TOFRANIL 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé enrobé
- Date de commercialisation : 27/07/1988
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : AMDIPHARM
Les compositions de TOFRANIL 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | IMIPRAMINE (CHLORHYDRATE D') | 5767 | 25 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 100 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3106779
- Code CIP3 : 3400931067795
- Prix : 3,59 €
- Date de commercialisation : 19/01/1965
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 19/01/2021
TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate d’imipramine....................................................................................................... 25 mg
Pour un comprimé enrobé.
Excipients: lactose, saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé enrobé.
4.1. Indications thérapeutiques
· Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
· Douleurs neuropathiques de l’adulte.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
DEPRESSION:
La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de 75 à 150 mg par jour.
La posologie initiale est le plus souvent de 75 mg mais elle peut être adaptée individuellement dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après 3 semaines de traitement effectif à doses efficaces.
Durée de traitement
Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
Le traitement d'un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l'ordre de 6 mois) afin de prévenir les risques de rechute de l'épisode dépressif.
DOULEURS NEUROPATHIQUES DE L'ADULTE
Le traitement doit débuter à doses faibles: 10 à 25 mg par jour. La dose est ensuite progressivement augmentée, par palier de 10 à 25 mg toutes les semaines, selon la tolérance. La posologie est individuelle (25 à 300 mg/jour), une dose quotidienne de 25 à 75 mg est généralement suffisante.
Le traitement d'entretien doit se faire à la plus petite dose efficace, et l'intérêt du traitement doit être réévalué de façon périodique.
Populations à risques
Sujet âgé
Le traitement sera initié à posologie faible, c'est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée (voir rubrique 5.2). L'augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique: les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
Insuffisance hépatique et rénale
Il convient de diminuer la posologie (voir rubrique 5.2). Tofranil doit être administré avec prudence
chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique légère à modérée ou d'une insuffisance rénale.
Cependant, il ne doit pas être administré chez les patients présentant une insuffisance hépatique
sévère.
Population pédiatrique
Chez les enfants et adolescents, il n'existe pas suffisamment de preuve de l'efficacité et de la tolérance de TOFRANIL dans le traitement des épisodes dépressifs majeurs et les douleurs neuropathiques. L'utilisation de TOFRANIL chez les enfants et adolescents est déconseillée dans ces indications.
Utiliser les doses adaptés de comprimés (10 ou 25 mg) en fonction de la dose journalière prescrite.
Arrêt du traitement :
Un arrêt brutal ou une réduction brutale des doses doivent être évités du fait de la survenue possible de symptômes de sevrage (voir rubriques 4.4 et 4.8).
Mode d’administration
Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux-ci. Il peut être nécessaire, selon les cas, de prendre le médicament au plus tard vers 16 heures, afin de prévenir une éventuelle insomnie.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1
· Hypersensibilité connue aux antidépresseurs tricycliques du groupe des dibenzazépines
· Risque connu de glaucome par fermeture de l'angle
· Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques
· Infarctus du myocarde récent
· Association aux IMAO irréversibles (iproniazide). Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur sérotoninergique, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique et le début du traitement par l'IMAO.
· Insuffisance hépatique sévère
· Allaitement
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Mises en garde
Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans
L'utilisation de l'imipramine est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport à ceux traités par placebo.
Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires.
De plus, les données de tolérance à long terme chez l'enfant sur la croissance, la maturation sexuelle et le développement cognitif, émotionnel et comportemental sont limitées.
Suicide/idées suicidaires ou aggravation clinique
La dépression est associée à un risque accru d'idées suicidaires, d'auto-agression et de suicide. Ce risque persiste jusqu'à obtention d'une rémission significative. L'amélioration clinique pouvant ne pas survenir avant plusieurs semaines de traitement, les patients devront être étroitement surveillés jusqu'à obtention de cette amélioration. L'expérience clinique montre que le risque suicidaire peut augmenter en tout début de rétablissement.
Les autres troubles psychiatriques dans lesquels TOFRANIL est prescrit peuvent également être associés à un risque accru de comportement suicidaire. De plus, ces troubles peuvent être associés à un épisode dépressif majeur. Les mêmes précautions d'emploi que celles mentionnées pour les patients souffrant d'épisodes dépressifs majeurs devront donc être appliquées aux patients présentant d'autres troubles psychiatriques.
Les patients ayant des antécédents de comportement de type suicidaire ou ceux exprimant des idées suicidaires significatives avant de débuter le traitement présentent un risque plus élevé de survenue d'idées suicidaires ou de comportements de type suicidaire, et doivent faire l'objet d'une surveillance étroite pendant le traitement. Une méta-analyse d'essais cliniques contrôlés versus placebo sur l'utilisation d'antidépresseurs chez l'adulte présentant des troubles psychiatriques a montré une augmentation du risque de comportement de type suicidaire chez les patients de moins de 25 ans traités par antidépresseurs par rapport à ceux recevant un placebo.
Une surveillance étroite des patients, et en particulier de ceux à haut risque, devra accompagner le traitement médicamenteux, particulièrement au début du traitement et lors des changements de dose. Les patients (et leur entourage) devront être avertis de la nécessité de surveiller la survenue d'une aggravation clinique, l'apparition d'idées/comportements suicidaires et tout changement anormal du comportement et de prendre immédiatement un avis médical si ces symptômes survenaient.
Syndrome sérotoninergique
L’administration concomitante de Tofranil et de la buprénorphine peut engendrer un syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle (voir rubrique 4.5).
Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose.
Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.
En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes.
Autres effets psychiatriques
Chez certains patients ayant des antécédents de troubles psychiatriques, peuvent être observés au cours du traitement par antidépresseurs tricycliques :
· Une augmentation de l'anxiété chez les patients présentant des troubles anxieux (plus prononcée les premiers jours de traitement et disparaissant généralement dans les 2 semaines) ;
· Une réactivation d'un délire chez les patients schizophrènes;
· Des épisodes hypomaniaques ou maniaques chez les patients présentant un trouble bipolaire. En cas de virage maniaque franc, le traitement par imipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.
Une réduction de la posologie peut être nécessaire chez certains patients.
Chez les patients prédisposés et les patients âgés, les antidépresseurs tricycliques peuvent provoquer des psychoses (délirantes) pharmacogéniques, notamment la nuit, ces troubles pouvant également être favorisés par l'utilisation de médicaments ayant des effets anticholinergiques. Ces troubles cèdent généralement dans les quelques jours qui suivent l'arrêt du traitement.
