VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60560046
  • Description : VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB, comprimé pelliculé, contient deux substances actives appelées valsartan et hydrochlorothiazide. Ces deux substances aident à contrôler la pression artérielle élevée (hypertension).Le valsartan appartient à la famille des antagonistes de l'angiotensine II qui aident à contrôler l'hypertension artérielle. L'angiotensine II est une substance présente dans l'organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. Le valsartan agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.L'hydrochlorothiazide appartient à une classe de médicaments appelés diurétiques thiazidiques.L'hydrochlorothiazide augmente le débit urinaire, ce qui fait également baisser la pression artérielle.VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle qui n'est pas suffisamment contrôlée par une des substances administrée seule.L'hypertension artérielle augmente l'effort fourni par le cœur et les artères. En l'absence de traitement, l'hypertension peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur et des reins et peut entraîner un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale. L'hypertension artérielle augmente le risque de crise cardiaque. Le fait d'abaisser votre pression artérielle jusqu'à un niveau normal permet de diminuer le risque d'apparition de ces pathologies.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 25/11/2009
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ZENTIVA FRANCE

    Les compositions de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé HYDROCHLOROTHIAZIDE 2064 25 mg SA
    Comprimé VALSARTAN 15734 160 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3992249
    • Code CIP3 : 3400939922492
    • Prix : 3,64 €
    • Date de commercialisation : 21/10/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3992284
    • Code CIP3 : 3400939922843
    • Prix : 10,53 €
    • Date de commercialisation : 21/10/2011
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 07/10/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Valsartan....................................................................................................................... 160,000 mg

    Hydrochlorothiazide........................................................................................................... 25,00 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : Ce médicament contient 59,44 mg de lactose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de l'hypertension artérielle essentielle chez l'adulte.

    L'association de valsartan/hydrochlorothiazide, association à dose fixe, est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas suffisamment contrôlée par le valsartan ou l'hydrochlorothiazide en monothérapie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La posologie recommandée de valsartan/hydrochlorothiazide est de un comprimé pelliculé une fois par jour. Une titration de la dose de chaque composant est recommandée. Dans chaque cas, l’augmentation de la dose d’un composant à la dose immédiatement supérieure doit être surveillée afin de réduire le risque d’hypotension et d’autres effets indésirables.

    Lorsque cela est cliniquement approprié, un passage direct de la monothérapie à l’association fixe peut être envisagé chez les patients dont la pression artérielle n’est pas suffisamment contrôlée par le valsartan ou l’hydrochlorothiazide en monothérapie, à condition que la séquence de titration recommandée de la dose de chaque composant soit suivie.

    La réponse clinique à valsartan/hydrochlorothiazide doit être évaluée après le début du traitement et si la pression artérielle n’est toujours pas contrôlée, la dose peut être augmentée en augmentant l’un des composants jusqu’à une posologie maximale de 320 mg/25 mg.

    L’effet antihypertenseur est nettement perceptible en l’espace de 2 semaines.

    Chez la plupart des patients, l’effet maximal est observé en l’espace de 4 semaines. Cependant, chez certains patients un traitement de 4 à 8 semaines peut être nécessaire. Ceci doit être pris en compte lors de la titration de la dose.

    Mode d’administration

    Valsartan/hydrochlorothiazide peut être pris pendant ou en dehors des repas et doit être administré avec de l’eau.

    Populations particulières

    Patients présentant une insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (Débit de Filtration glomérulaire (DFG) ≥ 30 ml/min). Du fait du composant hydrochlorothiazide, valsartan/hydrochlorothiazide est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min) et les patients présentant une anurie (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

    Patients présentant une insuffisance hépatique

    Chez les patients souffrant d’insuffisance hépatique légère à modérée, sans cholestase, la dose de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg (voir rubrique 4.4). Aucun ajustement de la dose de l’hydrochlorothiazide n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. En raison de la présence du valsartan, valsartan/hydrochlorothiazide est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère ou présentant une cirrhose biliaire et une cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2).

    Sujets âgés

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé.

    Population pédiatrique

    Valsartan/hydrochlorothiazide n’est pas recommandé chez les enfants de moins de 18 ans compte tenu de l’absence de données concernant la sécurité et l’efficacité.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité aux substances actives, aux autres produits dérivés des sulfamides ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.;

    · Deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6) ;

    · Insuffisance hépatique sévère, cirrhose biliaire et cholestase ;

    · Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min), anurie ;

    · Hypokaliémie réfractaire, hyponatrémie, hypercalcémie et hyperuricémie symptomatique ;

    · Association de valsartan/hydrochlorothiazide à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Modifications des électrolytes sériques

    Valsartan

    L’administration concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d’autres agents pouvant augmenter les taux de potassium (héparine, etc.) est déconseillée. Un contrôle du potassium doit être mis en œuvre le cas échéant.

    Hydrochlorothiazide

    Des cas d’hypokaliémie ont été rapportés pendant le traitement par des diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide. Une surveillance fréquente de la kaliémie est recommandée.

    L’administration de diurétiques thiazidiques, incluant l’hydrochlorothiazide, a été associée à une hyponatrémie et à une alcalose hypochlorémique. Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, augmentent l’excrétion urinaire du magnésium, ce qui peut entraîner une hypomagnésémie. Les diurétiques thiazidiques diminuent l’excrétion du calcium, ce qui peut provoquer une hypercalcémie.

    Comme chez tout patient recevant un traitement diurétique, les taux d’électrolytes sériques doivent être contrôlés régulièrement à des intervalles appropriés.

    Déplétion sodée et/ou volumique

    Les signes cliniques de déséquilibre hydro-électrolytique doivent être surveillés chez les patients recevant des diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide.

    Dans de rares cas, une hypotension artérielle symptomatique peut survenir après l’instauration du traitement par valsartan/hydrochlorothiazide chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou volumique sévère (par ex. chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques). Un déficit sodé et/ou volumique doit être corrigé avant le début d’un traitement par valsartan/ hydrochlorothiazide.

    Patients présentant une insuffisance cardiaque chronique sévère ou d’autres pathologies accompagnées d’une stimulation du système rénine-angiotensine-aldostérone.

    Chez les patients dont la fonction rénale dépend de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (ex. patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive sévère), le traitement par un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine a été associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et, dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. L’évaluation des patients souffrant d’insuffisance cardiaque ou après un infarctus du myocarde doit toujours inclure une évaluation de la fonction rénale. L’utilisation de valsartan/hydrochlorothiazide chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque chronique sévère n’a pas été établie.

    Cependant, du fait de l’inhibition du système rénine-angiotensine-aldostérone, il ne peut pas être exclu que l’utilisation de valsartan/hydrochlorothiazide puisse également être associée à une altération de la fonction rénale. Valsartan/hydrochlorothiazide ne doit pas être administré chez ces patients.

    Sténose de l’artère rénale

    Valsartan/hydrochlorothiazide ne doit pas être utilisé pour traiter l’hypertension chez les patients présentant une sténose unilatérale ou bilatérale de l’artère rénale ou une sténose de l’artère rénale sur rein unique, compte tenu de l’augmentation possible de l’urée sanguine et de la créatinine sérique chez ces patients.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par valsartan/hydrochlorothiazide car leur système rénine-angiotensine n’est pas activé.

    Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie obstructive hypertrophique

    Comme avec tous les autres vasodilatateurs, des précautions particulières devront être prises chez les patients présentant une sténose aortique ou mitrale ou une cardiomyopathie obstructive hypertrophique (CMOH).

    Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients atteints d’insuffisance rénale dont la clairance de la créatinine est ≥ 30 ml/min (voir rubrique 4.2). Il est recommandé de surveiller régulièrement la kaliémie, la créatininémie et le taux d’acide urique en cas d’administration de valsartan/hydrochlorothiazide chez des patients présentant une insuffisance rénale.

    Transplantation rénale

    Il n’y a actuellement pas d’expérience sur l’innocuité de valsartan/hydrochlorothiazide chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale.

    Insuffisance hépatique

    Valsartan/hydrochlorothiazide doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Les diurétiques thiazidiques doivent être utilisés avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique ou présentant une maladie hépatique progressive, car des modifications mineures de l’équilibre hydro-électrolytique peuvent déclencher un coma hépatique.

    Antécédent d’angiœdème

    Un angiœdème avec gonflement du larynx et de la glotte, entraînant une obstruction des voies aériennes et/ou un gonflement de la face, des lèvres, du pharynx et/ou de la langue a été observé chez des patients traités par valsartan; certains de ces patients avaient précédemment présenté un angiœdème avec d’autres médicaments dont les IEC. Valsartan/hydrochlorothiazide doit immédiatement être arrêté chez les patients qui développent un angioedème et ne doit pas être ré-administré (voir rubrique 4.8).

