VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 66870190
  • Description : Classe pharmacothérapeutique – code ATC : C09CA03VALSARTAN MYLAN PHARMA appartient à la famille des antagonistes de l'angiotensine II qui aident à contrôler l'hypertension artérielle. L'angiotensine II est une substance présente dans l'organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. VALSARTAN MYLAN PHARMA agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable peut être utilisé pour trois affections différentes :L'insuffisance cardiaque comporte les symptômes suivants : souffle court et gonflement des pieds et des jambes par accumulation de liquide. Elle survient lorsque le muscle cardiaque ne parvient pas à pomper suffisamment de sang pour fournir la quantité de sang nécessaire à l'organisme.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 17/07/2012
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé VALSARTAN 15734 160 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2236729
    • Code CIP3 : 3400922367293
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 29/08/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) polyamide aluminium PVC-Aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 2236741
    • Code CIP3 : 3400922367415
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 10/03/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Un comprimé pelliculé sécable contient 160 mg de valsartan.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable

    Comprimé pelliculé sécable (14,2 x 5,7 mm)de couleur jaune / jaune foncé, ovale, biconvexe, à bords en biseaux, gravé avec un « M » à gauche de la barre de sécabilité sur une face et gravé « VN 3 » sur l’autre face. Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension

    Traitement de l'hypertension artérielle essentielle chez les adultes et de l’hypertension chez les enfants et les adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans.

    Post-infarctus du myocarde récent

    Traitement des patients adultes cliniquement stables présentant une insuffisance cardiaque symptomatique ou une dysfonction systolique ventriculaire gauche asymptomatique post-infarctus du myocarde récent (entre 12 heures et 10 jours) (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    Insuffisance cardiaque

    Traitement des patients adultes présentant une insuffisance cardiaque symptomatique en cas d’intolérance aux inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou en cas d’intolérance aux bêtabloquants, comme traitement additionnel à un IEC quand les antagonistes de l’aldolstérone ne peuvent pas être utilisés (voir rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Hypertension

    La posologie initiale recommandée de valsartan est de 80 mg une fois par jour. L'effet antihypertenseur est nettement perceptible en l'espace de 2 semaines, mais l'effet maximal est atteint en 4 semaines. Chez certains patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée, il est possible d'augmenter la posologie à 160 mg jusqu'à un maximum de 320 mg.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA peut également être administré avec d'autres antihypertenseurs (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1). L'association d'un diurétique tel que l'hydrochlorothiazide diminuera encore davantage la pression artérielle chez ces patients.

    Post-infarctus du myocarde récent

    Chez les patients cliniquement stables, le traitement peut être débuté dès la douzième heure après un infarctus du myocarde. La posologie initiale est de 20 mg deux fois par jour. Le traitement par valsartan sera ensuite augmenté à 40 mg, 80 mg puis 160 mg deux fois par jour au cours des semaines suivantes. La dose initiale est fournie par le comprimé sécable à 40 mg.

    La dose maximale cible est de 160 mg deux fois par jour. En règle générale, il est recommandé que les patients atteignent une dose de 80 mg deux fois par jour dans les deux semaines qui suivent le début du traitement, et que la dose maximale cible de 160 mg deux fois par jour, soit atteinte dans un délai de trois mois, en fonction de la tolérance du patient. En cas de survenue d'un épisode d'hypotension artérielle symptomatique ou de dysfonctionnement rénal, une diminution de la dose sera envisagée.

    Le valsartan peut être utilisé avec d'autres traitements du post-infarctus du myocarde, par exemple les agents thrombolytiques, l'acide acétylsalicylique, les bêtabloquants, les statines et les diurétiques. L'association avec les IEC n'est pas recommandée (voir rubriques 4.1 et 5.1).

    L'évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale.

    Insuffisance cardiaque

    La posologie initiale recommandée de valsartan est de 40 mg deux fois par jour. La dose sera augmentée à 80 mg puis 160 mg deux fois par jour, par paliers d'au moins deux semaines, en fonction de la tolérance du patient. Une réduction de la dose de diurétiques administrés simultanément doit être envisagée. La posologie quotidienne maximale administrée au cours des essais cliniques est de 320 mg en doses fractionnées.

    Le valsartan peut être utilisé avec d'autres traitements de l'insuffisance cardiaque. Toutefois, la triple association d'un IEC, de valsartan et d'un bêtabloquant ou d’un diurétique épargneur de potassium est déconseillée (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    L'évaluation des patients ayant une insuffisance cardiaque doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières

    Sujets âgés

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez le sujet âgé.

    Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients adultes dont la clairance de la créatinine est > 10 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2). L’association de valsartan et d’aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubrique 4.3).

    Diabète sucré

    L’association de valsartan et d’aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant de diabète sucré (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    VALSARTAN MYLAN PHARMA est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). La posologie ne doit pas dépasser 80 mg chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase.

    Population pédiatrique

    Hypertension pédiatrique

    Chez les enfants et adolescents qui ne sont pas capables d’avaler des comprimés, l’utilisation de valsartan, solution buvable est recommandée. L’exposition systémique et le pic de concentration plasmatique de valsartan sont environ 1,7 fois et 2,2 fois plus élevés avec la solution buvable qu’avec les comprimés.

    Enfants et adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans

    Pour valsartan, comprimés, la posologie initiale recommandée est de 40 mg une fois par jour chez les enfants de moins de 35 kg et de 80 mg une fois par jour chez ceux de 35 kg et plus. La dose devra être adaptée en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance. Les doses maximales étudiées dans les essais cliniques sont listées dans le tableau ci-dessous.

    Les doses plus élevées que celles listées ci-dessous n'ont pas été étudiées et ne sont donc pas recommandées.

    Poids corporel

    Dose maximale en comprimé étudiée dans les essais cliniques

    ≥ 18 kg à < 35 kg

    80 mg

    ≥ 35 kg à < 80 kg

    160 mg

    ≥ 80 kg à ≤ 160 kg

    320 mg

    Pour les enfants déjà traités par valsartan avant l’âge de 6 ans, veuillez-vous reporter à la posologie de valsartan, solution buvable (enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans).

    Enfants âgés de moins de 6 ans

    Chez les enfants âgés de 1 an à 5 ans et ceux ayant des difficultés à avaler les comprimés, l’utilisation de valsartan, solution buvable est recommandée. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.8 et 5.1. L’efficacité et la sécurité d’emploi de valsartan chez les enfants âgés de moins de 1 an n’ont pas été établies.Changement de valsartan, solution buvable à valsartan, comprimé

    Si le passage de valsartan, solution buvable à valsartan, comprimé est considéré comme cliniquement indispensable, la même dose initiale en milligrammes doit être administrée. Par la suite, un contrôle fréquent de la pression artérielle devra être effectué en prenant en compte un sous-dosage potentiel. La dose devra être adaptée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance.

    Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 ans à moins de 18 ans présentant une insuffisance rénale

    L'utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 mL/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n'a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n'est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 mL/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 ans à moins de 18 ans présentant une insuffisance hépatique

    Comme chez les adultes, le valsartan est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints d'insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). L'expérience clinique de l'utilisation de valsartan chez les patients pédiatriques atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients.

    Insuffisance cardiaque et infarctus du myocarde récent dans la population pédiatrique

    Le valsartan n'est pas recommandé dans le traitement de l'insuffisance cardiaque ou de l'infarctus du myocarde récent chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans compte tenu de l'absence de données d'efficacité et de sécurité d'emploi.

    Mode d'administration

    VALSARTAN MYLAN PHARMA peut être pris au cours ou en dehors des repas. Il doit être pris avec un verre d'eau.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Insuffisance hépatique sévère, cirrhose biliaire et cholestase.

    · Deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · L’association de valsartan à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hyperkaliémie

    L'administration concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d'autres agents pouvant augmenter les taux de potassium (héparine, etc.) est déconseillée. Un contrôle du potassium doit être mis en œuvre le cas échéant.

