VARDENAFIL MYLAN 10 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 66750643
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Urologie, Médicament utilisé dans la dysfonction érectile, code ATC : G04BE09.VARDENAFIL MYLAN contient la substance active vardénafil, qui appartient à la famille de médicaments appelée inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5. Ces médicaments sont utilisés dans le traitement de la dysfonction érectile chez l’homme adulte, une maladie ayant pour conséquences des difficultés à obtenir ou à maintenir une érection.Au moins un homme sur dix présente parfois des difficultés à obtenir ou à maintenir une érection à un moment donné. Les causes peuvent être d'ordre physique ou psychologique, ou un mélange des deux. Quelle que soit la cause, en raison d’une modification des muscles et des vaisseaux sanguins, il ne reste pas assez de sang au niveau du pénis pour le rendre et le maintenir rigide.VARDENAFIL MYLAN agira seulement en cas de stimulation sexuelle. Il réduit l’action d’une substance chimique de l’organisme qui met fin à l’érection. VARDENAFIL MYLAN permet une érection d'une durée suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 29/12/2017
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de VARDENAFIL MYLAN 10 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé VARDÉNAFIL 32308 10 mg FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE VARDÉNAFIL TRIHYDRATÉ 32500 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC aluminium de 4 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3013066
    • Code CIP3 : 3400930130667
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 02/11/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) PVC aluminium de 8 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3013067
    • Code CIP3 : 3400930130674
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 02/11/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 08/12/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 10 mg de vardénafil (sous forme de chlorhydrate trihydraté).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé brun, de forme ronde, biconvexe, à bords biseauté, gravé avec la mention « 'M » au-dessus de « 10 » sur une face et « VL » sur l’autre face, d’un diamètre d’approximativement 7 mm.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de la dysfonction érectile chez l’homme adulte. La dysfonction érectile correspond à l’incapacité d’obtenir ou de maintenir une érection du pénis suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante.

    Une stimulation sexuelle est requise pour que le vardénafil soit efficace.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Utilisation chez l’homme adulte

    La dose recommandée est de 10 mg à prendre selon les besoins, environ 25 à 60 minutes avant toute activité sexuelle. En fonction de l'efficacité et de la tolérance, la dose peut être portée à 20 mg ou réduite à 5 mg. La dose maximale recommandée est de 20 mg. La fréquence maximale d'utilisation est d'une fois par jour. Le vardénafil peut être pris avec ou sans nourriture. Le délai d’action peut être retardé en cas de prise au cours d’un repas riche en graisse (voir rubrique 5.2).

    Populations particulières

    Patients âgés (≥65 ans)

    Un ajustement posologique n’est pas nécessaire chez les patients âgés. Cependant, une augmentation jusqu’à la dose maximale de 20 mg doit être considérée avec prudence en tenant compte de la tolérance individuelle (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    Insuffisance hépatique

    Une dose initiale de 5 mg doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh). En fonction de la tolérance et de l'efficacité, la dose pourra être augmentée ultérieurement. La dose maximum recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh) est de 10 mg (voir rubriques 4.3 et 5.2).

    Insuffisance rénale

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée.

    Chez les patients avec une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), l’utilisation d’une dose de 5 mg doit être envisagée. En fonction de l’efficacité et de la tolérance, la dose peut être augmentée à 10 mg et 20 mg.

    Population pédiatrique

    Le vardénafil n'est pas indiqué chez les personnes de moins de 18 ans. Il n'y a pas d'utilisation justifiée du vardénafil chez les enfants.

    Utilisation chez les patients prenant d'autres médicaments

    Administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4

    En cas d’association avec des inhibiteurs du CYP3A4 tels que l'érythromycine ou la clarithromycine, la dose de vardénafil ne doit pas excéder 5 mg (voir rubrique 4.5).

    Mode d'administration

    Par voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à lun des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    L'administration concomitante de vardénafil avec les dérivés nitrés ou les donneurs de monoxyde d'azote (comme le nitrite d'amyle), quelle que soit la forme, est contre-indiquée (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Le vardénafil est contre-indiqué chez les patients ayant une perte de la vision d’un œil due à une neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN), que cet événement ait été associé ou non à une exposition antérieure à un inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5) (voir rubrique 4.4).

    Les médicaments utilisés dans le traitement de la dysfonction érectile ne doivent pas être utilisés chez les hommes pour qui l’activité sexuelle est déconseillée (par exemple, les patients avec des troubles cardiovasculaires sévères tels que l’angor instable ou l’insuffisance cardiaque sévère [NYHA III ou IV]).

    La tolérance du vardénafil n’a pas été étudiée dans les sous-groupes de patients suivants et son utilisation chez ces patients est, par conséquent, contre-indiquée jusqu’à ce que des informations complémentaires soient disponibles :

    · insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) ;

    · stade terminal d’insuffisance rénale nécessitant une dialyse ;

    · hypotension (pression artérielle <90/50 mmHg) ;

    · antécédent récent daccident vasculaire cérébral ou d’infarctus du myocarde (dans les 6 derniers mois) ;

    · angor instable et troubles héréditaires dégénératifs connus de la rétine comme la rétinite pigmentaire.

    L’administration concomitante de vardénafil avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4 tels que le kétoconazole et l'itraconazole (forme orale) est contre-indiquée chez les hommes de plus de 75 ans.

    L’utilisation concomitante de vardénafil avec des inhibiteurs de protéase anti-VIH tels que le ritonavir et l’indinavir est contre-indiquée car ce sont de très puissants inhibiteurs du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).

    L’administration concomitante d’inhibiteurs de PDE5, tels que le vardénafil, avec les stimulateurs de la guanylate cyclase, tels que le riociguat, est contre-indiquée en raison du risque d’hypotension symptomatique (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    On pratiquera une anamnèse et un examen clinique afin de diagnostiquer la dysfonction érectile et d’en déterminer les causes sous-jacentes potentielles avant d’envisager un traitement médicamenteux.

    Avant d’instaurer un traitement de la dysfonction érectile, les médecins doivent examiner la fonction cardiovasculaire de leurs patients, dans la mesure où toute activité sexuelle comporte un risque cardiaque (voir rubrique 4.3). Le vardénafil a des propriétés vasodilatatrices entraînant des diminutions légères et transitoires de la pression artérielle (voir rubrique 5.1). Les patients présentant une obstruction à l’éjection du ventricule gauche, par exemple, une sténose aortique, une sténose sub-aortique hypertrophique idiopathique, peuvent être sensibles à l’action de vasodilatateurs, dont les inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5.

    Des événements cardiovasculaires graves, incluant mort subite, tachycardie, infarctus du myocarde, tachyarythmie ventriculaire, angor et troubles cérébro-vasculaires (incluant accident ischémique transitoire et hémorragie cérébrale), ont été rapportés, avec un lien de causalité temporel avec le vardénafil. La plupart des patients chez qui ces événements ont été rapportés présentaient des facteurs de risque cardiovasculaire préexistants. Toutefois, il n'est pas possible de déterminer avec certitude si ces événements sont directement liés à ces facteurs de risque, au vardénafil, à l'activité sexuelle, à une combinaison de ces facteurs ou à d'autres facteurs.