    Lupus érythémateux

    Des cas d’exacerbation ou d’activation d’un lupus érythémateux disséminé ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques, incluant l’hydrochlorothiazide.

    Autres troubles métaboliques

    Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent diminuer la tolérance au glucose et augmenter les taux sériques de cholestérol, de triglycérides et d’acide urique. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie de l’insuline ou des hypoglycémiants oraux chez les patients diabétiques.

    Les diurétiques thiazidiques peuvent diminuer l’excrétion de calcium urinaire et entraîner une élévation légère et transitoire de la calcémie en l’absence de troubles connus du métabolisme calcique. Une hypercalcémie sévère peut être le signe d’une hyperparathyroïdie sous-jacente. Les diurétiques thiazidiques doivent être arrêtés avant les explorations de la fonction parathyroïdienne.

    Photosensibilité

    Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés avec les diurétiques thiazidiques (voir rubrique 4.8). Il est recommandé d’arrêter le traitement en cas de survenue d’une réaction de photosensibilité. Si la réintroduction du diurétique est jugée nécessaire, il est recommandé de protéger les zones exposées au soleil ou aux UVA artificiels.

    Grossesse

    Les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine II (ARAII) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Générales

    La prudence s’impose chez les patients ayant des antécédents d’hypersensibilité à d’autres antagonistes des récepteurs à l’angiotensine II. Les patients allergiques et asthmatiques sont plus susceptibles de présenter des réactions d’hypersensibilité à l’hydrochlorothiazide.

    Épanchement choroïdien, myopie aiguë et glaucome aigu secondaire à angle fermé

    Les sulfonamides ou leurs dérivés peuvent provoquer une réaction idiosyncrasique, qui peut conduire à un épanchement choroïdien avec anomalie du champ visuel, à une myopie transitoire ou à un glaucome aigu à angle fermé.

    Les symptômes comprennent une apparition brutale d’une diminution de l’acuité visuelle ou d’une douleur oculaire survenant généralement dans les heures ou les semaines suivant l’initiation du traitement. Un glaucome aigu à angle fermé non traité peut conduire à la perte définitive de la vision. Le principal traitement consiste à arrêter la prise du médicament le plus rapidement possible.

    Si la pression intraoculaire reste incontrôlée, un traitement médical ou chirurgical d’urgence doit être envisagé. Un antécédent d’allergie aux sulfamides ou à la pénicilline est à prendre en compte dans les facteurs de risque de développement d’un glaucome aigu à angle fermé (voir rubrique 4.8).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC), d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine-II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren, n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Cancer de la peau non mélanome

    Un risque accru de cancer de la peau non mélanome (CPNM) [carcinome basocellulaire (CB) et carcinome épidermoïde (CE)] avec une augmentation de la dose cumulative d'exposition à l'hydrochlorothiazide (HCTZ) a été observé dans deux études épidémiologiques issues du registre danois des cancers. Les actions photosensibilisantes de l’HCTZ pourraient constituer un mécanisme possible du CPNM.

    Les patients prenant de l’HCTZ doivent être informés du risque de CPNM et être invités à vérifier régulièrement leur peau pour détecter toute nouvelle lésion et à signaler rapidement toute lésion cutanée suspecte. Des mesures préventives possibles telles qu'une exposition limitée au soleil et aux rayons UV et, en cas d'exposition, une protection adéquate devraient être conseillées aux patients afin de minimiser le risque de cancer de la peau. Les lésions cutanées suspectes doivent être examinées rapidement, y compris éventuellement par un examen histologique des biopsies. L'utilisation d’HCTZ peut également devoir être reconsidérée chez les patients ayant déjà présenté un CPNM (voir aussi rubrique 4.8).

    Test antidopage :

    Ce médicament contient de l'hydrochlorothiazide, principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.

    Excipients

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l’utilisation concomitante d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion , d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    INTERACTIONS LIEES A LA FOIS AU VALSARTAN ET A L’HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Associations déconseillées

    + Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été rapportées lors de l’administration concomitante de lithium avec les IEC, les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II ou les diurétiques thiasidiques, y compris l’hydrochlorothiazide. La clairance rénale du lithium étant réduite par les thiazides, le risque de toxicité du lithium peut sans doute être encore augmenté avec valsartan/hydrochlorothiazide.

    Si cette association est nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Autres antihypertenseurs

    Valsartan/hydrochlorothiazide peut majorer les effets des autres agents ayant des effets antihypertenseurs (par exemple guanéthidine, méthyldopa, vasodilatateurs, IEC, ARAII, bêta-bloquants, inhibiteurs calciques et inhibiteurs directs de la rénine).

    + Amines pressives (par exemple noradrénaline, adrénaline)

    Diminution possible de la réponse aux amines pressives. La signification clinique de cet effet est incertaine et insuffisante pour exclure leur utilisation.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, l’acide acétylsalicylique à plus de 3 g/jour et les AINS non sélectifs

    En cas d’administration concomitante, les AINS peuvent diminuer l’effet antihypertenseur des antagonistes de l’angiotensine II et de l’hydrochlorothiazide. De plus, la co-administration de valsartan/hydrochlorothiazide et d’AINS peut entraîner une détérioration de la fonction rénale et une augmentation de la kaliémie. Par conséquent, il convient de surveiller la fonction rénale en début de traitement et de maintenir un état d’hydratation approprié du patient.

    INTERACTIONS LIEES AU VALSARTAN

    Associations déconseillées

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances pouvant augmenter les taux de potassium

    Une surveillance des concentrations plasmatiques de potassium est recommandée en cas d’association jugée nécessaire de valsartan avec un médicament agissant sur les taux de potassium.

    + Transporteurs

    Les résultats d’une étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain indique que le valsartan est un substrat du transporteur hépatique d’influx OATP1B1 et du transporteur hépatique d’efflux MRP2. La co-administration des inhibiteurs du transporteur d’influx (rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d’efflux (ritonavir) peut augmenter l’exposition systémique du valsartan. Une attention appropriée doit être apportée lors de l’initiation ou de l’arrêt d’un traitement concomitant avec de tels médicaments.

    + Absence d’interaction

    Dans les études d’interaction médicamenteuse avec valsartan, aucune interaction cliniquement significative n’a été observée entre le valsartan et l’une des substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide. La digoxine et l’indométhacine pourraient interagir avec la composante hydrochlorothiazide de valsartan/hydrochlorothiazide (voir interactions liées à l’hydrochlorothiazide).

    INTERACTIONS LIEES A L’HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Médicaments agissant sur la kaliémie

    L’effet hypokaliémiant de l’hydrochlorothiazide peut être augmenté par l’utilisation concomitante des diurétiques kaliurétiques, des corticoïdes, des laxatifs, de l’ACTH, de l’amphotéricine, de la carbénoxolone, de la pénicilline G, de l’acide salicylique et ses dérivés.

    Une surveillance de la kaliémie est recommandée si ces médicaments doivent être prescrits avec l’association valsartan-hydrochlorothiazide (voir rubrique 4.4).

    + Médicaments qui pourraient induire des torsades de pointe

    Du fait du risque d’hypokaliémie, l’hydrochlorothiazide devrait être administré avec précaution lorsqu’il est associé à des médicaments qui pourraient induire des torsades de pointe, en particulier avec des antiarythmiques de classe Ia et de classe III et avec certains antipsychotiques.

    + Médicaments agissant sur la natrémie

    L’effet hyponatrémique des diurétiques peut être accentué par l’utilisation concomitante des médicaments, tels que les antidépresseurs, les antipsychotiques, les antiépileptiques, etc. La prudence est recommandée si ces médicaments doivent être administrés au long cours.

    + Digitaliques

    Des effets indésirables d’hypokaliémie ou d’hypomagnésémie induites par les thiazidiques peuvent survenir et favoriser l’apparition d’arythmies cardiaques induites par les digitaliques (voir rubrique 4.4).

    + Sels de calcium et vitamine D

    L’administration de diurétiques thiazidiques, incluant l’hydrochlorothiazide, avec la vitamine D ou avec des sels de calcium peut majorer l’élévation de la calcémie. L’utilisation concomitante des diurétiques thiazidiques avec des sels de calcium peut induire une hypercalcémie chez les patients prédisposés à l’hypercalcémie (par exemple l’hyperparathyroïdie, les maladies cancéreuses ou liés à la vitamine-D) par augmentation de la réabsorption tubulaire du calcium.

    + Antidiabétiques (agents oraux et insuline)

    Les diurétiques thiazidiques peuvent altérer la tolérance au glucose. Il peut être nécessaire d’adapter la posologie du médicament antidiabétique.

