UROMITEXAN 1 g/10 mL
Informations pratiques
- Prescription : liste II
- Format : solution injectable
- Date de commercialisation : 24/06/1994
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : BAXTER
Les compositions de UROMITEXAN 1 g/10 mL
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Solution | MESNA | 682 | 1000 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
1 flacon(s) en verre de 10 ml
- Code CIP7 : 5584767
- Code CIP3 : 3400955847670
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/05/1995
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 08/08/2017
UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un flacon.
Excipient à effet notoire :
Ce médicament contient 104 mg d’alcool benzylique par flacon.
Ce médicament contient de 141,5 à 148,4 mg de sodium par flacon (soit de 6,15 à 6,45 mmol).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Solution aqueuse limpide et incolore.
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention de la toxicité urinaire des oxazaphosphorines (cyclophosphamide - ifosfamide).
4.2. Posologie et mode d'administration
UROMITEXAN 1 g/10 ml peut s'employer selon les mêmes modalités chez l'adulte et chez l'enfant. La posologie est habituellement fixée à 60 % de la dose d'oxazaphosphorine (cyclophosphamide, ifosfamide) administrée.
Mode d’administration
Le schéma classique comporte l'administration, après dilution (cf. précautions d'emploi) d'un tiers de la dose dès le début de l'administration de l'oxazaphosphorine, du second tiers 4 heures plus tard et du dernier tiers 4 heures plus tard (soit 8 heures après la première administration).
Actuellement certains auteurs utilisent UROMITEXAN 400 mg en perfusion intraveineuse continue débutant ¼ d'heure avant la perfusion chimiothérapique et se prolongeant 8 à 12 heures après la fin de celle-ci, la dose totale de mesna atteignant - voire dépassant - 100 % de la dose d'oxazaphosphorine utilisée. Pour des doses supérieures à 2.000 mg/m2/jour, les risques potentiels de ce médicament ne sont pas connus.
En raison de la présence d’alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
Chez des malades porteurs de maladies auto-immunes, on a observé de rares cas de réactions cutanées de type allergique plus ou moins intenses. Les symptômes sont variables, d'intensité moyenne ("rash" parfois de type maculaire, accompagné d'une sensation de brûlure intense et de démangeaisons), ou sévère ("rash" généralisé ou plaques érythémateuses, œdème) et sont parfois accompagnés d'une forte fièvre, de tachycardie, d'hypotension et/ou d'une élévation des transaminases.
Chez ces malades, la protection de l'appareil urinaire doit se faire préférentiellement par une hyperhydratation quotidienne associée à la prescription simultanée de diurétiques; cependant, il est possible d'associer l'Uromitexan à l'oxazaphosphorine chez de tels patients à la condition d'évaluer le meilleur rapport bénéfice/risque pour le malade et seulement sous stricte surveillance médicale du sujet.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Risque d’encéphalopathie : quelques cas d'encéphalopathies, toujours spontanément réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits après utilisation conjointe d’oxazaphosphorines (ifosfamide ou cyclophosphamide) et de mesna. Leur imputabilité n'est actuellement pas établie. Une insuffisance rénale est habituellement retrouvée comme facteur favorisant.
Ce médicament contient de l’alcool benzylique : La quantité d’alcool benzylique est de 104 mg par flacon. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïde chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.
En cas d’administration de grands volumes, ce médicament doit être utilisé avec précaution et de préférence sur une courte durée chez les sujets souffrant d’insuffisance hépatique ou rénale à cause du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique).
Ce médicament contient du sodium : Ce médicament contient de 141,5 à 148,4 mg de sodium par flacon (soit de 6,15 à 6,45 mmol). A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Composé thiol : Le mesna est un composé thiol (ou soufré), à savoir, un composé organique comportant un groupement sulfhydrylel - (SH). Les composés thiols présentent quelques similitudes dans leurs profils d'effets indésirables, incluant un potentiel à provoquer des réactions cutanées sévères (voir rubrique 4.8. Effets indésirables). Des exemples de médicaments qui sont des composés thiols comprennent l'amifostine, pénicillamine, et le captopril. Les patients ayant présenté une réaction indésirable à ce type de médicament sont susceptibles de développer un risque similaire voire accru de réaction avec l’utilisation d’un autre composé thiol. Les facteurs favorisants ne sont pas bien déterminés. Cependant, lorsque l'on considère l'utilisation ultérieure d'un autre composé thiol chez ces patients, la possibilité d'un risque accru doit être prise en compte.
ATTENTION : L’administration de mesna n’empêche pas une cystite hémorragique chez tous les patients. Les patients doivent être surveillés en conséquence. Une diurèse suffisante doit être maintenue, selon les besoins pour un traitement par oxazaphosphorine.
Hypersensibilité
Des cas de réactions d'hypersensibilité au mesna ont été rapportés après son administration en tant qu’uro-protecteur. Ceux-ci incluent notamment des cas de réactions cutanées caractérisées par des symptômes tels que de l’urticaire localisée ou généralisée ou d'autres formes d'exanthème, prurit, sensation de brûlure, angio-œdème et / ou rougeur. De plus, des cas de dermatoses et de réactions des muqueuses bulleuses ulcératives sévères ont été signalés. Certaines réactions semblent être compatibles avec un diagnostic d'érythème pigmenté fixe, de syndrome de Stevens-Johnson, de syndrome de Lyell ou d’érythème polymorphe. Des cas de photodistribution d’éruptions cutanées ont également été rapportés.
