TRUSOPT 20 mg/ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Ophtalmique
  • Code CIS : 69918085
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Préparations antiglaucomateuses et myotiques, Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, dorzolamide – code ATC : S01EC03TRUSOPT contient du dorzolamide qui fait partie d'une classe pharmacothérapeutique appelée « inhibiteurs de l'anhydrase carbonique ».Ce médicament est prescrit pour faire baisser la pression oculaire et pour traiter le glaucome.Ce médicament peut être utilisé seul ou en association à d'autres traitements qui font baisser la pression oculaire (appelés bêtabloquants).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : collyre en solution
    • Date de commercialisation : 21/02/1995
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de TRUSOPT 20 mg/ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Collyre DORZOLAMIDE 51528 20 mg FT
    Collyre CHLORHYDRATE DE DORZOLAMIDE 83176 22,26 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) compte-gouttes polyéthylène basse densité (PEBD) de 5 ml

    • Code CIP7 : 3016609
    • Code CIP3 : 3400930166093
    • Prix : 5,12 €
    • Date de commercialisation : 26/12/2019
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65 %

    1 flacon(s) compte-gouttes polyéthylène haute densité (PEHD) de 5 ml

    • Code CIP7 : 3385130
    • Code CIP3 : 3400933851309
    • Prix : 5,12 €
    • Date de commercialisation : 19/01/1996
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 16/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Dorzolamide......................................................................................................................... 20 mg

    Sous forme de chlorhydrate de dorzolamide...................................................................... 22,26 mg

    Pour 1 ml.

    Excipient à effet notoire : 1 mL de collyre en solution contient 0,075 mg de chlorure de benzalkonium et une goutte contient environ 0,002 mg de chlorure de benzalkonium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Collyre en solution.

    Solution limpide, incolore à presque incolore, légèrement visqueuse.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    TRUSOPT est indiqué :

    · En association avec un traitement antiglaucomateux par collyre bêta-bloquant,

    · En monothérapie chez les patients ne répondant pas aux bêta-bloquants ou chez les patients pour lesquels les bêta-bloquants sont contre-indiqués,

    Dans le traitement de la pression intra-oculaire élevée chez les patients présentant :

    · Une hypertonie oculaire,

    · Un glaucome à angle ouvert,

    · Un glaucome pseudo-exfoliatif.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    En monothérapie, la dose est d'une goutte de dorzolamide dans le cul-de-sac conjonctival de l'œil (les yeux) atteint(s), trois fois par jour.

    En association à un bêta-bloquant à usage ophtalmique, la dose est d'une goutte de dorzolamide dans le cul-de-sac conjonctival de l'œil (les yeux) atteint(s), deux fois par jour.

    En cas de remplacement d'un autre traitement antiglaucomateux par le dorzolamide, interrompre l'autre médicament après la dernière prise de la journée à la dose appropriée puis commencer le dorzolamide le jour suivant.

    En cas d'utilisation concomitante de plusieurs collyres, les médicaments doivent être administrés à au moins 10 minutes d’intervalle.

    Les patients doivent être avertis qu’il faut se laver les mains avant utilisation et éviter de mettre en contact l'embout du flacon avec l'œil ou les parties avoisinantes.

    Les patients doivent aussi être informés que les solutions ophtalmiques, incorrectement manipulées, peuvent être contaminées par des bactéries communes, connues pour entraîner des infections oculaires. L'usage de solutions contaminées peut provoquer des lésions graves de l’œil et par la suite une perte de la vision.

    Les patients doivent être informés sur la manipulation correcte des flacons.

    Population pédiatrique

    Dans la population pédiatrique, des données cliniques limitées sont disponibles après administration du dorzolamide trois fois par jour (pour plus d'informations sur la posologie chez l'enfant voir rubrique 5.1).

    Mode d’administration

    1. Lavez-vous les mains.

    2. Ouvrez le flacon. Faites attention de ne pas toucher votre œil, la peau autour de votre œil ou vos doigts avec l’embout du flacon.

    3. Inclinez la tête vers l’arrière et tenez le récipient à l’envers au-dessus de votre œil.

    4. Tirez la paupière inférieure vers le bas et regardez vers le haut. Tenez le flacon par les côtés aplatis et pressez doucement pour laisser tomber une goutte dans l’espace entre la paupière inférieure et l’œil.

    5. Appuyez votre doigt dans le coin de votre œil, à côté du nez, ou fermez vos paupières pendant deux minutes. Cela aide à stopper la propagation du médicament dans le reste du corps.

    6. Répétez les étapes 3 à 5 pour l’autre œil si votre médecin vous l’a prescrit.

    7. Remettez le bouchon et fermez soigneusement le flacon.

    Flacon OCUMETER PLUS

    1. Avant d’utiliser ce collyre pour la première fois, assurez-vous que la languette de sécurité sur le devant du flacon ne soit pas déchirée. Un espace entre le flacon et le bouchon est normal lorsque le flacon n’est pas ouvert.