    La metformine doit être utilisée avec prudence en raison du risque d’acidose lactique induite par l’éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée à l’hydrochlorothiazide.

    + Bêta-bloquants et diazoxide

    Le risque d’hyperglycémie peut être majoré en cas d’administration concomitante de diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, avec des bêta-bloquants. Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent potentialiser l’effet hyperglycémiant du diazoxide.

    + Médicaments anti-goutteux (probénécide, sulfinpyrazone et allopurinol)

    Il peut être nécessaire d’adapter la posologie des médicaments uricosuriques car l’hydrochlorothiazide peut augmenter le taux sérique d’acide urique. Une augmentation de la dose de probénécide ou de sulfinpyrazole peut être nécessaire. L’incidence de réactions d’hypersensibilité à l’allopurinol peut être majorée en cas d’administration concomitante de diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide.

    + Anticholinergiques et autres médicaments affectant la motilité gastrique

    Les agents anticholinergiques (par exemple atropine, bipéridène) peuvent augmenter la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques, du fait apparemment de la diminution de la motilité gastro-intestinale et de la vitesse de vidange gastrique. A l’inverse, les médicaments prokinétiques, tel que le cisapride pourraient diminuer la biodisponibilité des diurétiques thiazidiques.

    + Amantadine

    Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent majorer le risque d’effets indésirables de l’amantadine.

    + Résines échangeuses d'ions

    L’absorption des diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, est diminuée par la cholestyramine ou le colestipol. Cela pourrait entraîner des effets sub-thérapeutiques des diurétiques thiazidiques. Cependant l’échelonnement des prises de l’hydrochlorothiazide et de la résine, de façon à ce que l’hydrochlorothiazide soit administré au moins 4 h avant ou 4-6 h après l’administration de résines, pourrait minimiser cette interaction.

    + Agents cytotoxiques

    Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, peuvent diminuer l’excrétion rénale des agents cytotoxiques (par exemple cyclophosamide, méthotrexate) et potentialiser leurs effets myélosuppresseurs.

    + Myorelaxants non dépolarisants (par exemple tubocurarine)

    Les diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, potentialisent l’action des myorelaxants comme les dérivés du curare.

    + Ciclosporine

    Le risque d’hyperuricémie et de complications de type goutte peut être majoré en cas d’administration concomitante avec la ciclosporine.

    + Alcool, barbituriques ou narcotiques

    L’administration concomitante des diurétiques thiazidiques avec des substances qui ont un effet hypotenseur (par exemple par réduction de l’activité du système nerveux central sympathique ou par effet vasodilatateur direct) peut potentialiser l’hypotension orthostatique.

    + Méthyldopa

    Des cas isolés d’anémie hémolytique ont été rapportés chez des patients recevant de façon concomitante de la méthyldopa et de l’hydrochlorothiazide.

    + Produits de contraste iodés

    En cas de déshydratation induite par les diurétiques, il existe un risque accru d’insuffisance rénale aiguë, en particulier en cas d’administration de doses élevées d’un produit de contraste iodé. Les patients doivent être réhydratés avant l’administration.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Valsartan

    L’utilisation d’ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des ARAII est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n’existe pas d’études épidémiologiques disponibles concernant l’utilisation des inhibiteurs des récepteurs à l’angiotensine II (ARAII) au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement ARAII ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse.

    En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARAII doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3).

    En cas d’exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne.

    Les nouveau-nés de mère traitée par ARAII doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Hydrochlorothiazide

    Les données concernant l’utilisation de l’hydrochlorothiazide pendant la grossesse, notamment pendant le 1er trimestre, sont limitées. Les études animales sont insuffisantes. L’hydrochlorothiazide traverse la barrière placentaire. Sur la base du mécanisme d’action pharmacologique de l’hydrochlorothiazide, son utilisation pendant le 2ème et le 3ème trimestre de grossesse peut diminuer la perfusion fœto placentaire et entraîner des effets fœtaux et néonataux tels qu’ictère, déséquilibres électrolytiques et thrombopénie.

    Allaitement

    Aucune information n’est disponible sur l’utilisation de valsartan au cours de l’allaitement. L’hydrochlorothiazide passe dans le lait maternel en faible quantité. Par conséquent, l’utilisation de valsartan/hydrochlorothiazide pendant l’allaitement est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Fertilité

    Sans objet.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets de l'association valsartan/hydrochlorothiazide sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque occasionnel de sensation vertigineuse et de fatigue.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables rapportés dans les études cliniques et les anomalies biologiques survenant plus fréquemment avec l’association valsartan/hydrochlorothiazide qu’avec le placebo et les cas individuels rapportés dans le cadre de la pharmacovigilance depuis la commercialisation sont présentés ci-dessous par classe de système d’organe. Des effets indésirables connus pour survenir avec chaque composant administré seul mais qui n’ont pas été observés dans les études cliniques peuvent survenir au cours du traitement par l’association valsartan/hydrochlorothiazide.

    Evènements indésirables

    Les événements indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Tableau 1. Fréquence des effets indésirables avec valsartan/hydrochlorothiazide

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    Déshydratation

    Affections du système nerveux

    Très rare

    Sensations vertigineuses

    Peu fréquent

    Paresthésies

    Fréquence indéterminée

    Syncope

    Affections oculaires

    Peu fréquent

    Vision trouble

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Acouphènes

    Affections vasculaires

    Peu fréquent

    Hypotension

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Toux

    Fréquence indéterminée

    Œdème pulmonaire non cardiogénique

    Affections gastro-intestinales

    Très rare

    Diarrhées

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Peu fréquent

    Myalgies

    Très rare

    Arthralgies

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée

    Fonction rénale altérée

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Peu fréquent

    Fatigue

    Investigations

    Fréquence indéterminée

    Elévation du taux sérique d’acide urique, élévation de la bilirubinémie et de la créatininémie, hypokaliémie, hyponatrémie, élévation de l’urée sanguine, neutropénie

    Informations supplémentaires sur chaque composant

    Les effets indésirables rapportés antérieurement avec un des composants peuvent être des effets indésirables potentiels de valsartan/hydrochlorothiazide également, même s’ils n’ont pas été observés dans les études cliniques ou dans la période suivant la mise sur le marché.

    Tableau 2. Fréquence des effets secondaires avec valsartan

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée

    Diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, thrombopénie

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée

    Autres réactions d’hypersensibilité/allergies y compris maladie sérique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence indéterminée

    Augmentation du potassium sérique, hyponatrémie

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige

    Affections vasculaires

    Fréquence indéterminée

    Vascularite

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Douleurs abdominales

    Affections hépatobiliaires

    Fréquence indéterminée

    Elévation des valeurs de la fonction hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée

    Angiœdème, dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit

    Troubles rénaux et urinaires

    Fréquence indéterminée

    Insuffisance rénale

    Tableau 3. Fréquence des effets secondaires avec hydrochlorothiazide

    L’hydrochlorothiazide est largement prescrit depuis de nombreuses années, souvent à des doses supérieures à celles administrées avec valsartan/hydrochlorothiazide. Les effets indésirables ci-dessous ont été rapportés chez des patients traités par des diurétiques thiazidiques, y compris l’hydrochlorothiazide, en monothérapie :

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare

    Thrombopénie, parfois accompagnée de purpura

    Très rare

    Agranulocytose, leucopénie, anémie hémolytique, aplasie médullaire

    Indéterminée

    Anémie aplasique

    Affections du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent

    Hypokaliémie, augmentation du taux de lipides dans le sang (principalement à fortes doses)

    Fréquent

    Hyponatrémie, hypomagnésémie, hyperuricémie

    Rare

    Hypercalcémie, hyperglycémie, glycosurie et aggravation de l’équilibre du diabète

    Très rare

    Alcalose hypochlorémique

    Affections du système immunitaire

    Très rare

    Réactions d’hypersensibilité

    Affections psychiatriques

    Rare

    Dépression, troubles du sommeil

    Affections du système nerveux

    Rare

    Céphalée, sensations vertigineuses, paresthésie

    Affections oculaires

    Rare

    Vision trouble

    Indéterminée

    Glaucome aigu secondaire à angle fermé et / ou myopie aiguë, épanchement choroïdien

    Affections cardiaques

    Rare

    Arythmies cardiaques

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension orthostatique

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Très rare

    Détresse respiratoire, incluant pneumopathie et œdème pulmonaire

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Perte d’appétit, nausées et vomissements bénins

    Rare

    Constipation, gêne gastro-intestinale, diarrhée

    Très rare

    Pancréatite

    Affections hépatobiliaires

    Rare

    Cholestase intrahépatique ou ictère

    Affections du rein et des voies urinaires

    Indéterminée

    Dysfonction rénale, insuffisance rénale aigüe

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Urticaire et autres formes d’éruptions

    Rare

    Photosensibilisation

    Très rare

    Vascularite nécrosante et syndrome de Lyell, réactions de type lupus érythémateux cutané, réactivation d’un lupus érythémateux cutané

    Indéterminée

    Érythème polymorphe

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Indéterminée

    Fièvre, asthénie

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Indéterminée

    Spasmes musculaires

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquent

    Impuissance

    Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes).

