UPFEN 200 mg

  • Commercialisé Supervisé Sans ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65558693
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES - code ATC : N02B.Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que :Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après :
  • Informations pratiques

    • Prescription : Disponible sans ordonnance
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 19/05/1989
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : UPSA

    Les compositions de UPFEN 200 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé IBUPROFÈNE 2092 200 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 20 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3321590
    • Code CIP3 : 3400933215903
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/07/1998
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 02/02/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Ibuprofène........................................................................................................................... 200 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : un comprimé contient des traces de sulfites.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que :

    · maux de tête,

    · états grippaux,

    · douleurs dentaires,

    · courbatures,

    · règles douloureuses.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    Population1

    Dose par prise

    Intervalle minimum entre deux prises2

    Dose journalière maximale

    Enfants de 20 à 30 kg

    (environ 6 à 11 ans)

    200 mg

    (1 comprimé)

    6 heures

    600 mg/jour

    (3 comprimés)

    Enfants ≥ 30 kg

    (à partir de 11 à 12 ans)

    200 à 400 mg

    (1 à 2 comprimés)

    6 heures

    1200 mg/jour

    (6 comprimés)

    Adultes3

    200 à 400 mg

    (1 à 2 comprimés)

    6 heures

    1200 mg/jour

    (6 comprimés)

    1 L’âge approximatif indiqué par rapport au poids n’est donné qu’à titre indicatif. Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).

    2 Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.

    3 Les paramètres cinétiques de l'ibuprofène sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie, cependant des précautions sont à prendre (voir également rubrique 4.4).

    Durée de traitement

    Enfants : Si ce médicament est utilisé pendant plus de trois jours ou que les symptômes persistent, un médecin doit être consulté.

    Adultes : Si la douleur persiste plus de cinq jours ou si elle s'aggrave, ou si la fièvre persiste plus de trois jours ou en cas de survenue d'un nouveau trouble, un médecin doit être consulté.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé, sans le croquer, avec un grand verre d'eau, de préférence au cours des repas.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :

    · hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · grossesse, à partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée) (voir rubrique 4.6),

    · antécédents d'asthme déclenchés par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que : autres AINS, acide acétylsalicylique,

    · antécédents d'hémorragie ou de perforation digestive au cours d'un précédent traitement par AINS,

    · hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébro-vasculaire ou autre hémorragie en évolution,

    · ulcère peptique évolutif, antécédents d'ulcère peptique ou d'hémorragie récurrente (2 épisodes distincts, ou plus, d'hémorragie ou d'ulcération objectivés),

    · insuffisance hépatique sévère,

    · insuffisance rénale sévère,

    · insuffisance cardiaque sévère (NYHA Classe IV),

    · lupus érythémateux disséminé,

    · en association avec le mifamurtide (voir rubrique 4.5).

    La prise de comprimé ou de gélule est contre-indiquée chez l'enfant de moins de 6 ans car elle peut entraîner une fausse route.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    L'utilisation concomitante d'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé avec d'autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2 (cox-2), doit être évitée.

    La survenue d'effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.2, Effets gastro-intestinaux et cardiovasculaires et Insuffisance rénale fonctionnelle ci-dessous).

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, à une sinusite chronique et/ou à une polypose nasale, ont un risque de manifestation allergique lors de la prise d'acide acétylsalicylique et/ou d'anti-inflammatoires non stéroïdiens plus élevé que le reste de la population.

    L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    Population pédiatrique

    Il existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et adolescents en état de déshydratation.

    Sujets âgés

    Les sujets âgés présentent un risque accru d'effets indésirables aux AINS, en particulier d'hémorragie gastro-intestinale et de perforations pouvant être fatales (voir rubrique 4.2 et ci-dessous). Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées.

    Effets gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations ou perforations gastro-intestinales parfois fatales, ont été rapportées avec tous les AINS, à n'importe quel moment du traitement, sans qu'il y ait eu nécessairement de signes d'alerte ou d'antécédents d'effets indésirables gastro-intestinaux graves.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinale augmente avec la dose utilisée chez les patients présentant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3) ainsi que chez le sujet âgé. Chez ces patients, le traitement doit être débuté à la posologie la plus faible possible. Un traitement protecteur de la muqueuse (par exemple misoprostol ou inhibiteur de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, comme pour les patients nécessitant un traitement par de faibles doses d'acide acétylsalicylique ou traités par d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients présentant des antécédents gastro-intestinaux, surtout s'il s'agit de patients âgés, doivent signaler tout symptôme abdominal inhabituel (en particulier les saignements gastro-intestinaux), notamment en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements associés susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, comme les corticoïdes administrés par voie orale, les anticoagulants oraux tels que la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique, les héparines, le nicorandil, le cobimétinib, le déférasirox et les médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques (voir rubrique 4.5).

    En cas d'apparition d'hémorragie ou d'ulcération survenant chez un patient recevant UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, le traitement doit être arrêté.

    Les AINS doivent être administrés avec prudence et sous étroite surveillance chez les malades présentant des antécédents de maladies gastro-intestinales (rectocolite hémorragique, maladie de Crohn), en raison d'un risque d'aggravation de la pathologie (voir rubrique 4.8).

