TRIAFEMI

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68322762
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES POUR ADMINISTRATION SEQUENTIELLE - G03AB09.Ce médicament est un contraceptif et un antiacnéique. Il empêche l’ovulation. Il est préconisé dans le but d’éviter une grossesse, chez la femme ayant une acné légère à modérée.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé et comprimé et comprimé
    • Date de commercialisation : 21/02/2002
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EFFIK

    Les compositions de TRIAFEMI

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé blanc ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,035 mg SA
    Comprimé blanc NORGESTIMATE 4400 0,18 mg SA
    Comprimé bleu ciel ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,035 mg SA
    Comprimé bleu ciel NORGESTIMATE 4400 0,215 mg SA
    Comprimé bleu foncé ÉTHINYLESTRADIOL 1807 0,035 mg SA
    Comprimé bleu foncé NORGESTIMATE 4400 0,25 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    3 plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC Aluminium de 21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel et 7 comprimés bleu foncé)

    • Code CIP7 : 3589967
    • Code CIP3 : 3400935899675
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 09/04/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 04/09/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TRIAFEMI, comprimé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Norgestimate ............................................................................................................................ 0,180 mg

    Ethinylestradiol ......................................................................................................................... 0,035 mg

    Pour un comprimé blanc.

    Norgestimate ............................................................................................................................ 0,215 mg

    Ethinylestradiol ......................................................................................................................... 0,035 mg

    Pour un comprimé bleu ciel.

    Norgestimate ............................................................................................................................ 0,250 mg

    Ethinylestradiol ......................................................................................................................... 0,035 mg

    Pour un comprimé bleu foncé.

    Excipient à effet notoire : lactose anhydre

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé.

    7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimés bleu foncé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; ce traitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acné si celui-ci est nécessaire.

    La décision de prescrire TRIAFEMI doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRIAFEMI en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs, avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.

    Début du traitement de l'acné et de la contraception orale

    1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.

    Relais d'un autre estroprogestatif:

    1er comprimé: après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28).

    En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.

    Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois; les premiers signes d'amélioration clinique de l'acné se manifestent au bout de 2 mois, parfois plus.

    Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés

    L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.

    Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

    4.3. Contre-indications  

    Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes.

    En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement.

    · Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.

    · Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

    o Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ;

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu’une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ;

    o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée (voir rubrique 4.4) ;

    o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4).

    · Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) :

    o Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine) ;

    o Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]) ;

    o Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu’une hyperhomocystéinémie ou la présence d’anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ;

    o Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ;

    o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque (voir rubrique 4.4) ou d’un facteur de risque sévère tel que :

    § diabète avec symptômes vasculaires,

    § hypertension artérielle sévère,

    § dyslipoprotéinémie sévère.

    · Tumeurs malignes du sein et de l'utérus.

    · Affections hépatiques sévères ou récentes.

    · Tumeurs hypophysaires.

    · Hémorragies génitales non diagnostiquées.

    · Connectivites.

    · Porphyries.

    · En association avec le millepertuis, le dasabuvir, l'ombistavir, le paritaprévir et le ritonavir (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes :

    · Tabagisme.

    · Affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie).

    · Obésité (indice de masse corporelle = Poids/ Taille2 > 30 kg/m2).

    · Otosclérose.

    · Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome).

    · Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée.

    · Insuffisance rénale.

    · Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure.

    · Herpès gestationis.

    · En association avec les inducteurs enzymatiques (voir rubrique 4.5).

    · Allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Si la patiente présente l’un des troubles ou l’un des facteurs de risque mentionnés ci-dessous, la pertinence du traitement par TRIAFEMI doit être discutée avec elle.

    En cas d’aggravation ou de survenue de l’un de ces troubles ou facteurs de risque, la nécessité d’interrompre l’utilisation de TRIAFEMI doit être discutée entre le médecin et la patiente.

    · Troubles circulatoires

    Risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)

    Le risque de TEV est augmenté chez les femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné (CHC) en comparaison aux femmes qui n’en utilisent pas. Les CHC contenant du lévonorgestrel, du norgestimate (incluant TRIAFEMI) ou de la noréthistérone sont associés au risque de TEV le plus faible. La décision d’utiliser TRIAFEMI doit être prise uniquement après concertation avec la patiente afin de s’assurer qu’elle comprend le risque de TEV associé à TRIAFEMI l’influence de ses facteurs de risque actuels sur ce risque et le fait que le risque de TEV est maximal pendant la première année d’utilisation. Certaines données indiquent également une augmentation du risque lors de la reprise d’un CHC après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Parmi les femmes qui n’utilisent pas de CHC et qui ne sont pas enceintes, environ 2 sur 10 000 développeront une TEV sur une période d’un an. Cependant, chez une femme donnée, le risque peut être considérablement plus élevé, selon les facteurs de risque qu’elle présente (voir ci-dessous).

    On estime que sur 10 000 femmes qui utilisent un CHC contenant du lévonorgestrel, environ 61 développeront une TEV sur une période d’un an.

    Les données disponibles à ce jour suggèrent que le risque de TEV associé à l’utilisation de CHC contenant du norgestimate est similaire à celui associé à l’utilisation de CHC contenant du lévonorgestrel.

    Ce nombre de TEV par année est inférieur à celui attendu pendant la grossesse ou en période post-partum.

    La TEV peut être fatale dans 1 à 2 % des cas.

    1. Point central de l’intervalle de 5‑7 pour 10 000 années-femmes sur la base d’un risque relatif, pour les CHC contenant du lévonorgestrel par rapport à la non-utilisation d’un CHC, d’environ 2,3 à 3,6

    Nombre de cas de TEV pour 10 000 femmes sur une période d’un an

    De façon extrêmement rare, des cas de thrombose ont été signalés chez des utilisatrices de CHC dans d’autres vaisseaux sanguins, p. ex. les veines et artères hépatiques, mésentériques, rénales ou rétiniennes.