    Fréquence indéterminée

    cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde)

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée (voir aussi rubriques 4.4 et 5.1).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Le surdosage avec valsartan peut se manifester par une hypotension importante pouvant aller jusqu'à une diminution du niveau de conscience, un collapsus cardio-vasculaire et/ou un état de choc. De plus, les signes et symptômes suivants peuvent survenir du fait du surdosage du composant hydrochlorothiazide : nausées, somnolence, hypovolémie et déséquilibres électrolytiques accompagnés d'arythmies cardiaques et de spasmes musculaires.

    Traitement

    Les mesures thérapeutiques dépendent du moment de l'ingestion et du type et de la sévérité des symptômes ; la stabilisation de l'état circulatoire est d'importance primordiale.

    En cas d'hypotension, le patient doit être placé en position couchée et une supplémentation hydrosodée doit être administrée rapidement.

    Le valsartan ne peut pas être éliminé par hémodialyse en raison de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, tandis que l'hydrochlorothiazide est dialysable.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste de l'angiotensine II et diurétiques, valsartan et diurétique. Code ATC : C09DA03.

    Valsartan/hydrochlorothiazide

    Dans une étude en double aveugle randomisée contrôlée contre comparateur actif menée chez des patients qui n'étaient pas suffisamment contrôlés par l'hydrochlorothiazide 12,5 mg, des diminutions significativement plus importantes de la pression artérielle moyenne systolique et diastolique ont été observées avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/12,5 mg (12,4/7,5 mmHg) par rapport à l'hydrochlorothiazide 25 mg (5,6/2,1 mmHg). De plus, le pourcentage de patients présentant une réponse tensionnelle (PA < 140/90 mmHg ou réduction de la PAS ≥ 20 mmHg ou réduction de la PAD ≥ 10 mmHg) a été significativement plus élevé avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/12,5 mg (50 %) qu'avec l'hydrochlorothiazide 25 mg (25 %).

    Dans une étude en double aveugle randomisée contrôlée contre comparateur actif menée chez des patients qui n'étaient pas suffisamment contrôlés par le valsartan 160 mg, des diminutions significativement plus importantes de la pression artérielle moyenne systolique et diastolique ont été observées avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/25 mg (14,6/11,9 mmHg) et valsartan/hydrochlorothiazide 160/12,5 mg (12,4/10,4 mmHg) par rapport au valsartan 160 mg (8,7/8,8 mmHg). La différence dans les réductions de la PA entre les doses 160/25 mg et 160/12,5 mg a également atteint la significativité statistique. De plus, le pourcentage de patients présentant une réponse tensionnelle (PA diastolique < 90 mmHg ou réduction ≥ 10 mmHg) a été significativement plus élevé avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/25 mg (68 %) et 160/12,5 mg (62 %) qu'avec le valsartan 160 mg (49 %).

    Dans une étude en double aveugle randomisée contrôlée contre placebo à plan factoriel menée pour comparer différents dosages de l'association valsartan/hydrochlorothiazide par rapport à chacun des composants individuels, des réductions moyennes significativement plus importantes de la PA systolique et diastolique ont été observées avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/12,5 mg (17,8/13,5 mmHg) et 160/25 mg (22,5/15,3 mmHg) par rapport au placebo (1,9/4,1 mmHg) et aux monothérapies respectives, c'est-à-dire hydrochlorothiazide 12,5 mg (7,3/7,2 mmHg), hydrochlorothiazide 25 mg (12,7/9,3 mmHg) et valsartan 160 mg (12,1/9,4 mmHg). De plus, le pourcentage de patients présentant une réponse tensionnelle (PA diastolique < 90 mmHg ou réduction ≥ 10 mmHg) a été significativement plus élevé avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide 160/25 mg (81 %) et valsartan/hydrochlorothiazide 160/12,5 mg (76 %) qu'avec le placebo (29 %) et les monothérapies respectives, c'est-à-dire hydrochlorothiazide 12,5 mg (41 %), hydrochlorothiazide 25 mg (54 %) et valsartan 160 mg (59 %).

    Des diminutions dose-dépendantes de la kaliémie ont été observées dans les études cliniques contrôlées menées avec le valsartan plus hydrochlorothiazide. Les réductions de la kaliémie ont été plus fréquentes chez les patients recevant 25 mg d'hydrochlorothiazide que chez ceux qui recevaient la dose de 12,5 mg. Dans les études cliniques contrôlées menées avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide, l'effet hypokaliémant de l'hydrochlorothiazide a été atténué par l'effet d'épargne potassique du valsartan.

    Les effets bénéfiques supplémentaires du valsartan en association avec l'hydrochlorothiazide sur la mortalité et la morbidité cardiovasculaires sont actuellement inconnus.

    Des études épidémiologiques ont montré qu'un traitement au long cours par l'hydrochlorothiazide réduit le risque de mortalité et de morbidité cardiovasculaires.

    Valsartan

    Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l'angiotensine II. Il inhibe de manière sélective le récepteur AT1, responsable des effets connus de l'angiotensine II. L'augmentation des concentrations plasmatiques d'angiotensine II secondaire au blocage du récepteur AT1 pourrait stimuler le récepteur AT2 non bloqué, ce qui semble compenser l'effet du récepteur AT1. Aucune activité agoniste partielle sur le récepteur AT1 n'a été mise en évidence pour le valsartan dont l'affinité pour le récepteur AT1 est beaucoup plus forte (environ 20 000 fois) que pour le récepteur AT2. Le valsartan ne se lie à aucun autre récepteur hormonal et ne bloque aucun canal ionique dont l'importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.

    Le valsartan n'a pas d'action inhibitrice sur l'ECA (également appelée kinase II) qui convertit l'angiotensine I en angiotensine II et qui dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l'angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux, dans la mesure où ils n'agissent pas sur l'enzyme de conversion et ne potentialisent pas l'action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l'incidence d'une toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement). Au cours d'une étude clinique incluant des patients ayant des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19,5 % des sujets sous valsartan et chez 19,0 % de ceux sous diurétique thiazidique contre 68,5 % de ceux sous IEC (p < 0,05).

    L'administration de valsartan à des patients hypertendus diminue la pression artérielle sans toutefois influencer la fréquence cardiaque. Chez la plupart des patients, l'effet antihypertenseur se manifeste dans les 2 heures après administration d'une dose orale unique, la réduction maximale de la pression artérielle étant obtenue dans les 4 à 6 heures. L'effet antihypertenseur persiste pendant 24 heures suivant la prise. Lors de l'administration répétée, la réduction maximale de la pression artérielle avec toute dose est généralement obtenue en 2 à 4 semaines et se maintient lors du traitement à long terme. L'association de valsartan et d'hydrochlorothiazide permet d'obtenir une réduction supplémentaire significative de la pression artérielle.

    L'interruption subite du traitement avec valsartan n'a pas été associée à un rebond de l'hypertension ou à d'autres événements cliniques indésirables.

    Il a été montré que le valsartan diminuait l'excrétion urinaire d'albumine chez les patients hypertendus diabétiques de type 2 ayant une microalbuminurie. L'étude MARVAL (Micro Albuminuria Reduction with Valsartan) évaluait la diminution de l'excrétion urinaire d'albumine (EUA) sous un traitement par valsartan (80 à 160 mg une fois par jour) en comparaison à l'amlodipine (5 à 10 mg une fois par jour), chez 332 patients diabétiques de type 2 (âge moyen : 58 ans ; 265 hommes) présentant une microalbuminurie (valsartan : 58 microg/min ; amlodipine : 55,4 microg/min), hypertendus ou non, avec une fonction rénale préservée (créatininémie < 120 micromol/l).