    2. Lavez-vous d’abord les mains, puis déchirez la languette de sécurité pour rompre l’inviolabilité.

    3. Pour ouvrir le flacon, dévissez le bouchon en tournant comme indiqué par les flèches sur le dessus du bouchon. Ne tirez pas directement le bouchon vers le haut. En tirant directement le bouchon vers le haut, vous empêcheriez votre flacon de fonctionner normalement.

    4. Inclinez la tête vers l’arrière et tirez légèrement la paupière inférieure vers le bas pour former une poche entre votre paupière et votre œil.

    5. Renversez le flacon et pressez doucement le poussoir avec le pouce ou l’index jusqu’à ce qu’une seule goutte tombe dans l’œil comme indiqué par votre médecin. NE TOUCHEZ PAS L’ŒIL OU LA PAUPIERE AVEC L’EMBOUT DU FLACON.

    6. Après la première ouverture si la dispensation des gouttes est difficile, replacez le bouchon sur le flacon et vissez (ne vissez pas trop fort), et ensuite retirez le bouchon en le dévissant dans l'autre sens comme indiqué par les flèches sur le dessus du bouchon.

    7. Répétez les étapes 4 & 5 pour l’autre œil si votre médecin vous l’a prescrit.

    8. Revissez le bouchon en tournant jusqu’à ce qu’il soit fermement en contact avec le flacon. Pour une fermeture correcte, la flèche située sur le côté gauche du bouchon doit être alignée avec la flèche située sur le côté gauche de l'étiquette du flacon. Ne vissez pas trop fort, cela pourrait endommager le flacon et le bouchon.

    9. L’embout est conçu pour délivrer une seule goutte ; par conséquent, n’élargissez PAS le trou de l’embout.

    10. Lorsque vous n’arrivez plus à extraire de gouttes, il restera encore un peu de collyre dans le flacon de TRUSOPT. Cela ne doit pas vous inquiéter car une quantité supplémentaire de TRUSOPT a été ajoutée pour vous permettre d’avoir le nombre suffisant de gouttes de TRUSOPT comme prescrit par votre médecin. N’essayez pas d’extraire du flacon l’excès de collyre.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    Le dorzolamide n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) ou une acidose hyperchlorémique. Le dorzolamide et ses métabolites étant excrétés principalement par le rein, le dorzolamide est, en conséquence, contre-indiqué chez de tels patients.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le dorzolamide n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique et doit donc être utilisé avec précaution chez de tels patients.

    Le traitement des patients présentant un glaucome aigu par fermeture de l’angle nécessite des interventions thérapeutiques en plus des agents hypotensifs oculaires. Le dorzolamide n'a pas été étudié chez les patients présentant un glaucome aigu par fermeture de l’angle.

    Le dorzolamide contient un groupe sulfonamide qui existe également chez les sulfamides, et bien qu'administré par voie locale, celui-ci passe dans la circulation générale. Par conséquent, les mêmes types d’effets indésirables que ceux observés avec les sulfamides peuvent survenir par voie locale, incluant des réactions sévères telles que syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique. En cas de réactions graves ou d'hypersensibilité, ce médicament doit être arrêté.

    Le traitement par des inhibiteurs de l’anhydrase carbonique oraux, a été associé à des lithiases urinaires résultant de troubles acido-basiques, particulièrement chez les patients ayant des antécédents de calculs rénaux. Bien qu’il n’ait pas été observé de troubles acido-basiques avec le dorzolamide, des lithiases urinaires ont été rarement rapportées. Parce que le dorzolamide est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique qui est absorbé par voie générale, les patients ayant des antécédents de calculs rénaux peuvent avoir un risque plus élevé de lithiase urinaire lorsqu’ils sont traités par le dorzolamide.

    Si des réactions allergiques (par exemple conjonctivites et réactions palpébrales) sont observées, l'arrêt du traitement doit être envisagé.

    Il existe une possibilité d'addition des effets systémiques connus de l'inhibition de l'anhydrase carbonique chez les patients recevant simultanément un inhibiteur de l'anhydrase carbonique par voie orale et du dorzolamide. L'administration simultanée de dorzolamide et d'un inhibiteur de l'anhydrase carbonique par voie orale n'est pas recommandée.

    Des œdèmes cornéens et des décompensations irréversibles de la cornée ont été rapportés chez des patients ayant des anomalies chroniques de la cornée pré-existantes et/ou des antécédents de chirurgie intraoculaire, alors qu’ils étaient traités par TRUSOPT. Le dorzolamide par voie locale doit être utilisé avec prudence chez de tels patients.

    Des décollements de la choroïde contemporains d’hypotonie oculaire ont été rapportés après chirurgie filtrante lors de l’administration de traitements diminuant la sécrétion de l’humeur aqueuse.

    Chlorure de benzalkonium

    Le chlorure de benzalkonium est connu pour provoquer une irritation des yeux, des symptômes du syndrome de l’œil sec et peut affecter le film lacrymal et la surface de la cornée. Il doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’œil sec et ceux présentant un risque d’endommagement de la cornée. Les patients doivent être surveillés en cas d’utilisation prolongée.