Les réactions cutanées peuvent être accompagnées d’autres symptômes incluant : fièvre, symptômes cardiovasculaires, insuffisance rénale aigue, atteintes pulmonaires, signes biologiques d’une CIVD, anomalies hématologiques (leucopénie, éosinophilie, lymphopénie, thrombocytopénie, pancytopénie), augmentation des enzymes hépatiques, signes digestifs et atteintes musculo-squelettiques (voir rubrique 4.8 Effets indésirables).
La symptomatologie des réactions d’hypersensibilité au mesna est polymorphe, n’inclut pas obligatoirement de signes cutanés, et peut se manifester par l’association de plusieurs signes (voir rubrique 4.8 Effets indésirables). Le délai de survenue de ces réactions peut varier considérablement (dès la première injection jusqu’à plusieurs mois d’exposition). Lors de réactions d’hypersensibilité apparaissant au cours de plusieurs expositions successives au mesna, la gravité des réactions peut être croissante et le délai d’apparition des manifestations peut être raccourci. Une dose-dépendance est suspectée mais non confirmée.
Les patients porteurs de maladies auto-immunes et sous traitement par oxazaphosphorines et mesna semblent présenter un risque plus élevé de développer des réactions d’hypersensibilité (voir rubriques 4.3 Contre-indications et 4.8 Effets indésirables)
Les prescripteurs doivent être informés:
· des conséquences potentielles que peuvent entraîner ces réactions car elles peuvent s'aggraver avec la ré-exposition et pouvant, dans certains cas, engager le pronostic vital,
· que les réactions d’hypersensibilité liées à mesna ont été interprétées comme ressemblant à un tableau clinique de la septicémie et, chez les patients présentant des maladies auto-immunes, à une exacerbation de la maladie sous-jacente,
· que la négativité des tests cutanés n’exclut pas une hypersensibilité au mesna et qu’une interprétation des résultats des tests cutanés par un professionnel spécialiste doit être effectuée avant toute éventuelle réintroduction,
· du risque potentiel de photosensibilisation lié à l’utilisation du mesna.
Précautions d'emploi
Utiliser de préférence en perfusion intraveineuse après dilution extemporanée dans 100 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %.
L'alcool benzylique contenu dans les flacons peut réduire la stabilité du cyclophosphamide et de l'ifosfamide. Le mesna est incompatible in vitro avec le cisplatine, le carboplatine et avec les moutardes azotées. Le mélange mesna et épirubicine conduit à l'inactivation de l'épirubicine et doit être évité. En raison d’interactions physico-chimiques, le mesna ne doit pas être associé dans la même perfusion aux produits suivants : érythromycine, oxytétracycline, aminophylline, lipiodol, épirubicine.
ATTENTION : Il est en conséquence nécessaire de rincer la tubulure entre la perfusion de mesna et les médicaments cités ci-dessus (voir rubrique 6.2 Incompatibilités).
Analyses de laboratoire
Détection urinaire des corps cétoniques : Le traitement avec mesna peut donner des réactions faussement positives aux tests urinaires à base de sodium nitroprusside (y compris les bandelettes) pour la détection des corps cétoniques. L’addition d’acide acétique glacial peut être utilisée afin de différencier un faux positif (couleur rouge cerise qui se fane) et un vrai positif (couleur rouge violet qui s’intensifie).
Détection urinaire de l'acide ascorbique : Le traitement par mesna peut provoquer des réactions faussement positives aux tests urinaires à base de réactifs de Tillmans pour la détection de l'acide ascorbique.
Taux sériques de créatine phosphokinase (CPK) : Dans les études pharmacocinétiques chez des volontaires sains, les valeurs des taux sériques de créatine phosphokinase (CPK) des échantillons prélevés à 24 heures après l‘administration de la dose de mesna étaient inférieures à celles des échantillons avant administration (de la dose). Bien que les données disponibles soient insuffisantes pour déterminer la cause de ce phénomène, il pourrait être occasionné par une interférence significative avec les tests enzymatiques de dosage de la CPK utilisant le groupement thiol (par exemple, la N-acétylcystéine). Le diagnostic d’une atteinte musculaire ne doit pas, en conséquence, être posé seulement sur le taux sérique de CPK mais sur un faisceau d’arguments clinico-biologiques (voir rubrique 4.8. Effets indésirables).
Usage gériatrique :
En général, le choix de la posologie chez les patients âgés doit être fait avec prudence, en reflétant la plus grande fréquence de diminution de la fonction hépatique, rénale ou cardiaque et d’une maladie concomitante ou d’autres prises médicamenteuses. Le rapport d’oxazaphosphorines à mesna devrait rester inchangé.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les effets systémiques des oxazaphosphorines ne sont pas affectés par l’administration de mesna.