    Facteurs de risque de TEV

    Le risque de complications thrombo-emboliques veineuses chez les utilisatrices de CHC peut être considérablement accru si d’autres facteurs de risque sont présents, en particulier si ceux-ci sont multiples (voir le tableau ci-dessous).

    TRIAFEMI est contre-indiqué chez les femmes présentant de multiples facteurs de risque, ceux-ci les exposant à un risque élevé de thrombose veineuse (voir rubrique 4.3). Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global de TEV doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEV

    Facteur de risque

    Commentaire

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m²).

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte si d’autres facteurs de risque sont présents.

    Immobilisation prolongée, intervention chirurgicale majeure, toute intervention chirurgicale sur les jambes ou le bassin, neurochirurgie ou traumatisme majeur.

    Remarque : l’immobilisation temporaire, y compris les trajets aériens > 4 heures, peut également constituer un facteur de risque de TEV, en particulier chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Dans ces situations, il est conseillé de suspendre l’utilisation de la pilule (au moins quatre semaines à l’avance en cas de chirurgie programmée) et de ne reprendre le CHC que deux semaines au moins après la complète remobilisation. Une autre méthode de contraception doit être utilisée afin d’éviter une grossesse non désirée.

    Un traitement anti-thrombotique devra être envisagé si TRIAFEMI n’a pas été interrompu à l’avance.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie veineuse survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans).

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Autres affections médicales associées à la TEV.

    Cancer, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, maladies inflammatoires chroniques intestinales (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique) et drépanocytose.

    Âge.

    En particulier au-delà de 35 ans.

    Il n’existe aucun consensus quant au rôle éventuel joué par les varices et les thrombophlébites superficielles dans l’apparition ou la progression d’une thrombose veineuse.

    L’augmentation du risque de thrombo-embolie pendant la grossesse, et en particulier pendant les 6 semaines de la période puerpérale, doit être prise en compte (pour des informations concernant « Grossesse et allaitement », voir rubrique 4.6).

    Symptômes de TEV (thrombose veineuse profonde et embolie pulmonaire)

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC. Les symptômes de la thrombose veineuse profonde (TVP) peuvent inclure :

    · Gonflement unilatéral d’une jambe et/ou d’un pied ou le long d’une veine de la jambe ;

    · Douleur ou sensibilité dans une jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    · Sensation de chaleur, rougeur ou changement de la coloration cutanée de la jambe affectée.

    Les symptômes de l’embolie pulmonaire (EP) peuvent inclure :

    · Apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une accélération de la respiration ;

    · Toux soudaine, pouvant être associée à une hémoptysie ;

    · Douleur thoracique aiguë ;

    · Étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Certains de ces symptômes (p. ex. « essoufflement », « toux ») ne sont pas spécifiques et peuvent être interprétés à tort comme des signes d’événements plus fréquents ou moins sévères (infections respiratoires, p. ex.).

    Les autres signes d’une occlusion vasculaire peuvent inclure : douleur soudaine, gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité.

    Si l’occlusion se produit dans l’œil, les symptômes peuvent débuter sous la forme d’une vision trouble indolore pouvant évoluer vers une perte de la vision. Dans certains cas, la perte de la vision peut survenir presque immédiatement.

    Risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)

    Des études épidémiologiques ont montré une association entre l’utilisation de CHC et l’augmentation du risque de thrombo-embolie artérielle (infarctus du myocarde) ou d’accident cérébrovasculaire (p. ex. accident ischémique transitoire, AVC). Les événements thrombo-emboliques artériels peuvent être fatals.

    Facteurs de risque de TEA

    Le risque de complications thrombo-emboliques artérielles ou d’accident cérébrovasculaire chez les utilisatrices de CHC augmente avec la présence de facteurs de risque (voir le tableau).TRIAFEMI est contre-indiqué chez les femmes présentant un facteur de risque sévère ou de multiples facteurs de risque de TEA qui les exposent à un risque élevé de thrombose artérielle (voir rubrique 4.3).

    Lorsqu’une femme présente plus d’un facteur de risque, il est possible que l’augmentation du risque soit supérieure à la somme des risques associés à chaque facteur pris individuellement – dans ce cas, le risque global doit être pris en compte. Si le rapport bénéfice/risque est jugé défavorable, le CHC ne doit pas être prescrit (voir rubrique 4.3).

    Tableau : Facteurs de risque de TEA

    Facteur de risque

    Commentaire

    Âge

    En particulier au-delà de 35 ans

    Tabagisme

    Il doit être conseillé aux femmes de ne pas fumer si elles souhaitent utiliser un CHC. Il doit être fortement conseillé aux femmes de plus de 35 ans qui continuent de fumer d’utiliser une méthode de contraception différente.

    Hypertension artérielle

    Obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2)

    L’élévation de l’IMC augmente considérablement le risque.

    Ceci est particulièrement important à prendre en compte chez les femmes présentant d’autres facteurs de risque.

    Antécédents familiaux (thrombo-embolie artérielle survenue dans la fratrie ou chez un parent, en particulier à un âge relativement jeune, c.-à-d. avant 50 ans)

    En cas de prédisposition héréditaire suspectée, la femme devra être adressée à un spécialiste pour avis avant toute décision concernant l’utilisation de CHC.

    Migraine

    L’accroissement de la fréquence ou de la sévérité des migraines lors de l’utilisation d’un CHC (qui peut être le prodrome d’un événement cérébrovasculaire) peut constituer un motif d’arrêt immédiat du CHC.

    Autres affections médicales associées à des événements indésirables vasculaires

    Diabète, hyperhomocystéinémie, valvulopathie cardiaque et fibrillation auriculaire, dyslipoprotéinémie et lupus érythémateux disséminé

    Symptômes de TEA

    Les femmes doivent être informées qu’en cas d’apparition de ces symptômes, elles doivent consulter un médecin en urgence et lui indiquer qu’elles utilisent un CHC.

    Les symptômes d’un accident cérébrovasculaire peuvent inclure :

    · Apparition soudaine d’un engourdissement ou d’une faiblesse du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · Apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · Apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · Apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · Céphalée soudaine, sévère ou prolongée, sans cause connue ;

    · Perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    Des symptômes temporaires suggèrent qu’il s’agit d’un accident ischémique transitoire (AIT).