    Insuffisance rénale

    Il n'y a actuellement pas d'expérience sur l'innocuité de VALSARTAN MYLAN PHARMA chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 mL/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients adultes dont la clairance de la créatinine est > 10 mL/min (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    L’association d’ARA – incluant le valsartan – ou d’IEC avec l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Insuffisance hépatique

    VALSARTAN MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Déplétion sodée et/ou volumique

    Dans de rares cas, une hypotension artérielle symptomatique peut survenir après l'instauration du traitement par VALSARTAN MYLAN PHARMA chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou volumique sévère (par ex. chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques). Un déficit sodé et/ou volumique doit être corrigé avant le début d'un traitement par VALSARTAN MYLAN PHARMA, en réduisant par exemple la dose de diurétiques.

    Sténose de l'artère rénale

    L'innocuité de VALSARTAN MYLAN PHARMA n'a pas été établie chez les patients présentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de l'artère rénale sur rein unique.

    L'administration à court terme de valsartan à douze patients présentant une hypertension rénovasculaire secondaire à une sténose unilatérale de l'artère rénale n'a pas entraîné de modification significative de l'hémodynamique rénale, de la créatinine sérique ou de l’azote uréique sanguin. Cependant, d'autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine sont susceptibles de provoquer une augmentation de l'urée sanguine et la créatinine sérique chez les patients présentant une sténose unilatérale de l'artère rénale. Un suivi de la fonction rénale est donc recommandé chez les patients traités par VALSARTAN MYLAN PHARMA.

    Transplantation rénale

    Il n'y a actuellement pas d'expérience sur l'innocuité de VALSARTAN MYLAN PHARMA chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par VALSARTAN MYLAN PHARMA car leur système rénine-angiotensine n'est pas activé.

    Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive

    Comme avec tous les autres vasodilatateurs, des précautions particulières devront être prises chez les patients présentant une sténose aortique ou mitrale ou une cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHO).

    Grossesse

    Les antagonistes des récepteurs à l'angiotensine II (ARAII) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de remplacer le traitement chez les patientes qui envisagent une grossesse par un antihypertenseur ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Post-infarctus du myocarde récent

    L'association de captopril et de valsartan n'a pas montré de bénéfice clinique supplémentaire, mais a, au contraire, augmenté le risque d'événement indésirable par rapport au traitement par chacun de ces médicaments pris individuellement (voir rubriques 4.2 et 5.1). Par conséquent, l'association de valsartan et d'un IEC est déconseillée.

    La prudence est de rigueur lors de l'instauration du traitement chez les patients en post- infarctus du myocarde. L'évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    L'utilisation de VALSARTAN MYLAN PHARMA chez des patients après un infarctus du myocarde entraîne fréquemment une certaine diminution de la pression artérielle. Cependant, un arrêt du traitement par VALSARTAN MYLAN PHARMA en raison d'une hypotension artérielle symptomatique persistante n'est généralement pas nécessaire lorsque les consignes posologiques sont suivies (voir rubrique 4.2).

    Insuffisance cardiaque

    L’association de valsartan et d’un IEC, peut augmenter le risque d'effets indésirables, en particulier hypotension, hyperkaliémie et altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë).

    Chez les patients présentant une insuffisance cardiaque, la triple association d'un IEC, d'un bêtabloquant et de valsartan n'a pas montré de bénéfice clinique (voir rubrique 5.1). Cette association semble augmenter le risque d'événement indésirable. Elle est donc déconseillée. Une triple association d’un IEC, d’un antagoniste de l’aldostérone et du valsartan n’est pas non plus recommandée. L’utilisation de ces associations ne peut se faire que sous la surveillance étroite d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.

    La prudence est de rigueur lors de l'instauration du traitement chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque. L'évaluation des patients ayant une insuffisance cardiaque doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    L'utilisation de VALSARTAN MYLAN PHARMA chez des patients ayant une insuffisance cardiaque entraîne fréquemment une certaine diminution de la pression artérielle. Cependant, un arrêt du traitement en raison d'une hypotension artérielle symptomatique persistante n'est généralement pas nécessaire lorsque les consignes posologiques sont suivies (voir rubrique 4.2).

    Chez les patients dont la fonction rénale dépend de l'activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (ex. patients atteints d'insuffisance cardiaque congestive sévère), le traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine a été associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et, dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. Le valsartan étant un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II, on ne peut pas exclure que l'utilisation de VALSARTAN MYLAN PHARMA soit associée à une altération de la fonction rénale.

    Les IEC et les ARA II ne doivent pas être utilisés de façon concomitante chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Antécédent d’angio-œdème

    Un angio-œdème avec gonflement du larynx et de la glotte, entraînant une obstruction des voies aériennes et/ou un gonflement de la face, des lèvres, du pharynx et/ou de la langue a été observé chez des patients traités par valsartan; certains de ces patients avaient précédemment présenté un angio-œdème avec d'autres médicaments notamment des IEC. VALSARTAN MYLAN PHARMA doit immédiatement être arrêté chez les patients qui développent un angio-œdème et ne doit pas être ré-administré.

    Inhibition double du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.

    Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Population pédiatrique

    Insuffisance rénale

    L'utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 mL/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n'a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n'est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 mL/min (voir rubriques 4.2 et 5.2). La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées pendant le traitement avec valsartan, en particulier dans les cas où le valsartan est administré à des patients présentant des états cliniques (fièvre, déshydratation) susceptibles d'altérer la fonction rénale. L’association d’ARA – incluant le valsartan – ou d’IEC avec l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73 m²) (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Insuffisance hépatique

    Comme chez les adultes, VALSARTAN MYLAN PHARMA est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints d'insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3 et 5.2).

    L'expérience clinique de l'utilisation de valsartan chez les patients pédiatriques atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA contient du sodium.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement sans sodium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Inhibition double du système rénine-angiotensine (SRA) avec les ARA, IEC ou l’aliskiren

    L’association d’antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA) – incluant le valsartan – ou d’inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) avec l’aliskiren chez les patients souffrant de diabète sucré ou d’insuffisance rénale (DFG < 60 mL/min/1,73 m²) est contre-indiquée (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Associations déconseillées

    + Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été rapportées lors de l'administration concomitante d'IEC ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, y compris le valsartan. Si cette association s’avère nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée. Si un diurétique est également utilisé, le risque de toxicité du lithium peut vraisemblablement être augmenté.

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances pouvant augmenter les taux de potassium

    Une surveillance des concentrations plasmatiques de potassium est recommandée en cas d'association jugée nécessaire de valsartan avec un médicament agissant sur les taux de potassium.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, l'acide acétylsalicylique à plus de 3 g/jour et les AINS non sélectifs

    Une atténuation de l'effet antihypertenseur peut survenir en cas d'administration concomitante d'antagonistes de l'angiotensine II et d'AINS, cette association peut conduire à une augmentation du risque d'altération/aggravation de la fonction rénale et d'augmentation du potassium sérique. Par conséquent, il convient de surveiller la fonction rénale en début de traitement et de maintenir un état d'hydratation approprié du patient.

    + Transporteurs

    Les résultats d’une étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain ont montré que le valsartan est un substrat du transporteur hépatique d’influx OATP1B1/OATP1B3 et du transporteur hépatique d’efflux MRP2. La pertinence clinique de cette observation est inconnue. L’administration concomitante d’inhibiteurs du transporteur d’influx (p.ex. rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d’efflux (p.ex. ritonavir) peut augmenter l’exposition systémique du valsartan.

    Une attention particulière doit être portée lors de l'initiation ou de l'arrêt du traitement concomitant avec de tels médicaments.

    + Autres

    Dans les études d'interaction médicamenteuse avec valsartan, aucune interaction cliniquement significative n'a été observée avec le valsartan ou l'une des substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide.

    Population pédiatrique

    Chez les enfants et adolescents hypertendus, chez qui les troubles rénaux sous-jacents sont fréquents, l'utilisation concomitante de valsartan et d'autres médicaments inhibant le système aldostérone rénine angiotensine et pouvant augmenter la kaliémie devra se faire avec précaution. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation d'ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n'existe pas d'études épidémiologiques disponibles concernant l'utilisation des ARAII au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d'exposition aux ARAII à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne.

    Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de VALSARTAN MYLAN PHARMA au cours de l'allaitement, VALSARTAN MYLAN PHARMA est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité mieux établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Fécondité

    Le valsartan n'a pas d'effet sur la capacité de reproduction du rat mâle ou femelle à des doses orales allant jusqu'à 200 mg/kg/jour. Cette dose correspond à 6 fois la dose recommandée chez l'homme exprimée en mg/m2 (les calculs prennent comme hypothèse une dose orale de 320 mg/jour et un poids du patient de 60 kg).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Des étourdissements et un épuisement peuvent survenir occasionnellement lors du traitement par VALSARTAN MYLAN PHARMA. Ce risque doit être pris en compte chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Au cours des études cliniques contrôlées chez des patients adultes hypertendus, la fréquence globale des événements indésirables (EI) a été comparable entre les groupes traités par le valsartan et ceux traités par le placebo et compatible avec la pharmacologie du valsartan. La fréquence des EI n'a pas semblé être liée à la dose ou à la durée du traitement et n'a également montré aucune association avec le sexe, l'âge ou l’appartenance ethnique.

    Le tableau ci-dessous regroupe, par classe de système organe, les EI rapportés au cours des études cliniques, ceux observés depuis la mise sur le marché ainsi que les résultats biologiques.

    Les événements indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante :

    Très fréquent (≥ 1/10) ;

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;

    Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;

    Très rare (< 1/10 000) ;

    Indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Dans chaque groupe de fréquence, les événements indésirables ont été classés par ordre décroissant de gravité.

    Aucune fréquence ne peut être appliquée aux EI rapportés après la mise sur le marché ni aux résultats biologiques. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence indéterminée ».

    Hypertension

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée

    Diminution de l'hémoglobine, diminution de l'hématocrite, neutropénie, thrombocytopénie

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée

    Hypersensibilité y compris maladie du sérum

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence indéterminée

    Augmentation du potassium sérique, hyponatrémie

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige

    Affections vasculaires

    Fréquence indéterminée

    Vascularite

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Toux

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Douleurs abdominales

    Affections hépato-biliaires

    Fréquence indéterminée

    Elévation des valeurs de la fonction hépatique, y compris augmentation de la bilirubine sérique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée

    Angio-œdème, dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence indéterminée

    Myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée

    Insuffisance et atteinte rénales, élévation de la créatinine sérique

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Peu fréquent

    Fatigue

    Population pédiatrique

    Hypertension

    L'effet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans deux études cliniques randomisées, en double aveugle (chacune suivie par une période de prolongation ou d’une extension d’étude), et une étude en ouvert. Ces études ont inclus 771 patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans avec et sans insuffisance rénale chronique (IRC), parmi lesquels 560 patients ont reçu du valsartan. A l'exception de troubles gastro-intestinaux isolés (tels qu'une douleur abdominale, des nausées, des vomissements) et de vertiges, aucune différence significative en termes de type, fréquence ou sévérité des effets indésirables n'a été identifiée entre le profil de tolérance chez les patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans et celui précédemment rapporté chez les patients adultes.

    L'évaluation du développement et de la fonction neurocognitive chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 16 ans n'a révélé aucun effet indésirable général cliniquement significatif après un traitement par valsartan pendant une année.

    Une analyse groupée de 560 patients pédiatriques hypertendus (âgés de 6 à 17 ans) ayant reçu soit du valsartan en monothérapie [n=483] soit une association de thérapies anti-hypertensives incluant le valsartan [n=77] a été réalisée. Parmi les 560 patients, 85 (15,2 %) étaient atteints de MRC (DFG de référence < 90 mL/min/1,73m2). Globalement, 45 (8,0 %) patients ont abandonné l’étude en raison d’évènements indésirables. Globalement, 111 (19,8 %) patients ont eu un évènement indésirable (EI), comme la céphalée (5,4 %), les vertiges (2,3%), et l’hyperkaliémie (2,3 %) qui sont les effets les plus fréquents. Chez les patients atteints de MRC, les EI les plus fréquents ont été l’hyperkaliémie (12,9 %), la céphalée (7,1 %), l’augmentation de la créatinine (5,9%), et l’hypotension (4,7 %). Chez les patients non atteints de MRC, les EI les plus fréquents ont été la céphalée (5,1 %) et les vertiges (2,7 %). Les EI ont été plus fréquemment observés chez les patients recevant le valsartan associé à d’autres médicaments antihypertenseurs que ceux recevant le valsartan seul.L'effet antihypertenseur du valsartan chez les enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans a été évalué dans trois études cliniques randomisées en double aveugle (chacune suivie d'une phase d’extension). Dans la première étude chez 90 enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans, deux décès et des cas isolés d’élévation marquée des transaminases hépatiques ont été observés. Ces cas sont survenus dans une population présentant des comorbidités significatives. Un lien de causalité avec valsartan n’a pas été établi. Dans les deux études suivantes ayant randomisé 202 enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans, aucune élévation significative des transaminases hépatiques ou de décès ne sont survenus avec le traitement par valsartan.

    Dans une analyse groupée des deux dernières études portant sur 202 enfants hypertendus (âgés de 1 an à moins de 6 ans), tous les patients ont reçu du valsartan en monothérapie au cours des phases en double aveugle (à l'exclusion de la période de sevrage sous placebo). Parmi ceux-ci, 186 patients ont continué dans la phase d’extension ou la phase en ouvert. Sur les 202 patients, 33 (16,3%) étaient atteints de MRC (DFG de référence <90 ml/min). Au cours de la phase en double aveugle, deux patients (1%) ont arrêté en raison d'un événement indésirable et au cours des phases en ouvert ou d’extension, quatre patients (2,1%) ont arrêté en raison d'un événement indésirable. Au cours de la phase en double aveugle, 13 patients (7,0%) ont présenté au moins un EI. Les EI les plus fréquents étaient les vomissements n=3 (1,6%) et les diarrhées n=2 (1,1%). Il y avait un seul effet indésirable (diarrhée) dans le groupe atteint de MRC. Au cours de la phase en ouvert, 5,4% des patients (10/186) ont eu au moins un EI. Les EI les plus fréquents ont été une diminution de l'appétit, rapportée par deux patients (1,1%). Dans la phase en double aveugle et dans les phases en ouvert, une hyperkaliémie a été rapportée pour un patient dans chaque phase. Il n’y a pas eu de cas d’hypotension ou de vertiges au cours des phases en double aveugle ou en ouvert.

    L'hyperkaliémie a été plus fréquemment observée chez les enfants et les adolescents âgés de 1 an à moins de 18 ans atteints de maladie rénale chronique sous-jacente (MRC). Le risque d'hyperkaliémie peut être plus élevé chez les enfants de 1 an à 5 ans que chez les enfants de 6 ans à moins de 18 ans.

    Le profil de sécurité observé lors des études cliniques contrôlées chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque, diffère du profil de sécurité global observé chez les patients hypertendus. Ceci peut être lié à la maladie sous-jacente des patients. Le tableau ci-dessous énumère les EI qui se sont manifestés chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque.

    Post-infarctus du myocarde et/ou insuffisance cardiaque (étudiés seulement chez les patients adultes)

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée

    Thrombocytopénie

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée

    Hypersensibilité y compris maladie sérique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    Hyperkaliémie

    Fréquence indéterminée

    Augmentation du potassium sérique, hyponatrémie

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Sensation vertigineuse, sensation vertigineuse orthostatique

    Peu fréquent

    Syncope, céphalée

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Insuffisance cardiaque

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension, hypotension orthostatique

    Fréquence indéterminée

    Vascularite

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Toux

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Nausée, diarrhée

    Affections hépato-biliaires

    Fréquence indéterminée

    Elévations des valeurs de la fonction hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Angio-œdème

    Fréquence indéterminée

    Dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence indéterminée

    Myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    Atteinte et insuffisance rénales

    Peu fréquent

    Insuffisance rénale aiguë, élévation de la créatinine sérique

    Fréquence indéterminée

    Augmentation de l'urée plasmatique

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Peu fréquent

    Asthénie, fatigue

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Le surdosage avec VALSARTAN MYLAN PHARMA peut se manifester par une hypotension importante pouvant aller jusqu'à une diminution du niveau de conscience, un collapsus cardio-vasculaire et/ou un état de choc.

