TRANDOLAPRIL MYLAN 0

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60094125
  • Description : Trandolapril, substance active de TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule, appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (parfois appelés IEC). Les IEC agissent en provoquant la relaxation des vaisseaux sanguins et en aidant ainsi le cœur à pomper le sang dans l'ensemble du corps. Cela contribue à faire baisser la pression artérielle.TRANDOLAPRIL MYLAN est indiqué pour le traitement de l'hypertension artérielle. Il peut également être utilisé pour protéger le cœur dans les suites d'infarctus du myocarde.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 28/03/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de TRANDOLAPRIL MYLAN 0

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule TRANDOLAPRIL 70833 0,5 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 28 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3847197
    • Code CIP3 : 3400938471977
    • Prix : 1,91 €
    • Date de commercialisation : 19/02/2009
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 05/06/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque gélule contient 0,5 mg de trandolapril.

    Excipients à effet notoire :

    Chaque gélule contient 24 mg de lactose monohydraté.

    Chaque gélule contient 1,26 mg de Jaune Orangé S (E110).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    Chaque gélule contient une poudre blanche.

    Gélule bicolore rouge clair/jaune foncé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension artérielle légère ou modérée.

    Dysfonction ventriculaire gauche post-infarctus du myocarde.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes :

    Hypertension artérielle :

    Chez les adultes non traités par diurétiques, en l'absence d'insuffisance cardiaque congestive, d'insuffisance hépatique ou rénale, la posologie initiale recommandée est de 0,5 mg une fois par jour. Seul un petit nombre de patients répond à une dose de 0,5 mg. La posologie doit être doublée progressivement toutes les 2 à 4 semaines, en se basant sur la réponse du patient, jusqu'à la posologie maximale de 4 mg en prise unique.

    La dose d'entretien recommandée est de 1 à 2 mg en une prise par jour. Si la réponse du patient est toujours insuffisante avec 4 mg de trandolapril, il convient d'envisager un traitement associé avec des diurétiques ou des inhibiteurs calciques.

    Insuffisance ventriculaire gauche post infarctus du myocarde :

    Le traitement peut être institué dès le troisième jour après l'infarctus du myocarde si les conditions de mise sous traitement sont réunies (stabilité hémodynamique, prise en charge d'une éventuelle ischémie résiduelle).

    La dose initiale doit être faible (voir rubrique 4.4), surtout si la pression artérielle du patient est normale ou basse au début du traitement. Le traitement sera initié à la posologie de 0,5 mg par jour (24 heures). Cette dose pourra être augmentée progressivement ensuite jusqu'à un maximum de 4 mg par jour en prise unique.

    Cette augmentation posologique forcée peut être temporairement suspendue, par exemple en cas de survenue d'une hypotension artérielle symptomatique.

    La mise en route du traitement sera réalisée en milieu hospitalier, sous surveillance médicale stricte, notamment tensionnelle (voir rubrique 4.4).

    En cas d'hypotension, les traitements hypotenseurs administrés conjointement (voir rubriques 4.3, 4.4, 4.5 et 5.1) (par exemple les vasodilatateurs y compris les dérivés nitrés ou les diurétiques) doivent être réévalués avec soin et, si possible, leur posologie doit être réduite. La posologie de trandolapril ne doit être diminuée que si ces précautions sont insuffisantes ou irréalisables.

    Traitement diurétique antérieur

    En cas de traitement préalable par diurétiques, il convient de prendre quelques précautions particulières :

    Il est recommandé d'arrêter le diurétique 72 heures au moins avant le début du traitement par le trandolapril, et/ou d'administrer des doses initiales de 0,5 mg de trandolapril et de les ajuster en fonction de la réponse tensionnelle obtenue. Si le traitement diurétique doit être impérativement poursuivi, une surveillance médicale est nécessaire.

    Hypertension artérielle réno-vasculaire

    La posologie initiale est de 0,5 mg par jour. Elle doit être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle obtenue.

    Insuffisance cardiaque

    Chez les patients hypertendus souffrant d'insuffisance cardiaque, avec ou sans insuffisance rénale associée, une hypotension symptomatique a été observée après traitement par les IEC. Chez ces patients, le traitement doit être initié à la dose de 0,5 mg de trandolapril en une prise, sous étroite surveillance médicale en milieu hospitalier.

    Insuffisance rénale

    La dose normale pour les adultes et les personnes âgées est recommandée chez les patients ayant une clairance de la créatinine entre 30-70 ml/min. Il n’est pas nécessaire d’ajuster la dose initiale chez les patients dont la clairance de la créatinine est supérieure à 30 ml/min.

    Si la clairance de la créatinine est comprise entre 0,2 et 0,5 ml/s (10 - 30 ml/min), le traitement doit être instauré à la dose initiale 0,5 mg par jour. Si nécessaire, la posologie peut être augmentée jusqu'à la posologie maximale de 1 mg/jour en une seule prise.

    Si la clairance de la créatinine est inférieure à 0,2 ml/s (10 ml/min) et chez les patients sous hémodialyse, la posologie est de 0,5 mg/jour en prise unique. Chez ces patients, un contrôle régulier de la kaliémie et de la créatininémie est nécessaire.

    Insuffisance hépatique

    Chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère, la diminution de la clairance métabolique du trandolapril et de son métabolite actif, le trandolaprilate, entraîne une importante augmentation de la concentration plasmatique du trandolapril et, dans une moindre mesure, de celle du trandolaprilate. Le traitement par le trandolapril doit donc être initié à la posologie de 0,5 mg une fois par jour, sous étroite surveillance médicale et ajusté en fonction de la réaction thérapeutique (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Population pédiatrique

    Ce médicament ne doit pas être administré chez l'enfant car les données chez l'enfant sont insuffisantes.

    Sujet âgé

    Une adaptation de la dose n'est habituellement pas nécessaire. Les études pharmacocinétiques chez des patients hypertendus de plus de 65 ans, ayant une fonction rénale normale pour leur âge, montrent qu'un ajustement de la dose n'est pas nécessaire. Cependant, certains patients âgés pouvant être particulièrement sensibles aux IEC, il est recommandé de prescrire au départ des doses faibles et de surveiller la pression artérielle et la fonction rénale.

    Il convient d'être prudent chez les patients âgés prenant concomitamment un traitement diurétique (voir rubriques 4.4, 4.5 et 5.1) ou atteints d'une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique. La dose doit être ajustée en fonction de la réponse tensionnelle.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Trandolapril peut être pris avant, pendant ou après un repas.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active, à d'autres IEC ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Antécédent d'hypersensibilité incluant angio-œdème (par exemple œdème de Quincke) associée à la prise antérieure d'un IEC.

    · Angio-œdème héréditaire ou idiopathique.

    · Deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · L’association de TRANDOLAPRIL MYLAN à des médicaments contenant de l’aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    · Utilisation concomitante avec un traitement par sacubitril/valsartan. Le traitement par trandolapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir également rubriques 4.4 et 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Risque d'hypotension artérielle et/ou d'insuffisance rénale

    Chez les patients atteints d'hypertension artérielle non compliquée, de rares cas d'hypotension symptomatique ont été observés après la première dose ou suite à augmentation de la posologie.

    Une stimulation importante du système rénine-angiotensine-aldostérone est observée dans certaines conditions, en particulier au cours des déplétions hydrosodées sévères (régime hyposodé, traitement diurétique prolongé, dialyse, diarrhée ou vomissements), en cas de sténose de l'artère rénale, d'insuffisance cardiaque et de cirrhose du foie avec œdèmes et/ou ascites. Le blocage de ce système par l'IEC peut entraîner une hypotension artérielle sévère et/ou une insuffisance rénale fonctionnelle, surtout lors de la première prise, lorsque la posologie est augmentée et au cours des deux premières semaines de traitement. Une hypotension artérielle sévère peut provoquer des pertes de connaissance et/ou provoquer des lésions ischémiques dans les organes ayant une pathologie artérielle (par exemple, infarctus aigu du myocarde ou accident vasculaire cérébral).

    Chez ces patients à risque, dont ceux ayant une maladie cardiaque ischémique ou une pathologie vasculaire cérébrale, le traitement par le trandolapril doit être instauré à faible posologie, sous étroite surveillance médicale, avec un ajustement progressif de la posologie. En cas de traitement antérieur par diurétique, et particulièrement quand le traitement a été récemment instauré, la chute de la pression sanguine peut être excessive lors de l’initiation du traitement par trandolapril. Il est recommandé d'arrêter ce dernier 72 heures au moins avant de commencer le trandolapril à la posologie de 0,5 mg par jour (voir rubrique 4.5).

    Toute déplétion hydrosodée doit être corrigée avant le début du traitement par trandolapril.

    En cas d'apparition d'une hypotension artérielle ou d'une insuffisance rénale pendant le traitement, une diminution de la posologie ou une interruption du traitement par le trandolapril et/ou le diurétique peut être nécessaire.

    La survenue d'une hypotension artérielle après la première dose n'exclut pas la poursuite du traitement par le trandolapril, à condition que la dose soit ajustée avec prudence.

    Si une hypotension artérielle survient, le patient doit être placé en décubitus et, si besoin, recevoir une perfusion intraveineuse de sérum physiologique. Une injection intraveineuse d'atropine peut être nécessaire en cas de bradycardie associée.

