ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL)

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • IntraveineuseIntra-artérielleIntra-articulaireIntra-utérine
  • Code CIS : 68373358
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste iodé - code ATC : V08A B05.Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ioniqueCe médicament est uniquement à usage diagnostique.Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 06/05/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : BAYER HEALTHCARE

    Les compositions de ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL)

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution IODE 549 30 g FT
    Solution IOPROMIDE 2293 62,340 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre de 100 mL avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD Stellant : seringue vide de 200 mL + raccord spiralé + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G

    • Code CIP7 : 2779714
    • Code CIP3 : 3400927797149
    • Prix : 33,12 €
    • Date de commercialisation : 16/12/2014
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 150 mL avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD Stellant : seringue vide de 200 mL + raccord spiralé + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G

    • Code CIP7 : 2779720
    • Code CIP3 : 3400927797200
    • Prix : 49,48 €
    • Date de commercialisation : 06/04/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 150 mL avec nécessaire d'administration pour injecteur MEDRAD Centargo : raccord patient et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G

    • Code CIP7 : 3020560
    • Code CIP3 : 3400930205600
    • Prix : 49,48 €
    • Date de commercialisation : 27/09/2021
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65 %

    1 flacon(s) en verre de 20 ml

    • Code CIP7 : 3309028
    • Code CIP3 : 3400933090289
    • Prix : 7,04 €
    • Date de commercialisation : 19/11/1989
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 3309034
    • Code CIP3 : 3400933090340
    • Prix : 17,51 €
    • Date de commercialisation : 19/07/1989
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 3309040
    • Code CIP3 : 3400933090401
    • Prix : 33,12 €
    • Date de commercialisation : 19/07/1989
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 3309057
    • Code CIP3 : 3400933090579
    • Prix : 65,90 €
    • Date de commercialisation : 06/01/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    1 flacon(s) en verre de 150 ml

    • Code CIP7 : 3760378
    • Code CIP3 : 3400937603782
    • Prix : 49,48 €
    • Date de commercialisation : 03/03/2008
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    10 flacon(s) en verre de 200 ml

    • Code CIP7 : 5592123
    • Code CIP3 : 3400955921233
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/11/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 flacon(s) en verre de 20 ml

    • Code CIP7 : 5595570
    • Code CIP3 : 3400955955702
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/02/1997
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 flacon(s) en verre de 50 ml

    • Code CIP7 : 5595587
    • Code CIP3 : 3400955955870
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/07/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 flacon(s) en verre de 100 ml

    • Code CIP7 : 5595593
    • Code CIP3 : 3400955955931
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/11/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    10 flacon(s) en verre de 150 ml

    • Code CIP7 : 5638517
    • Code CIP3 : 3400956385171
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 16/04/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 23/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/ mL), solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Principe actif (pour 100 mL)

    Iopromide........................................................................................................................... 62,340 g

    Correspondant à 300 mg d'iode élément par millilitre.

    Teneur en iode par mL : 300 mg.

    Viscosité à 20°C : 8,7 cP.

    Viscosité à 37°C : 4,6 cP.

    Osmolalité à 37°C : 607 ± 7 mOsm / kg H20.

    Teneur en iode par flacon de :

    10 mL : 3 g

    20 mL : 6 g.

    50 mL : 15 g.

    100 mL : 30 g.

    200 mL : 60 g.

    Excipient à effet notoire : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution aqueuse injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

    Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

    · angiographie par voie artérielle ;

    · artériographie des membres inférieurs ;

    · artériographie cérébrale ;

    · cavernographie ;

    · arthrographie ;

    · tomodensitométrie ;

    · artériographie numérisée de la crosse aortique ;

    · angiocardiographie infantile ;

    · hystérosalpingographie ;

    · opacification de l'appareil digestif ;

    · phlébographie des membres inférieurs.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Voie injectable

    La posologie est variable selon le type d'examen envisagé.

    En angiographie numérisée : les doses moyennes à employer sont variables selon le type d'examen. La dose ne doit pas être supérieure à 4 à 5 mL/kg, en injection itérative, sans dépasser 100 mL par injection.

    Artériographie :

    Extrémités supérieures : 8 - 12 mL.

    Extrémités inférieures : 20 -30 mL.

    Artériographie cérébrale : 1 à 2 mL/kg.

    Angiographie de la crosse aortique : 50 - 80 mL.

    Angiographie sélective : 6 - 15 mL.

    Aortographie abdominale : 40 - 60 mL.

    Phlébographie :

    Extrémités supérieures : 15 - 30 mL.

    Extrémités inférieures : 30 - 60 mL.

    La vitesse d'injection est fonction du type d'examen.

    La solution chauffée à température corporelle avant administration est mieux tolérée et peut être injectée plus facilement en raison de la viscosité réduite.

    Pour éviter tout risque d'incompatibilité, aucune autre médication ne doit être injectée dans le flacon.

    Le flacon et le nécessaire d’administration (lorsqu’il est intégré dans l’emballage secondaire) sont destinés à un seul patient pour usage unique.

    Nouveau-nés (< 1 mois) et les enfants (1 mois-2 ans)

    Les jeunes enfants (< 1 an) et particulièrement les nouveau-nés sont sensibles au déséquilibre électrolytique et aux altérations hémodynamiques. Une attention doit être portée sur la dose de solution à administrer, la performance technique de la procédure radiologique et l’état du patient.

    Patients avec un trouble de la fonction rénale

    L’iopromide étant excrété presque exclusivement par voie rénale sous forme inchangée, l’élimination de l’iopromide est prolongée en cas de trouble de la fonction rénale. En cas d’insuffisance rénale pré-existante et afin de ne pas rajouter un risque de trouble rénal lié à l’administration d’un produit de contraste, la dose la plus faible possible doit être utilisée.

    Mode d’administration

    Instructions d’utilisation du nécessaire d’administration (lorsqu’il est intégré dans l’emballage secondaire) :

    Le nécessaire d’administration, lorsqu’il est intégré dans l’emballage secondaire, est fourni uniquement en vue de l’administration d’Ultravist et doit être employé conformément aux recommandations et à la signalétique du fabricant.

    Il ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une hypersensibilité connue à l’un des matériaux entrant dans sa composition (seringue [Polyéthylène Téréphtalate] ; raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylène] ; microperfuseur de remplissage ; cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Chrome-Nickel]).

    L’administration de produit de contraste doit être réalisée par du personnel qualifié disposant d’un équipement et de procédures adaptés.

    Toutes les injections de produit de contraste doivent être réalisées en utilisant une technique stérile.

    Le produit de contraste doit être administré au moyen d’un injecteur en respectant les instructions du fabricant.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée (voir rubrique 4.8) à l'injection d’Ultravist.

    · Thyréotoxicose manifeste.

    · Hystérosalpingographie en cas de grossesse.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    4.4.1. Mentions générales correspondant à l'ensemble des produits de contraste iodés

    Quelles que soient la voie d'administration et la dose, un risque allergique existe.