Lors des essais cliniques, il a été démontré que le surdosage par mesna ne diminue pas la toxicité aiguë, la toxicité subaiguë, l’activité sur les leucocytes et l’efficacité immunosuppressive des oxazaphosphorines.
Les études chez l’animal avec l’ifosfamide et le cyclophosphamide sur des tumeurs variées, ont également démontré que le mensa n’interférait pas avec leur activité antitumorale.
Le mesna n’affecte pas non plus l’efficacité d’autres anticancéreux cytotoxiques (comme la doxorubicine, la carmustine, le méthotrexate ou la vincristine), ni l’effet thérapeutique d’autres médicaments tels que les glucosides digitaliques.
L'alimentation n'influence pas l'absorption du mesna ni ne modifie son élimination urinaire.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du mesna.
Il n’existe pas de données suffisantes concernant l’utilisation du mesna chez la femme enceinte.
Le mesna est utilisé uniquement lors de traitement par oxazaphosphorines (cyclophosphamide, ifosfamide), pour lesquels un effet tératogène et un effet foetotoxique sont attendus.
S'il est indispensable d'administrer une oxazaphosphorine pendant la grossesse, alors, le mesna doit lui être associé.
Allaitement
On ne sait pas si le mesna est excrété dans le lait maternel et il n’existe pas de données sur l’utilisation de mesna chez la femme allaitante.
Le mesna est toujours utilisé en prévention de la toxicité urinaire lors de traitements par oxazaphosphorines, durant lesquels l’allaitement est contre-indiqué.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables les plus graves associés à l'utilisation de mesna sont : syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson, anaphylaxie (voir rubrique 4.4 mises en garde spéciales et précautions d’emploi).
Les effets indésirables les plus fréquents (> 10%) associés à l'utilisation du mesna sont les suivants : maux de tête, réactions au site de perfusion, douleurs abdominales / coliques, étourdissements, léthargie / somnolence, pyrexie, éruption cutanée, diarrhées, nausées, bouffées de chaleur et syndrome grippal.
Comme mesna est administré en association avec de l’oxazaphosphorine ou avec des agents chimiothérapeutiques contenant des oxazaphosphorines, il est difficile de distinguer les effets indésirables susceptibles d’être associés à mesna de ceux causés par les cytostatiques administrés en même temps.
Délai d'apparition : Certains sujets ont présenté des effets indésirables dès la première exposition au mesna et d'autres après la deuxième ou la troisième exposition. En général, le spectre complet des symptômes présentés par un sujet est développé sur une période de plusieurs heures.
Expérience de la ré-exposition : Certains sujets n’ont pas d'autres réactions après leur effet indésirable initial tandis que d'autres ont présenté une exacerbation des effets lors d'administrations de doses répétées.
Résumé tabulé des effets indésirables
Les effets indésirables sont listés ci-dessous par classe de système d'organe et par fréquence. Les fréquences sont définies de la manière suivante : très fréquent (>= 1/10), fréquent (>= 1/100, < 1/10), peu fréquent (>= 1/1000, < 1/100), rare (>= 1/10 000, < 1/1000), très rare (< 1/10 000) et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles), incluant des cas isolés. Ces fréquences, lorsqu’elles sont disponibles ont été déterminées dans des études de pharmacocinétique réalisées chez 86 volontaires sains et peuvent ne pas être représentatives de la fréquence chez des patients nécessitant ce traitement.
Classe de système d’organe (SOC)
Très fréquent
fréquent
indéterminé
Affections hématologiques et du système lymphatique
Lymphadénopathie
Pancytopénie,
Leucopénie,
Lymphopénie,
Thrombocytopénie
Eosinophilie
Affections du système immunitaire
Anaphylaxie,
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Diminution de l'appétit,
Sensation de déshydratation
Affections psychiatriques
Insomnie,
Cauchemar
Affections du système nerveux
Maux de tête,
Etourdissements,
Léthargie / somnolence
Vertiges,
Paresthésie,
Hyperesthésie,
Syncope,
Hypoesthésie,
Troubles de l'attention
Convulsion
Affections oculaires
Conjonctivite,
Photophobie,
Vision floue
Œdème périorbitaire
Affections cardiaques
Palpitations
Electrocardiogramme anormal,
Tachycardie
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypotension,
Hypertension
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Congestion nasale,
Toux,
Douleur pleurétique,
Sécheresse de la bouche,
Bronchospasme,
Dyspnée,
Gêne laryngée,
Epistaxis
Détresse respiratoire,
Hypoxie,
Diminution de la saturation en oxygène,
Tachypnée,
Hémoptysie
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale / Coliques,
Nausée,
Diarrhée
Irritation de la muqueuse1,
Flatulence,
Vomissement,
Douleur brûlante (rétrosternale /
épigastrique),
Constipation,
Saignement gingival
Stomatite,
Mauvais goût
Affections hépatobiliaires
Augmentation des transaminases
Hépatite,
Augmentation de la gamma-glutamyltransférase,
Augmentation des phosphatases alcalines
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Eruption cutanée2
Prurit,
Hyperhidrose
Nécrolyse épidermique toxique, Syndrome de Stevens-Johnson,
Erythème polymorphe,
Ulcérations et/ou bulles/cloques*,
Oedème de Quincke,
Erythème pigmenté fixe,
Urticaire photodistribué,
Sensation de brûlure,
érythème
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Arthralgie,
Mal au dos,
Myalgie,
Douleur aux extrémités,
Douleur dans la mâchoire
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie
Insuffisance rénale aiguë
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Réactions au site de perfusion (prurit, éruption cutanée)
Pyrexie
Syndrome grippal
Réactions au site de perfusion (douleur, érythème, urticaire et gonflement)
Frisson,
Fatigue,
Douleur à la poitrine,
Malaise
Œdème facial,
Asthénie,
Œdème périphérique,
Réaction au site de perfusion (thrombophlébite, irritation)
Investigations
Signes biologiques de CIVD,
Taux de prothrombines prolongés,
Temps céphaline activé prolongé
1Orale, rectale
2Incluant des réactions cutanées non prurigineuse, prurigineuse, érythémateuse, eczémateuse, exanthème maculo-papuleux.
