VARIVAX

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Sous-cutanéeIntramusculaire
  • Code CIS : 69201849
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : vaccins viraux – virus de la varicelle, code ATC : J07BK01.VARIVAX est un vaccin qui permet la protection contre la varicelle des adultes et des enfants. Les vaccins sont utilisés pour vous protéger, vous ou votre enfant, contre les maladies infectieuses.VARIVAX peut être administré aux personnes âgées de 12 mois ou plus.VARIVAX peut être administré aux nourrissons à partir de l'âge de 9 mois dans certaines circonstances, conformément au calendrier vaccinal national ou lors de situations épidémiques.Il peut aussi être administré aux personnes n'ayant pas d'antécédent de varicelle, mais ayant été exposées à la varicelle.Une vaccination dans les 3 jours suivant l'exposition peut aider à prévenir la varicelle ou à diminuer sa sévérité résultant en des lésions cutanées moindres et une durée plus courte de la maladie. De plus, il existe des données limitées montrant qu'une vaccination dans les 5 jours suivant l'exposition peut réduire la sévérité de la maladie.Comme tout autre vaccin, VARIVAX ne protège pas complètement tous les individus contre les formes naturellement acquises de varicelle.
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : poudre et solvant pour suspension injectable
    • Date de commercialisation : 26/12/2003
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MSD VACCINS

    Les compositions de VARIVAX

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre VIRUS VARICELLE-ZONA SOUCHE OKA/MERCK (VIVANT, ATTÉNUÉ) 96983 supérieur ou égal 1350 UFP SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre - 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 0,5 ml sans aiguille attachée avec 2 aiguilles séparées

    • Code CIP7 : 3687641
    • Code CIP3 : 3400936876415
    • Prix : 35,99 €
    • Date de commercialisation : 21/03/2006
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans le cadre d¿une vaccination contre la varicelle, chez les personnes suivantes n¿ayant jamais développé de symptômes de la maladie par le passé :<br><br>- Adulte à partir de 18 ans qui présentent une éruption dans les 3 jours suivant une exposition au virus <br>- Etudiants qui entrent en première année des études médicales et paramédicales<br>- Enfants qui sont candidats à une greffe d'organe solide (vaccination dans les 6 mois précédant de la greffe)<br>- Adolescents de 12 à 18 ans<br>- Femmes en âge de procréer, notamment celles qui ont un projet de grossesse<br>- Femmes dans les suites d'une première grossesse, sous couvert d'une contraception efficace ; JOURNAL OFFICIEL ; 15/03/06
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 17/07/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie

    Vaccin varicelleux (vivant)

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Après reconstitution, une dose (0,5 mL) contient :

    Virus de la varicelle* souche Oka/Merck (vivant, atténué) ³ 1 350 UFP**

    * produit sur cellules diploïdes humaines (MRC-5)

    ** UFP = unité formant plages

    Ce vaccin peut contenir des traces de néomycine (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour suspension injectable.

    Poudre blanche à blanc cassé et solvant liquide clair, incolore.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    VARIVAX est indiqué chez les sujets à partir de 12 mois pour la prévention de la varicelle (voir rubriques 4.2 et 5.1).

    VARIVAX peut être administré aux nourrissons à partir de l'âge de 9 mois dans certaines circonstances telles que conformément au calendrier vaccinal national ou lors de situations épidémiques (voir rubriques 4.2, 4.5 et 5.1).

    VARIVAX peut aussi être administré aux sujets "réceptifs" exposés à la varicelle. Une vaccination dans les 3 jours suivant l'exposition peut prévenir une infection clinique ou modifier son développement. De plus, il existe des données limitées indiquant que la vaccination jusqu'à 5 jours après l'exposition pourrait modifier le développement de l'infection (voir rubrique 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    VARIVAX doit être utilisé sur la base des recommandations officielles.

    · Sujets de moins de 9 mois

    VARIVAX ne doit pas être administré aux sujets de moins de 9 mois.

    · Sujets de 9 mois et plus

    Les sujets doivent recevoir 2 doses de VARIVAX pour assurer une protection optimale contre la varicelle (voir rubrique 5.1).

    · Sujets entre 9 mois et 12 mois

    Dans le cas où la vaccination est initiée entre 9 mois et 12 mois, une seconde dose est nécessaire et doit être administrée après un intervalle minimum de 3 mois (voir rubrique 5.1).

    · Sujets de 12 mois à 12 ans

    Pour les sujets de 12 mois à 12 ans, un intervalle d'au moins un mois doit être respecté entre la première et la deuxième dose (voir rubrique 5.1).

    Note : Les recommandations officielles applicables peuvent varier pour ce qui concerne le besoin d'une ou deux doses et l'intervalle entre les doses de vaccins contenant la valence varicelle.

    Les sujets âgés de 12 mois à 12 ans présentant une infection VIH asymptomatique [CDC classe 1] et ayant un pourcentage de lymphocytes T CD4+ ³ 25%, doivent recevoir deux doses administrées à un intervalle de 12 semaines.

    · Sujets de 13 ans et plus

    Les sujets âgés de 13 ans et plus doivent recevoir deux doses administrées à un intervalle de 4 à 8 semaines. Si l'intervalle entre les doses excède 8 semaines, la deuxième dose doit être administrée le plus tôt possible (voir rubrique 5.1).

    Des données sur l'efficacité protectrice sont disponibles sur une période de 9 ans après la vaccination (voir rubrique 5.1). Cependant, la nécessité d'une dose de rappel n'a pas été établie.

    Si VARIVAX doit être administré à des sujets séronégatifs vis-à-vis de la varicelle avant une période d'immunosuppression prévue ou possible (tels ceux en attente d'une transplantation d'organe et ceux en rémission d'une maladie maligne), le programme de vaccination devra tenir compte de l'intervalle après la deuxième dose pour que la protection maximale soit obtenue (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Il n'existe pas de donnée concernant l'efficacité ou la réponse immunitaire à VARIVAX chez les personnes séronégatives âgées de plus de 65 ans.

    Mode d’administration

    Le vaccin doit être injecté par voie intramusculaire (IM) ou par voie sous-cutanée (SC).

    Le vaccin doit être injecté de préférence dans la région antérolatérale supérieure de la cuisse chez les enfants plus jeunes et dans la région deltoïdienne chez les enfants plus âgés, les adolescents et les adultes.

    Le vaccin doit être administré par voie sous-cutanée chez les sujets présentant une thrombocytopénie ou tout trouble de la coagulation.

    NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVASCULAIRE.

    Précautions à prendre avant manipulation ou administration du produit : Voir rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à un vaccin contre la varicelle, à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou à la néomycine (qui peut être présente à l'état de traces, voir rubriques 2 et 4.4).

    Dyscrasies sanguines (troubles de la crase), leucémie, lymphomes de tout type ou tout autre néoplasie maligne touchant le système lymphatique et sanguin.

    Les sujets recevant un traitement immunosuppresseur (y compris de fortes doses de corticostéroïdes, voir rubrique 4.8).

    Déficit sévère de l'immunité humorale ou cellulaire (primaire ou acquis), par exemple déficit immunitaire combiné sévère, agammaglobulinémie et SIDA, ou infection symptomatique due au VIH ou avec un taux âge-dépendant de lymphocytes T CD4+ chez les enfants de moins de 12 mois :
    CD4 + <25%; enfants de 12 à 35 mois : CD4 + <-20%; enfants de 36 à 59 mois : CD4 + <15% (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Les sujets ayant des antécédents familiaux de déficit immunitaire héréditaire ou congénital, à moins que l'immunocompétence du sujet à vacciner ne soit démontrée.

    Tuberculose active non traitée.

    Toute maladie avec de la fièvre > 38,5°C ; une température inférieure ne constitue pas en elle-même une contre-indication à la vaccination.

    Grossesse. De plus, une grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Traçabilité

    Afin d’améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés. Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance effectuée au cas où une réaction anaphylactique rare surviendrait après l'administration du vaccin.

    Comme pour d'autres vaccins, des réactions d'hypersensibilité sont possibles, vis-à-vis de la substance active, mais également de tous les excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou à la néomycine (qui peut être présente à l'état de traces voir rubriques 2 et 4.3).

