VERAPAMIL TEVA 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 62607039
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteur calcique sélectif à effets cardiaques directs - code ATC : C08DA01. Ce médicament est préconisé dans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 28/08/1997
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : TEVA SANTE

    Les compositions de VERAPAMIL TEVA 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE VÉRAPAMIL 5242 40,000 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC aluminium de 75 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3443614
    • Code CIP3 : 3400934436147
    • Prix : 2,28 €
    • Date de commercialisation : 27/08/1998
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de vérapamil ................................................................................................. 40,00 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement de l'angor sous toutes ses formes.

    · Traitement et prévention des tachycardies paroxystiques supraventriculaires.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    · Traitement et prévention des tachycardies paroxystiques supraventriculaires : 1 à 2 comprimés (à 40 mg), 3 fois par jour de préférence au cours du repas.

    · Traitement de l'angor sous toutes ses formes : la posologie initiale est de 240 mg/jour soit 2 comprimés (à 40 mg), 3 fois par jour. En cas d'efficacité insuffisante, la posologie peut être augmentée à 480 mg/jour sous la forme à libération prolongée de vérapamil à raison d'une prise à 240 mg 2 fois par jour.

    · Chez le sujet âgé de plus de 70 ans : la posologie sera de 120 à 240 mg/jour, soit 1 à 2 comprimés (à 40 mg) 3 fois par jour.

    Population pédiatrique

    5 mg/kg en moyenne. Si la posologie doit être augmentée, il ne faut pas dépasser 10 mg/kg.

    4.3. Contre-indications  

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · blocs auriculoventriculaires du 2e et du 3e degré non appareillés ;

    · choc cardiogénique, insuffisance cardiaque non contrôlée, infarctus du myocarde aigu avec complications (bradycardie, hypotension et/ou insuffisance ventriculaire gauche) ;

    · hypotension artérielle (systolique inférieure à 90 mm Hg) ;

    · dysfonctions sinusales ;

    · fibrillation/flutter auriculaire associé à un syndrome de Wolff-Parkinson-White ;

    · en association avec le dantrolène (perfusion), l’askiren, le millepertuis, l'ivabradine, (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Insuffisance cardiaque : celle-ci doit être contrôlée avant la mise au traitement. Dans le cas où un digitalique est prescrit, il est nécessaire :

    · de surveiller étroitement la conduction auriculoventriculaire (effets additifs ;

    · de contrôler les concentrations de digoxine et d'adapter la posologie (car le vérapamil peut augmenter de façon importante les concentrations plasmatiques de digoxine).

    Bloc auriculoventriculaire du 1er degré : celui-ci peut être majoré et conduire à un bloc complet (en particulier au pic de concentration).

    Bradycardie : utiliser ce médicament avec précaution en cas de bradycardie.

    Insuffisance hépatique : la métabolisation est dans ce cas considérablement ralentie ; la demi-vie apparente d'élimination est très allongée. La posologie doit être fortement diminuée, par exemple par un facteur 5.

    Sujets âgés : le volume de distribution et la clairance totale sont fortement diminués ; par ailleurs, la biodisponibilité du vérapamil est plus élevée chez ces sujets que chez l'adulte. Il faut donc réduire la posologie et ne l'augmenter que progressivement.

    Atteinte hépatique : des atteintes cytolytiques et cholestatiques d'origine immunoallergique, accompagnées ou non de symptômes cliniques à type de malaise, fièvre, ictère et/ou douleurs du quadrant supérieur droit de l'abdomen ont été rarement rapportées chez les patients recevant du vérapamil. Si de tels symptômes apparaissent, il est recommandé de procéder à un dosage des enzymes hépatiques.

    En cas d'élévation des enzymes hépatiques et à plus forte raison, en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu de manière définitive.

    Pathologies neuromusculaires : le vérapamil doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une pathologie affectant la transmission neuromusculaire (myasthénie grave, syndrome de Lambert-Eaton) ou une dystrophie musculaire de Duchenne avancée.