    Effets cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance adéquate et des recommandations sont requises chez les patients présentant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque légère à modérée, des cas de rétention hydrosodée et d'œdème ayant été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg par jour) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Dans l’ensemble, les études épidémiologiques ne suggèrent pas que les faibles doses d'ibuprofène (par ex., ≤ 1200 mg par jour) soient associées à une augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive (NYHA II-III), une cardiopathie ischémique établie, une maladie artérielle périphérique et/ou un accident vasculaire cérébral ne doivent être traités avec de l’ibuprofène qu'après un examen attentif et les doses élevées (2400 mg par jour) doivent être évitées.

    Un examen attentif doit également être mis en œuvre avant l’instauration d'un traitement à long terme chez les patients présentant des facteurs de risque d’évènements cardiovasculaires (par ex., hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme), en particulier si des doses élevées d’ibuprofène (2400 mg par jour) sont nécessaires.

    La tension artérielle doit être étroitement surveillée au début et tout au long du traitement.

    Les patients doivent être informés des signes d'effets indésirables cardiovasculaires graves (par exemple, des douleurs thoraciques, essoufflement, faiblesse, troubles de l'élocution) et des mesures à prendre s'ils se produisent.

    Il faut être prudent avec l'utilisation d’UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, chez les patients subissant un pontage aorto-coronarien (PAC), ou immédiatement avant ou après une chirurgie cardiaque, en tenant compte notamment des médicaments concomitants.

    Effets cutanés

    Des réactions cutanées graves, dont certaines d'évolution fatale, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des syndromes de Lyell ont été très rarement rapportées lors de traitements par AINS (voir rubrique 4.8).

    L'incidence de ces effets indésirables semble plus importante en début de traitement, le délai d'apparition se situant, dans la majorité des cas, pendant le premier mois de traitement. Des cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) ont été rapportés en lien avec des médicaments contenant de l’ibuprofène.

    L’ibuprofène devrait être arrêté dès la première apparition de signes et symptômes de réactions cutanées graves telles que des éruptions cutanées, lésions des muqueuses, ou de tout autre signe d’hypersensibilité.

    Dissimulation des symptômes d’une infection sous-jacente

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé peut masquer les symptômes d’une infection, ce qui peut retarder la mise en place d’un traitement adéquat et ainsi aggraver l’évolution de l’infection. C’est ce qui a été observé dans le cas de la pneumonie communautaire d’origine bactérienne et des complications bactériennes de la varicelle. Lorsque UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé est administré pour soulager la fièvre ou la douleur liée à l’infection, il est conseillé de surveiller l’infection. En milieu non hospitalier, le patient doit consulter un médecin si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.

    La varicelle peut exceptionnellement être à l'origine de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous. A ce jour, le rôle favorisant des AINS dans l'aggravation de ces infections ne peut être écarté. Il est donc prudent d'éviter l'utilisation d'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé en cas de varicelle (voir rubrique 4.8).

    Insuffisance rénale fonctionnelle

    Les AINS, en inhibant l'action vasodilatatrice des prostaglandines rénales, sont susceptibles de provoquer une insuffisance rénale fonctionnelle par diminution de la filtration glomérulaire. Cet effet indésirable est dose-dépendant.

    En début de traitement ou après augmentation de la posologie, une surveillance de la diurèse et de la fonction rénale est recommandée chez les patients présentant les facteurs de risque suivants :

    · sujets âgés,

    · médicaments associés tels que : IEC, sartans, diurétiques, pemetrexed, ciclosporine, tacrolimus, ténofovir disoproxil (voir rubrique 4.5),

    · hypovolémie quelle qu'en soit la cause,

    · insuffisance cardiaque,

    · insuffisance rénale chronique,

    · syndrome néphrotique,

    · néphropathie lupique,

    · cirrhose hépatique décompensée.

    Effets hépatiques

    Les patients prenant UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doivent être surveillés pour des signes ou symptômes de réactions hépatiques cliniquement significatifs. Si de tels signes ou symptômes se développent, le traitement par UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doit être interrompu.

    Rétention hydro-sodée

    Rétention hydro-sodée avec possibilité d'œdèmes, d'HTA ou de majoration d'HTA, d'aggravation d'insuffisance cardiaque. Une surveillance clinique est nécessaire, dès le début de traitement en cas d'HTA ou d'insuffisance cardiaque. Une diminution de l'effet des antihypertenseurs est possible (voir rubrique 4.5).

    Hyperkaliémie

    Hyperkaliémie favorisée par le diabète ou un traitement concomitant par des médicaments hyperkaliémiants (voir rubrique 4.5).

    Une surveillance régulière de la kaliémie doit être effectuée dans ces circonstances.

    La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec un autre anti-inflammatoire non stéroïdien, avec un anticoagulant oral, avec du lithium, avec de l'acide acétylsalicylique à doses antalgiques, antipyrétiques ou anti-inflammatoires, avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine, avec les héparines de bas poids moléculaire et apparentés et les héparines non fractionnées (aux doses curatives et/ou chez le sujet âgé), avec le pemetrexed, chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    L'ibuprofène, comme tout médicament inhibiteur de la synthèse des cyclooxygénases et des prostaglandines, peut altérer la fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant.