    Conduite à tenir

    Les mesures thérapeutiques dépendent du moment de l'ingestion et du type et de la sévérité des symptômes ; la stabilisation de l'état circulatoire est d'importance primordiale.

    En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position couchée et une correction de la volémie doit être entreprise.

    II est peu probable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antagonistes de l'angiotensine II, non associés, Code ATC : C09CA03.

    Mécanisme d’action

    Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l'angiotensine II. Il inhibe de manière sélective le récepteur AT1, responsable des effets connus de l'angiotensine II. L'augmentation des concentrations plasmatiques d'angiotensine II secondaire au blocage du récepteur AT1 par valsartan pourrait stimuler le récepteur AT2 libre, ce qui semble compenser l'effet du récepteur AT1.

    Aucune activité agoniste partielle sur le récepteur AT1 n'a été mise en évidence pour le valsartan dont l'affinité pour le récepteur AT1 est beaucoup plus forte (environ 20 000 fois) que pour le récepteur AT2.

    Le valsartan n’est pas connu pour se lier aux autres récepteurs hormonaux ou bloquer d’autres canaux ioniques dont l’importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.Le valsartan n'a pas d'action inhibitrice sur l'ECA (également appelée kininase II) qui convertit l'angiotensine I en angiotensine II et qui dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l'angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux, dans la mesure où ils n'agissent pas sur l'enzyme de conversion et ne potentialisent pas l'action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l'incidence d'une toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement).

    Au cours d'une étude clinique incluant des patients ayant des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19,5 % des sujets sous valsartan et chez 19,0 % de ceux sous diurétique thiazidique contre 68,5 % de ceux sous IEC (p<0,05).

    Efficacité et sécurité clinique

    Post-infarctus du myocarde récent

    L'étude VALsartan In Acute myocardial iNfarcTion (VALIANT) était une étude internationale, contrôlée, randomisée, en double aveugle, réalisée chez 14 703 patients présentant un infarctus aigu du myocarde, et des signes ou symptômes cliniques ou radiologiques d'insuffisance cardiaque congestive et/ou de signes de dysfonction systolique ventriculaire gauche (se manifestant par une fraction d'éjection ≤ 40 % à la ventriculographie isotopique ou ≤ 35 % à l'échocardiographie ou à l'angiographie ventriculaire de contraste). Les patients étaient randomisés entre 12 heures et 10 jours après l'apparition des symptômes d'infarctus du myocarde pour recevoir du valsartan, du captopril ou une association des deux. La durée moyenne du traitement a été de deux ans. Le critère principal d'évaluation était le délai avant mortalité, toutes causes confondues.

    Le valsartan a été aussi efficace que le captopril sur la réduction de la « mortalité toutes causes confondues » après infarctus du myocarde. Le pourcentage de « mortalité toutes causes confondues » a été semblable dans l'ensemble des groupes de traitement : valsartan (19,9 %), captopril (19,5 %), et valsartan + captopril (19,3 %). L'association de valsartan et de captopril n'a pas apporté de bénéfice supplémentaire par rapport au captopril administré seul. Il n'y a pas eu de différence entre le valsartan et le captopril sur la « mortalité toutes causes confondues » sur la base de l'âge, du sexe, de l'appartenance ethnique, des traitements initiaux ou de la pathologie sous-jacente. Le valsartan a également été efficace sur l'allongement du délai avant mortalité cardiovasculaireet la réduction de la mortalité cardiovasculaire, du taux d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque, de récidive d'infarctus du myocarde, de réanimation des suites d'un arrêt cardiaque et d'accident vasculaire cérébral non fatal (critère d'évaluation composite secondaire).

    Le profil de sécurité du valsartan correspondait à l'évolution clinique des patients traités dans un contexte de post-infarctus du myocarde. En ce qui concerne la fonction rénale, un doublement de la créatinine sérique a été observé chez 4,2 % des patients traités par valsartan, chez 4,8 % de ceux traités par l'association valsartan + captopril et chez 3,4 % de ceux traités par captopril. On a rapporté des arrêts de traitements en raison de différents types de dysfonctionnement rénal chez 1,1 % des patients traités par valsartan, 1,3 % de ceux traités par valsartan + captopril et 0,8 % de ceux traités par captopril. L'évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit comporter une exploration de leur fonction rénale.

    Il n'y a pas eu de différence sur la mortalité toutes causes confondues ou sur la mortalité ou la morbidité cardiovasculaires lorsque des bêtabloquants ont été administrés concomitamment à l'association valsartan-captopril, au valsartan seul ou au captopril seul. Quel que soit le traitement, la mortalité a été inférieure dans le groupe de patients traités par un bêtabloquant, ce qui suggère que le bénéfice connu des bêtabloquants dans cette population s'est maintenu pendant cette étude.

    Insuffisance cardiaque

    L'étude Val-HeFT était une étude clinique multicentrique, randomisée, contrôlée, comparant l'effet du valsartan par rapport à un placebo sur la morbidité et la mortalité chez 5 010 patients souffrant d'insuffisance cardiaque de classe II (62 %), III (36 %) ou IV (2 %) selon la classification NYHA, recevant les traitements standards et présentant une FEVG < 40 % et un diamètre télédiastolique ventriculaire gauche (DTDVG) > 2,9 cm/m2. Les traitements à l'inclusion comportaient des IEC (93 %), des diurétiques (86 %), de la digoxine (67 %) et des bêtabloquants (36 %). La durée moyenne du suivi a été de près de deux ans. La dose moyenne quotidienne de valsartan dans l'étude Val-HeFT a été de 254 mg. L'étude comportait deux critères principaux d'évaluation : la mortalité toutes causes confondues (délai jusqu'au décès) et le critère composite de mortalité et morbidité liée à l'insuffisance cardiaque (délai avant le premier événement morbide). Ce dernier critère a été défini comme suit : décès, mort subite avec réanimation, hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou administration d'agents inotropiques ou vasodilatateurs pendant quatre heures ou plus, sans hospitalisation.

    Le critère « mortalité toutes causes confondues » a été similaire (p = NS) dans les groupes valsartan (19,7 %) et placebo (19,4 %). Le bénéfice primaire a été une réduction de 27,5 % (IC à 95 %: 17 % à 37 %) du risque de première hospitalisation pour insuffisance cardiaque (13,9 % contre 18,5 %). Les résultats semblant favoriser le placebo (critère composite de mortalité et morbidité de 21,9 % sous placebo contre 25,4 % sous valsartan) ont été observés chez les patients recevant la triple association IEC, bêtabloquant et valsartan.

    Les bénéfices sur la morbidité ont été les plus importants dans un sous-groupe de patients (n = 366) ne recevant pas d'IEC. Dans ce sous-groupe de patients, on a observé une réduction significative de 33 % (IC à 95 % : 6 % à 58 %) de la mortalité toutes causes confondues sous valsartan par rapport au placebo (17,3 % valsartan contre 27,1 % placebo) ainsi qu'une réduction significative de 44 % du critère composite de risque de mortalité et de morbidité (24,9 % valsartan contre 42,5 % placebo).

    Chez les patients recevant un IEC sans bêtabloquant, la mortalité toutes causes confondues a été similaire (p = NS) dans les groupes valsartan (21,8 %) et placebo (22,5 %). Le critère composite de risque de mortalité et de morbidité a été significativement réduit de 18,3 % (IC à 95 % : 8 % à 28 %) sous valsartan par rapport au placebo (31,0 % contre 36,3 %).

    Dans la population globale de l'étude Val-HeFT, les patients traités par valsartan ont eu une amélioration significative, par rapport au placebo, de la classe fonctionnelle NYHA, ainsi que des signes et symptômes d'insuffisance cardiaque, y compris la dyspnée, la fatigue, l'œdème et les râles. Les patients traités par valsartan avaient une meilleure qualité de vie que ceux traités par le placebo ainsi que l'attestait la différence entre les scores obtenus au questionnaire de qualité de vie Minnesota Living with Heart Failure Quality of Life à l'entrée et à la sortie de l'étude. Par rapport aux patients sous placebo, une augmentation significative de la fraction d'éjection et une diminution significative du DTDVG entre l'inclusion et la fin de l'étude, ont été observées chez les patients sous valsartan.