    Les symptômes de l’infarctus du myocarde (IM) peuvent inclure :

    · Douleur, gêne, pression, lourdeur, sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · Sensation de gêne irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras, l’estomac ;

    · Sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · Transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · Faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · Battements cardiaques rapides ou irréguliers.

    Elévations des ALAT

    Lors des études cliniques réalisées avec des patients traités pour des infections par le virus de l’hépatite C (VHC) avec des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritapevir/ritonavir et dasabuvir avec ou sans ribavirine, des élévations des transaminases (ALAT) de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) étaient significativement plus fréquentes chez les femmes utilisant des médicaments contenant de l’éthinylestradiol tels que les contraceptifs hormonaux combinés (CHCs) (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Cancers gynécologiques

    · Une méta-analyse regroupant les données de 54 études internationales a mis en évidence une légère augmentation du risque de cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux. L'augmentation du risque ne semble pas dépendante de la durée d'utilisation ni de l'existence de facteurs de risque tels que la nulliparité et les antécédents familiaux de cancer du sein. Cette augmentation est transitoire et disparaît 10 ans après l'arrêt de son utilisation. La surveillance clinique plus régulière des femmes sous contraceptif oral, permettant un diagnostic plus précoce, pourrait jouer un rôle important dans l'augmentation du nombre de cancers du sein diagnostiqué. Les données publiées ne sont pas de nature à remettre en cause l'utilisation des contraceptifs oraux dont les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques éventuels.

    Par ailleurs, la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire et de l'utérus (endomètre).

    Consultation/examen médical

    Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par TRIAFEMI une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). Il est important d’attirer l’attention des patientes sur les informations relatives à la thrombose veineuse et artérielle, y compris le risque associé à TRIAFEMI comparé à celui associé aux autres CHC, les symptômes de la TEV et de la TEA, les facteurs de risque connus et la conduite à tenir en cas de suspicion de thrombose.

    Il doit également être indiqué aux patientes de lire attentivement la notice et de suivre les conseils fournis. La fréquence et la nature des examens doivent être définies sur la base des recommandations en vigueur et adaptées à chaque patiente.

    Les patientes doivent être averties que les contraceptifs hormonaux ne protègent pas contre l’infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.

    Précautions d'emploi

    · Une surveillance attentive doit être exercée chez les patientes présentant: épilepsie, migraine, asthme, antécédents vasculaires artériels familiaux et varices.

    · La survenue de troubles digestifs intercurrents dans les 4 heures suivant la prise, tels que vomissements ou diarrhée sévère peut entraîner une inefficacité transitoire de la méthode imposer la conduite à tenir préconisée en cas d'oubli de moins de 12 heures. Si ces épisodes se répètent sur plusieurs jours, il est alors nécessaire d'associer une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif masculin, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante.

    · Des métrorragies et des spottings peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, la recherche d'une éventuelle cause organique s'impose.

    · En cas de chloasma apparu lors d'une grossesse, il est recommandé d'éviter les expositions solaires.

    · L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.

    Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs.

    La diminution des concentrations plasmatiques d’estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif.

    Associations contre-indiquées

    + Millepertuis

    Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l’effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d’efficacité voire d’annulation de l’effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d’une grossesse).

    + Ombitasvir + Paritaprévir + Ritonavir et Dasabuvir

    Augmentation de l'hépatotoxicité

    Associations déconseillées

    + Inducteurs enzymatiques

    Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine.

    Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l’inducteur.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    + Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Association nécessitant des précautions d’emploi)

    Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d’ajustement posologique de la lamotrigine.

    + Modafinil

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.

    Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.

    + Nelfinavir

    Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    + Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

    Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal due à l’augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    + Topiramate

    Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l’efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

    + Vémurafénib

    Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d’inefficacité.

    + Pérampanel

    Pour des doses de pérampanel 12 mg/j : risque de diminution de l’efficacité contraceptive.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

    Associations nécessitant des précautions d’emploi

    + Bosentan

    Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

    Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    + Griséofulvine

    Risque de diminution de l’efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

    Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l’association et un cycle suivant.

    + Lamotrigine

    Risque de diminution des concentrations et de l’efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d’une contraception orale et après son arrêt.

    + Rufinamide

    Diminution modérée des concentrations d’éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

    Associations à prendre en compte

    + Etoricoxib

    Augmentation des concentrations d’éthinylestradiol par l’étoricoxib.

    · Interactions pharmacodynamiques :

    L’administration concomitante avec les médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d’élévation des ALAT (voir rubriques 4.3 et 4.4). Les utilisatrices de TRIAFEMI doivent passer à une méthode contraceptive alternative (par exemple une contraception progestative seule ou des méthodes non hormonales) avant l’instauration du traitement avec cette association de médicaments. TRIAFEMI pourra être réutilisé 2 semaines après la fin du traitement avec cette combinaison de médicaments.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

    En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début de grossesse.

    Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques.

    En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption.

    L’augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRIAFEMI, comprimé (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Allaitement

    (voir rubrique 4.3)

    En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel.

    Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Il n'a pas été observé d'effet sur l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Description de certains effets indésirables particuliers

    Une augmentation du risque d'événement thrombotique et thrombo-embolique artériel et veineux, incluant l’infarctus du myocarde, l’AVC, les accidents ischémiques transitoires, la thrombose veineuse et l’embolie pulmonaire, a été observée chez les femmes utilisant des CHC ; ceci est abordé plus en détails en rubrique 4.4.

    Effets indésirables rares mais devant faire interrompre le traitement :

    · Accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ;

    · Accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ;

    · Hypertension artérielle, coronaropathies ;

    · Hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ;

    · Mastodynie sévère, mastopathie bénigne ;

    · Adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ;

    · Céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ;

    · Exacerbation d'une comitialité ;

    · Adénome hépatique, ictères cholestatiques ;

    · Chloasma.