    En cas de troubles de la vue apparaissant en cours de traitement, un examen ophtalmologique complet doit être effectué (voir rubrique 4.8).

    Au cours de traitements prolongés, il est recommandé de contrôler la formule sanguine, les fonctions hépatiques et rénales.

    Ce médicament contient moins d’1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Ce médicament contient des traces de « sulfites » et peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Risque lié à l'hyperkaliémie

    Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les antagonistes de l'angiotensine II, les anti-inflammatoires non stéroïdiens, les héparines (de bas poids moléculaires ou non fractionnées), les immunosuppresseurs comme la ciclosporine ou le tacrolimus, le triméthoprime.

    L'association de ces médicaments majore le risque d'hyperkaliémie. Ce risque est particulièrement important avec les diurétiques épargneurs de potassium, notamment lorsqu'ils sont associés entre eux ou avec des sels de potassium, tandis que l'association d'un IEC et d'un AINS, par exemple, est à moindre risque dès l'instant que sont mises en œuvre les précautions recommandées.

    Pour connaître les risques et les niveaux de contraintes spécifiques aux médicaments hyperkaliémiants, il convient de se reporter aux interactions propres à chaque substance.

    Toutefois, certaines substances, comme le triméthoprime, ne font pas l'objet d'interactions spécifiques au regard de ce risque. Néanmoins, ils peuvent agir comme facteurs favorisants lorsqu'ils sont associés à d'autres médicaments comme ceux sus mentionnés.

    L'administration simultanée d'ibuprofène avec les produits suivants nécessite une surveillance rigoureuse de l'état clinique et biologique du malade :

    Association contre-indiquée

    + Mifamurtide

    Aux doses élevées d’AINS, risque de moindre efficacité du mifamurtide.

    Associations déconseillées

    + Autres anti-Inflammatoires non stéroïdiens

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1 g par prise et/ou ≥ 3 g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou < 3 g par jour)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Anticoagulants oraux

    Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite voire biologique.

    + Héparines (doses curatives et/ou sujet âgé)

    Augmentation du risque hémorragique (agression de la muqueuse gastro-duodénale par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique étroite.

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium).

    Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'anti-inflammatoire non stéroïdien.

    + Méthotrexate, utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine

    Augmentation de la toxicité hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    + Nicorandil

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale faible à modérée, clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).

    Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

    + Antagonistes des récepteurs de l'angiotensine Il

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (sujet âgé, déshydratation, traitement associé avec diurétiques, altération de la fonction rénale), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l’effet antihypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Ciclosporine, tacrolimus

    Risque d'addition des effets néphrotoxiques, notamment chez le sujet âgé.

    Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS.

    + Cobimétinib

    Augmentation du risque hémorragique.

    Surveillance clinique.

    + Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC)

    Insuffisance rénale aiguë chez le patient à risque (âgé, déshydraté, sous diurétiques, avec une fonction rénale altérée), par diminution de la filtration glomérulaire secondaire à une diminution de la synthèse des prostaglandines rénales. Ces effets sont généralement réversibles. Par ailleurs, réduction de l'effet anti-hypertenseur.

    Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale en début de traitement et régulièrement pendant l’association.

    + Méthotrexate, utilisé à faibles doses (inférieures ou égales à 20 mg/semaine)

    Augmentation de la toxicité notamment hématologique du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires).

    Contrôle hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association.

    Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé.

    + Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale)

    Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de sa clairance rénale par les AINS).

    Surveillance biologique de la fonction rénale.

    + Tenofovir disoproxil

    Risque de majoration de la néphrotoxicité du ténofovir, notamment avec des doses élevées de l'anti-inflammatoire ou en présence de facteurs de risque d'insuffisance rénale.

    En cas d’association, surveiller la fonction rénale.

    Associations à prendre en compte

    + Acide acétylsalicylique à des doses anti-agrégantes (de 50 mg à 375 mg par jour en 1 ou plusieurs prises)

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison d’une possible augmentation des effets indésirables.

    Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber de façon compétitive l'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

    + Antiagrégants plaquettaires

    Augmentation du risque hémorragique, notamment gastro-intestinal (voir rubrique 4.4).

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol) (y compris collyres)

    Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens).

    + Déférasirox

    Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif.

    + Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone)

    Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    + Héparines (doses préventives)

    Augmentation du risque hémorragique.

    + Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)

    Majoration du risque hémorragique.

    + Médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques

    Augmentation du risque hémorragique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l’embryon ou du fœtus.

    Risques associés à l’utilisation au cours du 1er trimestre :

    Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l’animal, il a été montré que l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d’organogénèse de la gestation.

