VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule à libération prolongée
- Date de commercialisation : 31/10/2007
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ZENTIVA FRANCE
Les compositions de VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | CHLORHYDRATE DE VENLAFAXINE | 20256 | SA | |
Gélule | VENLAFAXINE | 26322 | 37,5 mg | FT |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 30 gélule(s)
- Code CIP7 : 3819901
- Code CIP3 : 3400938199017
- Prix : 4,99 €
- Date de commercialisation : 08/12/2008
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 15/03/2021
VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Venlafaxine (sous forme de chlorhydrate de venlafaxine)....................................................... 37,5 mg
Pour une gélule à libération prolongée.
Excipients à effet notoire :
Chaque gélule contient 46,35 mg de saccharose maximum et 0,0267 mg de Ponceau 4R.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à libération prolongée.
Granulés blancs à blanc cassé contenus dans une gélule dont la moitié supérieure est de couleur orange et dont la moitié inférieure est transparente.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement des épisodes dépressifs majeurs.
· Prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs.
· Traitement du trouble anxiété généralisée.
· Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale).
· Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.
4.2. Posologie et mode d'administration
Episodes dépressifs majeurs
La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Si cela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité des symptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plus rapprochés, en respectant un minimum de 4 jours.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut également être justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans la prévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendant l'épisode actuel.
Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois après la rémission.
Trouble Anxiété généralisée
La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.
Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)
La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Il n'a pas été démontré que des posologies plus élevées permettaient d'obtenir un bénéfice additionnel.
Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologie initiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagée jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut être augmentée par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.
Trouble panique
Il est recommandé d'utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxine à libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite être augmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.
En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.
Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.
Patients âgés
Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n'est considéré comme nécessaire sur le seul critère de l'âge du patient. Cependant, la prudence s'impose au cours du traitement de patients âgés (ex : en raison du risque d'insuffisance rénale, de l'éventualité de modifications liées à l'âge de la sensibilité et de l'affinité des neurotransmetteurs). La posologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patients devront être attentivement surveillés lors de toute augmentation de posologie.
Population pédiatrique
La venlafaxine n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents.
Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescents présentant un épisode dépressif majeur n'ont pas permis de démontrer l'efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8).
L'efficacité et la sécurité de la venlafaxine dans d'autres indications chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été établies.
Insuffisance hépatique
D'une manière générale, une réduction de la posologie de 50 % doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, une adaptation individuelle de la posologie parait néanmoins souhaitable.
Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plus de 50 % de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devra être soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentant une insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
Bien qu'aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patients présentant un débit de filtration glomérulaire (DFG) entre 30 et 70 mL/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés et chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 mL/min), la posologie devra être réduite de 50 %. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d'adapter la posologie au cas par cas.
Symptômes de sevrage observés à l'arrêt de la venlafaxine
L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt du traitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivement diminuée sur une durée d'au moins 1 - 2 semaines afin de réduire le risque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors de l'interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescrite peut être envisagé. Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la posologie, mais à un rythme plus progressif.
Mode d’administration
Voie orale.
Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée de venlafaxine au cours d'un des repas, si possible à heure fixe. Les gélules doivent être avalées avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées, ni écrasées, ni croquées, ni dissoutes.
Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine, à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, des comprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prises par jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de 75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiques individuels peuvent être nécessaires.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP contient des sphéroïdes qui libèrent lentement la substance active dans l’appareil digestif. La fraction insoluble de ces sphéroïdes est éliminée et peut être retrouvée dans les selles.
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
L'association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de la monoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, des tremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAO irréversible.
La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la venlafaxine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Population pédiatrique
L’utilisation de VENLAFAXINE ZENTIVA LP est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation, et le développement cognitif et comportemental.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique pouvant engager le pronostic vital peut être observé lors d’un traitement par la venlafaxine, notamment en cas d’association à d’autres substances influençant le système de neurotransmission sérotoninergique (notamment triptans, ISRS, IRSN, lithium, sibutramine, millepertuis [Hypericum perforatum], fentanyl et ses analogues, tramadol, dextrométhorphane, tapentadol, péthidine, méthadone, buprénorphine (avec ou sans naloxone) et pentazocine), à des médicaments affectant le métabolisme de la sérotonine (tels que les IMAO, par ex., le bleu de méthylène), à des précurseurs de la sérotonine (tels que les compléments de tryptophane) ou à des antipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques 4.3 et 4.5).
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comporter des modifications de l’état mental (ex : agitation, hallucinations, coma), des manifestations dysautonomiques (ex : tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des atteintes neuromusculaires (ex : hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (ex : nausées, vomissements, diarrhée). Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un SMN, qui comporte une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité neurovégétative avec de possibles fluctuations rapides des constantes vitales et des altérations de l'état mental.
Si l'association de la venlafaxine à d'autres substances pouvant affecter le système de neurotransmetteurs sérotoninergiques et/ou dopaminergiques est cliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentations posologiques.
L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée.
Glaucome à angle fermé
Une mydriase peut survenir au cours d’un traitement par la venlafaxine. Il est recommandé de surveiller étroitement les patients présentant une pression intraoculaire élevée ou un risque de glaucome aigu (glaucome à angle fermé).
Pression artérielle
Des élévations de pression artérielle dose-dépendantes ont été fréquemment rapportées avec la venlafaxine. Depuis la commercialisation, des cas d’élévation sévère de la pression artérielle nécessitant un traitement immédiat ont été rapportés. L’existence d’une pression artérielle élevée devra être recherchée attentivement chez tous les patients, et toute hypertension artérielle préexistante devra être contrôlée avant de débuter le traitement. La pression artérielle devra être contrôlée périodiquement, après instauration du traitement et après les augmentations de posologie. La prudence est de mise chez les patients qui présentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par des élévations de pression artérielle, comme une insuffisance cardiaque.
Fréquence cardiaque
Des augmentations de la fréquence cardiaque peuvent survenir, en particulier à des posologies élevées. La prudence est de mise chez les patients qui présentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par des augmentations de la fréquence cardiaque.
Pathologie cardiaque et risque d’arythmie
La venlafaxine n’a pas été évaluée chez les patients ayant un antécédent récent d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Elle doit donc être utilisée avec prudence chez ces patients.
Dans l'expérience acquise depuis la commercialisation, des cas d’allongement de l’intervalle QTc, de torsade de pointe (TdP), de tachycardie ventriculaire et d’arythmie cardiaque fatale ont été rapportés avec la venlafaxine, en particulier lors de surdosage ou chez les patients présentant d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc/TdP. Les risques encourus doivent être soupesés au regard des bénéfices attendus avant de prescrire la venlafaxine chez des patients présentant un risque élevé d'arythmie cardiaque grave ou d’allongement de l’intervalle QTc (voir rubrique 5.1).
Convulsions
Des convulsions peuvent survenir lors d’un traitement par venlafaxine. Comme avec tous les autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être instaurée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions, et les patients concernés doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. En cas de crise convulsive, le traitement doit être interrompu.
Hyponatrémie
Des cas d’hyponatrémie et/ou de syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) peuvent être observés avec la venlafaxine. Cet effet a été signalé plus fréquemment chez des patients hypovolémiques ou déshydratés. Les sujets âgés, les patients sous diurétiques et les patients hypovolémiques peuvent présenter un risque plus élevé de survenue d’une hyponatrémie.
Saignements anormaux
Les médicaments inhibant la recapture de la sérotonine peuvent altérer l’agrégation plaquettaire. Les évènements hémorragiques liés à l’utilisation des ISRS et des IRSN peuvent varier d‘ecchymoses, hématomes, épistaxis et pétéchies à des hémorragies gastro-intestinales engageant le pronostic vital. Le risque d’hémorragie peut être augmenté chez les patients sous venlafaxine. Comme avec d’autres médicaments inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients prédisposés aux saignements, comme les patients sous anticoagulants et sous antiagrégants plaquettaires.
