VENLAFAXINE EG LABO LP 37

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 64847937
  • Description : Autres antidépresseurs - code ATC : N06AX16.VENLAFAXINE EG LABO LP contient la substance active venlafaxine.VENLAFAXINE EG LABO LP est un antidépresseur appartenant à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Ce groupe de médicaments est utilisé pour traiter la dépression et d'autres maladies, comme les troubles anxieux. Il est admis que les personnes déprimées et/ou anxieuses ont des taux plus faibles de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau. Le mode d'action des antidépresseurs n'est pas entièrement compris, mais ils contribueraient à l'augmentation des taux de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau.VENLAFAXINE EG LABO LP est un traitement destiné aux adultes présentant une dépression. VENLAFAXINE EG LABO LP est également destiné au traitement des adultes présentant les troubles anxieux suivants : anxiété généralisée, phobie sociale (peur ou évitement des situations sociales) et trouble panique (attaques de panique). Un traitement adapté d'une dépression ou de troubles anxieux est important pour vous aider à aller mieux. Sans traitement, votre maladie risque de s'installer, voire de s'aggraver et de devenir plus difficile à traiter.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 02/01/2018
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    Les compositions de VENLAFAXINE EG LABO LP 37

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule CHLORHYDRATE DE VENLAFAXINE 20256 42,45 mg SA
    Gélule VENLAFAXINE 26322 37,50 mg FT

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3011584
    • Code CIP3 : 3400930115848
    • Prix : 4,99 €
    • Date de commercialisation : 20/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 15/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Venlafaxine......................................................................................................................... 37,5 mg

    Equivalant à 42,45 mg de chlorhydrate de venlafaxine.

    Pour une gélule à libération prolongée.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule à libération prolongée.

    Gélules en gélatine dure de taille 3, de couleur gris clair opaque/pêche opaque, mesurant environ 15,40 mm à 16,20 mm et présentant une bande d’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur le corps de la gélule et une bande d’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur la coiffe de la gélule. La gélule est remplie de 3 mini-comprimés pelliculés blancs à blanc cassé, ronds et biconvexes de 12,5 mg chacun.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Traitement des épisodes dépressifs majeurs.

    · Pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs.

    · Traitement du trouble anxiété généralisée.

    · Traitement du trouble anxiété sociale (phobie sociale).

    · Traitement du trouble panique, avec ou sans agoraphobie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Episodes dépressifs majeurs

    La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 375 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus. Si cela se justifie sur le plan clinique en raison de la sévérité des symptômes, la posologie peut être augmentée à intervalles de temps plus rapprochés, en respectant un minimum de 4 jours.

    En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.

    Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas. Un traitement à plus long terme peut également être justifié pour la prévention des récidives des épisodes dépressifs majeurs (EDM). Dans la plupart des cas, la posologie recommandée dans la prévention des récidives des EDM est la même que celle utilisée pendant l'épisode actuel.

    Le traitement antidépresseur doit être poursuivi pendant au moins 6 mois après la rémission.

    Trouble Anxiété généralisée

    La posologie initiale recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Les patients ne répondant pas à la posologie initiale de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.

    En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.

    Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.

    Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)

    La posologie recommandée de venlafaxine à libération prolongée est de 75 mg en une prise quotidienne. Il n'a pas été démontré que des posologies plus élevées permettaient d'obtenir un bénéfice additionnel.

    Cependant, chez certains patients qui ne répondent pas à la posologie initiale de 75 mg/jour, une augmentation de la dose peut être envisagée jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. La posologie peut être augmentée par paliers de 2 semaines ou plus.

    En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.

    Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.

    Trouble panique

    Il est recommandé d'utiliser une posologie de 37,5 mg/jour de venlafaxine à libération prolongée pendant 7 jours. La posologie doit ensuite être augmentée à 75 mg/jour. Les patients ne répondant pas à la posologie de 75 mg/jour peuvent bénéficier d'une augmentation de posologie jusqu'à une posologie maximale de 225 mg/jour. Les augmentations posologiques peuvent être effectuées par paliers de 2 semaines ou plus.

    En raison du risque d'effets indésirables dose-dépendants, la posologie ne devra être augmentée qu'après une évaluation clinique (voir rubrique 4.4). La posologie minimale efficace doit être maintenue.

    Les patients doivent être traités pour une durée suffisante, généralement de plusieurs mois ou plus. Le traitement doit être réévalué régulièrement au cas par cas.

    Populations particulières

    Patients âgés

    Aucun ajustement spécifique de la dose de venlafaxine n'est considéré comme nécessaire sur le seul critère de l'âge du patient. Cependant, la prudence s'impose au cours du traitement de patients âgés (ex : en raison du risque d'insuffisance rénale, de l'éventualité de modifications liées à l'âge de la sensibilité et de l'affinité des neurotransmetteurs). La posologie minimale efficace devra toujours être utilisée et les patients devront être attentivement surveillés lors de toute augmentation de posologie.

    Population pédiatrique

    La venlafaxine n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents.

    Les études cliniques contrôlées chez les enfants et les adolescents présentant un épisode dépressif majeur n'ont pas permis de démontrer l'efficacité de la venlafaxine et ne soutiennent pas son utilisation chez ces patients (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    L'efficacité et la sécurité de la venlafaxine dans d'autres indications chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans n'ont pas été établies.

    Insuffisance hépatique

    D'une manière générale, une réduction de la posologie de 50 % doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. En raison de la variabilité interindividuelle de la clairance, une adaptation individuelle de la posologie parait néanmoins souhaitable.

    Les données concernant les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées. La prudence est recommandée et une réduction de plus de 50 % de la posologie doit être envisagée. Le bénéfice potentiel devra être soupesé au regard du risque en cas de traitement de patients présentant une insuffisance hépatique sévère.

    Insuffisance rénale

    Bien qu'aucune adaptation posologique ne soit nécessaire chez les patients présentant un débit de filtration glomérulaire (DFG) entre 30 et 70 ml/minute, la prudence est conseillée. Chez les patients hémodialysés et chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min), la posologie devra être réduite de 50 %. Du fait de la variabilité interindividuelle de la clairance chez ces patients, il est souhaitable d'adapter la posologie au cas par cas.

    Symptômes de sevrage observés à l'arrêt de la venlafaxine

    L'arrêt brutal du traitement doit être évité. Lors de l'arrêt du traitement par la venlafaxine, la posologie devra être progressivement diminuée sur une durée d'au moins une à deux semaines afin de réduire le risque de survenue de réactions de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8). En cas de symptômes mal tolérés après une diminution de dose ou lors de l'interruption du traitement, le retour à la posologie précédemment prescrite peut être envisagé.

    Par la suite, le médecin pourra reprendre la diminution de la posologie, mais à un rythme plus progressif.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Il est recommandé de prendre les gélules à libération prolongée de venlafaxine au cours d'un des repas, si possible à heure fixe. Les gélules doivent être avalées avec un peu de liquide, et ne doivent être ni coupées, ni écrasées, ni croquées, ni dissoutes.

    Les patients traités par des comprimés de venlafaxine à libération immédiate peuvent passer aux gélules à libération prolongée de venlafaxine, à la posologie quotidienne équivalente la plus proche. Par exemple, des comprimés à libération immédiate de 37,5 mg de venlafaxine en deux prises par jour peuvent être remplacés par des gélules à libération prolongée de 75 mg de venlafaxine en une prise quotidienne. Des ajustements posologiques individuels peuvent être nécessaires.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L'association à un traitement par inhibiteurs irréversibles de la monoamine-oxydase (IMAO) est contre-indiquée en raison du risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique, se manifestant notamment par une agitation, des tremblements et une hyperthermie. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivant l'arrêt d'un traitement par un IMAO irréversible.

    La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant le début d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique

    La dépression est associée à un risque accru d’idées suicidaires, d’auto-agression et de suicide (comportements de type suicidaire). Ce risque persiste jusqu’à obtention d’une rémission significative. L’amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être surveillés étroitement jusqu’à obtention de cette amélioration. L’expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.

    Les autres troubles psychiatriques dans lesquels la venlafaxine est prescrite peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d’emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d’épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d’autres troubles psychiatriques.

    Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d’idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l’objet d'une surveillance étroite pendant le traitement.

    Une méta-analyse d’essais cliniques contrôlés versus placebo sur l’utilisation d’antidépresseurs chez l’adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.

    Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d’une aggravation clinique, l’apparition d’idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.

    Population pédiatrique

    L’utilisation de venlafaxine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentative de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d’opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l’objet d’une surveillance attentive pour détecter l’apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d’aucune donnée de tolérance à long terme chez l’enfant et l’adolescent concernant la croissance, la maturation, et le développement cognitif et comportemental.

