urinaire) et dilatation de la pupille (mydriase).

    Si vous oubliez de prendre VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable

    Si vous oubliez de prendre une dose à l'heure habituelle, prenez-la dès que possible, sauf s'il est déjà l'heure de la prise de la dose suivante. Ne prenez jamais plus d’une dose par jour. En cas de doute, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous arrêtez de prendre VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable

    Si vous arrêtez de prendre VESICARE, les symptômes de votre maladie sous-jacente de la vessie pourraient réapparaître ou s'aggraver. Consultez toujours votre médecin si vous envisagez d'arrêter le traitement.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez de prendre VESICARE et consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants :

    · Si vous faites un choc allergique (effet indésirable soudain et rapide caractérisé par des démangeaisons généralisées, une urticaire, un gonflement, une difficulté à respirer et/ou des réactions allergiques appelées anaphylaxie), ou une réaction cutanée sévère (par exemple décollement de la peau et formation de bulles).

    · Si vous faites un angio-œdème (réaction allergique cutanée qui se traduit par un gonflement survenant dans le tissu juste sous la surface de la peau) avec obstruction des voies respiratoires (difficulté à respirer). Un angio-œdème a été rapporté chez quelques patients traités par VESICARE.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable peut provoquer les autres effets indésirables suivants :

    Très fréquents (peut affecter plus de 1 personne sur 10)

    · sécheresse de la bouche.

    Fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · vision trouble ;

    · constipation, nausées, indigestion avec des symptômes tels que lourdeur abdominale, douleur abdominale, régurgitations, brûlures d’estomac (dyspepsie), gêne au niveau de l’estomac.

    Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · infection urinaire, infection de la vessie ;

    · somnolence, perturbation du goût (dysgueusie) ;

    · sécheresse (irritation) des yeux ;

    · sécheresse du nez ;

    · reflux gastro-œsophagien, sécheresse de la gorge ;

    · sécheresse de la peau ;

    · difficultés pour uriner ;

    · fatigue, accumulation de liquide dans les jambes (œdème).

    Rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · accumulation d'une grande quantité de matières fécales dans le gros intestin (fécalome) ;

    · accumulation d'urine dans la vessie par impossibilité de vider la vessie (rétention urinaire) ;

    · sensations vertigineuses, maux de tête ;

    · vomissements ;

    · démangeaisons, rash.

    Très rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · hallucinations, confusion ;

    · éruption cutanée allergique.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · diminution de l’appétit, niveaux élevés de potassium dans le sang qui peuvent causer des anomalies du rythme cardiaque ;

    · augmentation de la pression intraoculaire ;

    · modifications de l’activité électrique du cœur (ECG), battements cardiaques irréguliers, perception de vos battements cardiaques, accélération du rythme cardiaque ;

    · troubles de la voix ;

    · troubles hépatiques ;

    · faiblesse musculaire ;

    · troubles rénaux.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Conserver la seringue pour administration orale propre et sèche, à l’abri de la lumière et de la chaleur.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette l’emballage ou le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conservez ce médicament dans le flacon d’origine afin de protéger la suspension de la lumière. Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation. Après première ouverture du flacon, la suspension peut être conservée pendant 28 jours.

    Eliminez tout médicament 28 jours après ouverture du flacon.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement. Le flacon, la seringue, l’adaptateur et tout médicament non utilisé doivent être éliminés conformément à la réglementation en vigueur.

    Ce que contient VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable  

    · La substance active est : le succinate de solifénacine 1 mg/ml en suspension

    · Les autres composants sont : la polacriline potassique, le parahydroxybenzoate de méthyle (E218), le parahydroxybenzoate de propyle (E216), le propylène glycol (E1520), l’émulsion de siméthicone à 30 % (composée de siméthicone, Polysorbate 65 (E436), méthylcellulose (E461), stéarate de polyéthylène glycol, glycérides, gomme xanthane (E415), acide benzoïque (E210), acide sorbique (E200), acide sulfurique (E513) et eau) le carbomère, le xylitol (E967), l’acésulfame potassique (E950), l’arôme naturel d’orange (composé d’huiles essentielles d’orange, de substances aromatisantes naturelles, d’éthanol, de propylène glycol (E1520), d’hydroxyanisol butylé (E320) et d’eau), l’hydroxyde de sodium et l’eau purifiée.

    Qu’est-ce que VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable et contenu de l’emballage extérieur  

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable se présente sous forme de suspension homogène, aqueuse, de couleur blanc à blanc cassé avec un arôme d’orange.

    VESICARE 1 mg/ml, suspension buvable est fourni en flacons de couleur ambre en polyéthylène téréphtalate (PET) de 150 ml avec un bouchon à vis en polyéthylène (PE).

    Les dispositifs de dosage et d’administration sont conditionnés dans la boîte : seringue pour administration orale de 5 ml et adaptateur pour flacon.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ASTELLAS PHARMA

    26 QUAI CHARLES PASQUA

    92300 LEVALLOIS PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ASTELLAS PHARMA

    26 QUAI CHARLES PASQUA

    92300 LEVALLOIS PERRET

    Fabricant  

    ASTELLAS PHARMA EUROPE B.V.

    SYLVIUSWEG 62

    2333 BE LEIDEN

    PAYS BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17017
    • Date avis : 17/10/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Insuffisant
    • Description : le service médical rendu par VESICARE 1 mg/mL, suspension buvable est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale dans le traitement de l’hyperactivité détrusorienne neurogène (HDN) chez les enfants âgés de 2 à 18 ans.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17017
    • Date avis : 17/10/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Hyperactivité vésicale chez l’adulte:<br>Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux présentations déjà inscrites (VESICARE 5 et 10 mg).
    • Lien externe