Les ISRS et IRSNA peuvent augmenter le risque d’hémorragie du post-partum (voir rubriques 4.6, 4.8).
Cholestérolémie
Dans des études contrôlées contre placebo, des augmentations cliniquement significatives du cholestérol dans le sang ont été relevées chez respectivement 5,3 % des patients traités par venlafaxine et 0,0 % des patients traités par placebo depuis au moins 3 mois. Des mesures de la cholestérolémie doivent être envisagées lors d’un traitement au long cours.
Co-administration avec des produits amaigrissants
La sécurité et l’efficacité du traitement par venlafaxine en association à des produits amaigrissants, dont la phentermine, n’ont pas été établies. L’administration concomitante de venlafaxine et de produits amaigrissants n’est pas recommandée. La venlafaxine n’est pas indiquée pour perdre du poids, seule ou en association avec d’autres produits.
Manie/hypomanie
Un épisode maniaque/hypomaniaque peut survenir chez une faible proportion de patients présentant des troubles de l’humeur et ayant reçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Comme avec d’autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de trouble bipolaire.
Agressivité
Une agressivité peut être observée chez un faible nombre de patients ayant reçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Ceci a été rapporté à l’instauration du traitement, lors de changements de posologie et à l’arrêt du traitement.
Comme avec d’autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents d’agressivité.
Arrêt du traitement
La survenue de symptômes de sevrage est fréquente à l’arrêt du traitement, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dans les essais cliniques, des événements indésirables étaient observés à l’arrêt du traitement (au cours de la réduction progressive des doses ou après interruption du traitement) chez approximativement 31 % des patients traités par la venlafaxine et 17 % des patients sous placebo.
Le risque de syndrome de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée de traitement et la posologie, ainsi que le degré de diminution de la posologie. Les effets les plus fréquemment rapportés sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (dont des paresthésies), troubles du sommeil (dont insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés ; cependant chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils surviennent habituellement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais, dans de très rares cas, de tels symptômes ont été rapportés chez des patients ayant, par inadvertance, oublié une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en 2 semaines, bien qu’ils puissent se prolonger chez certains patients (2-3 mois ou plus). Par conséquent, il est conseillé, lors de l’arrêt du traitement, de diminuer progressivement les doses de venlafaxine sur une durée de plusieurs semaines ou mois, suivant les besoins du patient (voir rubrique 4.2).
Akathisie/agitation psychomotrice
L’utilisation de la venlafaxine a été associée à la survenue d’une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable ou pénible, et par un besoin de bouger souvent, accompagnée d’une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Celle-ci apparaît le plus souvent dès les premières semaines du traitement. Chez les patients présentant ces symptômes, l’augmentation de la posologie peut être préjudiciable.
Sécheresse buccale
Une sécheresse buccale a été rapportée chez 10 % des patients traités par venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries dentaires et les patients doivent être informés de l’importance de l’hygiène dentaire.
Diabète
Chez les patients diabétiques, le contrôle de la glycémie peut être déséquilibré lors d’un traitement par un ISRS ou par la venlafaxine. Une adaptation des doses d’insuline et/ou d’hypoglycémiants par voie orale peut s’avérer nécessaire.
Dysfonction sexuelle
Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)/inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4.8). Des cas de dysfonction sexuelle dont les symptômes se sont prolongés malgré l’arrêt du traitement par des ISRS/IRSN ont été rapportés.
Interactions médicamenteuses testées en laboratoire
Au cours des tests de dépistage urinaire de la phéncyclidine (PCP) et de l’amphétamine, des résultats faussement positifs ont été rapportés chez les patients prenant de la venlafaxine. Cela est dû au manque de spécificité des tests de dépistage. Des résultats faussement positifs peuvent être attendus pendant plusieurs jours après l’arrêt du traitement par la venlafaxine. Les tests de conformité tels que la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse sépareront la venlafaxine de la PCP et de l’amphétamine.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP contient du Ponceau 4R (E124). Peut provoquer des réactions allergiques.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)
IMAO non sélectifs irréversibles
La venlafaxine ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO non sélectifs irréversibles. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant l'instauration d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Inhibiteur sélectif réversible de la MAO-A (moclobémide)
En raison du risque de syndrome sérotoninergique, l'association de la venlafaxine à un IMAO réversible et sélectif, comme le moclobémide, n'est pas recommandée. Après un traitement par IMAO réversible, le traitement par la venlafaxine peut être débuté après une période d'arrêt de moins de 14 jours. Il est recommandé d'arrêter la venlafaxine au moins 7 jours avant l'instauration d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.4).
IMAO réversible, non sélectif (linézolide)
Le linézolide (antibiotique) est un IMAO faible, réversible et non-sélectif et ne doit pas être donné aux patients traités par la venlafaxine (voir rubrique 4.4).
Des effets indésirables graves ont été rapportés chez des patients ayant récemment arrêté un IMAO et débuté un traitement par la venlafaxine, ou ayant récemment arrêté un traitement par la venlafaxine avant de débuter un IMAO. Ces effets incluaient des tremblements, des myoclonies, une diaphorèse, des nausées, des vomissements, des bouffées vasomotrices, des sensations vertigineuses, et une hyperthermie pouvant faire évoquer un syndrome malin des neuroleptiques, des crises convulsives, et un décès.
Syndrome sérotoninergique
Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique peut survenir sous traitement par venlafaxine, en particulier en cas d'utilisation concomitante d'autres substances susceptibles d'affecter le système de neurotransmetteurs sérotoninergiques (notamment les triptans, les ISRS, les IRSN, le lithium, la sibutramine ou le millepertuis [Hypericum perforatum]), le fentanyl et ses analogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la péthidine, la méthadone, la buprénorphine (avec ou sans naloxone) et la pentazocine), avec les médicaments altérant le métabolisme sérotoninergique (tels que les IMAO, par ex., le bleu de méthylène), ou avec les précurseurs de la sérotonine (comme les suppléments contenant du tryptophane) ou avec les antipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques 4.3 et 4.4).
Si l'association de la venlafaxine à un ISRS, un IRSN, la buprénorphine (avec ou sans naloxone) ou un agoniste des récepteurs de la sérotonine (triptans) est cliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentations posologiques. L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).
Substances agissant sur le SNC
Le risque lié à l'utilisation de la venlafaxine en association avec d'autres substances agissant sur le SNC n'a pas été systématiquement évalué. En conséquence, la prudence est conseillée lorsque la venlafaxine est prise en association à d'autres substances agissant sur le SNC.
Ethanol
Il a été démontré que la venlafaxine ne majorait pas l'altération des capacités intellectuelles et motrices induite par l'éthanol. Cependant, comme pour toutes substances agissant sur le SNC, il doit être recommandé aux patients d'éviter la consommation d'alcool.
Médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QT
Le risque d’allongement de l’intervalle QTc et/ou d’arythmie ventriculaire (par exemple TdP) est augmenté avec l’utilisation concomitante d’autres médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QTc. L’administration concomitante de ces médicaments doit être évitée (voir rubrique 4.4).
Les classes correspondantes incluent :
· les médicaments antiarythmiques de classe Ia et III (par exemple, la quinidine, l’amiodarone, le sotalol, le dofétilide),
· certains antipsychotiques (par exemple, la thioridazine),
· certains macrolides (par exemple, l’érythromycine),
· certains antihistaminiques,
· certains antibiotiques de la famille des quinolones (par exemple, la moxifloxacine).