    Risques associés à l’utilisation à partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    · A partir de la 12ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance, tous les AINS, par l’inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le fœtus à une atteinte fonctionnelle rénale :

    o in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse fœtale) : oligoamnios (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.

    o à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

    Risques associés à l’utilisation au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée et jusqu’à la naissance :

    Au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée, les AINS peuvent exposer le fœtus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire). La constriction du canal artériel peut survenir à partir du début du 6ème mois (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée) et peut conduire à une insuffisance cardiaque droite fœtale ou néonatale voire à une mort fœtale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.

    En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

    · un allongement du temps de saignement du fait d’une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;

    · une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.

    En conséquence :

    · Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d’aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

    · A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée) : toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, fœtale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.

    Allaitement

    Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.

    Fertilité

    Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l’ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Prévenir les patients de l'apparition possible de vertiges et de troubles de la vue.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont classés par système-organe. Leurs fréquences sont définies de la façon suivante :

    · Très fréquent (≥1/10)

    · Fréquent (≥1/100 à <1/10)

    · Peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100)

    · Rare (≥1/10 000 à <1/1 000)

    · Très rare (<1/10 000)

    · Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des effets parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Agranulocytose, anémie hémolytique et thrombocytopénie.

    Affections du système immunitaire

    · Dermatologiques : éruptions, rash, prurit, aggravation d'urticaire chronique.

    · Respiratoires : la survenue de crise d'asthme chez certains sujets peut être liée à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique 4.3).

    · Générales : choc anaphylactique, œdème de Quincke.

    Affections du système nerveux

    L'ibuprofène peut rarement être responsable de vertiges et de céphalées.

    La découverte d'une méningite aseptique sous ibuprofène doit faire rechercher un lupus érythémateux disséminé ou une connectivite.

    Affections oculaires

    Quelques rares cas de troubles de la vue ont été rapportés.

    Affections cardiaques et affections vasculaires

    Insuffisance cardiaque, hypertension et œdème ont été rapportés en association au traitement par AINS.

    Des études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg par jour) peut être associée à une légère augmentation du risque d'évènements thrombotiques artériels (par exemple, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    Affections gastro-intestinales

    Les effets indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères peptiques, perforations ou hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, peuvent survenir, en particulier chez le sujet âgé (voir rubrique 4.4).

    Des nausées, vomissements, diarrhées, flatulences, constipation, dyspepsie, stomatite ulcérative, douleur abdominale, melæna, hématémèse, exacerbation d'une rectocolite ou d'une maladie de Crohn (voir rubrique 4.4) ont été rapportées à la suite de l'administration d'AINS. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.

    Ont été habituellement rapportés des troubles gastro-intestinaux à type de gastralgies, ulcérations digestives avec ou sans hémorragies, hémorragies occultes ou non. Celles-ci sont d'autant plus fréquentes que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée.

    Affections hépatobiliaires

    Rares cas d'hépatite, augmentation transitoire des transaminases,

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Exceptionnellement, survenue de graves complications infectieuses cutanées et des tissus mous au cours de la varicelle (voir rubrique 4.4).

    Très rarement, des réactions bulleuses (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) ont été observées.

    Fréquence indéterminée : réaction d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d’hypersensibilité). Pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG).

    Fréquence indéterminée : réactions de photosensibilité.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Néphrite tubulo-interstitielle, insuffisance rénale, oligurie et acidose métabolique.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.

    · Transfert immédiat en milieu hospitalier.

    · Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.

    · Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.

    · Traitement symptomatique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autre analgésique et antipyrétique, code ATC : N02B.

    Mécanisme d’action

    L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide aryl carboxylique. Il possède les propriétés suivantes :

    · propriété antalgique,

    · propriété antipyrétique,

    · propriété anti-inflammatoire,

    · propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.

    L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    Des données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène peut inhiber l'effet d'une faible dose d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire lorsqu'ils sont pris de façon concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que quand des doses uniques d'ibuprofène à 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire est rapportée. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène (voir rubrique 5.1).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.

    Absorption

    La concentration sérique maximale est atteinte 90 minutes environ après administration par voie orale.

    Après prise unique, les concentrations sériques maximales sont proportionnelles à la dose.

    L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.

    Distribution

    L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %.

    Dans le liquide synovial, on retrouve l'ibuprofène avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique.

    Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.

    Biotransformation

    L’ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.

    Élimination

    L'élimination est essentiellement urinaire. Elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucoroconjugués.

    La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Phosphate de calcium, amidon de maïs prégélatinisé, docusate de sodium, cellulose microcristalline, agent de lustrage* (Opaglos AG 7350), laque aluminique d'indigotine (dont des traces de sulfites), agent filmogène blanc** (Sepifilm 803).

    *Agent de lustrage (Opaglos AG 7350) : eau purifiée, cire d'abeille, cire de carnauba, polysorbate 20, acide sorbique.