    Hypertension réno-vasculaire

    Le traitement de l'hypertension réno-vasculaire est la revascularisation.

    Néanmoins les IEC peuvent être utiles aux malades présentant une hypotension réno-vasculaire dans l'attente d'une de l'intervention correctrice ou lorsque cette intervention n'est pas possible.

    Les patients aux antécédents de sténose unilatérale ou bilatérale des artères rénales présentent un risque majoré d'hypotension artérielle sévère et d'insuffisance rénale en cas de traitement par IEC.

    Les diurétiques peuvent encore davantage aggraver ce risque.

    Une insuffisance fonctionnelle rénale peut s'installer avec des variations minimes de la créatininémie, même chez les patients présentant une sténose d'une seule artère rénale. Chez ces patients, le traitement doit être initié en milieu hospitalier, sous étroite surveillance médicale, avec une posologie initiale réduite et un ajustement prudent de la posologie. Le traitement diurétique doit être interrompu et la fonction rénale et la kaliémie doivent être contrôlées pendant les premières semaines de traitement.

    Evaluation de la fonction rénale

    L'évaluation du patient doit comporter une évaluation de la fonction rénale avant le début du traitement et pendant le traitement. Une protéinurie peut apparaître en cas d'insuffisance rénale initiale ou en cas d'utilisation de posologies relativement élevées.

    Insuffisance rénale

    En cas d'insuffisance rénale, la posologie doit être réduite si la clairance de la créatinine est ≤ 0,5 ml/s (≤ 30 ml/min) (voir rubrique 4.2). Chez les insuffisants rénaux, il est recommandé de surveiller étroitement la fonction rénale et la kaliémie pendant les premières semaines de traitement et après si nécessaire. Certains patients hypertendus sans insuffisance rénale précédemment diagnostiquée peuvent présenter une augmentation du taux d’azote uréique et de la créatininémie en cas d'administration concomitante de trandolapril et de diurétiques. L'apparition d'une protéinurie est possible.

    Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, d'insuffisance cardiaque congestive de sténose unilatérale ou bilatérale des artères rénales, en cas de rein unique ainsi qu'après transplantation, il existe un risque d'altération de la fonction rénale. Diagnostiquée précocement, cette d'altération de la fonction rénale est réversible à l'arrêt du traitement.

    Par ailleurs, le risque d’hyperkaliémie doit être envisagé chez les patients souffrant d’insuffisance rénale. L’état électrolytique du patient devra être contrôlé régulièrement.

    Transplantation rénale

    En l'absence de données concernant l'administration du trandolapril à des patients ayant subi récemment une greffe de rein, le traitement par le trandolapril est déconseillé chez ce type de patients.

    Insuffisance fonctionnelle hépatique

    Le trandolapril étant une prodrogue transformée par le foie en son métabolite actif, il convient d'être particulièrement prudent et de surveiller étroitement les patients présentant une altération de la fonction hépatique.

    Insuffisance hépatique

    Dans de rares cas, les IEC ont été associés à un ictère cholestatique ou une hépatite évoluant vers une nécrose hépatique fulminante pouvant parfois conduire au décès. Le mécanisme de ce syndrome n'a pas été élucidé. Chez les patients traités par IEC qui développent un ictère ou qui présentent une augmentation importante des enzymes hépatiques, le traitement par IEC doit être interrompu et un suivi médical approprié doit être mis en place.

    Hypersensibilité / Angio-œdème

    Des cas d'œdème de la face, des lèvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx, ainsi que des membres, ont été décrits chez des patients traités avec un IEC, trandolapril inclus. Un angio-œdème peut tout particulièrement se développer pendant les premières semaines de traitement. Il est rare qu'il apparaisse après un traitement prolongé par un IEC.

    Dans un tel cas, le traitement par le trandolapril doit être interrompu immédiatement et le patient mis en observation jusqu'à la disparition de l'œdème. Quand l'œdème n'intéresse que la face, l'évolution est en général régressive sans traitement, bien que les antihistaminiques puissent être utilisés pour soulager les symptômes.

    L'association d'un œdème de la face et d'un œdème de la glotte peut être fatale. Le gonflement de la langue, de la glotte ou du larynx peut provoquer une obstruction des voies aériennes. Une injection sous-cutanée d'adrénaline à 0,1% (0,3 - 0,5 ml) doit être réalisée rapidement et les autres mesures thérapeutiques appropriées doivent être appliquées. Les patients ayant des antécédents d’angio-œdème idiopathique devront être surveillés, le trandolapril est contre-indiqué lorsque l’angio-œdème était une réaction suite à la prise d’un IEC (voir rubrique 4.3).

    La prescription d'un IEC ne doit plus être envisagée par la suite chez ces patients. Les patients ayant un antécédent d'œdème de Quincke non lié à la prise d'un IEC ont un risque accru d'œdème de Quincke sous IEC (voir rubrique 4.3).

    Il a été démontré que le risque d’angio-œdème dû à la prise d’un IEC est plus élevé chez les patients de race noire que les patients d’autres races.

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d'angio-œdème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de trandolapril. Le traitement par trandolapril ne doit pas être débuté moins de 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    L'utilisation concomitante d'autres inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) et des IEC peut également augmenter le risque d'angio-œdème (voir rubrique 4.5). Par conséquent, il est nécessaire d’évaluer rigoureusement le rapport risque/bénéfice avant d’instaurer un traitement par des inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) chez les patients sous trandolapril.

    Un angio-œdème intestinal a été décrit chez des patients traités avec un IEC. Ces patients présentaient un tableau de douleurs abdominales (avec ou sans nausées et vomissements) ; dans certains cas, il n'y avait pas d'antécédents d'angio-œdème de la face et le taux de la C-1 estérase était normal. L'angio-œdème a été diagnostiqué par des examens de type tomodensitométrie abdominale, échographie, ou en peropératoire et les symptômes ont disparu avec l'arrêt de l'IEC. L'angio-œdème intestinal doit être inclus dans le diagnostic différentiel des douleurs abdominales chez les patients sous IEC (voir rubrique 4.8.).

    L’Utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (p. ex. gonflement des voies aériennes ou de la langue, avec ou sans insuffisance respiratoire) (voir rubrique 4.5). Il convient de faire preuve de prudence lors de la mise en route d’un traitement par racécadotril, inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et vildagliptine chez un patient prenant déjà un IEC.

    Différences ethniques

    Tout comme les autres IEC, le trandolapril peut être moins efficace pour faire baisser la pression artérielle chez les patients noirs que chez les patients non noirs. Cela peut s'expliquer par une plus grande fréquence des états de rénine basse chez les hypertendus noirs.

    Toux

    Une toux sèche et non productive a été rapportée avec l'utilisation des IEC. Elle disparaît à l'arrêt du traitement. Si l'administration d'un IEC s'avère indispensable, la poursuite du traitement peut être envisagée.

    La toux induite par les IEC doit être considérée comme un élément du diagnostic différentiel de la toux.

    Kaliémie

    Les IEC peuvent provoquer une hyperkaliémie car ils inhibent la libération d’aldostérone. Cet effet n’est généralement pas significatif chez les patients dont la fonction rénale est normale. Cependant, chez les patients ayant une fonction rénale altérée et/ou prenant des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium, du triméthoprime ou du cotrimoxazole (association triméthoprime/sulfaméthoxazole) et en particulier des antagonistes de l’aldostérone ou des antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, une hyperkaliémie peut survenir. Les diurétiques épargneurs de potassium et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II doivent être utilisés avec précaution chez les patients recevant des IEC, et la kaliémie et la fonction rénale doivent être surveillées (voir rubrique 4.5).

    Les facteurs de risque de développer une hyperkaliémie sont: l'insuffisance rénale, l'aggravation de l'état rénal, l'âge (> 70 ans), le diabète, des évènements intercurrents et en particulier la déshydratation, la dysfonction du ventricule gauche après une infarctus du myocarde, l'acidose métabolique, la prise concomitante de diurétiques épargneurs potassiques (spironolactone, éplérénone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts du sel contenant du potassium, les patients dont les traitements associés engendrent une augmentation de la kaliémie (par exemple : héparine, co-trimoxazole également dénommé triméthoprime/sulfaméthoxazole). L'hyperkaliémie peut être responsable de troubles du rythme cardiaque graves, parfois mortels.

    Chirurgie / anesthésie

    En cas d'intervention chirurgicale majeure ou lorsque l'anesthésie est pratiquée avec des agents à potentiel hypotenseur, les IEC, incluant le trandolapril, peuvent bloquer la formation d’angiotensine II secondaire à la libération compensatrice de rénine qui peut être à l'origine d'une hypotension éventuellement sévère qu'il est possible de corriger avec des solutions de remplissage. Si l'interruption thérapeutique par l'IEC est impossible, les solutions de remplissage doivent être administrées avec prudence.

    Rétrécissement aortique / Cardiomyopathie hypertrophique

    Les IEC ne doivent pas être utilisés chez les patients porteurs d'un rétrécissement aortique ou d'un obstacle à l'éjection du sang à partir du ventricule gauche.