    · le risque d'intolérance n'est pas univoque quand il s'agit de spécialités administrées localement pour l'opacification de cavités corporelles :

    o a) l'administration par certaines voies particulières (articulaire, biliaire, intrathécale, intra-utérine...) entraîne un passage systémique non négligeable : des effets systémiques peuvent être observés.

    o b) l'administration per os ou par voie rectale entraîne normalement une diffusion systémique très limitée ; si la muqueuse digestive est normale, on ne retrouve alors dans l'urine qu'au plus 5 % de la dose administrée, le reste étant éliminé par les fécès. Par contre en cas d'altération de la muqueuse, l'absorption est augmentée ; elle est totale et rapide en cas de perforation avec passage dans la cavité péritonéale et le médicament est éliminé par voie urinaire. L'éventuelle survenue d'effets systémiques dose-¬dépendants est donc fonction de l'état de la muqueuse digestive.

    o c) le mécanisme immuno-allergique est en revanche non dose-dépendant et toujours susceptible d'être observé, quelle que soit la voie d'administration.

    Donc, du point de vue de la fréquence et de l'intensité des effets indésirables, s'opposent :

    · les spécialités administrées par voie vasculaire et certaines voies locales ;

    · les spécialités administrées par voie digestive et peu absorbées à l'état normal.

    4.4.1.1 Mises en garde :

    Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l'origine de réactions mineures ou majeures, pouvant se traduire par des manifestations cardiovasculaires, respiratoires ou cutanées et pouvant même mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes), ou retardées (jusqu'à 7 jours). Des réactions cutanées sévères peuvent être davantage retardées (voir rubrique 4.4.1.1.2). Elles sont souvent irrégulières et imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d'avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d'urgence.

    Plusieurs mécanismes ont été évoqués :

    · toxicité directe sur l'endothélium vasculaire et les protéines tissulaires ;

    · action pharmacologique modifiant la concentration de certains facteurs endogènes (histamine, fractions du complément, médiateurs de l'inflammation), plus fréquente avec les produits hyperosmolaires ;

    · allergie immédiate de type IgE dépendante au produit de contraste (anaphylaxie) ;

    · réactions allergiques de mécanisme cellulaire (réactions cutanées retardées).

    Les patients ayant déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration d'un produit de contraste iodé ont un risque augmenté de nouvelle réaction (incluant des réactions sévères) en cas de réadministration du même, ou éventuellement d'un autre Produit de Contraste Iodé et sont donc considérés comme sujets à risque. Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est donc nécessaire.

    Le risque de réactions d’hypersensibilité est également augmenté en cas :

    · d’antécédents d’asthme bronchique (voir rubrique 4.4.1.2.4)

    · d’antécédents de troubles allergiques

    Les patients souffrant de maladies cardio-vasculaires ont un risque accru de présenter une évolution sérieuse ou fatale lors d’une réaction d’hypersensibilité sévère.

    Les patients sous bétabloquants sujets à de telles réactions peuvent être résistants aux effets des traitements béta-agonistes (voir également rubrique 4.5).

    4.4.1.1.1 Produits de contraste iodés et thyroïde (voir aussi 4.4.1.2.5.).

    Il convient de s'assurer avant l'administration de produits de contraste iodés que le patient ne va pas bénéficier d'une exploration scintigraphique ou biologique de la thyroïde ou d'une administration d'iode radioactif à visée thérapeutique.

    En effet, l'administration, quelle qu'en soit la voie, de produits de contraste iodés perturbe les dosages hormonaux et la fixation d'iode par la thyroïde ou les métastases de cancer thyroïdien jusqu'à la normalisation de l'iodurie.

    4.4.1.1.2 Réactions cutanées sévères (RCS)

    Des réactions cutanées sévères (RCS), y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET), de syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), pouvant engager le pronostic vital ou être fatales, ont été rapportées à une fréquence indéterminée en association avec l’administration d’iopromide.

    Les patients doivent être informés des signes et symptômes associés et la survenue de réactions cutanées doit être étroitement surveillée.

    Chez les enfants, l’éruption cutanée initialement observée peut être interprétée à tort comme une infection, et les médecins doivent envisager la possibilité d’une réaction à l’iopromide chez les enfants développant des signes d’éruption cutanée et de la fièvre.

    Dans la plupart des cas, ces réactions se sont produites dans les 8 semaines (entre 1 et 12 jours pour la PEAG, entre 2 et 8 semaines pour le syndrome DRESS, entre 5 jours et 8 semaines pour le SSJ/la NET).

    Si le patient développe une réaction grave de type SSJ, NET, PEAG ou syndrome DRESS lors de l’utilisation d’iopromide, l’iopromide ne doit plus jamais lui être à nouveau administré.

    4.4.1.1.3 Hydratation

    Un niveau d’hydratation adéquat doit être assuré chez tous les patients avant l’administration d’Ultravist (voir aussi sous-section «4.4.1.2.2. Lésions rénales aiguës»). Cela s’applique particulièrement aux patients présentant un myélome multiple, un diabète, une polyurie, une oligurie ou une hyperuricémie ainsi qu’aux nouveau-nés, nourrissons, enfants en bas âge et patients âgés.

    Un niveau d’hydratation adéquat doit être assuré chez les patients présentant une insuffisance rénale. Toutefois, l’hydratation prophylactique IV chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (DFG 30-59 mL/min/1.73 m2) n’est pas recommandée car des bénéfices supplémentaires en termes de sécurité rénale n’ont pas été établis. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) et des troubles cardiaques concomitants, une hydratation prophylactique par IV peut conduire à une majoration des complications cardiaques sévères. Voir la sous-section «4.4.1.2.2. Lésions rénales aiguës», «4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères», «4.8 Effets indésirables».

    4.4.1.2. Précautions d'emploi :

    4.4.1.2.1. Intolérance au produit de contraste iodé :

    Avant l'examen :

    · Identifier les sujets à risque par un interrogatoire précis sur les antécédents.

    Les corticostéroïdes et les antihistaminiques H1 ont été proposés comme prémédication chez les patients présentant le plus grand risque de réaction d'intolérance (intolérants connus à un Produit de Contraste Iodé, asthme, allergie nécessitant un traitement médicamenteux). Ils n'empêchent cependant pas la survenue d'un choc anaphylactique grave ou mortel.

    Les tests de sensibilité utilisant de petites doses test de produit de contraste ne sont pas recommandés car ils n’ont pas de valeur prédictive. De plus, de tels tests ont occasionnellement mené à des réactions d’hypersensibilité graves voire même fatales.

    Pendant la durée de l'examen il convient d'assurer :

    · une surveillance médicale.

    · le maintien d'une voie d'abord veineuse.

    · La mise à disposition de mesures d’urgences pour tous les patients

    Après l'examen :

    · Après l'administration d'un produit de contraste, le patient doit rester en observation au moins 30 minutes, car la majorité des effets indésirables graves surviennent dans ce délai.

    · Le patient doit être prévenu de la possibilité de réactions retardées (jusqu'à 7 jours) (cf. rubrique 4.8 Effets indésirables).