Affections cardiaques et vasculaires
L'imipramine doit être utilisée avec prudence chez les patients souffrant d'affections cardiovasculaires, notamment les patients avec une insuffisance cardiaque, une cardiomyopathie des arythmies, des troubles de la conduction et chez les patients âgés.
Une surveillance de la fonction cardiaque et un ECG s'imposent chez ces patients. Des cas isolés de prolongation de l'intervalle QTc ainsi que de très rares cas de tachycardie ventriculaire et de mort soudaine ont été rapportés avec Tofranil.
Il est conseillé de contrôler la pression artérielle avant de commencer le traitement par Tofrani\, car les patients atteints d'hypotension orthostatique ou de troubles de la circulation sanguine risquent de présenter une chute de la pression artérielle.
Convulsions
Les antidépresseurs tricycliques sont connus pour abaisser le seuil épileptogène, de ce fait TOFRANIL doit être utilisé avec précaution chez les patients épileptiques ou présentant des facteurs de risque de convulsions, tels que lésions cérébrales d'étiologies variées, en cas d'administration concomitante de médicaments abaissant le seuil épileptogène (voir rubrique 4.5 la liste des substances concernées) et en cas d'électroconvulsivothérapie concomitante. Le risque de crises convulsives étant dose-dépendant, la posologie maximale recommandée de TOFRANIL ne doit pas être dépassée. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.
Effets anticholinergiques
Une diminution de la sécrétion lacrymale et l'accumulation de sécrétions mucoïdes dues aux propriétés anticholinergiques des antidépresseurs tricycliques peuvent entraîner des lésions de l'épithélium cornéen chez les porteurs de lentilles de contact.
Populations particulières
· En cas de traitement avec des antidépresseurs tricycliques, une attention particulière doit être portée aux patients ayant une insuffisance hépatique ou rénale sévère ou une tumeur de la glande surrénale (ex phéochromocytome, neuroblastome) pour lesquels une crise hypertensive pourrait survenir.
· Il convient d'être prudent chez les patients souffrant d'hyperthyroïdie ou traités par hormones thyroïdiennes (majoration possible des effets indésirables cardiaques).
· Une surveillance périodique des enzymes hépatiques est recommandée chez les patients souffrant de troubles hépatiques.
· Une attention particulière doit être portée chez les patients présentant une constipation chronique, les antidépresseurs tricycliques pouvant entraîner un iléus paralytique, spécialement chez les sujets âgés et alités.
· Une augmentation des caries dentaires a été signalée chez des patients traités au long cours par antidépresseurs tricycliques. Des contrôles dentaires réguliers sont donc recommandés.
Numération leucocytaire
Des modifications de la formule leucocytaire n'ont été rapportées que dans des cas isolés sous TOFRANIL, des numérations sanguines régulières et la surveillance des symptômes tels qu'angine, fièvre et maux de gorge sont nécessaires, en particulier au cours des premiers mois de traitement. Elles sont également recommandées en cas de traitement à long terme. Quelques rares cas d'agranulocytose ont été rapportés chez des patients traités par TOFRANJL.Une surveillance régulière de la numération formule sanguine ainsi que des symptômes évocateurs (fièvre, maux de gorge...) est recommandée, en particulier au cours des premiers mois de traitement.
Anesthésie
Avant toute anesthésie générale ou locale, l'anesthésiste doit être informé que le patient est sous traitement par TOFRANIL.
Arrêt de traitement
L'arrêt brutal du traitement ou la réduction brutale de la dose doivent être évités pour prévenir l'apparition de symptômes de sevrage. Si la décision est prise d'arrêter le traitement, celui-ci doit être diminué très progressivement, en tenant compte du fait que l'arrêt brutal peut être associé à certains symptômes - céphalées, malaises, sensations vertigineuses, nausées, anxiété, troubles du sommeil - (pour la description des risques encourus en cas d'arrêt du traitement par Tofranil, voir rubrique 4.8).
Interactions médicamenteuses
La prise concomitante d'imipramine avec les IMAO-A réversibles (moclobémide, bleu de méthylène, linezolide), la clonidine, les sympathomimétiques alpha et bêta (adrénaline, noradrénaline, dopamine pour action systémique par voie IM ou IV) est déconseillée (voir rubrique 4.5).
La prise concomitante de boissons alcoolisées avec l'imipramine est à éviter, comme avec tout médicament psychotrope.
Autres précautions
Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
En cas de virage maniaque franc, le traitement par l'imipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif sera prescrit.
Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d'épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.
L'imipramine doit être utilisée avec prudence :
· Chez le sujet âgé présentant :
o Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique et à la sédation ;
o Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique) ;
o Une éventuelle hypertrophie prostatique ;
· Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits ;
· Dans les insuffisances hépatiques légères à modérées et insuffisances rénales, en raison du risque de surdosage (voir rubrique 5.2).
Tofranil contient du lactose et du galactose
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
Ce médicament contient du galactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou une déficience en sucrase-isomaltase (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
*Syndrome sérotoninergique:
Certains surdosages ou certains médicaments peuvent conduire à un syndrome sérotoninergique, justifiant l'arrêt immédiat du traitement.
Ces médicaments sont essentiellement représentés par
· Linézolide
· Bleu de méthylène
· Millepertuis
· péthidine et tramadol
· La plupart des antidépresseurs
· La classe des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
· Certains agents tricycliques (clomipramine, amitriptyline, imipramine)
· Inhibiteurs mixtes de la recapture (venlafaxine, milnacipran, sibutramine)
· Avec des indications autres que la dépression : atomoxétine, duloxétine, oxitriptan
· IMAO, en particulier les non sélectifs, et certains inhibiteurs sélectifs de la MAO-A
Tofranil doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est administré de manière concomitante avec la buprénorphine car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique 4.4).
Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l'apparition {parfois brutale), simultanément ou successivement, d'un ensemble de symptômes qui peuvent nécessiter une hospitalisation voire entraîner le décès dans des cas exceptionnels.
Les symptômes peuvent être :
· Gastro-intestinaux (diarrhée),
· Neuropsychiatriques (agitation, confusion, hypomanie),
· Moteurs (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
· Végétatifs (variations de tension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs, éventuellement coma).