La liste ci-dessus n’est pas exhaustive et d’autres médicaments connus pour allonger significativement l’intervalle QT doivent être évités.
Effet d'autres médicaments sur la venlafaxine
Kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4)
Une étude pharmacocinétique avec le kétoconazole chez des métaboliseurs lents (ML) et rapides (MR) du CYP2D6 a mis en évidence une augmentation de l'ASC (aire sous la courbe) de la venlafaxine (de respectivement 70 % et 21 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) et de la O-déméthylvenlafaxine (de respectivement 33 % et 23 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) après administration de kétoconazole. L'usage concomitant d'inhibiteurs du CYP3A4 (ex : atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, voriconazole, posaconazole, kétoconazole, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, télithromycine) et de venlafaxine peut accroître les concentrations de venlafaxine et d'O-déméthylvenlafaxine. Par conséquent, la prudence est conseillée si le traitement d'un patient comprend une association d'un inhibiteur du CYP3A4 et de venlafaxine.
Effet de la venlafaxine sur d'autres médicaments
Lithium
Un syndrome sérotoninergique peut être induit par l'usage concomitant de venlafaxine et de lithium (voir Syndrome sérotoninergique).
Diazépam
La venlafaxine n'a aucun effet sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du diazépam, ni sur son métabolite actif, le déméthyldiazépam. Le diazépam ne semble pas affecter la pharmacocinétique de la venlafaxine ni de la O-déméthylvenlafaxine. Aucune autre interaction pharmacocinétique et/ou pharmacodynamique avec d'autres benzodiazépines n'est connue.
Imipramine
La venlafaxine n'a pas modifié la pharmacocinétique de l'imipramine et du 2-OH-imipramine. Lors de l'administration de 75 à 150 mg par jour de venlafaxine, une augmentation dose-dépendante de 2,5 à 4,5 fois de l'ASC du 2-OH-désipramine a été observée. L'imipramine n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et de la O-déméthylvenlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue. L'administration concomitante de venlafaxine et d'imipramine doit être faite avec prudence.
Halopéridol
Une étude pharmacocinétique avec l'halopéridol administré par voie orale a montré une réduction de 42 % de la clairance totale, une augmentation de 70 % de l'ASC, une augmentation de 88 % de la Cmax, mais aucune modification de la demi-vie de l'halopéridol. Ces observations doivent être prises en compte chez les patients traités par une association d'halopéridol et de venlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.
Rispéridone
La venlafaxine a entraîné une augmentation de 50 % l'ASC de la rispéridone, mais n'a pas affecté significativement le profil pharmacocinétique de la fraction active totale (rispéridone plus 9-hydroxyrispéridone). La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.
Métoprolol
L'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol à des volontaires sains dans une étude d'interaction pharmacocinétique de ces deux médicaments a révélé une augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol d'environ 30-40 %, sans modification des concentrations plasmatiques de son métabolite actif, l'alpha-hydroxymétoprolol. La pertinence clinique de cette observation chez les patients hypertendus n'est pas connue. Le métoprolol n'a pas modifié le profil pharmacocinétique de la venlafaxine ou de son métabolite actif, la O-déméthylvenlafaxine. La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol.
Indinavir
Une étude pharmacocinétique avec l'indinavir a montré une réduction de 28 % de l'ASC et une réduction de 36 % de la Cmax pour cette substance. L'indinavir n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et de la O-déméthylvenlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.
Médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450
Des études in vivo indiquent que la venlafaxine est un inhibiteur relativement faible du CYP2D6. La venlafaxine n’inhibe pas le CYP3A4 (alprazolam et carbamazépine), le CYP1A2 (caféine), et le CYP2C9 (tolbutamide) ou le CYP2C19 (diazépam) in vivo.
Contraceptifs oraux
Au cours de la commercialisation, des grossesses non désirées ont été signalées chez des sujets prenant des contraceptifs oraux pendant leur traitement par la venlafaxine. Il n'y a aucune preuve claire que ces grossesses étaient le résultat d'une interaction médicamenteuse avec la venlafaxine. Aucune étude d'interaction avec les contraceptifs hormonaux n'a été réalisée.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de la venlafaxine chez la femme enceinte.
Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. La venlafaxine ne doit être administrée chez la femme enceinte que si les bénéfices attendus l'emportent sur les risques potentiels.
Comme avec d'autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS/IRSN), des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez les nouveau-nés si la venlafaxine est utilisée jusqu'à la naissance ou juste avant. Certains nouveau-nés exposés à la venlafaxine tardivement au cours du troisième trimestre ont développé des complications nécessitant une alimentation par sonde, une assistance respiratoire ou une hospitalisation prolongée. Ces complications peuvent survenir immédiatement après l'accouchement.
Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, particulièrement en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAP). Bien qu'aucune étude n'ait étudié l’existence d’une association entre HTAP et traitement par IRSN, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la venlafaxine, compte-tenu du mécanisme d'action impliqué (inhibition de la recapture de la sérotonine).
Si la mère a été traitée par des ISRS/IRSN en fin de grossesse, les symptômes suivants peuvent être observés chez les nouveau-nés : irritabilité, tremblement, hypotonie, pleurs persistants, succion ou sommeil difficiles. Ces signes peuvent correspondre, soit à des symptômes de sevrage, soit à des signes d'imprégnation sérotoninergique. Dans la majorité des cas, ces complications apparaissent immédiatement ou dans les 24 heures après l'accouchement.
Les données issues d’études observationnelles indiquent un risque accru (moins de 2 fois supérieur) d’hémorragie du post-partum faisant suite à une exposition aux ISRS/IRSNA dans le mois précédant la naissance (voir rubriques 4.4, 4.8).
La venlafaxine et son métabolite actif, la O-déméthylvenlafaxine, sont excrétés dans le lait maternel. Des cas de nourrissons allaités qui présentaient un tableau associant pleurs persistants, irritabilité et troubles du sommeil ont été rapportés depuis la commercialisation. Des symptômes évoquant un syndrome de sevrage en venlafaxine ont également été rapportés après l'arrêt de l'allaitement. Un risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu. Par conséquent, une décision de poursuivre/arrêter l’allaitement ou de poursuivre/arrêter le traitement par VENLAFAXINE ZENTIVA LP doit être prise, en tenant compte des bénéfices de l’allaitement pour l’enfant et de ceux du traitement par VENLAFAXINE ZENTIVA LP pour la mère.
Fertilité
Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposant des rats mâles et femelles au métabolite O-déméthylvenlafaxine. La pertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue (voir rubrique 5.3).
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Au cours des études cliniques, les effets indésirables rapportés comme très fréquents (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale, les céphalées et l’hypersudation (incluant les sudations nocturnes).
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmes d’organes, catégorie de fréquence et ordre décroissant de gravité au sein de chaque catégorie de fréquence.
Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Classe de systèmes d’organes
Très fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Agranulocytose*,
Anémie aplasique*,
Pancytopénie*,
Neutropénie*
Thrombocytopénie*
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactique*
Affections endocriniennes
Sécrétion d'hormone antidiurétique inappropriée*
Prolactine sanguine augmentée*
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l’appétit
Hyponatrémie*
Affections psychiatriques
Insomnie
Etat confusionnel*,
Dépersonnalisation*,
Anorgasmie,
Diminution de la libido,
Nervosité,
Rêves anormaux,
Agitation*
Manie,
Hypomanie,
Hallucinations,
Déréalisation,
Orgasmes anormaux,
Bruxisme*,
Apathie
Délire*
Idées et comportements suicidairesa,
Agressionb
Affections du système nerveux
Sensations vertigineuses,
Céphalées*c,
Sédation
Akathisie*,
Tremblements,
Paresthésie,
Dysgueusie
Syncope,
Myoclonie,
Coordination anormale*,
Trouble de l’équilibre*,
Dyskinésie*
Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)*,
Syndrome sérotoninergique,
Convulsions,
Dystonie*
Dyskinésie tardive*
Affections oculaires
Défauts visuels,
Trouble de l’accommodation, y compris vision trouble,
Mydriase
Glaucome à angle fermé*
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Acouphènes*
Vertige
Affections cardiaques
Tachycardie,
Palpitations*
Torsade de pointes*,
Tachycardie ventriculaire*,
Fibrillation ventriculaire,
Intervalle QT prolongé à l'électrocardiogramme*
Affections vasculaires
Hypertension,
Bouffées de chaleur
Hypotension orthostatique,
Hypotension*
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée*,
Bâillement
Pneumopathie interstitielle diffuse*,
Eosinophilie pulmonaire*
Affections gastro-intestinales
Nausées,
Bouche sèche,
Constipation
Vomissements,
Diarrhée*
Hémorragie gastro-intestinale*
Pancréatite*
Affections hépatobiliaires
Test hépatique anormal*
Hépatite*
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Hyperhidrose* (incluant transpiration nocturne)
Rash,
Prurit*
Urticaire*,
Alopécie*,
Ecchymose,
Angiœdème*,
Réaction de photo-sensibilité
Syndrome de Stevens-Johnson*,
Nécrolyse épidermique toxique*,
Erythème polymorphe*
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Hypertonie
Rhabdomyolyse*
Affections du rein et des voies urinaires
Délai à la miction,
Rétention urinaire,
Pollakiurie*
Incontinence urinaire*
Affections des organes de reproduction et du sein
Ménorragie*,
Métrorragie*,
Trouble de l’éjaculation,
Dysérection
Hémorragie du post-partumd
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie,
Fatigue,
Frissons*
Hémorragie muqueuse*
Investigations
Poids augmenté,
Poids diminué,
Cholestérol sanguin augmenté
Temps de saignement allongé*
* EI identifiés après la mise sur le marché
a Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés sous traitement par venlafaxine, ou peu de temps après arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).
b Voir rubrique 4.4.
c Lors du regroupement d’études cliniques, l’incidence des céphalées est identique sous venlafaxine et placebo.
d Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS et IRSNA (voir rubriques 4.4, 4.6).
Arrêt du traitement
L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal) conduit habituellement à des symptômes de sevrage. Les effets les plus fréquemment observés sont : sensations vertigineuses, troubles de la sensibilité (y compris paresthésies), troubles du sommeil (incluant insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges, céphalées et syndrome grippal. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés et disparaissent spontanément ; cependant, chez certains patients, ils peuvent être sévères et/ou prolongés. Par conséquent, lorsque le traitement par la venlafaxine n’est plus nécessaire, il est conseillé de diminuer progressivement la posologie (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Population pédiatrique
En général, le profil d’effets indésirables de la venlafaxine (dans des études contrôlées contre placebo) chez les enfants et les adolescents (âgés de 6 à 17 ans) était similaire à celui observé chez les adultes. Comme chez les adultes, perte d’appétit, perte de poids, augmentation de la pression artérielle, et augmentation du cholestérol dans le sang ont été observés (voir rubrique 4.4).
Des effets indésirables à type d’idées suicidaires ont été observés dans les études cliniques pédiatriques. Une augmentation des cas d’hostilité et, principalement dans le trouble dépressif majeur, d’auto-agressivité, a également été rapportée.
En particulier, les effets indésirables suivants ont été observés chez les patients pédiatriques : douleur abdominale, agitation, dyspepsie, ecchymoses, épistaxis et myalgies.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
Les données acquises depuis la commercialisation montrent que le surdosage en venlafaxine a été essentiellement rapporté en association avec la prise d'alcool et/ou d'autres médicaments. Les événements les plus fréquemment rapportés au cours d'un surdosage comportent une tachycardie, des modifications du niveau de conscience (allant d'une somnolence à un coma), une mydriase, des convulsions et des vomissements. Les autres événements rapportés incluent des modifications électrocardiographiques (ex. : allongement de l'intervalle QT, bloc de branche, allongement du QRS – voir rubrique 5.1), une tachycardie ventriculaire, une bradycardie, une hypotension, des vertiges, et un décès.
Des études rétrospectives publiées rapportent qu'un surdosage en venlafaxine peut être associé à un risque accru de décès par rapport à celui observé avec les antidépresseurs de type ISRS, mais inférieur à celui observé avec les antidépresseurs tricycliques. Des études épidémiologiques ont montré que chez les patients traités par venlafaxine, le poids des facteurs de risque de suicide est supérieur à celui des patients traités par ISRS. Concernant le risque accru de décès observé, la part de responsabilité de la toxicité de la venlafaxine en cas de surdosage, par rapport à certaines caractéristiques des patients traités par venlafaxine, n'est pas clairement établie. Afin de réduire le risque de surdosage, les prescriptions de venlafaxine devront se limiter à la plus petite quantité de médicament compatible avec une bonne prise en charge du patient.
Prise en charge
Des mesures générales de maintien des fonctions vitales et un traitement symptomatique sont recommandés ; la fréquence cardiaque et les constantes vitales doivent être contrôlées. En cas de risque d'inhalation, l'induction de vomissements n'est pas recommandée. Le lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu après l'ingestion ou chez les patients symptomatiques. L'administration de charbon activé peut également limiter l'absorption de la substance active. La diurèse forcée, la dialyse, l'hémoperfusion et l'exsanguino-transfusion sont peu susceptibles de présenter un intérêt. Il n'existe pas d'antidotes spécifiques connus de la venlafaxine.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Psychoanaleptiques, Autres antidépresseurs, code ATC : N06AX16.
Mécanisme d’action
Le mécanisme de l'action antidépressive de la venlafaxine chez l'Homme semble être associé à la potentialisation de l'activité des neurotransmetteurs au niveau du système nerveux central. Les études précliniques ont montré que la venlafaxine et son principal métabolite, la O-déméthylvenlafaxine (ODV), sont des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. La venlafaxine est également un inhibiteur faible de la recapture de la dopamine. La venlafaxine et son métabolite actif réduisent la sensibilité β-adrénergique après administration aigüe (dose unique) et chronique. En ce qui concerne l'action globale sur la recapture de neurotransmetteurs et la liaison aux récepteurs, la venlafaxine et l'ODV sont très similaires.
In vitro, la venlafaxine n'a virtuellement aucune affinité pour les récepteurs cérébraux muscariniques, cholinergiques, histaminergiques H1 ou a1-adrénergiques du rat. L'activité pharmacologique au niveau de ces récepteurs peut être liée aux divers effets indésirables, tels que les effets anticholinergiques, sédatifs et cardio-vasculaires, observés avec d'autres antidépresseurs.
La venlafaxine ne possède pas d'activité inhibitrice de la monoamine-oxydase (MAO).
Les études in vitro ont révélé que la venlafaxine n'a aucune affinité pour les récepteurs sensibles aux opiacés ou aux benzodiazépines.
Efficacité et sécurité clinique
Episodes dépressifs majeurs
L'efficacité de la venlafaxine à libération immédiate dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs a été démontrée dans 5 études à court terme, de 4 à 6 semaines, contrôlées contre placebo, en double insu, randomisées, et à des posologies allant jusqu'à 375 mg/jour. L'efficacité de la venlafaxine à libération prolongée dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs a été établie dans 2 études à court terme, de 8 à 12 semaines, contrôlées contre placebo, à des posologies allant de 75 à 225 mg/jour.