    Syndrome sérotoninergique

    Comme avec d’autres agents sérotoninergiques, le développement d’un syndrome sérotoninergique ou d’un syndrome malin des neuroleptiques (SMN) pouvant engager le pronostic vital peut être observé lors d’un traitement par la venlafaxine, notamment en cas d’association à d’autres agents sérotoninergiques (notamment , ISRS, IRSN, triptans, lithium, sibutramine, millepertuis [Hypericum perforatum], fentanyl et ses analogues, tramadol, dextrométhorphane, tapentadol, péthidine, méthadone et pentazocine), à des médicaments affectant le métabolisme de la sérotonine (tels que les inhibiteurs de IMAO, par ex., le bleu de méthylène), à des précurseurs de la sérotonine (tels que les compléments de tryptophane) ou à des antipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comporter des modifications de l’état mental (ex : agitation, hallucinations, coma), des manifestations dysautonomiques (ex : tachycardie, pression artérielle labile, hyperthermie), des atteintes neuromusculaires (ex : hyperréflexie, incoordination) et/ou des symptômes gastro-intestinaux (ex : nausées, vomissements, diarrhée). Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un SMN, qui comporte une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité neurovégétative avec de possibles fluctuations rapides des constantes vitales et des altérations de l'état mental.

    Si l'association de la venlafaxine à d'autres substances pouvant affecter le système de neurotransmetteurs sérotoninergiques et/ou dopaminergiques est cliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentations posologiques.

    L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée.

    Glaucome à angle fermé

    Une mydriase peut survenir au cours d’un traitement par la venlafaxine. Il est recommandé de surveiller étroitement les patients présentant une pression intraoculaire élevée ou un risque de glaucome aigu (glaucome à angle fermé).

    Pression artérielle

    Des élévations de pression artérielle dose-dépendantes ont été fréquemment rapportées avec la venlafaxine. Depuis la commercialisation, des cas d’élévation sévère de la pression artérielle nécessitant un traitement immédiat ont été rapportés. L’existence d’une pression artérielle élevée devra être recherchée attentivement chez tous les patients, et toute hypertension artérielle préexistante devra être contrôlée avant de débuter le traitement. La pression artérielle devra être contrôlée périodiquement, après instauration du traitement et après les augmentations de posologie. La prudence est de mise chez les patients qui présentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par des élévations de pression artérielle, comme une insuffisance cardiaque.

    Fréquence cardiaque

    Des augmentations de la fréquence cardiaque peuvent survenir, en particulier à des posologies élevées. La prudence est de mise chez les patients qui présentent des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par des augmentations de la fréquence cardiaque.

    Pathologie cardiaque et risque d’arythmie

    La venlafaxine n’a pas été évaluée chez les patients ayant un antécédent récent d’infarctus du myocarde ou de cardiopathie instable. Elle doit donc être utilisée avec prudence chez ces patients.

    Dans l'expérience acquise depuis la commercialisation, des cas d’allongement de l’intervalle QTc, de torsade de pointe (TdP), de tachycardie ventriculaire et d’arythmie cardiaque fatale ont été rapportés avec la venlafaxine, en particulier lors de surdosage ou chez les patients présentant d’autres facteurs de risque d’allongement de l’intervalle QTc/TdP. Les risques encourus doivent être soupesés au regard des bénéfices attendus avant de prescrire la venlafaxine chez des patients présentant un risque élevé d'arythmie cardiaque grave ou d’allongement de l’intervalle QTc.

    Convulsions

    Des convulsions peuvent survenir lors d’un traitement par venlafaxine. Comme avec tous les autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être instaurée avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions, et les patients concernés doivent faire l’objet d’une surveillance étroite. En cas de crise convulsive, le traitement doit être interrompu.

    Hyponatrémie

    Des cas d’hyponatrémie et/ou de syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique (SIADH) peuvent être observés avec la venlafaxine. Cet effet a été signalé plus fréquemment chez des patients hypovolémiques ou déshydratés. Les sujets âgés, les patients sous diurétiques et les patients hypovolémiques peuvent présenter un risque plus élevé de survenue d’une hyponatrémie.

    Saignements anormaux

    Les médicaments inhibant la recapture de la sérotonine peuvent altérer l’agrégation plaquettaire. Les évènements hémorragiques liés à l’utilisation des ISRS et des IRSN peuvent varier d‘ecchymoses, hématomes, épistaxis et pétéchies à des hémorragies gastro-intestinales engageant le pronostic vital. Les ISRS/IRSN peuvent augmenter le risque d’hémorragie post-partum (voir rubriques 4.6 et 4.8). Le risque d’hémorragie peut être augmenté chez les patients sous venlafaxine. Comme avec d’autres médicaments inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients prédisposés aux saignements, comme les patients sous anticoagulants et sous antiagrégants plaquettaires.

    Cholestérolémie

    Dans des études contrôlées contre placebo, des augmentations cliniquement significatives du cholestérol dans le sang ont été relevées chez respectivement 5,3 % des patients traités par venlafaxine et 0,0 % des patients traités par placebo depuis au moins 3 mois. Des mesures de la cholestérolémie doivent être envisagées lors d’un traitement au long cours.

    Co-administration avec des produits amaigrissants

    La sécurité et l’efficacité du traitement par venlafaxine en association à des produits amaigrissants, dont la phentermine, n’ont pas été établies. L’administration concomitante de venlafaxine et de produits amaigrissants n’est pas recommandée. La venlafaxine n’est pas indiquée pour perdre du poids, seule ou en association avec d’autres produits.

    Manie/hypomanie

    Un épisode maniaque/hypomaniaque peut survenir chez une faible proportion de patients présentant des troubles de l’humeur et ayant reçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Comme avec d’autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents personnels ou familiaux de trouble bipolaire.

    Agressivité

    Une agressivité peut être observée chez un faible nombre de patients ayant reçu des antidépresseurs, dont la venlafaxine. Ceci a été rapporté à l’instauration du traitement, lors de changements de posologie et à l’arrêt du traitement.

    Comme avec d’autres antidépresseurs, la venlafaxine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents d’agressivité.

    Arrêt du traitement

    La survenue de symptômes de sevrage est fréquente à l’arrêt du traitement, particulièrement si l’arrêt est brutal (voir rubrique 4.8). Dans les essais cliniques, des événements indésirables étaient observés à l’arrêt du traitement (au cours de la réduction progressive des doses ou après interruption du traitement) chez approximativement 31 % des patients traités par la venlafaxine et 17 % des patients sous placebo.

    Le risque de syndrome de sevrage peut dépendre de plusieurs facteurs, dont la durée de traitement et la posologie, ainsi que le degré de diminution de la posologie. Les effets les plus fréquemment rapportés sont : sensations vertigineuses, troubles sensoriels (dont des paresthésies), troubles du sommeil (dont insomnie et rêves intenses), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements et céphalées. Généralement, ces symptômes sont légers à modérés ; cependant chez certains patients, leur intensité peut être sévère. Ils surviennent habituellement dans les premiers jours suivant l’arrêt du traitement, mais, dans de très rares cas, de tels symptômes ont été rapportés chez des patients ayant, par inadvertance, oublié une prise. Généralement, ces symptômes sont spontanément résolutifs et disparaissent habituellement en 2 semaines, bien qu’ils puissent se prolonger chez certains patients (2-3 mois ou plus). Par conséquent, il est conseillé, lors de l’arrêt du traitement, de diminuer progressivement les doses de venlafaxine sur une durée de plusieurs semaines ou mois, suivant les besoins du patient (voir rubrique 4.2).

    Akathisie/agitation psychomotrice

    L’utilisation de la venlafaxine a été associée à la survenue d’une akathisie, caractérisée par une agitation ressentie comme désagréable ou pénible, et par un besoin de bouger souvent, accompagnée d’une incapacité à rester assis ou debout tranquillement. Celle-ci apparaît le plus souvent dès les premières semaines du traitement. Chez les patients présentant ces symptômes, l’augmentation de la posologie peut être préjudiciable.

    Sécheresse buccale

    Une sécheresse buccale a été rapportée chez 10 % des patients traités par venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries dentaires et les patients doivent être informés de l’importance de l’hygiène dentaire.

    Diabète

    Chez les patients diabétiques, le contrôle de la glycémie peut être déséquilibré lors d’un traitement par un ISRS ou par la venlafaxine. Une adaptation des doses d’insuline et/ou d’hypoglycémiants par voie orale peut s’avérer nécessaire.

    Interactions médicamenteuses testées en laboratoire

    Au cours des tests de dépistage urinaire de la phéncyclidine (PCP) et de l’amphétamine, des résultats faussement positifs ont été rapportés chez les patients prenant de la venlafaxine. Cela est dû au manque de spécificité des tests de dépistage. Des résultats faussement positifs peuvent être attendus pendant plusieurs jours après l’arrêt du traitement par la venlafaxine. Les tests de conformité tels que la chromatographie en phase gazeuse et la spectrométrie de masse sépareront la venlafaxine de la PCP et de l’amphétamine.