    Atteinte rénale : le vérapamil doit être utilisé avec précaution et sous surveillance étroite chez les patients ayant une altération de la fonction rénale. Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.

    La prise de ce médicament est déconseillée avec les bêta-bloquants, la colchicine, l'esmolol, l'amiodarone (avec le vérapamil injectable), l’eribuline, la fidaxomicine, le fingolimod, la quinidine (voir rubrique 4.5).

    Excipient(s)

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments anti-arythmiques

    De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

    L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

    L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

    L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.

    Médicaments bradycardisants

    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques… etc.

    Associations contre-indiquées

    + Dantrolène (perfusion) (par mesure de prudence)

    Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV.

    L'association de vérapamil et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.

    Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    + Aliskiren

    Augmentation des concentrations plasmatiques d'aliskiren et majoration du risque de ses effets indésirables.

    + Millepertuis

    Réduction importante des concentrations de vérapamil, avec risque de perte de son effet thérapeutique.

    + Ivabradine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de l’ivabradine et de ses effets indésirables, notamment cardiaques (inhibition de son métabolisme hépatique par le vérapamil), qui s’ajoutent aux effets bradycardisants du vérapamil.

    Associations déconseillées

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    · dans l’indication traitement de l'insuffisance cardiaque (concerne le bisoprolol, le carvédilol, le métoprolol et nébivolol) : effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire (synergie des effets).

    · dans les autres indications : troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), trouble de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque. Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

    + Eribuline

    Augmentation des concentrations plasmatiques d’éribuline par le vérapamil.

    + Esmolol en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche.

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).

    + Colchicine

    Risque de majoration des effets indésirables de la colchicine, par augmentation de ses concentrations plasmatiques par le vérapamil.

    + Fidaxomicine

    Augmentation des concentrations plasmatiques de la fidaxomicine.

    + Fingolimod

    Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

    Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose

    + Amiodarone

    Avec le vérapamil injectable, risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.

    + Quinidine

    Risque de majoration importante des effets hémodynamiques du vérapamil, avec hypotension et bradycardie sévères.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Lithium

    Risque de neurotoxicité avec éventuellement augmentation de la lithémie.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie du lithium.

    + Baclofène

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.

    + Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques : carbamazépine, fosphénytoine, phénobarbital, phénytoïne, primidone

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l’anticonvulsivant et après son arrêt.

    + Dabigatran

    Lors de l’administration concomitante de dabigatran étexilate (150 mg), un substrat de la P-gp, avec du vérapamil par voie orale, la Cmax et l’ASC du dabigatran ont augmenté, mais l’amplitude de ce changement varie en fonction du moment de l’administration et de la forme pharmaceutique du vérapamil. Lors de l’administration de vérapamil 120 mg à libération immédiate une heure avant l’administration d’une dose unique de dabigatran étexilate, la Cmax du dabigatran a augmenté d’environ 180 % et l’ASC d’environ 150 %. Aucune interaction significative n'a été observée lorsque le vérapamil était administré 2 heures après le dabigatran étexilate (augmentation de la Cmax d'environ 10 % et de l'ASC d'environ 20 %).

    Une surveillance clinique étroite est recommandée lorsque le vérapamil est associé au dabigatran étexilate et particulièrement en cas de saignement, notamment chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée.

    + Afanitib

    Augmentation des concentrations plasmatique d’afatinib par augmentation de son absorption par le vérapamil. Il est recommandé d’administrer le vérapamil le plus à distance possible de l’afatinib, en respectant de préférence un intervalle de 6 heures ou de 12 heures par rapport à la prise d’afatinib.

    + Ibrutinib

    Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution de son métabolisme hépatique par le vérapamil.

    Surveillance clinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l'association.

    + Rifampicine

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    + Atorvastatine

    Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant). Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

    + Simvastatine

    Risque majoré d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant).

    Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/j de simvastatine ou utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

    + Buspirone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le vérapamil, avec augmentation de ses effets indésirables.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.