Dans une étude à plus long terme, des patients adultes ambulatoires ayant répondu à un traitement en ouvert de 8 semaines par la venlafaxine à libération prolongée (75, 150, ou 225 mg) ont été randomisés, soit pour poursuivre le traitement à la même posologie de venlafaxine à libération prolongée, soit pour recevoir un placebo, pour une durée d'observation des rechutes pouvant atteindre 26 semaines.
Dans une seconde étude à plus long terme, l'efficacité de la venlafaxine dans la prévention des récidives d'épisodes dépressifs a été démontrée sur une période de 12 mois dans une étude en double insu, contrôlée contre placebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant des épisodes dépressifs majeurs récurrents et ayant répondu au traitement par venlafaxine (100 à 200 mg/jour, en deux prises par jour) lors de leur dernier épisode de dépression.
Trouble Anxiété généralisée
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement de l'anxiété généralisée (TAG) a été établie dans deux études contrôlées versus placebo de 8 semaines à dose fixe (75 à 225 mg/jour), dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dose fixe (75 à 225 mg/jour) et dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dose variable (37,5, 75 et 150 mg/jour), chez des patients adultes ambulatoires.
Malgré l'existence de preuves en faveur de la supériorité d'une posologie de 37,5 mg/jour sur le placebo, cette posologie n'a pas été systématiquement aussi efficace que les posologies plus élevées.
Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement de la phobie sociale a été établie dans quatre études en double insu et groupes parallèles, de 12 semaines, multicentriques, contrôlées versus placebo, à dose variable, et dans une étude en double insu et groupes parallèles, de 6 mois, contrôlée versus placebo, à dose fixe/variable conduites chez des patients adultes ambulatoires. Les patients avaient reçu des doses allant de 75 à 225 mg/jour. Dans l'étude à 6 mois, aucune démonstration n'a été faite d'une efficacité supérieure dans le groupe ayant reçu des doses allant de 150 à 225 mg/jour par rapport à celui ayant reçu des doses de 75 mg/jour.
Trouble panique
L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement du trouble panique a été établie dans deux études en double insu de 12 semaines, multicentriques, contrôlées contre placebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant un trouble panique avec ou sans agoraphobie. Dans les études dans le trouble panique, la posologie initiale était de 37,5 mg/jour pendant 7 jours. Les patients recevaient ensuite des doses fixes de 75 ou 150 mg/jour dans une étude et de 75 ou 225 mg/jour dans l'autre étude.
L'efficacité a également été établie dans une étude long-terme en double insu, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles sur la sécurité d'emploi, l'efficacité et la prévention des rechutes à long terme chez des patients adultes ambulatoires qui avaient répondu à un traitement en ouvert. Les patients continuaient à être traités à la même posologie de venlafaxine qu'en fin de phase ouverte (75, 150 ou 225 mg/jour).
Electrophysiologie cardiaque
Dans une étude rigoureuse consacrée à l’intervalle QTc menée chez des sujets sains, la venlafaxine n’a pas provoqué d’allongement de l’intervalle QT de façon cliniquement significative à une dose supra-thérapeutique de 450 mg/jour (administration de 225 mg deux fois par jour). Cependant, des cas d’allongement de l’intervalle QTc/TdP et d’arythmie ventriculaire ont été rapportés après la commercialisation, en particulier en cas de surdosage ou chez les patients présentant d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc/TdP (voir rubriques 4.4, 4.8 et 4.9).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Au moins 92 % de venlafaxine sont absorbés après administration de doses orales uniques de venlafaxine à libération immédiate. La biodisponibilité absolue est de 40 % à 45 % en raison d'un métabolisme pré-systémique. Après administration de venlafaxine à libération immédiate, les concentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintes respectivement en 2 et 3 heures. Après administration de gélules à libération prolongée de venlafaxine, les concentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintes dans les 5,5 heures et 9 heures, respectivement. Quand des posologies quotidiennes équivalentes de venlafaxine sont administrées en comprimé à libération immédiate ou en gélule à libération prolongée, la gélule à libération prolongée présente un taux d'absorption plus lente mais le même niveau final d'absorption que le comprimé à libération immédiate. Les aliments n'affectent pas la biodisponibilité de la venlafaxine et de l'ODV.
Distribution
Aux concentrations thérapeutiques, la venlafaxine et l'ODV sont à peine liées aux protéines plasmatiques humaines (respectivement 27 % et 30 %). Le volume de distribution de la venlafaxine à l'état d'équilibre est de 4,4 ± 1,6 L/kg après administration par voie intraveineuse.
Biotransformation
La venlafaxine subit un important métabolisme hépatique. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée par le CYP2D6 en son principal métabolite actif, l'ODV. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée en un métabolite mineur moins actif, la N-déméthyl-venlafaxine, par le CYP3A4. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est un faible inhibiteur du CYP2D6. La venlafaxine n'inhibe ni le CYP1A2, ni le CYP2C9, ni le CYP3A4.
Élimination
La venlafaxine et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie rénale. Environ 87 % d'une dose de venlafaxine sont retrouvés dans les urines en 48 heures sous forme inchangée (5 %), d'ODV non conjugué (29 %), d'ODV conjugué (26 %), ou d'autres métabolites inactifs mineurs (27 %). Les clairances plasmatiques moyennes ± Ecart Type à l'état d'équilibre de la venlafaxine et de l'ODV sont respectivement de 1,3 ± 0,6 L/h/kg et 0,4 ± 0,2 L/h/kg.
Populations particulières
Age et sexe
L'âge et le sexe du sujet n'ont pas d'effet significatif sur la pharmacocinétique de la venlafaxine et de l'ODV.
Métaboliseurs rapides/lents du CYP2D6
Les concentrations plasmatiques de venlafaxine sont supérieures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6 comparés aux métaboliseurs rapides. Dans la mesure où l'exposition totale (ASC) de venlafaxine et d'ODV est similaire chez les métaboliseurs lents et rapides, il n'est pas nécessaire d'utiliser des schémas posologiques différents pour ces 2 groupes.
Insuffisance hépatique
Chez les patients de stade A (insuffisance hépatique légère) et de stade B (insuffisance hépatique modérée) de la classification de Child-Pugh, les demi-vies de la venlafaxine et de l'ODV sont allongées par rapport aux sujets ayant une fonction hépatique normale. La clairance aussi bien de la venlafaxine que de l'ODV est réduite. Une importante variabilité interindividuelle est à noter. Les données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées (voir rubrique 4.2).
Insuffisance rénale
Chez des patients dialysés, la demi-vie d'élimination de la venlafaxine est allongée d'environ 180 % et la clairance réduite d'environ 57 %, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale, tandis que la demi-vie d'élimination de l'ODV est allongée d'environ 142 % et la clairance réduite d'environ 56 %. Un ajustement posologique est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les patients nécessitant une hémodialyse (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études animales de toxicité sur la reproduction chez les rats ont révélé une diminution du poids des petits, une augmentation des mort-nés et une augmentation des décès des petits au cours des 5 premiers jours d'allaitement. La cause de ces décès est inconnue. Ces effets sont survenus à 30 mg/kg/jour, soit 4 fois la posologie quotidienne (calculée en mg/kg) de 375 mg/jour de venlafaxine chez l'Homme. La dose seuil pour l'apparition de ces évènements a été de 1,3 fois la dose utilisée chez l'Homme. Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu.
Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposant des rats mâles et femelles à l'ODV. Cette exposition était environ 1 à 2 fois supérieure à la posologie humaine de venlafaxine de 375 mg/jour. La pertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue.
Sphères de sucre (contient du saccharose), éthylcellulose (E462), hydroxypropylcellulose, hypromellose (E464), talc (E553b), sébacate de dibutyle, acide oléique, silice colloïdale anhydre.