    Lentilles de contact

    TRUSOPT contient du chlorure de benzalkonium comme conservateur. Les lentilles de contact doivent être retirées avant instillation et il est nécessaire d’attendre au moins 15 minutes avant de les remettre. Le chlorure de benzalkonium est connu pour changer la couleur des lentilles de contact souples.

    Population pédiatrique

    Le dorzolamide n'a pas été étudié chez les patients avec un âge gestationnel de moins de 36 semaines et âgés de moins d'une semaine. En raison du risque d'acidose métabolique, le rapport bénéfice risque doit être soigneusement étudié avant administration du dorzolamide chez les patients présentant une immaturité tubulaire rénale significative.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune étude spécifique d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec le dorzolamide.

    Dans les études cliniques, le dorzolamide a été utilisé de façon concomitante sans interaction indésirable patente avec les médicaments suivants : solution ophtalmique de timolol, solution ophtalmique de bétaxolol et médicaments systémiques comprenant des inhibiteurs de l'enzyme de conversion, des inhibiteurs calciques, des diurétiques, des anti-inflammatoires non stéroïdiens dont l'aspirine et des hormones (par exemple œstrogènes, insuline, thyroxine).

    L'association du dorzolamide avec des myotiques et des agonistes adrénergiques n'a pas été pleinement évaluée dans le traitement du glaucome.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le dorzolamide ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. Il n’existe aucune donnée ou des données limitées sur l’utilisation du dorzolamide chez la femme enceinte. Chez des lapins, le dorzolamide administré à des doses materno-toxiques a produit des effets tératogènes (voir rubrique 5.3).

    Allaitement

    On ne sait pas si le dorzolamide ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l’animal ont mis en évidence l’excrétion du dorzolamide et ses métabolites dans le lait. La décision d’arrêter l’allaitement ou d’interrompre le traitement par TRUSOPT doit être prise en considérant les bénéfices de l’allaitement pour l’enfant et les bénéfices du traitement pour la femme allaitante. Un risque pour le nouveau-né ou l’enfant ne peut être exclu.

    Fertilité

    Les données chez l’animal suggèrent un effet du traitement au dorzolamide sur la fertilité des mâles et des femelles. Les données chez l’Homme sont insuffisantes.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules ou à conduire des machines n'ont pas été étudiés. Des effets indésirables tels qu'étourdissements et troubles de la vision peuvent altérer l’aptitude à conduire une automobile et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    TRUSOPT a été évalué dans des études cliniques contrôlées et non contrôlées chez plus de 1 400 sujets. Dans des études au long cours portant sur 1 108 patients traités par TRUSOPT en monothérapie ou en association à un bêta-bloquant à usage ophtalmique, la cause la plus fréquente d’arrêts de traitement avec TRUSOPT a été des effets indésirables oculaires imputés au médicament (environ 3 % des patients), essentiellement des conjonctivites et réactions palpébrales.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés soit au cours des études cliniques, soit depuis la mise sur le marché du dorzolamide :

    [Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) et rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), fréquence indéterminée : (ne peut être estimée au vu des données disponibles)]

    Affections du système nerveux :

    Fréquent : céphalées.

    Rare : étourdissements, paresthésies.

    Affections oculaires :

    Très fréquent : brûlures et picotements.

    Fréquent : kératite ponctuée superficielle, larmoiement, conjonctivite, inflammation palpébrale, démangeaisons oculaires, irritation palpébrale, vision trouble.

    Peu fréquent : iridocyclite.

    Rare : irritation incluant rougeur, douleur, lésions croûteuses palpébrales, myopie transitoire (qui a disparu à l’arrêt du traitement), œdème cornéen, hypotonie oculaire, décollement de la choroïde après chirurgie filtrante.

    Indéterminée : sensation de corps étranger dans l’œil.

    Affections cardiaques :

    Indéterminée : palpitations.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Rare : épistaxis.

    Indéterminée : dyspnée.

    Affections gastro-intestinales :

    Fréquent : nausées, goût amer.

    Rare : irritation de la gorge, sécheresse de la bouche.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Rare : dermatite de contact, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique.

    Affections du rein et des voies urinaires :

    Rare : lithiase urinaire.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration :

    Fréquent : asthénie/fatigue.

    Rare : hypersensibilité : signes et symptômes de réactions locales (réactions palpébrales) et de réactions allergiques systémiques, incluant angio-œdème, urticaire et prurit, rash, essoufflements, rarement bronchospasme.

    Investigations :

    Aucun trouble hydroélectrolytique, cliniquement significatif, n'a été associé au dorzolamide.

    Population pédiatrique

    Voir rubrique 5.1.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Il n'existe qu’un nombre limité de données disponibles chez l'homme concernant un surdosage par ingestion accidentelle ou volontaire du chlorhydrate de dorzolamide.

    Symptômes

    Les effets suivants ont été rapportés à la suite d’une ingestion orale : somnolence ; en application locale : nausées, étourdissements, céphalées, fatigue, rêves anormaux et dysphagie.