    Neutropénie / agranulocytose et dépression de la moelle osseuse

    Des cas d’agranulocytose, de neutropénie et de dépression de la moelle osseuse ont été rapportés chez des patients prenant des IEC. Ces réactions sont plus fréquentes chez les patients insuffisants rénaux, particulièrement chez ceux présentant une collagénose avec manifestations vasculaires (par exemple: lupus érythémateux disséminé ou sclérodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopéniant. La neutropénie est réversible à l'arrêt du traitement. Le strict respect des posologies préconisées semble constituer la meilleure prévention de la survenue de ces événements. Toutefois, si un IEC doit être administré chez ce type de patients, le rapport bénéfice-risque sera soigneusement mesuré. Un contrôle régulier des globules blancs et des protéines dans les urines doit être envisagé chez les patients avec une collagénose (par exemple : lupus érythémateux et sclérodermie), en particulier en cas d’insuffisance rénale et de traitement concomitant, surtout par des corticoïdes et des antimétabolites ou de traitement par l'allopurinol ou le procaïnamide.

    Protéinurie

    L'apparition d'une protéinurie est possible, surtout en cas d'insuffisance rénale ou chez les patients recevant de relativement fortes doses d'IEC. Le trandolapril ne doit être éventuellement administré qu'après une évaluation soigneuse du rapport bénéfice/risque chez les patients présentant une protéinurie cliniquement importante (plus d'1 g/jour).

    Réactions anaphylactiques au cours de la désensibilisation par venin animal

    De rares cas de réaction anaphylactique ayant menacé le pronostic vital ont été rapportés chez des patients ayant reçu des IEC au cours d'une désensibilisation au venin animal ; il est possible de prévenir ces réactions en interrompant temporairement le traitement par les IEC avant chaque désensibilisation.

    Réactions anaphylactiques au cours de l'aphérèse des LDL

    Dans de rares cas, des patients prenant des IEC pendant une aphérèse des lipoprotéines de basse densité (LDL) avec le dextran sulfate ont présenté une réaction anaphylactique ayant menacé leur pronostic vital.

    Il est possible de prévenir ces réactions en interrompant temporairement le traitement par les IEC avant chaque aphérèse.

    Réactions anaphylactiques au cours de l'hémodialyse

    Des réactions anaphylactoïdes telles que rougeurs du visage, hypotension, et dyspnée, ont été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité (par exemple AN69) chez des patients traités par IEC. Chez ces patients, il est conseillé d'utiliser un autre type de membrane de dialyse ou une autre classe de traitement antihypertenseur afin d'éviter cette association.

    Diabète

    Chez les patients diabétiques traités avec des hypoglycémiants oraux ou de l'insuline, la glycémie doit être étroitement contrôlée pendant le premier mois de traitement par un IEC (voir rubrique 4.5).

    Grossesse

    Les IEC ne doivent pas être instaurés pendant la grossesse. A moins que le traitement par IEC soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par les IEC doit être arrêté immédiatement et, s'il y a lieu, un traitement alternatif doit être débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Population pédiatrique

    La tolérance et l’efficacité du trandolapril chez les enfants n’ont pas été étudiées.

    Interactions

    Ce traitement n'est généralement pas recommandé en association avec les diurétiques épargneurs potassiques, les sels de potassium et le lithium (voir rubrique 4.5).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l'association d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine-II (ARA Il) ou d'aliskiren augmente le risque d'hypotension, d'hyperkaliémie et d'altération de la fonction rénale (incluant le risque d'insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l'association d'IEC, d'ARA Il ou d'aliskiren n'est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d'un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l'ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA Il ne doivent pas être associés chez les patients atteints d'une néphropathie diabétique.

    Contient du lactose

    Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    + Médicaments augmentant le risque d’angio-œdème

    L’utilisation concomitante d’IEC avec l’association sacubitril/valsartan est contre-indiquée en raison du risque accru d’angio-œdème (voir rubriques 4.3 et 4.4). L’utilisation concomitante d’IEC avec le racécadotril, les inhibiteurs de mTOR (p. ex. sirolimus, évérolimus, temsirolimus) et la vildagliptine peut entraîner un risque accru d’angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)

    + Inhibiteurs de la NEP :

    L'association de trandolapril avec le sacubitril/valsartan est contre-indiquée, car l'inhibition concomitante de la néprilysine (NEP) et de l'ECA peut augmenter le risque d'angio-œdème. Le sacubitril/valsartan ne doit pas être commencé dans les 36 heures qui suivent la dernière dose du traitement par trandolapril. Le traitement par trandolapril ne doit pas être commencé dans les 36 heures qui suivent la dernière dose de sacubitril/valsartan (voir rubriques 4.3 et 4.4). L’association avec autres inhibiteurs de la NEP (p. ex. racécadotril) et du trandolapril peut également augmenter le risque d'angio-œdème (voir rubrique 4.4).

    + Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques ou substituts de sel contenant du potassium

    Bien que la kaliémie demeure habituellement dans les limites de la normale, une hyperkaliémie peut survenir chez certains patients traités par trandolapril. Les diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. spironolactone, triamtérène ou amiloride), les suppléments potassiques ou les substituts de sel contenant du potassium peuvent entraîner des augmentations significatives de la kaliémie. Il convient également de faire preuve de prudence lors de l’administration de trandolapril avec d’autres médicaments hyperkaliémiants, tels que le triméthoprime et le cotrimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) car le triméthoprime agit comme un diurétique épargneur de potassium tel que l’amiloride. Par conséquent, l’association du trandolapril avec les médicaments susmentionnés n’est pas recommandée. Si une utilisation concomitante est indiquée, elle doit se faire avec précaution et être accompagnée d’une surveillance fréquente de la kaliémie.

    L'association au potassium ou aux diurétiques épargneurs potassique augmente le risque d'hyperkaliémie, surtout en cas d'insuffisance rénale, de diabète et/ou en cas de dysfonctionnement du ventricule gauche après un infarctus du myocarde. Dans une étude randomisée, à groupes parallèles, contrôlée par placebo (TRAndolapril Cardiac Evaluation (TRACE)) chez des patients atteints d’un dysfonctionnement systolique du ventricule gauche à la suite d’un infarctus du myocarde, l’hyperkaliémie a été observée chez 5 % (0,2 % relatif) et 3 % des sujets (non relatif) respectivement dans les groupes trandolapril et placebo. 80 % (quatre-vingts) des sujets de cette étude ont reçu des diurétiques (voir rubrique 4.4). Si une telle association est jugée indispensable, il est nécessaire de contrôler fréquemment la kaliémie.

    + Lithium

    L’association peut entraîner une augmentation du lithium dans le sang avec potentiellement des taux sanguins toxiques (diminue de l'excrétion rénale du lithium). L’utilisation du trandolapril avec le lithium n'est pas recommandée, mais si elle est indispensable une surveillance étroite de la lithiémie s'impose.

    + Anesthésiants

    Les IEC peuvent potentialiser les effets hypotenseurs de certains gaz anesthésiques.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Thiazides et diurétiques de l'anse

    Les patients traités par diurétiques, et en particulier les patients qui ont récemment débuté le traitement et/ou qui ont une déplétion hydrosodée préexistante, peuvent présenter une chute importante de la pression artérielle et/ou une insuffisance pré-rénale lors de l'instauration du traitement par un IEC.

    Le risque de survenue d'une hypotension peut être réduit par l'arrêt préalable des diurétiques, par l'augmentation préalable de l'apport sodé et l'administration initiale d'une posologie réduite d'inhibiteur de l'enzyme de conversion. Une éventuelle augmentation ultérieure de la posologie de l'IEC doit être faite avec prudence.

    Le trandolapril peut limiter les pertes de potassium induites par les diurétiques de type thiazidique et les diurétiques de l'anse.

    + Antihypertenseurs

    L'association de trandolapril à d'autres antihypertenseurs peut potentialiser la réponse hypotensive aux IEC. L’utilisation de médicaments bloquants-adrénergiques associés au trandolapril doit se faire sous étroite surveillance.

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine Il ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    + Opiacés / Antipsychotiques

    En cas d’association, une hypotension orthostatique peut survenir.

    + Allopurinol, procaïnamide, cytostatiques et immunosuppresseurs, corticoïdes systémiques

    Lorsqu’ils sont utilisés en association avec les IEC, ces médicaments peuvent augmenter le risque de leucopénie.

    + Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

    Comme avec tous les antihypertensifs, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (p.ex. acide acétylsalicylique à dose anti-inflammatoire, inhibiteurs sélectifs de la Cox-2 et AINS non sélectifs) peuvent réduire l'effet antihypertenseur du trandolapril. L’utilisation concomitante des IEC et des AINS peut augmenter le risque d’altération de la fonction rénale, incluant une insuffisance rénale aiguë et une augmentation de la kaliémie.

    Ces effets sont, en général, réversibles et surviennent tout particulièrement chez les patients avec une insuffisance rénale pré-existante.

    Cette association doit être instaurée avec précaution, surtout chez les personnes âgées.

    Les patients doivent être suffisamment hydratés et il faut envisager de surveiller la tension artérielle ainsi que la fonction rénale pendant l’instauration ou l’arrêt du traitement associé et régulièrement par la suite.