Le strict respect de la posologie prescrite constitue un facteur essentiel dans la prévention de l'apparition de ce syndrome.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ IMAO irréversibles (iproniazide)
Risque de développement d'un syndrome sérotoninergique*.
Respecter un délai de deux semaines entre l'arrêt de l'IMAO et le début du traitement par l'antidépresseur sérotoninergique, et d'au moins une semaine entre l'arrêt de l'antidépresseur sérotoninergique et le début du traitement par l'IMAO.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Antihypertenseurs centraux (clonidine)
Inhibition de l'effet antihypertenseur de la clonidine (antagonisme au niveau des récepteurs adrénergiques).
+ Les inhibiteurs réversibles de la monoamine oxydase A (moclobémide), y compris le linézolide et le bleu de méthylène
Risque de développement d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion éventuellement coma.
Si l'association ne peut être évitée, une surveillance clinique accrue est nécessaire. Initier l'association aux doses minimales recommandées.
+ Sympathomimétiques alpha et bêta (voie I.M. et I.V.) (adrénaline, dopamine, noradrénaline, norépinephrine)
Hypertension paroxystique avec possibilité de troubles du rythme (inhibition de l'entrée du sympathomimétique dans la fibre sympathique).
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (citalopram, escitalopram, fluoxetine, fluvoxamine, paroxetine, sertraline)
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'antidépresseur imipraminique avec risque de convulsions et augmentation des effets indésirables.
Si l'association thérapeutique est utilisée : renforcer la surveillance clinique et, si nécessaire, procéder à une adaptation posologique.
+ Adrénaline (voie bucco-dentaire ou sous cutanée)
Troubles du rythme ventriculaire serieux par augmentation de l'excitabilité cardiaque.
Limiter la dose, par exemple, moins de 0,1 mg d'adrénaline en 10 minutes ou 0,3 mg en une heure chez l'adulte.
+ Anticoagulants oraux (acénocoumarol, apixaban, dabigatran, fluindione, phénindione, rivaroxaban, tioclomarol, warfarine)
Augmentation du risque hémorragique.
Surveillance clinique et, le cas échéant, la surveillance de l'INR plus fréquente. Ajustement éventuel de la dose de l'anticoagulant oral pendant et à la fin de l'utilisation de l'association.
Associations à prendre en compte
+ Médicaments abaissant la pression artérielle
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Médicaments atropiniques
Il faut prendre en considération le fait que les événements indésirables des substances atropiniques peuvent s'additionner, augmentant la probabilité de rétention urinaire, d'attaque de glaucome aigue, de constipation, de sécheresse buccale, etc...
Les différents médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs tricycliques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les agents anti-parkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les phénothiazines neuroleptiques, et la clozapine.
+ Médicaments abaissant le seuil épileptogène
L'utilisation simultanée de médicaments qui sont proconvulsivants ou qui abaissent le seuil de épileptogène doit être examinée avec soin, compte tenu de la gravité du risque encouru. Ces médicaments sont notamment représentés par la majorité des antidépresseurs (tricycliques, inhibiteurs de recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.
Myorelaxant :
+ Baclofène
Risque d'augmentation de l'hypotonie musculaire.
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque
Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif)
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment de type vertiges ou de syncopes.
+ Orlistat
Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.
+ Alcool
Majoration de la dépression centrale.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
D'après l'expérience acquise sur l'homme, l'imipramine est susceptible de provoquer des troubles du développement lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Des rapports isolés ayant mis en évidence une possible relation entre l'administration d'antidépresseurs tricycliques et des effets indésirables sur le foetus (troubles du développement), Tofranil doit donc être utilisé après un examen des bénéfices pour la mère et du risque pour le foetus.
Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse et si possible en monothérapie.
A ce jour, les données semblent exclure un risque malformatif particulier de l'imipramine.
Chez les nouveau-nés, de mères traitées en fin de grossesse par un antidépresseur imipraminique, des signes d'imprégnation (notamment atropiniques) et/ou de sevrage ont parfois été décrits :
· Troubles neurologiques dans la première semaine de vie (hypotonie, hyperexcitabilité, trémulations, voire exceptionnellement convulsions) ;
· Troubles respiratoires (polypnées, accès de cyanose, voire exceptionnellement détresse respiratoire) ;
· Troubles digestifs (difficulté de mise en route de l'alimentation, retard à l'émission du méconium et distension abdominale).
Tous ces signes apparaissent dans les premiers jours de vie et sont le plus souvent de courte durée et peu sévères.
Compte tenu de ces données, l'utilisation de l'imipramine est possible quel que soit le terme de la grossesse. La surveillance du nouveau-né tiendra compte des effets précédemment décrits.
Allaitement
Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible; néanmoins, par mesure de précaution, l'allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
Fertilité
Aucune donnée disponible.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de survenue d'effets indésirables tels que troubles visuels, vertiges, somnolence et autres symptômes nerveux centraux (voir rubrique 4.8) associés à la prise d'imipramine. Les patients doivent être avertis sur l'importance d'éviter de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines s'ils ressentent ces effets indésirables.
Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l'exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d'appareils ou la conduite de véhicules à moteur.
Il peut être difficile de distinguer certains effets indésirables de certains symptômes de la dépression, tels que fatigue, asthénie, troubles du sommeil, nervosité, agitation, anxiété, constipation et sécheresse buccale.
Les patients âgés sont particulièrement sensibles aux effets anticholinergiques, neurologiques, psychiatriques ou cardiovasculaires. Leur capacité à métaboliser et à éliminer les médicaments peut être réduite, aboutissant à un risque d'augmentation des concentrations plasmatiques aux doses thérapeutiques.