    Effets indésirables plus fréquents n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement :

    · Nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes, altération de l’humeur et dépression.

    · Tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido,

    · Irritation oculaire par les lentilles de contacts.

    Rarement : séborrhée, hypertrichose.

    Autres : lithiase biliaire: augmentation du risque (environ doublé chez les utilisatrices).

    Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques.

    Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : progestatifs et estrogènes pour administration séquentielle, code ATC : G03AB09

    Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.

    Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes.

    Cette combinaison estroprogestative agit par suppression des gonadotrophines. Bien que le mécanisme premier de cette action soit l'inhibition de l'ovulation, d'autres modifications ont lieu comme la modification de la glaire cervicale et de l'endomètre.

    L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années femmes) est de 0 à 0,77 (48 598 cycles). L'indice de Pearl tient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y compris chez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis).

    Cette association augmente le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et diminue celui de la testostérone libre à l'instar d'associations estroprogestatives comparables.

    TRIAFEMI a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniques randomisées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légère à modérée. TRIAFEMI n'a pas été testé contre un autre traitement hormonal antiacnéique.

    A partir de travaux in vitro sur des lignées cellulaires humaines transfectées exprimant le récepteur aux androgènes, les propriétés suivantes ont été démontrées mais n'ont pas fait l'objet d'études in vivo:

    · le norgestimate et le déacetyl-norgestimate présentent une inhibition compétitive avec les androgènes pour la liaison au récepteur (sur des cellules PALM de cancer prostatique: PC3 Androgen Luciferase MMTV);

    · le norgestimate et le déacetyl-norgestimate réduisent le transfert cyto-nucléaire des complexes androgènes-récepteur des androgènes (sur des cellules de mammifères COS7);

    · le norgestimate et le déacetyl-norgestimate inhibent faiblement l'activité transcriptionnelle de la luciférase induite par les androgènes (sur des cellules humaines de cancer prostatique PALM) à faible concentration.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le 17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17-déacétyl-norgestimate est de 16-17 heures.

    L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sous forme inchangée et sous forme de métabolites.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé blanc: lactose anhydre, amidon prégélatinisé, crospovidone, stéarate de magnésium.

    Comprimé bleu ciel et bleu foncé: lactose anhydre, amidon prégélatinisé, crospovidone, stéarate de magnésium, laque aluminique d'indigotine.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel, 7 comprimés bleu foncé) sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium); boîte de 1 ; 3 ; 6 plaquettes.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EFFIK

    9/11, RUE JEANNE BRACONNIER

    BATIMENT "LE NEWTON"

    92366 MEUDON-LA-FORET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · · 358 995-0: 21 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 1 plaquette.

    · · 358 996-7: 21 comprimés sous plaquette thermoformée (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 3 plaquettes.

    · 34009 301 887 1 2 : 6 plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 21 comprimés (7 comprimés blancs, 7 comprimés bleu ciel et 7 comprimés bleu foncé).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Date de première autorisation:{JJ mois AAAA}

    Date de dernier renouvellement:{JJ mois AAAA}

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {JJ mois AAAA}

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 04/09/2019

    Dénomination du médicament

    TRIAFEMI, comprimé

    Norgestimate/Ethinylestradiol

    Encadré

    Points importants à connaître concernant les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) :

    · Ils comptent parmi les méthodes de contraception réversibles les plus fiables lorsqu’ils sont utilisés correctement.

    · Ils augmentent légèrement le risque de formation d’un caillot sanguin dans les veines et les artères, en particulier pendant la première année de leur utilisation ou lorsque le contraceptif hormonal combiné est repris après une interruption de 4 semaines ou plus.

    · Soyez vigilante et consultez votre médecin si vous pensez présenter les symptômes évocateurs d’un caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins »).

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TRIAFEMI, comprimé et dans quels cas est-il utilisé?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TRIAFEMI, comprimé?

    3. Comment prendre TRIAFEMI, comprimé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TRIAFEMI, comprimé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : PROGESTATIFS ET ESTROGENES POUR ADMINISTRATION SEQUENTIELLE - G03AB09.

    Ce médicament est un contraceptif et un antiacnéique.

    Il empêche l’ovulation. Il est préconisé dans le but d’éviter une grossesse, chez la femme ayant une acné légère à modérée.

    Informations générales

    Avant de commencer à utiliser TRIAFEMI, vous devez lire les informations concernant les caillots sanguins (thrombose) dans cette rubrique « Caillots sanguins ». Il est particulièrement important de lire la description des symptômes d’un caillot sanguin dans cette rubrique « Caillots sanguins »).

    Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ne prenez jamais TRIAFEMI, comprimé :

    Vous ne devez pas utiliser TRIAFEMI si vous êtes dans l’une des situations listées ci-dessous. Si tel est le cas, vous devez en informer votre médecin. Votre médecin discutera avec vous d’autres méthodes de contraception qui seraient plus adaptées.

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un caillot dans un vaisseau sanguin d’une jambe (thrombose veineuse profonde [TVP]), d’un poumon (embolie pulmonaire [EP]) ou d’autres organes ;

    · si vous vous savez atteinte d’un trouble affectant la coagulation sanguine – par exemple, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, un déficit en antithrombine III, une mutation du facteur V de Leiden ou la présence d’anticorps anti-phospholipides ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (voir la rubrique « Caillots sanguins ») ;

    · si vous avez déjà eu une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    · si vous avez (ou avez déjà eu) une angine de poitrine (une maladie provoquant des douleurs intenses dans la poitrine et pouvant être le signe précurseur d’une crise cardiaque) ou un accident ischémique transitoire (AIT - symptômes temporaires d’AVC) ;

    · si vous avez l’une des maladies suivantes pouvant augmenter le risque de caillot dans les artères :

    o diabète sévère avec atteinte des vaisseaux sanguins,

    o pression artérielle très élevée,

    o taux très élevé de graisses dans le sang (cholestérol ou triglycérides),

    o maladie appelée hyperhomocystéinémie.