    Chez les patients avec une insuffisance cardiaque, la prise d’AINS incluant l’acide acétylsalicylique, sauf si celui-ci est utilisé à doses faibles comme inhibiteur de l’agrégation plaquettaire, en association avec des IEC doit être évitée.

    + Sympathomimétiques

    Les sympathomimétiques peuvent réduire l’effet hypotensif des IEC. Les patients doivent être étroitement suivis afin de s’assurer que l’effet désiré est atteint.

    + Antidiabétiques (insuline, sulfamides hypoglycémiants) :

    Comme avec tous les IEC, l’utilisation concomitante avec des médicaments antidiabétiques (insuline ou antidiabétiques oraux) peut augmenter leur effet sur la réduction de la glycémie avec risque accru d'hypoglycémie. Par conséquent, la glycémie doit être étroitement surveillée chez les patients diabétiques, surtout en début de traitement ou lors de l'augmentation des doses de l'IEC.

    + Antiacides

    Leur administration en association peut entraîner une diminution de la biodisponibilité des IEC. Il convient donc d'espacer de 2 heures au moins l'administration du trandolapril et celle des antiacides.

    + Neuroleptiques et antidépresseurs tricycliques

    Comme avec tous les autres anti-hypertensifs, il existe un risque élevé d’hypotension orthostatique lors de l’association avec des neuroleptiques ou des antidépresseurs tricycliques.

    + Ciclosporine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de la ciclosporine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Héparine

    Une hyperkaliémie peut survenir lors de l’utilisation concomitante d’IEC avec de l’héparine. Une surveillance de la kaliémie est recommandée.

    + Co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole)

    Les patients prenant un traitement concomitant par co-trimoxazole (triméthoprime/sulfaméthoxazole) peuvent présenter un risque accru d’hyperkaliémie (voir rubrique 4.4).

    + Sels d’or

    Il y a de rares risques de réaction « nitritoïde » (symptômes incluant rougeurs du visage, nausées, vomissements et hypotension) chez les patients recevant des injections de sels d’or (aurothiomalate de sodium) et un traitement par des IEC.

    + Alcool

    L’absorption d’alcool augmente l’effet hypotensif du trandolapril.

    + Utilisation de membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile lors de l'hémodialyse

    Des réactions anaphylactoïdes ont été observées au cours d'hémodialyses utilisant des membranes de haute perméabilité en polyacrylonitrile chez des patients traités par IEC. De même qu'avec les autres antihypertenseurs de cette classe chimique, cette association doit être évitée lors de la prescription d'IEC à des patients hémodialysés.

    Absence d'interactions avec d'autres médicaments

    Dans les études menées chez des volontaires sains, aucune interaction pharmacocinétique n'a été observée en cas d'association du trandolapril avec la digoxine, le furosémide, la nifédipine, le glibenclamide, le propranolol et la cimétidine. Les propriétés anticoagulantes de la warfarine ne sont pas affectées en cas d'association avec le trandolapril.

    Aucune interaction clinique n'a été décelée chez les patients présentant un dysfonctionnement du ventricule gauche suite à un infarctus du myocarde aigu en cas d'administration associée de thrombolytiques, d'acide acétylsalicylique, de bêta-bloquants, d'inhibiteurs calciques, de dérivés nitrés, d'anticoagulants, de diurétiques ou de digoxine.

    Population particulière

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L'utilisation des IEC est contre-indiquée au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC pendant le 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant, une légère augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire, un traitement alternatif sera débuté.

    L'exposition aux IEC au cours des 2èmes et 3èmes trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité humaine (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir aussi rubrique 5.3). En cas d'exposition aux IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mère traitée par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation de TRANDOLAPRIL MYLAN au cours de l'allaitement, TRANDOLAPRIL MYLAN est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité mieux établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Etant donné les propriétés pharmacologiques du trandolapril, aucun effet particulier n’est attendu.

    Compte-tenu des variations individuelles dans la réaction aux IEC, l'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée à cause d’effets indésirables comme la somnolence et la fatigue. Cela survient en particulier en début de traitement ou lors d’un changement de traitement, après une augmentation de la dose ou en cas de prise concomitante d'alcool. C’est pourquoi, il n’est pas recommandé de conduire ou utiliser des machines plusieurs heures après la première prise ou après une augmentation de dose.

    4.8. Effets indésirables  

    Le tableau ci-dessous mentionne les effets indésirables rapportés lors d’études cliniques sur l’hypertension (n=2 520) et l’infarctus du myocarde (n=876) et à partir des données de pharmacovigilance du trandolapril.

    Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité, quand un degré de gravité peut être évalué.

    Les effets indésirables sont indiqués ci-dessous en utilisant la convention suivante :
    Très fréquent (≥ 1/10)
    Fréquent (≥ 1/100 ; < 1/10)
    Peu fréquent (≥ 1/1 000 ; < 1/100)
    Rare (≥ 1/10 000 ; < 1/1 000)
    Très rare (< 1/10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et infestations

    Peu fréquent

    Infection des voies respiratoires hautes.

    Rare

    Infection des voies urinaires, bronchites, pharyngites.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Rare

    Leucopénie, anémie, dysfonction plaquettaire, troubles des globules blancs.

    Fréquence indéterminée

    Agranulocytose, pantocytopénie, diminution du nombre de plaquettes, diminution du taux d’hémoglobine, diminution de l’hématocrite.

    Affections du système immunitaire

    Rare

    Hypersensibilité.

    Affections du métabolisme et de la nutrition

    Rare

    Hyperglycémie, hyponatrémie, hypercholestérolémie, hyperlipidémie, hyperuricémie, goutte, anorexie, diminution de l’appétit, anomalie des enzymes.

    Fréquence indéterminée

    Hyperkaliémie.

    Affections psychiatriques

    Peu fréquent

    Insomnie, diminution de la libido.

    Rare

    Hallucination, dépression trouble du sommeil, anxiété, agitation, apathie, nervosité.

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Céphalées, vertiges.

    Peu fréquent

    Somnolence

    Rare

    Accident vasculaire cérébral, syncope, myoclonie, paresthésie, migraine, migraine sans aura, dysgueusie.

    Fréquence indéterminée

    Accidents ischémiques transitoires, hémorragie cérébrale, trouble de l’équilibre.

    Affections oculaires

    Rare

    Blépharite, œdème conjonctival, déficience visuelle, trouble oculaire.

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige.

    Rare

    Acouphène.

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Palpitations.

    Rare

    Infarctus du myocarde, ischémie myocardique, angine de poitrine, crise cardiaque, tachycardie ventriculaire, tachycardie, bradycardie.

    Fréquence indéterminée

    Bloc auriculoventriculaire, arrêt cardiaque, arythmie, électrocardiogramme anormal.

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension*.

    Peu fréquent

    Bouffées de chaleur.

    Rare

    Hypertension, angiopathie, hypotension orthostatique, trouble vasculaire périphérique, varices.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Toux.

    Peu fréquent

    Inflammation des voies respiratoires hautes, congestion des voies respiratoires hautes.

    Rares

    Dyspnée, épistaxis, inflammation du pharynx, douleur oropharyngées, toux productive, troubles respiratoires, irritation de la gorge, rhinorrhée.

    Fréquence indéterminée

    Bronchospasme.

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Nausées, diarrhée, constipation, douleur gastro-intestinale, trouble gastro-intestinal.

    Rare

    Hématémèse, gastrite, vomissements, douleurs abdominales, dyspepsie, sécheresse de la bouche, flatulence.

    Fréquence indéterminée

    Iléus, pancréatite.

    Affections hépatobiliaires

    Rare

    Hépatite, hyperbilirubinémie

    Très rare

    Cholestase

    Fréquence indéterminée

    Jaunisse, test de la fonction rénale anormal, diminution des transaminases

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Prurit, éruption cutanée.

    Rare

    Angio-œdème, hyperhidrose, psoriasis, eczéma, acné, sécheresse cutanée, affections cutanées.

    Très rare

    Dermatite

    Fréquence indéterminée

    Urticaire, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, alopécie.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Peu fréquent

    Douleur dorsale, crampes musculaires, extrémités douloureuses

    Rare

    Myalgie, arthralgie, douleur osseuse, ostéoarthrite.

    Affections rénales et urinaires

    Rare

    Insuffisance rénale, azotémie, polyurie, pollakiurie.

    Fréquence indéterminée

    Augmentation du taux de créatinine, augmentation de l’urémie, protéinurie.

    Affections du système reproducteur et du sein

    Peu fréquent

    Trouble de l’érection.

    Affections congénitales, familial et génétiques

    Rare

    Malformation artérielle congénitale, ichtyose.

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Fréquent

    Asthénie.

    Peu fréquent

    Malaise, douleur thoracique, œdème périphérique, sensation anormale.

    Rare

    Œdème, fatigue.

    Fréquence indéterminée

    Pyrexie.

    Investigations

    Très rare

    Gamma-glutamyl-transférase élevée, lipase élevée, immunoglobuline élevée

    Fréquence indéterminée

    Augmentation du taux d’urée sérique, augmentation de la créatinine sérique, diminution des plaquettes, augmentation des tests de la fonction hépatique (incluant ASAT et ALAT), augmentation du taux de phosphatase alcaline sérique, augmentation du taux de lactate déshydrogénase dans le sang, anomalies des tests de laboratoire.