    Dysfonctionnement sexuel

    Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISR) ainsi que les inhibiteurs de la recapture de la noradrénaline et la sérotonine (IRSNa) peuvent causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir la section 4.8). Il y a eu des signalements de dysfonctionnement sexuel à long terme où les symptômes ont continués en dépit de l'arrêt des ISR/IRSNa.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO)

    IMAO non sélectifs irréversibles

    La venlafaxine ne doit pas être utilisée en association avec les IMAO non sélectifs irréversibles. La venlafaxine ne doit pas être débutée dans les 14 jours suivants l'arrêt d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible. La venlafaxine doit être arrêtée au moins 7 jours avant l'instauration d'un traitement par un IMAO non sélectif irréversible (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Inhibiteur sélectif réversible de la MAO-A (moclobémide)

    En raison du risque de syndrome sérotoninergique, l'association de la venlafaxine à un IMAO réversible et sélectif, comme le moclobémide, n'est pas recommandée. Après un traitement par IMAO réversible, le traitement par la venlafaxine peut être débuté après une période d'arrêt de moins de 14 jours. Il est recommandé d'arrêter la venlafaxine au moins 7 jours avant l'instauration d'un traitement par un IMAO irréversible (voir rubrique 4.4).

    IMAO réversible, non sélectif (linézolide)

    Le linézolide (antibiotique) est un IMAO faible, réversible et non-sélectif et ne doit pas être donné aux patients traités par la venlafaxine (voir rubrique 4.4).

    Des effets indésirables graves ont été rapportés chez des patients ayant récemment arrêté un IMAO et débuté un traitement par la venlafaxine, ou ayant récemment arrêté un traitement par la venlafaxine avant de débuter un IMAO. Ces effets incluaient des tremblements, des myoclonies, une diaphorèse, des nausées, des vomissements, des bouffées vasomotrices, des sensations vertigineuses, et une hyperthermie pouvant faire évoquer un syndrome malin des neuroleptiques, des crises convulsives, et un décès.

    Syndrome sérotoninergique

    Comme avec d'autres agents sérotoninergiques, un syndrome sérotoninergique peut survenir sous traitement par venlafaxine, en particulier en cas d'utilisation concomitante d'autres substances susceptibles d'affecter le système de neurotransmetteurs sérotoninergiques (notamment les triptans, les ISRS, les IRSN, le lithium, la sibutramine, le millepertuis [Hypericum perforatum]), le fentanyl et ses analogues, le tramadol, le dextrométhorphane, le tapentadol, la péthidine, la méthadone et la pentazocine), avec les médicaments altérant le métabolisme sérotoninergique (tels que les IMAO, par ex., le bleu de méthylène), avec les précurseurs de la sérotonine (comme les suppléments contenant du tryptophane) ou avec les antipsychotiques ou d’autres antagonistes de la dopamine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Si l'association de la venlafaxine à un ISRS, un IRSN, ou un agoniste des récepteurs de la sérotonine (triptans) est cliniquement justifiée, une surveillance attentive du patient est conseillée, particulièrement lors de l'instauration du traitement et des augmentations posologiques. L'utilisation concomitante de venlafaxine et de précurseurs de la sérotonine (tels que les suppléments contenant du tryptophane) n'est pas recommandée (voir rubrique 4.4).

    Substances agissant sur le SNC

    Le risque lié à l'utilisation de la venlafaxine en association avec d'autres substances agissant sur le SNC n'a pas été systématiquement évalué. En conséquence, la prudence est conseillée lorsque la venlafaxine est prise en association à d'autres substances agissant sur le SNC.

    Ethanol

    Il a été démontré que la venlafaxine ne majorait pas l'altération des capacités intellectuelles et motrices induite par l'éthanol. Cependant, comme pour toutes substances agissant sur le SNC, il doit être recommandé aux patients d'éviter la consommation d'alcool.

    Médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QT

    Le risque d’allongement de l’intervalle QTc et/ou d’arythmie ventriculaire (par exemple TdP) est augmenté avec l’utilisation concomitante d’autres médicaments provoquant un allongement de l’intervalle QTc. L’administration concomitante de ces médicaments doit être évitée (voir rubrique 4.4).

    Les classes correspondantes incluent :

    · les médicaments antiarythmiques de classe Ia et III (par exemple, la quinidine, l’amiodarone, le sotalol, le dofétilide),

    · certains antipsychotiques (par exemple, la thioridazine),

    · certains macrolides (par exemple, l’érythromycine),

    · certains antihistaminiques,

    · certains antibiotiques de la famille des quinolones (par exemple, la moxifloxacine).

    La liste ci-dessus n’est pas exhaustive et d’autres médicaments connus pour allonger significativement l’intervalle QT doivent être évités.

    Effet de venlafaxine sur les autres médicaments métabolisés par les isoenzymes Cytochrome P450

    Les études in vivo indiquent que la venlafaxine est un inhibiteur relativement faible du CYP2D6. Venlaxine n’a pas inhibé le CYP3A4 (alptrazolam et carbamazepine), le CYP1A2 (cafféine) ou le CYP2C19 (diazepam) in vivo.

    Effet d'autres médicaments sur la venlafaxine

    Kétoconazole (inhibiteur du CYP3A4)

    Une étude pharmacocinétique avec le kétoconazole chez des métaboliseurs lents (ML) et rapides (MR) du CYP2D6 a mis en évidence une augmentation de l'ASC (aire sous la courbe) de la venlafaxine (de respectivement 70 % et 21 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) et de la O-déméthylvenlafaxine (de respectivement 33 % et 23 % chez les patients ML et MR du CYP2D6) après administration de kétoconazole.

    L'usage concomitant d'inhibiteurs du CYP3A4 (ex : atazanavir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, voriconazole, posaconazole, kétoconazole, nelfinavir, ritonavir, saquinavir, télithromycine) et de venlafaxine peut accroître les concentrations de venlafaxine et d'O-déméthylvenlafaxine. Par conséquent, la prudence est conseillée si le traitement d'un patient comprend une association d'un inhibiteur du CYP3A4 et de venlafaxine.

    Effet de la venlafaxine sur d'autres médicaments

    Lithium

    Un syndrome sérotoninergique peut être induit par l'usage concomitant de venlafaxine et de lithium (voir Syndrome sérotoninergique).

    Diazépam

    La venlafaxine n'a aucun effet sur la pharmacocinétique et la pharmacodynamie du diazépam, ni sur son métabolite actif, le déméthyldiazépam. Le diazépam ne semble pas affecter la pharmacocinétique de la venlafaxine ni de la O-déméthylvenlafaxine. Aucune autre interaction pharmacocinétique et/ou pharmacodynamique avec d'autres benzodiazépines n'est connue.

    Imipramine

    La venlafaxine n'a pas modifié la pharmacocinétique de l'imipramine et du 2-OH-imipramine. Lors de l'administration de 75 à 150 mg par jour de venlafaxine, une augmentation dose-dépendante de 2,5 à 4,5 fois de l'ASC du 2-OH-désipramine a été observée. L'imipramine n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et de la O-déméthylvenlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue. L'administration concomitante de venlafaxine et d'imipramine doit être faite avec prudence.

    Halopéridol

    Une étude pharmacocinétique avec l'halopéridol administré par voie orale a montré une réduction de 42 % de la clairance totale, une augmentation de 70 % de l'ASC, une augmentation de 88 % de la Cmax, mais aucune modification de la demi-vie de l'halopéridol. Ces observations doivent être prises en compte chez les patients traités par une association d'halopéridol et de venlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.

    Rispéridone

    La venlafaxine a entraîné une augmentation de 50 % l'ASC de la rispéridone, mais n'a pas affecté significativement le profil pharmacocinétique de la fraction active totale (rispéridone plus 9-hydroxyrispéridone). La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.

    Métoprolol

    L'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol à des volontaires sains dans une étude d'interaction pharmacocinétique de ces deux médicaments a révélé une augmentation des concentrations plasmatiques de métoprolol d'environ 30-40 %, sans modification des concentrations plasmatiques de son métabolite actif, l'alpha-hydroxymétoprolol. La pertinence clinique de cette observation chez les patients hypertendus n'est pas connue. Le métoprolol n'a pas modifié le profil pharmacocinétique de la venlafaxine ou de son métabolite actif, la O-déméthylvenlafaxine. La prudence est recommandée en cas d'administration concomitante de venlafaxine et de métoprolol.

    Indinavir

    Une étude pharmacocinétique avec l'indinavir a montré une réduction de 28 % de l'ASC et une réduction de 36 % de la Cmax pour cette substance. L'indinavir n'a pas affecté la pharmacocinétique de la venlafaxine et de la O-déméthylvenlafaxine. La signification clinique de cette interaction n'est pas connue.

    Contraceptifs oraux

    Des études post-autorisation ont mis en évidence des grossesses non désirées chez des patientes prenant des contraceptifs oraux lors de leur traitement par venlafaxine. Il n’y a pas de preuve claire que ces grossesse résultent d’une interaction avec venlafaxine. Aucune étude d’interaction avec le contraceptif n’a été réalisée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de la venlafaxine chez la femme enceinte.

    Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu. La venlafaxine ne doit être administrée chez la femme enceinte que si les bénéfices attendus l'emportent sur les risques potentiels.

    Comme avec d'autres inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (ISRS/IRSN), des symptômes de sevrage peuvent apparaître chez les nouveau-nés si la venlafaxine est utilisée jusqu'à la naissance ou juste avant. Certains nouveau-nés exposés à la venlafaxine tardivement au cours du troisième trimestre ont développé des complications nécessitant une alimentation par sonde, une assistance respiratoire ou une hospitalisation prolongée. Ces complications peuvent survenir immédiatement après l'accouchement.