**Muco-cutanées, muqueuses, buccales, vulvo-vaginales, ano-rectales
Description des effets indésirables sélectionnés
Réactions au site de perfusion
Chez certains sujets souffrant de réactions cutanées locales au site de perfusion, une exposition au mesna a entraîné un effet cutané dans d'autres zones.
Affections cutanées / muqueuses
Des cas de réactions cutanées et muqueuses ont été signalés après l'administration du mesna à la fois par voie intraveineuse et orale. Ces réactions incluaient des éruptions cutanées, un prurit, des bouffées de chaleur, une irritation des muqueuseset une conjonctivite. Environ un quart des sujets ayant développé des réactions cutanées / muqueuses, ont présenté d'autres effets indésirables associés, incluant une dyspnée, une fièvre, des maux de tête, des troubles gastro-intestinaux, une somnolence, un malaise, des myalgies et des symptômes pseudo-grippaux.
Affections gastro-intestinales
Des cas d’affections gastro-intestinales chez des sujets sains ont été rapportés incluant nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales / coliques, douleurs épigastriques / brûlures, constipations, flatulences. Ces affections ont été signalées après l'administration de mesna par voie intraveineuse et orale.
Effet In Vivo sur le nombre de lymphocytes
Dans les études de pharmacocinétique chez des volontaires sains, l'administration de doses uniques de mesna a été très fréquemment associée à une diminution rapide (dans les 24 heures) du nombre de lymphocytes.
Effet In Vivo sur les taux de phosphore sérique
Dans les études de pharmacocinétique chez des volontaires sains, l'administration de mesna en dose unique ou sur plusieurs jours a été associée dans certains cas à des hausses modérées transitoires de la concentration sérique de phosphore. Ces phénomènes doivent être considérés lors de l'interprétation des résultats des tests biologiques.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance (Site internet : www.ansm.sante.fr).
Il n’existe pas d’antidote spécifique d’UROMITEXAN. Le traitement sera symptomatique.
Le surdosage peut conduire aux symptômes suivants observés lors d’une étude de tolérance chez des volontaires sains à une dose unique de 60-70 mg/kg (4 à 7 g) : nausées, vomissements, colique, diarrhée, mal de tête, fatigue, douleurs articulaires et des membres, manque d’énergie comme épuisement et faiblesse, dépression, irritabilité, rash, bouffées de chaleurs, hypotension et tachycardie, bradycardie, fièvre et bronchospasme.
Un taux nettement accru de nausées, de vomissements et de diarrhées a également été rapporté chez les patients traités par l’oxazaphosphorine recevant plus de 80 mg de mesna/kg/jour par voie intraveineuse par rapport aux patients recevant des doses plus faibles ou un traitement d'hydratation uniquement.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENTS DETOXIFIANTS DANS UN TRAITEMENT CYTOSTATIQUE
Code ATC : V03AF01
Mécanisme d’action
Antidote de l'acroléine, métabolite irritant pour la muqueuse vésicale formé au cours de la biotransformation des oxazaphosphorines. L'acroléine est bloquée sous forme d'un thio éther stable, soluble, rapidement et totalement éliminé par l'organisme.
L'efficacité antitumorale des oxazaphosphorines n'est pas modifiée par l’UROMITEXAN.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La demi-vie apparente d'élimination du mesna est d'environ 1,2 heure.
5.3. Données de sécurité préclinique
Alcool benzylique, édétate de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Le mesna est incompatible in vitro avec le cisplatine, le carboplatine et avec les moutardes azotées.
Il est nécessaire de rincer la tubulure entre les deux produits.
Autres incompatibilités :
En raison d’interactions physico-chimiques, l’Uromitexan ne doit pas être associé dans la même perfusion aux produits suivants : érythromycine, oxytétracycline, aminophylline, lipiodol, épirubicine. Il est nécessaire de rincer la tubulure entre l’Uromitexan et ces produits.
L'alcool benzylique contenu dans les flacons de mesna peut réduire la stabilité du cyclophosphamide et l'ifosfamide.
Le mélange mesna et épirubicine conduit à l'inactivation de l'épirubicine et doit être évité.