    Traitement

    Le traitement devra être symptomatique et de soutien. Un déséquilibre hydroélectrolytique, l’apparition d’une acidose et d'éventuels effets sur le système nerveux central peuvent survenir. Les taux d'électrolytes sériques (en particulier le potassium) et le pH sanguin doivent être surveillés.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Préparations antiglaucomateuses et myotiques, Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, dorzolamide, code ATC : S01EC03.

    Mécanisme d’action

    L'anhydrase carbonique (AC) est une enzyme retrouvée dans de nombreux tissus, y compris dans l'œil. Chez l'homme, l'anhydrase carbonique existe sous forme de nombreuses isoenzymes, la plus active étant l'anhydrase carbonique II (AC II), présente principalement dans les globules rouges (GR) mais également dans d'autres tissus.

    L'inhibition de l'anhydrase carbonique dans les procès ciliaires de l'œil diminue la sécrétion d'humeur aqueuse. Le résultat est une diminution de la pression intraoculaire (PIO).

    TRUSOPT contient du chlorhydrate de dorzolamide, puissant inhibiteur de l'anhydrase carbonique II chez l'homme. Après administration locale, le dorzolamide diminue la pression intraoculaire élevée, associée ou non à un glaucome. Une pression intraoculaire élevée est un facteur de risque majeur dans la pathogénie des altérations du nerf optique et de la perte du champ visuel. Le dorzolamide ne provoque pas de constriction pupillaire et réduit la pression intraoculaire sans effets secondaires tels que la cécité nocturne et les spasmes d'accommodation. Le dorzolamide a peu ou pas d'effet sur la fréquence cardiaque et la pression artérielle.

    Les bêta-bloquants à usage ophtalmique diminuent également la PIO en réduisant la sécrétion d'humeur aqueuse par un mécanisme d'action différent. Les études ont montré que, lorsque le dorzolamide est ajouté à un bêta-bloquant à usage ophtalmique, une réduction supplémentaire de la PIO est observée ; cette constatation est cohérente avec les effets additifs connus des bêta-bloquants et des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique administrés par voie orale.

    Efficacité et sécurité clinique

    Chez l'adulte

    Chez les patients ayant un glaucome ou une hypertension oculaire, l'efficacité du dorzolamide administré trois fois par jour en monothérapie (PIO de base ≥ 23 mmHg) ou deux fois par jour en addition des bêta-bloquants à usage ophtalmique (PIO de base ≥ 22 mmHg) a été démontrée dans des études cliniques à grande échelle jusqu'à un an.

    L'effet de diminution de la PIO par le dorzolamide en monothérapie ou en association a été démontré sur l'ensemble de la journée et cet effet persiste pendant l'administration au long cours. L'efficacité en monothérapie au long cours a été similaire à celle du bétaxolol et légèrement inférieure à celle du timolol. En association avec les bêta-bloquants à usage ophtalmique, le dorzolamide a entraîné une diminution supplémentaire de la PIO similaire à celle observée avec la pilocarpine 2 % quatre fois par jour.

    Population pédiatrique

    Une étude clinique, d'une durée de 3 mois, multicentrique, en double insu, contrôlée par un traitement actif, a été menée chez 184 enfants (dont 122 sous dorzolamide) âgés d'une semaine à moins de 6 ans, atteints d'un glaucome ou souffrant d'une pression intra-oculaire élevée (PIO de base ≥ 22 mmHg) pour évaluer la sécurité d'emploi de TRUSOPT administré localement 3 fois par jour. Dans les deux groupes, environ la moitié des patients avaient un diagnostic de glaucome congénital ; les autres étiologies les plus fréquentes étaient le syndrome de Sturge Weber, une dysgénésie irido-cornéale mésenchymateuse ou l'aphaquie. La distribution par âge et par traitement lors de la phase de monothérapie était la suivante :

    Dorzolamide 2 %

    Timolol

    Cohorte d'âge < 2 ans

    N = 56

    Tranche d'âge : 1 à 23 mois

    Timolol LP 0,25 % N = 27

    Tranche d'âge : 0,25 à 22 mois

    Cohorte d'âge ≥ 2 ans et < 6 ans

    N = 66

    Tranche d'âge : 2 à 6 ans

    Timolol 0,50 % N = 35

    Tranche d'âge : 2 à 6 ans

    Pour les deux cohortes d'âge, environ 70 patients ont reçu le traitement pendant au moins 61 jours et environ 50 patients ont reçu entre 81 et 100 jours de traitement.

    Si la PIO n'était pas contrôlée de façon appropriée par le dorzolamide ou Timolol LP en monothérapie, une modification du traitement avec levée de l'insu était effectuée de la façon suivante : 30 patients de moins de 2 ans sont passés à une bithérapie Timolol LP 0,25 % une fois par jour et dorzolamide 2 % trois fois par jour, 30 patients de plus de 2 ans sont passés à une association fixe de dorzolamide 2 % / Timolol 0,5 % deux fois par jour.