    Des données épidémiologiques ont suggéré que l'utilisation d'ISRS pendant la grossesse, particulièrement en fin de grossesse, pouvait augmenter le risque d'hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAP). Bien qu'aucune étude n'ait étudié l’existence d’une association entre HTAP et traitement par IRSN, ce risque potentiel ne peut être exclu avec la venlafaxine, compte-tenu du mécanisme d'action impliqué (inhibition de la recapture de la sérotonine).

    Si la mère a été traitée par des ISRS/IRSN en fin de grossesse, les symptômes suivants peuvent être observés chez les nouveau-nés : irritabilité, tremblement, hypotonie, pleurs persistants, succion ou sommeil difficiles.

    Ces signes peuvent correspondre, soit à des symptômes de sevrage, soit à des signes d'imprégnation sérotoninergique. Dans la majorité des cas, ces complications apparaissent immédiatement ou dans les 24 heures après l'accouchement.

    Les données d’observation indiquent un risque accru (de moins de 2 fois) d’hémorragie post-partum après une exposition aux ISRS/IRSN dans le mois précédents la naissance (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Allaitement

    La venlafaxine et son métabolite actif, la O-déméthylvenlafaxine, sont excrétés dans le lait maternel. Chez l’enfant allaité des cris, une irritabilité et des troubles du sommeil ont été rapportés. Des symptômes évoquant un syndrome de sevrage en venlafaxine ont également été rapportés après l’arrêt de l’allaitement. Un risque pour l’enfant allaité ne peut être exclu. Par conséquent, une décision de poursuivre/arrêter l'allaitement ou de poursuivre/arrêter le traitement par venlafaxine doit être prise, en tenant compte des bénéfices de l'allaitement pour l'enfant et de ceux du traitement par venlafaxine pour la mère.

    Fertilité

    Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposant des rats mâles et femelles au métabolite O-déméthylvenlafaxine. La pertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue (voir rubrique 5.3).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Tout médicament psycho-actif peut altérer les capacités de jugement, de réflexion et les capacités motrices. Par conséquent, tout patient recevant de la venlafaxine doit être mis en garde sur son aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines dangereuses.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Au cours des études cliniques, les effets indésirables rapportés comme très fréquents (> 1/10) ont été les nausées, la sécheresse buccale, les céphalées et l’hypersudation (incluant les sudations nocturnes).

    Liste des effets indésirables sous forme de tableau

    Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de systèmes d’organes, catégorie de fréquence et ordre décroissant de gravité au sein de chaque catégorie de fréquence.

    Les fréquences sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Classe de systèmes d’organes

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose*

    Anémie aplasique*

    Pancytopénie*

    Neutropénie*

    Thrombo-cytopénie*

    Affections du système immunitaire

    Réaction anaphylactique*

    Affections endocriniennes

    Sécrétion d'hormone antidiurétique inappropriée*

    Prolactine sanguine augmentée*

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Diminution de l’appétit

    Hyponatrémie*

    Affections psychiatriques

    Insomnie

    Etat confusionnel*

    Dépersonnalisation*

    Rêves anormaux

    Nervosité

    Diminution de la libido

    Agitation*

    Anorgasmie

    Manie,

    Hypomanie,

    Hallucinations

    Déréalisation

    Orgasmes anormaux

    Bruxisme*

    Apathie

    Délire*

    Idées et comportements suicidairesa

    Agressionb

    Affections du système nerveux

    Céphalées*c

    Sensations vertigineuses

    Sédation

    Akathisie*

    Tremblements

    Paresthésie

    Dysgueusie

    Syncope,

    Myoclonie

    Trouble de l’équilibre*

    Coordination anormale*

    Dyskinésie*

    Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)*

    Syndrome sérotoninergique

    Convulsions

    Dystonie*

    Dyskinésie tardive*

    Affections oculaires

    Défauts visuels,

    Trouble de l’accommodation, y compris vision trouble

    Mydriase

    Glaucome à angle fermé*

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes*

    Vertige

    Affections cardiaques

    Tachycardie,

    Palpitations*

    Torsade de pointes*

    Tachycardie ventriculaire*

    Fibrillation ventriculaire

    Intervalle QT prolongé à l'électro-cardiogramme*

    Affections vasculaires

    Hypertension

    Bouffées de chaleur

    Hypotension orthostatique

    Hypotension*

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Dyspnée*

    Bâillement

    Pneumopathie interstitielle diffuse*

    Eosinophilie pulmonaire*

    Affections gastro-intestinales

    Nausées

    Bouche sèche

    Constipation

    Diarrhée*

    Vomissements

    Hémorragie gastro-intestinale*

    Pancréatite*

    Affections hépatobiliaires

    Test hépatique anormal*

    Hépatite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Hyperhidrose (incluant transpiration nocturne)*

    Rash

    Prurit*

    Urticaire*

    Alopécie*

    Ecchymose

    Angiœdème*

    Réaction de photosensibilité

    Syndrome de Stevens-Johnson*

    Nécrolyse épidermique toxique*

    Erythème polymorphe*

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Hypertonie

    Rhabdomyolyse*

    Affections du rein et des voies urinaires

    Délai à la miction

    Rétention urinaire

    Pollakiurie*

    Incontinence urinaire*

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Ménorragie*

    Métrorragie*

    Dysérection

    Trouble de l’éjaculation

    Hémorragie post-partumd

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fatigue

    Asthénie

    Frissons

    Hémorragie muqueuse*

    Investigations

    Poids diminué

    Poids augmenté,

    Cholestérol sanguin augmenté

    Temps de saignement allongé*

    * EI identifiés après la mise sur le marché

    a Des cas d’idées et de comportements suicidaires ont été rapportés sous traitement par venlafaxine, ou peu de temps après arrêt du traitement (voir rubrique 4.4).

    b Voir rubrique 4.4.

    c Lors du regroupement d’études cliniques, l’incidence des céphalées est identique sous venlafaxine et placebo.

    d Cet événement a été rapporté pour la classe thérapeutique des ISRS/IRSN (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    Arrêt du traitement

    L’arrêt de la venlafaxine (particulièrement lorsqu’il est brutal) entraîne habituellement des symptômes de sevrage. Les effets les plus fréquemment rapportés sont : vertiges, troubles sensoriels (notamment paresthésies), troubles du sommeil (notamment insomnies et rêves agités), agitation ou anxiété, nausées et/ou vomissements, tremblements, vertiges, céphalées et syndromes grippaux. Habituellement, ces événements sont légers à modérés et disparaissent spontanément. Toutefois chez certains patients, ils peuvent être sévères ou prolongés. Pour ces raisons, lorsque le traitement par venlafaxine ne s’impose plus, il est conseillé de procéder à un arrêt progressif par diminution des doses (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Population pédiatrique

    En général le profil des effets indésirables sous venlafaxine (dans les essais cliniques contrôlés par placebo) chez des enfants et adolescents (âgés de 6 à 17 ans), était similaire à celui des adultes. Comme chez les adultes, on observe des pertes d’appétit, pertes de poids, augmentations de la pression artérielle et des augmentations du cholestérol (voir rubrique 4.4).

    Lors des essais cliniques pédiatriques, l’effet indésirable « idées suicidaires » a été observé. On a rapporté également une augmentation des cas d’hostilité et lors de troubles dépressifs majeurs, des cas d’automutilation.

    Chez les patients pédiatriques, les effets indésirables suivants sont plus particulièrement observés : douleurs abdominales, agitation, dyspepsie, ecchymoses, épistaxis et myalgies.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Les données acquises depuis la commercialisation montrent que le surdosage en venlafaxine a été essentiellement rapporté en association avec la prise d'alcool et/ou d'autres médicaments. Les événements les plus fréquemment rapportés au cours d'un surdosage comportent une tachycardie, des modifications du niveau de conscience (allant d'une somnolence à un coma), une mydriase, des convulsions et des vomissements. Les autres événements rapportés incluent des modifications électrocardiographiques (ex. : allongement de l'intervalle QT, bloc de branche, allongement du QRS), une tachycardie ventriculaire, une bradycardie, une hypotension, des vertiges, et un décès.

    Des études rétrospectives publiées rapportent qu'un surdosage en venlafaxine peut être associé à un risque accru de décès par rapport à celui observé avec les antidépresseurs de type ISRS, mais inférieur à celui observé avec les antidépresseurs tricycliques. Des études épidémiologiques ont montré que chez les patients traités par venlafaxine, le poids des facteurs de risque de suicide est supérieur à celui des patients traités par ISRS.

    Concernant le risque accru de décès observé, la part de responsabilité de la toxicité de la venlafaxine en cas de surdosage, par rapport à certaines caractéristiques des patients traités par venlafaxine, n'est pas clairement établie. Afin de réduire le risque de surdosage, les prescriptions de venlafaxine devront se limiter à la plus petite quantité de médicament compatible avec une bonne prise en charge du patient.