Dès ouverture de l’ampoule, le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 5 jours.
La dilution dans les solutions pour perfusion doit être réalisée extemporanément. Toute solution non utilisée doit être jetée.
D’un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation, après dilution et avant utilisation, relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas dépasser 8 heures.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Utiliser de préférence en perfusion intraveineuse après dilution extemporanée dans 100 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9%.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 558 476-7 ou 34009 558 476 7 0: 10 ml en flacon (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}
Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{JJ mois AAAA}
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste II.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 08/08/2017
UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion
Mesna
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion ?
3. Comment utiliser UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Prévention de la toxicité urinaire des oxazaphosphorines (cyclophosphamide et ifosfamide).
N’utilisez jamais UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion dans les cas suivants:
· Si vous êtes allergique (hypersensible) au Mesna, la substance active de l’Uromitexan ou à l'un des autres composants (voir rubrique 6: Informations complémentaires). Une réaction allergique peut inclure un essoufflement, une respiration sifflante, une éruption cutanée, des démangeaisons ou un gonflement du visage et des lèvres.
· Si vous avez déjà eu une réaction allergique à un médicament similaire (composé thiol ou contenant de l’alcool benzylique).
· Chez les prématurés et nouveau-nés à terme, en raison de la présence d’acide benzylique
PENSEZ A DIRE ET PRECISER A VOTRE MEDECIN TOUS VOS ANTECEDENTS ALLERGIQUES.
Si vous présentez une maladie auto-immune sous-jacente (maladie dans laquelle le système immunitaire de votre organisme s’attaque lui-même), vous pouvez présenter des réactions cutanées de type allergique plus ou moins intenses. Les symptômes sont variables, d'intensité moyenne (éruption cutanée parfois de type maculaire, accompagnée d'une sensation de brûlure intense et de démangeaisons), ou sévère (éruption cutanée généralisée ou plaques érythémateuses, œdème) et sont parfois accompagnés d'une forte fièvre, de tachycardie, d'hypotension et/ou d'une élévation des enzymes hépatiques.
Par conséquent, si vous présentez une maladie auto-immune sous-jacente, la protection de votre appareil urinaire doit se faire préférentiellement par une hyperhydratation quotidienne associée à la prescription simultanée de diurétiques ; cependant, votre médecin pourra associer l'Uromitexan à l'oxazaphosphorine après avoir évalué le meilleur rapport bénéfice/risque et seulement sous stricte surveillance médicale.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Prévenez votre médecin, infirmière ou pharmacien avant d'utiliser Uromitexan si :
· vous souffrez de polyarthrite rhumatoïde,
· vous avez un lupus érythémateux systémique (également appelé lupus ou LED),
· vous avez des problèmes avec votre système immunitaire appelés maladie «auto-immune»,
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Mises en garde :
Quelques cas d'atteinte globale de l’encéphale (encéphalopathie), toujours spontanément réversibles à l'arrêt du traitement, ont été décrits après utilisation conjointe d'ifosfamide et d’Uromitexan. Le rôle de ces médicaments n’est actuellement pas établi. Une fonction rénale altérée est habituellement retrouvée comme facteur favorisant.
Ce médicament contient 104 mg d’alcool benzylique par flacon. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions toxiques et des réactions allergiques chez les nourrissons et les enfants jusqu’à 3 ans.
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous avez des problèmes hépatiques ou rénaux ou si vous êtes enceinte ou allaitez car de grands volumes de perfusion d’UROMITEXAN peuvent provoquer une toxicité (acidose métabolique).
Ce médicament contient du sodium.
Ce médicament contient de 141,5 à 148,4 mg de sodium par flacon (soit de 6,15 à 6,45 mmol). A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.
Le mesna, substance active d’Uromitexan est un composé thiol. Les composés thiols présentent quelques similitudes dans leurs profils d’effets indésirables incluant un potentiel à provoquer des réactions cutanées sévères. Prévenez votre médecin, votre infirmière ou pharmacien si vous avez déjà présenté des réactions cutanées avec d’autres composés thiol (exemple : amifostine, pénicillamine et captopril) car vous présentez un risque accru de réaction cutanée à l’Uromitexan.
Précautions d'emploi :
Des réactions allergiques à l’Uromitexan ont été rapportées après son administration. Ces réactions allergiques incluent notamment des réactions cutanées plus ou moins intenses (voir rubrique 4. Quels sont les effets indésirables éventuels). Les réactions cutanées peuvent être accompagnées d’autres symptômes tels qu'une forte fièvre, une tachycardie, une hypotension et/ou une élévation des enzymes hépatiques. Néanmoins, des signes cutanés ne sont pas obligatoirement présents lors des réactions allergiques à l’Uromitexan. Des réactions allergiques plus graves et d’apparition plus rapide peuvent survenir après plusieurs expositions successives à l’Uromitexan. Les patients présentant une maladie auto-immune semblent présenter un risque plus élevé de développer des réactions allergiques à l’Uromitexan (voir rubrique contre-indications). Utiliser ce médicament AVEC PRECAUTION en cas de maladies auto-immunes. Dans ce cas, une stricte surveillance médicale est nécessaire et les autres méthodes d'uroprotection doivent être envisagées en priorité.