    **Agent filmogène blanc (Sepifilm 803) : hypromellose, dioxyde de titane (E171), propylène glycol (E1520).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans en zone climatique I ou II.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament doit être conservé à la température ambiante.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    2, 10, 20, 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    UPSA SAS

    3, RUE JOSEPH MONIER

    92500 RUEIL MALMAISON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 347 795 5 8 : 2 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)

    · 34009 332 158 4 2 : 10 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)

    · 34009 332 159 0 3 : 20 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/Aluminium)

    · 34009 331 861 3 5 : 30 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC-Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Médicament non soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 02/02/2021

    Dénomination du médicament

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé

    Ibuprofène

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    Vous devez toujours prendre ce médicament en suivant scrupuleusement les informations fournies dans cette notice ou par votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Adressez-vous à votre pharmacien pour tout conseil ou information.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après :

    · Enfants : 3 jours ;

    · Adultes : 5 jours en cas de douleur, 3 jours en cas de fièvre.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANALGESIQUES ET ANTIPYRETIQUES - code ATC : N02B.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Il est indiqué, chez l'adulte et l'enfant de plus de 20 kg (soit environ 6 ans), dans le traitement de courte durée de la fièvre et/ou des douleurs telles que :

    · maux de tête,

    · états grippaux,

    · douleurs dentaires,

    · courbatures,

    · règles douloureuses.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien après :

    · Enfants : 3 jours ;

    · Adultes : 5 jours en cas de douleur, 3 jours en cas de fièvre.

    Ne prenez jamais UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique à la substance active ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez des antécédents d'allergie ou d'asthme déclenchés par la prise de ce médicament ou d'un médicament apparenté, notamment autres anti-inflammatoires non stéroïdiens, acide acétylsalicylique (aspirine),

    · si vous êtes enceinte, à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d’aménorrhée),

    · si vous avez des antécédents de saignements gastro-intestinaux ou d'ulcères liés à des traitements antérieurs par AINS,

    · si vous avez un ulcère ou saignement de l'estomac ou de l'intestin en évolution ou récidivant,

    · si vous avez une hémorragie gastro-intestinale, hémorragie cérébrale ou autre hémorragie en cours,

    · si vous avez une maladie grave du foie,

    · si vous avez une maladie grave des reins,

    · si vous avez une maladie grave du cœur,

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé,

    · si vous prenez du mifamurtide,

    · si c’est pour un enfant de moins de 6 ans car il peut avaler de travers et s'étouffer.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé.

    Les médicaments anti-inflammatoires/antalgiques comme l'ibuprofène sont susceptibles d'être associés à une légère augmentation du risque de crise cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, en particulier quand ils sont utilisés à doses élevées. Ne pas dépasser la dose ou la durée de traitement recommandée.

    Veuillez discuter de votre traitement avec votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé si vous :

    · avez des problèmes cardiaques dont une insuffisance cardiaque, de l'angine de poitrine (douleurs thoraciques) ou si vous avez eu une crise cardiaque, un pontage chirurgical, une artériopathie périphérique (mauvaise circulation dans les jambes ou les pieds due à des artères rétrécies ou bloquées) ou toute sorte d'accident vasculaire cérébral (y compris les « mini-AVC » ou accidents ischémiques transitoires (AIT)).

    · avez une tension artérielle élevée, du diabète, un cholestérol élevé, des antécédents familiaux de maladie cardiaque ou d'accident vasculaire cérébral, ou si vous êtes fumeur.

    · avez une infection, veuillez consulter le chapitre « Infections » ci-dessous.

    La tension artérielle doit être étroitement surveillée au début et tout au long du traitement.

    Les patients doivent être informés des signes d'effets indésirables cardiovasculaires graves (par exemple, des douleurs thoraciques, essoufflement, faiblesse, troubles de l'élocution) et des mesures à prendre s'ils se produisent.

    Il faut être prudent avec l'utilisation d’UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, chez les patients subissant un pontage aorto-coronarien (PAC), ou immédiatement avant ou après une chirurgie cardiaque, en tenant compte notamment des médicaments concomitants.

    Infections

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé peut masquer des signes d’infections tels que fièvre et douleur. Il est donc possible que UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé retarde la mise en place d’un traitement adéquat de l’infection, ce qui peut accroître les risques de complications. C’est ce que l’on a observé dans le cas de pneumonies d’origine bactérienne et d’infections cutanées bactériennes liées à la varicelle. Si vous prenez ce médicament alors que vous avez une infection et que les symptômes de cette infection persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir aussi la rubrique « AVANT D'UTILISER CE MÉDICAMENT, CONSULTEZ VOTRE MÉDECIN EN CAS »).

    Si vous êtes une femme, UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé peut altérer votre fertilité. Son utilisation n'est pas recommandée chez les femmes qui souhaitent concevoir un enfant. Chez les femmes qui présentent des difficultés pour procréer ou chez lesquelles des examens sur la fonction de reproduction sont en cours, veuillez en parler à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé.