    Prise en charge recommandée

    Des mesures générales de maintien des fonctions vitales et un traitement symptomatique sont recommandés ; la fréquence cardiaque et les constantes vitales doivent être contrôlées. En cas de risque d'inhalation, l'induction de vomissements n'est pas recommandée. Le lavage gastrique peut être indiqué s'il est effectué peu après l'ingestion ou chez les patients symptomatiques. L'administration de charbon activé peut également limiter l'absorption de la substance active. La diurèse forcée, la dialyse, l'hémoperfusion et l'exsanguino-transfusion sont peu susceptibles de présenter un intérêt. Il n'existe pas d'antidotes spécifiques connus de la venlafaxine.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autres antidépresseurs, code ATC : N06AX16.

    Mécanisme d’action

    Le mécanisme de l'action antidépressive de la venlafaxine chez l'Homme semble être associé à la potentialisation de l'activité des neurotransmetteurs au niveau du système nerveux central. Les études précliniques ont montré que la venlafaxine et son principal métabolite, la O-déméthylvenlafaxine (ODV), sont des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. La venlafaxine est également un inhibiteur faible de la recapture de la dopamine. La venlafaxine et son métabolite actif réduisent la sensibilité β-adrénergique après administration aigüe (dose unique) et chronique. En ce qui concerne l'action globale sur la recapture de neurotransmetteurs et la liaison aux récepteurs, la venlafaxine et l'ODV sont très similaires.

    In vitro, la venlafaxine n'a virtuellement aucune affinité pour les récepteurs cérébraux muscariniques, cholinergiques, histaminergiques H1 ou a1-adrénergiques du rat. L'activité pharmacologique au niveau de ces récepteurs peut être liée aux divers effets indésirables, tels que les effets anticholinergiques, sédatifs et cardio-vasculaires, observés avec d'autres antidépresseurs.

    La venlafaxine ne possède pas d'activité inhibitrice de la monoamine-oxydase (MAO).

    Les études in vitro ont révélé que la venlafaxine n'a aucune affinité pour les récepteurs sensibles aux opiacés ou aux benzodiazépines.

    Efficacité et sécurité clinique

    Episodes dépressifs majeurs

    L'efficacité de la venlafaxine à libération immédiate dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs a été démontrée dans cinq études à court terme, de 4 à 6 semaines, contrôlées contre placebo, en double insu, randomisées, et à des posologies allant jusqu'à 375 mg/jour. L'efficacité de la venlafaxine à libération prolongée dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs a été établie dans deux études à court terme, de 8 à 12 semaines, contrôlées contre placebo, à des posologies allant de 75 à 225 mg/jour.

    Dans une étude à plus long terme, des patients adultes ambulatoires ayant répondu à un traitement en ouvert de 8 semaines par la venlafaxine à libération prolongée (75, 150, ou 225 mg) ont été randomisés, soit pour poursuivre le traitement à la même posologie de venlafaxine à libération prolongée, soit pour recevoir un placebo, pour une durée d'observation des rechutes pouvant atteindre 26 semaines.

    Dans une seconde étude à plus long terme, l'efficacité de la venlafaxine dans la prévention des récidives d'épisodes dépressifs a été démontrée sur une période de 12 mois dans une étude en double insu, contrôlée contre placebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant des épisodes dépressifs majeurs récurrents et ayant répondu au traitement par venlafaxine (100 à 200 mg/jour, en deux prises par jour) lors de leur dernier épisode de dépression.

    Trouble Anxiété généralisée

    L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement de l'anxiété généralisée (TAG) a été établie dans deux études contrôlées versus placebo de 8 semaines à dose fixe (75 à 35 225 mg/jour), dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dose fixe (75 à 225 mg/jour) et dans une étude contrôlée versus placebo de 6 mois à dose variable (37,5, 75 et 150 mg/jour), chez des patients adultes ambulatoires.

    Malgré l'existence de preuves en faveur de la supériorité d'une posologie de 37,5 mg/jour sur le placebo, cette posologie n'a pas été systématiquement aussi efficace que les posologies plus élevées.

    Trouble Anxiété sociale (Phobie sociale)

    L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement de la phobie sociale a été établie dans quatre études en double insu et groupes parallèles, de 12 semaines, multicentriques, contrôlées versus placebo, à dose variable, et dans une étude en double insu et groupes parallèles, de 6 mois, contrôlée versus placebo, à dose fixe/variable conduites chez des patients adultes ambulatoires. Les patients avaient reçu des doses allant de 75 à 225 mg/jour. Dans l'étude à 6 mois, aucune démonstration n'a été faite d'une efficacité supérieure dans le groupe ayant reçu des doses allant de 150 à 225 mg/jour par rapport à celui ayant reçu des doses de 75 mg/jour.

    Trouble panique

    L'efficacité des gélules à libération prolongée de venlafaxine dans le traitement du trouble panique a été établie dans deux études en double insu de 12 semaines, multicentriques, contrôlées contre placebo, chez des patients adultes ambulatoires présentant un trouble panique avec ou sans agoraphobie. Dans les études dans le trouble panique, la posologie initiale était de 37,5 mg/jour pendant 7 jours. Les patients recevaient ensuite des doses fixes de 75 ou 150 mg/jour dans une étude et de 75 ou 225 mg/jour dans l'autre étude.

    L'efficacité a également été établie dans une étude long-terme en double insu, contrôlée versus placebo, en groupes parallèles sur la sécurité d'emploi, l'efficacité et la prévention des rechutes à long terme chez des patients adultes ambulatoires qui avaient répondu à un traitement en ouvert. Les patients continuaient à être traités à la même posologie de venlafaxine qu'en fin de phase ouverte (75, 150 ou 225 mg/jour).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La venlafaxine est fortement métabolisée, essentiellement en son métabolite actif, la O-déméthyl-venlafaxine (ODV). Les demi-vies plasmatiques moyennes ± Ecart Type de la venlafaxine et de l'ODV sont respectivement de 5 ± 2 heures et 11 ± 2 heures. Les concentrations à l'état d'équilibre de la venlafaxine et de l'ODV sont atteintes en 3 jours de traitement oral à doses répétées. La venlafaxine et l'ODV présentent une cinétique linéaire pour des doses comprises entre 75 mg et 450 mg/jour.

    Absorption

    Au moins 92 % de venlafaxine sont absorbés après administration de doses orales uniques de venlafaxine à libération immédiate. La biodisponibilité absolue est de 40 % à 45 % en raison d'un métabolisme pré-systémique. Après administration de venlafaxine à libération immédiate, les concentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintes respectivement en 2 et 3 heures. Après administration de gélules à libération prolongée de venlafaxine, les concentrations plasmatiques maximales de venlafaxine et d'ODV sont atteintes dans les 5,5 heures et 9 heures, respectivement. Quand des posologies quotidiennes équivalentes de venlafaxine sont administrées en comprimé à libération immédiate ou en gélule à libération prolongée, la gélule à libération prolongée présente un taux d'absorption plus lente mais le même niveau final d'absorption que le comprimé à libération immédiate. Les aliments n'affectent pas la biodisponibilité de la venlafaxine et de l'ODV.

    Distribution

    Aux concentrations thérapeutiques, la venlafaxine et l'ODV sont à peine liées aux protéines plasmatiques humaines (respectivement 27 % et 30 %). Le volume de distribution de la venlafaxine à l'état d'équilibre est de 4,4 ± 1,6 l/kg après administration par voie intraveineuse.

    Biotransformation

    La venlafaxine subit un important métabolisme hépatique. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée par le CYP2D6 en son principal métabolite actif, l'ODV. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est métabolisée en un métabolite mineur moins actif, la N-déméthyl-venlafaxine, par le CYP3A4. Des études in vitro et in vivo indiquent que la venlafaxine est un faible inhibiteur du CYP2D6. La venlafaxine n'inhibe ni le CYP1A2, ni le CYP2C9, ni le CYP3A4.

    Élimination

    La venlafaxine et ses métabolites sont essentiellement éliminés par voie rénale. Environ 87 % d'une dose de venlafaxine sont retrouvés dans les urines en 48 heures sous forme inchangée (5 %), d'ODV non conjugué (29 %), d'ODV conjugué (26 %), ou d'autres métabolites inactifs mineurs (27 %). Les clairances plasmatiques moyennes ± Ecart Type à l'état d'équilibre de la venlafaxine et de l'ODV sont respectivement de 1,3 ± 0,6 l/h/kg et 0,4 ± 0,2 l/h/kg.

    Populations particulières

    Age et sexe

    L'âge et le sexe du sujet n'ont pas d'effet significatif sur la pharmacocinétique de la venlafaxine et de l'ODV.

    Métaboliseurs rapides/lents du CYP2D6

    Les concentrations plasmatiques de venlafaxine sont supérieures chez les métaboliseurs lents du CYP2D6 comparés aux métaboliseurs rapides. Dans la mesure où l'exposition totale (ASC) de venlafaxine et d'ODV est similaire chez les métaboliseurs lents et rapides, il n'est pas nécessaire d'utiliser des schémas posologiques différents pour ces deux groupes.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients de stade A (insuffisance hépatique légère) et de stade B (insuffisance hépatique modérée) de la classification de Child-Pugh, les demi-vies de la venlafaxine et de l'ODV sont allongées par rapport aux sujets ayant une fonction hépatique normale. La clairance aussi bien de la venlafaxine que de l'ODV est réduite. Une importante variabilité interindividuelle est à noter. Les données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère sont limitées (voir rubrique 4.2).