    + Immunosuppresseurs (ciclosporine, tacrolimus, sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

    Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur (diminution de son métabolisme hépatique) et majoration du risque de gingivopathies avec la ciclosporine.

    Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

    + Esmolol si la fonction ventriculaire gauche est normale

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).

    Surveillance clinique et ECG.

    + Médicaments donnant des torsades de pointes : amiodarone, amisulpride, arsenieux, bépridil, chlorpromazine, cisapride, cyamémazine, diphémanil, disopyramide, dofétilide, dolasétron IV, dropéridol, érythromycine IV, fluphenazine, halofantrine, halopéridol, hydroquinidine, ibutilide, levomepromazine, luméfantrine, méquitazine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine IV, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifene, vincamine IV, zuclopenthixol) (pour amiodarone, quinidine et sotalol voir aussi associations déconseillées)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Midazolam

    Augmentation des concentrations plasmatiques de midazolam (diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation).

    Surveillance clinique et réduction de la posologie de midazolam pendant le traitement par le vérapamil.

    + Digoxine

    Bradycardie excessive et bloc auriculoventriculaire, par majoration des effets de la digoxine sur l'automatisme et la conduction et par diminution de l'élimination rénale et extrarénale de la digoxine.

    Surveillance clinique, E.C.G. et éventuellement contrôle de la digoxinémie; s'il y a lieu, adaptation de la posologie de la digoxine pendant le traitement par le vérapamil et après son arrêt.

    + Amiodarone

    Avec le vérapamil, par voie orale, risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez les personnes âgées. Surveillance clinique et ECG.

    + Dronédarone

    Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par le vérapamil.

    Débuter le traitement par le vérapamil aux posologies minimales recommandées, et ajuster les doses en fonction de l'ECG.

    + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (clarithromycine, érythromycine, itraconazole, kétoconazole, nelfinavir, posaconazole, ritonavir, télithromycine, voriconazole)

    Bradycardie et/ou troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, par diminution du métabolisme hépatique du vérapamil par l'inhibiteur.

    Surveillance clinique et ECG. S'il y a lieu, adaptation de la posologie du vérapamil pendant le traitement par l'inhibiteur et après son arrêt, le cas échéant.

    + Tamsulosine

    Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt le cas échéant.

    Associations à prendre en compte

    + Alpha-bloquants à visée urologique

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

    + Antihypertenseurs alpha-bloquants (prazosine, trimazosine, urapidil)

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

    + Antidépresseurs imipraminiques

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    + Neuroleptiques

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    + Clonidine

    Troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).

    + Dérivés nitrés et apparentés

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    + Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique

    Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

    + Jus de pamplemousse

    Augmentation des concentrations plasmatiques de vérapamil, avec risque de survenue d'effets indésirables.

    + Doxorubicine

    Risque de majoration de la toxicité de la doxorubicine par augmentation de ses concentrations plasmatiques.

    + Pilocarpine

    Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

    + Ticagrelor

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique.

    Autres interactions

    La co-administration de vérapamil avec de la metformine peut réduire l'efficacité de la metformine.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu.

    En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

    Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du vérapamil lorsqu'il est administré pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser le vérapamil pendant les premier et deuxième trimestres de la grossesse.

    Pendant le troisième trimestre de la grossesse, l'utilisation du vérapamil au cours d'un nombre limité de grossesses n'a apparemment révélé aucun effet fœtotoxique particulier à ce jour. En conséquence, l'utilisation du vérapamil ne doit être envisagée au cours du troisième trimestre de la grossesse que si nécessaire.

    Allaitement

    Les concentrations de vérapamil dans le lait sont faibles : elles exposent l'enfant à une ingestion de moins d'un milligramme de vérapamil par jour. Les quelques cas décrits après un traitement par voie orale n'ont pas rapporté d'effets indésirables chez l'enfant.

    Par ailleurs, les concentrations plasmatiques dans le sang de l'enfant ne sont pratiquement pas détectables.