    Les médicaments utilisés dans le traitement de la dysfonction érectile doivent être prescrits avec prudence chez les patients présentant une malformation anatomique du pénis (comme une angulation, une sclérose des corps caverneux ou la maladie de La Peyronie), ou chez les patients présentant des pathologies susceptibles de les prédisposer au priapisme (comme une drépanocytose, un myélome multiple ou une leucémie).

    La tolérance et l'efficacité de l’association de comprimés pelliculés de vardénafil avec d’autres formes pharmaceutiques de vardénafil ou avec d'autres traitements de la dysfonction érectile n'ont pas été étudiées. Il n'est donc pas recommandé de recourir à de telles associations.

    La tolérance à la dose maximale de 20 mg peut être diminuée chez les patients âgés (≥65 ans) (voir rubriques 4.2 et 4.8).

    Administration concomitante d'alpha-bloquants

    L’administration concomitante d’alpha-bloquants et de vardénafil peut entraîner, chez certains patients, une hypotension symptomatique car ce sont tous deux des vasodilatateurs. Un traitement concomitant avec le vardénafil ne pourra seulement être instauré que si le patient a été stabilisé sous son traitement par alpha-bloquants. Chez les patients stabilisés sous traitement par alpha-bloquants, le traitement par vardénafil doit être instauré à la plus faible dose initiale recommandée, soit 5 mg en comprimé pelliculé. Le vardénafil peut être administré à tout moment avec la tamsulosine ou avec l’alfuzosine. Pour les autres alpha-bloquants, un intervalle de temps entre les prises doit être respecté en cas de prise concomitante du vardénafil (voir rubrique 4.5). Chez les patients déjà traités par une dose optimale de vardénafil, le traitement par alpha-bloquants doit être initié à la plus faible dose. Chez les patients traités par vardénafil, l’augmentation des doses d’alpha-bloquants par paliers peut entraîner une diminution supplémentaire de la pression artérielle.

    Administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A4

    L’administration concomitante de vardénafil avec de puissants inhibiteurs du CYP3A4 tels que l’itraconazole et le kétoconazole (forme orale) doit être évitée, car des concentrations plasmatiques élevées de vardénafil sont obtenues si ces médicaments sont associés (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Une adaptation de la posologie de vardénafil peut être nécessaire en cas d’administration concomitante avec des inhibiteurs modérés du CYP3A4 tels que l’érythromycine ou la clarithromycine (voir rubriques 4.2 et 4.5).

    La prise concomitante de pamplemousse ou de jus de pamplemousse est susceptible d’augmenter les concentrations plasmatiques de vardénafil. Cette association doit être évitée (voir rubrique 4.5).

    Effet sur l'intervalle QTc

    Il a été démontré que la prise unique de 10 mg et 80 mg de vardénafil prolonge, respectivement, de 8 msec et 10 msec en moyenne l’intervalle QTc. Aussi, la prise unique de 10 mg de vardénafil administré en association avec 400 mg de gatifloxacine (une substance active présentant un effet comparable sur l’intervalle QT) engendre un allongement additionnel de l'intervalle QTc de 4 msec comparé à l’effet de chaque substance active prise séparément. L’impact clinique de ces modifications de QT est inconnu (voir rubrique 5.1).

    La pertinence clinique de ces résultats n’est pas connue et ne peut pas être généralisée à tous les patients dans toutes les circonstances, car cela dépend des facteurs individuels de risque ainsi que des sensibilités pouvant exister à un moment donné pour un patient donné. Les médicaments qui peuvent prolonger l’intervalle QTc, dont le vardénafil, sont fortement déconseillés chez des patients présentant des facteurs de risque, par exemple, une hypokaliémie, un allongement congénital de l’intervalle QT, une administration concomitante d’anti-arythmiques de Classe IA (par exemple, quinidine, procaïnamide) ou de Classe III (par exemple, amiodarone, sotalol).

    Effet sur la vision

    Des anomalies visuelles et des cas de neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN) ont été rapportés à la suite de la prise de vardénafil et d’autres inhibiteurs de la PDE5. L’analyse des données observationnelles suggère une augmentation du risque de NOIAN aiguë chez les hommes atteints d’une dysfonction érectile après une exposition à des inhibiteurs de PDE5 tels que le vardénafil, le tadalafil et le sildénafil (voir rubrique 4.8). Comme cela peut concerner tous les patients exposés au vardénafil, le patient doit être averti qu’en cas d’anomalie visuelle soudaine, il doit arrêter la prise de vardénafil et consulter immédiatement un médecin (voir rubrique 4.3).

    Effet sur les saignements

    Des études in vitro sur les plaquettes sanguines humaines ont montré que le vardénafil n'a pas d'effet antiagrégant à lui seul, mais, à doses élevées (supra-thérapeutiques), le vardénafil potentialise l'effet anti-agrégant d’un donneur de monoxyde d'azote, le nitroprussiate de sodium. Chez l'Homme, le vardénafil utilisé seul ou en association avec l'acide acétylsalicylique n'a pas d'effet sur le temps de saignement (voir rubrique 4.5). Il n'y a pas d’informations disponibles sur la tolérance du vardénafil chez les patients présentant des troubles hémorragiques ou un ulcère gastroduodénal évolutif. Aussi, chez ces patients, le vardénafil ne doit être administré qu'après une évaluation minutieuse du rapport bénéfice-risque.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Effets d'autres médicaments sur le vardénafil

    Études in vitro

    Le vardénafil est principalement métabolisé par les enzymes hépatiques via l'isoforme 3A4 du cytochrome P450 (CYP), avec la contribution des isoformes CYP3A5 et CYP2C. Les inhibiteurs de ces isoenzymes peuvent, de ce fait, diminuer la clairance du vardénafil.

    Études in vivo

    L'administration concomitante de l'antiprotéase, indinavir (800 mg trois fois par jour), un puissant inhibiteur du CYP3A4, et de vardénafil (10 mg sous forme de comprimé pelliculé) a entraîné une augmentation de 16 fois l'ASC et de 7 fois la Cmax du vardénafil. À 24 heures, les concentrations plasmatiques de vardénafil sont tombées à environ 4 % de la concentration plasmatique maximale du vardénafil (Cmax).

    L’administration concomitante de ritonavir (600 mg 2 fois par jour) et de vardénafil 5 mg a entraîné une augmentation de 13 fois la Cmax du vardénafil et de 49 fois l’ASC0-24 du vardénafil. Cette interaction résulte d’une inhibition du métabolisme hépatique du vardénafil par le ritonavir, très puissant inhibiteur du CYP3A4 et également inhibiteur du CYP2C9. Le ritonavir prolonge significativement la demi-vie du vardénafil à 25,7 heures (voir rubrique 4.3).

    L'administration concomitante de kétoconazole (200 mg), un puissant inhibiteur du CYP3A4, et de vardénafil (5 mg) a entraîné une augmentation de 10 fois l'ASC et de 4 fois la Cmax du vardénafil (voir rubrique 4.4).