Des réactions cutanées après exposition au soleil ont également été observées. Ne vous exposez pas au soleil pendant le traitement par Uromitexan et oxazophophorines.
L'UROMITEXAN peut entraîner des réactions faussement positives dans les tests de dépistage des corps cétoniques et des réactions faussement positives ou inversement des faux négatifs dans les tests de dépistage de la présence des globules rouges dans les urines.
En ce qui concerne la réaction colorée aux corps cétoniques, la couleur est violet-rougeâtre plutôt que violet ; elle est moins stable, et disparaît immédiatement en ajoutant de l'acide acétique.
Pour déterminer précisément la présence de globules rouges dans les urines, la microscopie est recommandée.
Utiliser en perfusion intraveineuse après dilution extemporanée dans 100 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %.
EN CAS DE DOUTE N’HESITEZ PAS A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et Uromitexan
Des interactions physico-chimiques peuvent se produire en cas d’associations dans le même flacon de perfusion.
Uromitexan est administré avec l'ifosfamide et le cyclophosphamide. Il ne réagit pas avec ces médicaments, et n'est pas connu pour réagir avec d’autres.
Cependant, si vous prenez ou avez récemment pris un autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien.
Uromitexan avec des aliments, boissons et de l’alcool
La prise d’aliments n’influence pas l’absorption et l’élimination urinaire de l’Uromitexan.
Réalisation de tests lors d’un traitement par l’Uromitexan
Votre médecin ou votre infirmière voudra vérifier régulièrement l’absence de sang dans vos urines à l’aide d’une bandelette ou à l’aide d’un microscope.
Prévenez votre médecin, votre infirmière ou votre pharmacien si vous avez d’autres tests - bandelettes car ces médicaments peuvent modifier les résultats. Ces tests-bandelettes peuvent être utilisés pour le sang et pour les urines pour détecter des composés chimiques dans votre sang appelés cétones, ou des globules rouges dans vos urines.
Grossesse, allaitement et fertilité
UROMITEXAN n’est utilisé qu’en association avec une oxazaphosphorine (cyclophosphamide, ifosfamide), pour laquelle un risque de malformation et de toxicité pour le fœtus est décrit.
Cependant s’il est indispensable d’administrer une oxazaphosphorine pendant la grossesse, alors UROMITEXAN doit lui être associé.
Prévenez votre médecin si vous êtes enceinte ou si vous allaitez.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
Uromitexan contient <{nommer le/les excipient (s)}>
Sans objet.
Uromitexan 1 g/10 mL peut s’employer selon les mêmes modalités chez l’adulte et chez l’enfant.
La posologie est habituellement fixée à 60 % de la dose d’oxazaphosphorines (cyclophosphamide à fortes doses, ifosfamide) administrée.
Dose habituelle recommandée
· Votre médecin décidera du moment et de la quantité de médicament à vous administrer.
· La dose dépendra de :
o la dose et de la durée de votre traitement avec l'ifosfamide ou le cyclophosphamide ;
o de la forme pharmaceutique de l'ifosfamide ou du cyclophosphamide (en comprimé ou en injection) administrée ;
o si vous souffrez d'infections urinaires/cystite (infections urinaire) ;
o si vous présentez des signes de détérioration de la vessie due à l'ifosfamide ou au cyclophosphamide ;
o si vous avez eu une radiothérapie à proximité de votre vessie.
Utilisation chez les enfants et les adolescents
En général, les enfants ont tendance à uriner plus souvent que les adultes et, par conséquent, il peut être nécessaire de raccourcir l'intervalle entre les prises et/ou d'augmenter le nombre de prises individuelles.
Mode et voie d'administration
En perfusion intraveineuse après dilution extemporanée dans 100 ml d’une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %.
Fréquence et moment auquel le médicament doit être administré
Le schéma classique comporte l’administration intraveineuse, après dilution (cf. Précautions d’emploi) d’un tiers de la dose dès le début de l’administration de l’oxazaphosphorine, du second tiers 4 heures plus tard et du dernier tiers 4 heures plus tard (soit 8 heures après la première administration).
Uromitexan peut également être utilisé en perfusion intraveineuse continue débutant 1/4 d'heure avant la perfusion chimiothérapique et se prolongeant 8 à 12 heures après la fin de celle-ci, la dose totale de l’Uromitexan atteignant - voire dépassant - 100 % de la dose d'oxazaphosphorine utilisée.
Pour des doses supérieures à 2 g/m2/jour, les risques potentiels de ce médicament ne sont pas connus.
Usage gériatrique :
En général, le choix de la posologie chez les patients âgés doit être fait avec prudence, en reflétant la plus grande fréquence de diminution de la fonction hépatique, rénale ou cardiaque et d’une maladie concomitante ou d’autres prises médicamenteuses. Le rapport d’oxazaphosphorines à mesna devrait rester inchangé.