    Au total, cette étude n'a pas mis en exergue de problème supplémentaire de sécurité d'emploi chez l'enfant : environ 26 % des patients (20 % chez les patients sous dorzolamide en monothérapie) ont eu des effets secondaires liés au traitement dont la majorité était des effets oculaires locaux et non graves comme une sensation de brûlure et de picotement oculaire, une sensation de piqûre et de douleur oculaire. Un faible pourcentage (< 4 %) a eu un œdème de la cornée ou une vue brouillée. Les réactions locales semblent aussi fréquentes avec le produit de comparaison. Depuis la mise sur le marché, des cas d'acidose métabolique ont été rapportés chez les patients très jeunes particulièrement chez ceux atteints d'immaturité ou d'insuffisance rénale.

    Les données d'efficacité en pédiatrie suggèrent que la baisse moyenne de la PIO observée dans le groupe dorzolamide était comparable à la baisse moyenne de la PIO observée dans le groupe Timolol bien qu'une baisse numérique légèrement plus importante ait été observée dans le groupe Timolol.

    Aucune étude d'efficacité au long cours (plus de 12 semaines) n'est disponible.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Contrairement aux inhibiteurs de l'anhydrase carbonique par voie orale, l'administration locale du chlorhydrate de dorzolamide permet une action directe de la substance active sur l'œil à des doses substantiellement plus basses et donc avec une exposition systémique plus faible. Dans les essais cliniques, la conséquence a été une réduction de la PIO sans les déséquilibres acido-basiques ni les troubles hydroélectrolytiques caractéristiques des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique administrés par voie orale.

    Par voie locale, le dorzolamide passe dans la circulation générale. Pour évaluer la possibilité d'une inhibition de l'anhydrase carbonique systémique après administration locale, on a mesuré les concentrations de la substance active et de ses métabolites dans les globules rouges et le plasma ainsi que l'inhibition de l'anhydrase carbonique dans les globules rouges. Lors d'une administration chronique, le dorzolamide s'accumule dans les globules rouges par suite d'une liaison sélective à l'AC-II alors que des concentrations très faibles de la substance active sous forme libre sont maintenues dans le plasma. La substance active initiale est transformée en métabolite N-desethyl qui inhibe l'AC-II de façon moins puissante mais inhibe aussi une isoenzyme moins active (l'AC-I).

    Ce métabolite s'accumule également dans les globules rouges où il se lie surtout avec l'AC-I. Le dorzolamide se fixe assez peu aux protéines plasmatiques (environ 33 %). Le dorzolamide est surtout excrété inchangé dans les urines ; son métabolite est aussi éliminé dans les urines. En fin de traitement, le dorzolamide se libère des globules rouges de façon non linéaire, ce qui entraîne une diminution rapide de la concentration initiale de la substance active suivie d'une phase d'élimination plus lente avec une demi-vie d'environ quatre mois.

    Lorsque le dorzolamide a été administré par voie orale pour simuler une exposition systémique maximale consécutive à une administration oculaire au long cours, un état d'équilibre a été atteint en 13 semaines. A l'état d'équilibre, il n'y avait virtuellement pas de substance active sous forme libre ni de métabolite dans le plasma ; l'inhibition de l'AC dans les globules rouges a été inférieure à celle prévue pour être nécessaire à l'obtention d'un effet pharmacologique sur la fonction rénale ou la respiration. Des résultats pharmacocinétiques semblables ont été observés après administration locale prolongée du dorzolamide. Néanmoins, quelques patients âgés présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine estimée à 30-60 ml/min) avaient des concentrations du métabolite plus élevées dans les globules rouges, mais aucune différence significative sur l'inhibition de l'anhydrase carbonique et aucun effet secondaire systémique cliniquement significatif n'ont été imputés directement à ces données.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les principaux résultats obtenus chez l'animal après administration orale de chlorhydrate de dorzolamide ont été en rapport avec les effets pharmacologiques de l'inhibition systémique de l'anhydrase carbonique. Certains de ces résultats étaient spécifiques de l'espèce, et/ou une conséquence de l'acidose métabolique. Chez des lapins ayant reçu des doses materno-toxiques associées à une acidose métabolique, on a observé des malformations des corps vertébraux.

    Chez des rates allaitantes, on a observé une diminution du poids chez les descendants. Aucun effet indésirable sur la fertilité n’a été observé chez les mâles et les femelles auxquels du dorzolamide a été administré avant et pendant l’accouplement.

    Dans les études cliniques, les patients n'ont présenté aucun signe d'acidose métabolique ou troubles hydroélectrolytiques sériques qui sont les témoins de l'inhibition systémique de l'AC. Par conséquent, les effets observés dans les études animales ne sont pas attendus chez les patients recevant des doses thérapeutiques de dorzolamide.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Chlorure de benzalkonium, hydroxyéthylcellulose, mannitol (E421), citrate de sodium (E331), hydroxyde de sodium (E524) pour ajuster le pH, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    Après première ouverture du flacon, TRUSOPT ne doit pas être utilisé plus de 28 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver le flacon dans le conditionnement extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    Pour les conditions de conservation avant la première ouverture du produit, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Le flacon de TRUSOPT contient 5 ml de solution. Deux types de flacons peuvent être commercialisés.