Les effets indésirables (Tableau 1) sont classés par catégorie de fréquence, les plus fréquents d'abord, en utilisant la convention suivante : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence non connue (ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très rare
Leucopénie, agranulocytose, éosinophilie, thrombocytopénie
Affections du système immunitaire
Très rare
Réaction anaphylactique
Affections endocriniennes
Très rare
Sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Rare
Prise de poids anormale
Très rare
Anorexie mentale, hyperglycémie, hypoglycémie
Affections psychiatriques
Fréquent
Nervosité, état confusionnel, délire, hallucinations, anxiété, agitation, manie, hypomanie, troubles de la libido, trouble du sommeil, désorientation
Rare
Trouble psychotique
Très rare
Agressivité
Fréquence indéterminée
Idées et comportements suicidaires*
Affections du système nerveux
Très fréquent
Tremblements
Fréquent
Étourdissements, céphalées, sédation, somnolence, paresthésies
Peu fréquet
Epilepsie
Rare
Convulsions
Très rare
Myoclonies, trouble extrapyramidal, ataxie, dysarthrie, syndrome sérotoninergique (en association)
Fréquence indéterminée
dysgueusie
Affections oculaires
Fréquent
Vision floue, troubles de l'accommodation, diminution de la sécrétion lacrymale, sécheresse oculaire
Peu fréquent
Mydriase
Très rare
Glaucome
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Fréquent
Vertiges
Très rare
Acouphènes
Affections cardiaques
Très fréquent
Tachycardie sinusale
Fréquent
Arythmies, palpitations, troubles de la conduction, par ex. élargissement du complexe QRS, bloc de branche, modifications de l'intervalle PQ
Très rare
Insuffisance cardiaque, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointes, infarctus du myocarde
Affections vasculaires
Très fréquent
Bouffées de chaleur, hypotension orthostatique
Très rare
Vasospasme
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Très rare
Alvéolite allergique (avec ou sans éosinophilie)
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Sécheresse buccale, constipation
Peu fréquent
Nausées, vomissements
Très rare
Iléus paralytique, ulcération de la langue, stomatite, caries dentaires
Affections hépatobiliaires
Très rare
Hépatite (avec ou sans ictère)
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Dermatite allergique, éruption cutanée, urticaire
Peu fréquent
Hyperhidrose
Rare
Oedème (local ou généralisé), prurit, perte de cheveux, alopécie
Très rare
Purpura, pétéchies, réaction de photosensibilité, hyperpigmentation cutanée
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquent
Trouble de la miction
Très rare
Rétention urinaire
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquent
Dysfonction érectile Impuissance ou trouble de l'éjaculation
Très rare
Gynécomastie, galactorrhée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Fatigue
Rare
Fièvre médicamenteuse, asthénie
Fréquence indéterminée
Mort subite
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Investigations
Électrocardiogramme anormal (par ex. modification des ondes T et ST)
Fréquent
Test de la fonction hépatique anormal
Très rare
Glycémie anormale, perte de poids, électroencéphalogramme anormal, allongement de l'intervalle QT sur l'électrocardiogramme, augmentation de la tension artérielle
*Des cas d'idées et de comportements suicidaires ont été rapportés durant le traitement par TOFRANIL ou peu après son arrêt (voir rubrique 4.4).
Symptômes de sevrage à l'arrêt du traitement
L'arrêt du traitement par l'imipramine, particulièrement quand il est brutal, peut entraîner des symptômes de sevrage.
Ont été observés : vomissements, douleur abdominale, diarrhée, insomnie, nervosité, irritabilité, anxiété, sensations vertigineuses, nausées, céphalées, malaises. Il est donc recommandé de diminuer progressivement les doses d'imipramine lorsque le traitement n'est plus nécessaire (voir rubriques 4.2 et 4.4).
Des cas d'impuissance ont été également observés.
De très rares cas de cardiomyopathie ont été rapportés.
Effets liés à la nature même de la maladie dépressive :
· Levée de l'inhibition psychomotrice, avec risque suicidaire,
· Inversion de l'humeur avec apparition d'épisodes maniaques,
· Réactivation d'un délire chez les sujets psychotiques,
· Manifestations paroxystiques d'angoisse.
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Des études épidémiologiques, réalisées· principalement chez des patients âgés de 50 ans et plus montrent un risque accru de fracture osseuse chez les patients recevant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et des antidépresseurs tricycliques (ATC). Le mécanisme conduisant à ce risque est inconnu.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptômes
En cas de surdosage volontaire ou accidentel impliquant des doses de l'ordre de 10 mg/kg chez l'adulte, 5 mg/kg chez l'enfant, on peut observer des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement des troubles de la conduction conditionnant la gravité de l'intoxication), ainsi que l'apparition ou le renforcement de symptômes anticholinergiques, un état confusionnel, des convulsions ou un coma (parfois retardé).
Prise en charge
Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de limiter l'absorption par l'administration de charbon activé (administration pouvant être répétée en raison du cycle entéro-hépatique) voire par un lavage gastrique, si le patient est intubé.
La prise en charge doit comporter un traitement symptomatique et une surveillance neurologique (coma souvent peu profond, mouvements anormaux, agitation, convulsions parfois précoces...), hémodynamique et électrocardiographique, pouvant être prolongée sur plusieurs jours en fonction de la persistance de signes de gravité (coma, convulsions, élargissement du QRS à l'ECG, troubles du rythme ventriculaire, hypotension artérielle voire collapsus, complications respiratoires) et/ou de signe d'imprégnation (pouvant se limiter à des troubles anticholinergiques dont l'un des plus constants est la tachycardie sinusale).
Il n'existe aucun antidote spécifique. Les convulsions seront traitées par administration de benzodiazépines. L'élargissement du QRS > 0, 12 seconde nécessite l'administration de bicarbonate de sodium molaire avec une surveillance attentive de la kaliémie. L'administration de flumazénil (antidote des intoxications par benzodiazépines fréquemment associées) ou de physostigmine est déconseillée en raison du risque de convulsions. L'hémodialyse ou la dialyse péritonéale sont inefficaces.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur tricyclique. Inhibiteur de la recapture de la noradrenaline et de la sérotonine. Inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine
Code ATC: N06AA02
Mécanisme d’action
Les effets biochimiques, vraisemblablement à l'origine de l'effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline (NA) et de la sérotonine (5-HT) dont la transmission synaptique est facilitée. L'imipramine peut donc être considérée comme un inhibiteur du recaptage "mixte" de la NA et de la 5-HT en proportions similaires.
L'effet sédatif, lorsqu'il se manifeste, est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l'origine d'effets indésirables.
Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
L'amélioration portant spécifiquement sur l'humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l'insomnie ou l'anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l'interruption d'un traitement pour raison d'inefficacité, ainsi que dans l'ajustement des doses efficaces.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Le chlorhydrate d'imipramine est rapidement et presque complètement absorbé dans le tractus gastro-intestinal. L'ingestion de nourriture n'a aucun effet sur son absorption et sa biodisponibilité. Au cours de son premier passage dans le foie, l'imipramine administrée oralement est partiellement transformée en son métabolite actif, la desméthylipramine, qui possède également une activité antidépressive.