    Blessures, empoisonnement et complications liées à l’intervention

    Rare

    Blessures

    *Selon l’étude clinique TRACE (n=876), l’hypotension est un effet fréquent chez les patients atteints de dysfonctionnement du ventricule gauche suite à un infarctus du myocarde. Cependant, cet effet est peu fréquent chez les patients des essais cliniques sur l’hypertension (n=2 520).

    Effets indésirables rapportés avec les IEC en tant que classe (fréquence non précisée) :

    Affections hématologiques et du système lymphatique :

    Anémie hémolytique, éosinophilie et/ou augmentation des anticorps antinucléaires (ANN).

    Affections du système nerveux

    Confusion

    Affections oculaires

    Vision floue

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :

    Sinusite, rhinite, glossite

    Affections gastro-intestinales :

    Angio-œdème intestinal

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané :

    Erythème polymorphe, éruptions psoriasiformes.

    Affections congénitales, familiales et génétiques

    Anémie hémolytique avec déficit congénital en G6PD (glucose-6-phosphate déshydrogénase)

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance – Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes :

    Les doses maximales utilisées dans les études cliniques ont été de respectivement 32 mg (dose unique administrée à des volontaires sains) et de 16 mg (doses répétées administrées à des patients hypertendus).

    Les événements rencontrés en cas de surdosage sont une hypotension artérielle sévère, un état de choc, une stupeur, une bradycardie, des troubles électrolytiques et une insuffisance rénale.

    Traitement :

    Après l'ingestion d'une dose excessive, le patient doit être surveillé étroitement, de préférence en unité de soins intensifs. Un dosage fréquent des électrolytes et de la créatininémie est nécessaire. Les mesures thérapeutiques dépendent de la sévérité des symptômes. Si l'ingestion est récente, prenez les mesures appropriées pour l’élimination du trandolapril (par exemple : vomissement, lavage gastrique, administration d’absorbants et de sulfate de sodium).

    En cas de symptômes d’hypotension, le patient doit être placé en position de choc et un traitement par administration de solution saline physiologique ou autres formes de succédanés de plasma doit être instauré dès que possible. L'administration d'angiotensine II peut être envisagée en centre spécialisé. La bradycardie ou les réactions vasovagales sévères doivent être traitées avec de l’atropine. Il faut envisager un traitement par pacemaker.

    On ignore si le trandolaprilate peut être éliminé par hémodialyse à un niveau significatif en clinique.

    Il n’y a pas d’antidote spécifique en cas de surdosage de trandolapril.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), code ATC : C09AA10.

    Mécanisme d’action

    Le trandolapril est une prodrogue dont l'hydrolyse, rapide et non spécifique, conduit à un puissant métabolite actif, à longue durée d'action, le trandolaprilate (les autres métabolites sont inactifs), qui se comporte comme un inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (IEC) actif par voie orale, sans groupement thiol.

    Outre une inhibition de l'ECA plasmatique, on a pu démontrer expérimentalement que le trandolapril inhibe l'ECA tissulaire (en particulier, vasculaire, cardiaque et surrénalienne). La signification clinique de l'inhibition de l'ECA tissulaire n'a pas été établie dans l'espèce humaine.

    L'enzyme de conversion de l'angiotensine est une peptidyl-dipeptidase qui catalyse la transformation de l'angiotensine I en angiotensine II vasoconstrictive et qui favorise le métabolisme de la bradykinine en fragments inactifs.

    De faibles doses de trandolapril induisent une puissante inhibition de l'ECA qui diminue la production d'angiotensine II, diminue la sécrétion d'aldostérone et augmente l'activité rénine plasmatique en inhibant le rétro-contrôle négatif.

    Le trandolapril module donc le système rénine-angiotensine-aldostérone qui joue un rôle significatif dans la régulation du volume sanguin et de la pression artérielle.

    L'inhibition de la dégradation de la bradykinine, la libération de prostaglandines et la diminution de l'activité du système nerveux sympathique sont d'autres mécanismes d'action susceptibles de jouer un rôle important dans l'activité vasodilatatrice des IEC.

    Effets pharmacodynamiques

    Les propriétés du trandolapril expliquent les résultats obtenus concernant la régression de l'hypertrophie cardiaque avec amélioration de la fonction diastolique et amélioration de la compliance artérielle dans l'espèce humaine. De plus, une diminution de l'hypertrophie vasculaire a été démontrée chez l'animal.

    La diminution des résistances périphériques induite par le trandolapril ne s'accompagne pas de rétention hydrosodée ni de tachycardie.

    Chez les patients hypertendus, le trandolapril diminue la pression artérielle systolique et diastolique. Le trandolapril exerce une activité antihypertensive indépendante du taux rénine plasmatique.

    Chez l'Homme, l'effet antihypertenseur du trandolapril apparaît 1 heure environ après l'administration et persiste pendant 24 heures au moins, permettant ainsi une seule prise quotidienne. Le trandolapril ne modifie pas le rythme circadien (sur 24 heures) de la pression artérielle.

    L’effet antihypertenseur est maintenu pendant le traitement à long terme sans apparition de tolérance. L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond de l'hypertension artérielle. Un traitement par trandolapril s'accompagne d'une amélioration du score de qualité de vie.

    L'association à un diurétique ou un inhibiteur calcique potentialise l'effet antihypertenseur du trandolapril.

    Efficacité et sécurité clinique

    Une étude clinique multicentrique, contrôlée versus placebo, a été réalisée chez des patients présentant une insuffisance ventriculaire gauche après un infarctus aigu du myocarde. Un total de 1 749 patients ont été randomisés et ont reçu soit un placebo, soit du trandolapril dès le troisième jour suivant un infarctus aigu du myocarde, ils ont été suivis pendant au moins 24 mois.

    Le traitement par le trandolapril a entraîné une diminution de 22% de la mortalité globale, une diminution de 25% de la mortalité cardio-vasculaire, une diminution de 24% du risque de mort subite, une diminution de 29% de la fréquence de l'insuffisance cardiaque sévère ou réfractaire et une diminution de 14% de la récidive de l'infarctus du myocarde.

    Par rapport au placebo, les patients du groupe trandolapril ont présenté significativement moins de symptômes cliniques d'insuffisance cardiaque, d'œdèmes périphériques, de dyspnée, d'orthopnée, de dyspnée paroxystique nocturne et de fatigue.

    L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine Il (ARA Il) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes).

    L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète de type 2 avec signes d’atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.

    En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.

    Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA Il, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.

    Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par un IEC ou un ARA II chez des patients atteints d'un diabète de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le trandolapril est rapidement absorbé après administration orale. La quantité absorbée représente 40-60 % de la dose administrée et n'est pas influencée par la prise d'aliments. Environ 36 % de la quantité absorbée est transformée en trandolaprilate. La biodisponibilité du trandolaprilate est de 13 % environ après l'administration orale de trandolapril.

    Distribution

    Le pic de concentration plasmatique du trandolapril est atteint en une trentaine de minutes après l'administration. Le trandolapril est rapidement éliminé du plasma avec une demi-vie de moins d'une heure.

    Biotransformation

    Le trandolapril est hydrolysé en son métabolite actif, le trandolaprilate, inhibiteur spécifique de l'ECA (enzyme de conversion de l'angiotensine). La quantité de trandolaprilate formée n'est pas modifiée par la consommation de nourriture. Le pic de concentration plasmatique du trandolaprilate est atteint en 3 à 8 heures après la prise.

    La liaison du trandolaprilate aux protéines plasmatiques est supérieure à 80 %. Il se fixe de façon saturable et avec une forte affinité sur l'enzyme de conversion de l’angiotensine. Le trandolaprilate est également fixé à l'albumine de façon non saturable.

    Après administration répétée de trandolaprilate en prise unique quotidienne, l'état d'équilibre est atteint en quatre jours en moyenne, tant chez les volontaires sains que chez les patients hypertendus, jeunes ou âgés, ainsi que chez les insuffisants cardiaques. La demi-vie effective d'accumulation du trandolaprilate est comprise entre 15 et 23 heures.

    Élimination

    Le trandolaprilate éliminé dans les urines sous forme inchangée représente 9 à 14 % de la dose administrée.

    Après administration orale de produit marqué, 33 % de la radioactivité sont retrouvés dans les urines et 66 % dans les fèces. La clairance rénale du trandolaprilate varie de 0,5 à 4 litres par heure, selon la dose.

    Insuffisance rénale

    La clairance rénale du trandolaprilate (environ 70 ml/min) est proportionnelle à la clairance de la créatinine.

    Les concentrations plasmatiques de trandolaprilate sont significativement plus élevées chez les patients ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 30 ml/min et chez les patients hémodialysés. Une adaptation posologique est recommandée chez ces patients (voir rubrique 4.2).

    Après administration répétée chez des patients souffrant d'insuffisance rénale chronique, l'état d'équilibre est également atteint en quatre jours environ, quelle que soit la sévérité de l'insuffisance rénale.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicité orale aiguë du trandolapril et de son métabolite actif, le trandolaprilate, chez les rats et les souris, ont montré que ces médicaments n’étaient pas toxiques avec une valeur DL50 supérieure à 4 000 mg/kg.