    A 24 semaines, l'EUA était abaissée (p < 0,001) de 42 % (-24,2 microg/min ; IC 95 %: -40,4 à -19,1) pour le valsartan et d'environ 3 % (-1,7 microg/min ; IC 95 %: -5,6 à 14,9) pour l'amlodipine en dépit d'une baisse de pression artérielle similaire dans les deux groupes. L'étude DROP (Diovan Reduction of Proteinuria) a examiné plus en détail l'efficacité du valsartan sur la réduction de l'EUA chez 391 patients hypertendus (PA = 150/88 mmHg) diabétiques de type 2, albuminuriques (moyenne = 102 microg/min ; 20-700 microg/min) et dont la fonction rénale était préservée (créatininémie moyenne = 80 micromol/l). Les patients ont été randomisés pour recevoir l'une des 3 doses de valsartan (160, 320 ou 640 mg une fois par jour) et ont été traités pendant 30 semaines. L'objectif de cette étude était de déterminer la dose optimale de valsartan afin de réduire l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2. A 30 semaines, le pourcentage de variation de l'EUA était significativement réduit de 36 % par rapport à l'inclusion sous valsartan 160 mg (IC à 95 %: 22 à 47 %), et de 44 % sous valsartan 320 mg (IC à 95 %: 31 à 54 %). Il a été conclu que 160 à 320 mg de valsartan entraînaient des réductions cliniquement pertinentes de l'EUA chez les patients hypertendus diabétiques de type 2.

    Autre : double-blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Hydrochlorothiazide

    Le tube contourné distal du rein est le site d'action principal des diurétiques thiazidiques. Il a été démontré qu'un récepteur à haute affinité présent dans le cortex rénal est le site de liaison principal pour l'action diurétique des thiazidiques et l'inhibition du transport du NaCl dans les tubes contournés distaux. On pense que le mode d'action des thiazidiques est l'inhibition du cotransporteur du Na+Cl-, peut-être par compétition pour le site Cl-, ce qui affecte ainsi les mécanismes de réabsorption des électrolytes : directement en augmentant l'excrétion de sodium et de chlorure en quantités sensiblement égales et indirectement en réduisant le volume plasmatique par cette action diurétique, avec par conséquent une augmentation de l'activité rénine plasmatique (ARP), de la sécrétion d'aldostérone et de la perte de potassium urinaire et une diminution du potassium sérique. L'angiotensine II étant responsable du lien rénine-aldostérone, la diminution de la kaliémie est moins prononcée en cas de co-administration de valsartan que celle qui est observée avec l'hydrochlorothiazide en monothérapie.

    Cancer de la peau non mélanome: D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l’HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d’HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l’HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques. Une relation dose-réponse cumulative a été démontrée avec un OR ajusté de 2,1 (intervalle de confiance de 95 %: 1,7-2,6) allant jusqu'à un OR de 3,9 (3,0-4,9) pour une utilisation élevée (~25 000 mg) et un OR de 7,7 (5,7-10,5) pour la dose cumulative la plus élevée (~100 000 mg) (voir aussi rubrique 4.4).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE

    La disponibilité systémique de l’hydrochlorothiazide est diminuée d’environ 30 % en cas de co-administration avec le valsartan. L’administration concomitante d’hydrochlorothiazide ne modifie pas significativement la cinétique du valsartan. Cette interaction observée n’a pas d’effet sur l’administration du valsartan et de l’hydrochlorothiazide en association, puisque les études cliniques contrôlées ont montré un effet antihypertenseur net, supérieur à celui obtenu avec une des deux substances actives administrées en monothérapie ou avec le placebo.

    VALSARTAN

    Absorption

    Après administration orale de valsartan seul, les pics de concentration plasmatique de valsartan sont atteints après 2 à 4 heures. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 %. Les concentrations sanguines de valsartan (mesurées par l’AUC) et les pics plasmatiques (Cmax) diminuent respectivement d’environ 40 % et 50 % si le valsartan est administré au cours d’un repas, mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l’AUC n’est pas associée à une diminution cliniquement significative de l’effet thérapeutique, c’est pourquoi le valsartan peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Distribution

    Le volume de distribution à l’état d’équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d’environ 17 litres, ce qui indique qu’il n’y a pas de distribution importante du valsartan dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %); il se lie principalement à l’albumine.

    Biotransformation

    Le valsartan n’est pas largement biotransformé puisque seuls 20 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites. De faibles concentrations plasmatiques d’un métabolite hydroxy ont été retrouvées (moins de 10 % de l’AUC du valsartan). Ce métabolite est inactif sur le plan pharmacologique.

    Élimination

    Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t½α < 1 h et t½ß d’environ 9 heures). L’excrétion du valsartan se fait principalement par voie biliaire dans les fèces (environ 83 % de la dose) mais également par voie rénale dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d’environ 2 l/h et sa clairance rénale de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.

    HYDROCHLOROTHIAZIDE

    Absorption

    Après administration d’une dose orale, l’hydrochlorothiazide est absorbé rapidement (Tmax d’environ 2 heures). L’augmentation de l’AUC moyenne est linéaire et proportionnelle à la dose dans l’intervalle thérapeutique.

    L’effet du repas sur l’absorption de l’hydrochlorothiazide, le cas échéant, a peu de répercussions cliniques. Après administration orale, la biodisponibilité absolue de l’hydrochlorothiazide est de 70%.

    Distribution

    Le volume apparent de distribution est de 4 à 8 l/kg.

    L’hydrochlorothiazide circulant est lié aux protéines sériques (40 % à 70 %), essentiellement à l’albumine sérique. L’hydrochlorothiazide s’accumule également dans les érythrocytes à une concentration représentant environ 3 fois la concentration plasmatique.

    Elimination

    L’hydrochlorothiazide est excrété principalement sous forme inchangée. L’élimination de l’hydrochlorothiazide du plasma se fait avec une demi-vie moyenne de 6 à 15 heures en phase d’élimination terminale. La pharmacocinétique de l’hydrochlorothiazide n’est pas modifiée après des administrations répétées et l’accumulation est minime lorsque le médicament est pris une fois par jour. Plus de 95 % de la dose absorbée est excrétée sous forme inchangée dans les urines. La clairance rénale implique une filtration passive et une sécrétion active dans les tubules rénaux.

    Populations particulières

    Sujets âgés

    Chez certaines personnes âgées, une exposition sanguine au valsartan légèrement plus élevée que chez des sujets jeunes a été constatée, sans toutefois que cela ait une signification clinique.

    Des données limitées semblent indiquer que la clairance systémique de l’hydrochlorothiazide est diminuée chez les sujets âgés sains ou hypertendus par rapport à des volontaires sains jeunes.

    Insuffisance rénale

    A la posologie recommandée de valsartan/hydrochlorothiazide, aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez les patients ayant une Débit de Filtration glomérulaire (DFG) comprise entre 30 et 70 ml/min.

    Il n’existe pas de données concernant l’utilisation de valsartan/hydrochlorothiazide chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (DFG < 30 ml/min) et chez les patients sous dialyse. Le valsartan est fortement lié aux protéines plasmatiques et il ne peut pas être éliminé par dialyse, tandis que l’hydrochlorothiazide est dialysable.

    En cas d’insuffisance rénale, le pic moyen de concentrations plasmatiques et les valeurs de l’AUC de l’hydrochlorothiazide sont augmentées et le taux d’excrétion urinaire est réduit. Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée, une augmentation de l’AUC (x 3) de l’hydrochlorothiazide a été observée. Chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère, une augmentation de l’AUC (x 8) de l’hydrochlorothiazide a été observée. L’hydrochlorothiazide est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance rénale sévère (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance hépatique

    Dans une étude pharmacocinétique menée chez des patients présentant une insuffisance hépatique légère (n = 6) à modérée (n = 5), l’exposition au valsartan a été multipliée par 2 environ par rapport à des volontaires sains (voir les rubriques 4.2 et 4.4).

    Il n’existe pas de données sur l’utilisation du valsartan chez les patients atteints de dysfonctionnement hépatique sévère (voir rubrique 4.3). La pharmacocinétique de l’hydrochlorothiazide n’est pas significativement modifiée en cas d’hépatopathie.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    La toxicité potentielle de l'association valsartan/hydrochlorothiazide après administration orale a été étudiée chez le rat et le ouistiti dans des études durant jusqu'à six mois. Il n'a pas été observé de données excluant l'utilisation de doses thérapeutiques chez l'homme.

    Il est très probable que les modifications produites par l'association dans les études de toxicité chronique ont été causées par le composant valsartan. L'organe cible des toxicités a été le rein, la réaction étant plus prononcée chez le ouistiti que chez le rat. L'association a provoqué des lésions rénales (néphropathie avec basophilie tubulaire, augmentation de l'urémie, de la créatininémie et de la kaliémie, augmentation du volume mictionnel et des électrolytes urinaires à partir de 30 mg/kg/jour de valsartan + 9 mg/kg/jour d'hydrochlorothiazide chez le rat et de 10 mg/kg/jour + 3 mg/kg/jour chez le ouistiti, probablement du fait d'une altération de l'hémodynamique rénale. Chez le rat, ces doses représentent respectivement 0,9 et 3,5 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) sur une base mg/m2.

    Chez le ouistiti, elles représentent respectivement 0,3 et 1,2 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) de valsartan et d'hydrochlorothiazide sur une base mg/m2. (Les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour de valsartan en association avec 25 mg/jour d'hydrochlorothiazide chez un patient de 60 kg).