    En conséquence, en cas d'indication spécifique du vérapamil chez la mère, l'allaitement est possible, avec une surveillance clinique régulière de l'enfant.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les principaux effets indésirables devant faire l'objet d'une attention particulière sont les suivants : le risque d'aggravation d'insuffisance cardiaque, l'hypotension et les troubles conductifs cardiaques.

    · Nervosité et/ou fatigue à l'initiation du traitement ;

    · Affections cardiovasculaires : hypotension, œdème périphérique, bradycardie, bloc auriculoventriculaire, insuffisance cardiaque congestive, choc cardiogénique, pause sinusale, flushs ;

    · Affections gastro-intestinales : essentiellement constipation ;

    · Ont été rapportés : rarement, des atteintes gingivales de type gonflement léger des gencives, gingivite ou hyperplasie gingivale. Ces atteintes sont le plus souvent régressives à l'arrêt du traitement et nécessitent une hygiène bucco-dentaire soignée ;

    · Ont également été observés : nausées, vomissements, constipation quelques fois sévère imposant l'arrêt du traitement ;

    · Affections hépato-biliaires : Des atteintes hépatiques cytolytiques et/ou cholestatiques d'origine immunoallergique à traduction clinique (ictère et/ou douleurs abdominales, malaise, fièvre) ou purement biologique (augmentation des transaminases et/ou des phosphatases alcalines) réversibles à l'arrêt du traitement ont été rapportées ;

    · Affections du système nerveux : céphalées, étourdissements, paresthésies, tremblements, somnolence ;

    · Affections de l'oreille et du labyrinthe : sensations vertigineuses ;

    · Affections de la peau et du tissu sous-cutané : syndrome de Stevens-Johnson, urticaire, prurit, érythème polymorphe ;

    · Affections musculo-squelettiques et systémiques : faiblesse musculaire, douleurs musculaires ou articulaires ;

    · Affections des organes de reproduction et du sein : impuissance, gynécomastie, galactorrhée, élévation du taux de prolactine ;

    · Des cas exceptionnels de syndrome extrapyramidal ont été rapportés ;

    · Dans de rares cas d'hypersensibilité, un bronchospasme a été rapporté.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de surdosage, des troubles conductifs graves ont été rapportés : bloc auriculoventriculaire de haut degré, arrêt sinusal voire choc cardiogénique ainsi que des hypotensions sévères et des convulsions. Ont aussi été rapportées des hyperglycémies, une acidose métabolique et un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Dans certains cas, l'évolution a été fatale.

    L'antidote est représenté par l'isoprénaline (voie intraveineuse).

    Les troubles conductifs peuvent bénéficier d'un entraînement électrosystolique; le glucagon et les sels de calcium peuvent être utilisés en cas de choc cardiogénique.

    Le vérapamil ne peut pas être éliminé par hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteur calcique sélectif à effets cardiaques directs, code ATC: C08DA01.

    Le vérapamil est un antagoniste calcique spécifique, c'est-à-dire qu'il diminue les mouvements transmembranaires du calcium sans modifier, aux concentrations représentatives des concentrations thérapeutiques, les mouvements des autres ions.

    Au niveau cardiaque :

    · dépression de l'activité du nœud sinusal ;

    · ralentissement de la vitesse de conduction et allongement des périodes réfractaires au niveau du nœud auriculoventriculaire proportionnels aux concentrations. Ces effets expliquent que le vérapamil soit le prototype des antiarythmiques de classe IV et qu'il soit efficace sur les troubles du rythme impliquant la jonction auriculoventriculaire ;

    · le vérapamil ne modifie ni la vitesse de conduction, ni les périodes réfractaires des oreillettes, du système His-Purkinje, des ventricules, des voies accessoires ;

    · le vérapamil déprime la contractilité du myocarde (effet inotrope négatif).