    Insuffisance rénale

    Chez des patients dialysés, la demi-vie d'élimination de la venlafaxine est allongée d'environ 180 % et la clairance réduite d'environ 57 %, par rapport aux sujets ayant une fonction rénale normale, tandis que la demi-vie d'élimination de l'ODV est allongée d'environ 142 % et la clairance réduite d'environ 56 %. Un ajustement posologique est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et chez les patients nécessitant une hémodialyse (voir rubrique 4.2).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Des études menées sur la venlafaxine chez des rats et des souris n'ont pas révélé de carcinogénicité. La venlafaxine n'était pas mutagène dans une large gamme de tests in vitro et in vivo.

    Des études animales de toxicité sur la reproduction chez les rats ont révélé une diminution du poids des petits, une augmentation des mort-nés et une augmentation des décès des petits au cours des 5 premiers jours d'allaitement. La cause de ces décès est inconnue. Ces effets sont survenus à 30 mg/kg/jour, soit 4 fois la posologie quotidienne (calculée en mg/kg) de 375 mg/jour de venlafaxine chez l'Homme. La dose seuil pour l'apparition de ces évènements a été de 1,3 fois la dose utilisée chez l'Homme. Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu.

    Une réduction de la fertilité a été observée dans une étude exposant des rats mâles et femelles à l'ODV. Cette exposition était environ 1 à 2 fois supérieure à la posologie humaine de venlafaxine de 375 mg/jour. La pertinence de cette observation chez l'Homme n'est pas connue.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau :

    Cellulose microcristalline (E460), povidone, talc (E553b), silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage :

    Ethylcellulose, copovidone.

    Coiffe de la gélule :

    Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Corps de la gélule :

    Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Composition de l’encre d’impression

    Encre rouge SB-1033 (gomme laque, propylèneglycol, solution d'ammoniaque forte et oxyde de fer rouge (E172)).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîte de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 98 ou 100 gélules sous plaquettes (film PVC/ACLAR et opercule en aluminium ou feuille d’aluminium et film PVC/PVDC blanc opaque).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 156 7 1 : 7gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 156 8 8 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 156 9 5 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 0 1 : 20 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 1 8 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 2 5 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 3 2 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 4 9 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 5 6 : 98 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 7 0 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/ACLAR-Alu).

    · 34009 301 157 8 7 : 7 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 157 9 4 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 0 0 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 1 7 : 20 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 3 1 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 4 8 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 5 5 : 50 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 6 2 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 7 9 : 98 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    · 34009 301 158 8 6 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVdC-Alu).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 15/03/2021

    Dénomination du médicament

    VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée

    Venlafaxine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?

    3. Comment prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Autres antidépresseurs - code ATC : N06AX16.

    VENLAFAXINE EG LABO LP contient la substance active venlafaxine.

    VENLAFAXINE EG LABO LP est un antidépresseur appartenant à un groupe de médicaments appelés inhibiteurs de recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Ce groupe de médicaments est utilisé pour traiter la dépression et d'autres maladies, comme les troubles anxieux. Il est admis que les personnes déprimées et/ou anxieuses ont des taux plus faibles de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau. Le mode d'action des antidépresseurs n'est pas entièrement compris, mais ils contribueraient à l'augmentation des taux de sérotonine et de noradrénaline dans le cerveau.

    VENLAFAXINE EG LABO LP est un traitement destiné aux adultes présentant une dépression. VENLAFAXINE EG LABO LP est également destiné au traitement des adultes présentant les troubles anxieux suivants : anxiété généralisée, phobie sociale (peur ou évitement des situations sociales) et trouble panique (attaques de panique). Un traitement adapté d'une dépression ou de troubles anxieux est important pour vous aider à aller mieux. Sans traitement, votre maladie risque de s'installer, voire de s'aggraver et de devenir plus difficile à traiter.

    Ne prenez jamais VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée :

    · si vous êtes allergique à la venlafaxine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · si vous prenez également ou avez pris à un moment quelconque au cours des 14 derniers jours, un médicament appelé inhibiteur irréversible de la monoamine oxydase (IMAO) quel qu'il soit, utilisé dans le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson. La prise d'un IMAO en association avec VENLAFAXINE EG LABO LP peut provoquer des effets indésirables graves, voire mettant en jeu le pronostic vital. De même, vous devrez attendre au moins 7 jours après l'arrêt de VENLAFAXINE EG LABO LP avant de prendre un IMAO quelconque (voir aussi la rubrique intitulée « Autres médicaments et VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée » et les informations contenues dans cette rubrique au sujet du « Syndrome sérotoninergique »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP si vous :

    · utilisez d'autres médicaments qui, pris en même temps que VENLAFAXINE EG LABO LP, pourraient augmenter le risque de survenue d'un syndrome sérotoninergique (voir rubrique « Autres médicaments et VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ») ;

    · avez des problèmes oculaires, comme certaines formes de glaucome (augmentation de la pression oculaire) ;

    · avez des antécédents d'hypertension artérielle ;

    · avez des antécédents de problèmes cardiaques ;

    · avez été informé(e) que vous avez un rythme cardiaque anormal ;

    · avez des antécédents de convulsions (crises d'épilepsie) ;

    · avez des antécédents de baisse du sodium dans le sang (hyponatrémie) ;

    · avez tendance à développer des ecchymoses ou à saigner facilement (antécédent de troubles hémorragiques) ou si vous êtes enceinte (voir rubrique « Grossesse ») ;

    · prenez d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque de saignement, tels que la warfarine (utilisée pour prévenir les caillots sanguins) ;

    · avez des antécédents personnels ou familiaux de manie ou de trouble bipolaire (sensation de surexcitation ou d'euphorie) ;

    · avez des antécédents de comportement agressif.

    VENLAFAXINE EG LABO LP peut provoquer une sensation d'agitation ou d'incapacité à rester assis ou debout tranquillement lors des toutes premières semaines du traitement. Si cela vous arrive, parlez-en à votre médecin.

    Les médicaments comme VENLAFAXINE EG LABO LP (appelé ISRS) peuvent causer des symptômes de dysfonction sexuelle (voir la section 4). Dans certains cas, ces symptômes peuvent se poursuivre après l'arrêt du traitement.

    Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux

    Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'auto-agression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces manifestations peuvent être majorées au début d'un traitement par antidépresseur, car ce type de médicament n'agit pas tout de suite mais seulement après 2 semaines ou plus de traitement.

    Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de manifestations dans les cas suivants :

    · si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé ;

    · si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru, chez les adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.

    Si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression, contactez immédiatement votre médecin ou allez directement à l'hôpital.

    Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice. Vous pouvez lui demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.

    Sécheresse de la bouche

    Une sécheresse de la bouche a été rapportée chez 10 % des patients traités par la venlafaxine. Celle-ci peut augmenter le risque de caries. Vous devrez donc porter une attention particulière à votre hygiène dentaire.

    Diabète

    Votre glycémie (concentration de sucre dans le sang) peut être déséquilibrée par la prise de VENLAFAXINE EG LABO LP et une adaptation des doses de vos médicaments antidiabétiques peut s’avérer nécessaire.

    Enfants et adolescents

    VENLAFAXINE EG LABO LP ne doit habituellement pas être utilisé chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Il est également important de savoir que les patients de moins de 18 ans présentent un risque accru d'effets indésirables, tels que tentative de suicide, pensées suicidaires et comportement hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) lorsqu'ils sont traités par cette classe de médicaments. Néanmoins, il est possible que votre médecin décide de prescrire ce médicament à des patients de moins de 18 ans si il/elle décide que c'est dans l'intérêt du patient. Si votre médecin a prescrit ce médicament à un patient de moins de 18 ans et que vous désirez en discuter, adressez-vous à lui. Vous devez informer votre médecin si l'un des symptômes énumérés ci-dessus apparaît ou s'aggrave lors de la prise de VENLAFAXINE EG LABO LP par un patient de moins de 18 ans. Vous devez également savoir que la sécurité à long terme concernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental de ce médicament n'a pas encore été établie dans cette tranche d'âge.

    Autres médicaments et VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Votre médecin décidera si vous pouvez prendre VENLAFAXINE EG LABO LP avec d’autres médicaments.

    Ne commencez ou n'arrêtez aucun médicament, y compris ceux disponibles sans ordonnance ainsi que les remèdes naturels et à base de plantes, avant d'en avoir vérifié la compatibilité auprès de votre médecin ou de votre pharmacien.

    · Les inhibiteurs de la monoamine oxydase utilisés dans le traitement de la dépression ou de la maladie de Parkinson ne doivent pas être pris avec VENLAFAXINE EG LABO LP. Informez votre médecin si vous avez pris ces médicaments durant les 14 jours ayant précédé la prise de venlafaxine. (IMAO : voir rubrique « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ? »).