    L'administration de doses élevées de l'association valsartan/hydrochlorothiazide a entraîné une diminution des indices érythrocytaires (numération érythrocytaire, hémoglobine, hématocrite, à partir des doses de 100 + 31 mg/kg/jour chez le rat et 30 + 9 mg/kg/jour chez le ouistiti). Chez le rat, ces doses représentent respectivement 3,0 et 12 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) de valsartan et d'hydrochlorothiazide sur une base mg/m2. Chez le ouistiti, elles représentent respectivement 0,9 et 3,5 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) de valsartan et d'hydrochlorothiazide sur une base mg/m2. (Les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour de valsartan en association avec 25 mg/jour d'hydrochlorothiazide chez un patient de 60 kg).

    Des lésions de la muqueuse gastrique ont été observées chez le ouistiti (à partir de 30 + 9 mg/kg/jour). Dans le rein, l'association a également provoqué une hyperplasie des artérioles afférentes (à la dose de 600 + 188 mg/kg/jour chez le rat et à partir de 30 + 9 mg/kg/jour chez le ouistiti). Chez le ouistiti, ces doses représentent respectivement 0,9 et 3,5 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) de valsartan et d'hydrochlorothiazide sur une base mg/m2. Chez le rat, elles représentent respectivement 18 et 73 fois la dose maximale recommandée chez l'homme (DMRH) de valsartan et d'hydrochlorothiazide sur une base mg/m2. (Les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour de valsartan en association avec 25 mg/jour d'hydrochlorothiazide chez un patient de 60 kg).

    Les effets mentionnés ci-dessus semblent être dus aux effets pharmacologiques du valsartan à doses élevées (blocage de l'inhibition par l'angiotensine II de la libération de rénine, avec stimulation des cellules productrices de rénine) et ils surviennent également avec les IEC. Ces données ne semblent pas pertinentes en cas d'administration de doses thérapeutiques de valsartan chez l'homme.

    Il n'a pas été mené d'études de mutagénicité, cassures chromosomiques ou cancérogenèse avec l'association valsartan-hydrochlorothiazide car il n'a pas été mis en évidence d'interactions entre les deux substances. Cependant, ces études ont été conduites séparément avec le valsartan et l'hydrochlorothiazide et elles n'ont pas révélé de signes de mutagénicité, cassures chromosomiques ou cancérogenèse.

    Chez le rat, des doses toxiques maternelles (600 mg/kg/jour) dans les derniers jours de la gestation et de la lactation, ont entraîné une survie et un gain pondéral inférieurs ainsi qu'un retard de développement (décollement de l'auricule, ouverture du conduit auditif) chez la progéniture (voir rubrique 4.6). Ces doses chez le rat (600 mg/kg/jour) représentent environ 18 fois la dose recommandée chez l'homme sur la base de mg/m2 (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg). Des résultats comparables ont été observés avec l'association valsartan/hydrochlorothiazide chez le rat et le lapin. Les études de développement embryo-fœtal (segment II) menées avec le valsartan/hydrochlorothiazide chez le rat et le lapin n'ont pas révélé de tératogénicité, mais une fœtotoxicité associée à la toxicité maternelle a été observée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, croscarmellose sodique, povidone K29-K32, talc, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : Opadry II 85G34642 orange*.

    *Composition de l'Opadry II 85G34642 orange : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine (E322), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquettes : 30 mois.

    Flacon : 3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Plaquettes : à conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Flacon : Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28, 30, 50, 56, 84, 90 ou 98 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium ou PVC/PVDC/Aluminium).

    28, 30, 50, 56, 84, 90 ou 98 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 399 223 2 4 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 224 9 2 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 225 5 3 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 226 1 4 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 227 8 2 : 84 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 228 4 3 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 576 481 9 0 : 98 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 399 229 0 4 : 28 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 399 230 9 3 : 30 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 399 231 5 4 : 50 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 399 232 1 5 : 56 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 399 233 8 3 : 84 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 399 234 4 4 : 90 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 576 482 5 1 : 98 comprimés pelliculés en flacon (PE).

    · 34009 302 396 2 9 : 28 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 396 3 6 : 30 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 396 5 0 : 50 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 396 6 7 : 56 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 396 7 4 : 84 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 302 396 8 1 : 90 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 550 849 6 9 : 98 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 07/10/2021

    Dénomination du médicament

    VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    Valsartan et hydrochlorothiazide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB, comprimé pelliculé, contient deux substances actives appelées valsartan et hydrochlorothiazide. Ces deux substances aident à contrôler la pression artérielle élevée (hypertension).

    Le valsartan appartient à la famille des antagonistes de l'angiotensine II qui aident à contrôler l'hypertension artérielle. L'angiotensine II est une substance présente dans l'organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. Le valsartan agit en bloquant l'effet de l'angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.

    L'hydrochlorothiazide appartient à une classe de médicaments appelés diurétiques thiazidiques.

    L'hydrochlorothiazide augmente le débit urinaire, ce qui fait également baisser la pression artérielle.

    VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB est indiqué dans le traitement de l'hypertension artérielle qui n'est pas suffisamment contrôlée par une des substances administrée seule.

    L'hypertension artérielle augmente l'effort fourni par le cœur et les artères. En l'absence de traitement, l'hypertension peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur et des reins et peut entraîner un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale. L'hypertension artérielle augmente le risque de crise cardiaque. Le fait d'abaisser votre pression artérielle jusqu'à un niveau normal permet de diminuer le risque d'apparition de ces pathologies.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Glaucome aigu secondaire à angle fermé et / ou myopie aiguë :

    L’hydrochlorotiazide appartient à une famille de médicaments appelée sulfamides. Les sulfamides ou les médicaments dérivés des sulfamides peuvent entrainer une réaction d’intolérance de votre organisme variable d’un individu à l’autre et propre à chaque individu.

    Cette réaction peut provoquer une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil (glaucome) ou une diminution brutale de l’acuité visuelle (myopie aiguë). Si elle n’est pas traitée, cette réaction peut conduire à une perte définitive de la vision.

    Les symptômes incluent une diminution de l’acuité visuelle ou des douleurs oculaires qui surviennent habituellement dans les heures ou les semaines qui suivent le début du traitement. En cas de survenue de ces symptômes, arrêtez votre traitement et informez immédiatement votre médecin pour adapter votre prise en charge et si nécessaire mettre en place un traitement approprié.

    Informez votre médecin si vous présentez un antécédent d’allergie aux pénicillines ou aux sulfamides (voir rubrique 4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?)

    Ne prenez jamais VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé :

    · Si vous êtes allergique (hypersensible) au valsartan, à l’hydrochlorothiazide, aux dérivés des sulfamides (des substances apparentées chimiquement à l’hydrochlorothiazide) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;

    · Si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est également préférable d’éviter de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé en début de grossesse - voir rubrique grossesse et allaitement) ;

    · Si vous avez une maladie du foie sévère, une destruction des petits canaux biliaires dans le foie (cirrhose biliaire) menant à l'accumulation de la bile dans le foie (cholestase) ;

    · Si vous avez une maladie rénale sévère ;

    · Si vous avez des difficultés pour uriner (anurie) ;

    · Si vous êtes sous dialyse (rein artificiel) ;

    · Si votre taux sanguin de potassium ou de sodium est inférieur à la normale ou si votre taux sanguin de calcium est supérieur à la normale malgré un traitement ;

    · Si vous souffrez de crises de goutte ;

    · Si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant d’aliskiren pour diminuer la pression artérielle.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé.