    La toxicité orale à dose répétée a été évaluée chez le rat et le chien pendant des études allant respectivement jusqu’à 18 et 12 mois.

    Dans ces études, les principaux effets observés ont été une anémie (dosage ≥ 20 mg/kg/jour chez le rat sur une période de 30 jours et ≥ 25 mg/kg/jour chez le chien sur une période de 6 mois), une irritation gastrique et une ulcération (dosage ≥ 20 mg/kg/jour chez le rat sur une période de 30 jours et ≥ 125 mg/kg/jour chez le chien sur une période de 6 mois) et des lésions rénales (dosage ≥ 20 mg/kg/jour chez le rat sur une période de 30 jours et ≥ 10 mg/kg/jour chez le chien sur une période de 30 jours). Des lésions rénales ont aussi été observées chez le rat et le chien sur une période de 6 mois (dosages 0,25 et 25 mg/kg/jour respectivement), ces lésions étaient réversibles à l’arrêt du traitement.

    Dans les études précliniques, des effets n'ont été observés qu'à des expositions jugées nettement supérieures à l'exposition maximale chez l'Homme, reflétant ainsi leur faible pertinence en clinique dans l'espèce humaine. Ces effets incluent anémie, irritation gastrique et ulcération.

    Les études de la toxicité de reproduction ont mis en évidence des anomalies du développement rénal chez le jeune rat avec augmentation de l’incidence des dilatations du bassinet du rein après l'administration de doses d’au moins 10 mg/kg/jour, mais le développement de la descendance est resté normal.

    Le trandolapril n'a pas montré de potentiel carcinogène ou mutagène.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Diméticone, cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Enveloppe de la gélule :

    Gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    A conserver dans l'emballage d'origine.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14, 20, 28, 30, 50, 56, 84, 90 ou 100 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN S.A.S

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 384 717 4 8: 14 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 718 0 9: 20 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 719 7 7: 28 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 720 5 9: 30 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 721 1 0: 50 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 722 8 8: 56 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 723 4 9: 84 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 384 724 0 0: 90 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    · 34009 572 476 0 7: 100 gélules sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Al).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 05/06/2019

    Dénomination du médicament

    TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    Trandolapril

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule ?

    3. Comment prendre TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Trandolapril, substance active de TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule, appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (parfois appelés IEC). Les IEC agissent en provoquant la relaxation des vaisseaux sanguins et en aidant ainsi le cœur à pomper le sang dans l'ensemble du corps. Cela contribue à faire baisser la pression artérielle.

    TRANDOLAPRIL MYLAN est indiqué pour le traitement de l'hypertension artérielle. Il peut également être utilisé pour protéger le cœur dans les suites d'infarctus du myocarde.

    Ne prenez jamais TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule :

    · si vous êtes allergique au trandolapril ou à un autre IEC (par exemple le périndopril ou le ramipril), ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez déjà eu un angio-œdème (gonflement des mains, du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge avec des difficultés à avaler ou à respirer, peut-être accompagné d’éruption prurigineuse telle que l'urticaire) ou œdème de Quincke (il s'agit d'une réaction cutanée allergique sévère) après la prise d'un IEC,

    · si vous ou un membre de votre famille avez des antécédents d’angio-œdème,

    · si vous êtes enceinte depuis plus de 3 mois (il est également préférable d'éviter de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN, en début de grossesse, voir rubrique Grossesse et Allaitement),

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer votre pression artérielle,

    · si vous avez pris ou prenez actuellement l’association sacubitril/valsartan, un médicament utilisé pour traiter un type d’insuffisance cardiaque au long cours (chronique) chez l’adulte, car le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans une région telle que la gorge) est accru.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN si :

    · vous prenez depuis peu ou depuis longtemps des diurétiques (comprimés pour faire uriner) ou si vous avez été soumis à un régime pauvre en sel, vous souffrez ou avez souffert de vomissements ou de diarrhées, sévères ou prolongés, ou vous êtes déshydraté(e). Vous êtes plus susceptible de souffrir d’une très forte baisse de votre tension artérielle (hypotension) lorsque vous commencez à prendre les gélules, ce qui vous fait vous sentir faible ou étourdi ;

    · vous avez été informé(e) que vous présentez un rétrécissement des vaisseaux sanguins d’un ou des deux reins (sténose rénale) ;

    · vous présentez un rétrécissement d'une des valvules du cœur (rétrécissement aortique) ou un obstacle à l'éjection du sang hors de la cavité gauche du cœur. Vous ne devez pas prendre TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule. Votre médecin peut vous prescrire un autre médicament plus approprié à votre cas ;

    · vous êtes atteint d'une maladie du tissu conjonctif (parfois appelée collagénose, par exemple le lupus ou la sclérodermie). Vous êtes susceptible de subir des variations sanguines qui peuvent causer une infection ;

    · vous êtes d’origine afro-antillaise. TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule peut être moins efficace pour diminuer la tension artérielle ou TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule peut augmenter le risque d’angio-œdème ;

    · vous souffrez de diabète. TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule peut diminuer votre taux de glucose de façon excessive ;

    · vous souffrez d'insuffisance cardiaque ou d’une cirrhose du foie avec un gonflement au niveau de l’estomac. Vous êtes susceptible de souffrir d’une forte baisse de votre tension artérielle (hypotension) lors de l’initiation du traitement, ce qui vous fait vous sentir mal ou étourdi ;

    · vous avez des problèmes de vaisseaux sanguins ou avez fait un accident vasculaire cérébral. Vous devrez faire l'objet d'une surveillance médicale étroite dès le début du traitement et à chaque modification posologique ;

    · vous êtes sous dialyse rénale car il y a un risque de réactions allergiques sévères (certains types de membranes de dialyse peuvent être inappropriés). Vous devez être étroitement suivi par votre médecin ;

    · vous prenez l’un des médicaments suivants, le risque d’angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones telles que la gorge) est augmenté :

    o sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR (utilisés pour éviter le rejet des organes greffés) ;

    o les inhibiteurs de néprilysine (NEP) tels que le sacubitril (disponible sous forme d’association fixe avec le valsartan), utilisé chez les patients souffrant d'insuffisance cardiaque et le racécadotril, utilisé chez les patients souffrant de diarrhée aiguë.

    · vous suivez un traitement pour des problèmes de foie ou de rein, y compris si vous avez subi une transplantation de rein ;

    · vous avez plus de 70 ans ou vous souffrez d'une accumulation excessive d'acide dans le sang (acidose métabolique). Cela peut augmenter le taux de potassium dans le sang et provoquer des problèmes cardiaques ;

    · vous prenez des médicaments qui diminuent votre réponse immunitaire ;

    · vous allez subir une aphérèse des LDL (élimination du cholestérol de votre sang au moyen d'une machine) ;

    · vous allez subir une cure de désensibilisation pour atténuer les effets d'une allergie aux piqûres (telle qu’allergie au venin d'abeille ou de guêpe) ;

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II » (ARA-II) (aussi connu sous le nom de sartans – par exemple valsartan, telmisartan, irbésartan), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus à un diabète ;

    o aliskiren.

    Votre médecin pourra être amené à surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle et le taux des électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule ».

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte.

    TRANDOLAPRIL MYLAN est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d'utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique Grossesse).

    Lorsque vous prenez TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    Si l’un des symptômes suivants survient, adressez-vous à votre médecin immédiatement :

    · Vous ressentez une sensation de vertige ou d'étourdissement après la première prise. Certaines personnes réagissent à la première dose ou lors de l’augmentation de la dose et ressentent des étourdissements, une faiblesse, des vertiges, sensation de mal-être ;

    · Brusque gonflement des lèvres, de la langue, du visage, de la gorge ou du cou, peut-être aussi des mains et des pieds, respiration sifflante ou voix enrouée. Cela s’appelle un angio-œdème et peut survenir à n’importe quel moment du traitement ;

    · Douleur d’estomac et/ou si vous vous sentez mal. Cela peut être un symptôme d’angio-œdème de l’estomac (angio-œdème intestinal) ;

    · Température élevée, mal de gorge ou aphtes (cela peut être le signe d’une infection causée par la diminution du nombre de globules blancs) ;

    · Jaunissement de la peau et du blanc des yeux (jaunisse) ou les analyses de sang montrent une augmentation des enzymes du foie. Cela peut être le signe d’une maladie du foie ;

    · Toux persistante.

    Si vous devez subir une intervention chirurgicale ou être anesthésié, prévenez votre médecin, dentiste ou le personnel hospitalier que vous prenez TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule car la prise de trandolapril à ce moment peut faire chuter davantage votre pression artérielle.

    Votre médecin peut procéder à des tests sanguins avant de commencer votre traitement et suivre votre taux de potassium et votre fonction rénale pendant le traitement.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance, un produit à base de plante ou un produit naturel.

    N'oubliez pas de signaler à votre médecin que vous prenez TRANDOLAPRIL MYLAN s'il doit vous prescrire un autre médicament pendant ou peu après votre traitement par TRANDOLAPRIL MYLAN.

    Votre médecin pourrait avoir besoin de modifier la dose de vos médicaments et/ou prendre d’autres précautions.