    · Syndrome sérotoninergique :

    Une maladie pouvant mettre en jeu le pronostic vital ou des réactions s’apparentant au syndrome malin des neuroleptiques (SMN) (voir rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »), peuvent survenir au cours d'un traitement par venlafaxine, en particulier lorsqu'elle est associée à d'autres médicaments, par exemple des médicaments contenant :

    o des triptans (utilisés pour la migraine) ;

    o du lithium ou d’autres médicaments pour traiter la dépression, comme les IRSN, les ISRS, les tricycliques ;

    o du linézolide, un antibiotique (utilisé pour traiter les infections) ;

    o du moclobémide, un IMAO réversible (utilisé pour traiter la dépression) ;

    o de la sibutramine (utilisée pour la perte de poids) ;

    o du tramadol, du fentanyl, du tapentadol, de la péthidine ou de la pentazocine (utilisés pour soulager les douleurs sévères) ;

    o du dextrométhorphane (utilisé contre la toux) ;

    o de la méthadone (utilisée pour traiter la dépendance aux opioïdes ou soulager les douleurs sévères) ;

    o du bleu de méthylène (utilisé dans le traitement de taux élevés de méthémoglobine dans le sang) ;

    o du millepertuis (également appelé Hypericum perforatum, un remède naturel ou un médicament à base de plantes utilisé dans le traitement de la dépression légère) ;

    o du tryptophane (utilisé dans les troubles du sommeil et la dépression) ;

    o des antipsychotiques (utilisés dans le traitement de maladies ayant des symptômes tels qu’entendre, voir ou sentir des choses qui n’existent pas, avoir de fausses croyances, des soupçons inhabituels, un raisonnement confus et une tendance au repli sur soi).

    Les signes et symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent associer par exemple : instabilité psychomotrice, hallucinations, difficultés de coordination, battements cardiaques rapides, augmentation de la température corporelle, variations brutales de la pression artérielle, réflexes augmentés, diarrhée, coma, nausées, vomissements.

    Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques (SMN).

    Les signes et symptômes d’un SMN peuvent associer fièvre, battements cardiaques accélérés, hypersudation, raideurs musculaires importantes, confusion, augmentation des enzymes musculaires (déterminée par des examens sanguins).

    Contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche si vous pensez présenter un syndrome sérotoninergique.

    Vous devez contacter votre médecin si vous prenez des médicaments qui peuvent affecter votre rythme cardiaque.

    Des exemples de ces médicaments sont décrits ci-dessous :

    · les médicaments antiarythmiques tels que la quinidine, l’amiodarone, le sotalol ou le dofétilide (utilisés pour traiter les troubles du rythme cardiaque) ;

    · les antipsychotiques tels que la thioridazine (voir également « Syndrome sérotoninergique » ci-dessus) ;

    · les antibiotiques tels que l’érythromycine ou la moxifloxacine (utilisés pour traiter les infections dues à des bactéries) ;

    · les antihistaminiques (utilisés pour traiter l’allergie).

    Les médicaments suivants peuvent également interagir avec VENLAFAXINE EG LABO LP et doivent être utilisés avec prudence. Il est particulièrement important de signaler à votre médecin ou à votre pharmacien si vous prenez des médicaments contenant :

    · du kétoconazole (un médicament contre les mycoses) ;

    · de l'halopéridol ou de la rispéridone (pour traiter certains troubles psychiatriques) ;

    · du métoprolol (un bêta-bloquant utilisé pour traiter l'hypertension artérielle et certains problèmes cardiaques).

    VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée avec des aliments, boissons et de l’alcool

    VENLAFAXINE EG LABO LP doit être pris au cours d'un repas (voir rubrique 3 « Comment prendre VENLAFAXINE EG LABO LP ? »).

    Vous devez éviter de consommer de l'alcool pendant votre traitement par VENLAFAXINE EG LABO LP.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament. Vous ne devez utiliser VENLAFAXINE EG LABO LP qu'après avoir discuté des bénéfices et des risques potentiels pour votre enfant à naître avec votre médecin.

    Assurez-vous que votre sage-femme et/ou votre médecin sachent que vous prenez VENLAFAXINE EG LABO LP. En cas de prise pendant la grossesse, des médicaments semblables (ISRS) peuvent augmenter le risque d'une maladie grave chez le bébé, appelée hypertension artérielle pulmonaire persistante du nouveau-né (HTAP), qui se manifeste par une respiration accélérée et une coloration bleuâtre de la peau. Ces symptômes débutent généralement au cours des 24 premières heures suivant la naissance. Si cela survient chez votre bébé, vous devez immédiatement contacter votre sage-femme et/ou votre médecin.

    Si vous prenez ce médicament pendant la grossesse, en plus des troubles respiratoires, un autre symptôme pouvant survenir chez votre bébé à la naissance consiste en des difficultés d’alimentation. Si votre bébé présente ces symptômes à la naissance et qu'ils vous paraissent préoccupants, contactez votre médecin et/ou votre sage-femme, qui sauront vous conseiller.

    Si vous prenez VENLAFAXINE EG LABO LP vers la fin de votre grossesse, il peut y avoir un risque accru de saignements vaginaux abondants peu après l’accouchement, surtout si vous présentez des antécédents de troubles de la coagulation. Votre médecin ou votre sage-femme doit être informé que vous prenez VENLAFAXINE EG LABO LP afin de pouvoir vous conseiller.

    Allaitement

    VENLAFAXINE EG LABO LP passe dans le lait maternel. Il existe un risque d'effet sur le bébé. Vous devrez, par conséquent, en discuter avec votre médecin, et il/elle décidera s'il y a lieu pour vous d'arrêter l'allaitement ou d'arrêter le traitement avec ce médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ne conduisez pas, n'utilisez aucun outil ni aucune machine avant de connaître les effets de ce médicament sur vous.

    VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Dépression

    La dose initiale recommandée est de 75 mg par jour. La dose peut être augmentée progressivement par votre médecin, et si besoin, jusqu'à une dose maximale de 375 mg par jour.

    Trouble panique

    Votre médecin débutera votre traitement par une dose plus faible (37,5 mg), puis augmentera progressivement la dose. La dose maximale est de 225 mg/jour.

    Anxiété généralisée ou phobie sociale

    La dose initiale recommandée est de 75 mg par jour. La dose maximale est de 225 mg par jour.

    Problèmes hépatiques ou rénaux

    Adressez-vous à votre médecin, dans la mesure où la posologie de votre médicament pourrait nécessiter une adaptation.

    Mode d’administration

    Prenez VENLAFAXINE EG LABO LP chaque jour, à peu près à la même heure, indifféremment le matin ou le soir.

    Les gélules doivent être avalées entières avec un peu de liquide, et ne doivent être ni ouvertes, ni écrasées, ni croquées, ni dissoutes.

    VENLAFAXINE EG LABO LP doit être pris au cours d'un repas.

    N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans l'avis de votre médecin (voir rubrique « Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée »).

    Si vous avez pris plus de VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée que vous n’auriez dû

    Appelez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une dose de ce médicament supérieure à celle prescrite par votre médecin.

    Les symptômes d'un possible surdosage peuvent inclure des battements rapides du cœur, des modifications du niveau de vigilance (allant de la somnolence au coma), une vision trouble, des convulsions et des vomissements.

    Si vous oubliez de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée

    Si vous oubliez une dose, prenez-la dès que vous vous en apercevez. Cependant, s'il est l'heure de la prise suivante, sautez la prise oubliée et ne prenez qu'une seule dose comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Ne prenez pas plus au cours d'une journée que la dose de VENLAFAXINE EG LABO LP qui vous a été prescrite pour une journée.

    Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée

    N'arrêtez pas votre traitement ou n'en réduisez pas la dose sans l'avis de votre médecin, même si vous vous sentez mieux. Si votre médecin pense que vous n'avez plus besoin de VENLAFAXINE EG LABO LP, il/elle pourra vous demander de réduire peu à peu votre dose, avant d'arrêter complètement le traitement.

    Des effets indésirables peuvent survenir à l'arrêt de ce médicament, surtout lorsqu’il est arrêté brutalement ou que la dose est diminuée trop rapidement. Certains patients peuvent présenter des symptômes tels que fatigue, sensations vertigineuses, sensation d'ébriété, maux de tête, insomnie, cauchemars, bouche sèche, perte d'appétit, nausées, diarrhée, nervosité, agitation, confusion, bourdonnements d'oreilles, fourmillements ou plus rarement sensations de décharges électriques, faiblesse, transpiration excessive, crises convulsives ou symptômes pseudo-grippaux.

    Votre médecin vous conseillera sur la manière d'arrêter graduellement le traitement par VENLAFAXINE EG LABO LP. Si vous présentez l'un de ces symptômes ou d'autres symptômes gênants, demandez conseil à votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves

    Si l'un des signes suivants apparaît, ne prenez plus de VENLAFAXINE EG LABO LP. Signalez-le immédiatement à votre médecin, ou rendez vous aux urgences de l'hôpital le plus proche :

    Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · gonflement du visage, de la bouche, de la langue, de la gorge, des mains ou des pieds et/ou éruption en relief avec démangeaisons (urticaire), difficulté à avaler ou à respirer.

    Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · oppression thoracique, respiration sifflante, troubles de la déglutition ou difficultés respiratoires ;

    · éruption sévère, démangeaisons ou urticaire (plaques en relief de peau rouge ou pâle démangeant fréquemment) ;

    · les signes et symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent associer par exemple : instabilité psychomotrice, hallucinations, difficultés de coordination, battements cardiaques rapides, augmentation de la température corporelle, variations brutales de la pression artérielle, réflexes augmentés, diarrhée, coma, nausées, vomissements.

    Dans sa forme la plus sévère, le syndrome sérotoninergique peut ressembler à un syndrome malin des neuroleptiques (SMN). Les signes et symptômes d’un SMN peuvent associer fièvre, battements cardiaques accélérés, hypersudation, raideurs musculaires importantes, confusion, augmentation des enzymes musculaires (déterminée par des examens sanguins) ;

    · signes d’infection, tels que température élevée, frissons, grelottements, maux de tête, transpiration excessive, symptômes grippaux. Cela peut être le résultat d’une anomalie sanguine conduisant à une augmentation du risque d’infection ;

    · éruption sévère pouvant conduire à la formation d’importantes bulles et à un décollement de la peau ;

    · douleurs musculaires, sensibilité ou faiblesse musculaire inexpliquées. Cela peut être un signe de rhabdomyolyse.

    Les autres effets indésirables que vous devez signaler à votre médecin sont notamment (la fréquence de ces effets indésirables est incluse dans la liste « Autres effets indésirables pouvant survenir » ci-dessous) :

    · toux, respiration sifflante et essoufflement pouvant être accompagnés d’une température élevée ;

    · selles noires (d’aspect goudronneux) ou sang dans les selles ;

    · démangeaisons, coloration jaune de la peau ou des yeux, ou urines foncées, qui sont des symptômes d’une inflammation du foie (hépatite) ;

    · problèmes cardiaques, tels que des battements cardiaques rapides ou irréguliers, augmentation de la pression artérielle ;

    · problèmes visuels, tel qu’une vision trouble, des pupilles dilatées ;

    · problèmes nerveux : tels que des sensations vertigineuses, des sensations de picotements, des troubles moteurs (spasmes ou raideur musculaires), des convulsions ;

    · problèmes psychiatriques, comme une hyperactivité et une euphorie (sensation inhabituelle de surexcitation) ;

    · syndrome de sevrage (voir rubrique « Comment prendre VENLAFAXINE EG LABO LP ? » - « Si vous arrêtez de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ») ;

    · saignement prolongé – si vous vous coupez ou blessez, l’arrêt du saignement peut prendre un peu plus de temps que d’habitude.

    Autres effets indésirables pouvant survenir

    Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10)

    · vertiges, maux de tête, endormissement ;

    · insomnie ;

    · nausées, bouche sèche, constipation ;

    · hypersudation (notamment nocturne).

    Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · perte d’appétit ;

    · confusion, sensation d’être séparé (ou détaché) de soi-même, absence d’orgasme, baisse de la libido, agitation, nervosité, rêves anormaux ;

    · tremblements ; sensation d’agitation ou incapacité à rester assis ou debout tranquillement, sensation de picotements, sensation d’altération du goût, augmentation du tonus musculaire ;

    · troubles visuels incluant une vision floue, des pupilles dilatées, une incapacité des yeux à s’accommoder automatiquement aux objets distants ou proches ;

    · bourdonnement d’oreilles (acouphènes) ;

    · battements cardiaques rapides, palpitations ;

    · élévation de la pression artérielle, bouffées de chaleur ;

    · essoufflement, bâillement ;

    · Vomissements, diarrhée ;

    · éruption cutanée légère, démangeaisons ;

    · besoin plus fréquent d’uriner, incapacité à uriner, difficultés à uriner ;

    · irrégularités menstruelles telles qu’une augmentation des saignements ou saignements irréguliers, éjaculations/orgasmes anormaux (hommes), trouble érectile (impuissance) ;

    · faiblesse (asthénie), fatigue, frissons ;

    · prise de poids, perte de poids ;

    · augmentation du cholestérol.

    Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · suractivité, accélération de la pensée et perte du sommeil (manie) ;

    · hallucinations, sensation d’être séparé (ou détaché) de la réalité, orgasmes anormaux, absence de sentiment ou d’émotion, sensation de surexcitation, grincement des dents ;

    · évanouissement, mouvements involontaires des muscles, troubles de la coordination et de l’équilibre ;

    · sensations d’étourdissement (particulièrement lors des passages rapides à la station debout), baisse de la pression artérielle ;

    · vomissements de sang, selles goudronneuses (fèces) ou sang dans les selles – qui peuvent être un signe de saignement interne ;

    · sensibilité à la lumière du soleil, bleus, perte anormale des cheveux ;

    · incapacité à contrôler les mictions (incontinence urinaire) ;

    · raideurs, spasmes et mouvements involontaires des muscles ;

    · légères modifications des enzymes hépatiques dans le sang.

    Rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · convulsions ;

    · toux, respiration sifflante et essoufflement pouvant être accompagnés d’une température élevée ;

    · désorientation et confusion souvent accompagnées d’hallucinations (délire) ;

    · prise excessive de liquides (connue sous le nom de SIADH) ;

    · diminution du taux du sodium sanguin ;

    · douleur sévère de l’œil et diminution de la vision ou vision trouble ;

    · battements cardiaques anormaux, rapides ou irréguliers, pouvant conduire à un évanouissement ;

    · douleurs importantes abdominales ou du dos (pouvant témoigner d’un trouble grave au niveau de l’intestin, du foie ou du pancréas) ;

    · démangeaisons, coloration jaune de la peau ou des yeux, urines foncées, symptômes de type grippal, témoignant d’une inflammation hépatique (hépatite).

    Très rare (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)

    · saignement prolongé, pouvant être le signe d’une diminution du nombre de plaquettes dans votre sang, conduisant à un risque plus élevé de bleus et de saignements ;

    · sécrétion anormale de lait ;

    · saignement inattendu, par ex. saignement des gencives, sang dans les urines ou dans les vomissements, ou apparition inattendue de bleus ou rupture de petits vaisseaux sanguins.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · idées et comportement suicidaires : des cas d’idées et de comportement suicidaires ont été rapportés lors de traitement par venlafaxine ou immédiatement après l’interruption du traitement (voir rubrique 2. « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée ? » - « Avertissements et précautions ») ;

    · agression ;

    · vertige ;

    · Saignements vaginaux abondants peu après l’accouchement (hémorragie du post-partum), voir la rubrique « Grossesse » en section 2 pour plus d’informations.

    Analyses de sang

    VENLAFAXINE EG LABO LP provoque parfois des effets inattendus dont vous devez être averti, tels qu’une augmentation de la pression artérielle ou des battements cardiaques anormaux, de légères modifications du taux des enzymes hépatiques dans le sang, du sodium et du cholestérol. Plus rarement, VENLAFAXINE EG LABO LP peut réduire la fonction plaquettaire du sang, exposant à un risque de bleus et de saignements. Pour ces raisons, votre médecin peut vouloir pratiquer des analyses de sang, particulièrement si vous prenez VENLAFAXINE EG LABO LP depuis longtemps.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    N’utilisez pas ce médicament si vos gélules présentent une décoloration importante ou si vous remarquez des signes de détérioration marquée.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée  

    · La substance active est :

    Venlafaxine................................................................................................................... 37,5 mg

    Equivalant à 42,45 mg de chlorhydrate de venlafaxine.

    Pour une gélule à libération prolongée.

    · Les autres composants sont :

    Noyau :

    Cellulose microcristalline (E460), povidone, talc (E553b), silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E572).

    Pelliculage :

    Ethylcellulose, copovidone.

    Coiffe de la gélule :

    Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Corps de la gélule :

    Oxyde de fer noir (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.

    Composition de l’encre d’impression

    Encre rouge SB-1033 (gomme laque, propylèneglycol, solution d'ammoniaque forte et oxyde de fer rouge (E172)).

    Qu’est-ce que VENLAFAXINE EG LABO LP 37,5 mg, gélule à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur  

    Gélules en gélatine dure de taille 3, de couleur gris clair opaque/pêche opaque présentant une bande d’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur le corps de la gélule et une bande d’encre rouge radiale, circulaire, épaisse et fine sur la coiffe de la gélule. La gélule est remplie de 3 mini-comprimés pelliculés blancs à blanc cassé, ronds et biconvexes de 12,5 mg chacun.

    Boîte de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 50, 56, 98 ou 100 gélules sous plaquettes (film PVC/ACLAR et opercule en aluminium ou feuille d’aluminium et film PVC/PVDC blanc opaque).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Fabricant  

    STADA ARZNEIMITTEL AG

    STADASTRASSE 2-18

    BAD VILBEL 61118

    ALLEMAGNE

    OU

    CENTRAFARM SERVICES B.V.

    NIEUWE DONK 9

    4879 AC ETTEN-LEUR

    PAYS-BAS

    Ou

    CLONMEL HEALTHCARE LTD.

    WATERFORD ROAD

    CLONMEL, CO. TIPPERARY

    IRLANDE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    [1]A préciser pour les demandes de modification et indiquer le code la modification selon les lignes directrices https://ec.europa.eu/health//sites/health/files/files/eudralex/vol-2/c_2013_2008/c_2013_2008_pdf/c_2013_2804_fr.pdf