    4.4.1.2.2.Lésions rénales aiguës :

    Une lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI), se présentant comme un trouble transitoire de la fonction rénale, peut apparaître après l’injection intravasculaire d’Ultravist. Une insuffisance rénale aiguë peut également être observée dans certains cas.

    . Les mesures préventives sont les suivantes :

    · identifier les patients à risque : patients déshydratés (cf. rubrique « 4.4.1.1 Mises en garde :Hydratation »), insuffisants rénaux (cf. rubrique « 4.2. Patients avec un trouble de la fonction rénale »), diabétiques, insuffisants cardiaques sévères, atteints d'une gammapathie monoclonale (myélome multiple, maladie de Waldenström), sujets ayant des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés, sujets ayant une polyurie, une oligurie, une hyperuricémie, nouveaux-nés, nourissons, enfants, sujets âgés et/ou athéromateux, sujets ayant reçu des doses répétées ou importantes de produit de contraste ;

    · éviter d'associer des médicaments néphrotoxiques (si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale). Les médicaments concernés sont notamment les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, la pentamidine, le foscarnet, certains antiviraux (aciclovir, ganciclovir, valaciclovir, adéfovir, cidofovir, ténofovir), la vancomycine, l'amphotéricine B, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, l'ifosfamide) ;

    · respecter un intervalle d'au moins 48 heures entre deux explorations radiologiques avec injection de produit de contraste, ou différer tout nouvel examen jusqu'à la restauration de la fonction rénale initiale.

    · prévenir une acidose lactique chez le diabétique traité par la metformine en se fondant sur la créatininémie. Fonction rénale normale : l'administration de metformine est arrêtée dès l'administration du produit de contraste pour une période d'au moins 48 heures ou jusqu'au retour d'une fonction rénale normale. Fonction rénale anormale : la metformine est contre-indiquée. En urgence : si l'examen s'impose, des précautions doivent être mises en place : arrêt de la metformine, hydratation, suivi de la fonction rénale et recherche des signes d'acidose lactique.

    Les patients hémodialysés, quel que soit le degré de leur insuffisance rénale, peuvent recevoir des produits de contraste iodés, car ces derniers sont dialysables. Il convient de prendre l'avis préalable du service d'hémodialyse.

    Les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (DFG <44 et >30 mL/min/1.73 m2) ou une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d’administration intra-artérielle de produit de contraste iodé avec une exposition rénale de premier passage.

    Les patients présentant une insuffisance rénale sévère (DFG <30 mL/min/1.73 m2) ont un risque accru de lésion rénale aiguë post-contraste (PC-AKI) en cas d’administration intraveineuse ou intra-artérielle du produit de contraste avec une exposition rénale de second passage (voir rubrique 4.4.1.1 Mises en garde : Hydratation).

    4.4.1.2.3. Insuffisance hépatique :

    Une attention particulière est nécessaire lorsqu'une une insuffisance hépatique s'ajoute à une insuffisance rénale chez un patient, situation qui majore le risque de rétention du produit de contraste.

    4.4.1.2.4. Asthme :

    L'équilibration de l'asthme est recommandée avant injection d'un Produit de Contraste Iodé.

    Une attention particulière est nécessaire en cas de crise d'asthme déclarée dans les 8 jours avant l'examen, en raison du risque accru de survenue d'un bronchospasme.

    4.4.1.2.5. Dysthyroïdie :

    Une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque est nécessaire chez les patients porteurs de goitre ou ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée car il existe un risque de poussée d'hyperthyroïdie et de crise de thyréotoxicose chez ces patients. Il peut être nécessaire de tester la fonction thyroïdienne avant administration d’Ultravist et/ou d’administrer un traitement préventif thyréostatique chez les patients ayant une hyperthyroïdie connue ou suspectée.

    Des tests de la fonction thyroïdienne indiquant une hypothyroïdie ou une baisse transitoire de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après l'administration de produits de contraste iodés à des patients adultes et pédiatriques.

    Il est nécessaire d’évaluer le risque potentiel d'hypothyroïdie chez les patients présentant des maladies thyroïdiennes connues ou suspectées avant l'utilisation de produits de contraste iodés.

    Chez les nouveaux-nés, particulièrement ceux nés avant terme, exposés à Ultravist, durant la grossesse de leur mère ou en période néonatale, il est recommandé de surveiller la fonction thyroïdienne étant donné qu’une exposition à un excès d’iode peut causer une hypothyroïdie et nécessiter la mise en place d’un traitement adapté.

    4.4.1.2.6. Maladies cardiovasculaires sévères :

    En cas d'insuffisance cardiaque avérée ou débutante, de coronaropathie, d'hypertension artérielle pulmonaire, ou de valvulopathie, les risques d'œdème pulmonaire, d'ischémie myocardique et de troubles du rythme, de troubles hémodynamiques sévères sont augmentés après l'administration du Produit de Contraste Iodé.

    4.4.1.2.7. Troubles du système nerveux central :

    Le rapport bénéfice/risque doit être estimé au cas par cas :

    · en raison du risque d'aggravation de la symptomatologie neurologique chez les patients présentant un accident ischémique transitoire, un infarctus cérébral aigu, une hémorragie intracrânienne récente, un œdème cérébral, une épilepsie idiopathique ou secondaire (tumeur, cicatrice).

    · En cas d'utilisation par voie intra-artérielle chez un éthylique (éthylisme aigu ou chronique) et chez les toxicomanes à d'autres substances.

    Les complications neurologiques sont plus fréquentes lors des angiographies cérébrales et des procédures qui s’y rapportent.

    Des cas d’encéphalopathie ont été signalés lors de l’utilisation d’iopromide (voir rubrique 4.8). L’encéphalopathie liée au produit de contraste peut se manifester par des signes et symptômes de dysfonctionnement neurologique tels que des céphalées, des troubles de la vision, une cécité corticale, une confusion, des convulsions, une perte de coordination, une hémiparésie, une aphasie, une perte de conscience, un coma et un œdème cérébral. Les symptômes apparaissent habituellement dans les minutes ou les heures suivant l’administration de l’iopromide et se résolvent généralement dans les jours qui suivent.

    Les facteurs qui augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique facilitent le passage du produit de contraste dans le tissu cérébral ce qui peut entrainer des réactions du SNC, par exemple une encéphalopathie.

    Si une encéphalopathie liée au produit de contraste est suspectée, une prise en charge médicale appropriée doit être mise en place et l’iopromide ne doit plus jamais être réadministré au patient.

    4.4.1.2.8. Phéochromocytome :

    Les patients atteints de phéochromocytome peuvent développer une crise hypertensive après administration intravasculaire de produit de contraste et nécessitent une prise en charge adaptée avant l'examen.

    4.4.1.2.9. Myasthénie :

    L'administration de produit de contraste peut aggraver les symptômes de myasthénie.