    · si vous avez (ou avez déjà eu) un type de migraine appelé « migraine avec aura » ;

    · en cas de maladies du foie sévères ou récentes ;

    · en cas de tumeurs malignes du sein, de l'utérus et tumeurs de l'hypophyse ;

    · en cas de saignements vaginaux d'origine non déterminée ;

    · en cas de porphyrie (maladie héréditaire avec accumulation de pigments dans l'organisme) ;

    · en cas de connectivites (terme désignant un certain nombre de maladies rares) ;

    · en association avec le millepertuis (voir rubrique Autres médicaments et TRIAFEMI).

    · Si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant du dasabuvir, de l’ombitasvir, du paritaprévir et du ritonavir) (voir rubrique Autres médicaments et TRIAFEMI).

    Dans quels cas ne devez-vous généralement pas utiliser TRIAFEMI sauf avis contraire de votre médecin ?

    · Tabagisme.

    · Diabète non compliqué, quantité excessive de cholestérol et de triglycérides (graisses dans le sang), obésité.

    · Otosclérose (maladie de l'oreille).

    · Tumeurs bénignes du sein ou de l'utérus, hyperprolactinémie (quantité excessive de prolactine dans le sang, hormone provoquant la lactation) avec ou sans écoulement de lait par le mamelon.

    · Maladies touchant les femmes enceintes (troubles biliaires, démangeaisons, maladie de la peau) et allaitement (voir. Grossesse et allaitement) ;

    · En association avec certains médicaments (voir Interactions avec d’autres médicaments) ;

    · Insuffisance rénale.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre TRIAFEMI, comprimé.

    Dans quels cas devez-vous contacter votre médecin ?

    Consultez un médecin de toute urgence

    - si vous remarquez de possibles signes d’un caillot sanguin, qui pourraient indiquer que vous avez un caillot sanguin dans une jambe (thrombose veineuse profonde), que vous avez un caillot sanguin dans un poumon (embolie pulmonaire) ou que vous faites une crise cardiaque ou un AVC (voir la rubrique « Caillots sanguins » ci-dessous).

    Pour la description des symptômes de ces effets indésirables graves, reportez-vous à la rubrique « Comment reconnaître un caillot sanguin ».

    Si vous êtes dans l’une des situations suivantes, informez-en votre médecin.

    Si le problème apparaît ou s’aggrave pendant l’utilisation de TRIAFEMI, vous devez également en informer votre médecin.

    · si vous êtes atteinte de la maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique (maladies inflammatoires chroniques des intestins) ;

    · si vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) (une maladie qui affecte votre système de défenses naturelles) ;

    · si vous avez un syndrome hémolytique et urémique (SHU) (un trouble de la coagulation sanguine qui entraîne une défaillance des reins) ;

    · si vous avez une drépanocytose (une maladie héréditaire touchant les globules rouges) ;

    · si avez des taux élevés de graisses dans le sang (hypertriglycéridémie) ou des antécédents familiaux de ce trouble. L’hypertriglycéridémie a été associée à une augmentation du risque de pancréatite (inflammation du pancréas) ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une durée prolongée (reportez-vous à la rubrique 2, « Caillots sanguins ») ;

    · si vous venez juste d’accoucher, vous êtes exposée à un risque augmenté de caillots sanguins. Vous devez demander à votre médecin combien de temps après l’accouchement vous pouvez commencer à prendre TRIAFEMI;

    · si vous avez une inflammation des veines situées sous la peau (thrombophlébite superficielle) ;

    · si vous avez des varices.

    CAILLOTS SANGUINS

    L’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que TRIAFEMI augmente le risque d’apparition d’un caillot sanguin en comparaison à une non-utilisation. Dans de rares cas, un caillot sanguin peut bloquer des vaisseaux sanguins et provoquer de graves problèmes.

    Les caillots sanguins peuvent se former :

    · dans les veines (on parle alors de « thrombose veineuse » ou de « thrombo-embolie veineuse » [TEV]) ;

    · dans les artères (on parle alors de « thrombose artérielle » ou de « thrombo-embolie artérielle » [TEA]).

    Le rétablissement, suite à des caillots sanguins, n’est pas toujours complet. Dans de rares cas, ils peuvent entraîner des séquelles graves et durables et, dans de très rares cas, ils peuvent être fatals.

    Il est important de garder à l’esprit que le risque global de caillot sanguin dû à TRIAFEMI est faible.

    COMMENT RECONNAÎTRE UN CAILLOT SANGUIN

    Consultez un médecin de toute urgence si vous remarquez l’un des signes ou symptômes suivants.

    Présentez-vous l’un de ces signes ?

    Il peut éventuellement s’agir de :

    · Gonflement d’une jambe ou le long d’une veine de la jambe ou du pied, en particulier s’il s’accompagne de :

    o douleur ou sensibilité dans la jambe, pouvant n’être ressentie qu’en position debout ou lors de la marche ;

    o chaleur dans la jambe affectée ;

    o changement de couleur de la peau de la jambe, devenant p. ex. pâle, rouge ou bleue.

    Thrombose veineuse profonde.

    · apparition soudaine et inexpliquée d’un essoufflement ou d’une respiration rapide ;

    · toux soudaine sans cause apparente, avec parfois des crachats de sang ;

    · douleur aiguë dans la poitrine, qui peut s’accentuer en cas de respiration profonde ;

    · étourdissements ou sensations vertigineuses sévères ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers ;

    · douleur intense dans l’estomac.

    En cas de doute, consultez un médecin car certains de ces symptômes, comme la toux ou l’essoufflement, peuvent être pris à tort pour les signes d’une maladie moins sévère telle qu’une infection respiratoire (p.ex. un simple rhume).

    Embolie pulmonaire.

    Symptômes apparaissant le plus souvent dans un seul œil :

    · perte immédiate de la vision ou vision trouble sans douleur pouvant évoluer vers une perte de la vision.

    Thrombose veineuse rétinienne (caillot sanguin dans l’œil).