    · Si vous prenez des médicaments épargneurs de potassium, des suppléments potassiques, des substituts de sel contenant du potassium ou d’autres médicaments qui augmentent la quantité de potassium dans le sang tels que l’héparine. Votre médecin pourra avoir besoin de vérifier régulièrement la quantité de potassium dans votre sang ;

    · Si votre taux sanguin de potassium est faible ;

    · Si vous présentez des diarrhées ou vomissements sévères ;

    · Si vous prenez de fortes doses de diurétiques ;

    · Si vous avez une maladie cardiaque sévère ;

    · Si vous souffrez d’insuffisance cardiaque ou avez eu une attaque cardiaque. Suivez attentivement les instructions de votre médecin pour la dose initiale. Votre médecin peut également vérifier votre fonction rénale ;

    · Si vous présentez une sténose (rétrécissement) des artères du rein ;

    · Si vous avez reçu récemment une transplantation rénale ;

    · Si vous souffrez d’hyperaldostéronisme. Il s’agit d’une maladie dans laquelle les glandes surrénales fabriquent une quantité trop importante d’hormone aldostérone. L’utilisation de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé est déconseillée si vous êtes dans ce cas ;

    · Si vous avez une maladie du foie ou des reins ;

    · si vous avez déjà présenté un gonflement, essentiellement du visage et de la gorge en prenant d’autres médicaments (dont les IEC). Si vous présentez ces symptômes, arrêtez votre traitement par VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB et contactez immédiatement votre médecin. Vous ne devrez plus jamais prendre de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB. Voir également à la rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? » ;

    · Si vous avez eu un cancer de la peau ou si vous développez une lésion cutanée inattendue pendant le traitement. Le traitement par l'hydrochlorothiazide, en particulier l'utilisation à long terme à fortes doses, peut augmenter le risque de certains types de cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome). Protégez votre peau des rayonnements solaires et UV lorsque vous prenez VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé ;

    · Si vous présentez une fièvre, une éruption cutanée et des douleurs articulaires, qui peuvent être des signes de lupus érythémateux disséminé (LED, une maladie auto-immune) ;

    · Si vous êtes diabétique, si vous souffrez de la goutte ou si vous avez des taux sanguins élevés de cholestérol ou de triglycérides ;

    · Si vous avez développé des réactions allergiques en prenant d’autres médicaments antihypertenseurs de cette classe (antagonistes des récepteurs à l’angiotensine II) ou si vous êtes allergique ou asthmatique ;

    · Si vous présentez une diminution de la vision ou une douleur oculaire. Ces dernières pourraient être des symptômes d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d'une augmentation de la pression à l’intérieur de l’œil et pourraient se produire dans un délai de quelques heures à une semaine après la prise de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB. En l'absence de traitement, cela peut conduire à une perte de vision permanente. Si vous avez déjà eu une allergie à la pénicilline ou à la sulfonamide, vous pouvez avoir un risque plus élevé de développer ces symptômes ;

    · Si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o Un «inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC)» (par exemple l’énalapril, le lisinopril, le ramipril), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus au diabète ;

    o L’aliskiren ;

    · Si vous prenez pour traiter une insuffisance cardiaque un IEC en même temps que certains autres médicaments, connus sous le nom d’antagonistes de l’aldostérone (par exemple spironolactone, éplérone) ou un betabloquant (par exemple metoprolol).

    Votre médecin pourra surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle, et le taux d’électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé »

    Ce médicament peut augmenter la sensibilité de la peau au soleil.

    Si l’une de ces situations s’applique à vous, parlez-en à votre médecin.

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique grossesse et allaitement).

    Enfants et adolescents

    L’utilisation de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé chez l’enfant et l’adolescent (de moins de 18 ans) est déconseillée.

    Autres médicaments et VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    L'effet du traitement peut être influencé si VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB est pris avec certains autres médicaments. Il peut être nécessaire de changer la dose, de prendre d'autres précautions, et dans certains cas d'arrêter un des médicaments. Ceci concerne particulièrement les médicaments suivants :

    · Le lithium, un médicament utilisé pour traiter certains types de maladies psychiatriques ;

    · Les médicaments qui peuvent augmenter le taux sanguin de potassium, tels que les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium, les médicaments épargneurs de potassium et l'héparine ;

    · Les médicaments qui peuvent réduire le taux sanguin de potassium, tels que les diurétiques, les corticoïdes, les laxatifs, la carbénoxolone, l'amphotéricine ou la pénicilline G ;

    · Les médicaments qui peuvent induire des "torsades de pointes" (rythme cardiaque irrégulier), tels que les antiarythmiques (les médicaments utilisés pour traiter les problèmes cardiaques) et certains antipsychotiques ;

    · Certains antibiotiques (du groupe rifamycine), un médicament utilisé pour protéger contre le rejet de greffe (ciclosporine) ou un médicament antirétroviral utilisé pour traiter le VIH/SIDA (ritonavir). Ces médicaments peuvent augmenter l’effet de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé, comprimé pelliculé ;

    · Les médicaments qui peuvent réduire le taux sanguin de sodium, tels que les antidépresseurs, les antipsychotiques, les antiépileptiques ;

    · Les médicaments utilisés pour traiter la goutte tels que l'allopurinol, le probénécide, le sulfinpyrazone ;

    · La vitamine D thérapeutique et les suppléments de calcium ;

    · Les médicaments utilisés pour traiter le diabète (antidiabétiques oraux, tels que la metformine ou les insulines) ;

    · Les autres médicaments qui font baisser la pression artérielle, y compris la méthyldopa., les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (tels que l’énalapril, le lisinopril, le périndopril, le ramipril, etc…) ou l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé» et « Avertissements et précautions ») ;

    · Les médicaments qui augmentent la pression artérielle, tels que la noradrénaline ou l'adrénaline ;

    · La digoxine ou les autres digitaliques (médicaments utilisés pour traiter les problèmes cardiaques) ;

    · Les médicaments qui peuvent augmenter le taux de sucre dans le sang, tels que le diazoxide ou les bêtabloquants ;

    · Les médicaments cytotoxiques utilisés pour traiter le cancer, tels que le méthotrexate ou le cyclophosphamide ;

    · Les médicaments utilisés pour soulager la douleur (antalgiques), tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase (les inhibiteurs de la COX-2) et l'acide acétylsalicylique > 3 g ;

    · Les médicaments destinés à détendre les muscles (myorelaxants) tels que la tubocurarine ;

    · Les médicaments anti-cholinergiques (médicaments utilisés pour traiter différentes affections telles que les crampes gastro-intestinales, les spasmes de la vessie, l'asthme, le mal des transports, les spasmes musculaires, la maladie de Parkinson et en préparation d'une anesthésie) ;

    · L'amantadine (un médicament utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson et aussi dans le traitement ou en prévention de certaines maladies dues à des virus) ;

    · La cholestyramine et le colestipol (des médicaments utilisés essentiellement pour traiter les taux élevés de lipides dans le sang) ;

    · La ciclosporine, un médicament utilisé pour empêcher le rejet de l'organe après une transplantation ;

    · L'alcool, les somnifères et les médicaments anesthésiques (médicaments ayant un effet somnolent ou antidouleur utilisés par exemple pendant la chirurgie) ;

    · Les produits de contraste iodés (agents utilisés pour les examens d'imagerie).

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions :

    · Si vous prenez un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques «Ne prenez jamais VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB » et «Avertissements et précautions») ;

    · Si vous êtes traité(e) pour une insuffisance cardiaque par un inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) associé à d’autres médicaments, connus sous le nom d’antagonistes de l’aldostérone (par exemple la spironolactone, l’éplérénone) ou par des bêtabloquants (par exemple le métoprolol).

    VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et des boissons

    Evitez de consommer de l’alcool avant d’avoir parlé à votre médecin. L’alcool peut provoquer une diminution plus importante de votre pression artérielle et/ou augmenter le risque de vertiges ou d’évanouissement.

    Grossesse et allaitement

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé. VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l’allaitement.

    VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé est déconseillé chez les femmes qui allaitent. Votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Sportifs

    L’hydrochlorothiazide contenu dans ce médicament peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors du contrôle antidopage.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Avant de conduire un véhicule, d’utiliser des outils ou des machines ou d’effectuer toute autre activité nécessitant de la concentration, assurez-vous de savoir comment vous réagissez à VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé. Comme avec beaucoup d’autres médicaments utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé peut, dans de rares cas, entraîner des sensations vertigineuses et affecter la capacité à se concentrer.

    VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé contient du lactose.

    Un comprimé contient 59,44 mg de lactose.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin afin d’obtenir les meilleurs résultats et réduire le risque d’effets indésirables. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Les personnes souffrant d'hypertension artérielle ne remarquent souvent aucun signe de la présence de cette maladie. De nombreuses personnes peuvent se sentir plutôt normales. C'est pourquoi il est d'autant plus important que vous respectiez les rendez-vous avec le médecin, même si vous vous sentez bien.

    Votre médecin vous dira combien de comprimés de VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB vous devez prendre. En fonction de votre réponse au traitement, votre médecin pourra vous prescrire une dose plus élevée ou plus faible.

    · La dose recommandée de VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB est un comprimé par jour.

    · Vous ne devez pas modifier la dose ou arrêter de prendre les comprimés sans l'avis de votre médecin.

    · Ce médicament doit être pris à la même heure chaque jour, en général le matin.

    · Vous pouvez prendre VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB avec ou sans aliments.

    · Avalez le comprimé avec un verre d'eau.

    Si vous avez pris plus de VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Si vous avez des sensations vertigineuses sévères et/ou des évanouissements, allongez-vous et consultez immédiatement votre médecin. Si vous avez accidentellement pris trop de comprimés, consultez votre médecin, votre pharmacien ou l'hôpital.