La biodisponibilité de l'imipramine est variable d'un sujet à l'autre (de 25 à 50% environ). En raison d'un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de l'imipramine est réduite après administration par voie orale d'environ 50% par rapport à l'administration parentérale.
L'administration orale de 50 mg trois fois par jour pendant 10 jours génère des concentrations plasmatiques stationnaires moyennes entre 21-67 ng/mL pour l'imipramine et 34-136 ng/mL pour la desméthylipramine.
Distribution
Les concentrations d'imipramine dans le liquide céphalorachidien et dans le plasma sont étroitement apparentées. Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 211 kg-1. La clairance totale plasmatique de l'imipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 1 L/min. La demi-vie d'élimination plasmatique de l'imipramine varie d'un sujet à l'autre : elle est comprise entre 9 et 20 heures.
L'imipramine passe la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le lait maternel. L'imipramine et son métabolite, la desméthylimipramine, se retrouvent dans le lait maternel à des concentrations similaires aux concentrations plasmatiques.
Liaison aux protéines plasmatiques
La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 85%.
Biotransformation
Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques: captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique:
· La forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 L/min),
· Le faible pourcentage de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
En principe, l'imipramine est N-déméthylé sous la forme N-desméthylimipramine (désimipramine) (métabolite actif) par CYP3A4, CYP2C19, et CYP1A2. L'imipramine et la désipramine subissent une hydroxylation, catalysée par CYP206 pour former de la 2-hydroximipramine (métabolite actif) et de la 2-hydroxydesipramine (métabolite actif). Les deux voies métaboliques sont sous contrôle génétique.
Le métabolite principal de l'imipramine est la desméthylimipramine ou désipramine, composé actif, dont la demi-vie est un peu plus longue que celle de la molécule-mère. L'hydroxylation de ces deux molécules donne naissance à d'autres métabolites actifs. Leur inactivation se fait par conjugaison avec l'acide glucuronique, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile.
Élimination
L'imipramine est éliminée du sang avec une demi-vie de 19 heures.
80 % des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l'urine et 20% dans les fèces. Seulement 5% environ de la dose est excrété inchangé. Egalement 6 % de la dose est excrété sous forme de désipramine.
Comme la biodisponibilité systémique est plus élevée chez le patient âgé en raison d'une clairance plasmatique réduite, il est conseillé de leur donner un dosage plus faible qu'aux patients appartenant à d'autres classes d'âge.
Relation concentration-activité
Pour la désipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 115 et 250 ng/ml, 180 à 350 ng/ml pour la somme imipramine/désipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique n'est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable:
· les patients à risque: sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant... (voir rubrique 4.4),
· les patients résistants au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués (voir rubrique 4.5).
Caractéristiques des patients
Sujet âgé
Du fait d'une clairance métabolique réduite chez les personnes âgées, les patients âgés présentent des concentrations plasmatiques plus élevées que les sujets plus jeunes. Il est conseillé de leur donner un dosage plus faible qu'aux patients appartenant à d'autres classes d'âge.
Insuffisance hépatique
Etant donné que le médicament est principalement éliminé par métabolisation, un impact significatif sur la clairance du médicament est attendu chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. Une prudence particulière est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. L'imipramine est contre-indiquée chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère.
Insuffisance rénale
Des observations chez des patients atteints d'insuffisance rénale chronique suggèrent un allongement des temps d'élimination des métabolites actifs et inactifs.
Population pédiatrique
Chez l'enfant, la clairance moyenne et la demi-vie d'élimination ne diffèrent pas de façon significative par rapport aux contrôles effectués chez l'adulte, mais il existe une forte variabilité d'un patient à l'autre.
5.3. Données de sécurité préclinique
L'imipramine n'a pas de potentiel mutagène ou cancérogène. Des études menées chez quatre espèces (souris, rat, lapin et singe) ont montré que l'imipramine administrée par voie orale n'a pas de potentiel tératogène. Des expériences avec des doses élevées d'imipramine administrée par voie parentérale ont principalement montré des effets maternotoxiques et foetotoxique; leur relation avec des effets tératogènes n'a pas pu être établie de façon concluante.
Silice colloïdale anhydre (AEROSIL 200), silice colloïdale anhydre V (AEROSIL 200 V), glycérol anhydre, lactose, stéarate de magnésium, amidon de maïs, acide stéarique, talc.
Enrobage: hypromellose 603 C), polymère de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle (KOLLIDON VA 64), cellulose microcristalline (AVICEL PH 101), macrogol 8000, povidone K30, saccharose, talc, dioxyde de titane (E171), dispersion d'oxyde de fer rouge dans le dioxyde de titane (30% - 70%).
Sans objet.
5 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à l’abri de l’humidité et à une température inférieure à 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d'exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AMDIPHARM LIMITED
3 BURLINGTON ROAD
DUBLIN 4
IRLANDE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 310 677 9 5: 100 comprimés sous plaquettes thermoformées (PVC/PE/PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 27 juillet 1988
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
Sans objet.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 19/01/2021
TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
Chlorhydrate d'imipramine
Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
· 1. Qu'est-ce que TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé et dans quels cas est-il utilisé ?
· 2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé ?
· 3. Comment prendre TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé ?
· 4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
· 5. Comment conserver TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé ?
· 6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : antidépresseur tricyclique. Inhibiteur de la recapture de la noradrenaline et de la sérotonine. Inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine – Code ATC: N06AA02
Chaque comprimé enrobé contient 25 mg de chlorhydrate d'imipramine.
Tofranil appartient à une classe de médicaments appelés antidépresseurs tricycliques. Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine. Inhibiteur non sélectif de la recapture de la monoamine.
Tofranil est utilisé dans :
· le traitement des épisodes dépressifs
· dans les douleurs neuropathiques de l'adulte.