    Comme d'autres vaccins, VARIVAX peut ne pas protéger tous les sujets contre la maladie. Les essais cliniques ont estimé que l'efficacité se manifestait 6 semaines après une dose administrée chez les sujets âgés jusqu'à 12 ans, ou 6 semaines après la deuxième dose chez les sujets plus âgés (voir rubrique 5.1).

    La vaccination peut être envisagée chez les patients présentant certains déficits immunitaires chez qui les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques (par exemple sujets infectés par le VIH asymptomatiques, déficits en sous-classe d'IgG, neutropénie congénitale, maladie granulomateuse chronique, déficits en complément).

    Les patients immunodéprimés ne présentant pas de contre-indication à cette vaccination (voir rubrique 4.3) peuvent ne pas répondre aussi bien que les sujets immunocompétents, par conséquent, certains de ces patients peuvent contracter la varicelle en cas de contact, malgré l'administration appropriée du vaccin. Ces patients doivent être attentivement surveillés, afin de détecter tout signe de varicelle.

    Les personnes vaccinées doivent éviter l'utilisation de salicylés pendant 6 semaines après la vaccination (voir rubrique 4.5).

    Transmission

    La transmission du virus vaccinal varicelleux (souche Oka/Merck) entraînant une infection de la varicelle, y compris une maladie disséminée, peut survenir dans de rares cas entre les sujets vaccinés (qui développent ou non une éruption de type varicelle) et des sujets « réceptifs » à la varicelle y compris chez des sujets sains ainsi que chez des sujets à haut risque.(voir rubrique 4.8).

    Ainsi, les sujets vaccinés doivent éviter, dans la mesure du possible, d'avoir des contacts proches avec des sujets "réceptifs" à haut risque, pendant au moins 6 semaines suivant la vaccination.

    S'il s'avère impossible au sujet vacciné d'éviter tout contact avec des sujets à haut risque, le risque potentiel de transmission du virus vaccinal devra être évalué, avant de vacciner, par rapport au risque d'acquérir et de transmettre le virus sauvage de la varicelle (voir rubrique 4.8).

    Sont considérés comme sujets à haut risque :

    · les sujets immunodéprimés (voir rubrique 4.3),

    · les femmes enceintes sans antécédent connu de varicelle ou présentant une sérologie négative,

    · les nouveau-nés de mère sans antécédent connu de varicelle ou présentant une sérologie négative.

    · Sodium

    · Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose et est considéré comme étant essentiellement « sans sodium ».

    · Potassium

    · Ce médicament contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose et est considéré comme étant essentiellement « sans potassium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    VARIVAX ne doit pas être mélangé avec un autre vaccin ou un autre médicament dans la même seringue. Les autres vaccins injectables ou médicaments doivent être administrés séparément et en des sites d'injection différents.

    Administration concomitante avec d'autres vaccins

    VARIVAX a été administré à des enfants, de façon concomitante mais en un site d'injection séparé, avec un vaccin combiné rougeole, oreillons, rubéole, un vaccin conjugué Haemophilus influenzae type b, un vaccin hépatite B, un vaccin diphtérie/tétanos/coqueluche à germes entiers, et un vaccin à virus polio oral. Il n'y a pas eu de différence clinique notable de la réponse immunitaire vis-à-vis des antigènes. Si le vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) n'est pas administré simultanément avec le vaccin à virus vivant rougeole, oreillons et rubéole, un intervalle d'un mois entre deux vaccins à virus vivant doit être respecté.

    L'administration simultanée de VARIVAX et des vaccins combinés tels que tétravalents, pentavalents ou hexavalents avec diphtérie, tétanos et coqueluche acellulaire [DTaP] n'a pas été évaluée.

    La vaccination doit être reportée de 5 mois au moins après une transfusion sanguine ou plasmatique, ou l'administration d'immunoglobulines humaines normales ou d'immunoglobulines spécifiques de la varicelle.

    L'administration de produits sanguins contenant des anticorps contre le virus de la varicelle, y compris les immunoglobulines spécifiques de la varicelle ou d'autres immunoglobulines, durant le mois qui suit l'administration d'une dose de VARIVAX, peut diminuer la réponse immunitaire au vaccin et, ainsi, réduire son efficacité. Aussi, l'administration d'un de ces produits doit être évitée pendant un mois après l'administration d'une dose de VARIVAX, à moins que cela ne soit considéré comme essentiel.

    Les sujets vaccinés doivent éviter l'utilisation de salicylés pendant les 6 semaines suivant la vaccination avec VARIVAX car des cas de syndrome de Reye ont été rapportés après prise de salicylés en cas de varicelle (voir rubrique 4.4).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les femmes enceintes ne doivent pas être vaccinées avec VARIVAX.

    Aucune étude n'a été conduite avec le vaccin chez la femme enceinte. Toutefois, aucun effet délétère sur le fœtus n'a été documenté après l'administration chez la femme enceinte de vaccins contre la varicelle. On ne sait pas si VARIVAX peut provoquer des dommages chez le fœtus lorsqu'il est administré à une femme enceinte ou s'il peut affecter la reproduction. Toute grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination. Il convient de conseiller aux femmes ayant l'intention de débuter une grossesse de différer leur projet.

    Allaitement

    En raison du risque théorique de transmission de la souche virale du vaccin de la mère à l'enfant, VARIVAX n'est généralement pas recommandé pour les femmes qui allaitent (voir aussi rubrique 4.4). La vaccination des femmes exposées n’ayant pas d’antécédent de varicelle ou connues pour être séronégatives devra être évaluée au cas par cas.

    Fertilité

    Aucune étude de reproduction chez l'animal n'a été conduite avec VARIVAX. Le potentiel de VARIVAX à altérer la fécondité n'a pas été évalué.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

    4.8. Effets indésirables  

    a. Résumé du profil de tolérance

    Lors des essais cliniques, des formulations congelées et réfrigérées du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) ont été administrées à environ 17 000 sujets sains âgés de 12 mois et plus, et surveillés pendant 42 jours après chaque dose. Il n'y a pas eu d'augmentation du risque d'évènement indésirable en cas d'utilisation de VARIVAX chez les sujets séropositifs vis-à-vis de la varicelle. Le profil de tolérance du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) réfrigéré était en général similaire au profil de tolérance des formulations précédentes du vaccin.

    Dans une étude en double aveugle contrôlée contre placebo conduite chez 956 sujets sains âgés de 12 mois à 14 ans, dont 914 étaient séronégatifs vis-à-vis de la varicelle, les seuls événements indésirables observés à un taux significativement supérieur chez les vaccinés par rapport aux sujets ayant reçu le placebo, ont été douleur (26,7 % contre 18,1 %) et rougeur (5,7 % contre 2,4 %) au point d'injection, et éruption de type varicelle en dehors du point d'injection (2,2 % contre 0,2 %).

    Au cours d'un essai clinique, 752 enfants ont reçu VARIVAX soit par voie intramusculaire, soit par voie sous-cutanée. Le profil de tolérance général du vaccin administré par l'une ou l'autre des deux voies d'administration était comparable, bien que les réactions aux sites d'injection aient été moins fréquentes dans le groupe IM (20,9%) par rapport au groupe SC (34,3%).

    Dans une étude après commercialisation avec le vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck), conduite pour évaluer sa tolérance à court terme (suivi de 30 ou 60 jours) chez environ 86 000 enfants âgés de 12 mois à 12 ans, et chez 3 600 sujets âgés de 13 ans et plus, aucun événement indésirable grave relié au vaccin n'a été rapporté.

    b. Résumé tabulé des effets indésirables

    Etudes cliniques

    Dans les études cliniques au cours desquelles le lien de causalité a été évalué (5185 sujets), les évènements indésirables suivants, reliés chronologiquement à la vaccination, ont été rapportés :

    Les événements indésirables sont classés par catégories de fréquence utilisant la convention suivante :

    Très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100, < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100), rare (³ 1/10 000, < 1/1 000).

    Sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans (une dose)

    Evénements indésirables

    Fréquence

    Troubles de la circulation sanguine et lymphatique

    Lymphadénopathie, Lymphadénite, Thrombocytopénie.