    4.4.1.2.10. Majoration des effets secondaires :

    Les manifestations des effets indésirables liés à l'administration de produit de contraste iodés peuvent être majorées par les états prononcés d'excitation, l'anxiété et la douleur. Une prise en charge adaptée peut s'avérer nécessaire pour diminuer l’état d’anxiété de tels patients.

    4.4.1.2.11. Evènements thrombo-emboliques :

    Une des propriétés des produits de contraste non-ioniques est leur faible interférence avec les fonctions physiologiques normales. En conséquence, le produit de contraste non-ionique a moins d’activités anti-coagulantes in vitro qu’un produit de contraste ionique. De nombreux facteurs en plus du produit de contraste, tels que la durée de la procédure, le nombre d’injections, le matériel utilisé (cathéter, seringue), l’état du patient (maladie), et les traitements concomitants peuvent contribuer au développement d’évènements thrombo-emboliques.

    En conséquence, lorsqu’une procédure de cathétérisation vasculaire est effectuée, il faut en tenir compte et porter une attention particulière à la technique angiographique, rincer le cathéter fréquemment avec du liquide physiologique (si possible avec ajout d’héparine) et réduire la durée de la procédure afin de minimiser le risque de thrombose et d’embolie liée à celle-ci.

    4.4.1.2.12. Information sur les excipients : ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.4.2. Mises en garde et précautions d’emploi propres à certaines voies d’administration avec diffusion systémique notable

    4.4.2.1 Spécialité injectable par voie intra-utérine

    Précautions d’emploi :

    Par l’interrogatoire et par des mesures appropriées, rechercher systématiquement chez la femme en âge de procréer l’éventualité d’une grossesse. L’exposition aux rayons-X des voies génitales féminines doit faire l’objet d’une évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

    En cas d’inflammation ou d’infection pelvienne aiguë, l’hystérosalpingographie ne peut être réalisée, qu’après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    4.5.1. Médicaments :

    + Metformine

    Chez les patients ayant une insuffisance rénale aigue ou une maladie rénale chronique sévère, l’élimination des biguanides peut être réduite conduisant à une accumulation et au développement d’une acidose lactique. Comme l’utilisation d’Ultravist peut mener à une insuffisance rénale ou à une aggravation d’une insuffisance rénale, les patients traités avec de la metformine peuvent avoir un risque augmenté de développer une acidose lactique tout particulièrement ceux ayant une insuffisance rénale pré-existante (cf rubrique 4.4 Précautions d'emploi –Lésions rénales aiguës). Sur la base des analyses de la fonction rénale, la nécessité d’interrompre l’administration de metformine doit être envisagée.

    + Radiopharmaceutiques (voir rubrique 4.4 Mise en garde)

    Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

    Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.

    + Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine

    Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de Produit de Contraste Iodé et disposer des moyens de réanimation.

    + Diurétiques

    En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.

    + Interleukine 2

    Il existe un risque de majoration de réaction retardée aux produits de contraste en cas de traitement antérieur (pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines) par l'interleukine 2 : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Des études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte n’ont pas été conduites.

    Embryotoxicité

    Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

    En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

    Foetotoxicité

    La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

    Mutagénicité et fertilité

    Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.

    Allaitement

    La tolérance d’Ultravist chez les enfants allaités n’a pas été étudiée. Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables.

    Pour le nourrisson il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les données de tolérance d’Ultravist sont issues des études cliniques sur plus de 3 900 patients, des études post-marketing sur plus de 74 000 patients ainsi que de la notification spontanée et de la littérature scientifique.

    Les réactions indésirables les plus fréquemment observées (≥ 4%) chez les patients recevant Ultravist sont les maux de tête, nausées et vasodilatation.

    Les réactions indésirables les plus graves (cas rapportés fatals ou ayant mis en jeu le pronostic vital) chez les patients recevant Ultravist sont : choc anaphylactoïde, arrêt respiratoire, bronchospasme, œdème laryngé, œdème pharyngé, asthme, coma, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral, œdème cérébral, convulsions, arythmie, arrêt cardiaque, ischémie myocardiale, infarctus du myocarde, troubles cardiaques, bradycardie, cyanose, hypotension, choc, dyspnée, œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire et fausse route.

    Les effets indésirables observés avec Ultravist sont représentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Le terme MedDRA le plus approprié a été utilisé pour décrire un certain type de réaction et ses synonymes ou les pathologies liées.

    Système organe classe

    Fréquence : effet indésirable

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent : hypersensibilité / réaction anaphylactoïde (ex : choc anaphylactoïde§, arrêt respiratoire§, bronchospasme, œdème laryngé, œdème pharyngé, œdème du visage, œdème de la langue§, spasme laryngé§, spasme pharyngé§, asthme§, conjonctivite§,

    augmentation de la sécrétion lacrymale§, éternuement, toux, œdème des muqueuses, rhinite§, enrouement§, irritation de la gorge§, urticaire, prurit, angioœdème)

    Affections endocriniennes

    Fréquence indéterminée : crise thyrotoxique, troubles thyroïdiens

    Système organe classe

    Fréquence : effet indésirable

    Affections psychiatriques

    Rare : anxiété

    Peu fréquent : état de confusion, agitation

    Fréquence indéterminée : hallucination

    Affections du système nerveux

    Fréquent : sensation vertigineuse, céphalées, dysgueusie

    Peu fréquent : Réactions vaso-vagales, paresthésie/ hypoesthésie, somnolence

    Fréquence indéterminée : coma, ischémie cérébrale, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral, oedème cérébrala), convulsions, perte de vision transitoirea), perte de conscience, amnésie, tremblement, troubles du langage, paralysie, parésie, encéphalopathie liée au produit de contraste

    Affections oculaires

    Fréquent : trouble de la vision/vision floue

    Fréquence indéterminée : photophobie, cécité transitoire

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Fréquence indéterminée : trouble de l’audition

    Affections cardiaques

    Fréquent : douleur dans la poitrine, gêne thoracique

    Peu fréquent : arythmie

    Rare : arrêt cardiaque, ischémie myocardique, palpitations

    Fréquence indéterminée : infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, bradycardie, tachycardie, cyanose

    Affections vasculaires

    Fréquent : Hypertension, vasodilatation

    Peu fréquent : hypotension

    Fréquence indéterminée : Choc, évènements thromboemboliques a), vasospasme a)

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent : dyspnée

    Fréquence indéterminée : œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire, fausse route

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : vomissements, nausées

    Peu fréquent : douleur abdominale

    Fréquence indéterminée : dysphagie, hypersalivation, augmentation du volume des glandes salivaires, pancréatiteb), diarrhée

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence indéterminée : Syndrome de Lyell, Stevens-Johnson, rash, érythème, hyperhidrose, pustulose exanthématique aiguë généralisée, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence indéterminée : syndrome de compression des loges musculaires en cas d’extravasationa)

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée : altération de la fonction rénale a), insuffisance rénale aigue a)

    Système organe classe

    Fréquence : effet indésirable

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent : douleur, réactions au site d’injection (douleur, œdème), sensation de chaleur

    Peu fréquent : œdème

    Fréquence indéterminée : malaises, frissons, pâleur, réactions au site d’injection (chaleur, inflammation, lésions des tissus mous en cas d’extravasation)

    Investigations

    Fréquence indéterminée : fluctuation de la température corporelle, créatininémie augmentée, enzymes pancréatiques augmentées b)

    §) Identifié uniquement lors de la surveillance post-marketing (fréquence indéterminée)

    a) Injection intravasculaire uniquement

    b) Rapportés avec l’utilisation pour la cholangio-pancréatographie rétrograde
    endoscopique (ERCP)

    La majorité des réactions après myélographie ou utilisation dans les cavités du corps apparait plusieurs heures après l’administration.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    En cas de très forte dose, les symptômes peuvent inclure un déséquilibre en électrolytes et en fluides, une insuffisance rénale, des complications cardiovasculaires et pulmonaires.