Ne prenez jamais TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé :
· Si vous êtes allergique à l'imipramine ou à l'un des autres ingrédients (mentionnés à la rubrique 6),
· Si vous êtes allergique à des antidépresseurs tricycliques du groupe des dibenzazépines comme la clomipramine, l’amitriptyline, et la lofépramine
· Si vous souffrez ou avez déjà souffert d'une augmentation de la pression à l'intérieur de l'œil (risque de glaucome par fermeture d'angle)
· Si vous avez des difficultés pour uriner d'origine prostatique ou autre
· Si vous avez récemment souffert d’un bloc cardiaque, d’arythmie ou tout trouble cardiaque ou subi un infarctus du myocarde
· Si vous avez pris d'autres antidépresseurs tels que les inhibiteurs de la mono amine oxydase (IMAO) au cours des trois dernières semaines, par exemple le moclobémide, l'iproniazide, le nialamide ou d'autres antidépresseurs tels que le sultopride.tel que l'iproniazide (Prise ou utilisation d'autres médicaments).
· Si vous souffrez de problèmes hépatiques sévères
· Si vous allaitez
· Si vous souffrez de troubles psychiatriques ou souffrez de périodes de comportement maniaque accru et exagéré
· Si vous souffrez d'un trouble sanguin appelé porphyrie
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez des enfants de moins de 6 ans.
Avertissements et précautions
Informez votre médecin ou votre pharmacien avant de commencer à utiliser TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé :
· Si vous souffrez ou avez déjà souffert de maladies cardiaques ou vasculaires (vaisseaux sanguins)
· Si vous souffrez ou avez déjà souffert de maladies psychiatriques ou de troubles de l'humeur tels
· que la psychose
· Si vous avez eu des convulsions (récemment ou par le passé)
· Si vous souffrez de trouble panique
· Si vous souffrez d'épilepsie ou prenez des médicaments pour traiter l'épilepsie (par exemple, barbituriques, phénytoïne, carbamazépine) ou si vous êtes en sevrage alcoolique
· Si vous souffrez de lésions cérébrales
· Si vous recevez un traitement électroconvulsif
· Si vous souffrez d'un trouble de la prostate quelconque
· Si vous souffrez d'une maladie rénale ou hépatique
· Si vous souffrez de constipation chronique
· Si vous souffrez d'hyperthyroïdie ou prenez des médicaments pour traiter un trouble thyroïdien puisque des problèmes cardiaques peuvent survenir
· Si vous souffrez d'hypotension ou si vous n'avez pas fait vérifier votre tension artérielle récemment
· Si vous avez des antécédents d'augmentation de la pression intra-oculaire (glaucome)
· Si vous souffrez de constipation chronique (surtout si vous êtes âgé)
· Si vous avez des problèmes provoqués par un faible taux de globules blancs
· Si vous souffrez d'une tumeur de la surrénale (par exemple, un phéochromocytome ou un neuroblastome) car une augmentation importante de la pression artérielle peut survenir
· Si vous portez des lentilles de contact (sécrétion réduite de larmes)
· Si vous avez de la fièvre ou une douleur cardiaque (angine)
· Si vous avez une anesthésie locale ou générale programmée
· Si vous avez des caries dentaires qui est resté non traitée pendant un certain temps (car l’imipramine peut aggraver la situation)
· Tofranil doit être utilisé avec prudence lorsqu’il est administré de manière concomitante avec la buprénorphine car le risque de syndrome sérotoninergique, qui est une maladie potentiellement mortelle, est accru (voir rubrique « Autres médicaments et TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé »).
Votre médecin voudra peut-être effectuer des tests sanguins réguliers et vérifier votre fonction cardiaque et hépatique pendant que vous prenez l'imipramine.
Enfants et adolescents de moins de 18 ans
L'efficacité et la sécurité d'emploi de l'imipramine n'ont pas été étudiées chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans dans l'épisode dépressif. L'imipramine ne doit de ce fait généralement pas être utilisée chez les patients de moins de 18 ans.
Ne pas interrompre brutalement le traitement, en raison du risque d'apparition d'un syndrome de sevrage (voir Comment prendre TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé- Risque de syndrome de sevrage).
Comme pour tous les autres antidépresseurs, l'action de ce médicament ne se manifeste qu'au bout de plusieurs jours. II est donc important de poursuivre le traitement régulièrement, même en l'absence d'amélioration immédiate, sauf avis contraire de votre médecin.
Idées suicidaires et aggravation de votre dépression ou de votre trouble anxieux
Si vous souffrez de dépression et/ou de troubles anxieux, vous pouvez parfois avoir des idées d'autoagression (agression envers vous-même) ou de suicide. Ces pensées peuvent être majorées la première fois que vous prenez un antidépresseur, car ce type de médicament n'agit pas tout de suite mais généralement après 2 semaines environ ou plus de traitement.
Vous êtes plus susceptible de présenter ce type de pensées dans les cas suivants :
· si vous avez déjà eu des idées suicidaires ou d'auto-agression dans le passé.
· si vous êtes un jeune adulte. Les études cliniques ont montré que le risque de comportement suicidaire était accru chez les jeunes adultes de moins de 25 ans présentant une maladie psychiatrique et traités par antidépresseur.
Contactez immédiatement votre médecin ou aller directement à l'hôpital le plus proche si vous avez des idées suicidaires ou d'auto-agression.
Vous pouvez vous faire aider par un ami ou un parent, en lui expliquant que vous êtes dépressif ou que vous souffrez d'un trouble anxieux, et en lui demandant de lire cette notice.
Vous pouvez lui demander de vous signaler s'il pense que votre dépression ou votre anxiété s'aggrave, ou s'il s'inquiète d'un changement dans votre comportement.
Autres médicaments et TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou envisagez de prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.
Vous devez également dire à votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :
Autres médicaments anti-dépresseurs :
· Anti-dépresseurs appelés IMAO (inhibiteurs de la monoamine oxydase) tels que le moclobémide.
· Anti-dépresseurs appelés ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) tels que le citalopram, l'escitalopram, la fluoxétine, la fluvoxamine, la paroxétine et la sertraline.
Médicaments cardiovasculaires :
· Médicaments pour l'hypertension artérielle tels que la guanéthidine, la débrisoquine, la béthanidine, la réserpine, la clonidine ou l'alpha-méthyldopa.
· Médicaments contre les battements cardiaques irréguliers tels que ceux contenant de la quinidine.
· Adrénaline, noradrénaline ou norépinéphrine, qui est principalement utilisée pour traiter l'hypotension en cas d'urgence.
· Médicaments pour traiter des troubles de la coagulation tels que l'acenocoumarol, l'apixaban,
· le dabigatran, la fluindione, la phenindione, le rivaroxaban, le tioclomarol ou la warfarine.