    Hypertension

    L'administration de VALSARTAN MYLAN PHARMA à des patients hypertendus diminue la pression artérielle sans toutefois influencer la fréquence cardiaque.

    Chez la plupart des patients, l'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures après administration d'une dose orale unique, la réduction maximale de la pression artérielle étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant 24 heures suivant la prise. Lors de l'administration répétée, l'effet antihypertenseur est nettement perceptible en l'espace de 2 semaines, et l'effet maximum est atteint en 4 semaines et se maintient lors du traitement à long terme. L'association de valsartan et d'hydrochlorothiazide permet d'obtenir une réduction supplémentaire significative de la pression artérielle.

    L'interruption subite du traitement avec VALSARTAN MYLAN PHARMA n'a pas été associée à un rebond de l'hypertension ou à d'autres événements cliniques indésirables.

    Il a été montré que le valsartan diminuait l'excrétion urinaire d'albumine chez les patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une microalbuminurie. L'étude MARVAL (Micro Albuminuria Reduction with Valsartan) évaluait la diminution de l'excrétion urinaire d'albumine (EUA) sous un traitement par valsartan (80 à 160 mg une fois par jour) en comparaison à l'amlodipine (5 à 10 mg une fois par jour), chez 332 patients diabétiques de type 2 (âge moyen : 58 ans ; 265 hommes) présentant une microalbuminurie (valsartan : 58 µg/min ; amlodipine : 55,4 µg/min), hypertendus ou non, avec une fonction rénale préservée (créatininémie < 120 µmol/L). A 24 semaines, l'EUA était abaissée (p<0,001) de 42 % (-24,2 µg/min ; IC 95 %: -40,4 à -19,1) pour le valsartan et d'environ 3 % (-1,7 µg/min; IC 95 %: - 5,6 à 14,9) pour l'amlodipine en dépit d'une baisse de pression artérielle similaire dans les deux groupes.

    L'étude DROP (Diovan Reduction of Proteinuria) a examiné plus en détail l'efficacité du valsartan sur la réduction de l'EUA chez 391 patients hypertendus (PA = 150/88 mmHg) diabétiques de type 2, albuminuriques (moyenne = 102 µg/min ; 20-700 µg/min) et dont la fonction rénale était préservée (créatininémie moyenne = 80 µmol/L). Les patients ont été randomisés pour recevoir l'une des 3 doses de valsartan (160, 320 ou 640 mg une fois par jour) et ont été traités pendant 30 semaines. L'objectif de cette étude était de déterminer la dose optimale de valsartan afin de réduire l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2. A 30 semaines, le pourcentage de variation de l'EUA était significativement réduit de 36 % par rapport à l'inclusion sous valsartan 160 mg (IC à 95 % : 22 à 47 %), et de 44 % sous valsartan 320 mg (IC à 95 % : 31 à 54 %). Il a été conclu que 160 à 320 mg de valsartan entraînaient des réductions cliniquement pertinentes de l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2.

    L’utilisation de l’association d’un IEC avec un ARA II a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique ou de troubles cardiovasculaires ou des deux à la fois. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Population pédiatrique

    Hypertension

    L'effet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans quatre études cliniques randomisées, en double aveugle, chez 561 patients pédiatriques âgés de 6 ans à moins de 18 ans et 165 patients âgés de 1 à 6 ans. Les troubles urinaires et rénaux ainsi que l'obésité étaient les pathologies sous-jacentes les plus fréquentes, pouvant contribuer à l'hypertension des enfants inclus dans ces études.

    Expérience clinique chez les enfants âgés de 6 ans ou plus

    Dans une étude clinique menée chez 261 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 16 ans, les patients de poids < 35 kg ont reçu 10, 40 et 80 mg de valsartan comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée) et les patients de poids ≥ 35 kg ont reçu 20, 80 et 160 mg de valsartan comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée). A la fin des 2 semaines, le valsartan a diminué la pression artérielle diastolique et systolique de façon dose dépendante. Globalement, les trois doses de valsartan (faible, intermédiaire et élevée) ont diminué significativement la pression artérielle systolique respectivement de 8, 10, 12 mm Hg par rapport à l'état initial. Les patients ont été re-randomisés soit pour continuer à recevoir la même dose de valsartan, soit pour recevoir le placebo. Chez les patients qui continuaient à recevoir la dose intermédiaire et élevée de valsartan, la pression artérielle systolique à la concentration minimum au creux de l'effet a été diminuée de -4 et -7 mm Hg par rapport à celle des patients ayant reçu le placebo. Chez les patients qui continuaient à recevoir la faible dose de valsartan, la pression artérielle systolique au creux de l'effet était similaire à celle observée chez les patients ayant reçu le placebo. Globalement, une efficacité antihypertensive dose dépendante du valsartan a été observée dans tous les sous-groupes démographiques.

    Dans une seconde étude clinique ayant inclus 300 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à moins de 18 ans, les patients éligibles étaient randomisés pour recevoir soit du valsartan, soit de l'énalapril pendant 12 semaines. Les enfants de poids compris entre ≥ 18 kg et < 35 kg recevaient valsartan 80 mg ou énalapril 10 mg, ceux de poids compris entre ≥ 35 kg et < 80 kg recevaient valsartan 160 mg ou énalapril 20 mg, ceux de poids ≥ 80 kg recevaient valsartan 320 mg ou énalapril 40 mg. La diminution de la pression artérielle systolique a été comparable chez les patients ayant reçu le valsartan (15 mm Hg) et chez ceux ayant reçu l'énalapril (14 mm Hg) (p de non infériorité < 0,0001). Des résultats similaires ont été observés pour la pression artérielle diastolique, qui a été diminuée de 9,1 mm Hg et de 8,5 mm Hg respectivement avec le valsartan et l'énalapril.

    Dans une troisième étude clinique ouverte, impliquant 150 patients hypertendus âgés de 6 à 17 ans, les patients éligibles (pression artérielle systolique ≥ 95e percentile établi selon l'âge, le sexe et la taille) ont reçu du valsartan pendant 18 mois pour en évaluer l'innocuité et la tolérance. Sur les 150 patients participant à cette étude, 41 patients ont également reçu un traitement antihypertenseur concomitant. Les doses initiales et d’entretien ont été établies en fonction de leur poids. Les patients pesants > 18 à < 35 kg, ≥ 35 à < 80 kg et ≥ 80 à < 160 kg ont respectivement reçu 40 mg, 80 mg et 160 mg et les doses ont été titrées respectivement à 80 mg, 160 mg et 320 mg après une semaine. La moitié des patients recrutés (50,0%, n = 75) souffraient d'IRC avec 29,3% (44) des patients atteints d'IRC de stade 2 (DFG 60 - 89 mL /min /1,73 m2) ou de stade 3 (DFG 30-59 mL/min/1,73m2).

    Les baisses moyennes de la pression artérielle systolique étaient de 14,9 mmHg chez tous les patients (valeur de base : 133,5 mmHg), de 18,4 mmHg chez les patients atteints d'IRC (valeur de base : 131,9 mmHg) et de 11,5 mmHg chez les patients sans IRC (valeur de base : 135,1 mmHg). Le pourcentage de patients ayant atteint un contrôle global de la pression artérielle (PA systolique et diastolique <95e percentile) était légèrement plus élevé dans le groupe de patients atteints d’IRC (79,5%) que dans le groupe de patients non atteints d’IRC (72,2%).

    Expérience clinique chez les enfants âgés de moins de 6 ans

    Trois études cliniques ont été menées chez 291 patients âgés de 1 an à 5 ans. Aucun enfant âgé de moins de 1 an n’a été inclus dans ces études.

    Dans la première étude menée chez 90 patients, la dose-réponse n’a pas pu être démontrée mais dans la deuxième étude menée chez 75 patients, des doses plus élevées de valsartan ont été associées à des diminutions plus importantes de la PA.