    Les sujets âgés présentent un risque plus élevé d'effets indésirables, en particulier pour les hémorragies gastro-intestinales, ulcères et perforations. Les fonctions rénales, hépatiques et cardiaques doivent être étroitement surveillées. La posologie doit être la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    AVANT D'UTILISER CE MÉDICAMENT, CONSULTEZ VOTRE MÉDECIN EN CAS :

    · d'antécédent d'asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique ou des polypes dans le nez. L'administration de cette spécialité peut entraîner une crise d'asthme, notamment chez certains sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique (aspirine) ou à un anti-inflammatoire non stéroïdien (voir rubrique "Ne prenez jamais UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants"),

    · de troubles de la coagulation, de prise d'un traitement anticoagulant. Ce médicament peut entraîner des manifestations gastro-intestinales graves,

    · d'antécédents digestifs (hernie hiatale, hémorragie digestive, ulcère de l'estomac ou du duodénum anciens),

    · de maladie du cœur, du foie ou du rein,

    · de varicelle. Ce médicament est déconseillé en raison d'exceptionnelles infections graves de la peau,

    · de traitement concomitant avec d'autres médicaments qui augmentent le risque d'ulcère gastroduodénal ou hémorragie, par exemple des corticoïdes oraux, des antidépresseurs (ceux de type ISRS, c'est-à-dire Inhibiteurs Sélectifs de la Recapture de la Sérotonine), des médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine ou les anticoagulants tels que la warfarine, des médicaments tels que les héparines, le nicorandil, le cobimétinib, le déférasirox et les médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques. Si vous êtes dans un de ces cas, consultez votre médecin avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé (voir rubrique "Prise ou utilisation d'autres médicaments"),

    · de traitement concomitant avec du méthotrexate à des doses supérieures à 20 mg par semaine ou avec du pemetrexed (voir rubrique "Prise ou utilisation d'autres médicaments").

    AU COURS DU TRAITEMENT, EN CAS :

    · de troubles de la vue, PREVENEZ VOTRE MEDECIN,

    · d'hémorragie gastro-intestinale (rejet de sang par la bouche ou dans les selles, coloration des selles en noir), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE,

    · de signes évocateurs d'allergie à ce médicament, notamment une crise d'asthme ou brusque gonflement du visage et du cou (voir rubrique "Quels sont les effets indésirables éventuels ?"), ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONTACTEZ IMMEDIATEMENT UN MEDECIN OU UN SERVICE MEDICAL D'URGENCE.

    Réactions cutanées

    · Des réactions cutanées graves ont été rapportées en association avec un traitement à base de UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé. Arrêtez de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé et consultez immédiatement un médecin si vous développez une éruption cutanée, des lésions des muqueuses, des cloques ou tout autre signe d’allergie, car il peut s’agir des premiers signes d’une réaction cutanée très grave. Voir rubrique 4.

    Les patients prenant UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doivent être surveillés pour des signes ou symptômes de réactions hépatiques cliniquement significatifs. Si de tels signes ou symptômes se développent, le traitement par UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, doit être interrompu.

    Ce médicament contient un anti-inflammatoire non stéroïdien : l'ibuprofène.

    Vous ne devez pas prendre en même temps que ce médicament d'autres médicaments contenant des anti-inflammatoires non stéroïdiens (y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclooxygénase 2) et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine). Lisez attentivement les notices des autres médicaments que vous prenez afin de vous assurer de l'absence d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et/ou de l'acide acétylsalicylique (aspirine).

    Enfants et adolescents

    Il existe un risque d’insuffisance rénale chez les enfants et les adolescents en état de déshydratation.

    Autres médicaments et UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, même s’il s’agit d’un médicament sans ordonnance.

    CERTAINS MEDICAMENTS NE PEUVENT PAS ETRE UTILISES EN MEME TEMPS, ALORS QUE D'AUTRES MEDICAMENTS REQUIERENT DES CHANGEMENTS SPECIFIQUES (DE DOSE, PAR EXEMPLE).

    Ne prenez jamais UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé en même temps que du mifamurtide.

    Toujours informer votre médecin, dentiste ou pharmacien, si vous prenez un des médicaments suivants en plus d'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé. UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé peut modifier ou être modifié par d’autres médicaments. Par exemple :

    · aspirine (acide acétylsalicylique) ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens

    · corticostéroïdes

    · médicaments anticoagulants (c’est-à-dire, qui fluidifient le sang/préviennent l’apparition de caillots comme l’aspirine, l’acide acétylsalicylique, la warfarine, la ticlopidine, l’héparine injectable)

    · lithium

    · méthotrexate

    · médicaments qui réduisent la tension artérielle élevée (inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine comme le captopril, les bêta-bloquants comme l'aténolol, les antagonistes du récepteur de l'angiotensine-II comme le losartan, les diurétiques)

    · certains antidépresseurs (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, médicaments mixtes adrénergiques-sérotoninergiques)

    · pemetrexed

    · nicorandil

    · ciclosporine, tacrolimus

    · cobimétinib

    · tenofovir disoproxil

    · déférasirox

    Certains autres médicaments sont également susceptibles d'affecter ou d'être affectés par le traitement d’UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé. Vous devez, par conséquent, toujours demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé avec d'autres médicaments.

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Grossesse

    Avant le début du 6ème mois de grossesse (jusqu’à la 24ème semaine d’aménorrhée), vous ne devez pas prendre ce médicament, sauf en cas d’absolue nécessité déterminée par votre médecin, en raison du risque potentiel de fausses couches ou de malformations. Dans ce cas, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible.