    Bien que des études portant spécifiquement sur les interactions n’aient pas été conduites, on peut s'attendre à ce que l'administration concomitante d'autres puissants inhibiteurs du CYP3A4 (tels que l'itraconazole) induise une concentration plasmatique en vardénafil comparable à celle induite par le kétoconazole. L’administration concomitante de vardénafil avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que l’itraconazole et le kétoconazole (par voie orale) doit être évitée (voir rubriques 4.3 et 4.4). Chez les hommes âgés de plus de 75 ans, l’administration concomitante de vardénafil et d’itraconazole ou de kétoconazole est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    L'administration concomitante d'érythromycine (500 mg trois fois par jour), un inhibiteur du CYP3A4, et de vardénafil (5 mg) a entraîné une augmentation de 4 fois l'ASC et de 3 fois la Cmax du vardénafil. Bien qu’aucune étude portant spécifiquement sur les interactions n’ait été conduite, il est possible que la co-administration de clarithromycine induise un effet similaire sur l’ASC et la Cmax du vardénafil. En cas d’utilisation concomitante avec un inhibiteur modéré du CYP3A4 tel que l’érythromycine ou la clarithromycine, une adaptation de la posologie du vardénafil peut être nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4). La cimétidine (400 mg deux fois par jour), inhibiteur non spécifique du cytochrome P450, associée au vardénafil (20 mg) chez le volontaire sain, n’a pas eu d’effet sur l’ASC et la Cmax du vardénafil.

    Le jus de pamplemousse étant un inhibiteur léger du métabolisme du CYP3A4 au niveau de la paroi intestinale, il pourrait augmenter faiblement les concentrations plasmatiques de vardénafil (voir rubrique 4.4).

    La pharmacocinétique du vardénafil (20 mg) n'a pas été modifiée par l'administration concomitante d’un antagoniste-H2, la ranitidine (150 mg deux fois par jour), de digoxine, de warfarine, de glibenclamide, d'alcool (niveau d’alcool sanguin maximal moyen de 73 mg/dl) ou des doses uniques d'anti-acide gastrique (hydroxyde de magnésium ou d'aluminium).

    Bien que des études portant spécifiquement sur les interactions n’aient pas été conduites pour tous les médicaments, l'analyse des données pharmacocinétiques des populations n'a montré aucun effet sur la pharmacocinétique du vardénafil utilisé en association avec les médicaments suivants : acide acétylsalicylique, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), bêta-bloquants, inhibiteurs faibles du CYP3A4, diurétiques et antidiabétiques (sulfamides et metformine).

    Effets du vardénafil sur d'autres médicaments

    Il n’existe pas de données sur l’interaction du vardénafil et les inhibiteurs non spécifiques de la phosphodiestérase, tels que la théophylline ou le dipyridamole.

    Études in vivo

    Il n'a pas été observé de potentialisation de l’effet hypotenseur de la nitroglycérine par voie sublinguale (0,4 mg) en association avec le vardénafil (10 mg) administré à des intervalles de temps variables (de 1 heure à 24 heures) avant la dose de nitroglycérine au cours d'une étude chez 18 volontaires sains de sexe masculin. Le vardénafil 20 mg (comprimé pelliculé) a potentialisé l’effet hypotenseur de la nitroglycérine par voie sublinguale (0,4 mg) administrée 1 heure et 4 heures après la prise de vardénafil chez des sujets sains d’âge moyen. Aucun effet sur la pression artérielle n’a été observé lors de la prise de nitroglycérine 24 heures après l’administration d’une dose unique de vardénafil 20 mg (comprimé pelliculé). Toutefois, on ne dispose d’aucune information sur la possible potentialisation par le vardénafil de l'effet hypotenseur des dérivés nitrés. Par conséquent, leur utilisation concomitante est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    Le nicorandil est une molécule hybride, activateur des canaux potassiques et dérivé nitré. En raison de la composante dérivé nitré, il peut entraîner une interaction grave avec le vardénafil.

    Étant donné que l’administration d’alpha-bloquants en monothérapie peut entraîner une hypotension marquée, plus particulièrement une hypotension orthostatique et des syncopes, des études dinteractions médicamenteuses ont été menées avec le vardénafil. Des cas dhypotension artérielle (parfois symptomatiques) ont été observés dans deux études d’interaction chez un nombre significatif de volontaires sains normotendus, après titration forcée par alpha-bloquants (tamsulosine ou térazosine) à doses élevées, en association avec du vardénafil. Chez les sujets traités par la térazosine, cette hypotension artérielle était plus fréquemment observée lorsque le vardénafil et la térazosine étaient donnés simultanément que lorsque les administrations étaient séparées par un intervalle de temps de 6 heures.

    Sur la base de résultats d’études d'interaction réalisées avec le vardénafil chez des patients présentant une hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) sous traitement stable par tamsulosine, térazosine ou alfuzosine :

    · aucune diminution symptomatique de la pression artérielle n’a été observée chez les patients recevant un traitement stable par tamsulosine, lorsque le vardénafil (comprimé pelliculé) était administré à des doses de 5, 10 ou 20 mg, bien que 3 des 21 patients traités par tamsulosine aient présenté des pressions artérielles systoliques transitoires inférieures à 85 mmHg.

    · un cas d’hypotension orthostatique symptomatique a été observé chez un des 21 patients traités par 5 mg de vardénafil (comprimé pelliculé) en association avec 5 ou 10 mg de térazosine. Cette hypotension n’a pas été observée lorsque les administrations de 5 mg de vardénafil et de térazosine étaient espacées de 6 heures.

    · lorsque le vardénafil (comprimé pelliculé) était administré à des doses de 5 ou 10 mg chez les patients recevant un traitement stable par alfuzosine, aucune diminution symptomatique de la pression artérielle n’a été observée chez ces patients, en comparaison au placebo.

    Par conséquent, un traitement concomitant par vardénafil doit être initié uniquement si le patient est stable sous traitement par alpha-bloquant. Chez ces patients, le vardénafil doit être instauré à la plus faible dose initiale recommandée, soit 5 mg. Le vardénafil peut être administré à tout moment avec la tamsulosine ou avec l'alfuzosine. Comme pour les autres alpha-bloquants, un intervalle de temps entre les prises doit être respecté en cas de prise concomitante de vardénafil (voir rubrique 4.4).

    Aucune interaction spécifique n'a été constatée en cas d'administration concomitante de vardénafil (comprimé pelliculé à 20 mg) avec la warfarine (25 mg), substance métabolisée par le CYP2C9, ou avec la digoxine (0,375 mg). La biodisponibilité relative du glibenclamide (3,5 mg) n'est pas modifiée par l’administration concomitante de vardénafil (20 mg). Dans une étude spécifique au cours de laquelle le vardénafil (20 mg) a été administré avec la nifédipine à libération prolongée (30 ou 60 mg) chez des patients hypertendus, il a été observé une diminution supplémentaire de la pression artérielle systolique de 6 mmHg en position couchée et une diminution supplémentaire de 5 mmHg de la pression diastolique en position couchée, accompagnées d’une augmentation de la fréquence cardiaque de 4 bpm.

    Lors d'une prise simultanée, le vardénafil (comprimé pelliculé à 20 mg) ne potentialise pas les effets de l'alcool (concentration sanguine moyenne maximale d’alcool de 73 mg/dl) sur la pression artérielle ou la fréquence cardiaque et la pharmacocinétique du vardénafil n'est pas modifiée.