Enveloppe de la gélule
Gélatine, laurylsulfate de sodium, pigments : rouge cochenille (E124), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
14, 20, 28, 30, 42, 49, 50, 98 et 100 gélules sous plaquettes (PVC/aluminium).
50 et 100 gélules dans un flacon en PEHD, avec un bouchon vissé en PEHD et un sachet de gel de silice (dessicant).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 381 988 7 4: 20 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 381 989 3 5: 28 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 381 990 1 7: 30 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 381 991 8 5: 50 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 571 482 7 0: 98 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 571 483 3 1: 100 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 381 992 4 6: Flacon en PEHD de 50 gélules.
· 34009 571 485 6 0: Flacon en PEHD de 100 gélules.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 15/03/2021
VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée
Venlafaxine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?
3. Comment prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Autres antidépresseurs - code ATC : N06AX16.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP contient la substance active venlafaxine.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP est un antidépresseur appartenant à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Ce groupe de médicaments est utilisé pour traiter la dépression et d'autres maladies, comme les troubles anxieux. Il est admis que les personnes déprimées et/ou anxieuses ont des taux plus faibles de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau. Le mode d'action des antidépresseurs n'est pas entièrement compris, mais ils contribueraient à l'augmentation des taux de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP est un traitement destiné aux adultes présentant une dépression. VENLAFAXINE ZENTIVA LP est également destiné au traitement des adultes présentant les troubles anxieux suivants : anxiété généralisée, phobie sociale (peur ou évitement des situations sociales) et trouble panique (attaques de panique). Un traitement adapté d'une dépression ou de troubles anxieux est important pour vous aider à aller mieux. Sans traitement, votre maladie risque de s'installer, voire de s'aggraver et de devenir plus difficile à traiter.
Ne prenez jamais VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée si vous
· êtes allergique à la venlafaxine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· prenez également ou avez pris à un moment quelconque au cours des 14 derniers jours, un médicament appelé inhibiteur irréversible de la monoamine oxydase (IMAO) quel qu'il soit, utilisé dans le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson. La prise d'un IMAO en association avec VENLAFAXINE ZENTIVA LP peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettant en jeu le pronostic vital. De même, vous devrez attendre au moins 7 jours après l'arrêt de VENLAFAXINE ZENTIVA LP avant de prendre un IMAO quelconque (voir aussi les rubriques « Syndrome sérotoninergique » et « Autres médicaments et VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP si :
· vous utilisez d'autres médicaments qui, pris en même temps que VENLAFAXINE ZENTIVA LP, pourraient augmenter le risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique (voir rubrique « Autres médicaments et VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée »).
· vous avez des problèmes oculaires, comme certaines formes de glaucome (augmentation de la pression oculaire).
· vous avez des antécédents d'hypertension artérielle.
· vous avez des antécédents de problèmes cardiaques.
· vous avez été informé(e) que vous avez un rythme cardiaque anormal.
· vous avez des antécédents de convulsions (crises d'épilepsie).
· vous avez des antécédents de baisse du sodium dans le sang (hyponatrémie).
· vous avez tendance à développer des ecchymoses ou à saigner facilement (antécédent de troubles hémorragiques), ou si vous prenez d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement, tels que la warfarine (utilisée pour prévenir les caillots sanguins), ou si vous êtes enceinte (voir «Grossesse»).
· votre taux de cholestérol a augmenté.
· vous avez des antécédents personnels ou familiaux de manie ou de trouble bipolaire (sensation de surexcitation ou d'euphorie).
· vous avez des antécédents de comportement agressif.
La venlafaxine peut provoquer une sensation d'agitation ou d'incapacité à rester assis ou debout tranquillement lors des toutes premières semaines du traitement. Si cela vous arrive, parlez-en à votre médecin.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'autoagression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d'un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n'agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :
· Si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé.
· Si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l'hôpital.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
Sécheresse de la bouche
Une sécheresse de la bouche a été rapportée chez 10 % des patients traités par la venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries. Vous devrez donc porter une attention particulière à votre hygiène dentaire.
Diabète
Votre glycémie (concentration de sucre dans le sang) peut être déséquilibrée par la prise de venlafaxine. Une adaptation des doses de vos médicaments antidiabétiques peut s’avérer nécessaire.
Les médicaments comme la venlafaxine (appelés ISRS/IRSN) pourraient causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir rubrique 4). Dans certains cas, ces symptômes se sont prolongés après l’arrêt du traitement.
Enfants et adolescents
VENLAFAXINE ZENTIVA LP ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d'effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) lorsqu'ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire VENLAFAXINE ZENTIVA LP à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c'est dans l'intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit VENLAFAXINE ZENTIVA LP à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l'un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s'aggrave lors de la prise de VENLAFAXINE ZENTIVA LP par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental de la venlafaxine n'a pas encore été établie dans cette tranche d'âge.
Autres médicaments et VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Votre médecin doit décider si vous pouvez prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP avec d’autres médicaments.
Ne commencez ou n'arrêtez aucun médicament, y compris ceux disponibles sans ordonnance ainsi que les remèdes naturels et à base de plantes, avant d'en avoir vérifié la compatibilité auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.
· Les inhibiteurs de la monoamine oxydase utilisés dans le traitement de la dépression de la maladie de Parkinson ne doivent pas être pris avec VENLAFAXINE ZENTIVA LP. Informez votre médecin si vous avez pris ces médicaments durant les 14 jours ayant précédé la prise de venlafaxine. (IMAO : voir rubrique « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ? »).
· Un syndrome sérotoninergique, une maladie pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou des réactions s’apparentant au syndrome malin des neuroleptiques (SMN) (voir rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »), peuvent survenir au cours d'un traitement par venlafaxine, en particulier lorsqu'elle est associée aux médicaments suivants.
Des exemples de ces médicaments sont décrits ci-dessous :
o triptans (utilisés pour la migraine) ;
o autres médicaments pour traiter la dépression, comme les IRSN, les ISRS, les tricycliques ou médicaments contenant du lithium ;
o linézolide, un antibiotique (utilisé pour traiter les infections) ;
o moclobémide, un IMAO réversible (utilisé pour traiter la dépression) ;
o sibutramine (utilisée pour la perte de poids) ;
o tramadol, du fentanyl, du tapentadol, de la péthidine, de la buprénorphine ou de la pentazocine (utilisés pour soulager les douleurs sévères) ;
o dextrométhorphane (utilisé contre la toux) ;
o méthadone (utilisée pour traiter la dépendance aux opioïdes ou soulager les douleurs sévères) ;
o bleu de méthylène (utilisé dans le traitement de taux élevés de méthémoglobine dans le sang) ;
o millepertuis (également appelé Hypericum perforatum, un remède naturel ou un médicament à base de plantes utilisé dans le traitement de la dépression légère) ;
o tryptophane (utilisé dans les troubles du sommeil et la dépression) ;
o antipsychotiques (utilisés dans le traitement de maladies ayant des symptômes tels qu’entendre, voir ou sentir des choses qui n’existent pas, avoir de fausses croyances, des soupçons inhabituels, un raisonnement confus et une tendance au repli sur soi).
Les signes et symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent associer par exemple : instabilité psychomotrice (agitation), hallucinations, difficultés de coordination, tremblements, contractions rythmiques involontaires des muscles, y compris des muscles qui contrôlent les mouvements de l'œil (myoclonies), variations brutales de la pression artérielle, réflexes augmentés, diarrhée, coma, nausées, vomissements. Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Les signes et symptômes d’un SMN peuvent associer fièvre, battements cardiaques accélérés, hypersudation, raideurs musculaires importantes, confusion, augmentation des enzymes musculaires (déterminée par des examens sanguins).
Contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche si vous pensez présenter un syndrome sérotoninergique.
· Des cas de grossesses non désirées ont été signalés chez des patientes prenant des contraceptifs oraux alors qu'elles étaient sous venlafaxine. Il n’existe aucune preuve claire indiquant que ces grossesses étaient le résultat d'une interaction médicamenteuse avec la venlafaxine.
Vous devez contacter votre médecin si vous prenez des médicaments qui peuvent affecter votre rythme cardiaque.
Des exemples de ces médicaments sont décrits ci-dessous :
· Les médicaments antiarythmiques tels que la quinidine, l’amiodarone, le sotalol ou le dofétilide (utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque)
· Les antipsychotiques tels que la thioridazine (voir également « Syndrome sérotoninergique » ci-dessus)
· Les antibiotiques tels que l’érythromycine ou la moxifloxacine (utilisés pour traiter les infections dues à des bactéries)
· Les antihistaminiques (utilisés pour traiter l’allergie)
Les médicaments suivants peuvent également interagir avec la venlafaxine et doivent être utilisés avec prudence. Il est particulièrement important de signaler à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez des médicaments contenant :
· du kétoconazole, de l’itraconazole, du voriconazole, du posaconazole (médicaments antifongiques) ;
· de la clarithromycine, de la télithromycine (antibiotiques utilisés pour traiter les infections) ;
· de l’atazanavir, de l’indinavir, du nelfinavir, du ritonavir, du saquinavir (utilisés pour traiter l’infection par le VIH) ;
· de l'halopéridol ou de la rispéridone (pour traiter certains troubles psychiatriques) ;
· du métoprolol (un bêta-bloquant utilisé pour traiter l'hypertension artérielle et certains problèmes cardiaques).
VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée avec des aliments, boissons et de l’alcool
VENLAFAXINE ZENTIVA LP doit être pris au cours d'un repas (voir rubrique 3).
Vous devez éviter de consommer de l'alcool pendant votre traitement par VENLAFAXINE ZENTIVA LP.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.
Vous ne devez utiliser VENLAFAXINE ZENTIVA LP qu'après avoir discuté des bénéfices et des risques potentiels pour votre enfant à naître avec votre médecin.
Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sache que vous prenez VENLAFAXINE ZENTIVA LP. En cas de prise pendant la grossesse, des médicaments semblables (ISRS) peuvent augmenter le risque d'une maladie grave chez le bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAP), qui se manifeste par une respiration accélérée et une coloration bleuâtre de la peau. Ces symptômes débutent généralement au cours des 24 premières heures suivant la naissance. Si cela survient chez votre bébé, vous devez immédiatement contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.
Si vous prenez ce médicament pendant la grossesse, en plus des troubles respiratoires, un autre symptôme pouvant survenir chez votre bébé à la naissance consiste en des difficultés d’alimentation. Si votre bébé présente ces symptômes à la naissance et qu'ils vous paraissent préoccupants, contactez votre médecin et/ou votre sage-femme, qui sauront vous conseiller.
Si vous prenez VENLAFAXINE ZENTIVA LP en fin de grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignement vaginal abondant peu après la naissance, en particulier si vous avez un antécédent de troubles hémorragiques. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé(e) que vous prenez VENLAFAXINE ZENTIVA LP pour qu’il/elle puisse vous conseiller.
La venlafaxine passe dans le lait maternel. Il existe un risque d'effet sur le bébé. Vous devrez, par conséquent, en discuter avec votre médecin, et il/elle décidera s'il y a lieu pour vous d'arrêter l'allaitement ou d'arrêter le traitement avec ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Ne conduisez pas, n'utilisez aucun outil ni aucune machine avant de connaître les effets de ce médicament sur vous.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée contient du saccharose et du sodium
Si votre médecin vous a informé(e) que vous avez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».
VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée contient du Ponceau 4R (E124)
Peut provoquer des réactions allergiques.
La dose initiale habituelle recommandée pour le traitement de la dépression, du trouble anxiété généralisée et du trouble anxiété sociale est de 75 mg par jour. La dose peut être augmentée progressivement par votre médecin, et si besoin, jusqu'à une dose maximale de 375 mg par jour pour la dépression. Si vous êtes traité(e) pour un trouble panique, votre médecin débutera votre traitement par une dose plus faible (venlafaxine 37,5 mg), puis augmentera progressivement la dose. La dose maximale pour le trouble anxiété généralisée, le trouble anxiété sociale et le trouble panique est de 225 mg/jour.
Prenez ce médicament chaque jour, à peu près à la même heure, indifféremment le matin ou le soir. Les gélules doivent être avalées entières avec un peu de liquide, et ne doivent être ni ouvertes, ni écrasées, ni croquées, ni dissoutes.
VENLAFAXINE ZENTIVA LP doit être pris au cours d'un repas.
Si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux, parlez-en à votre médecin, dans la mesure où la posologie de ce médicament pourrait nécessiter une adaptation.
N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans l'avis de votre médecin (voir rubrique « Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée »).
Si vous avez pris plus de VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée que vous n’auriez dû :
Appelez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de ce médicament supérieure à celle prescrite par votre médecin.
Les symptômes d'un possible surdosage peuvent inclure des battements rapides du cœur, des modifications du niveau de vigilance (allant de la somnolence au coma), une vision trouble, des convulsions et des vomissements.
Si vous oubliez de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée :
Si vous oubliez une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez. Cependant, s'il est l'heure de la prise suivante, sautez la prise oubliée et ne prenez qu'une seule dose comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Ne prenez pas plus au cours d'une journée que la dose de VENLAFAXINE ZENTIVA LP qui vous a été prescrite pour une journée.
Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée :
N'arrêtez pas VENLAFAXINE ZENTIVA LP ou n'en réduisez pas la dose sans en parler à votre médecin, même si vous vous sentez mieux. Si votre médecin pense que vous n'avez plus besoin de ce médicament, il/elle pourra vous demander de réduire peu à peu votre dose, avant d'arrêter complètement le traitement. Des effets indésirables peuvent survenir à l'arrêt de ce médicament, surtout lorsqu’il est arrêté brutalement ou que la dose est diminuée trop rapidement. Certains patients peuvent présenter des symptômes tels que fatigue, sensations vertigineuses, sensation d'ébriété, maux de tête, insomnie, cauchemars, bouche sèche, perte d'appétit, nausées, vomissements, diarrhée, nervosité, agitation, anxiété, confusion, bourdonnements d'oreilles, fourmillements ou plus rarement sensations de décharges électriques, faiblesse, tremblements, transpiration excessive, crises convulsives ou symptômes pseudo-grippaux.
Votre médecin vous conseillera sur la manière d'arrêter graduellement le traitement par VENLAFAXINE ZENTIVA LP. Si vous présentez l'un de ces symptômes ou d'autres symptômes gênants, demandez conseil à votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Si l'un des signes suivants apparaît, ne prenez plus de VENLAFAXINE ZENTIVA LP. Signalez-le immédiatement à votre médecin, ou rendez-vous aux urgences de l'hôpital le plus proche :
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Gonflement du visage, de la bouche, de la langue, de la gorge, des mains ou des pieds et/ou éruption en relief avec démangeaisons (urticaire), difficulté à avaler ou à respirer.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· Oppression thoracique, respiration sifflante, troubles de la déglutition ou difficultés respiratoires.
· Eruption cutanée sévère, démangeaisons ou urticaire (plaques en relief de peau rouge ou pâle démangeant fréquemment).