    Rare

    Troubles du système nerveux

    Céphalées, Somnolence

    Peu fréquent

    Apathie, Nervosité, Agitation, Hypersomnie, Rêves anormaux, Changements émotionnels, Démarche anormale, Convulsions fébriles, Tremblements

    Rare

    Troubles oculaires

    Conjonctivite

    Peu fréquent

    Conjonctivite aiguë, larmoiement, œdème de la paupière, irritation

    Rare

    Troubles de l'oreille et du conduit auditif

    Otalgie

    Rare

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Toux, Congestion nasale, Congestion respiratoire, Rhinorrhée

    Peu fréquent

    Sinusite, Eternuement, Congestion pulmonaire, Epitaxis, Rhinite, Respiration Sifflante, Bronchite, Infection respiratoire, Pneumonie

    Rare

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Anorexie

    Peu fréquent

    Infections et infestations

    Infection respiratoire haute

    Fréquent

    Grippe, Gastro-entérite, Otite, Otite moyenne, Pharyngite, Varicelle, Exanthème viral, Infection virale

    Peu fréquent

    Infection, Candidose, Syndrome pseudo-grippal, Morsure/piqûre non-venimeuse

    Rare

    Troubles gastro-intestinaux

    Diarrhée, Vomissements

    Peu fréquent

    Douleur abdominale, nausée, flatulences, rectorragie, aphte

    Rare

    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

    Eruption, Eruption de type rougeole/rubéole, Eruption de type varicelle (réaction généralisée avec une médiane de 5 lésions)

    Fréquent

    Dermatite de contact, Eruption au niveau de la couche culotte, Erythème, Miliaire rouge, Prurit, Urticaire

    Peu fréquent

    Rougeur, Vésicule, Dermatite atopique, Eczéma, Acné, Herpès simplex, Eruption de type urticaire, Contusion, Dermatite, Eruption médicamenteuse, Impétigo, Infection de la peau, Rougeole, Coup de soleil

    Rare

    Troubles musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

    Douleur musculo-squelettique, Myalgies, Douleur de la hanche, de la jambe ou du cou, Raideur

    Rare

    Troubles vasculaires

    Extravasation

    Rare

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fièvre

    Très fréquent

    Au site d'injection : érythème, éruption, douleur/sensibilité, tuméfaction et éruption de type varicelle (médiane à 2 lésions au site d'injection)

    Fréquent

    Asthénie / fatigue ; Ecchymose, hématome, induration et éruption au site d'injection ; Malaise

    Peu fréquent

    Eczéma, grosseur, chaleur, éruption de type urticaire, décoloration, inflammation, raideur, traumatisme, rugosité/sécheresse au site d'injection; Oedème/Gonflement, Sensation de chaleur, Chaleur au toucher, Hémorragie au point de ponction veineuse ; Anomalie des lèvres

    Rare

    Troubles psychiatriques

    Irritabilité

    Fréquent

    Pleurs, Insomnie, Troubles du sommeil

    Peu fréquent

    Sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans (2 doses reçues à 3 mois ou plus d'intervalle)

    Les événements indésirables graves suivants, chronologiquement associés à la vaccination, ont été rapportés chez les sujets âgés de 12 mois à 12 ans après l'administration du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) : diarrhées, convulsions fébriles, arthrite post-infectieuse, vomissements.

    Les fréquences des effets indésirables systémiques rapportés au cours des études cliniques après une seconde dose de VARIVAX étaient en général similaires ou plus basses qu'après la première dose. La fréquence des réactions au site d'injection (principalement érythème et gonflement) était plus élevée après la seconde dose (voir rubrique 5.1 pour la description de l'étude).

    Sujets sains âgés de 13 ans et plus (la majorité recevant 2 doses à 4 à 8 semaines d'intervalle)

    Le lien de causalité n'a pas été évalué chez les sujets âgés de 13 ans et plus, à l'exception des effets indésirables graves.

    Evénements indésirables

    Fréquence

    Troubles de la peau et des tissus sous-cutanés

    Eruption type varicelle (réaction généralisée avec une médiane de 5 lésions)

    Fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fièvre (température prise par voie orale) ≥ 37,7°C ; Erythème, douleur et gonflement au site d'injection

    Très fréquent

    Eruption, prurit au site d'injection; éruption de type varicelle au site d'injection (médiane à 2 lésions)

    Fréquent

    Ecchymose, hématome, induration, engourdissement, chaleur au site d'injection

    Peu fréquent

    Lourdeur, Hyperpigmentation et Raideur

    Rare

    Cependant, parmi les études cliniques (1 648 sujets), les effets suivants ont été chronologiquement associés à la vaccination :

    Surveillance après commercialisation

    Les événements indésirables suivants ont été spontanément rapportés en relation chronologique avec la vaccination après la commercialisation de VARIVAX dans le monde :

    Evénements indésirables+

    Troubles de la circulation sanguine et lymphatique

    Anémie Aplasique, Thrombocytopénie (incluant purpura thrombopénique idiopathique), Lymphadénopathie

    Troubles du système nerveux

    Accident vasculaire cérébral, Convulsions fébriles et non-fébriles, Syndrome de Guillain-Barré, Myélite transverse, Paralysie de Bell, Ataxie*, Vertiges/sensation vertigineuse, Paresthésie

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Pneumonie

    Troubles cutanés et des tissus sous-cutanés

    Syndrome de Stevens-Johnson; Erythème polymorphe; Purpura de Henoch-Schönlein; Infections bactériennes secondaires de la peau et des tissus mous, y compris Impétigo et Cellulite

    Infections et infestations

    Encéphalite*± Pharyngite, Varicelle (souche vaccinale), Pneumonie*, Zona*±, Méningite aseptique±

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Irritabilité

    Troubles du système immunitaire

    Anaphylaxie (incluant choc anaphylactique) et phénomènes liés tels que œdème angioneurotique, œdème facial et œdème périphérique; Anaphylaxie chez des sujets avec ou sans antécédents d'allergie

    Troubles gastro-intestinaux

    Nausées, Vomissements

    + Comme ces événements indésirables ont été rapportés volontairement à partir d'une population de taille inconnue, il n'est pas toujours possible d'évaluer leur fréquence ou d'établir une relation causale avec le vaccin. Par conséquent, la fréquence de ces événements indésirables est classée comme "indéterminée".

    * Ces effets indésirables rapportés avec le vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) sont aussi rapportés lors d'une varicelle de type sauvage. Le suivi de pharmacovigilance (actif ou passif) n'indique pas d'augmentation du risque de survenue de ces événements indésirables suite à la vaccination, comparé à ce qui est observé au cours de la maladie (voir rubrique 5.1).

    ± Voir "Description des réactions secondaires sélectionnées"

    Les éruptions post-vaccinales de type varicelle dans lesquelles la souche Oka/Merck a été isolée étaient généralement bénignes (voir rubrique 5.1).

    c. Description des réactions secondaires sélectionnées

    Cas de zona dans les études cliniques

    Au cours des études cliniques, 12 cas de zona ont été rapportés sur 9 543 sujets vaccinés âgés de 12 mois à 12 ans, lors d'un suivi rapporté à 84 414 personnes-années. L'incidence calculée représente donc au moins 14 cas pour 100 000 personnes-années après vaccination, comparé à 77 cas pour
    100 000 personnes-années suite à une infection varicelle de type naturelle. Parmi 1 652 sujets vaccinés âgés de 13 ans et plus, 2 cas de zona ont été rapportés. Les 14 cas rapportés lors des études cliniques étaient tous bénins et aucune séquelle n'a été rapportée.

    Dans une autre étude clinique chez des sujets âgés de 12 mois à 12 ans, 2 cas de zona ont été rapportés dans le groupe recevant une dose de vaccin et aucun cas n'a été rapporté dans le groupe recevant deux doses. Les sujets ont été suivis durant les 10 années qui ont suivi la vaccination.