    La perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée et une surveillance des fonctions vitales doit être effectuée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste, code ATC : V08A B05.

    Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Injecté par voie vasculaire, il se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique.

    Il est éliminé par voie rénale (filtration glomérulaire sans résorption ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. La faible osmolalité des solutions en réduisant la dilution osmotique et la diurèse osmotique permet une bonne visualisation du système vasculaire et de l'appareil urinaire.

    En cas d'insuffisance rénale, une élimination rénale hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Toxicité systémique :

    Les études de toxicité systémique par administration quotidienne IV n'ont pas mis en évidence d'effets pouvant s'opposer à l'administration à des fins diagnostiques d’Ultravist à l'homme.

    Potentiel génotoxique, tumogénicité :

    Les études de génotoxicité menées sur des bactéries et des levures n'ont pas mis en évidence de mutations ponctuelles. Si l’on considère les études conduites avec des produits de structure proche de celles des produits de contraste, il est peu probable qu’Ultravist induise des mutations chromosomiques.

    Compte tenu de l'absence d'effet génotoxique, de l'absence de transformation métabolique, de l'absence de toxicité sur les tissus à prolifération rapide et de l'administration unique du produit, le risque d'effet tumorigène chez l'homme est très improbable.

    Tolérance locale – sensibilisation :

    Les études de tolérance après administration paraveineuse, intramusculaire, intrapéritonéale, par cathétérisation aortique ainsi que par voie intraveineuse n'indiquent pas de risque d'effets indésirables locaux tant au niveau des vaisseaux sanguins qu'au niveau des tissus paraveineux chez l'homme.

    Les études de sensibilisation par contact se sont révélées négatives.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Trométamol, calciédétate de sodium dihydraté, acide chlorhydrique à 10 %, hydroxyde de sodium, Eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    4 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Boîte de 1 flacon monodose en verre contenant 10 mL, 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable.

    Boîte de 10 flacons monodose en verre contenant 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable.

    Boîte de 1 flacon monodose avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® incluant :

    · 1 flacon monodose en verre contenant 10 mL, 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable

    · 1 seringue vide de 200 mL [Polyéthylène Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/ Polycarbonate/ Polypropylène] + microperfuseur de remplissage,

    · 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Chrome-Nickel].

    Boîte de 1 flacon monodose avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Centargo® incluant :

    · 1 flacon monodose en verre contenant 100 mL ou 150 mL de solution injectable

    · 1 raccord patient [PVC/Polycarbonate /Silicone / Caoutchouc Ethylène Propylène/ Polydiméthylsiloxane]

    · 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Chrome-Nickel]

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Ultravist est une solution prête à l'emploi limpide, incolore à jaune pâle en flacon monodose.

    Il est recommandé de porter la solution à température du corps avant utilisation (voir rubrique 4.2).

    Etant donné qu’Ultravist est une solution fortement concentrée, une cristallisation (apparence laiteuse/trouble, sédiment dans le fond, cristaux en surface) peut apparaitre très rarement.

    La solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, de présence de particules ou de mauvais état du flacon.

    Tout produit de contraste restant après un examen, ainsi que tout nécessaire d’administration (lorsqu’il est intégré dans l’emballage secondaire) ayant servi doivent être jetés.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    BAYER HEALTHCARE

    220, AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 330 901 1 1 : 10 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 330 902 8 9 : 20 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 330 903 4 0 : 50 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 330 904 0 1 : 100 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 376 037 8 2 : 150 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 330 905 7 9 : 200 mL en flacon (verre), boîte de 1

    · 34009 277 967 7 7 : 10 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 277 968 3 8: 20 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 277 970 8 8 : 50 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 277 971 4 9: 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 277 972 0 0 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 277 973 7 8 : 200 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : seringue vide de 200 mL [Polyethylene Téréphtalate] + raccord spiralé [PVC/Polycarbonate/Polypropylene] + microperfuseur de remplissage et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 302 055 9 4 : 100 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Centargo® : raccord patient [PVC/Polycarbonate /Silicone / Caoutchouc Ethylène Propylène/ Polydiméthylsiloxane] et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 302 056 0 0 : 150 mL en flacon (verre) avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Centargo® : raccord patient [PVC/Polycarbonate /Silicone / Caoutchouc Ethylène Propylène/ Polydiméthylsiloxane] et cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G [canule polyuréthane/aiguille acier inoxydable Cr-Ni], boîte de 1.

    · 34009 559 557 0 2 : 20 mL en flacon (verre), boîte de 10

    · 34009 559 558 7 0 : 50 mL en flacon (verre), boîte de 10

    · 34009 559 559 3 1 : 100 mL en flacon (verre), boîte de 10

    · 34009 563 851 7 1 : 150 mL en flacon (verre), boîte de 10

    · 34009 559 212 3 3 : 200 mL en flacon (verre), boîte de 10

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Médicament soumis à prescription médicale.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 23/08/2021

    Dénomination du médicament

    ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable

    Iopromide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable ?

    3. Comment utiliser ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations

    Classe pharmacothérapeutique : Produit de contraste iodé - code ATC : V08A B05.

    Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique

    Ce médicament est uniquement à usage diagnostique.

    Ce médicament est un produit de contraste radiologique iodé (propriétés opacifiantes).

    Il vous a été prescrit en vue d'un examen radiologique.

    Avant l’administration d’Ultravist, la solution est portée à température corporelle pour permettre une meilleure tolérance et une injection plus facile en raison de sa viscosité réduite.

    La solution d’Ultravist étant fortement concentrée, une cristallisation (apparence laiteuse/trouble, sédiment dans le fond, cristaux en surface) peut apparaitre très rarement. Le contenu du flacon doit être visuellement contrôlé avant utilisation et la solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, de présence de particules (y compris cristaux) ou de détérioration du flacon.

    La solution d’Ultravist ne sera pas mélangée à d’autres médicaments pour éviter tout risque d’incompatibilités.

    Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    N’utilisez jamais ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable :

    · Si vous êtes allergique à l’iopromide ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez déjà eu une réaction immédiate majeure ou cutanée retardée après l'injection d'ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable (voir rubrique 4 : Quels sont les effets indésirables éventuels ?).