Si vous avez utilisé plus d’UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion que vous n’auriez dû :
Il est peu probable que vous preniez plus d’Uromitexan sous forme injectable que vous n'auriez dû, car il vous sera administré par une personne formée et qualifiée. Néanmoins, il est recommandé d’arrêter immédiatement l'injection si tel est le cas.
Les conséquences éventuelles d'un surdosage comprennent : nausées, vomissements, colique, diarrhée, mal de tête, fatigue, douleurs des articulations ou de la hanche, manque d'énergie comme épuisement et faiblesse, dépression, irritabilité, rash, hypotension (baisse de la pression du sang) et tachycardie (battements du cœur plus lents que la normale).
Consultez immédiatement un médecin.
Si vous oubliez d’utiliser UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion
Sans objet.
Si vous arrêtez d’utiliser UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion
Sans objet.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez à votre médecin ou infirmière ou pharmacien.
Pas d'effets indésirables connus aux doses usuelles de 10 à 30 mg/kg par injection, hormis la possibilité, chez certains sujets, d'une réaction inflammatoire locale au point d'injection en cas d'administration intraveineuse directe (voir précaution d'emploi).
Quelques rares cas d’éruption cutané associée à une réaction d'urticaire plus ou moins généralisée et/ou de démangeaisons avec parfois la présence d'œdème localisé ont été observés.
Une réaction cutanée de type allergique d'intensité plus sévère a été observée chez des malades présentant une maladie auto-immune.
Les effets indésirables les plus fréquents associées à l'utilisation d’Uromitexan sont : maux de tête, réactions au site d'injection, douleur abdominale / coliques, nausées, étourdissements, léthargie/somnolence, fièvre, éruption cutanée, diarrhée, bouffées vasomotrices, et syndrome grippal.
Les effets indésirables les plus graves associés à l'utilisation d’Uromitexan sont : syndrome de Lyell et syndrome de Stevens-Johnson (conditions mettant en jeu le pronostic vital qui provoquent des éruptions cutanées, des ulcères, des maux de gorge, fièvre, conjonctivite, la séparation des couches de la peau) et anaphylaxie.
Autres effets secondaires possibles :
Très fréquents : peuvent concerner plus de 1 personne sur 10
· ganglions lymphatiques enflés / augmentés (lymphadénopathie)
· maux de tête
· étourdissements
· léthargie / somnolence
· bouffées de chaleur
· douleurs abdominales / coliques ; nausées ; vomissements ; diarrhée
· éruptions cutanées
· apparition de modifications de la peau, irritation et démangeaisons au site d'injection ou perfusion
· symptômes pseudo-grippaux tels que maux de tête, fièvre, frissons, douleurs articulaires et musculaires, faiblesse, fatigue
· démangeaisons et éruption cutanée au site de perfusion
Fréquents : peuvent concerner jusqu’à 1 personne sur 10
· diminution de l’appétit
· sensation de déshydratation
· insomnie, cauchemar
· vertiges
· sensation de chatouillement, picotement, de brûlure, de piqûre (paresthésie)
· sensibilité inhabituelle ou pathologique de la peau ou d'un sens particulier à la stimulation (hyperesthésie) ou à l’inverse diminution de la sensibilité tactile ou de la sensation, ou une perte partielle de la sensibilité aux stimuli sensoriels (hypoesthésie)
· perte temporaire de conscience et de la posture (syncope)
· troubles de l'attention
· vision floue
· sensibilité à la lumière
· conjonctivite
· anomalie du rythme cardiaque (palpitations)
· difficulté à respirer ou respiration sifflante (bronchospasme)
· congestion nasale
· toux
· douleur vive à l'inhalation (douleur pleurale)
· sécheresse de la bouche
· essoufflement (dyspnée)
· gêne laryngée
· saignements de nez (épistaxis)
· irritation des muqueuses (orale et rectale) ; constipation ; saignement gingival
· augmentation du taux de certaines protéines produites par le foie appelées enzymes. Votre médecin effectuera des tests sanguins pour tester celles-ci.
· démangeaisons
· augmentation anormale de la transpiration, au-delà de celle requise pour la régulation de la température du corps (hyperhidrose)
· douleurs musculaires (myalgies) ou des douleurs articulaires (arthralgies) ; mal de dos ; douleur dans les membres supérieurs ou inférieurs (douleurs dans les extrémités) ; douleur dans la mâchoire
· douleur à la miction (dysurie)
· douleur, rougeurs, urticaire et gonflement au site de perfusion
· sensation de malaise ; douleur à la poitrine
Fréquence indéterminée : les données disponibles ne permettent pas de déterminer la fréquence
· diminution du nombre de cellules dans votre sang :
o réduction du nombre de globules rouges et blancs, ainsi que des plaquettes (pancytopénie) ;
o réduction du nombre de globules blancs qui combattent les infections (leucopénie, lymphopénie) ;
o des quantités anormalement élevées d'éosinophiles (type de globules blancs produits dans la moelle osseuse), soit le sang soit dans les tissus (éosinophilie), les plaquettes, qui favorisent la coagulation du sang (thrombocytopénie).