    · douleur, gêne, pression, lourdeur dans la poitrine ;

    · sensation d’oppression ou d’encombrement dans la poitrine, le bras ou sous le sternum ;

    · sensation d’encombrement, d’indigestion ou de suffocation ;

    · sensation de gêne dans le haut du corps irradiant vers le dos, la mâchoire, la gorge, le bras et l’estomac ;

    · transpiration, nausées, vomissements ou sensations vertigineuses ;

    · faiblesse, anxiété ou essoufflement extrêmes ;

    · battements de cœur rapides ou irréguliers.

    Crise cardiaque.

    · apparition soudaine d’une faiblesse ou d’un engourdissement au niveau du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps ;

    · apparition soudaine d’une confusion, de difficultés à parler ou à comprendre ;

    · apparition soudaine de difficultés à voir d’un œil ou des deux yeux ;

    · apparition soudaine de difficultés à marcher, de sensations vertigineuses, d’une perte d’équilibre ou de coordination ;

    · maux de tête soudains, sévères ou prolongés, sans cause connue ;

    · perte de conscience ou évanouissement avec ou sans crise convulsive.

    · Parfois, les symptômes de l’AVC peuvent être de courte durée, avec un rétablissement presque immédiat et complet, mais vous devez tout de même consulter un médecin de toute urgence car vous pourriez être exposée au risque d’un nouvel AVC.

    Accident vasculaire cérébral (AVC).

    · gonflement et coloration légèrement bleutée d’une extrémité ;

    · douleur intense dans l’estomac (« abdomen aigu »).

    Caillots sanguins bloquant d’autres vaisseaux sanguins.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE VEINE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une veine ?

    · Un lien a été établi entre l’utilisation de contraceptifs hormonaux combinés et l’augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombose veineuse). Cependant, ces effets indésirables sont rares. Le plus souvent, ils surviennent pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné.

    · Lorsqu’un caillot sanguin se forme dans une veine d’une jambe ou d’un pied, il peut provoquer une thrombose veineuse profonde (TVP).

    · Si le caillot sanguin migre de la jambe vers le poumon, il peut provoquer une embolie pulmonaire.

    · Dans de très rares cas, un caillot peut se former dans une veine d’un autre organe, comme l’œil (thrombose veineuse rétinienne).

    À quel moment le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est-il le plus élevé ?

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin dans une veine est maximal pendant la première année d’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné pris pour la première fois. Le risque peut également être augmenté lorsque vous recommencez à prendre un contraceptif hormonal combiné (le même produit ou un produit différent) après une interruption de 4 semaines ou plus.

    Après la première année, le risque diminue mais reste toujours légèrement plus élevé que si vous n’utilisiez pas de contraceptif hormonal combiné.

    Lorsque vous arrêtez de prendre TRIAFEMI, le risque d’apparition de caillot sanguin revient à la normale en quelques semaines.

    Quel est le risque d’apparition d’un caillot sanguin ?

    Le risque dépend de votre risque de base de TEV et du type de contraceptif hormonal combiné que vous prenez.

    Le risque global de caillot sanguin dans une jambe ou un poumon (TVP ou EP) associé à TRIAFEMI, comprimé est faible.

    · Sur 10 000 femmes qui n’utilisent aucun contraceptif hormonal combiné et qui ne sont pas enceintes, environ 2 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Sur 10 000 femmes qui utilisent un contraceptif hormonal combiné contenant du lévonorgestrel ou de la noréthistérone, ou du norgestimate comme TRIAFEMI, environ 5 à 7 développeront un caillot sanguin sur une période d’un an.

    · Le risque d’apparition d’un caillot sanguin variera selon vos antécédents médicaux personnels (voir « Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin » ci-dessous).

    Risque d’apparition d’un caillot sanguin sur une période d’un an

    Femmes qui n’utilisent pas de contraceptif hormonal combiné (pilule/patch/anneau) et qui ne sont pas enceintes

    Environ 2 femmes sur 10 000

    Femmes qui utilisent une pilule contraceptive hormonale combinée contenant du lévonorgestrel, de la noréthistérone ou du norgestimate, comme TRIAFEMI, comprimé

    Environ 5 à 7 femmes sur 10 000

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une veine

    Le risque de caillot sanguin associé à TRIAFEMI, comprimé est faible mais certaines situations peuvent augmenter ce risque. Le risque sera plus élevé :

    · si vous avez un surpoids important (indice de masse corporelle [IMC] supérieur à 30 kg/m2) ;

    · si l’un des membres de votre famille proche a eu un caillot sanguin dans une jambe, un poumon ou un autre organe à un âge relativement jeune (p. ex. avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, vous pourriez être atteinte d’un trouble héréditaire de la coagulation sanguine ;

    · si vous devez être opérée ou si vous êtes alitée pendant une période prolongée en raison d’une blessure ou d’une maladie, ou si votre jambe est immobilisée (p. ex. plâtre). Il pourra être nécessaire d’interrompre l’utilisation de TRIAFEMI plusieurs semaines avant l’opération chirurgicale et/ou tant que votre mobilité est réduite. Si vous devez arrêter d’utiliser TRIAFEMI, demandez à votre médecin à quel moment vous pourrez recommencer à l’utiliser ;

    · avec l’âge (en particulier au-delà de 35 ans) ;

    · si vous avez accouché dans les semaines précédentes.

    Plus vous cumulez ces situations, plus le risque d’apparition d’un caillot sanguin augmente.

    Les voyages en avion (de plus de 4 heures) peuvent augmenter temporairement le risque de caillot sanguin, en particulier si vous présentez déjà certains des autres facteurs listés.

    Il est important de prévenir votre médecin si vous êtes concernée par l’une de ces situations, même si vous n’en êtes pas certaine. Votre médecin pourra décider qu’il est nécessaire d’arrêter le traitement par TRIAFEMI.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez TRIAFEMI, par exemple si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    CAILLOTS SANGUINS DANS UNE ARTÈRE

    Que peut-il se passer si un caillot sanguin se forme dans une artère ?