    Flacon blanc translucide en polyéthylène basse densité (PEBD) muni d’un embout compte-gouttes transparent en PEBD et d’un bouchon blanc en polypropylène (PP).

    Flacon OCUMETER PLUS à usage ophtalmique constitué d’un flacon translucide en polyéthylène haute densité muni d’un embout compte-gouttes scellé, d’une face latérale dépressible permettant la libération des gouttes et d’un bouchon assemblé en deux parties. Le mécanisme d’action du bouchon dissocié permet la perforation du compte-gouttes scellé lors de la première utilisation, puis se verrouille pour ne faire plus qu’un pendant la période d’utilisation. L’inviolabilité est assurée par une languette de sécurité située sur l’étiquette.

    TRUSOPT est disponible dans les présentations suivantes :

    1 x 5 ml (1 flacon de 5 ml)

    3 x 5 ml (3 flacons de 5 ml)

    6 x 5 ml (6 flacons de 5 ml)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    LABORATOIRES SANTEN OY

    NIITTYHAANKATU 20

    PO BOX 33

    33721 TAMPERE

    FINLANDE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 338 513 0 9 : 5 ml en flacon (PE) ; boîte de 1.

    · 34009 301 660 9 3 : 5 ml en flacon (PEBD) ; boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 16/08/2021

    Dénomination du médicament

    TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution

    Dorzolamide

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution ?

    3. Comment utiliser TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Préparations antiglaucomateuses et myotiques, Inhibiteurs de l'anhydrase carbonique, dorzolamide – code ATC : S01EC03

    TRUSOPT contient du dorzolamide qui fait partie d'une classe pharmacothérapeutique appelée « inhibiteurs de l'anhydrase carbonique ».

    Ce médicament est prescrit pour faire baisser la pression oculaire et pour traiter le glaucome.

    Ce médicament peut être utilisé seul ou en association à d'autres traitements qui font baisser la pression oculaire (appelés bêtabloquants).

    N’utilisez jamais TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution :

    · si vous êtes allergique au chlorhydrate de dorzolamide ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6),

    · si vous avez une insuffisance rénale ou des problèmes rénaux sévères, ou un antécédent de calculs rénaux.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser TRUSOPT.

    Parlez à votre médecin ou pharmacien de tous problèmes médicaux que vous avez ou avez eus, incluant des problèmes oculaires ou une chirurgie oculaire, ou de toute allergie à un médicament.

    En cas d'irritation oculaire ou de l’apparition de tout autre symptôme oculaire tel que rougeur de l'œil ou gonflement des paupières, contactez votre médecin immédiatement.

    Si vous pensez que TRUSOPT est à l’origine d’une réaction allergique (par exemple, éruption de la peau, éruption cutanée sévère ou démangeaisons), arrêtez ce traitement et contactez votre médecin immédiatement.

    Enfants

    TRUSOPT a été étudié chez le nourrisson et l'enfant de moins de 6 ans qui présentent une augmentation de la pression oculaire ou qui sont atteints de glaucome. Pour plus d'informations demandez l'avis de votre médecin.

    Sujet âgé

    Dans les études avec TRUSOPT, les effets de ce médicament ont été similaires chez les patients âgés et les patients plus jeunes.

    Chez l'insuffisant hépatique

    Informez votre médecin de tous les problèmes hépatiques que vous avez ou que vous avez eus par le passé.

    Autres médicaments et TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament (dont les collyres). Ceci est particulièrement important si vous prenez un autre inhibiteur de l'anhydrase carbonique tel que l'acétazolamide, ou un médicament de la classe des sulfamides.

    TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Vous ne devez pas utiliser ce médicament pendant la grossesse. Si vous êtes enceinte ou si vous souhaitez l’être, informez-en votre médecin.

    Allaitement

    Si le traitement par ce médicament est nécessaire, l'allaitement n'est pas recommandé. Si vous allaitez ou si vous avez l'intention d'allaiter, informez-en votre médecin.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

    Des effets indésirables liés à TRUSOPT tels qu'étourdissements et troubles de la vision peuvent altérer l’aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Ne conduisez ou n'utilisez des machines que si vous vous sentez bien ou que votre vision est claire.

    TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution contient du chlorure de benzalkonium

    Ce médicament contient environ 0,002 mg de chlorure de benzalkonium par goutte équivalent à 0,075 mg/mL.

    Le chlorure de benzalkonium peut être absorbé par les lentilles de contact souples et changer leur couleur. Retirer les lentilles de contact avant application et attendre au moins 15 minutes avant de les remettre.

    Le chlorure de benzalkonium peut également provoquer une irritation des yeux, surtout si vous souffrez du syndrome de l’œil sec ou de troubles de la cornée (couche transparente à l’avant de l’œil). En cas de sensation anormale, de picotements ou de douleur dans les yeux après avoir utilisé ce médicament, contactez votre médecin.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. La posologie et la durée de votre traitement seront établies par votre médecin.