    Au niveau artériel :

    · le vérapamil entraîne une relaxation et s'oppose à la contraction des fibres musculaires lisses artérielles.
    L'abaissement des résistances s'observe dans tous les territoires et entraîne une baisse de la pression artérielle.
    La bradycardie (habituellement modérée), la dépression de la contractilité, la diminution de la postcharge concourent à une diminution du travail cardiaque et donc à une diminution de la consommation d'oxygène par le myocarde. La vasodilatation coronaire entraîne une augmentation du débit coronaire sans effet de vol ;

    · le débit sanguin rénal est augmenté ;

    · chez la plupart des malades, l'effet dépresseur myocardique est contrebalancé par la diminution de la postcharge et par la mise en jeu réflexe du système sympathique, comme en témoigne l'absence de diminution de l'index cardiaque. Cependant, chez les sujets à fonction cardiaque altérée, une détérioration de la fonction ventriculaire peut se produire en cas de prise de bêta-bloquants ou d'autres médicaments dépresseurs cardiaques.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le vérapamil administré par voie orale :

    · est absorbé à plus de 90 % ;

    · subit un intense effet de premier passage hépatique expliquant sa faible biodisponibilité absolue (20 à 35 %) ;

    · le pic de concentration est établi entre 1 et 2 heures ;

    · la demi-vie apparente d'élimination, après prise unique, est comprise entre 3 et 7 heures, après administration réitérée (toutes les 6 heures) elle se situe entre 4,5 et 12 heures ;

    · liaison aux protéines plasmatiques: 90 % ;

    · la très forte métabolisation hépatique conduit à de nombreux métabolites (plus de 12) dont le plus important est le nor-vérapamil qui peut atteindre, à l'équilibre, des concentrations voisines de celles de la substance mère. Il s'agit d'un métabolite actif (l'efficacité pharmacologique du norvérapamil a été évaluée à environ 20 % de celle du vérapamil dans une étude chez le chien) ;

    · l'élimination, presque exclusivement sous forme de métabolites, est rénale pour 70 %, digestive pour 20 à 25 %.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, amidon de maïs, croscarmellose sodique, talc, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hypromellose, glycérol à 85 pour cent.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28, 30, 56, 60, 75 ou 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    TEVA SANTE

    100-110 ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 LA DEFENSE CEDEX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 344 361 4 7 : 75 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 346 492 9 5 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 346 489 8 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 346 493 5 6 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 346 490 6 6 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 346 491 2 7 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/01/2021

    Dénomination du médicament

    VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé

    Chlorhydrate de vérapamil

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Inhibiteur calcique sélectif à effets cardiaques directs - code ATC : C08DA01.

    Ce médicament est préconisé dans :

    · le traitement de l'angine de poitrine sous toutes ses formes ;

    · le traitement et la prévention de certains troubles du rythme cardiaque (tachycardies paroxystiques supraventriculaires).

    Ne prenez jamais VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate de vérapamil ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous présentez certains troubles du rythme ou de la conduction cardiaques (blocs auriculo-ventriculaires du second et du troisième degré non appareillés, fibrillation/flutter auriculaire), choc d'origine cardiaque, insuffisance cardiaque non équilibrée, hypotension artérielle, infarctus du myocarde avec complications ;

    · en cas de traitement par dantrolène (perfusion), aliskiren (traitement de l'hypertension), millepertuis (plante) ivabradine (pour le traitement de certaines maladies cardiaques) (voir rubrique « Autres médicaments et VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé »).

    Avertissements et précautions

    Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION :

    · en cas d'insuffisance cardiaque ;

    · en présence de certains troubles du rythme et de la conduction cardiaques (bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré, ralentissement du rythme cardiaque) ;

    · en cas d'insuffisance hépatique ;

    · en cas de maladies neuromusculaires (myasthénie grave, syndrome de Lambert-Eaton ou dystrophie musculaire de Duchenne avancée) ;

    · chez le sujet âgé ;

    · en cas d'altération de la fonction rénale.

    En cas de survenue de malaise, fièvre, jaunisse et ou douleur du ventre du côté droit, vous devez avertir votre médecin qui jugera de la nécessité de faire un dosage des enzymes hépatiques (du foie).