    Le vardénafil (10 mg) ne potentialise pas l'allongement du temps de saignement induit par l'acide acétylsalicylique (2 x 81 mg).

    Riociguat

    Les études précliniques ont montré une majoration de l’effet hypotenseur systémique lorsque les inhibiteurs des PDE5 étaient associés au riociguat. Dans les études cliniques, il a été démontré que le riociguat augmentait les effets hypotenseurs des inhibiteurs des PDE5. Il n’a pas été mis en évidence d’effets cliniques bénéfiques de l’association dans la population étudiée. L’utilisation concomitante du riociguat avec les inhibiteurs des PDE5, tels que le vardénafil, est contre-indiquée (voir rubrique 4.3).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Le vardénafil n'est pas indiqué chez la femme. Aucune étude avec le vardénafil n’a été réalisée chez la femme enceinte. Aucune donnée sur la fertilité n’est disponible.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés.

    Comme des sensations vertigineuses et des troubles de la vision ont été rapportés au cours des études cliniques menées avec le vardénafil, les patients doivent connaître la manière dont ils réagissent au vardénafil avant de conduire un véhicule ou de manipuler des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables rapportés dans les essais cliniques menés avec les comprimés pelliculés de vardénafil étaient généralement transitoires et d’intensité légère à modérée. Les effets indésirables les plus couramment rapportés, se produisant chez au moins 10 % des patients, sont les céphalées.

    Tableau des effets indésirables

    Les effets indésirables sont présentés selon la convention MedDRA en matière de fréquence : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés :

    Classes de systèmes d’organes

    Très fréquents

    (≥1/10)

    Fréquents (≥1/100, <1/10)

    Peu fréquents

    (≥1/1 000, <1/100)

    Rares

    (≥1/10 000, <1/1 000)

    Fréquence indéterminée

    (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et infestations

    Conjonctivite

    Affections du système immunitaire

    Œdème allergique et angio-œdème

    Réaction allergique

    Affections psychiatriques

    Troubles du sommeil

    Anxiété

    Affections du système nerveux

    Céphalées

    Sensations vertigineuses

    Somnolence

    Paresthésie et dysesthésie

    Syncope

    Convulsions

    Amnésie

    Accident ischémique transitoire

    Hémorragie cérébrale

    Affections oculaires

    Troubles de la vision

    Hyperhémie oculaire

    Altération de la vision des couleurs

    Douleur oculaire et inconfort oculaire

    Photophobie

    Augmentation de la pression intra-oculaire

    Augmentation des sécrétions lacrymales

    Neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique

    Anomalies visuelles

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Vertiges

    Surdité soudaine

    Affections cardiaques

    Palpitations

    Tachycardie

    Infarctus du myocarde

    Tachyarythmie ventriculaire

    Angine de poitrine

    Mort subite

    Affections vasculaires

    Bouffées vasomotrices

    Hypotension

    Hypertension

    Affections respiratoires thoraciques et médiastinales

    Congestion nasale

    Dyspnée

    Congestion des sinus

    Épistaxis

    Affections gastro-intestinales

    Dyspepsie

    Reflux gastro-œsophagien

    Gastrite

    Douleurs abdominales et gastro-intestinales

    Diarrhée

    Vomissements

    Nausées

    Sécheresse buccale

    Affections hépatobiliaires

    Élévation des transaminases

    Élévation des gamma-glutamyl transférases

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Érythème

    Rash

    Réaction de photosensibilité

    Affections musculosquelettiques et systémiques

    Douleurs dorsales

    Élévation de la CPK (créatine phosphokinase)

    Myalgies

    Augmentation du tonus musculaire et crampes

    Affections du rein et des voies urinaires

    Hématurie

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Érections prolongées

    Priapisme

    Hémorragie pénienne

    Hémospermie

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Sensation de malaise

    Douleurs thoraciques

    Description de certains effets indésirables

    Lors de l’utilisation de tous les inhibiteurs de la PDE5, y compris le vardénafil, des hémorragies péniennes, des hémospermies et des hématuries ont été rapportées dans les essais cliniques et signalées spontanément dans le cadre du suivi de pharmacovigilance post-commercialisation.

    À une dose de 20 mg de vardénafil, comprimé pelliculé, les patients âgés (≥65 ans) ont présenté, comparativement aux patients plus jeunes (<65 ans), des fréquences plus élevées de maux de tête (16,2 % versus 11,8 %) et de sensations vertigineuses (3,7 % versus 0,7 %). Il a été montré que l'incidence des effets indésirables (en particulier les « sensations vertigineuses ») était, en général, légèrement plus élevée chez les patients ayant des antécédents d'hypertension.

    Observations post-commercialisation

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Lors d’études menées chez des volontaires sains, des doses uniques de vardénafil (comprimé pelliculé) allant jusqu'à 80 mg par jour ont été bien tolérées sans provoquer d'effets indésirables graves.

    Le vardénafil administré à doses répétées et supérieures à la posologie recommandée (comprimé pelliculé à 40 mg deux fois par jour) a entraîné l'apparition de dorsalgies sévères. Ceci n'était associé à aucune forme de toxicité musculaire ou neurologique.

    En cas de surdosage, les mesures habituelles de traitement symptomatique doivent être mises en œuvre selon les besoins. Une dialyse rénale ne devrait pas accélérer la clairance du produit, celui-ci étant fortement lié aux protéines plasmatiques et non éliminé de façon significative dans les urines.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Urologie, Médicament utilisé dans la dysfonction érectile, code ATC : G04BE09.

    Le vardénafil est un traitement oral pour l'amélioration de la fonction érectile chez l'homme atteint de dysfonction érectile. Dans des conditions naturelles, c'est-à-dire avec une stimulation sexuelle, il restaure la fonction érectile déficiente en augmentant l’afflux sanguin dans le pénis.

    L'érection du pénis est un processus hémodynamique. Lors d'une stimulation sexuelle, le monoxyde d'azote est libéré. Le monoxyde d'azote active alors l'enzyme guanylate cyclase, entraînant une augmentation des concentrations de guanosine-monophosphate cyclique (GMPc) dans les corps caverneux. Il en résulte un relâchement des muscles lisses, favorisant une augmentation de l’afflux sanguin dans le pénis. La concentration de GMPc est régulée, à la fois par le taux de synthèse via la guanylate cyclase et par le taux de dégradation via la phosphodiestérase (PDE) hydrolysant le GMPc.

    Le vardénafil est un inhibiteur puissant et sélectif de la phosphodiestérase de type 5 (PDE5), la principale forme de PDE présente dans les corps caverneux de l’Homme. Le vardénafil potentialise l'effet du monoxyde d'azote endogène dans les corps caverneux en inhibant la PDE5. Lorsque le monoxyde d'azote est libéré en réponse à une stimulation sexuelle, l'inhibition de la PDE5 par le vardénafil entraîne une augmentation des taux de GMPc dans les corps caverneux. C’est pourquoi une stimulation sexuelle est nécessaire pour que le vardénafil produise des effets pharmacologiques bénéfiques.

    Des études in vitro ont montré que le vardénafil était plus sélectif pour la PDE5 que pour les autres isoenzymes de phosphodiestérases connues (15 fois plus que pour la PDE6, 130 fois plus que pour la PDE1, 300 fois plus que pour la PDE11, et 1 000 fois plus que pour les PDE2, PDE3, PDE4, PDE7, PDE8, PDE9 et PDE10).