· Les signes et symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent associer par exemple : instabilité psychomotrice, hallucinations, difficultés de coordination, battements cardiaques rapides, augmentation de la température corporelle, variations brutales de la pression artérielle, réflexes augmentés, diarrhée, coma, nausées, vomissements. Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Les signes et symptômes d’un SMN peuvent associer fièvre, battements cardiaques accélérés, hypersudation, raideurs musculaires importantes, confusion, augmentation des enzymes musculaires (déterminée par des examens sanguins).
· Signes d’infection, tels que température élevée, frissons, grelottements, maux de tête, transpiration excessive, symptômes grippaux. Cela peut être le résultat d’une anomalie sanguine conduisant à une augmentation du risque d’infection.
· Eruption sévère pouvant conduire à la formation d’importantes bulles et à un décollement de la peau.
· Douleurs musculaires, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquées. Cela peut être un signe de rhabdomyolyse.
Les autres effets indésirables que vous devez signaler à votre médecin sont notamment (la fréquence de ces effets indésirables est incluse dans la liste « Autres effets indésirables pouvant survenir » ci-dessous) :
· Toux, respiration sifflante et essoufflement pouvant être accompagnés d’une température élevée.
· Selles noires (d’aspect goudronneux) ou sang dans les selles.
· Démangeaisons, coloration jaune de la peau ou des yeux, ou urines foncées, qui sont des symptômes d’une inflammation du foie (hépatite).
· Problèmes cardiaques, tels que des battements cardiaques rapides ou irréguliers, augmentation de la pression artérielle.
· Problèmes visuels, tel qu’une vision trouble, des pupilles dilatées.
· Problèmes nerveux : tels que des sensations vertigineuses, des sensations de picotements, des troubles moteurs (spasmes ou raideur musculaires), des convulsions.
· Problèmes psychiatriques, comme une hyperactivité et une euphorie (sensation inhabituelle de surexcitation).
· Syndrome de sevrage (voir rubrique « Comment prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP ? » - « Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée »).
· Saignement prolongé : si vous vous coupez ou blessez, l’arrêt du saignement peut prendre un peu plus de temps que d’habitude.
Ne vous inquiétez pas si vous voyez de petits granulés blancs ou de petites boules blanches dans vos selles après avoir pris ce médicament. A l'intérieur des gélules de VENLAFAXINE ZENTIVA LP se trouvent des sphéroïdes ou petites boules blanches contenant la venlafaxine, substance active. Ces sphéroïdes sont libérés de la gélule dans votre tractus gastro-intestinal. Au fur et à mesure de leur parcours le long du tractus gastro-intestinal, la venlafaxine est lentement libérée. L’« enveloppe » du sphéroïde, elle, ne se dissout pas et est éliminée dans vos selles. De ce fait, même si vous observez des sphéroïdes dans vos selles, votre dose de venlafaxine a bien été absorbée.
Autres effets indésirables pouvant survenir
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· Sensations vertigineuses, maux de tête, endormissement.
· Insomnie.
· Nausées, bouche sèche, constipation.
· Hypersudation (notamment nocturne).
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· Perte d’appétit.
· Confusion, sensation d’être séparé (ou détaché) de soi-même, absence d’orgasme, baisse de la libido, agitation, nervosité, rêves anormaux.
· Tremblements ; sensation d’agitation ou incapacité à rester assis ou debout tranquillement, sensation d’altération du goût, augmentation du tonus musculaire.
· Incapacité des yeux à s’accommoder automatiquement aux objets distants ou proches.
· Bourdonnement d’oreilles (acouphènes).
· Palpitations.
· Elévation de la pression artérielle, bouffées de chaleur.
· Essoufflement, bâillement.
· Vomissements, diarrhée.
· Eruption cutanée légère, démangeaisons.
· Besoin plus fréquent d’uriner, incapacité à uriner, difficultés à uriner.
· Irrégularités menstruelles telles qu’une augmentation des saignements ou saignements irréguliers, éjaculations/orgasmes anormaux (hommes), trouble érectile (impuissance).
· Faiblesse (asthénie), fatigue, frissons.
· Prise de poids, perte de poids.
· Augmentation du cholestérol.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· Suractivité, accélération de la pensée et perte du sommeil (manie).
· Hallucinations ; sensation d’être séparé (ou détaché) de la réalité ; orgasmes anormaux ; absence de sentiment ou d’émotion ; grincement des dents.
· Evanouissement ; mouvements involontaires des muscles ; troubles de la coordination et de l’équilibre.
· Sensations d’étourdissement (particulièrement lors des passages rapides à la station debout) ; baisse de la pression artérielle.
· Vomissements de sang, selles goudronneuses (fèces) ou sang dans les selles – qui peuvent être un signe de saignement interne.
· Sensibilité à la lumière du soleil ; bleus ; perte anormale des cheveux.
· Incapacité à contrôler les mictions (incontinence urinaire).
· Raideurs, spasmes et mouvements involontaires des muscles.
· Légères modifications des enzymes hépatiques dans le sang.
Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :
· Désorientation et confusion souvent accompagnées d’hallucinations (délire).
· Prise excessive de liquides (connue sous le nom de SIADH).
· Diminution du taux du sodium sanguin.
· Douleur sévère de l’œil et diminution de la vision ou vision trouble.
· Battements cardiaques anormaux, rapides ou irréguliers, pouvant conduire à un évanouissement.
· Douleurs importantes abdominales ou du dos (pouvant témoigner d’un trouble grave au niveau de l’intestin, du foie ou du pancréas).
Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :
· Sécrétion anormale de lait.
· Saignement inattendu, par ex. saignement des gencives, sang dans les urines ou dans les vomissements, ou apparition inattendue de bleus ou rupture de petits vaisseaux sanguins.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· Idées et comportement suicidaires : des cas d’idées et de comportement suicidaires ont été rapportés lors de traitement par venlafaxine ou immédiatement après l’interruption du traitement (voir rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ? »).
· Agression.
· Vertige.
· Saignements vaginaux abondants peu après la naissance (hémorragie du post-partum), voir Grossesse dans la rubrique 2 pour plus d’informations
La venlafaxine provoque parfois des effets inattendus dont vous devez être averti, tels qu’une augmentation de la pression artérielle ou des battements cardiaques anormaux, de légères modifications du taux des enzymes hépatiques dans le sang, du sodium et du cholestérol. Plus rarement, la venlafaxine peut réduire la fonction plaquettaire du sang, exposant à un risque de bleus et de saignements. Pour ces raisons, votre médecin peut vouloir pratiquer des analyses de sang, particulièrement si vous prenez VENLAFAXINE ZENTIVA LP depuis longtemps.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage (EXP). La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient VENLAFAXINE ZENTIVA LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée
· La substance active est :
Venlafaxine (sous forme de chlorhydrate de venlafaxine)................................................. 37,5 mg
Pour une gélule à libération prolongée.
· Les autres composants sont :
Contenu de la gélule
Sphères de sucre (contient du saccharose), hydroxypropylcellulose, hypromellose (E464), talc (E553b), éthylcellulose (E462), sébacate de dibutyle, acide oléique, silice colloïdale anhydre.
Enveloppe de la gélule
Gélatine, laurylsulfate de sodium, Ponceau 4R (E124), jaune de quinoléine (E104), dioxyde de titane (E171).
Les gélules à libération prolongée sont présentées dans des boîtes de 14, 20, 28, 30, 42, 49, 50, 98 et 100 gélules dans des plaquettes (PVC/aluminium). Il existe aussi des flacons en PEHD, contenant 50 et 100 gélules à libération prolongée.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
35 RUE DU VAL DE MARNE
75013 PARIS
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GOLLSTRASSE 1
84529 TITTMONING
ALLEMAGNE
ou
SANOFI-AVENTIS SP. Z O.O.
UL. LUBELSKA 52
35-233 RZESZOW
POLOGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).