· Médicaments utilisés pour traiter les douleurs thoraciques (angine de poitrine) tels que le trinitrate de glycéryle et le dinitrate d'isosorbide.
· Médicaments pouvant affecter les taux d'imipramine dans votre sang. Ces médicaments sont les barbituriques, la carbamazépine, la phénytoïne et la nicotine.
Autres médicaments:
· Médicaments contre le rhume, les problèmes de sinus, contenant des décongestionnants tels que l'éphédrine, la phényléphrine ou la phénylpropanolamine
· Antihistaminiques pour le rhume des foins ou les allergies
· L’isoprénaline utilisée pour traiter l'asthme
· Contraceptifs oraux ou œstrogènes, par exemple, traitements hormonaux substitutifs (THS)
· Cimétidine (un médicament anti-ulcéreux)
· Méthylphénidate (utilisé dans le traitement du trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) de l'enfant
· Disulfirame ou alprazolam (pour traiter l’alcoolisme)
· Barbituriques, tranquillisants (tels que les phénothiazines, la thioridazine ou les benzodiazépines), anesthésiques généraux ou locaux
· Traitements de la maladie de Parkinson tels que le bipéridène
· Médicaments pour traiter l'épilepsie tels que la carbamazépine ou la phénytoïne
· Nicotine trouvée dans les cigarettes ou dans les médicaments utilisés pour le sevrage tabagique.
· Médicaments pour traiter les troubles psychiatriques (neuroleptiques) tels que la chlorpromazine et la thioridazine
· Médicaments qui augmentent le besoin d'uriner (diurétiques) tels que l'amiloride, le bendrofluazide, le frusémide.
· Un médicament utilisé pour traiter le VIH: le ritonavir
· Médicaments utilisés pour réduire la faim comme la sibutramine
· Médicaments utilisés pour détendre les muscles tels que le baclofène
· Médicaments utilisés pour soulager la douleur (analgésiques) tels que le néfopam, le tramadol, la codéine, la dihydrocodéine et le dextropropoxyphène
· Médicaments utilisés pour contrôler le glaucome (un trouble oculaire) tels que l'apraclonidine ou la brimonidine.
· Médicaments anticancéreux (médicaments antinéoplasiques) tels que l'altrétamine
· Médicament utilisé pour le traitement de l'éjaculation précoce chez l'homme (Dapoxetine)
· Médicament utilisé pour traiter l'obésité (Orlistat)
· Dopamine par injection, voie orale ou sous-cutanée,
· Buprénorphine : ce médicament peut interagir avec Tofranil et vous pouvez ressentir des symptômes tels que contractions involontaires et rythmiques des muscles, y compris les muscles qui contrôlent le mouvement de l'œil, agitation, hallucinations, coma, transpiration excessive, tremblements, exagération des réflexes, augmentation de la tension musculaire, température supérieure à 38 ° C. Contactez votre médecin lorsque vous ressentez de tels symptômes.
TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé avec des aliments, boissons et de l'alcool
L'absorption de boissons alcoolisées est fortement déconseillée pendant la durée du traitement.
Grossesse et allaitement
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament
Grossesse
Ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être utilisé pendant la grossesse.
Allaitement
Ce médicament passe en faibles quantités dans le lait maternel. Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter d'allaiter pendant la durée du traitement.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'attention est attirée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de survenue d'effets indésirables tels que troubles visuels, somnolence et autres symptômes nerveux centraux associés à la prise de ce médicament.
Dans de telles situations, la conduite ou l'utilisation de machines doivent être évitées.
TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé contient du lactose et du sucrose
Si votre médecin vous a indiqué que vous présentiez une intolérance à certains sucres, contactez votre médecin avant de prendre ce médicament.
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.
Durée du traitement
Dans la dépression, le traitement est habituellement de plusieurs mois (de l'ordre de 6 mois).
Mode et voie d'administration
Tofranil est administré oralement avec de l'eau.
Si vous avez pris plus de TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé que vous n’auriez dû
Si vous avez pris plus de Tofranil, comprimé que vous n'auriez dû, contactez immédiatement votre médecin ou le service des urgences de l'hôpital le plus proche. Emmenez l'emballage et tout comprimé restant avec vous.
Si vous oubliez de prendre TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
Ne prenez pas de double dose pour compenser une dose oubliée
Si vous arrêtez de prendre TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
N'arrêtez pas votre traitement sans l'avis de votre médecin. En cas d'arrêt brutal du traitement, vous pouvez ressentir dans les premiers jours des symptômes tels que : troubles du sommeil, anxiété, sensations vertigineuses, nausées, maux de tête, malaises.
Pour éviter la survenue de ces troubles, votre médecin vous conseillera dans la plupart des cas de réduire progressivement les doses sur plusieurs semaines.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Comme tous les médicaments, ce médicament est susceptible d'avoir des effets indésirables, bien que tout le monde n'y soit pas sujet.
Contactez votre médecin ou rendez-vous immédiatement à l'hôpital si vous ressentez l'un des effets indésirables suivants :
· • Réaction allergique grave qui provoque une éruption cutanée avec démangeaisons, difficulté à respirer.
· • Pensées et idées d'automutilation (comportements et idées suicidaires)
· • Tendance à nuire avec l'intention de causer des dommages
· • Problèmes de rythme cardiaque (troubles de la conduction)
o • Insuffisance cardiaque,
· • Rythme cardiaque anormal (arythmie ventriculaire)
· • Rythme cardiaque anormal rapide et régulier (tachycardie ventriculaire)
· • Rythme cardiaque anormal, rapide et irrégulier (fibrillation ventriculaire)
· • Rythme cardiaque anormal pouvant entraîner une mort cardiaque subite (torsades de pointes)
· • Battements cardiaques irréguliers menaçant le pronostic vital
· • Insuffisance artérielle périphérique
· • Electrocardiogramme et analyse de l'activité cérébrale anormaux
· • Crise cardiaque
· • Modifications possibles de l'équilibre sanguin (hyperéosinophilie, leucopénie, thrombocytopénie, exceptionnellement agranulocytose), pouvant entraîner une fièvre inexpliquée, des signes d'infection ou des saignements de nez ou des gencives
· • Symptômes d'anorexie, nausées, douleurs musculaires, fatigue. Ceux-ci pourraient être des signes d'une affection connue sous le nom de syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone antidiurétique (SIADH).