    · Si vous souffrez d'un excès d'hormones thyroïdiennes (thyréotoxicose).

    Pour la réalisation d’une hystérosalpingographie (examen de l’utérus et des trompes) si vous êtes enceinte.

    EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable.

    Comme tous les produits de contraste iodés et quelles que soient la voie d'administration et la dose, il existe une possibilité d'effet indésirable, qui peut être minime mais qui peut aller jusqu’à engager le pronostic vital. Ces réactions peuvent survenir dans l'heure ou, plus rarement, jusqu'à 7 jours après l'administration, voire même être davantage retardées pour certaines réactions cutanées sévères. Elles peuvent se traduire par des manifestations cardiovasculaires (cœur et vaisseaux sanguins), respiratoires (poumons) et cutanées (réactions sur la peau). Elles sont souvent irrégulières et imprévisibles mais ont un risque augmenté (incluant une réaction sévère) si vous avez déjà présenté une réaction lors d'une précédente administration de produit de contraste iodé (cf. «Effets indésirables»). En conséquence, il convient de prévenir le médecin radiologue qui pratiquera l'injection si vous avez présenté un effet indésirable lors d'un examen radiologique antérieur avec un produit de contraste iodé.

    Votre médecin vous gardera en observation après l’administration d’Ultravist et sera préparé à la mise en place de mesures d’urgence en cas de réactions allergiques sévères.

    Votre médecin pourra vous administrer un médicament avant votre examen lorsque vous présentez un risque élevé de réaction allergique, par exemple si vous avez eu une réaction précédente aigue modérée à sévère, si vous avez un asthme ou une allergie nécessitant un traitement médical.

    Ultravist ne doit pas vous être administré si vous êtes déshydraté(e) Pour éviter cela, votre médecin s’assurera que vous êtes suffisamment hydraté(e) avant votre examen (voir section «Précautions particulières avec Ultravist»).

    Cela est particulièrement important, si vous avez du diabète, si vous avez un myélome multiple (cancer des plasmocytes dans la moelle osseuse), une polyurie (urines abondantes) ou une oligurie (production d’urine basse), une hyperuricémie/goutte (taux élevé d’acide urique dans le sang), si vous êtes âgé, athéromateux, si vous avez reçu des doses répétées ou importantes de produit de contraste ou si le patient concerné est un nouveau-né, un nourrisson ou un enfant en bas âge.

    Signalez également toute autre maladie dont vous souffrez afin que le médecin qui pratiquera l'injection puisse prendre les précautions d'emploi nécessaires.

    Prévenez aussi votre médecin :

    · si vous avez déjà présenté une réaction lors d'une précédente injection de produit de contraste iodé ;

    · si vous êtes asthmatique et si vous avez fait une crise d'asthme dans les 8 jours précédant l'examen ;

    · si vous souffrez d’allergies

    Dans ces situations, vous pouvez avoir un risque plus élevé de présenter une réaction allergique à Ultravist (incluant des réactions sévères voire fatales). Le professionnel de santé évaluera la possibilité de réaliser l’examen radiologique.

    · si vous avez déjà présenté une forme sévère d’éruption cutanée ou de desquamation, de cloques et/ou d’aphtes après l’utilisation d’Ultravist

    · si vous suivez un traitement à base de bêta-bloquants, médicaments utilisés pour traiter une pression sanguine élevée car vous pourriez être résistant aux béta-agonistes (utilisés dans le traitement des réactions allergiques sévères),si vous souffrez d'une insuffisance rénale (mauvais fonctionnement des reins) ; votre médecin s’assurera que vous êtes bien hydraté(e) avant votre examen. Toutefois, l’administration de liquides en IV (fluides dans vos veines) n’est pas recommandée si vous avez des problèmes rénaux.

    · Prévenez votre médecin si vous présentez des troubles rénaux sévères accompagnés de maladie cardiaque. L’administration de liquides en IV (fluides dans vos veines) peut être dangereuse pour votre cœur.

    · si vous souffrez d'une insuffisance cardiaque (mauvais fonctionnement du cœur) ; d'insuffisance coronarienne, ou d'une autre maladie du cœur ; vous pourriez être plus sensible à une évolution grave ou fatale lors d’une réaction allergique sévère,

    · si vous souffrez à la fois d'une insuffisance hépatique (mauvais fonctionnement du foie) et rénale,

    · si vous souffrez de troubles neurologiques tels que épilepsie ou accident vasculaire cérébral, ou bien d'un phéochromocytome (production excessive d'hormone provoquant une hypertension artérielle sévère), ou d'une myasthénie (maladie auto-immune des muscles) ; les complications neurologiques sont plus fréquentes lors des angiographies cérébrales (examens des vaisseaux du cerveau) et des procédures associées.

    · si vous présentez une hyperthyroïdie (thyroïde hyperactive) ou un goitre (augmentation du volume de la glande thyroïdienne) car le produit de contraste iodé peut dans ces situations induire une hyperthyroïdie ou une crise thyrotoxique (complication sévère de la thyroïde hyperactive). Le professionnel de santé évaluera si l’examen est possible ou non. Votre fonction thyroïdienne pourra être testée avant de recevoir Ultravist et un médicament thyréostatique pourra vous être administré.
    Informez votre médecin si vous avez des antécédents de maladie thyroïdienne, y compris d'hypothyroïdie (glande thyroïde sous-active). Des résultats anormaux de tests sanguins de la fonction thyroïdienne ont été rapportés après une imagerie avec des produits de contraste iodés, ceci pouvant indiquer une hypothyroïdie potentielle ou une réduction transitoire (temporaire) de la fonction thyroïdienne.

    Le médecin surveillera la fonction thyroïdienne des nouveaux-nés exposés à Ultravist durant la grossesse ou après la naissance car un excès d’iode peut causer une hypothyroïdie et nécessiter la mise en place d’un traitement adapté.

    · si vous êtes anxieux, nerveux ou souffrez de douleurs ; dans ces situations les effets indésirables peuvent être majorés,

    · si vous présentez une maladie du pancréas (pancréatite aiguë),

    · si vous présentez une maladie de la moelle osseuse (gammapathie monoclonale : myélome multiple ou maladie de Waldenström),

    · si vous présentez un antécédent récent d'hémorragie intracrânienne,

    · si vous présentez un œdème cérébral.

    En cas d'alcoolisme ou de toxicomanie, il est important que votre médecin radiologue en soit prévenu.

    Si vous devez avoir prochainement un examen de la thyroïde ou un traitement par iode radioactif, signalez-le au médecin radiologue.

    EN CAS DE DOUTE NE PAS HESITER A DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN

    Lésion rénale aiguë

    Si Ultravist est administré par voie intravasculaire (fluide dans vos vaisseaux sanguins), il existe un risque de développer une lésion rénale après injection (lésion rénale aiguë post-contraste). En conséquence, il est possible que vos reins ne fonctionnent pas correctement pendant une brève période. Certains patients peuvent développer une insuffisance rénale.