    Dans une étude de pléthysmographie pénienne (RigiScan), le vardénafil 20 mg a induit une érection suffisante pour une pénétration (60 % de rigidité par RigiScan) chez certains hommes dès la quinzième minute suivant l’administration. La réponse globale de ces sujets au vardénafil s’est avérée statistiquement significative comparativement au placebo 25 minutes après l’administration.

    Le vardénafil donne lieu à des baisses légères et transitoires de la pression artérielle qui, dans la majorité des cas, ne se traduit par aucun effet clinique. La baisse moyenne maximale de la pression artérielle systolique en position couchée, après administration de 20 mg et 40 mg de vardénafil a été respectivement de - 6,9 mmHg et de - 4,3 mmHg, comparativement au placebo. Ces baisses sont compatibles avec les effets vasodilatateurs des inhibiteurs de la PDE5, probablement en raison de l’augmentation des concentrations de GMPc dans les cellules des muscles vasculaires lisses. Le vardénafil administré à doses uniques et répétées allant jusqu’à 40 mg n’a induit aucune modification cliniquement significative de l’ECG chez des volontaires sains de sexe masculin.

    Une étude randomisée, en double aveugle, croisée, en administration unique a été conduite chez 59 volontaires sains de sexe masculin afin de comparer les effets sur l’intervalle QT du vardénafil (10 mg et 80 mg), du sildénafil (50 mg et 400 mg) et ceux d’un placebo. La moxifloxacine (400 mg) a été utilisée comme témoin interne actif. Les effets sur l’intervalle QT ont été mesurés une heure après la prise (tmax moyen pour le vardénafil). L’objectif primaire de cette étude était d’exclure un effet supérieur à 10 msec (afin de démontrer l’absence d’effet) d’une dose unique de vardénafil 80 mg administrée par voie orale sur l’intervalle QTc par comparaison au placebo et mesuré, à l’aide de la formule de correction de Fridericia (QTcF= QT/RR1/3), par la variation à partir de la valeur basale 1 heure après l’administration. Les résultats concernant le vardénafil ont montré une augmentation du QTc (Fridericia) de 8 msec (90 % IC : 6-9) et de 10 msec (90 % IC : 8-11) respectivement aux doses de 10 mg et 80 mg par comparaison au placebo et une augmentation du QTci de 4 msec (90 % IC : 3-6) et 6 msec (90 % IC : 4-7) respectivement aux doses de 10 mg et 80 mg par comparaison au placebo, 1 heure après l’administration. Au tmax, seule la variation moyenne du QTcF pour le vardénafil 80 mg a été en dehors des limites établies dans l’étude (moyenne 10 msec, 90 % IC : 8-11). En utilisant la formule de correction individuelle, aucune des valeurs ne s’est retrouvée en dehors des limites.

    Une étude après commercialisation a été conduite chez 44 volontaires sains recevant, en dose unique, 10 mg de vardénafil ou 50 mg de sildénafil administré en association avec 400 mg de gatifloxacine, médicament présentant un effet comparable sur lintervalle QT. Cette étude a montré pour le vardénafil comme pour le sildénafil une augmentation de l’effet de QTc (Frederica) de 4 msec (vardénafil) et 5 msec (sildénafil) en comparaison à leur administration séparément. L’impact clinique de ces variations de QT est actuellement inconnu.

    Autres informations concernant les essais cliniques

    Dans les essais cliniques, le vardénafil a été administré à plus de 17 000 hommes souffrant de dysfonction érectile (DE) âgés de 18 à 89 ans, dont beaucoup présentaient plusieurs pathologies comorbides. Plus de 2 500 patients ont été traités avec du vardénafil pendant 6 mois ou plus. Parmi eux, plus de 900 patients ont été traités pendant un an ou plus.

    Les groupes de patients suivants étaient représentés : personnes âgées (22 %), patients souffrant d’hypertension (35 %), de diabète sucré (29 %), de cardiopathie ischémique et autres maladies cardiovasculaires (7 %), de pneumopathies chroniques (5 %), d’hyperlipidémie (22 %), de dépression (5 %), d’une prostatectomie radicale (9 %). En revanche, les groupes suivants étaient peu représentés dans les études cliniques : personnes âgées (>75 ans, 2,4 %), et patients présentant certaines affections cardiovasculaires (voir rubrique 4.3). Aucun essai clinique n’a été conduit chez des patients souffrant de maladies du SNC (à lexception des patients ayant une lésion médullaire), patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique sévère, patients ayant subi une chirurgie (à l’exception dune prostatectomie avec conservation des nerfs érecteurs), un traumatisme ou une radiothérapie au niveau du pelvis, et patients présentant des troubles de la libido ou des malformations anatomiques du pénis.

    Durant les études pivots, le traitement avec le vardénafil (comprimé pelliculé) s’est traduit par une amélioration de la fonction érectile, comparativement au placebo. Chez un petit nombre de patients, où le rapport sexuel est intervenu jusqu’à 4 à 5 heures après administration, le taux de succès a constamment été supérieur à celui constaté avec le placebo pour ce qui concerne la pénétration et le maintien de l’érection.

    Au cours des études à dose fixe (comprimé pelliculé) chez une large population d’hommes souffrant de dysfonction érectile, le taux de pénétration réussie (SEP2) a été de 68 % (5 mg), 76 % (10 mg) et 80 % (20 mg), comparativement au placebo (49 %) sur une durée détude de 3 mois. Dans cette large population atteinte de dysfonction érectile, la proportion de patients capables de maintenir leurs érections (SEP3) a été de 53 % (5 mg), 63 % (10 mg) et 65 % (20 mg) comparativement au placebo (29 %).

    En cumulant les données issues des principales études cliniques d'efficacité, la proportion de patients sous vardénafil ayant obtenu avec succès une pénétration était répartie de la manière suivante : troubles érectiles psychogènes (77-87 %), troubles érectiles mixtes (69-83 %), troubles érectiles organiques (64-75 %), personnes âgées (52-75 %), cardiopathie ischémique (70-73 %), hyperlipidémie (62-73 %), pneumopathie chronique (74-78 %), dépression (59-69 %), patients sous traitement antihypertenseur concomitant (62-73 %).

    Au cours d'une étude clinique chez des patients diabétiques, le vardénafil à la dose de 10 mg et 20 mg a significativement amélioré le score du domaine de la fonction érectile, la capacité à obtenir et à maintenir une érection suffisamment longue pour permettre un rapport sexuel et une rigidité pénienne comparativement au placebo. Les taux de réponse concernant l’obtention et le maintien de l’érection ont été de 61 % et 49 % avec 10 mg et de 64 % et 54 % avec 20 mg de vardénafil, comparativement à 36 % et 23 % avec le placebo, chez les patients parvenus au terme des trois mois de traitement.

    Au cours d'une étude clinique chez des patients ayant subi une prostatectomie, le vardénafil à la dose de 10 et 20 mg a significativement amélioré le score du domaine de la fonction érectile, la capacité à obtenir et à maintenir une érection suffisamment longue pour permettre un rapport sexuel et une rigidité pénienne comparativement au placebo. Les taux de réponse concernant l’obtention et le maintien de l’érection ont été de 47 % et 37 % avec 10 mg et de 48 % et 34 % avec 20 mg de vardénafil comparativement à 22 % et 10 % avec le placebo, chez les patients parvenus au terme des trois mois de traitement.