· • Symptômes de fièvre, frissons, toux, fatigue, oppression thoracique, essoufflement, éruption cutanée et gonflement. Cela pourrait être le signe d'une affection connue sous le nom d'alvéolite allergique.
· • Symptômes de douleurs à l'estomac, de constipation, de flatulences. Ceux-ci pourraient être des signes d'une affection connue sous le nom d'iléus paralytique.
· • Symptômes de fatigue, nausées, vomissements, manque d'appétit, jaunissement de la peau et blanchiment des yeux. Ceux-ci pourraient être des signes d'une hépatite.
· • Syndrome sérotoninergique (les symptômes peuvent être: changements de l’état mental (anxiété, agitation, confusion, nervosité, désorientation, délire, épilepsie, coma), symptômes neuromusculaires (rigidité, tremblements, nystagmus, myoclonie (contractions soudaines et saccadées des muscles), hyperréflexie, ataxie (trouble de coordination des muscles), douleur occasionnée par le mouvement)
o • Mort subite
Très fréquents (peut affecter plus d'une personne sur 10) :
Tremblements, bouffées de chaleur, vertiges lors du passage de la position couchée ou assise à debout (hypotension orthostatique), sécheresse buccale, constipation pouvant être sévère.
Fréquents (peut affecter jusqu'à une personne sur 10) :
Fatigue, somnolence, nervosité, état de confusion mentale, état d’esprit perturbé (délire), voir ou ressentir des choses qui ne sont pas vraiment là (hallucinations), anxiété, état d’agitation, état mental anormal (manie), périodes de comportement hyperactif et excité (hypomanie), dysfonctionnement sexuel (troubles de la libido), incapacité à dormir correctement (troubles du sommeil), désorientation, étourdissements, maux de tête, somnolence, sensation anormale du corps, comme l'engourdissement, sensations de brûlures ou picotements dans les membres (paresthésie) , vision floue, troubles de l'accommodation (aptitude de l'œil à s'adapter pour voir de près ou de loin), diminution de la sécrétion lacrymale, sécheresse oculaire, sensation de tournis (vertiges), inflammation cutanée (dermatite)), difficultés à uriner, impuissance ou éjaculation anormale, résultats anormaux aux tests de la fonction hépatique.
Peu fréquents (peut affecter jusqu'à une personne sur 100)
Pupilles dilatées, se sentir ou être malade (nausées ou vomissements), transpiration excessive, crises convulsives, fonction hépatique altérée.
Rares (peut affecter jusqu'à une personne sur 1 000) :
Convulsions, prise de poids, trouble de l’élocution, tâches rouges / violettes sur la peau (purpura/pétéchie), sensibilité accrue à la lumière (photosensibilité), démangeaisons sévères de la peau (prurit), perte de cheveux, tout gonflement local ou généralisé (œdème), fièvre et faiblesse (asthénie).
Très rares (peut affecter jusqu'à une personne sur 10 000) :
Perte d’appétit (anorexie), modification de la glycémie (quantité de sucre dans le sang), agressivité, contractions / mouvements musculaires involontaires, ataxie (troubles de la coordination des mouvements), dysarthrie (troubles de l'articulation), glaucome (pression intraoculaire accrue), spasme/constriction des vaisseaux sanguins (vasospasme) ulcération de la langue, stomatite (inflammation de la muqueuse buccale), douleur abdominale, carie, perte de cheveux, noircissement de la peau, incapacité à laisser passer l'urine, augmentation du volume des seins, galactorrhée (écoulement de lait par le mamelon en dehors des périodes normales d'allaitement), glycémie anormale, perte de poids, tension artérielle augmentée
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles) :
Absence de goût (dysgueusie), perte de conscience temporaire (syncope), acouphènes (bourdonnement dans les oreilles).
Effets pouvant apparaître en cas d'arrêt brutal du traitement
En cas d'arrêt brutal du traitement, vous pouvez ressentir dans les premiers jours des symptômes tels que : vomissements, douleur abdominale, diarrhée, insomnie, nervosité, irritabilité, sensations vertigineuses, anxiété, nausées, maux de tête, malaises.
Pour éviter la survenue de ces troubles, votre médecin vous conseillera dans la plupart des cas de réduire progressivement les doses sur plusieurs semaines.
N'arrêtez pas votre traitement sans l'avis de votre médecin.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N'utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
Ce médicament est à conserver à une température inférieure à 30'C et à l'abri de l'humidité.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l'égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d'éliminer les médicaments que vous n'utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l'environnement.
Ce que contient TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé
· La substance active est :
Chlorhydrate d'imipramine....................................................................................................... 25 mg
Pour un comprimé enrobé.
· Les autres composants sont : Silice colloïdale anhydre (AEROSIL 200), silice colloïdale anhydre V (AEROSIL 200 V), glycérol anhydre, lactose, stéarate de magnésium, amidon de maïs, acide stéarique, talc.
Enrobage: hypromellose 603, polymère de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle (KOLLIDON VA 64), cellulose microcristalline(AVICEL PH 101), macrogol 8000, povidone K30, saccharose, talcdioxyde de titane (E171 ), dispersion d'oxyde de fer rouge dans le dioxyde de titane (30% -70%).
Qu’est-ce que TOFRANIL 25 mg, comprimé enrobé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé enrobé.
Boîte de 100 comprimés.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
AMDIPHARM LIMITED
3, BURLINGTON ROAD
DUBLIN 4
IRLANDE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
CENTRE SPECIALITES PHARMACEUTIQUES
76, AVENUE DU MIDI
63802 COURNON D'AUVERGNE
ROTTENDORF PHARMA GMBH
OSTENFELDER STRASSE 51-61
59320 ENNIGERLOH
ALLEMAGNE
Ou
AMDIPHARM UK LIMITED
CAPITAL HOUSE
85 KING WILLIAM STREET
LONDON
EC4N 7BL
ROYAUME UNI
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-15464
- Date avis : 07/12/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par TOFRANIL reste important dans les épisodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés) et dans les douleurs neuropathiques périphériques de l’adulte.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-2779
- Date avis : 19/07/2006
- Raison : Extension d'indication
- Valeur : V
- Description : Les spécialités Tofranil apportent une amélioration du service médical rendu de niveau V par rapport aux autres tricycliques habituellement utilisés dans la prise en charge des douleurs neuropathiques de l'adulte.
- Lien externe