    Comme un caillot sanguin dans une veine, un caillot dans une artère peut provoquer de graves problèmes. Par exemple, il peut provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

    Facteurs augmentant le risque de caillot sanguin dans une artère

    Il est important de noter que le risque de crise cardiaque ou d’AVC lié à l’utilisation de TRIAFEMI, comprimé est très faible mais peut augmenter :

    · avec l’âge (au-delà de 35 ans) ;

    · si vous fumez. Lors de l’utilisation d’un contraceptif hormonal combiné tel que TRIAFEMI, comprimé, il est conseillé d’arrêter de fumer. Si vous ne parvenez pas à arrêter de fumer et si vous êtes âgée de plus de 35 ans, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode de contraception différente ;

    · si vous êtes en surpoids ;

    · si vous avez une pression artérielle élevée ;

    · si un membre de votre famille proche a déjà eu une crise cardiaque ou un AVC à un âge relativement jeune (avant l’âge de 50 ans). Si tel est le cas, le risque que vous ayez une crise cardiaque ou un AVC pourrait également être plus élevé;

    · si vous, ou un membre de votre famille proche, avez un taux de graisses élevé dans le sang (cholestérol ou triglycérides) ;

    · si vous avez des migraines, en particulier des migraines avec aura ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques (maladie de la valve cardiaque, trouble du rythme appelé fibrillation auriculaire) ;

    · si vous êtes diabétique.

    Si vous cumulez plusieurs de ces situations ou si l’une d’entre elles est particulièrement sévère, le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être encore plus élevé.

    Si l’une des situations ci-dessus évolue pendant la période où vous utilisez TRIAFEMI, comprimé, par exemple si vous commencez à fumer, si un membre de votre famille proche développe une thrombose sans raison connue ou si vous prenez beaucoup de poids, parlez-en à votre médecin.

    Troubles psychiatriques :

    Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont TRIAFEMI ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, sollicitez les conseils de votre médecin dès que possible.

    Précautions d’emploi

    · Un examen médical est nécessaire au début et en cours de traitement. Les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, seins, utérus, frottis cervico-vaginaux et dosage sanguin.

    · En cas d'épilepsie, de migraine, d'asthme, de varices, il faut prévenir votre médecin.

    · La survenue de vomissements ou de diarrhées sévères dans les 4 heures suivant la prise de traitement, peut entraîner une inefficacité transitoire de la pilule. Il peut être nécessaire d'utiliser une autre méthode contraceptive (préservatif masculin, spermicides....). Demander l'avis à votre médecin.

    · Consultez votre médecin, si vous n'avez pas de règles après l'arrêt de la plaquette.

    · Des saignements entre les règles peuvent apparaître, plus particulièrement pendant les premiers mois d'utilisation. Ils cessent en général spontanément et il n'y a pas lieu d'interrompre le traitement. Si ces saignements persistent ou apparaissent pour la première fois après une utilisation prolongée, consultez votre médecin.

    · En cas de taches brunes apparues lors d'une grossesse (masque de grossesse), il est recommandé d'éviter les expositions au soleil sous traitement.

    · L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les personnes présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et TRIAFEMI, comprimé

    Indiquez toujours au professionnel de santé qui vous prescrit TRIAFEMI, comprimé les autres médicaments ou préparations à base de plantes que vous prenez déjà. Indiquez également à tout autre professionnel de santé qui vous prescrira un autre médicament (ou à votre pharmacien) que vous prenez TRIAFEMI, comprimé. Ils vous indiqueront si vous devez prendre des mesures contraceptives complémentaires (par exemple, préservatifs) et si nécessaire, pendant quelle durée.

    Certains médicaments peuvent diminuer la capacité de TRIAFEMI, comprimé à prévenir une grossesse ou peuvent entraîner des saignements inattendus.

    Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE en association avec le millepertuis (voir rubrique « Dans quels cas ne devez-vous jamais utiliser TRIAFEMI, comprimé ? »).

    Ne prenez pas TRIAFEMI si vous avez une hépatite C et que vous prenez des médicaments contenant de l’ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir car cela peut entrainer une augmentation des résultats des tests sanguins de la fonction hépatique (augmentation des enzymes hépatiques ALAT). Votre médecin vous prescrira un autre moyen de contraception avant l’instauration du traitement avec ces médicaments. TRIAFEMI peut être réutilisé environ 2 semaines après la fin de ce traitement. Voir la rubrique « Dans quels cas vous ne devez jamais utiliser TRIAFEMI, comprimé ».

    Ce médicament DOIT ETRE EVITE en association avec certains médicaments utilisés dans le traitement de :

    · l’épilepsie (ex : primidone, phénytoïne, fosphénytoïne, phénobarbital, carbamazépine, oxcarbazépine, topiramate, rufinamide, pérampanel) ;

    · la tuberculose (ex : rifampicine, rifabutine) ;

    · les infections par le HIV (ex : ritonavir, nevirapine, efavirenz, nelfinavir) ou autres infections (griséofulvine) ;

    · l’hypertension artérielle pulmonaire (bosentan) ;

    · la narcolepsie (modafinil) ;

    · d’un certain type de cancer de la peau (vémurafénib).

    Un médicament utilisé dans le traitement symptomatique de l’arthrose (étoricoxib) est susceptible d’augmenter les concentrations sanguines de l’estrogène (éthinylestradiol) contenu dans TRIAFEMI, comprimé.

    TRIAFEMI, comprimé peut agir aussi sur l’efficacité d’autres médicaments :

    · un anti-épileptique : la lamotrigine (cela peut augmenter la fréquence des crises d’épilepsie).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Examens biologiques

    Si vous devez effectuer un examen sanguin, informez votre médecin ou l’équipe du laboratoire que vous prenez une contraception orale, ces produits pouvant modifier les résultats de certains examens.

    TRIAFEMI avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    En cas de grossesse, ce médicament n'a pas lieu de vous être prescrit.

    La découverte d'une grossesse sous pilule ne nécessite pas une interruption de la grossesse. Dans ce cas, arrêtez le traitement, prévenez et consultez votre médecin afin de se conformer à ses recommandations.