    Au cours d’une étude clinique réalisée à doses variables chez des patients présentant une lésion médullaire, le vardénafil a amélioré de façon significative le score du domaine de la fonction érectile, la capacité à obtenir et à maintenir une érection suffisamment longue pour permettre un rapport sexuel et la rigidité pénienne, par rapport au placebo. Le nombre de patients pour lesquels le score du domaine IIEF s’est normalisé (>26) était de 53 % avec le vardénafil comparativement à 9 % avec le placebo. Les taux de réponse concernant l’obtention et le maintien de l’érection ont été de 76 % et 59 % avec le vardénafil comparativement à 41 % et 22 % avec le placebo, chez les patients parvenus au terme des trois mois de traitement. Ces différences étaient cliniquement et statistiquement significatives (p<0,001).

    La tolérance et l’efficacité du vardénafil se maintenaient dans les études à long terme.

    Population pédiatrique

    L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de la dysfonction érectile (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Des études de bioéquivalence ont montré que le vardénafil 10 mg, comprimé orodispersible n’est pas bioéquivalent au vardénafil 10 mg, comprimé pelliculé ; la forme orodispersible ne doit donc pas être utilisée comme un équivalent au vardénafil 10 mg, comprimé pelliculé.

    Absorption

    Le vardénafil, sous la forme vardénafil, comprimé pelliculé, est rapidement absorbé. Chez certains patients, les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes à peine 15 minutes après administration orale. Toutefois, dans 90 % des cas, les concentrations plasmatiques maximales sont obtenues en 30 à 120 minutes (médiane : 60 minutes) après administration orale chez un sujet à jeun. La biodisponibilité orale absolue est de 15 % en moyenne. Après administration orale de vardénafil, l'augmentation de l'ASC et de la Cmax est proportionnelle à la dose sur l’intervalle recommandé (de 5 à 20 mg).

    Lorsque les comprimés pelliculés de vardénafil sont pris est pris avec un repas riche en graisse (contenant 57 % de matières grasses), la vitesse d'absorption est diminuée, avec un allongement médian du tmax de 1 heure et une baisse moyenne de la Cmax de 20 %. L'ASC du vardénafil n'est pas modifiée. Après un repas contenant 30 % de matières grasses, les caractéristiques de l'absorption du vardénafil (tmax, Cmax et ASC) sont inchangées comparativement à son administration à jeun.

    Distribution

    Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre du vardénafil est de 208 l, ce qui suggère une distribution tissulaire.

    Le vardénafil et son principal métabolite circulant (M1) sont fortement liés aux protéines plasmatiques (environ 95 % pour le vardénafil ou M1). Pour le vardénafil ainsi que pour M1, la liaison aux protéines est indépendante des concentrations médicamenteuses totales.

    Chez des volontaires sains recevant du vardénafil, moins de 0,00012 % de la dose administrée se retrouvait dans l’éjaculat obtenu 90 minutes après l’administration.

    Biotransformation

    Le vardénafil, sous la forme comprimé pelliculé, est principalement métabolisé par métabolisme hépatique via l'isoforme 3A4 du cytochrome P450 (CYP) avec la contribution des isoformes CYP3A5 et CYP2C.

    Chez l'Homme, le principal métabolite circulant (M1) est produit par N-déséthylation du vardénafil et est ensuite lui-même métabolisé ; sa demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 4 heures. Une partie de ce métabolite M1 se retrouve sous forme glucuronoconjuguée dans la circulation systémique.

    Le profil de sélectivité de ce métabolite M1 pour les phosphodiestérases est similaire à celui du vardénafil ; in vitro, sa puissance d’inhibition vis-à-vis de la phosphodiestérase de type 5 équivaut à environ 28 % de celle du vardénafil, contribuant ainsi à hauteur d’environ 7 % à l’efficacité du médicament.

    Élimination

    La clairance corporelle totale du vardénafil est de 56 l/h ; la demi-vie d'élimination terminale qui en résulte est de l’ordre de 4 à 5 heures. Après administration orale, le vardénafil est éliminé sous forme de métabolites, principalement dans les fèces (environ 91-95 % de la dose administrée) et, dans une moindre mesure, dans les urines (environ 2-6 % de la dose administrée).

    Pharmacocinétique dans des groupes de patients particuliers

    Patients âgés

    Chez des volontaires sains âgés de 65 ans et plus, la clairance hépatique du vardénafil était diminuée par rapport à celle observée chez des volontaires sains plus jeunes (âgés de 18 à 45 ans). En moyenne, les hommes âgés prenant des comprimés pelliculés de vardénafil présentaient une ASC du vardénafil augmentée de 52 % et une Cmax augmentée de 34 % par rapport à celle des hommes plus jeunes (voir rubrique 4.2).

    Insuffisance rénale

    Chez les volontaires présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine : 30 à 80 ml/min), le profil pharmacocinétique du vardénafil était comparable à celui d’un groupe témoin ayant une fonction rénale normale. Chez les volontaires présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <30 ml/min), l’ASC moyenne était augmentée de 21 % et la Cmax moyenne diminuée de 23 % par rapport aux volontaires sans insuffisance rénale. Aucune corrélation statistiquement significative n’a été observée entre la clairance de la créatinine et l’exposition au vardénafil (ASC et Cmax) (voir rubrique 4.2). Les caractéristiques pharmacocinétiques du vardénafil n’ont pas été étudiées chez les patients nécessitant une dialyse (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (classes A et B de Child-Pugh), la clairance du vardénafil était diminuée proportionnellement au degré de l'atteinte hépatique. Chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh), l'ASC et la Cmax moyennes du vardénafil étaient augmentées de 17 % et 22 % respectivement, comparativement aux sujets sains. Chez les patients avec insuffisance modérée (classe B de Child-Pugh), l'ASC et la Cmax moyennes étaient augmentées de 160 % et de 133 % respectivement, comparativement aux sujets sains (voir rubrique 4.2). Les caractéristiques pharmacocinétiques du vardénafil n'ont pas été étudiées chez les insuffisants hépatiques sévères (classe C de Child-Pugh) (voir rubrique 4.3).

    Informations complémentaires

    Les données in vitro suggèrent que des effets du vardénafil sur les substrats de la glycoprotéine P plus sensibles que la digoxine, ne peuvent être exclus. Le dabigatran étexilate est un exemple de substrat intestinal de la glycoprotéine P très sensible.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’Homme.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé nu :

    Cellulose microcristalline

    Crospovidone (Type A)

    Silice colloïdale anhydre

    Stéarate de magnésium

    Pelliculage :

    Hypromellose 2910

    Dioxyde de titane (E171)

    Macrogol 4000

    Oxyde de fer jaune (E172)

    Oxyde de fer rouge (E172)

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    30 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 2, 4, 8, 12 et 20 comprimés.

    Plaquettes prédécoupées à dose unitaire : Boîtes de 4 x 1 et 8 x 1 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    mylan s.a.s

    117 allÉe des parcs

    69800 saint-priest

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 301 306 5 0 : Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 2 comprimés.