    Des données de surveillance active chez des enfants vaccinés avec le vaccin varicelleux vivant (Oka/Merck) et suivis pendant 14 ans après la vaccination ont montré qu'il n'y avait pas d'augmentation de la fréquence du zona par rapport aux enfants ayant présenté la varicelle de type sauvage pendant la période pré-vaccinale. Cependant, l'effet à long terme du vaccin varicelleux vivant (Oka/Merck) sur l'incidence du zona est inconnu à ce jour (voir rubrique 5.1).

    Complications associées à la varicelle

    Des complications de la varicelle provenant de la souche vaccinale telles que le zona et une maladie disséminée comme la méningite aseptique et l’encéphalite ont été signalées chez des sujets immunodéprimés ou immunocompétents.

    Transmission

    Sur la base de cas isolés rapportés lors de la surveillance après commercialisation, le virus vaccinal peut dans de rares cas être transmis à des personnes en contact avec une personne vaccinée développant ou non une éruption de type varicelle (voir rubrique 4.4).

    Utilisation concomitante du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) avec d'autres vaccins pédiatriques

    Lors de l'administration simultanée du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) avec le vaccin rougeole, oreillons, rubéole (R.O.R. VAX) à des sujets âgés de 12 à 23 mois, de la fièvre (³ 38,9°C, température prise par voie orale, 0 à 42 jours après vaccination) a été rapportée à un taux de 26-40% (voir également rubrique 4.5).

    d. Autres populations particulières

    Sujets immunodéprimés (voir rubrique 4.3)

    Rétinite nécrosante, rapportée après commercialisation chez des sujets immunodéprimés.

    Personnes âgées

    L'expérience des essais cliniques n'a pas permis d'identifier de différence dans le profil de tolérance entre les personnes âgées (sujets de 65 ans et plus) et les sujets plus jeunes.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    L'administration par erreur d'une dose plus importante que la dose recommandée de vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) a été rapportée (exemples : injection d'une plus forte dose, injection de plus d'une dose, intervalle entre deux doses plus court que recommandé). Les évènements indésirables suivants ont été rapportés : rougeur, douleur et inflammation au point d'injection, irritabilité, troubles gastro-intestinaux (par exemple hématémèse, vomissement fécal, gastro-entérite avec vomissement et diarrhée), toux et infection virale. Aucun de ces cas n'a présenté de séquelles à long terme.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : vaccins viraux – virus de la varicelle, code ATC : J07BK01.

    Evaluation de l'efficacité clinique

    Efficacité chez les sujets de moins de 12 mois

    L'efficacité clinique n'a pas été évaluée lorsque la vaccination a été initiée chez les sujets de moins de 12 mois.

    Schéma à une dose chez des sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans

    La compilation des études cliniques effectuées avec les formulations précédentes du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) à des doses allant de 1 000 à 17 000 Unité Formant Plages (UFP) environ, montre que la plupart des sujets qui ont reçu le vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) et qui ont été exposés au virus sauvage de la varicelle ont été totalement protégés ou ont développé une forme bénigne de la maladie.

    En particulier, l'efficacité protectrice du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) débutant 42 jours après la vaccination a été évaluée selon 3 modalités :

    1) un essai en double aveugle contrôlé contre placebo sur une période de 2 ans (N=956 ; efficacité de 95 à 100% ; formulation contenant 17 430 UFP),

    2) l'évaluation de la protection contre la maladie après exposition au sein du foyer familial pendant une période d'observation de 7 à 9 ans (N=259 ; efficacité de 81 à 88% ; formulation contenant 1 000-
    9 000 UFP), et

    3) la comparaison sur 7 à 9 ans du nombre de varicelle chez les vaccinés par rapport aux données historiques datant de 1972 à 1978 (N=5404 ; efficacité de 83 à 94% ; formulation contenant 1 000-
    9 000 UFP).

    Dans un groupe de 9 202 sujets âgés de 12 mois à 12 ans ayant reçu une dose de vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck), 1 149 cas d'infection (survenant plus de 6 semaines après la vaccination) ont été observés sur une période de plus de 13 ans. Sur les 1 149 cas, 20 (1,7 %) ont été considérés comme sévères (nombre de lésions ³ 300, température buccale ³ 37,8°C). Ces données, comparées aux 36% de cas d'infection sévère observés après infection par le virus sauvage chez les sujets contrôles non vaccinés (données historiques), correspondent à une baisse relative de 95% des cas d'infection sévère.

    La prévention de la varicelle par la vaccination a été étudiée 3 jours après l'exposition dans 2 petits essais contrôlés. La première étude démontrait qu'aucun des 17 enfants n'avait développé la varicelle à la suite d'une exposition au sein du foyer comparé aux 19 enfants sur les 19 contacts non vaccinés. Dans un deuxième essai contrôlé contre placebo, un seul des 10 enfants dans le groupe des vaccinés, contre 12 des 13 sujets dans le groupe placebo, a développé la varicelle. Dans un essai non contrôlé à l'hôpital, 148 patients, dont 35 étaient immunodéprimés, ont reçu une dose de vaccin varicelle 1 à 3 jours après exposition et aucun n'a développé la varicelle.

    Les données publiées sur la prévention de la varicelle à 4 et 5 jours après l'exposition sont limitées. Dans un essai randomisé en double aveugle contre placebo, 26 enfants "réceptifs" à la varicelle et ayant dans leur famille un cas de varicelle (frère ou sœur) ont été inclus. Dans le groupe des vaccinés, 4 des 13 enfants (30,8 %) ont développé la varicelle, dont 3 enfants avaient été vaccinés aux 4ème et 5ème jours. Cependant, la maladie a été bénigne (1, 2 et 50 lésions). Au contraire, 12 des 13 enfants (92,3 %) dans le groupe placebo ont développé une varicelle typique (60 à 600 lésions). Ainsi, la vaccination 4 à 5 jours après exposition à la varicelle peut modifier le développement de cas secondaires de varicelle.

    Schéma à deux doses chez des sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans

    Dans une étude comparant une dose (N = 1 114) à deux doses (N = 1 102) administrées à 3 mois d'intervalle, l'efficacité estimée du vaccin contre toutes les formes de gravité de la varicelle sur une période d'observation de 10 ans était de 94 % pour une dose et de 98 % pour deux doses (p < 0,001). Sur cette période d'observation de 10 ans, le taux cumulé de varicelle était de 7,5 % après une dose et de 2,2 % après deux doses. La plupart des cas de varicelle rapportés chez les sujets vaccinés avec une ou deux doses étaient modérés.

    Schéma à deux doses chez des sujets sains âgés de 13 ans et plus

    L'efficacité protectrice après administration de deux doses à 4 à 8 semaines d'intervalle chez des sujets âgés de 13 ans et plus a été évaluée sur la base de l'exposition au sein du foyer pendant 6 à 7 ans après la vaccination. Le taux d'efficacité clinique allait de 80 à 100%.

    Immunogénicité du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck)

    Schéma à une dose chez des sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans

    Des essais cliniques ont démontré que l'immunogénicité de la formulation réfrigérée est similaire à l'immunogénicité des formulations précédentes qui ont évalué l'efficacité du vaccin.

    Il a été montré qu'un titre ³ 5 gp ELISA unités/mL (gp ELISA est un test hautement sensible non-commercialisé) 6 semaines après vaccination est corrélé à la protection clinique. Cependant, il n'est pas démontré qu'un titre ³ 0,6 gp ELISA unités/mL soit corrélé à une protection à long terme.

    Réponse immunitaire humorale chez les individus âgés de 12 mois à 12 ans

    Une séroconversion (qui correspond à un titre d'anticorps ³ 0,6 gp ELISA unités/mL) a été observée chez 98 % des 9610 sujets sensibles âgés de 12 mois à 12 ans qui ont reçu des doses allant de 1 000 à 50 000 UFP. Des titres d'anticorps contre la varicelle ³ 5 gp ELISA unités/mL ont été observés chez environ 83% de ces sujets.

    Chez les sujets âgés de 12 à 23 mois, l'administration de VARIVAX (8 000 UFP/dose ou 25 000 UFP/dose) a induit, 6 semaines après la vaccination, des titres d'anticorps contre la varicelle ³ 5 gp ELISA unités/ml, chez 93% des sujets vaccinés.