    Il est particulièrement important d'indiquer à votre médecin si vous prenez :

    · des inhibiteurs de la NEP tels que le sacubitril (disponible en association fixe avec le valsartan) et le racécadotril : le risque d'angio-œdème (gonflement rapide sous la peau dans des zones comme la gorge) peut être augmenté ;

    · si vous prenez l’un des médicaments qui suivent, le risque d’angio-œdème peut être accru :

    o le racécadotril, un médicament utilisé pour traiter la diarrhée ;

    o des médicaments utilisés pour prévenir le rejet d’un organe transplanté et pour traiter le cancer (p. ex. temsirolimus, sirolimus, évérolimus) ;

    o la vildagliptine, un médicament utilisé pour traiter le diabète.

    · d'autres médicaments pour la tension artérielle car ils peuvent augmenter l’effet du trandolapril ;

    · des suppléments potassiques (y compris des substituts de sel), des diurétiques épargneurs de potassium (p. ex. la spironolactone, le triamtérène ou l’amiloride) et d’autres médicaments qui peuvent augmenter la quantité de potassium dans le sang (p. ex. le triméthoprime et le cotrimoxazole pour traiter des infections causées par des bactéries ; la ciclosporine, un médicament immunosuppresseur utilisé pour prévenir le rejet d’un organe transplanté ; et l’héparine, un médicament utilisé pour fluidifier le sang afin d’éviter la formation de caillots) ;

    · des diurétiques de l’anse comme le torsémide et le furosémide ; des diurétiques thiazidiques comme le chlorothiazide et le bendrofluméthiazide, car ils peuvent gravement faire chuter la pression artérielle ;

    · des antidouleurs anti-inflammatoires (AINS - par exemple, l'ibuprofène, le diclofénac ou l'indométacine, l'acide acétylsalicylique et les inhibiteurs sélectifs de la Cox-2) car ils peuvent diminuer l’effet du trandolapril ;

    · du lithium, un médicament utilisé pour traiter les troubles mentaux, car le trandolapril peut augmenter les taux de ce médicament dans votre corps ;

    · des antidépresseurs tricycliques (par exemple, l'amitriptyline ou la dosulépine) car ces médicaments peuvent augmenter les effets du trandolapril ;

    · des antidiabétiques (comme l'insuline, le glibenclamide ou le gliclazide), le trandolapril pourrait causer une trop forte diminution de votre taux de glucose dans le sang ;

    · des antiacides, utilisés pour les indigestions : n’en prenez pas dans les 2 heures suivant la prise de trandolapril car les antiacides pourraient empêcher votre organisme d’absorber le trandolapril efficacement ;

    · de l'allopurinol (traitement de la goutte) ou du procaïnamide (traitement des troubles du rythme cardiaque), car ils peuvent augmenter le risque de diminution du taux de globules blancs dans votre corps ;

    · des immunosuppresseurs (la ciclosporine par exemple) qui affaiblit le système immunitaire, des corticoïdes (par exemple prednisolone, hydrocortisone) ou des agents anticancéreux (cytostatiques) car ils peuvent augmenter le risque de diminution du taux de globules blancs ;

    · des médicaments contenant de l’éphédrine, de la noradrénaline (norépinéphrine) ou de l’adrénaline (épinéphrine) car ils peuvent réduire l’effet du trandolapril ;

    · des médicaments contenant de laurothiomalate de sodium (or) car ils augmentent le risque d’effets indésirables ;

    · des opiacés (antidouleurs puissants) tels que la méthadone, la codéine et la morphine car ils peuvent faire chuter votre pression artérielle ;

    · des antipsychotiques comme la chlorpromazine, la thioridazine ou le flupentixol car ils peuvent faire chuter votre pression artérielle ;

    · un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA-II) ou de l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule » et « Avertissements et précautions ») ;

    · Des médicaments qui sont souvent utilisés pour éviter un rejet des organes greffés (sirolimus, évérolimus et autres médicaments appartenant à la classe des inhibiteurs de mTOR). Voir rubrique « Avertissements et précautions ».

    Contactez votre médecin et informez-le si vous prenez l'un des médicaments ci-dessus. Il peut être nécessaire d'ajuster la dose.

    TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool

    L'absorption d'alcool augmente l'effet hypotenseur (baisse plus marquée de la pression artérielle) de TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou si vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d'arrêter de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule avant d'être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule. TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant.

    Allaitement

    Informez votre médecin si vous allaitez ou êtes sur le point de commencer à allaiter. TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule est déconseillé aux femmes qui allaitent et votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est un nouveau-né ou un prématuré.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Chez certaines personnes, TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule peut induire des vertiges, des syncopes ou de la fatigue, surtout en début de traitement. Ne conduisez pas, n'utilisez pas de machines et ne faites rien qui exige de la vigilance pendant plusieurs heures après votre première dose ou toute augmentation de la dose.

    Attendez de voir l'effet que ce médicament produit sur vous.

    TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule contient du lactose et du jaune orangé S

    Si votre médecin vous a informé d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament est susceptible de provoquer des réactions allergiques.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Avalez les gélules entières, sans les croquer et prenez-les avec un verre d'eau. Prenez-les toujours à la même heure de la journée.

    Le nombre de gélules que vous aurez à prendre dépend de la maladie à traiter. Si vous prenez déjà des diurétiques, votre médecin peut vous dire de diminuer la dose du diurétique, voire de l'arrêter, avant de commencer TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule.

    Adultes :

    Hypertension artérielle :

    La dose d'attaque recommandée est de 0,5 mg une fois par jour. Votre médecin pourra augmenter cette dose à 1 ou 2 mg par jour. La dose maximale est de 4 mg par jour.

    Insuffisants cardiaques et hypertendus :

    Votre traitement sera commencé à l'hôpital. La dose initiale recommandée est de 0,5 mg une fois par jour.

    Traitement à la suite d'un infarctus du myocarde :

    Normalement, le traitement est commencé dès le troisième jour après l'infarctus du myocarde, généralement à faible dose (0,5 mg par jour).

    Votre médecin augmentera probablement progressivement cette dose jusqu'à un maximum de 4 mg par jour.

    Posologie chez les adultes précédemment traités avec des diurétiques (comprimés pour faire uriner) :

    Le traitement diurétique (traitement pour faire uriner) doit être arrêté au moins 72 heures (3 jours) avant de commencer TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule et/ou ce traitement par trandolapril peut débuter à la posologie de 0,5 mg une fois par jour. La dose sera ensuite ajustée par votre médecin en fonction de l'effet du traitement.

    Patients âgés :

    Il n'est pas nécessaire de diminuer la dose si votre fonction rénale est normale. Votre médecin contrôlera votre tension et évaluera votre fonction rénale en cours de traitement.

    Il convient cependant d'être prudent si vous prenez en même temps des diurétiques (traitement pour faire uriner) ou si vous souffrez d'une altération de la fonction cardiaque, rénale ou hépatique.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents :

    TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule ne doit pas être administré aux enfants.

    Patients présentant des troubles rénaux :

    Votre médecin ajustera votre dose en fonction des résultats de vos examens biologiques (0,5 - 1 mg par jour).

    Patients sous dialyse rénale : 0,5 mg par jour.

    Patients présentant des troubles hépatiques :

    La dose initiale est de 0,5 mg par jour. Votre médecin peut ajuster ensuite la dose si nécessaire.

    Si vous avez pris plus de TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule que vous n’auriez dû

    Contactez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien si vous avez pris une quantité trop élevée de ce médicament.

    Les symptômes de surdosage sont une baisse importante de la pression artérielle, un état de choc, un ralentissement de la pensée (léthargie), un pouls lent, des troubles de l'équilibre sodé et une altération de la fonction rénale.

    Si vous oubliez de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule

    Il est important de continuer à prendre vos gélules jusqu’à ce que votre médecin vous dise d’arrêter. N'arrêtez pas votre traitement juste parce que vous vous sentez mieux. L'arrêt du traitement peut entraîner une aggravation de votre maladie.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Arrêtez immédiatement de prendre TRANDOLAPRIL MYLAN, gélule si l’un des effets suivants survient et rendez-vous à l’hôpital le plus proche ou demandez conseil à votre médecin.