    · 34009 301 306 6 7 : Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 4 comprimés.

    · 34009 301 306 7 4 : Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 8 comprimés.

    · 34009 301 306 8 1 : Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 12 comprimés.

    · 34009 301 306 9 8 : Plaquettes (PVC/Aluminium). Boîtes de 20 comprimés.

    · 34009 301 695 4 4 : Plaquettes (PVC/Aluminium) prédécoupées unitaires. Boîte de 4 comprimés.

    · 34009 301 695 5 1 : Plaquettes (PVC/Aluminium) prédécoupées unitaires. Boîte de 8 comprimés.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 08/12/2021

    Dénomination du médicament

    VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé

    Vardénafil

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d'autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Urologie, Médicament utilisé dans la dysfonction érectile, code ATC : G04BE09.

    VARDENAFIL MYLAN contient la substance active vardénafil, qui appartient à la famille de médicaments appelée inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5. Ces médicaments sont utilisés dans le traitement de la dysfonction érectile chez l’homme adulte, une maladie ayant pour conséquences des difficultés à obtenir ou à maintenir une érection.

    Au moins un homme sur dix présente parfois des difficultés à obtenir ou à maintenir une érection à un moment donné. Les causes peuvent être d'ordre physique ou psychologique, ou un mélange des deux. Quelle que soit la cause, en raison dune modification des muscles et des vaisseaux sanguins, il ne reste pas assez de sang au niveau du pénis pour le rendre et le maintenir rigide.

    VARDENAFIL MYLAN agira seulement en cas de stimulation sexuelle. Il réduit l’action d’une substance chimique de l’organisme qui met fin à l’érection. VARDENAFIL MYLAN permet une érection d'une durée suffisante pour une activité sexuelle satisfaisante.

    Ne prenez jamais VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique au vardénafil ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. Les signes d'une réaction allergique peuvent être des réactions cutanées, des démangeaisons, un gonflement du visage ou des lèvres et une respiration courte ;

    · si vous prenez des médicaments contenant des dérivés nitrés, tels que la nitroglycérine pour l'angor, ou des donneurs de monoxyde d'azote comme le nitrite d'amyle, la prise de ces médicaments avec le vardénafil pouvant modifier sérieusement votre tension artérielle;

    · si vous prenez actuellement du ritonavir ou de l’indinavir, des médicaments utilisés pour traiter les infections dues au virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ;

    · si vous avez plus de 75 ans et que vous êtes actuellement traité par du kétoconazole, de l’itraconazole ou un médicament antifongique ;

    · si vous avez de graves problèmes cardiaques ou du foie ;

    · si vous êtes sous dialyse rénale ;

    · si vous avez eu récemment un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque ;

    · si vous avez eu ou avez une faible tension artérielle ;

    · si votre famille présente des antécédents de maladies dégénératives des yeux (comme la rétinite pigmentaire) ;

    · si vous avez déjà présenté une pathologie incluant une perte de la vision due à l’atteinte du nerf optique liée à un apport sanguin insuffisant appelée neuropathie optique ischémique antérieure non artéritique (NOIAN) ;

    · si vous prenez du riociguat. Ce médicament est utilisé pour traiter l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) (c’est-à-dire une pression sanguine élevée dans les poumons) et l’hypertension pulmonaire thromboembolique chronique (HTPC) (c’est-à-dire une pression sanguine élevée dans les poumons due à la présence de caillots sanguins). Il a été démontré que les inhibiteurs des PDE5, tels que le vardénafil, augmentent les effets hypotenseurs de ce médicament. Si vous prenez du riociguat ou si vous avez un doute, parlez-en à votre médecin.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre VARDENAFIL MYLAN.

    · si vous avez des troubles cardiaques, il peut être risqué pour vous d'avoir une activité sexuelle ;

    · si vous souffrez d’irrégularités du rythme cardiaque (arythmies cardiaques) ou de maladies cardiaques héréditaires affectant votre électrocardiogramme ;

    · si vous avez une malformation anatomique du pénis telle que l'angulation, la maladie de La Peyronie et la sclérose des corps caverneux ;

    · si vous avez une maladie pouvant être à l'origine d'érections qui ne cessent pas (priapisme) ; Ces maladies sont la drépanocytose, le myélome multiple et la leucémie ;

    · si vous êtes une personne âgée ;

    · si vous avez un niveau bas de potassium dans le sang ;

    · si vous avez un ulcère à l’estomac (aussi appelé ulcère gastrique ou peptique) ;

    · si vous avez des troubles de la coagulation (tels que l’hémophilie) ;

    · si vous utilisez d'autres traitements pour la dysfonction érectile, voir rubrique « Autres médicaments et VARDENAFIL MYLAN ».

    Votre docteur vérifiera vos antécédents médicaux et vous fera un examen physique avant que vous ne commenciez à prendre VARDENAFIL MYLAN pour essayer d'identifier la cause du dysfonctionnement érectile.

    Durant le traitement

    Si vous ressentez une diminution ou une perte soudaine de la vision, arrêtez de prendre VARDENAFIL MYLAN et contactez immédiatement votre docteur.

    Enfants et adolescents

    VARDENAFIL MYLAN n’est pas destiné à être utilisé chez les enfants ou les adolescents de moins de 18 ans.

    Autres médicaments et VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.

    Ne prenez pas VARDENAFIL MYLAN avec les médicaments suivants :

    · les dérivés nitrés, médicaments pour traiter l'angine de poitrine, tels que le nicorandil ou la nitroglycérine, ou les donneurs de monoxyde d'azote comme le nitrite d'amyle. Prendre ces médicaments avec VARDENAFIL MYLAN peut modifier sérieusement votre tension artérielle ;

    · le riociguat ;

    · le ritonavir ou l'indinavir, médicaments contre le VIH.

    Certains médicaments peuvent poser problème, particulièrement les suivants :

    · médicaments pour le traitement des arythmies, tels que la quinidine, la procaïnamide, l’amiodarone ou le sotalol ;

    · le kétoconazole ou l'itraconazole, médicaments antifongiques ;

    · l'érythromycine ou la clarithromycine, antibiotiques appartenant à la classe des macrolides ;

    · les alpha-bloquants, médicaments utilisés dans le traitement de l’hypertension artérielle et de l’augmentation du volume de la prostate (hyperplasie bénigne de la prostate) tels que la tamsulosine, la térazosine ou l’alfuzosine ;

    · la nifédipine utilisée pour traiter la tension et l'angine de poitrine.

    Ne prenez pas VARDENAFIL MYLAN, comprimé pelliculé, en association avec d'autres traitements pour la dysfonction érectile.

    VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    · Vous pouvez prendre VARDENAFIL MYLAN avec ou sans nourriture, mais de préférence pas après un repas lourd ou riche en graisses car cela pourrait retarder l’effet.

    · Ne buvez pas de jus de pamplemousse lorsque vous prenez VARDENAFIL MYLAN. Cela peut interférer avec l’effet habituel du médicament.

    · Les boissons alcoolisées peuvent rendre l’érection plus difficile.