    Réponse immunitaire humorale chez les individus âgés de 13 ans et plus

    Sur 934 sujets âgés de 13 ans et plus, plusieurs essais cliniques avec le vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) à des doses variant de 900 à 17 000 UFP, ont montré que le taux de séroconversion (titre d'anticorps ³ 0,6 gp ELISA unités/ml) observé après une dose de vaccin variait de 73 à 100% et que la proportion des sujets avec des titres d'anticorps ³ 5 gp ELISA unités/ml variait de 22 à 80%.

    Après deux doses de vaccin (601 sujets) contenant de 900 à 9 000 UFP, le taux de séroconversion variait de 97 à 100% et la proportion des sujets avec des titres d'anticorps ³ 5 gp ELISA unités/ml variait de 76 à 98%.

    Il n'existe pas de données sur la réponse immunitaire de VARIVAX chez les personnes séronégatives vis-à-vis du virus Varicelle Zona âgées de plus de 65 ans.

    Immunité humorale en fonction de la voie d'administration

    Une étude comparative chez 752 sujets recevant VARIVAX soit par voie intramusculaire soit par voie sous-cutanée a montré une immunogénicité comparable avec les deux voies d'administration.

    Schéma à deux doses chez des sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans

    Lors d'une étude multicentrique, les enfants sains âgés de 12 mois à 12 ans ont reçu soit une dose de VARIVAX, soit deux doses administrées à 3 mois d'intervalle. Les résultats d'immunogénicité sont présentés dans le tableau ci-dessous :

    VARIVAX

    Schéma une dose

    (N=1114)

    VARIVAX

    Schéma deux doses

    (N=1102)

    6 semaines après la vaccination

    6 semaines après la dose 1

    6 semaines après la dose 2

    Taux de séroconversion

    98,9% (882/892)

    99,5% (847/851)

    99,9% (768/769)

    Pourcentage avec titres en anticorps VZV ≥ 5 gp ELISA unités/mL

    (taux de séroprotection)

    84,9% (757/892)

    87,3% (743/851)

    99,5% (765/769)

    Moyenne géométrique des titres (gp ELISA unités/mL)

    12,0

    12,8

    141,5

    Les résultats de cette étude et d'autres études au cours desquelles une seconde dose de vaccin a été administrée 3 à 6 ans après la dose initiale démontrent un effet rappel significatif de la réponse en anticorps VZV avec une seconde dose. Les niveaux d'anticorps VZV après l'administration de deux doses avec un intervalle de 3 à 6 ans sont comparables à ceux obtenus lorsque les deux doses sont administrées à 3 mois d'intervalle. Les taux de séroconversion étaient approximativement de 100 % après la première dose et de 100 % après la seconde dose. Les taux de séroprotection du vaccin (≥ 5 gp ELISA unités/ml) étaient approximativement de 85 % après la première dose et de 100 % après la seconde dose et les MGT (Moyenne Géométrique des Titres) été approximativement multipliés par 10 après la seconde dose (pour la tolérance, voir rubrique 4.8).

    Schéma à 2 doses chez les sujets en bonne santé âgés de 9 mois à 12 mois au moment de la première dose

    Une étude clinique a été conduite avec un vaccin combiné rougeole, oreillons, rubéole et varicelle (Oka/Merck) (MMR V) administré avec un schéma en 2 doses, les doses étant données à 3 mois d'intervalle chez 1 620 sujets en bonne santé âgés de 9 à 12 mois au moment de la première dose.

    Le profil de tolérance après la 1ère et la 2ème dose était généralement comparable pour toutes les cohortes d'âge.

    Dans le groupe d'analyse complet (sujets vaccinés indépendamment de leur titre d'anticorps à l'inclusion) des taux de séroprotection de 100 % ont été mis en évidence pour la varicelle après l'administration de la deuxième dose, indépendamment de l'âge du vacciné à la première dose.

    Les taux de séroprotection et les moyennes géométriques des titres (MGTs) contre la varicelle pour le groupe d'analyse complet sont donnés dans le tableau suivant.

    Vaccin MMRV

    1ère Dose à 9 mois / 2ème Dose à 12 mois

    (N = 527)

    Vaccin MMRV

    1ère Dose à 11 mois / 2ème Dose à 14 mois

    (N = 480)

    Vaccin MMRV

    1ère Dose à 12 mois / 2ème Dose à 15 mois

    (N = 466)

    6 semaines après 1ère Dose

    6 semaines après 2ème Dose

    6 semaines après 1ère Dose

    6 semaines après 2ème Dose

    6 semaines après 1ère Dose

    6 semaines après 2ème Dose

    Taux de séroprotection pour la Varicelle

    [IC 95%]

    (titre ≥5 gp ELISA unités/mL)

    93,1%

    [90,6; 95,1]

    100%

    [99,3; 100]

    97,0%

    [95,1; 98,4]

    100%

    [99,2; 100]

    96,5%

    [94,4; 98,0]

    100%

    [99,2; 100]

    Moyennes géométriques des titres [IC 95%] (gp ELISA unités/mL)

    12

    [12; 13]

    321

    [293; 352]

    15

    [14; 15]

    411

    [376; 450]

    15

    [14; 15]

    481

    [441; 526]

    Durée de la réponse immunitaire

    Schéma à une dose chez des sujets âgés de 12 mois à 12 ans

    Dans les études cliniques impliquant les sujets sains âgés de 12 mois à 12 ans et ayant été suivis à long terme après une dose de vaccin, des anticorps détectables contre la varicelle (gp ELISA ≥ 0,6 unités/mL) étaient présents chez 99,1% (3 092/3 120) à 1 an, 99,4% (1 382/1 391) à 2 ans, 98,7%

    (1 032/1 046) à 3 ans, 99,3% (997/1 004) à 4 ans, 99,2% (727/733) à 5 ans et 100% (432/432) à 6 ans après la vaccination.

    Schéma à deux doses chez des sujets âgés de 12 mois à 12 ans

    Sur une période de suivi de 9 ans, les MGT et le pourcentage de sujets ayant des titres en anticorps VZV ≥ 5 gp ELISA unités/mL chez les sujets ayant reçu deux doses étaient supérieurs à ceux des sujets ayant reçu une dose pour la première année de suivi, et comparables durant la période de suivi globale. Le taux cumulé de persistance des anticorps VZV avec les deux schémas est resté très élevé après 9 ans de suivi (99,0 % pour le groupe ayant reçu une dose et 98,8 % pour le groupe ayant reçu deux doses).

    Sujets âgés de 13 ans et plus

    Dans les études cliniques impliquant des sujets sains âgés de 13 ans et plus ayant reçu 2 doses de vaccin, des anticorps détectables contre la varicelle (gp ELISA ³ 0,6 unités/mL) étaient présents chez 97,9% (568/580) à 1 an, 97,1% (34/35) à 2 ans, 100% (144/144) à 3 ans, 97% (98/101) à 4 ans, 97,5% (78/80) à 5 ans et 100% (45/45) à 6 ans après la vaccination.

    Une augmentation du taux des anticorps a été observée chez les sujets vaccinés après exposition au virus sauvage de la varicelle, ce qui pourrait indiquer une persistance à long terme des anticorps après vaccination dans ces études. La durée de la réponse immunitaire suite à l'administration du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) en l'absence d’effet rappel naturel n'est pas connue (voir rubrique 4.2).

    La mémoire immunitaire a été démontrée par l'administration d'une dose de rappel du vaccin varicelleux (vivant) (souche Oka/Merck) 4 à 6 ans après la première vaccination chez 419 sujets âgés de 1 à 17 ans au moment de la primovaccination. Les Moyennes Géométriques des Titres (MGT) sont passées de 25,7 gp ELISA unités/ml avant la dose de rappel à 143,6 gp ELISA unités/ml environ 7 à 10 jours après la dose de rappel.

