TIXTAR 550 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 25/02/2015
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ALFASIGMA FRANCE
Les compositions de TIXTAR 550 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | RIFAXIMINE | 54667 | 550 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 56 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3000966
- Code CIP3 : 3400930009666
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 01/06/2015
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 22/06/2021
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rifaximine............................................................................................................................ 550 mg
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé rose, ovale, biconvexe de 10 mm x 19 mm et gravé « RX » sur une face.
4.1. Indications thérapeutiques
TIXTAR est indiqué dans la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique chez les patients adultes âgés de 18 ans et plus (voir rubrique 5.1).
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie recommandée : 550 mg deux fois par jour en traitement à long terme pour la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique (voir rubriques 4.4, 5.1 et 5.2).
Dans l’étude pivot, 91 % des patients prenaient du lactulose de façon concomitante (voir aussi rubrique 5.1).
TIXTAR peut être administré au cours ou en dehors des repas.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de TIXTAR chez les enfants (âgés de moins de 18 ans) n’ont pas été établies.
Personnes âgées
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire car les données d’efficacité et de sécurité de TIXTAR ne montrent pas de différence entre les personnes âgées et les patients plus jeunes.
Altération de la fonction hépatique
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique (voir rubrique 4.4).
Altération de la fonction rénale
Bien qu’une modification de la posologie ne soit pas prévue, la prudence s’impose chez les patients présentant des troubles de la fonction rénale (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Par voie orale avec un verre d’eau.
· Cas d’occlusion intestinale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Du fait de l’absence de données et de la possibilité d’une perturbation sévère de la flore intestinale ayant des conséquences inconnues, l’administration concomitante de rifaximine avec d’autres rifamycines n’est pas recommandée.
Les patients doivent être informés que malgré l’absorption négligeable du médicament (moins de 1 %), la rifaximine, comme tous les dérivés de la rifamycine, peut entraîner une coloration rougeâtre des urines.
Altération de la fonction hépatique : utiliser avec prudence chez les patients présentant une altération sévère de la fonction hépatique (Child‑Pugh C) et chez les patients ayant un score MELD (Model for End‑Stage Liver Disease) > 25 (voir rubrique 5.2).
Une attention particulière doit être apportée lorsque l’utilisation concomitante de rifaximine avec un inhibiteur de la glycoprotéine P comme la ciclosporine est nécessaire (voir rubrique 4.5).
Des augmentations ou des diminutions de l’INR ou International Normalized Ratio (associées dans certains cas à des saignements) ont été rapportées chez des patients traités par warfarine et qui ont reçu de la rifaximine. Si une administration concomitante est nécessaire, l’INR doit être soigneusement contrôlé lors de l’initiation ou de l’arrêt d’un traitement par rifaximine. Une adaptation de la posologie des anticoagulants oraux peut être nécessaire pour maintenir l’effet anticoagulant souhaité (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Les données in vitro montrent que la rifaximine n’inhibe pas les principales enzymes métabolisantes du cytochrome P450 (CYP) (CYPs 1A2, 2A6, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4). Dans les études d’induction in vitro, la rifaximine n’a pas induit l’activité du CYP1A2 et du CYP2B6 mais a été un inducteur faible du CYP3A4.
Chez les volontaires sains, les études d’interactions cliniques ont montré que la rifaximine ne modifie pas significativement la pharmacocinétique des substrats du CYP3A4 ; toutefois, chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique, il ne peut pas être exclu que la rifaximine puisse diminuer l’exposition aux substrats du CYP3A4 administrés de façon concomitante (par exemple warfarine, antiépileptiques, anti-arythmiques, contraceptifs oraux) en raison de l’exposition systémique plus élevée que chez les sujets sains.
Des augmentations et des diminutions de l’INR ou International Normalized Ratio ont été rapportées chez des patients traités par warfarine et qui ont reçu de la rifaximine. Si une administration concomitante est nécessaire, l’INR doit être soigneusement contrôlé lors de l’initiation ou de l’arrêt d’un traitement par rifaximine. Une adaptation de la posologie des anticoagulants oraux peut être nécessaire.
Une étude in vitro suggère que la rifaximine est un substrat modéré de la glycoprotéine P (P-gp) et qu’elle est métabolisée par le CYP3A4. On ne sait pas si les médicaments qui inhibent le CYP3A4 peuvent augmenter l’exposition systémique à la rifaximine en cas d’administration concomitante.