    Lorsque ce collyre est utilisé en monothérapie, la dose recommandée est d’une goutte dans l’œil(les yeux) atteint(s), le matin, l'après-midi et le soir.

    Si votre médecin vous a recommandé de prendre ce médicament en association à un bêta-bloquant à usage ophtalmique pour baisser la pression oculaire, la dose recommandée de TRUSOPT est alors d’une goutte dans l’œil (les yeux) atteint(s), le matin et le soir.

    Si vous utilisez TRUSOPT avec un autre collyre, les instillations successives de chaque collyre doivent être espacées d’au moins 10 minutes.

    Evitez de mettre en contact l’embout du flacon et l’œil ou les parties avoisinantes de l’œil. Il pourrait être contaminé par des bactéries provoquant des infections oculaires qui pourraient entraîner des lésions graves de l’œil, voire la perte de la vision.

    Afin d’éviter toute contamination du flacon, lavez-vous les mains avant d’utiliser ce médicament et maintenez l'embout du flacon éloigné de tout contact. Si vous pensez que votre médicament a pu être contaminé ou si vous développez une infection oculaire, contactez immédiatement votre médecin afin de savoir si vous pouvez réutiliser ce flacon.

    Mode d’emploi

    Ne pas utiliser le flacon si la languette de sécurité en plastique n’est pas présente ou est endommagée. Lorsque vous ouvrez le flacon pour la première fois, déchirez la languette de sécurité en plastique.

    Chaque fois que vous utilisez TRUSOPT :

    1. Lavez-vous les mains.

    2. Ouvrez le flacon. Faites attention de ne pas toucher votre œil, la peau autour de votre œil ou vos doigts avec l’embout du flacon.

    3. Inclinez la tête vers l’arrière et tenez le flacon à l’envers au-dessus de votre œil.

    4. Tirez la paupière inférieure vers le bas et regardez vers le haut. Tenez le flacon par les côtés aplatis et pressez doucement pour laisser tomber une goutte dans l’espace entre la paupière inférieure et l’œil.

    5. Appuyez votre doigt dans le coin de votre œil, à côté du nez, ou fermez vos paupières pendant deux minutes. Cela aide à stopper la propagation du médicament dans le reste du corps.

    6. Répétez les étapes 3 à 5 pour l’autre œil si votre médecin vous l’a prescrit.

    7. Remettez le bouchon et fermez soigneusement le flacon.

    Flacon OCUMETER PLUS

    Avant d’utiliser ce collyre pour la première fois, assurez-vous que la languette de sécurité sur le devant du flacon ne soit pas déchirée. Un espace entre le flacon et le bouchon est normal lorsque le flacon n’est pas ouvert.

    Flèches pour ouvrir

    Languette de sécurité

    1. Lavez-vous d’abord les mains, puis déchirez la languette de sécurité pour rompre l’inviolabilité.

    Espace

    Poussoir

    Espace

    Poussoir

    2. Pour ouvrir le flacon, dévissez le bouchon en tournant comme indiqué par les flèches sur le dessus du bouchon. Ne tirez pas directement le bouchon vers le haut. En tirant directement le bouchon vers le haut vous empêcheriez votre flacon de fonctionner normalement.

    Poussoir

    Poussoir

    3. Inclinez la tête vers l'arrière et tirez légèrement la paupière inférieure vers le bas pour former une poche entre votre paupière et votre œil.

    4. Renversez le flacon et pressez doucement le poussoir avec le pouce ou l’index (voir schémas) jusqu’à ce qu’une seule goutte tombe dans l’œil comme indiqué par votre médecin.

    Poussoir

    Poussoir

    NE TOUCHEZ PAS L’ŒIL OU LA PAUPIERE AVEC L’EMBOUT DU FLACON.

    5. Après la première ouverture, si la dispensation des gouttes est difficile, replacez le bouchon sur le flacon et vissez (ne vissez pas trop fort), et ensuite retirez le bouchon en le dévissant dans l'autre sens comme indiqué par les flèches sur le dessus du bouchon.

    6. Répétez les étapes 4 et 5 pour l'autre œil si votre médecin vous l'a prescrit.

    7. Revissez le bouchon en tournant jusqu'à ce qu'il soit fermement en contact avec le flacon. Pour une fermeture correcte, la flèche située sur le côté gauche du bouchon doit être alignée avec la flèche située sur le côté gauche de l'étiquette du flacon. Ne vissez pas trop fort, cela pourrait endommager le flacon et le bouchon.

    8. L’embout est conçu pour délivrer une seule goutte ; par conséquent, n’élargissez PAS le trou de l’embout.

    9. Lorsque vous n’arrivez plus à extraire de gouttes, il restera encore un peu de collyre dans le flacon. Cela ne doit pas vous inquiéter car une quantité supplémentaire de TRUSOPT a été ajoutée pour vous permettre d’avoir le nombre suffisant de gouttes comme prescrit par votre médecin. N’essayez pas d’extraire du flacon l’excès de collyre.