    Efficacité sur le terrain du vaccin contre la varicelle (vivant) (souche Oka/Merck)

    Etudes observationnelles de l'efficacité sur le terrain à long terme du vaccin contre la varicelle :

    Les données de surveillance provenant de deux études américaines observationnelles de l'efficacité sur le terrain ont confirmé que la vaccination généralisée contre la varicelle réduit le risque de varicelle d'environ 90 %. Par ailleurs, la protection est maintenue pendant au moins 15 ans à la fois chez les sujets vaccinés et non vaccinés. Ces données suggèrent également que la vaccination contre la varicelle pourrait réduire le risque de zona chez les sujets vaccinés.

    Dans la première étude, une étude de cohorte prospective à long terme, environ 7 600 enfants vaccinés en 1995 avec le vaccin varicelleux dans leur deuxième année de vie ont été activement suivis pendant 14 ans afin d'évaluer la survenue de la varicelle et du zona. A la fin de l'étude en 2009, 38 % des enfants inclus dans l'étude avaient reçus une deuxième dose du vaccin contre la varicelle. Il faut noter qu'en 2006, une deuxième dose de vaccin contre la varicelle a été recommandée aux Etats-Unis. Sur l'ensemble du suivi, l'incidence de la varicelle a été environ 10 fois plus faible chez les sujets vaccinés que chez les enfants du même âge dans la période pré-vaccinale (l'efficacité sur le terrain du vaccin estimée pendant la période de l'étude était entre 73 % et 90 %). En ce qui concerne le zona, l'incidence de zona a été plus faible chez les sujets vaccinés contre la varicelle pendant la période de suivi par rapport aux enfants du même âge ayant présenté des antécédents de varicelle de type sauvage dans la période pré-vaccinale (risque relatif = 0,61, IC à 95 % 0,43 – 0,89). Les cas de varicelle et de zona ont généralement été bénins.

    Dans une seconde étude de surveillance à long terme, cinq enquêtes transversales sur l'incidence de la varicelle, chacune à partir d'un échantillon randomisé d'environ 8 000 enfants et adolescents de 5 à 19 ans, ont été menées sur 15 ans, de 1995 (période pré-vaccinale) à 2009. Les résultats ont montré une baisse progressive des taux de varicelle d'un total de 90 à 95 % (environ 10 à 20 fois) de 1995 à 2009 dans tous les groupes d'âge, à la fois chez les enfants et les adolescents vaccinés et non vaccinés. En outre, une diminution d'environ 90 % (environ 10 fois) des taux d'hospitalisation liés à la varicelle a été observée dans tous les groupes d'âge.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    L'évaluation des propriétés pharmacocinétiques n'est pas demandée pour les vaccins.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de tolérance pré-cliniques classiques n'ont pas été effectuées, dans la mesure où il n'y a pas de données pré-cliniques particulières concernant la tolérance, autres que les données déjà incluses dans les autres sections du RCP.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Poudre :

    Saccharose, gélatine hydrolysée, urée, chlorure de sodium, L-glutamate monosodique, phosphate disodique anhydre, phosphate monopotassique, chlorure de potassium.

    Pour toute information concernant les traces de composants résiduels, voir rubriques 2, 4.3 et 4.4.

    Solvant :

    Eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après reconstitution, le vaccin doit être utilisé immédiatement. Cependant, la stabilité a été démontrée pendant 30 minutes entre +20°C et +25°C.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver et transporter réfrigéré (2°C - 8°C). Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l'abri de la lumière.

    Ne pas congeler.

    Pour les conditions de conservation après reconstitution du médicament, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Flacon

    Poudre en flacon de 3 mL (verre de Type I) muni d'un bouchon (caoutchouc butyle) et un capuchon amovible (aluminium).

    Seringue préremplie

    Solvant en seringue préremplie de 1 mL (verre de Type I) munie d'un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle) et d'un capuchon d'embout (caoutchouc styrène-butadiène), sans aiguille.

    Solvant en seringue préremplie de 1 mL (verre de Type I) munie d'un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle), et d'un capuchon d'embout (caoutchouc styrène-butadiène), avec deux aiguilles séparées dans une plaquette thermoformée.

    Solvant en seringue préremplie de 1 mL (verre de Type I) munie d'un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle), avec aiguille attachée.

    Boîte de 1 ou 10 doses.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Avant reconstitution, le flacon contient une poudre blanche à blanc cassé et la seringue préremplie contient un solvant liquide clair, incolore. Le vaccin reconstitué est un liquide clair, incolore à jaune pâle.

    Eviter tout contact avec des désinfectants.

    Pour reconstituer le vaccin, utiliser uniquement le solvant fourni avec la seringue préremplie.

    Il est important d’utiliser une seringue et une aiguille stériles distinctes pour chaque patient afin de prévenir la transmission d’agents infectieux d’un sujet à un autre.

    Une aiguille doit être utilisée pour la reconstitution et une nouvelle aiguille distincte pour l’injection.

    Instructions pour la préparation du vaccin

    Pour fixer l’aiguille, elle doit être fermement placée sur l'embout de la seringue et sécurisée par une rotation d’un quart de tour (90°).

    Injecter la totalité du contenu de la seringue préremplie dans le flacon contenant la poudre. Agiter doucement afin de mélanger parfaitement.

    Le vaccin reconstitué doit être inspecté visuellement pour mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou tout changement de l'aspect physique. Le vaccin ne doit pas être utilisé s'il est noté la présence de particules ou si l'apparence n'est pas celle d'un liquide clair incolore à jaune pâle après reconstitution.

    Il est recommandé d’administrer le vaccin immédiatement après reconstitution afin de minimiser la perte d’activité. Jeter le vaccin reconstitué s’il n’est pas utilisé dans les 30 minutes.

    Ne pas congeler le vaccin reconstitué.

    Prélever la totalité du contenu du flacon avec une seringue, changer l’aiguille et injecter le vaccin par voie sous-cutanée ou intramusculaire.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MSD VACCINS

    162, AVENUE JEAN JAURES

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 362 766 2 8 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle) et un capuchon (caoutchouc styrène-butadiène) – boîte de 1.

    · 34009 364 671 9 4 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle), avec aiguille – boîte de 1.

    · 34009 364 677 7 4 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle) et un capuchon (caoutchouc styrène-butadiène) – boîte de 10.

    · 34009 364 682 0 7 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle), avec aiguille – boîte de 10.

    · 34009 368 764 1 5 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon-piston (caoutchouc chlorobutyle) et un capuchon (caoutchouc styrène-butadiène), avec 2 aiguilles séparées – boîte de 1.

    · 34009 368 765 8 3 : poudre en flacon (verre de Type I) avec un bouchon (caoutchouc butyle) + 0,5 mL de solvant en seringue préremplie (verre de Type I) avec un bouchon piston (caoutchouc chlorobutyle) et un capuchon (caoutchouc styrène-butadiène), avec 2 aiguilles séparées – boîte de 10.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 17/07/2020

    Dénomination du médicament

    VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable en seringue préremplie

    Vaccin varicelleux vivant

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours utiliser ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez l’un des effets indésirables, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    · Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.

    Ne laissez pas ce médicament à la portée des enfants.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable ?

    3. Comment utiliser VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : vaccins viraux – virus de la varicelle, code ATC : J07BK01.

    VARIVAX est un vaccin qui permet la protection contre la varicelle des adultes et des enfants. Les vaccins sont utilisés pour vous protéger, vous ou votre enfant, contre les maladies infectieuses.

    VARIVAX peut être administré aux personnes âgées de 12 mois ou plus.

    VARIVAX peut être administré aux nourrissons à partir de l'âge de 9 mois dans certaines circonstances, conformément au calendrier vaccinal national ou lors de situations épidémiques.

    Il peut aussi être administré aux personnes n'ayant pas d'antécédent de varicelle, mais ayant été exposées à la varicelle.

    Une vaccination dans les 3 jours suivant l'exposition peut aider à prévenir la varicelle ou à diminuer sa sévérité résultant en des lésions cutanées moindres et une durée plus courte de la maladie. De plus, il existe des données limitées montrant qu'une vaccination dans les 5 jours suivant l'exposition peut réduire la sévérité de la maladie.

    Comme tout autre vaccin, VARIVAX ne protège pas complètement tous les individus contre les formes naturellement acquises de varicelle.