    C’est particulièrement le cas si vous avez l’un des troubles suivants:

    · Une insuffisance rénale pré-existante (les reins ne fonctionnent pas correctement). Pour plus d’informations, voir aussi la section «3.COMMENT UTILISER ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable ? Patients avec un trouble de la fonction rénale»,

    · Du diabète,

    · Insuffisance cardiaque sévère

    · Des antécédents d'insuffisance rénale après administration de produits de contraste iodés

    · Une polyurie (augmentation du volume urinaire), une oligurie ( diminution du volume urinaire) ou une hyperuricémie (taux élevé d'acide urique dans le sang)

    · Un myélome multiple (cancer des cellules plasmatiques de la moelle osseuse),

    · Une gammapathie monoclonale (excès d’une immunoglobine monoclonale dans le sang),

    · Une déshydratation,

    · Si vous avez reçu des doses répétées ou importantes d’Ultravist.

    Ou si le patient est un nouveau-né, nourrisson, enfant, sujet âgé et/ou athéromateux.

    Si vous êtes sous dialyse ou si vous n’avez plus de fonction rénale résiduelle, vous pouvez recevoir

    Ultravist car la solution peut être éliminée par la dialyse.

    Précautions particulières avec ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable

    Des réactions cutanées graves, y compris des cas de syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), de nécrolyse épidermique toxique (NET), de syndrome de réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été signalées en association avec l’utilisation d’ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable. Consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des signes décrits dans la rubrique 4.

    Troubles du système nerveux

    Pendant ou peu après l’examen d’imagerie, vous pourriez présenter un trouble cérébral à court terme appelé « encéphalopathie ». Prévenez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des signes ou symptômes liés à ce trouble décrits dans la rubrique 4.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable

    Veuillez indiquer à votre médecin ou à votre pharmacien toute maladie dont vous souffrez ou si vous prenez ou avez pris récemment un autre médicament, même s'il s'agit d'un médicament obtenu sans ordonnance. Faites particulièrement attention si vous prenez des médicaments prescrits pour le diabète (metformine), l'hypertension artérielle (diurétiques et bêtabloquants), la douleur (antalgiques), les vomissements (antiémétiques) ou si vous avez reçu de l'interleukine-2, des neuroleptiques, des tranquillisants (sédatifs).

    ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Il est impératif de signaler au médecin votre grossesse, ou tout retard de règles, avant de faire pratiquer votre examen radiologique.

    Il est recommandé de suspendre l'allaitement pendant au moins 24 heures après l'administration de ce produit de contraste.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Pas de risque particulier connu à ce jour.

    ULTRAVIST 300 (300 mg d’Iode/mL), solution injectable contient Sans objet.

    Posologie

    La dose injectée, qui peut varier selon le type d'examen, la technique utilisée mais aussi selon votre poids, votre débit cardiaque et votre état général, est strictement déterminée par le médecin.

    Mode et voie d'administration

    Solution injectable.

    Le flacon et le nécessaire d’administration (lorsqu’il est intégré dans l’emballage secondaire) sont destinés à un seul patient pour usage unique.

    Nouveau-nés (< 1 mois) et les enfants (1 mois-2 ans)

    Une attention particulière sera portée par le médecin concernant la dose, la performance technique de la procédure radiologique et l’état général du patient lorsqu’Ultravist 300 est administré à un jeune enfant (< 1 an) et particulièrement à un nouveau-né car ils sont sensibles aux déséquilibres électrolytiques et aux altérations hémodynamiques (changement dans la circulation sanguine).

    Patients avec un trouble de la fonction rénale

    L’élimination de l’iopromide, substance active d’Ultravist, est prolongée si vous souffrez de troubles de la fonction rénale. La dose la plus faible possible vous sera administrée pour réduire le risque d’aggravation de trouble pré-existant de la fonction rénale.

    Si vous avez utilisé plus de ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Sans objet.

    Si vous oubliez d’utiliser ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables les plus graves (Effets indésirables fatals ou ayant mis en jeu le pronostic vital) chez les patients recevant Ultravist étaient : choc anaphylactoïde (réaction allergique), arrêt respiratoire, bronchospasme (difficultés à respirer), œdème laryngé (sensation de gorge serrée), œdème pharyngé (gonflement dans la gorge), asthme, coma, infarctus cérébral (diminution du flux sanguin dans le cerveau), accident vasculaire cérébral, œdème cérébral (gonflement dans le cerveau), convulsions, arythmie (troubles du rythme), arrêt cardiaque, ischémie myocardique (douleur dans le cœur liée à une diminution du flux sanguin cardiaque), infarctus du myocarde (crise cardiaque), insuffisance cardiaque, diminution du rythme cardiaque, cyanose (coloration bleutée de la peau et des muqueuses liée à un manque d’oxygène), diminution de la pression sanguine, choc, difficultés à respirer, œdème pulmonaire (accumulation de liquide dans les poumons), insuffisance respiratoire et fausse route.

    Les effets indésirables les plus fréquemment rencontrés lors de l’administration d’Ultravist sont : nausées, céphalées et augmentation du diamètre des vaisseaux sanguins (vasodilatation).

    Les effets indésirables peuvent se produire à certaines fréquences qui sont définies comme suit :

    · fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 100

    · peu fréquent : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 1 000

    · rare : effet rapporté chez 1 à 10 patients sur 10 000

    · non connu : fréquence qui ne peut pas être estimée d’après les données disponibles.

    Fréquent :

    · sensation vertigineuse,

    · céphalées (maux de tête),

    · dysgueusie (goût inhabituel dans la bouche),

    · trouble de la vision/vision floue,

    · douleur dans la poitrine,

    · gêne thoracique,

    · hypertension (augmentation de la pression sanguine),

    · vasodilatation (dilatation des vaisseaux sanguins),

    · vomissements,

    · nausées,

    · douleurs,

    · réactions au site d’injection (ex : douleur, chaleur),

    · sensation de chaleur.

    Peu fréquent :

    · hypersensibilité / réaction allergique (ex : choc anaphylactoïde, arrêt respiratoire, difficultés à respirer, gonflement dans la gorge, de la langue, du visage, sensation de gorge serrée, asthme, inflammation de l’oeil, sécrétion de larmes, éternuement, toux, gonflement des muqueuses (pouvant toucher les organes génitaux, urinaires et digestifs), rhinite, enrouement, irritation de la gorge, urticaire (éruption cutanée), prurit (démangeaisons), angiooedème (gonflement rapide de la peau et des tissus),

    · réactions vaso-vagales (perte de conscience),

    · état de confusion,

    · agitation,

    · paresthésie/hypoesthésie (sensation anormale de la peau (fourmillements, brûlures, démangeaisons, picotements)/diminution de la sensation du toucher,

    · somnolence,

    · arythmie (troubles du rythme cardiaque),

    · hypotension (baisse de la pression artérielle),

    · dyspnée (difficultés à respirer),

    · douleurs abdominales,

    · œdème.