    Si vous oubliez de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez. Toutefois, ne prenez pas la dose oubliée si le moment de votre prochaine prise est proche.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    L'arrêt de votre traitement par VALSARTAN/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB peut entraîner une aggravation de votre hypertension. N'arrêtez pas votre traitement sauf avis contraire de votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Certains effets indésirables peuvent être graves et nécessitent une prise en charge médicale immédiate :

    Vous devez immédiatement consulter votre médecin en cas de symptômes d’angioedème, tels que :

    · Gonflement du visage, de la langue ou du pharynx ;

    · Difficultés à avaler ;

    · Urticaire et difficultés à respirer.

    Maladie sévère de la peau qui induit éruption, rougeur de la peau, formation de vésicules (ampoules) sur les lèvres, les yeux ou dans la bouche, desquamation de la peau (la peau qui pèle), fièvre (nécrolyse épidermique toxique),

    Baisse de la vision ou douleur dans les yeux dus à une pression oculaire élevée (signes possibles d’un glaucome aigu secondaire à angle fermé et / ou d’une myopie aiguë),

    Fièvre, mal de gorge, infections plus fréquentes (agranulocytose),

    Ces effets indésirables sont très rares ou leur fréquence est indéterminée.

    Si vous ressentez l’un de ces symptômes, arrêtez VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé, et contactez immédiatement votre médecin (voir également rubrique 2 « Avertissements et précautions»).

    Les autres effets indésirables incluent :

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :

    · Toux.

    · Pression artérielle basse.

    · Etourdissements.

    · Déshydratation (avec les symptômes suivants : soif, bouche et langue sèches, uriner peu fréquemment, urines sombres, peau sèche).

    · Douleurs musculaires.

    · Fatigue.

    · Sensations de picotements ou d’engourdissement.

    · Vision trouble.

    · Bruits (par exemple sifflements, bourdonnements) dans les oreilles.

    Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000):

    · Sensations vertigineuses.

    · Diarrhées.

    · Douleurs articulaires.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles):

    · Difficultés respiratoires.

    · Diminution importante du débit urinaire.

    · Taux faible de sodium dans le sang (qui peut provoquer une fatigue, une confusion, un spasme musculaire et/ou des convulsions dans des cas sévères).

    · Taux faible de potassium dans le sang (accompagné parfois de faiblesse musculaire, de spasmes musculaires et d’anomalies du rythme cardiaque).

    · Taux faible de globules blancs dans le sang (avec des symptômes tels que fièvre, infections cutanées, mal de gorge ou aphtes dans la bouche dus à des infections, faiblesse).

    · Augmentation du taux de bilirubine dans le sang (ce qui peut, dans des cas sévères, entraîner un jaunissement de la peau et des yeux).

    · Augmentation du taux d’urée et de créatinine dans le sang (qui peut indiquer une fonction rénale anormale).

    · Augmentation du taux d’acide urique dans le sang (ce qui peut, dans des cas sévères, provoquer des crises de goutte).

    · Syncope (évanouissement).

    Effets indésirables rapportés avec le valsartan ou l’hydrochlorothiazide administrés seuls :

    Valsartan

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :

    · Sensation de la tête qui tourne.

    · Douleurs abdominales.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles):

    · Apparition de cloques sur la peau (signe de dermatite bulleuse),

    · Éruption cutanée avec ou sans démangeaisons, accompagnées de certains des signes ou symptômes suivants : fièvre, douleur articulaire, douleur musculaire, gonflement des ganglions lymphatiques, et/ou symptômes grippaux.

    · Eruption cutanée, taches violacées à rougeâtres, fièvre, démangeaisons (signes d’inflammation des vaisseaux sanguins).

    · Taux faible de plaquettes sanguines (avec parfois des saignements ou ecchymoses (bleus) inhabituels).

    · Augmentation du taux de potassium dans le sang (qui peut provoquer des spasmes musculaires, ou une anomalie du rythme cardiaque).

    · Réactions allergiques (avec des symptômes tels qu’éruption cutanée, démangeaisons, urticaire, difficultés pour respirer ou avaler, vertiges).

    · Gonflement, essentiellement du visage et de la gorge, éruption cutanée, démangeaisons.

    · Augmentation des valeurs de la fonction hépatique.

    · Diminution du taux d’hémoglobine et du pourcentage de globules rouges dans le sang (ce qui peut, dans des cas sévères, entraîner une anémie).

    · Insuffisance rénale.

    · Taux faible de sodium dans le sang (qui peut provoquer une fatigue, une confusion, un spasme musculaire et/ou des convulsions dans des cas sévères).

    Hydrochlorothiazide

    Très fréquent (peut affecter plus d’1 patient sur 10)

    · Diminution du taux sanguin de potassium.

    · Augmentation du taux de lipides dans le sang.

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Diminution du taux sanguin de sodium.

    · Diminution du taux sanguin de magnésium.

    · Augmentation du taux de l’acide urique dans le sang.

    · Eruption cutanée accompagnée de démangeaisons ou autres types d’éruptions.

    · Diminution de l’appétit.

    · Nausées et vomissements légers.

    · Etourdissements, évanouissement en passant en position debout.

    · Incapacité à obtenir ou maintenir une érection.

    Rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)

    · Gonflement et formation d’ampoules sur la peau (due à une plus grande sensibilité au soleil).

    · Augmentation du taux sanguin de calcium.

    · Augmentation du taux de sucre dans le sang.

    · Sucre dans l’urine.

    · Aggravation de l’état métabolique du diabète.

    · Constipation, diarrhée, gêne gastrique ou intestinale, troubles hépatiques qui peuvent s’accompagner d’un jaunissement de la peau ou des yeux.

    · Rythme cardiaque irrégulier.

    · Maux de tête.

    · Troubles du sommeil.

    · Humeur triste (dépression).

    · Taux faible de plaquettes sanguines (ce qui peut parfois entraîner des saignements ou des ecchymoses (bleus) sous la peau.

    · Sensations vertigineuses.

    · Fourmillements ou engourdissement.

    · Troubles de la vision.

    Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · Inflammation des vaisseaux sanguins accompagnée de symptômes tels qu’éruption cutanée, tâches violacées à rougeâtres, fièvre (vascularite).

    · Eruption cutanée, démangeaisons, urticaire, difficultés pour respirer ou avaler, sensations vertigineuses (réaction d’hypersensibilité).

    · Eruption sur le visage, douleurs articulaires, affections musculaires, fièvre (lupus érythémateux).

    · Douleurs gastriques hautes sévères (pancréatite).

    · Difficultés pour respirer accompagnées de fièvre, toux, respiration sifflante, essoufflement (détresse respiratoire incluant pneumopathie et œdème pulmonaire).

    · Pâleur, fatigue, essoufflement, urines foncées (anémie hémolytique).

    · Fièvre, mal de gorge ou aphtes buccaux dus à des infections (leucopénie).

    · Confusion, fatigue, contractures et spasmes musculaires, respiration rapide (alcalose hypochlorémique).

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles)

    · Faiblesse, hématomes et infections fréquentes (anémie aplasique).

    · Diminution importante du débit urinaire (signes possibles de troubles rénaux ou d’insuffisance rénale).

    · Eruption cutanée, rougeur cutanée, formation de vésicules sur les lèvres, les yeux ou dans la bouche, desquamation de la peau, fièvre (signes possibles de l’érythème polymorphe).

    · Spasmes musculaires.

    · Fièvre (pyrexie).

    · Faiblesse (asthénie).

    · Diminution de la vision ou douleur dans les yeux due à une pression élevée (signes possibles d’une myopie, d’une accumulation de fluide dans la couche vasculaire de l’œil (épanchement choroïdien) ou d’un glaucome aigu à angle fermé).

    · Cancer de la peau et des lèvres (cancer de la peau non mélanome).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la boîte est endommagée ou présente des signes d'altération.

    Plaquettes : Ce médicament est à conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    Flacon : Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Valsartan.................................................................................................................. 160,00 mg

    Hydrochlorothiazide.................................................................................................... 25,00 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, lactose monohydraté, croscarmellose sodique, povidone K29-K32, talc, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : Opadry II 85G34642 orange*.

    *Composition de l'Opadry II 85G34642 orange : alcool polyvinylique, talc, dioxyde de titane (E171), macrogol 3350, lécithine (E322), oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).

    Qu’est-ce que VALSARTAN HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA LAB 160 mg/25 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous la forme de comprimé pelliculé.

    Boite de 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98 comprimés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium)

    Boite de 28, 30, 50, 56, 84, 90, 98 comprimés en flacon (PE).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZENTIVA FRANCE

    35 RUE DU VAL DE MARNE

    75013 PARIS

    Fabricant  

    ZENTIVA K.S.

    U KABELOVNY 130

    102 37 PRAHA 10

    RÉPUBLIQUE TCHÈQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.