    N’utilisez jamais VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable :

    · Si vous ou votre enfant êtes allergiques à l'un des vaccins varicelleux, à l'un des composants de ce vaccin (mentionnés dans la rubrique 6), ou à la néomycine (peut être présente à l’état de traces)

    · Si vous ou votre enfant avez des troubles sanguins ou tout type de cancer malin incluant la leucémie et les lymphomes qui affectent le système immunitaire.

    · Si vous ou votre enfant recevez un traitement immunosuppresseur (y compris de fortes doses de corticostéroïdes).

    · Si vous ou votre enfant présentez une maladie (comme le virus d'immunodéficience humaine (VIH) ou le syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA)) ou prenez des médicaments qui affaiblissent le système immunitaire. Votre vaccination ou celle de votre enfant dépendra de vos (ses) niveaux de défense immunitaire.

    · Si vous ou votre enfant avez un membre de la famille né avec une immunodéficience ou s'il y a des antécédents familiaux d'immunodéficience.

    · Si vous ou votre enfant présentez une tuberculose active non traitée.

    · Si vous ou votre enfant présentez une fièvre supérieure à 38,5°C; cependant, une fièvre de faible intensité ne constitue pas en elle-même une raison de ne pas être vacciné.

    · Si vous êtes enceinte. Par ailleurs, une grossesse doit être évitée pendant le mois suivant la vaccination.

    Avertissements et précautions

    Dans de rares cas, il est possible d’attraper la varicelle, y compris une varicelle sévère, d’une personne qui a été vaccinée avec VARIVAX. Cela peut se produire chez les personnes qui n’ont pas été vaccinées auparavant ou qui ont eu la varicelle, ainsi que chez les personnes appartenant à l’une des catégories suivantes :

    · les sujets avec un système immunitaire affaibli,

    · les femmes enceintes n'ayant jamais eu la varicelle,

    · les nouveau-nés de mères n'ayant jamais eu la varicelle.

    Dans la mesure du possible, les personnes qui ont été vaccinées avec VARIVAX doivent essayer d’éviter d’avoir des contacts étroits, jusqu’à 6 semaines après la vaccination, avec toute personne appartenant à l’une des catégories ci-dessus. Informez votre médecin si une personne appartenant à l’une des catégories décrites ci-dessus est amenée à être en contact étroit avec la personne vaccinée.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant que vous ou votre enfant recevez VARIVAX:

    · Si vous ou votre enfant avez un système immunitaire affaibli (par exemple infection par le VIH). Vous ou votre enfant devez être étroitement surveillés car la réponse vaccinale peut ne pas être suffisante pour assurer une protection contre la maladie (voir rubrique 2 "N'utilisez jamais VARIVAX").

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous ou votre enfant prenez ou avez pris récemment tout autre médicament (ou autres vaccins).

    Si un autre vaccin doit être administré en même temps que VARIVAX, votre médecin ou professionnel de santé vous conseillera si vous pouvez ou non le recevoir. VARIVAX peut être administré en même temps que les vaccinations de routine de l'enfance suivantes : vaccin rougeoleux, des oreillons et rubéoleux (ROR), vaccins contre Haemophilus influenzae type b, hépatite B, diphtérie, tétanos, coqueluche et le vaccin oral contre la poliomyélite.

    La vaccination doit être reportée d’au moins 5 mois suite à une transfusion sanguine ou plasmatique, à l'administration d'immunoglobulines humaines normales (une solution stérile d'anticorps produits naturellement extraits d'un don de sang humain) ou d'immunoglobulines spécifiques de la varicelle (IgVZV).

    Après l'administration de VARIVAX, vous ou votre enfant ne devez recevoir aucune immunoglobuline y compris les IgVZV dans le mois qui suit la vaccination, sauf si votre médecin décide que cela est nécessaire.

    Les sujets vaccinés doivent éviter l'utilisation de médicaments contenant de l'aspirine (salicylés) dans les 6 semaines qui suivent la vaccination avec VARIVAX car cela peut provoquer une réaction grave appelée syndrome de Reye qui peut affecter tous vos organes.

    Si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.

    VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    VARIVAX ne doit pas être administré aux femmes enceintes.

    Si vous êtes enceinte, ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou vous planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce vaccin. Il est également important de ne pas être enceinte dans le mois suivant la vaccination. Durant cette période, vous devez utiliser un moyen de contraception efficace pour éviter d'être enceinte.

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous avez l'intention d'allaiter votre enfant. Votre médecin prendra la décision de vous vacciner ou non avec VARIVAX.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n'y a pas d'informations permettant d'établir que VARIVAX affecte votre capacité à conduire ou à utiliser des machines.

    VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable contient du potassium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans potassium ».

    VARIVAX est administré par voie injectable comme suit :

    · Enfants de 9 mois à 12 mois :

    Dans certaines circonstances (conformément au calendrier vaccinal national ou lors d'épidémies de varicelle), VARIVAX peut être administré entre 9 et 12 mois.

    Pour assurer une protection optimale contre la varicelle, deux doses de VARIVAX sont nécessaires et doivent être administrées avec un minimum de 3 mois d'intervalle.

    · Enfants âgés de 12 mois à 12 ans :

    Afin d'assurer une protection optimale contre la varicelle, deux doses de VARIVAX doivent être administrées à un mois d'intervalle.

    · Enfants âgés de 12 mois à 12 ans avec une infection VIH asymptomatique :

    Deux doses de VARIVAX doivent être administrées à un intervalle de 12 semaines. Demandez à votre médecin pour plus d'information.

    · Adolescents âgés de 13 ans et plus et adultes :

    Deux doses de VARIVAX sont administrées. La deuxième dose doit être donnée 4 à 8 semaines après la première dose.

    Le nombre de doses et le schéma d'administration doivent être déterminés par votre médecin, sur la base des recommandations officielles.

    · VARIVAX ne doit pas être administré à un enfant âgé de moins de 9 mois.

    VARIVAX doit être injecté dans le muscle ou sous la peau dans la face externe de la cuisse ou dans la partie supérieure du bras. Au niveau du muscle, l'injection est faite préférentiellement dans la cuisse chez les jeunes enfants, tandis que chez les sujets plus âgés, elle est faite de préférence dans la partie supérieure du bras.

    Si vous présentez un trouble de la coagulation ou un taux bas de plaquettes dans votre sang, l'injection se fera par voie sous-cutanée.

    Votre médecin doit prendre garde à ne pas injecter VARIVAX dans la circulation sanguine.

    Si vous avez utilisé plus de VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable que vous n’auriez dû :

    Les surdosages sont peu probables car le vaccin est fourni en flacon d'une seule dose et est administré par un médecin ou un professionnel de santé.

    Si vous oubliez d’utiliser VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable :

    Contactez votre médecin qui décidera si une nouvelle dose est nécessaire et quand l'administrer.

    Si vous arrêtez d’utiliser VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce vaccin est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.

    Très rarement (rapportés chez moins de 1 patient sur 10 000), une réaction allergique sévère peut se produire incluant les symptômes suivants : gonflement du visage, pression artérielle basse, et difficulté à respirer, avec ou sans éruption cutanée. En général, ces réactions se produisent très rapidement après l’injection.

    Si vous remarquez l'un de ces symptômes ou d'autres symptômes sévères après la vaccination, vous devez demander un avis médical.

    Informez votre médecin si vous remarquez les effets indésirables rares ou très rares suivants :

    · Bleus ou saignements plus fréquents que la normale; petites taches rouges ou pourpres, planes, de la taille d'une tête d'épingle sous la peau; pâleur importante.

    · Eruption cutanée sévère (plaies et formation de lésions bulleuses se localisant au niveau des yeux, de la bouche, et/ou des organes génitaux; boutons rouges, qui peuvent démanger commençant sur les membres et parfois sur le visage et le reste du corps) (syndrome de Stevens-Johnson; érythème polymorphe).

    · Faiblesses musculaires, sensations anormales, picotements dans les bras, les jambes et la partie supérieure du corps (syndrome de Guillain-Barré).

    · Fièvre, nausées, vomissements, maux de tête, raideur de la nuque et sensibilité à la lumière (méningite).

    · Accident vasculaire cérébral.