    Rare (peut affecter 1 personne sur 1 000) :

    · augmentation du nombre d’infections telles que fièvre, frissons importants, mal de gorge ou aphtes (cela peut indiquer un nombre faible de globules blancs dans l'organisme) ;

    · évanouissement brusque, engourdissement ou faiblesse des bras ou des jambes, mal de tête, étourdissement et confusion, trouble de la vue, difficulté à avaler, trouble de l’élocution, confusion du discours ou perte de la parole (cela peut être les signes d'un accident vasculaire cérébral ou d'un mini-accident vasculaire cérébral causé par un caillot de sang ou une hémorragie touchant l’irrigation sanguine de certaines parties du cerveau) ;

    · sensation de lourdeur ou d’oppression sur la poitrine accompagnée de douleurs dans la poitrine et d’essoufflement plus rapide pendant l’effort (cela peut être les signes de problèmes cardiaques tels que l’angor) ;

    · douleur soudaine à la poitrine qui se propage dans le cou ou le bras accompagnée d’essoufflement et de sensation de moiteur (pouvant être les signes d’une crise cardiaque ou d’autres problèmes de cœur) ;

    · rythme cardiaque irrégulier, lent ou rapide. Si le rythme est rapide, vous pouvez ressentir une sorte de martèlement dans la poitrine (cela peut provoquer une activité irrégulière lors d’un examen avec un appareil ECG) ;

    · diminution de l’activité cardiaque provoquant fatigue, faiblesse et/ou rétention de liquide (gonflement des jambes et des chevilles), difficulté à respirer incluant une toux avec expectoration spumeuse ou liquide ;

    · vomissement de sang (présence éventuelle de particules ressemblant à des grains de café) ;

    · jaunissement de la peau et du blanc des yeux, urines foncées, selles décolorées, fatigue, fièvre, nausées, sensation de faiblesse, somnolence et douleurs abdominales, les analyses révélant une fonction hépatique anormale ou des taux élevés de bilirubine dans le sang (signes éventuels de problèmes hépatiques ou d'une obstruction des voies biliaires principales) ;

    · brusque gonflement des lèvres, de la langue, du visage, de la gorge ou du cou, ce qui peut provoquer des difficultés à avaler ou à respirer (signes d’une réaction allergique) ;

    · production d'une quantité réduite d'urine ou absence d'urine, urines troubles ou présence de sang dans les urines, douleur à la miction ou lombalgie (signes éventuels de problèmes rénaux graves) ;

    · anomalies congénitales, notamment troubles cutanés et formation anormale de vaisseaux sanguins ;

    · fatigue, essoufflements, refroidissement des extrémités et pâleur de la peau, difficulté à cicatriser après une coupure (ces signes peuvent être indicateurs d'un nombre faible d'érythrocytes dans l'organisme).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des données disponibles) :

    · renflements de la peau avec rougeurs et démangeaisons appelé urticaire (signes d’une réaction allergique) ;

    · faiblesse, hématomes ou hémorragies inexpliqués ou anormaux, ou infections éventuellement graves plus fréquentes (signes éventuels d'une réduction sévère de tous les types de cellules sanguines) ;

    · constipation persistante avec estomac ballonné et vomissements (signes éventuels d'une occlusion intestinale) ;

    · douleurs gastriques intenses pouvant irradier dans le dos (il peut s'agir de problèmes de pancréas) ;

    · atteinte dermatologique avec formation intense de vésicules et hémorragie au niveau des lèvres, des yeux, de la bouche, du nez et des organes génitaux (syndrome de Stevens-Johnson) ou réactions cutanées graves commençant par l'apparition de zones rouges douloureuses qui évoluent en larges vésicules et finissent par un décollement des couches de la peau. Ces symptômes s'accompagnent de fièvre et de frissons, de douleurs musculaires et d'une sensation générale de malaise (nécrolyse épidermique toxique).

    Autres effets indésirables :

    Fréquent (peut affecter 1 personne sur 10) :

    · étourdissements ou maux de tête ;

    · diminution de la tension artérielle ;

    · sensation de faiblesse générale ;

    · toux avec ou sans production d'expectoration.

    Peu fréquent (peut affecter 1 personne sur 100) :

    · troubles du sommeil ;

    · réduction ou absence de libido ;

    · somnolence ;

    · sensation d'étourdissements avec perte d'équilibre (vertiges) ;

    · bouffées de chaleur ;

    · essoufflements, mal de gorge, rhume ou symptômes pseudo-grippaux (possibilité d'une infection, ou d'une congestion ou d'une inflammation des voies respiratoires) ;

    · sensation d’envie de vomir ou problèmes intestinaux tels que diarrhée, constipation et douleurs à l’estomac ;

    · démangeaisons, éruptions cutanées ;

    · douleurs dorsales, spasmes musculaires ou douleurs dans les mains et les pieds ;

    · difficulté à maintenir une érection ;

    · sensation générale de malaise ou de ne pas se sentir comme d'habitude ;

    · douleurs thoraciques ;

    · rétention d’eau, gonflement des mains, des pieds ou des chevilles ;

    · sensation d’un cœur qui bat dans la poitrine.

    Rare (peut affecter 1 personne sur 1 000) :

    · sensation d’étourdissement ou de vertiges lors du passage de la position couchée ou assise à la position debout (ceci peut être dû à une diminution importante de la tension artérielle) ;

    · inconfort ou brûlures à la miction, ou difficulté à uriner, miction plus fréquente (possibilité d'une infection urinaire touchant le rein, la vessie ou les tuyaux qui les relient) ;

    · augmentation du volume des urines ;

    · taux élevés de lipides sanguins, par exemple cholestérol (augmentation du risque de formation de caillots dans le sang) ;

    · les analyses de sang peuvent montrer des taux élevés en glucose, acide urique ou autres composés azotés, des taux faibles en sodium ou des taux anormaux d'enzymes ;

    · augmentation ou réduction de l'appétit ;

    · articulations enflées et douloureuses, en particulier au niveau des orteils en raison d’une accumulation de cristaux (goutte) ;

    · nervosité, agitation, angoisse, dépression, possibilité d'un manque d'intérêt ou d'enthousiasme, ou possibilité de voir, de ressentir ou d'entendre des choses qui n'existent pas ;

    · évanouissement, contraction musculaire, picotements dans les mains et dans les pieds ;

    · migraines avec ou sans aura, ou perte du goût ;

    · problèmes oculaires ou visuels, par exemple paupières enflées et enflammées, yeux larmoyants, vision trouble ou vision double ;

    · bourdonnement d’oreille constant ;

    · hypertension artérielle ;

    · réduction de la température, coloration des mains et des pieds ou varices ;

    · saignements de nez, gorge irritée ou nez qui coule ;

    · gonflement de la muqueuse gastrique ;

    · vomissements, indigestion, sécheresse buccale ou flatulences ;

    · transpiration excessive ;

    · lésions cutanées rouges recouvertes d'une pellicule blanche et squameuses (psoriasis) ou lésions cutanées enflammées, gonflées, rouges, caractérisées par des démangeaisons, des suintements et la formation de croûtes (eczéma) ;

    · acné ou sécheresse cutanée ;

    · faiblesse musculaire ou douleurs musculaires, articulaires ou osseuses. Les articulations peuvent aussi être rigides et enflées ;

    · fatigue ;

    · lésions ;

    · obstruction ou lésion des vaisseaux sanguins, qui peuvent entraîner une hémorragie au niveau des vaisseaux sanguins ou, dans des cas plus graves, des lésions des tissus voisins.

    Très rare (peut affecter une personne sur 10 000)

    · inflammation de la peau (dermatite).

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimé sur la base des données disponibles) :

    · augmentation du taux de potassium dans le sang ;

    · problèmes d'équilibre ;

    · augmentation de la créatinine, de l'urée, de la phosphatase alcaline, de la lactate déshydrogénase dans le sang ;

    · résultats anormaux aux analyses de sang ;

    · chute des cheveux ;

    · fièvre ;

    · réduction de la quantité de protéine transportant l'oxygène dans le sang (hémoglobine) et réduction de l'hématocrite (proportion relative du volume des globules rouges circulant dans le sang par rapport au volume total du sang).

    D'autres effets secondaires ont été signalés suite à la prise d'IEC autres que le trandolapril. Vous êtes susceptible de ressentir ces effets indésirables. La fréquence à laquelle ils se produisent ne peut être estimée d'après les données disponibles. Ils comprennent :

    · gonflement de la muqueuse intestinale ;

    · difficulté à reconnaître certaines personnes ou à s'en souvenir, difficulté à déterminer le lieu ou l'heure, ou problèmes de mémoire ;

    · difficulté à respirer par le nez avec douleurs au visage (signes éventuels de problèmes de sinus) ;

    · gonflement de la langue ;

    · augmentation dans le sang de certains globules blancs, ou augmentation des marqueurs dans le sang qui indiquent une attaque de l'organisme par le système immunitaire ;

    · éruption cutanée du type rougeole.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    A conserver dans l'emballage d'origine.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule  

    · La substance active est :

    Trandolapril........................................................................................................................... 0,5 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Diméticone, cellulose microcristalline, lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Enveloppe de la gélule :

    Gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), jaune orangé S (E110), jaune de quinoléine (E104).

    Qu'est-ce que TRANDOLAPRIL MYLAN 0,5 mg, gélule et contenu de l'emballage extérieur   

    Chaque gélule contient une poudre blanche.

    Ce médicament se présente sous forme de gélules bicolores rouge clair/jaune foncé disponibles sous plaquettes de 14, 20, 28, 30, 50, 56, 84, 90 ou 100 gélules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    Fabricant  

    MYLAN S.A.S

    ZAC DES GAULNES

    360 AVENUE HENRI SCHNEIDER

    69330 MEYZIEU

    ou

    MCDERMOTT LABORATORIES LTD

    T/A GERARD LABORATORIES

    35-36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE

    GRANGE ROAD

    DUBLIN 13

    IRLANDE

    ou

    PHARMATHEN INTERNATIONAL SA

    INDUSTRIAL PARK SAPES

    RODOPI PREFECTURE

    BLOCK N°5

    RODOPI

    69300 GRECE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).