    A partir du début du 6ème mois jusqu’à la fin de la grossesse (au-delà de la 24ème semaine d’aménorrhée), ce médicament est contre-indiqué, vous ne devez EN AUCUN CAS prendre ce médicament, car ses effets sur votre enfant peuvent avoir des conséquences graves voire fatales, notamment sur le cœur, les poumons et/ou les reins, et cela même avec une seule prise.

    Si vous avez pris ce médicament alors que vous étiez enceinte, parlez-en immédiatement à votre gynécologue obstétricien, afin qu’une surveillance adaptée vous soit proposée si nécessaire.

    Allaitement

    Ce médicament passant dans le lait maternel, il est déconseillé de l'utiliser pendant l'allaitement.

    Fertilité

    Ce médicament, comme tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), peut altérer la fertilité des femmes et entraîner des difficultés pour devenir enceinte, de façon réversible à l’arrêt du traitement. Informez votre médecin si vous planifiez une grossesse ou si vous avez des difficultés à concevoir.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Dans de rares cas, la prise de ce médicament peut entraîner des vertiges et des troubles de la vue.

    UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé contient du sodium et des traces de sulfites.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Ce médicament contient des traces de « sulfites » et peut, dans de rares cas, provoquer des réactions d’hypersensibilité sévères et des bronchospasmes.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère en cas de doute.

    Posologie

    ADAPTE A L'ADULTE ET A L'ENFANT A PARTIR DE 20 KG (environ 6 ans).

    Pour atténuer les symptômes, la dose efficace la plus faible devra être utilisée pendant la durée la plus courte possible. Si vous avez une infection et que les symptômes (tels que fièvre et douleur) persistent ou qu’ils s’aggravent, consultez immédiatement un médecin (voir rubrique 2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé ?).

    Ne pas dépasser les doses recommandées ni la durée de traitement (voir ci-dessous).

    Si vous avez l'impression que l'effet d'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé, est trop fort ou trop faible : consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Population1

    Dose par prise

    Délai minimum entre deux prises2

    Dose maximale sur 24 heures

    Enfants de 20 à 30 kg

    (environ 6 à 11 ans)

    1 comprimé

    (soit 200 mg)

    6 heures

    3 comprimés par jour

    (soit 600 mg par jour)

    Enfants de plus de 30 kg

    (à partir de 11 à 12 ans)

    1 à 2 comprimés

    (soit 200 à 400 mg)

    6 heures

    6 comprimés par jour

    (soit 1200 mg par jour)

    Adultes3

    1 à 2 comprimés

    (soit 200 à 400 mg)

    6 heures

    6 comprimés par jour

    (soit 1200 mg par jour)

    1 L’âge approximatif indiqué par rapport au poids n’est donné qu’à titre indicatif. Chez l'enfant, la posologie usuelle est de 20 à 30 mg/kg/jour en 3 prises par jour (sans dépasser 30 mg/kg/jour).

    2 Les prises systématiques permettent d'éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.

    3 Le sujet âgé présentant un risque accru d'effets indésirables, utilisez la dose la plus faible possible pendant la durée la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes.

    Durée du traitement

    La durée d'utilisation est limitée à :

    · Enfants : 3 jours ;

    · Adultes : 5 jours en cas de douleur, 3 jours en cas de fièvre.

    Mode et voie d’administration

    Voie orale.

    Avaler le comprimé, sans le croquer, avec un grand verre d'eau.

    Les comprimés sont à prendre de préférence au cours d'un repas.

    Si vous avez pris plus de UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé que vous n'auriez dû ou si des enfants ont pris le médicament accidentellement,

    Contactez toujours un médecin ou l'hôpital le plus proche afin d'obtenir un avis sur le risque et des conseils sur les mesures à prendre. Les symptômes peuvent inclure nausées, douleurs abdominales, vomissements (pouvant contenir des traces de sang), maux de tête, bourdonnements dans les oreilles, confusion et mouvements oculaires instables. À fortes doses, les symptômes suivants ont été signalés : somnolence, douleur thoracique, palpitations, perte de conscience, convulsions (principalement chez les enfants), faiblesse et étourdissements, sang dans les urines, sensation de froid corporel et problèmes respiratoires.

    En cas de surdosage accidentel ou d'intoxication, ARRETEZ LE TRAITEMENT ET CONSULTEZ RAPIDEMENT UN MEDECIN.

    Si vous oubliez de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    A forte dose, supérieure à 1200 mg/jour, ce médicament possède des propriétés anti-inflammatoires et peut provoquer des effets parfois graves qui sont ceux observés avec les médicaments anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

    Les médicaments tels qu'UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé pourraient augmenter le risque de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d'accident vasculaire cérébral.

    Fréquence «indéterminée» :

    · Éruption étendue squameuse rouge avec des masses sous la peau et des cloques principalement situées dans les plis cutanés, sur le tronc et sur les extrémités supérieures, accompagnée de fièvre à l’instauration du traitement (pustulose exanthématique aiguë généralisée). Si vous développez ces symptômes, arrêtez d’utiliser UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé et consultez immédiatement un médecin. Voir également rubrique 2.