    · Convulsions avec ou sans fièvre.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés :

    Les réactions très fréquentes (rapportées chez plus de 1 patient sur 10) étaient :

    · Fièvre.

    · Réactions au site d'injection : rougeur, douleur/sensibilité au toucher et gonflement.

    · Les réactions fréquentes (rapportées par moins de 1 patient sur 10 mais par plus de 1 patient sur 100) étaient :

    · Infections respiratoires hautes (nez, gorge, voie aérienne).

    · Irritabilité.

    · Eruptions cutanées incluant les éruptions de type rougeole/ rubéole/varicelle.

    · Eruptions cutanées au site d'injection, démangeaisons au site d'injection.

    · Les réactions peu fréquentes (rapportées chez moins de 1 patient sur 100 mais chez plus de 1 patient sur 1000) étaient :

    · Maux de tête, somnolence.

    · Ecoulement et démangeaisons au niveau des yeux avec apparition d'une croûte au niveau des paupières (conjonctivite).

    · Toux, congestion nasale, congestion de la poitrine, nez qui coule, perte d'appétit, grippe.

    · Troubles digestifs avec vomissements, crampes, diarrhée causée par un virus.

    · Diarrhée, vomissements (gastro-entérite).

    · Infection de l'oreille, mal de gorge.

    · Pleurs, insomnie, troubles du sommeil.

    · Eruption cutanée de type varicelle causée par le virus (varicelle), maladie causée par un virus, inflammation de la peau, érythème fessier, rougeur de la peau, éruption avec sueur ou picotements chauds, urticaire.

    · Faiblesse/fatigue, réactions au site d'injection incluant éruption semblable à une urticaire, engourdissement, saignement, bleus, durcissement de la peau, sensation de chaleur, chaleur au toucher.

    · Les réactions rares (rapportées chez moins de 1 patient sur 1000 mais chez plus de 1 patient sur 10000) étaient :

    · Gonflement des ganglions, bleus ou saignement inhabituel.

    · Manque d'émotion, nervosité, agitation, hypersomnie, rêves anormaux, changements émotionnels, difficulté à la marche, convulsion avec fièvre, tremblement.

    · Gonflement des paupières, irritation de l'œil.

    · Douleur à l'oreille.

    · Sensation de nez bouché avec possible pulsations douloureuses au niveau de la tête (sinusite), écoulement au niveau du nez avec éternuement (rhinite), congestion pulmonaire, saignement de nez, respiration sifflante, inflammation des bronches (bronchite), infection pulmonaire, infection pulmonaire sévère avec de la fièvre, frissons, toux, congestion et essoufflement (pneumonie).

    · Foyers blancs avec plaies dans la bouche (infection fongique), syndrome pseudo-grippal, morsure/piqûre non toxique.

    · Douleurs à l'estomac, troubles digestifs et nausées, flatulence, sang dans les selles, aphtes

    · Bouffées de chaleur, ampoules, troubles cutanés et infections (incluant acné, bleus, boutons de fièvre, eczéma, urticaire, éruptions de type rougeole et coup de soleil).

    · Douleur musculaires/osseuses, courbatures, douleur de la hanche, de la jambe ou du cou, raideur.

    · Ecoulement de sang ou de fluide d'un vaisseau sanguin.

    · Réactions au site d'injection incluant changement de la couleur de la peau, traces de coups, rugosité/sécheresse au site d'injection, gonflement des lèvres.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés durant la commercialisation de VARIVAX :

    · Maladies du système nerveux (cerveau et/ou moelle épinière) telles que relâchement musculaire et paupière tombante d'un côté du visage (paralysie de Bell), déséquilibre lors de la marche, sensation vertigineuse, picotements ou engourdissements des mains et des pieds, inflammation du cerveau (encéphalite), inflammation des membranes qui entourent le cerveau et la moelle épinière non dues à une infection bactérienne (méningite aseptique).

    · Zona, mal de gorge (pharyngite), taches violettes ou rouges-brunes visibles sur la peau (purpura de Henoch-Schônlein), infections bactériennes secondaires de la peau et des tissus mous, y compris impétigo et cellulite, varicelle.

    · Anémie aplasique, qui peut inclure des bleus ou saignements plus fréquents que la normale; petites taches rouges ou pourpres, planes, de la taille d'une tête d'épingle sous la peau; pâleur importante.

    · Nausées et vomissements.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser ce vaccin après la date de péremption mentionnée sur la boîte après EXP.

    La date d'expiration fait référence au dernier jour du mois.

    A conserver et transporter réfrigéré (2°C - 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon dans l’emballage extérieur à l'abri de la lumière.

    Après reconstitution, le vaccin doit être administré immédiatement. Cependant, la stabilité a été démontrée pendant 30 minutes lorsque conservé entre 20°C et 25°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable  

    · La substance active est :

    virus vivant atténué de la varicelle (souche Oka/Merck) (produit des cellules diploïdes humaines MRC-5).

    Chaque dose de 0,5 ml de vaccin reconstitué contient un minimum de 1350 UFP (Unité Formant Plages) du virus de la varicelle (souche Oka/Merck).

    · Les autres composants sont :

    Poudre : saccharose, gélatine hydrolysée, urée, chlorure de sodium, L-glutamate monosodique, phosphate disodique anhydre, phosphate monopotassique et chlorure de potassium.

    Composants résiduels à l'état de traces : néomycine.

    Solvant : eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que VARIVAX, poudre et solvant pour suspension injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Forme pharmaceutique : poudre et solvant pour suspension injectable

    Le vaccin se compose d'une poudre blanche à blanc cassé en flacon et d'un solvant liquide clair incolore en seringue préremplie. Le produit est disponible en boîte de 1 ou 10 doses.

    Le solvant fourni est une seringue préremplie d'eau pour préparations injectables avec aiguille attachée ou sans aiguille.

    Le conditionnement secondaire de la présentation sans aiguille peut également contenir 2 aiguilles séparées.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MSD VACCINS

    162 AVENUE JEAN JAURES

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MSD VACCINS

    162 AVENUE JEAN JAURES

    69007 LYON

    Fabricant  

    MERCK SHARP & DOHME

    WAARDERWEG 39

    2031 BN HAARLEM

    PAYS BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Instructions

    Avant reconstitution, le flacon contient une poudre blanche à blanc cassé et la seringue préremplie contient un solvant liquide clair et incolore. Le vaccin reconstitué est un liquide clair, incolore à jaune pâle.

    Eviter tout contact avec des désinfectants.

    Pour reconstituer le vaccin, utilisez uniquement le solvant fourni avec la seringue préremplie.

    Il est important d’utiliser une seringue et une aiguille stériles distinctes pour chaque patient afin de prévenir la transmission d’agents infectieux d’un sujet à un autre.

    Une aiguille doit être utilisée pour la reconstitution et une nouvelle aiguille distincte pour l’injection.

    Instructions pour la préparation du vaccin

    Pour fixer l’aiguille, elle doit être fermement placée sur l’extrémité de la seringue et sécurisée par une rotation d’un quart de tour (90°).

    Injecter la totalité du contenu de la seringue préremplie dans le flacon contenant la poudre. Agiter doucement pour homogénéiser.

    Inspecter visuellement le vaccin reconstitué pour mettre en évidence la présence de particules étrangères et/ou tout changement de l’aspect physique. Le vaccin ne doit pas être utilisé s’il est noté la présence de particules ou si l’apparence n’est pas celle d’un liquide clair, incolore à jaune pâle après reconstitution.

    Il est recommandé d’administrer le vaccin immédiatement après reconstitution afin de minimiser la perte d’activité. Jeter le vaccin reconstitué s’il n’est pas utilisé dans les 30 minutes.

    Ne pas congeler le vaccin reconstitué.

    Prélever la totalité du contenu du flacon avec une seringue, changer l’aiguille et injecter le vaccin par voie sous-cutanée ou intramusculaire

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation locale en vigueur.

    Voir également en rubrique 3 Comment utiliser VARIVAX

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-14719
    • Date avis : 20/01/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ce vaccin reste important, uniquement dans les populations recommandées par le HCSP selon le calendrier vaccinal en vigueur.
    • Lien externe