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé

    Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec le dantrolène (sous perfusion), l'aliskiren, le millepertuis et l’ivabradine (voir rubrique « Ne prenez jamais VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé »).

    Ce médicament DOIT ETRE EVITE en association avec les bêta-bloquants, l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche), la colchicine, l'amiodarone (avec le vérapamil injectable), l’eribuline, la fidaxomicine, le fingolimod, la quinidine (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    Le vérapamil peut diminuer l'effet hypoglycémiant de la metformine.

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant les premier et deuxième trimestres de grossesse. Au cours du troisième trimestre, ce médicament ne sera utilisé que sur les conseils de votre médecin.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

    Le vérapamil est faiblement excrété dans le lait maternel. Les quelques cas décrits après un traitement par voie orale n'ont pas rapporté d'effets indésirables chez l'enfant. Par ailleurs, les concentrations plasmatiques dans le sang de l'enfant ne sont pratiquement pas détectables. En conséquence, en cas d'indication spécifique du vérapamil chez la mère, l'allaitement est possible avec une surveillance clinique régulière de l'enfant.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Posologie

    1 à 2 comprimés 3 fois par jour.

    Chez les sujets âgés de plus de 70 ans, la posologie sera de 120 à 240 mg/jour, soit 1 à 2 comprimés (à 40 mg) 3 fois par jour.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    Chez l'enfant : 5 mg/kg/jour en moyenne ne dépassant pas 10 mg/kg.

    Mode et voie d'administration

    Voie orale.

    Fréquence d'administration

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours des repas.

    Durée du traitement

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou votre pharmacien en cas de doute.

    Si vous avez pris plus de VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Sans objet.

    Si vous oubliez de prendre VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    · Nervosité et/ou fatigue à l'initiation du traitement ;

    · Constipation. Ont également été observés nausées, vomissements, constipation quelques fois sévère imposant l'arrêt du traitement ;

    · Hypotension, œdème au niveau des membres inférieurs, ralentissement du rythme cardiaque, insuffisance cardiaque symptomatique, choc d'origine cardiaque, rougeur brusque du visage ;

    · Hépatite se manifestant par un ictère et/ou douleurs abdominales, malaises, fièvre, ou anomalies hépatiques purement biologiques (augmentation des enzymes du foie) réversible à l'arrêt du traitement ;

    · Rarement : hyperplasie gingivale (gonflement des gencives), gingivite, réversibles à l'arrêt du traitement ;

    · Maux de tête, étourdissements, sensations de fourmillement, tremblements, somnolence ;

    · Réactions cutanées (rougeur, transpiration), urticaire, démangeaisons ;

    · Sensations vertigineuses ;

    · Faiblesse musculaire, douleurs musculaires ou articulaires ;

    · Impuissance, gynécomastie (développement des seins chez l'homme), galactorrhée (écoulement anormal de lait) ;

    · Très rarement, troubles associant une rigidité, des tremblements et/ou des mouvements anormaux ;

    · Rares cas d'allergie avec gêne respiratoire.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement extérieur.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate de vérapamil............................................................................................ 40,00 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, amidon de maïs, croscarmellose sodique, talc, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium, hypromellose, glycérol à 85 pour cent.

    Qu’est-ce que VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de 28, 30, 56, 60, 75 ou 90.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    TEVA SANTE

    100-110, ESPLANADE DU GENERAL DE GAULLE

    92931 PARIS LA DEFENSE

    Fabricant  

    MERCKLE GmbH

    Graf Arco Strasse 3

    89079 ULM

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {MM/AAAA} {mois AAAA}.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17414
    • Date avis : 23/01/2019
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par VERAPAMIL TEVA 40 mg, comprimé pelliculé est important dans le traitement de l’angor stable.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17414
    • Date avis : 23/01/2019
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : VERAPAMIL TEVA LP 240 mg n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge de l’angor stable par rapport aux autres spécialités à base de vérapamil.
    • Lien externe