    Grossesse et allaitement

    VARDENAFIL MYLAN n’est pas indiqué chez la femme.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    VARDENAFIL MYLAN peut chez certaines personnes entraîner des sensations vertigineuses ou des troubles de la vision. Si vous avez des vertiges ou si votre vision est modifiée après la prise de VARDENAFIL MYLAN, ne conduisez pas ou n’utilisez pas d'instruments ou de machines.

    VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La dose recommandée est de 10 mg.

    Prenez un comprimé de VARDENAFIL MYLAN, comprimé pelliculé environ 25 à 60 minutes avant une relation sexuelle. En cas de stimulation sexuelle, vous pouvez obtenir une érection à partir de 25 minutes, jusqu’à 4 à 5 heures après la prise de VARDENAFIL MYLAN.

    · Avalez le comprimé avec un verre d’eau.

    Ne prenez pas VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé plus d’une fois par jour.

    Si vous avez l'impression que l'effet de VARDENAFIL MYLAN est trop fort ou trop faible, informez-en votre médecin.

    Il pourra vous proposer un remplacement pour une dose différente en fonction de l'efficacité observée.

    Si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux sévères, vous pourrez commencer avec une dose plus faible.

    Si vous avez pris plus de VARDENAFIL MYLAN que vous n’auriez dû

    Les hommes qui prennent trop de VARDENAFIL MYLAN peuvent être sujets à plus d'effets indésirables et souffrir de maux de dos sévères. Si vous avez pris plus de VARDENAFIL MYLAN que vous n’auriez dû, informez votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet

    Si vous arrêtez de prendre VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. La plupart de ces effets sont légers à modérés.

    Des cas de mort subite, de battement cardiaque rapide ou irrégulier, de crise cardiaque, de douleur dans la poitrine et de troubles de la circulation cérébrale (incluant une diminution temporaire du débit sanguin vers certaines parties du cerveau et un saignement dans le cerveau) ont été observés chez des hommes prenant du vardénafil. La plupart des hommes qui ont présenté ces effets indésirables avaient des problèmes cardiaques avant de prendre ce médicament. Il n'est pas possible de déterminer si ces événements étaient directement liés au vardénafil.

    Contactez votre médecin immédiatement et ne prenez pas VARDENAFIL MYLAN si vous remarquez les effets suivants :

    Peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Gonflement au niveau du visage, de la bouche, des lèvres, de la langue ou de la gorge causant des difficultés à respirer ou à avaler.

    Rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · Convulsions.

    · Douleur soudaine à la poitrine qui peut s'étendre au cou ou au bras, avec essoufflement et sensation de moiteur. Ceux-ci peuvent être les signes d'une crise cardiaque.

    · Battements cardiaques anormalement rapides.

    · Sensation de lourdeur ou de pression sur votre poitrine avec une douleur à la poitrine et un essoufflement accru à l'exercice (ceux-ci peuvent être les signes de problèmes cardiaques comme l'angine de poitrine).

    · Diminution temporaire du flux sanguin vers certaines parties du cerveau

    Indéterminée (fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Une perte ou une diminution de la vision, partielle, soudaine, temporaire ou permanente au niveau d'un seul œil ou des deux yeux est survenue chez des patients.

    · Une diminution ou une perte soudaine de l’audition.

    · Mort subite

    · Saignement dans le cerveau

    · Saignement du pénis.

    Les patients qui ont pris des médicaments semblables à VARDENAFIL MYLAN ont aussi éprouvé les effets suivants :

    · Engourdissements ou faiblesses dans les bras ou les jambes, côté du visage qui s’abaisse, maux de tête, vertiges, confusions, problèmes de vue ou à parler, un côté du visage peut s’abaisser. Ceux-ci sont des signes que l'apport sanguin au cerveau est coupé, ce qui aboutit à une attaque ou, si ces signes sont temporaires, une attaque ischémique transitoire.

    Autres effets indésirables incluant :

    Très fréquents (peuvent affecter plus de 1 personne sur 10)

    · Maux de tête.

    Fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · Sensations de vertige.

    · Bouffées de chaleur.

    · Nez qui coule ou nez bouché.

    · Indigestion.

    Peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · Troubles du sommeil.

    · Engourdissement, douleur ou sensation de fourmillements dans vos bras, jambes, mains ou pieds.

    · Somnolence.

    · Problèmes avec votre vision, rougeur des yeux, altération de la vision des couleurs, douleur et inconfort oculaires, sensibilité à la lumière.

    · Bourdonnement dans les oreilles (acouphènes) ; sensation d’étourdissement lors du passage de la position debout à la position assise et inversement (vertiges).

    · Augmentation du rythme cardiaque ou palpitations.

    · Essoufflement.

    · Nez encombré.

    · Remontées acides, inflammation de l’estomac (gastrite). Vous pouvez avoir des douleurs, des nausées, des vomissements, des vomissements de sang, du sang dans vos selles.

    · Douleur abdominale, diarrhée, vomissements, écœurement (nausées), bouche sèche.

    · Augmentation des taux d’enzymes hépatiques dans le sang, que l’on peut voir par des examens sanguins.

    · Rash, rougeur de la peau.

    · Douleur dorsale ou musculaire.

    · Élévation du taux d’enzyme musculaire dans le sang (créatine phosphokinase), que l’on peut voir par des examens sanguins.

    · Raideur musculaire, crampes.

    · Érections prolongées.

    · Sensation de malaise.

    Rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)

    · Inflammation au niveau des yeux (conjonctivite).

    · Réaction allergique.

    · Anxiété.

    · Évanouissement.

    · Amnésie.

    · Augmentation de la pression intraoculaire, larmoiement.

    · Pression artérielle élevée ou basse.

    · Saignement de nez.

    · Sensibilité de la peau au soleil.

    · Erections douloureuses qui peuvent durer pendant longtemps.

    · Douleur à la poitrine.

    Fréquence indéterminée (dont la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · Présence de sang dans les urines (hématurie).

    · Présence de sang dans le sperme (hémospermie).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site Internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte ou la plaquette après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est le vardénafil.

    Chaque comprimé contient 10 mg de vardénafil (sous forme de chlorhydrate trihydraté).

    · Les autres composants sont :

    Comprimé nu : cellulose microcristalline, crospovidone, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Qu’est-ce que VARDENAFIL MYLAN 10 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé brun, de forme ronde, biconvexe, à bords biseauté, gravé avec la mention « M » au-dessus de « 10 » sur une face et « VL » sur l’autre face.

    Les comprimés sont disponibles en boîtes de 2, 4, 8, 12, ou 20 comprimés et en plaquettes prédécoupées à dose unitaire, boîte de 4 x 1 et 8 x 1 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    mylan s.a.s

    117 allÉe des parcs

    69800 Saint-Priest

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    mylan s.a.s

    117 allÉe des parcs

    69800 Saint-Priest

    Fabricant  

    MYLAN HUNGARY LTD.

    MYLAN UTCA 1

    KOMAROM, 2900

    HONGRIE

    Ou

    MCDERMOTT LABORATORIES LIMITED. T/A GERARD LABORATORIES

    UNIT 35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE

    GRANGE ROAD, DUBLIN 13

    IRLANDE

    Ou

    GENERICS [UK] LIMITED

    STATION CLOSE, POTTERS BAR,

    EN61TL

    ROYAUME-UNI

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).