    · Une réaction cutanée sévère appelée syndrome d'hypersensibilité (en anglais : DRESS syndrome) peut survenir. Les symptômes d'hypersensibilité sont : éruption cutanée, fièvre, gonflement des ganglions lymphatiques et augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs).

    · Sensibilité de la peau à la lumière.

    Peuvent survenir des réactions allergiques :

    · cutanées : éruptions sur la peau, rash, démangeaisons, aggravation d'urticaire chronique,

    · respiratoires, de type crise d'asthme,

    · généralisées : brusque gonflement du visage et du cou avec gêne respiratoire (œdème de Quincke, choc anaphylactique).

    Dans certains cas rares, il est possible que surviennent des perforations, des hémorragies gastro-intestinale (douleur abdominale, douleur abdominale haute, rejet de sang par la bouche (« hématémèse ») ou dans les selles, coloration des selles en noir (« melaena »)), gastrite, exacerbation d’une inflammation de l’intestin (« colite ») ou d’une maladie de Crohn (voir rubrique "Avertissements et précautions"). Ceux-ci sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée.

    Des maux de tête accompagnés de nausées, de vomissements et de raideur de la nuque (symptômes de la méningite) peuvent être observés.

    Très rarement peuvent survenir des manifestations bulleuses de la peau ou des muqueuses (sensation de brûlure accompagnée de rougeur avec bulles, cloques, ulcérations).

    Exceptionnellement, des infections graves de la peau ont été observées en cas de varicelle.

    Dans tous ces cas, il faut immédiatement arrêter le traitement et avertir votre médecin.

    Au cours du traitement, il est possible que surviennent :

    · des troubles digestifs : maux d'estomac, vomissements, nausées, diarrhée, constipation, flatulences, digestion difficile (« dyspepsie »), distension abdominale,

    · des troubles cardiaques : insuffisance cardiaque, hypertension et œdème,

    · rarement, vertiges, maux de tête, troubles de la vue et hépatites,

    · néphrite tubulo-interstitielle (inflammation des tubules des reins et des tissus qui les entourent), insuffisance rénale, diminution importante des urines et acidose métabolique,

    · des modifications du bilan hépatique ou de la formule sanguine (baisse des globules blancs ou des globules rouges ou des plaquettes).

    Dans tous ces cas, il faut en avertir votre médecin.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament doit être conservé à la température ambiante.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Ibuprofène..................................................................................................................... 200 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Phosphate de calcium, amidon de maïs prégélatinisé, docusate de sodium*, cellulose microcristalline, Opaglos AG 7350, laque aluminique d'indigotine (dont des traces de sulfites*), Sepifilm 803 (hypromellose, dioxyde de titane (E171), propylène glycol (E1520)). *Voir rubrique 2.

    Qu’est-ce que UPFEN 200 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimé pelliculé, boîte de 2, 10, 20, 30.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    UPSA SAS

    3, RUE JOSEPH MONIER

    92500 RUEIL MALMAISON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    UPSA SAS

    3, RUE JOSEPH MONIER

    92500 RUEIL MALMAISON

    Fabricant  

    UPSA SAS

    304, AVENUE DU DOCTEUR JEAN BRU

    47000 AGEN

    OU

    UPSA SAS

    979, AVENUE DES PYRENEES

    47520 LE PASSAGE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {mois AAAA}.

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    QUE FAIRE EN CAS DE FIÈVRE :

    La température normale du corps est variable d'une personne à l'autre et comprise entre 36,5°C et 37,5°C. Une élévation de la température au-delà de 38°C peut être considérée comme une fièvre.

    Ce médicament est destiné à l'adulte et à l'enfant de plus de 20 kg (environ 6 ans).

    Si les troubles que la fièvre entraîne sont trop gênants, vous pouvez prendre ce médicament qui contient de l’ibuprofène en respectant les posologies indiquées.

    Pour éviter tout risque de déshydratation, pensez à boire fréquemment.

    Avec ce médicament, la fièvre doit baisser rapidement. Néanmoins :

    · si d'autres signes inhabituels apparaissent,

    · si la fièvre persiste plus de 3 jours ou si elle s'aggrave,

    · si les maux de tête deviennent violents, ou en cas de vomissements,

    CONSULTEZ IMMÉDIATEMENT VOTRE MÉDECIN.

    QUE FAIRE EN CAS DE DOULEUR :

    L'intensité de la perception de la douleur et la capacité à lui résister varient d'une personne à l'autre.

    · S'il n'y a pas d'amélioration au bout de 5 jours de traitement chez l’adulte et 3 jours de traitement chez l’enfant de 6 à 18 ans,

    · si la douleur est violente, inattendue et survient de façon brutale (notamment une douleur forte dans la poitrine) et/ou au contraire revient régulièrement,

    · si elle s'accompagne d'autres signes comme un état de malaise général, de la fièvre, un gonflement inhabituel de la zone douloureuse, une diminution de la force dans un membre,

    · si elle vous réveille la nuit,

    CONSULTEZ IMMÉDIATEMENT VOTRE MÉDECIN.