    La troisième étude était une étude randomisée en double aveugle de 6 semaines, visant à évaluer la relation dose-réponse du valsartan chez 126 enfants âgés de 1 an à 5 ans souffrant d'hypertension, avec ou sans MRC, randomisés pour recevoir soit la dose de 0,25 mg/kg soit celle de 4 mg/kg de poids corporel. A la fin de l’étude, la réduction de la pression artérielle systolique moyenne et de la pression artérielle diastolique moyenne avec le valsartan dosé à 4,0 mg/kg par rapport au valsartan dosé à 0,25 mg/kg, était de 8,5/6,8 mmHg contre 4,1/0,3 mmHg, respectivement ; (p=0,0157/p<0,0001). De même, le sous-groupe atteint de MRC a également présenté des réductions des pressions artérielles systolique et diastolique moyennes avec le valsartan dosé à 4,0 mg/kg, comparé au valsartan dosé à 0,25 mg/kg (9,2/6,5 mmHg versus 1,2/+1,3 mmHg).

    L'Agence Européenne du Médicament a exonéré le laboratoire de l'obligation de soumettre les résultats des études de valsartan dans l'ensemble des sous-groupes de la population pédiatrique dans l'insuffisance cardiaque et dans l'insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent. Voir rubrique 4.2 pour plus d'information sur l'utilisation dans la population pédiatrique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration orale de valsartan seul, les pics de concentration plasmatique de valsartan sont atteints après 2 à 4 heures. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 %. Les concentrations sanguines de valsartan (mesurées par l'AUC) et les pics plasmatiques (Cmax) diminuent respectivement d'environ 40 % et 50 % si le valsartan est administré au cours d'un repas, mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l'AUC n'est pas associée à une diminution cliniquement significative de l'effet thérapeutique, c'est pourquoi le valsartan peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Distribution

    Le volume de distribution à l'état d'équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d'environ 17 litres, ce qui indique que le valsartan n’est pas largement distribué dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %) ; il se lie principalement à l'albumine.

    Métabolisme

    Le valsartan n'est pas largement biotransformé puisque seuls 20 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites. De faibles concentrations plasmatiques d'un métabolite hydroxy ont été retrouvées (moins de 10 % de l'AUC du valsartan). Ce métabolite est inactif sur le plan pharmacologique.

    Elimination

    Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t1/2α < 1 h et t1/2ß d'environ 9 heures). L'élimination du valsartan se fait principalement par voie biliaire dans les fèces (environ 83 % de la dose) mais également par voie rénale dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d'environ 2 L/h et sa clairance rénale de 0,62 L/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.

    Chez les patients insuffisants cardiaques :

    Le délai moyen pour atteindre le pic de concentration plasmatique et la demi-vie d'élimination du valsartan chez les patients ayant une insuffisance cardiaque ont été semblables à ceux observés chez les volontaires sains. Les valeurs de l'AUC et de la Cmax du valsartan augmentent de manière linéaire et sont presque proportionnelles à la dose sur l'éventail des doses cliniques (40 à 160 mg deux fois par jour). Le rapport d'accumulation moyen est d'environ 1,7. La clairance apparente du valsartan après administration orale est d'environ 4,5 L/h. L'âge n'a pas d'influence sur la clairance apparente chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.

    Populations particulières

    Sujets âgés

    Chez certaines personnes âgées, des concentrations sanguines du valsartan légèrement plus élevées que chez des sujets jeunes ont été constatées, sans toutefois que cela ait une signification clinique.

    Insuffisance rénale

    On n'a constaté aucune corrélation entre la fonction rénale et les concentrations sanguines du valsartan, ce qui est attendu pour une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n'est requise chez les patients présentant une atteinte rénale (clairance de la créatinine > 10 mL/min). Il n'y a actuellement pas d'expérience sur l'innocuité de VALSARTAN MYLAN PHARMA chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 mL/min et chez les patients dialysés. VALSARTAN MYLAN PHARMA doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Du fait de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, une élimination du valsartan par dialyse est peu probable.

    Insuffisance hépatique

    Environ 70 % de la dose absorbée sont éliminés par voie biliaire, essentiellement sous forme inchangée. Le valsartan ne subit pas de biotransformation importante. Un doublement de l'exposition (AUC) a été observé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux sujets sains. Cependant, aucune corrélation entre les concentrations plasmatiques de valsartan et la gravité du dysfonctionnement hépatique n'a été établie. Le valsartan n'a pas été étudié chez des patients atteints de dysfonctionnement hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).

    Population pédiatrique

    Dans une étude chez 26 patients pédiatriques hypertendus (âgés de 1 à 16 ans) recevant une dose unique de suspension de valsartan (0,9 à 2 mg/kg en moyenne, avec une dose maximum de 80 mg), la clairance (litres/h/kg) du valsartan a été similaire quel que soit l'âge entre 1 an et 16 ans et comparable à celle des adultes recevant la même formulation.

    Insuffisance rénale

    L'utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n'a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n'est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogenèse, et des fonctions de reproduction, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'Homme.

    Chez le rat, des doses toxiques maternelles (600 mg/kg/jour) dans les derniers jours de la gestation et de la lactation, ont entraîné une survie et un gain pondéral inférieurs ainsi qu'un retard de croissance (décollement de l'auricule, ouverture du conduit auditif) chez la progéniture (voir rubrique 4.6). Ces doses chez le rat (600 mg/kg/jour) représentent environ 18 fois la dose recommandée chez l’Homme exprimée en mg/m2 (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).

    Lors des études non cliniques de sécurité, l'administration chez le rat de fortes doses de valsartan (200 à 600 mg/kg de poids corporel) a entraîné une diminution des paramètres relatifs aux globules rouges (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite) et l'apparition de signes probants d'altération de l'hémodynamique rénale (urémie légèrement augmentée, hyperplasie tubulaire rénale et basophilie chez les mâles). Ces doses chez le rat (200 à 600 mg/kg/jour) représentent environ 6 à 18 fois la dose recommandée chez l’Homme exprimée en mg/m2 (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).

    Des doses identiques chez le ouistiti ont entraîné des altérations similaires mais plus sévères, en particulier au niveau rénal, où les altérations ont évolué vers une néphropathie incluant une augmentation de l'urée et de la créatinine.

    Une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales a également été observée chez les deux espèces. Il a été considéré que toutes ces altérations résultaient de l'activité pharmacologique du valsartan, qui produit une hypotension prolongée, particulièrement chez le ouistiti. L'hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales ne semble pas pertinente aux doses thérapeutiques de valsartan chez l’Homme.

    Population pédiatrique

    Des administrations orales quotidiennes de valsartan à des doses aussi faibles que 1 mg/kg/jour (environ 10-35 % de la dose pédiatrique maximale recommandée de 4 mg/kg/jour sur la base de l'exposition systémique) administrées chez les rats nouveau-nés/jeunes (de 7 à 70 jours après la naissance) a entraîné des lésions rénales irréversibles et permanentes. Les effets mentionnés ci-dessus correspondent à un effet pharmacologique exagéré attendu des inhibiteurs de l'enzyme de conversion et des antagonistes de l'angiotensine II de type 1. De tels effets sont observés lorsque des rats sont traités pendant les 13 premiers jours de leur vie. Cette période correspond à la période de gestation de 36 semaines chez l'Homme, qui peut éventuellement se prolonger jusqu'à 44 semaines après la conception. Les rats jeunes de l'étude valsartan ont été traités jusqu'au jour 70 et la survenue d'un effet sur la maturation rénale (4-6 semaines après la naissance) ne peut être exclue. La maturation des fonctions rénales est un processus évolutif au cours de la première année de vie chez l'Homme. Ainsi, une conséquence clinique chez les enfants âgés de moins de 1 an ne peut être exclue, même si les données précliniques n'indiquent pas de problème de sécurité d'emploi chez les enfants âgés de plus de 1 an.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé nu :

    Cellulose microcristalline, crospovidone, povidone, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol (PEG 8000), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    7, 10, 14, 28, 30, 56, 90, 98 ou 100 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    56, 98, 500 ou 1000 comprimés pelliculés sécables en flacon blanc (PEHD) avec un bouchon blanc opaque en polypropylène.