    Rare :

    · anxiété,

    · arrêt cardiaque,

    · ischémie myocardique (douleur dans le cœur liée à une diminution du flux sanguin cardiaque),

    · palpitations du cœur (battements irréguliers rapides).

    Fréquence indéterminée :

    · crise thyréotoxique (complication sévère de l‘hyperthyroïdie),

    · troubles thyroïdiens,

    · coma,

    · ischémie cérébrale/Infarctus cérébral,

    · accident vasculaire cérébral,

    · œdème cérébral (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · convulsions,

    · perte de vision transitoire corticale (problèmes liés à la vision) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · perte de conscience,

    · agitation,

    · hallucination,

    · amnésie (perte de mémoire),

    · tremblement,

    · troubles du langage,

    · parésie, paralysie (impossibilité complète ou partielle de mouvement),

    · photophobie,

    · cécité transitoire,

    · troubles de l’audition,

    · infarctus du myocarde (crise cardiaque),

    · insuffisance cardiaque,

    · bradycardie (ralentissement du rythme cardiaque),

    · tachycardie (accélération du rythme cardiaque),

    · cyanose (coloration bleuâtre de la peau et des muqueuses due à un manque d’oxygène),

    · choc,

    · évènements thromboemboliques (formation d’un caillot dans les vaisseaux sanguins pouvant entrainer une attaque) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · vasospasme (spasme des vaisseaux sanguins) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · œdème pulmonaire (accumulation d’eau dans les poumons),

    · insuffisance respiratoire (les poumons n’absorbent pas suffisamment d’oxygène ou ne rejettent pas assez de dioxyde de carbone),

    · fausse route,

    · dysphagie (difficulté à avaler),

    · hypersalivation,

    · augmentation du volume des glandes salivaires,

    · diarrhée,

    · syndrome de Lyell (éruption inflammatoire sévère de la peau et des muqueuses),

    · rash (éruption cutanée),

    · érythème (rougeur de la peau),

    · hyperhidrose (transpiration excessive),

    · syndrome de compression des loges musculaires en cas d’extravasation (pression sur les muscles en cas de diffusion du produit à l’extérieur des veines provoquant une détérioration des nerfs et des muscles, ainsi que des problèmes de circulation sanguine) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · altération de la fonction rénale (problèmes rénaux) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · insuffisance rénale aiguë (dysfonctionnement des reins) (rapporté uniquement pour une utilisation intra-vasculaire),

    · malaise (sensation de malaise),

    · frissons,

    · pâleur,

    · réactions au site d’injection (chaleur, inflammation, lésions des tissus mous en cas d’extravasation),

    · fluctuation de la température corporelle (changements de température du corps), créatininémie augmentée.

    Consultez immédiatement un médecin si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants (dont la fréquence est indéterminée) :

    · Plaques rougeâtres sur le tronc, qui se présentent comme des taches rondes ou en forme de cible comportant souvent une cloque en leur centre, desquamation de la peau, ulcérations au niveau de la bouche, de la gorge, du nez, des organes génitaux et des yeux. Ces éruptions cutanées graves peuvent être précédées d’une fièvre et de symptômes pseudo-grippaux (syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique).

    · Éruption cutanée étendue, température corporelle élevée et gonflement des ganglions lymphatiques (syndrome DRESS ou réaction d’hypersensibilité médicamenteuse).

    · Éruption cutanée rouge, squameuse, étendue, formant de petites bosses sous la peau et des cloques, accompagnée de fièvre, survenant après l’examen d’imagerie (pustulose exanthématique aiguë généralisée).

    · Trouble cérébral à court terme (encéphalopathie) pouvant provoquer des pertes de mémoire, une confusion, des hallucinations, des troubles de la vision, une perte de la vision, des convulsions, une perte de coordination, une paralysie partielle d’un côté du corps, des difficultés d’élocution et une perte de conscience.

    En plus des effets indésirables listés ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été rapportés lors d’un examen particulier du pancréas (Cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP)) à une fréquence inconnue :

    Elévation des taux d’enzymes pancréatiques et pancréatite (inflammation du pancréas, un organe important pour la digestion).

    La majorité des réactions après myélographie ou utilisation dans les cavités du corps apparaît plusieurs heures après l’administration.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d'informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N‘utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le flacon.

    Conserver à l'abri de la lumière.

    Ce médicament peut être conservé pendant quatre ans.

    La solution d’Ultravist étant fortement concentrée, une cristallisation (apparence laiteuse/trouble, sédiment dans le fond, cristaux en surface) peut apparaitre très rarement.

    Le contenu du flacon doit être visuellement contrôlé avant utilisation et la solution ne doit pas être utilisée en cas de coloration importante, de présence de particules (y compris cristaux) ou de mauvais état du flacon.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    6. CONTENU DE L’EMBALLAGE ET AUTRES INFORMATIONS

    Ce que contient ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable  

    · La substance active est :

    Iopromide.................................................................................................................... 62,340 g

    Pour 100 mL de solution injectable.

    Correspondant à 300 mg d’Iode élément par millilitre.

    Teneur en iode par flacon de :

    · 10 mL : 3 g

    · 20 mL : 6 g.

    · 50 mL : 15 g.

    · 100 mL : 30 g.

    · 200 mL : 60 g.

    · Viscosité à 20°C : 8,7 cP.

    · Viscosité à 37°C : 4,6 cP.

    Osmolalité à 37°C : 607 ± 7 mOsm / kg H2O.

    · Les autres composants sont :

    Calciédétate de sodium anhydre, trométamol, acide chlorhydrique à 10 pour cent, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables q.s.p.

    Qu’est-ce que ULTRAVIST 300 (300 mg d'Iode/mL), solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en flacon monodose en verre.

    La solution est limpide.

    · Boîte de 1 flacon monodose (verre) de 10 mL, 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable.

    · Boîte de 10 flacons monodose (verre) de 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable.

    · Boîte de 1 flacon monodose (verre) de 10 mL, 20 mL, 50 mL, 100 mL, 150 mL et 200 mL de solution injectable avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Stellant® : 1 seringue vide de 200 mL + raccord + microperfuseur de remplissage et 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G.

    · Boîte de 1 flacon monodose (verre) de 100 mL ou 150 mL de solution injectable avec nécessaire d’administration pour injecteur MEDRAD® Centargo® : 1 raccord patient et 1 cathéter de sécurité à ailettes I.V. 20G.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAYER HEALTHCARE

    220, AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    BAYER HEALTHCARE

    220, AVENUE DE LA RECHERCHE

    59120 LOOS

    Fabricant  

    BAYER A.G.

    13342 BERLIN

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15752
    • Date avis : 16/05/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par ces spécialités reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-13622
    • Date avis : 09/07/2014
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Ces spécialités n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V, inexistante) par rapport aux autres présentations déjà inscrites.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-2527
    • Date avis : 10/05/2006
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Les spécialités ULTRAVIST n’apportent pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres produits de contraste de la même classe (monomères non ioniques).
    • Lien externe