· réactions allergiques (hypersensibilité) ou réaction allergique grave avec apparition rapide (anaphylaxie)
· spasme (convulsions)
· gonflement autour des yeux (œdème périorbitaire)
· accélération du rythme cardiaque (tachycardie)
· tension artérielle basse ou élevée (hypotension, hypertension)
· difficulté à la respiration (détresse respiratoire) ; diminution des niveaux d'oxygène dans votre corps (hypoxie, diminution saturation en oxygène) ; respiration rapide (tachypnée) ; crachats de sang (hémoptysie)
· inflammation de la muqueuse de la bouche (stomatite) ; mauvais goût
· conditions provoquant une inflammation du foie qui peut entrainer une perte de poids jaunisse, et un malaise (hépatite) ;
· conditions mettant en jeu le pronostic vital qui provoquent des éruptions cutanées, des ulcères, des maux de gorge, fièvre, conjonctivite, la séparation des couches de la peau (nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson)
· démangeaisons, éruption cutanée rouge qui peut évoluer en plaies (érythème polymorphe, érythème)
· ulcérations et/ou bulles/vésicules (muco-cutanées, muqueuse, buccales, vulvo-vaginale, ano-rectale)
· gonflement des couches profondes de la peau du à une accumulation de liquide (œdème de Quincke)
· lésions réapparaissant dans la même zone lorsque le même médicament est ré-administré (érythème pigmenté fixe)
· éruption
· éruption photodistribuée
· éruption cutanée notable par des bosses/cloques, surélevées de couleur rouge pâle, qui démangent (urticaire)
· sensation de brûlure
· diminution importante et rapide du pouvoir de filtration des reins (insuffisance rénale aiguë)
· gonflement du visage (œdème facial)
· gonflement des tissus, généralement au niveau des membres inférieurs, en raison de l’accumulation de liquides (œdèmes périphériques)
· thrombophlébite et irritation au site de perfusion
Si l'un des effets indésirables devient grave ou si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin, infirmière ou votre pharmacien.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser UROMITEXAN 1 g/10 ml, solution injectable pour perfusion en flacon après la date de péremption mentionnée sur le conditionnement extérieur.
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 5 jours.
La dilution dans les solutions pour perfusion doit être réalisée extemporanément; la solution reconstituée doit être utilisée dans les 8 heures qui suivent.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient UROMITEXAN 1 g/10 mL, solution à diluer pour perfusion
· La substance active est :
Mesna ......................................................................................................................... 1 000,00 mg
Pour un flacon.
· Les autres composants excipients sont :
Alcool benzylique (voir section 2.), édétate de sodium (voir section 2.), hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
IMMEUBLE BERLIOZ
4 BIS RUE DE LA REDOUTE
78280 GUYANCOURT
FRANCE
BAXTER ONCOLOGY GMBH
Kantstrasse 2
33790 Halle Künsebeck
Allemagne
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
{MM/AAAA} {mois AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé:
Uromitexan est une solution injectable aqueuse, limpide et incolore.
Posologie :
Uromitexan 1 g/10 mL peut s'employer selon les mêmes modalités chez l'adulte et chez l'enfant.
La posologie est habituellement fixée à 60 % de la dose d'oxazaphosphorines (cyclophosphamide à fortes doses, ifosfamide) administrée.
Mode d’administration :
Le schéma classique comporte l'administration intraveineuse, après dilution (voir rubrique 4.4) d'un tiers de la dose dès le début de l'administration de l'oxazaphosphorine, du second tiers 4 heures plus tard et du dernier tiers 4 heures plus tard (soit 8 heures après la première administration).
Uromitexan peut également être utilisé en perfusion intraveineuse continue débutant ¼ d'heure avant la perfusion chimiothérapique et se prolongeant 8 à 12 heures après la fin de celle-ci, la dose totale de Mesna atteignant - voire dépassant - 100 % de la dose d'oxazaphosphorine utilisée.
Pour des doses supérieures à 2 g/m2/jour, les risques potentiels de ce médicament ne sont pas connus.
Utiliser de préférence en perfusion intraveineuse après dilution extemporanée dans 100 ml d'une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 %.
L'alcool benzylique contenu dans les flacons peut réduire la stabilité du cyclophosphamide et de l'ifosfamide. Le mesna est incompatible in vitro avec le cisplatine, le carboplatine et avec les moutardes azotées. Le mélange mesna et épirubicine conduit à l'inactivation de l'épirubicine et doit être évité. En raison d’interactions physico-chimiques, le mesna ne doit pas être associé dans la même perfusion aux produits suivants : érythromycine, oxytétracycline, aminophylline, lipiodol, épirubicine.
ATTENTION : Il est en conséquence nécessaire de rincer la tubulure entre la perfusion de mesna et les médicaments cités ci-dessus (voir rubrique 6.2 Incompatibilités).
Tout flacon entamé doit être utilisé dans les 5 jours.
La dilution dans les solutions pour perfusion doit être réalisée extemporanément. Toute solution non utilisée doit être jetée.
D’un point de vue microbiologique, la solution diluée doit être utilisée immédiatement. En cas d'utilisation non immédiate, les durées et conditions de conservation, après dilution et avant utilisation, relèvent de la seule responsabilité de l'utilisateur et ne doivent pas dépasser 8 heures.