    28 et 30 comprimés pelliculés sécables en flacon blanc (PEHD) avec un bouchon blanc opaque en polypropylène contenant un dessiccant (gel de silice).

    7, 10, 14, 28, 30, 56, 90, 98 ou 100 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    Conditionnement multiple contenant 98 comprimés (2 boîtes de 49 comprimés).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 223 668 1 4 : 7 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 669 8 2 : 10 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 670 6 4 : 14 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 671 2 5 : 28 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 672 9 3 : 30 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 673 5 4 : 56 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 674 1 5 : 90 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 675 8 3 : 98 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 223 676 4 4 : 100 comprimés sous plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium).

    · 34009 273 163 0 2 : 28 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 302 387 3 8 : 30 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 273 164 7 0 : 56 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 273 165 3 1 : 98 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 582 724 7 9 : 500 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 582 725 3 0 : 1000 comprimés en flacon (PEHD).

    · 34009 300 154 4 5 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 300 154 6 9 : 90 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable

    Valsartan

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique – code ATC : C09CA03

    VALSARTAN MYLAN PHARMA appartient à la famille des antagonistes de l'angiotensine II qui aident à contrôler l'hypertension artérielle. L'angiotensine II est une substance présente dans l'organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. VALSARTAN MYLAN PHARMA agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable peut être utilisé pour trois affections différentes :

    · pour traiter l'hypertension artérielle chez les patients adultes et chez les enfants et les adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans. L'hypertension artérielle augmente l'effort fourni par le cœur et les artères. En l'absence de traitement, l'hypertension peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur et des reins et peut entraîner un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale. L'hypertension artérielle augmente le risque de crise cardiaque. Le fait d'abaisser votre pression artérielle jusqu'à un niveau normal permet de diminuer le risque d'apparition de ces pathologies.

    · pour le traitement de patients adultes ayant récemment subi une crise cardiaque (infarctus du myocarde). « Récemment » signifie ici entre 12 heures et 10 jours.

    · pour traiter les patients adultes atteints d'insuffisance cardiaque symptomatique. VALSARTAN MYLAN PHARMA est utilisé lorsqu’une famille de médicaments appelés les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) (médicaments utilisés dans le traitement de l'insuffisance cardiaque) ne peut pas être utilisée ou bien peut être administré en plus des IEC quand d’autres médicaments traitant l'insuffisance cardiaque ne peuvent pas être utilisés.

    L'insuffisance cardiaque comporte les symptômes suivants : souffle court et gonflement des pieds et des jambes par accumulation de liquide. Elle survient lorsque le muscle cardiaque ne parvient pas à pomper suffisamment de sang pour fournir la quantité de sang nécessaire à l'organisme.

    Ne prenez jamais VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au valsartan ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous avez une maladie grave du foie.

    · si vous êtes enceinte de plus de 3 mois (il est également préférable d'éviter de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA en début de grossesse - voir la rubrique Grossesse).

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer la pression artérielle.

    Ne pas prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA si l'une de ces situations s'applique à vous.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous avez une maladie du foie.

    · si vous avez une grave maladie rénale ou si vous êtes dialysé.

    · si vous souffrez d'un rétrécissement des artères du rein.

    · si vous avez récemment subi une transplantation rénale (vous avez reçu un nouveau rein).

    · si vous êtes traité après avoir subi une crise cardiaque ou pour une insuffisance cardiaque. Votre médecin pourrait, dans ce cas, vérifier votre fonction rénale.

    · si vous avez une grave maladie cardiaque en dehors d'une insuffisance cardiaque ou d'une crise cardiaque.

    · si vous prenez des médicaments qui augmentent la quantité de potassium dans le sang, y compris les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium, les médicaments épargneurs du potassium ou encore l'héparine. Il peut être nécessaire de vérifier régulièrement la quantité de potassium dans votre sang.

    · si vous êtes âgé de moins de 18 ans et si vous prenez VALSARTAN MYLAN PHARMA en association avec d'autres médicaments qui inhibent le système rénine angiotensine aldostérone (médicaments diminuant la pression artérielle), votre médecin pourrait vérifier régulièrement votre fonction rénale et la quantité de potassium dans votre sang.

    · si vous souffrez d'hyperaldostéronisme. Il s'agit d'une maladie dans laquelle les glandes surrénales fabriquent une quantité trop importante d'hormone aldostérone. L'utilisation de VALSARTAN MYLAN PHARMA est déconseillée si vous êtes dans ce cas.

    · si vous avez perdu une grande quantité de liquide (déshydratation) à la suite d'une diarrhée, de vomissements ou de la prise de fortes doses de diurétiques (qui servent à éliminer l'eau en excès dans votre organisme).

    · vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou êtes susceptible de devenir) enceinte. VALSARTAN MYLAN PHARMA est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir la rubrique Grossesse).

    · si vous avez déjà fait une réaction allergique appelée angio-œdème (gonflement de la langue et du visage) en prenant d’autres médicaments (incluant les IEC), informez votre médecin. Si ces symptômes surviennent lors de la prise de VALSARTAN MYLAN PHARMA arrêtez de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA et ne le reprenez plus jamais. (Voir aussi rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) » (par exemple énalapril, lisinopril, ramipril), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète,

    o aliskiren,

    · si vous prenez, pour traiter une insuffisance cardiaque, un IEC en même temps que certains autres médicaments, connus sous le nom d’antagonistes de l’aldostérone (par exemple spironolactone, éplérénone) ou un bêtabloquant (par exemple métoprolol).

    Votre médecin pourra surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle, et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable ».

    Si l'une de ces situations s'applique à vous, veuillez en informer votre médecin avant de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA.

    Autres médicaments et VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    L'effet du traitement peut être modifié si VALSARTAN MYLAN PHARMA est pris avec certains autres médicaments. Il peut être nécessaire de changer la dose, de prendre d'autres précautions, et dans certains cas d'arrêter un des médicaments. Ceci s'applique aux médicaments obtenus avec ou sans ordonnance, notamment :

    · d'autres médicaments qui diminuent la pression artérielle, particulièrement les diurétiques.

    · les médicaments qui augmentent la quantité de potassium dans le sang, y compris les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium, les médicaments épargneurs du potassium ou encore l'héparine.

    · certains types d'antalgiques connus sous le nom d'anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    · le lithium, un médicament utilisé pour traiter certaines maladies psychiatriques.

    · certains antibiotiques (type rifamycine), un médicament utilisé en prévention du rejet de greffe (ciclosporine) ou un antirétroviral utilisé pour le traitement du sida/infection VIH (ritonavir). Ces médicaments peuvent augmenter les effets du valsartan.

    De plus,

    · si vous êtes traité après avoir subi une crise cardiaque, il est déconseillé d'associer VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable à des IEC (un traitement de la crise cardiaque)

    · si vous êtes traité pour une insuffisance cardiaque, il est déconseillé d'associer VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable à des IEC et des bêtabloquants (médicament de l'insuffisance cardiaque).

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    · si vous prenez un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable» et « Avertissements et précautions »,

    · si vous êtes traité(e) pour une insuffisance cardiaque par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) associé à d’autres médicaments, connus sous le nom d’antagonistes de l’aldostérone (par exemple la spironolactone, l’éplérénone) ou par des bêtabloquants (par exemple le métoprolol).

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    · vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou êtes susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de VALSARTAN MYLAN PHARMA. VALSARTAN MYLAN PHARMA est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    · informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l'allaitement. VALSARTAN MYLAN PHARMA est déconseillé chez les femmes qui allaitent. Votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est nouveau-né ou prématuré.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Avant de conduire un véhicule, d'utiliser des outils ou des machines ou d'effectuer toute autre activité nécessitant de la concentration, assurez-vous de savoir comment vous réagissez à VALSARTAN MYLAN PHARMA. Comme avec beaucoup d'autres médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle, VALSARTAN MYLAN PHARMA peut, dans de rares cas, entraîner des sensations vertigineuses et affecter la capacité à se concentrer.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par prise, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Les personnes souffrant d'hypertension artérielle ne remarquent souvent aucun signe de la présence de cette maladie. La plupart des personnes peuvent se sentir plutôt normales. C'est pourquoi il est d'autant plus important que vous respectiez les rendez-vous avec le médecin, même si vous vous sentez bien.