    Si vous avez utilisé plus de TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution que vous n’auriez dû :

    Si vous mettez trop de gouttes dans votre œil ou si vous avalez le contenu du flacon, consultez immédiatement votre médecin.

    Si vous oubliez d’utiliser TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution :

    Il est important de prendre ce médicament comme votre médecin vous l'a prescrit. Si vous avez oublié d'instiller une goutte à l'heure prévue, instillez-la le plus tôt possible après l'oubli. Cependant, s'il est presque l'heure de l'instillation suivante, sautez la dose oubliée et reprenez votre traitement normalement à l'heure habituelle.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez d’utiliser TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution :

    Si vous voulez arrêter d'utiliser ce médicament, parlez-en d'abord à votre médecin.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous avez des réactions allergiques incluant une urticaire, un gonflement du visage, des lèvres, de la langue, et/ou de la gorge qui peuvent provoquer une difficulté à respirer ou à avaler, arrêtez immédiatement ce médicament et demandez un avis médical rapidement.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec TRUSOPT lors des études cliniques ou depuis sa commercialisation :

    Effets indésirables très fréquents (affecte plus d'un utilisateur sur 10)

    Brûlures et picotements des yeux.

    Effets indésirables fréquents (affecte de 1 à 10 utilisateurs sur 100)

    Troubles de la cornée avec douleur oculaire et vision trouble (kératite ponctuée superficielle), larmoiements avec démangeaisons oculaires (conjonctivite), irritation/inflammation de la paupière, vision trouble, migraine, nausées, goût amer et fatigue.

    Effets indésirables peu fréquents (affecte de 1 à 10 utilisateurs sur 1 000)

    Inflammation de l'iris.

    Effets indésirables rares (affecte de 1 à 10 utilisateurs sur 10 000)

    Fourmillement ou engourdissement des mains ou des pieds, myopie transitoire qui s'arrête à l'arrêt du traitement, apparition de liquide sous la rétine (décollement de la choroïde après traitement chirurgical), douleur oculaire, lésions crouteuses de la paupière, baisse de la pression dans l'œil, gonflement de la cornée (avec symptômes de perturbations visuelles), irritation de l'œil incluant rougeur, calculs rénaux, étourdissements, saignement de nez, irritation de la gorge, sécheresse de la bouche, éruption cutanée localisée (dermite de contact), éruption cutanée sévère, réactions de type allergique telles que éruption, urticaire, prurit, en de rares cas gonflement des lèvres, des yeux et de la bouche, essoufflement et plus rarement respiration sifflante.

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Difficulté respiratoire, sensation de corps étranger dans l'œil (impression d’avoir quelque chose dans l’œil), battements du cœur puissants pouvant être rapides ou irréguliers (palpitations).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet:www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette du flacon et la boîte après « EXP ». La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    TRUSOPT doit être utilisé dans les 28 jours suivant l’ouverture du flacon.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    Conserver le flacon dans le conditionnement extérieur d’origine, à l’abri de la lumière.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.

    Ce que contient TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution  

    · La substance active est :

    Dorzolamide................................................................................................................... 20 mg

    Sous forme de chlorhydrate de dorzolamide................................................................ 22,26 mg

    Pour 1 ml.

    · Les autres composants sont :

    Hydroxyéthylcellulose, mannitol, citrate de sodium, hydroxyde de sodium et eau pour préparations injectables. Le chlorure de benzalkonium est ajouté comme conservateur.

    Qu’est-ce que TRUSOPT 20 mg/ml, collyre en solution et contenu de l’emballage extérieur  

    TRUSOPT est une solution limpide, incolore à presque incolore, légèrement visqueuse.

    TRUSOPT est présenté dans un flacon en plastique blanc translucide contenant 5 ml de solution. Le flacon est fermé par un bouchon à vis blanc.

    Le flacon OCUMETER PLUS à usage ophtalmique est un flacon translucide en polyéthylène haute densité contenant 5 ml de solution.

    L'inviolabilité est assurée par une languette de sécurité située sur l'étiquette du flacon.

    Présentation :

    1 x 5 ml (1 flacon de 5 ml)

    3 x 5 ml (3 flacons de 5 ml)

    6 x 5 ml (6 flacons de 5 ml)

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    LABORATOIRES SANTEN OY

    NIITTYHAANKATU 20

    PO BOX 33

    33721 TAMPERE

    FINLANDE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANTEN

    87-89 QUAI PANHARD ET LEVASSOR

    75013 PARIS

    Fabricant  

    FAREVA MIRABEL

    ROUTE DE MARSAT, RIOM

    63963 CLERMONT-FERRAND CEDEX 9

    FRANCE

    Ou

    SANTEN OY

    KELLOPORTINKATU 1

    33100 TAMPERE

    FINLANDE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-17684
    • Date avis : 12/06/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par TRUSOPT est important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-16105
    • Date avis : 16/05/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par TRUSOPT reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-17684
    • Date avis : 12/06/2019
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette présentation est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la présentation déjà inscrite.
    • Lien externe