    En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée.

    Sportifs

    Sans objet.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    TRIAFEMI, comprimé contient du lactose

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée (celui où vous risquez le moins d'oublier), pendant 21 jours consécutifs avec un arrêt de 7 jours entre deux plaquettes.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Fréquence d'administration

    Début de contraception orale :

    1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.

    Durée du traitement

    Selon l’avis médical.

    Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois. Les premiers signes d'amélioration de l’acné se manifestent au bout de 2 mois parfois plus.

    Relais d'un autre estroprogestatif :

    1er comprimé : après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28).

    En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente, s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.

    Si vous avez pris plus de TRIAFEMI que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements) et des troubles de cycles. Demander l’avis de votre médecin.

    Si vous oubliez de prendre TRIAFEMI

    L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    · Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prenez immédiatement le comprimé oublié, et poursuivez le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

    · Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, il existe un risque de grossesse.

    o Prenez immédiatement le dernier comprimé oublié.

    o Poursuivez le traitement contraceptif jusqu'à la fin de la plaquette.

    o Utilisez en même temps une contraception locale (préservatifs, spermicides....) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante y compris pendant les règles.

    Il est néanmoins recommandé de prendre l'avis de votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre TRIAFEMI, comprimé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde. Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, en particulier si l’effet est sévère et persistant, ou si vous remarquez une modification de votre état de santé qui pourrait selon vous être due à TRIAFEMI, informez-en votre médecin.

    Il existe une augmentation du risque de caillots sanguins dans les veines (thrombo-embolie veineuse [TEV]) ou dans les artères (thrombo-embolie artérielle [TEA]) chez toutes les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux combinés. Pour plus de précisions sur les différents risques associés à la prise de contraceptifs hormonaux combinés, reportez-vous à la rubrique 2, « Quelles sont les informations à connaître avant d’utiliser TRIAFEMI, comprimé »

    Certains effets indésirables relativement rares doivent faire arrêter le traitement et consulter rapidement un médecin (voir Dans quels cas devez-vous faire attention avec TRIAFEMI) :

    · caillots sanguins dans une veine ou une artère, par exemple :

    o dans une jambe ou un pied (thrombose veineuse profonde, TVP) ;

    o dans un poumon (embolie pulmonaire, EP) ;

    o crise cardiaque ;

    o accident vasculaire cérébral (AVC) ;

    o mini-AVC ou symptômes temporaires de type AVC, connus sous le nom d’accident ischémique transitoire (AIT) ;

    o caillots sanguins dans le foie, l’estomac/l’intestin, les reins ou un œil.

    Le risque d’apparition d’un caillot sanguin peut être plus élevé si vous présentez certains autres facteurs qui augmentent ce risque (voir rubrique 2 pour plus d’informations sur les facteurs augmentant le risque de caillots sanguins et les symptômes d’un caillot sanguin).

    · maladies du cœur et des vaisseaux sanguins : hypertension artérielle, maladies des artères coronaires;

    · maux de tête importants et inhabituels ;

    · vertiges ;

    · modification de la vision ;

    · aggravation de l'épilepsie ;

    · jaunisse, affection bénigne du foie.

    Certains effets indésirables peuvent survenir et nécessiter un changement de contraception :

    · adénome de l'hypophyse secrétant de la prolactine (pouvant se révéler par un écoulement de lait par le mamelon) ;

    · apparition de taches brunes sur le visage ;

    · mastopathie (tumeur bénigne des seins), douleur des seins ;

    · biologiques : quantité excessive de cholestérol, triglycérides, ou de sucre dans le sang.

    Certains effets indésirables ne nécessitent pas d'arrêter le traitement. Il faut néanmoins avertir votre médecin :

    · nausées, maux de tête sans gravité, prise de poids, irritabilité, changements d’humeur et symptômes dépressifs ;

    · tension des seins ;

    · jambes lourdes ;

    · rareté des règles voire arrêt des règles pendant ou à l'arrêt du traitement, saignements entre les règles ;

    · modifications de la libido (modification du désir sexuel) ;

    · irritation des yeux par les lentilles de contact ;

    · augmentation du risque de calculs biliaires.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration.

    Ne jetez aucun médicament au tout à l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient TRIAFEMI, comprimé  

    · Les substances actives sont :

    Norgestimate ................................................................................................................... 0,180 mg

    Ethinylestradiol ................................................................................................................ 0,035 mg

    pour un comprimé blanc

    Norgestimate .................................................................................................................. 0,215 mg

    Ethinylestradiol ................................................................................................................ 0,035 mg

    pour un comprimé bleu ciel

    Norgestimate ................................................................................................................... 0,250 mg

    Ethinylestradiol ................................................................................................................ 0,035 mg

    · pour un comprimé bleu foncé

    · Les autres composants sont :

    · Comprimé blanc : lactose anhydre, amidon prégélatinisé, crospovidone, stéarate de magnésium

    · Comprimé bleu ciel et bleu foncé : lactose anhydre, amidon prégélatinisé, crospovidone, stéarate de magnésium, laque aluminique d'indigotine

    Qu’est-ce que TRIAFEMI, comprimé et contenu de l’emballage extérieur  

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EFFIK

    BATIMENT "LE NEWTON"

    9/11, RUE JEANNE BRACONNIER

    92366 MEUDON-LA-FORET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EFFIK

    BATIMENT "LE NEWTON"

    9/11, RUE JEANNE BRACONNIER

    92366 MEUDON-LA-FORET

    Fabricant  

    EFFIK

    BATIMENT "LE NEWTON"

    9/11, RUE JEANNE BRACONNIER

    92366 MEUDON-LA-FORET

    Ou

    LABORATOIRE DELPHARM

    PARC D’ACTIVITES ROUBAIX-EST

    22 RUE DE TOUFFLERS

    CS 50070

    59452 LYS-LEZ-LANNOY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    {MM/AAAA} {mois AAAA}.

    Autres  

    Sans objet.