    Posologie

    Hypertension artérielle chez les patients adultes

    La dose habituelle est de 80 mg par jour. Dans certains cas, votre médecin peut prescrire des doses plus fortes (ex. 160 mg ou 320 mg). Il pourrait également associer VALSARTAN MYLAN PHARMA à un autre médicament (ex. un diurétique).

    Hypertension chez les enfants et adolescents (âgés de 6 ans à moins de 18 ans)

    Chez les patients de poids inférieur à 35 kg, la posologie habituelle est de 40 mg de valsartan une fois par jour.

    Chez les patients pesant 35 kg ou plus, la posologie habituelle est de 80 mg de valsartan une fois par jour.

    Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire des doses plus élevées (la posologie peut être augmentée à 160 mg et jusqu'à un maximum de 320 mg).

    Chez les enfants qui ne sont pas capables d’avaler des comprimés, l’utilisation de valsartan, solution buvable est recommandée.

    Après une crise cardiaque récente chez les patients adultes : après une crise cardiaque, le traitement est généralement débuté dès la 12ème heure, généralement à la dose faible de 20 mg, deux fois par jour. Vous obtenez une dose de 20 mg en divisant le comprimé de 40 mg. Votre médecin augmentera progressivement cette dose au cours des semaines suivantes jusqu'à une dose maximale de 160 mg, deux fois par jour. La dose finale dépend de votre tolérance individuelle.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA peut être donné avec un autre traitement de la crise cardiaque et votre médecin décidera quel traitement est approprié dans votre cas.

    Insuffisance cardiaque chez les patients adultes : Le traitement débute généralement par 40 mg, deux fois par jour. Votre médecin augmentera progressivement cette dose au cours des semaines suivantes jusqu'à une dose maximale de 160 mg, deux fois par jour. La dose finale dépend de votre tolérance individuelle.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA peut être donné avec un autre traitement de l'insuffisance cardiaque et votre médecin décidera quel traitement est approprié dans votre cas.

    Mode d'administration

    Vous pouvez prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA avec ou sans aliments. Avalez VALSARTAN MYLAN PHARMA avec un verre d'eau.

    Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

    Fréquence d'administration

    Prenez VALSARTAN MYLAN PHARMA à peu près au même moment tous les jours.

    Si vous avez pris plus de VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :

    Si vous ressentez des vertiges sévères ou un évanouissement, contactez immédiatement votre médecin et allongez-vous. Si vous avez accidentellement pris trop de comprimés, contactez votre médecin, votre pharmacien ou l'hôpital.

    Si vous oubliez de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez. Toutefois, ne prenez pas la dose oubliée si le moment de votre prochaine prise est proche.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable :

    L'arrêt de votre traitement par VALSARTAN MYLAN PHARMA peut entraîner une aggravation de votre maladie. N'arrêtez pas votre traitement sauf avis contraire de votre médecin.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    ARRETEZ de prendre ce médicament et contactez un médecin ou rendez vous immédiatement aux urgences hospitalières les plus proches si vous constatez l’un des effets indésirables suivants :

    Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · angio-œdème (une réaction allergique spécifique), avec des symptômes tels que :

    o gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge,

    o difficultés à respirer ou à avaler,

    o urticaire, démangeaisons,

    · essoufflement, difficulté à respirer en position allongée, gonflement des pieds ou des jambes (signes d'insuffisance cardiaque).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · grave éruption de vésicules sur la peau (dermatite bulleuse).

    Autres effets indésirables :

    Fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)

    · sensations vertigineuses,

    · pression artérielle basse accompagnée ou non de symptômes tels que des sensations vertigineuses et des sensations d'évanouissements en position debout,

    · fonction rénale diminuée (signes d'une atteinte rénale).

    Peu fréquents (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)

    · perte de connaissance soudaine (syncope),

    · sensation de tête qui tourne (vertige),

    · importante diminution de la fonction rénale (signes d'insuffisance rénale aiguë),

    · spasmes musculaires, anomalies du rythme cardiaque (signes d'hyperkaliémie),

    · maux de têtes,

    · toux,

    · douleurs abdominales,

    · nausée,

    · diarrhée,

    · fatigue,

    · faiblesse.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    · réactions allergiques avec éruption cutanée, démangeaisons et urticaire, symptômes de fièvre, gonflements des articulations et douleur articulaire, douleur musculaire, gonflement des ganglions lymphatiques et/ou symptômes grippaux peuvent survenir (signes de la maladie sérique),

    · taches violacées à rougeâtres, fièvre, démangeaisons (signes d'inflammation des vaisseaux sanguins également connue sous le nom de vascularite),

    · saignements ou ecchymoses inhabituels (signes de thrombocytopénie),

    · douleurs musculaires (myalgie),

    · fièvre, mal de gorge ou aphtes causés par des infections (symptômes d'un taux faible de globules blancs, également appelé neutropénie),

    · diminution du taux d'hémoglobine et du taux de globules rouges dans le sang (ce qui peut, dans des cas sévères, entraîner une anémie),

    · augmentation du taux de potassium dans le sang (qui peut, dans des cas sévères, provoquer des spasmes musculaires et une anomalie du rythme cardiaque),

    · augmentation des valeurs de la fonction hépatique (qui peut indiquer une atteinte hépatique) y compris une augmentation du taux de bilirubine dans le sang (qui peut, dans des cas sévères, provoquer un jaunissement de la peau et des yeux),

    · augmentation du taux d’azote uréique sanguin et de créatinine sérique (qui peut indiquer une fonction rénale anormale),

    · faible taux de sodium dans le sang (ce qui peut provoquer fatigue, confusion, contractions musculaires et/ou convulsions dans les cas graves).

    La fréquence de certains effets secondaires peut varier selon votre affection. Ainsi, les effets secondaires tels que des vertiges et une diminution de la fonction rénale ont été moins fréquemment observés chez les patients adultes traités ayant une hypertension artérielle que chez les patients adultes traités pour insuffisance cardiaque ou après une crise cardiaque récente.

    Les effets indésirables chez les enfants et les adolescents sont similaires à ceux observés chez les adultes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette ou l’emballage après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la boîte est endommagée ou présente des signes d’altération.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est : le valsartan.

    Un comprimé pelliculé sécable contient 160 mg de valsartan.

    · Les autres composants sont :

    Comprimé nu :

    Cellulose microcristalline, crospovidone, povidone, croscarmellose sodique, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose (E464), dioxyde de titane (E171), macrogol, oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer noir (E172).

    Qu’est-ce que VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé sécable de couleur jaune / jaune foncé, ovale, biconvexe, à bords en biseaux, gravé avec un « M » à gauche de la barre de sécabilité sur une face et gravé « VN 3 » sur l’autre face.

    Le comprimé peut être divisé en deux demi-doses égales.

    VALSARTAN MYLAN PHARMA 160 mg, comprimé pelliculé sécable est disponible sous forme de plaquettes (OPA/Aluminium/PVC/Aluminium) ou (PVC/PE/PVDC/Aluminum), boite de 7, 10, 14, 28, 30, 56, 90, 98 ou 100 comprimés, en conditionnement multiple contenant 98 comprimés (2 boîtes de 49 comprimés), flacons (PEHD) contenant, 56, 98, 500 ou 1000 comprimés ou de flacons (PEHD) contenant 28 ou 30 comprimés avec un dessiccant.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    MC DERMOTT LABORATOIRIES LIMITED TRADING AS GERARD LABORATORIES

    35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE, GRANGE ROAD, DUBLIN 13

    IRLANDE

    ou

    MYLAN HUNGARY KFT/MYLAN HUNGARY LTD

    MYLAN UTCA 1

    KOMAROM, 2900

    HONGRIE

    ou

    MYLAN GERMANY GMBH

    Zweigniederlassung Bad Homburg v. d. Hoehe

    Benzstrasse 1 Bad Homburg v. d. Hoehe Hessen

    61352

    GERMANY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).