Chez les volontaires sains, l’administration concomitante d’une dose unique de ciclosporine (600 mg), inhibiteur puissant de la glycoprotéine P, avec une dose unique de rifaximine (550 mg) a conduit à des augmentations de 83 et 124 fois de la Cmax et de l’aire sous la courbe (ASC∞) de la rifaximine. La signification clinique de cette augmentation d’exposition est inconnue.
Le potentiel d’interactions médicamenteuses lié aux systèmes de transport a été évalué in vitro et ces études suggèrent qu’une interaction clinique entre la rifaximine et les autres composés transportés par la pompe d’efflux P-gp et d’autres protéines de transport (MRP2, MRP4, BCRP et BSEP) est peu probable.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la rifaximine chez la femme enceinte.
Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence des effets transitoires sur l’ossification et des modifications squelettiques chez le fœtus (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, l’utilisation de la rifaximine pendant la grossesse n’est pas recommandée.
En l’absence de données sur le passage de la rifaximine ou de ses métabolites dans le lait maternel, on ne peut pas exclure un risque pour l’enfant allaité.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement soit d’interrompre/de s’abstenir du traitement avec la rifaximine en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme.
Fertilité
Les études chez l’animal n’ont pas montré d’effet délétère direct ou indirect sur la fertilité chez l’homme ou la femme.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Des sensations vertigineuses ont été rapportées lors des études cliniques contrôlées.
Etudes cliniques
La sécurité de la rifaximine chez les patients en rémission d’une encéphalopathie hépatique (EH) a été évaluée dans deux études : une étude de phase III randomisée en double aveugle contrôlée versus placebo, RFHE3001, et une étude en ouvert à long terme, RFHE3002.
Dans l’étude RFHE3001, 140 patients traités par la rifaximine (dose de 550 mg deux fois par jour pendant 6 mois) ont été comparés à 159 patients recevant le placebo, tandis que dans l’étude RFHE3002, 322 patients, dont 152 patients de l’étude RFHE3001, ont été traités par la rifaximine 550 mg deux fois par jour pendant 12 mois (66 % des patients) et 24 mois (39 % des patients) pour une exposition médiane de 512,5 jours.
En plus, dans trois études complémentaires, 152 patients atteints d’EH ont été traités avec des doses variables de rifaximine allant de 600 mg à 2 400 mg par jour pendant des périodes allant jusqu’à 14 jours.
Le tableau ci‑dessous présente tous les effets indésirables survenus chez plus de 5 % des patients traités par la rifaximine dans l’étude RFHE3001 et avec une incidence (≥ 1 %) plus élevée que chez les patients recevant le placebo.
Tableau 1 : Effets indésirables survenus chez ≥ 5 % des patients recevant la rifaximine et avec une incidence plus élevée que sous placebo dans l’étude RFHE3001.
Classe de système d’organes MedDRA
Effets indésirables
Placebo
N = 159
n %
Rifaximine
N = 140
n %
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
6
3,8
11
7,9
Affections gastro-intestinales
Ascite
15
9,4
16
11,4
Nausées
21
13,2
20
14,3
Douleur abdominale haute
8
5,0
9
6,4
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Œdème périphérique
13
8,2
21
15,0
Fièvre
5
3,1
9
6,4
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires
11
6,9
13
9,3
Arthralgies
4
2,5
9
6,4
Affections du système nerveux
Sensation vertigineuse
13
8,2
18
12,9
Affections psychiatriques
Dépression
8
5,0
10
7,1
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
7
4,4
9
6,4
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Prurit
10
6,3
13
9,3
Rash
6
3,8
7
5,0
Les effets indésirables observés dans l’étude RFHE3001 contrôlée versus placebo et dans l’étude RFHE3002 à long terme et issus de l’expérience post-commercialisation sont présentés dans le tableau 2 par classe de système d’organes MedDRA et catégorie de fréquence.
Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2 : Effets indésirables présentés par classe de système d’organes MedDRA et catégorie de fréquence.
Classe de système d’organes MedDRA
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Infections et infestations
Infection à Clostridium, infection du tractus urinaire, candidose
Pneumonie, cellulite, infections respiratoires hautes, rhinite
Affections hématologiques et du système lymphatique
Anémie
Thrombopénie
Affections du système immunitaire
Réactions anaphylactiques, angiœdème, hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Anorexie, hyperkaliémie
Déshydratation
Affections psychiatriques
Dépression
Confusion, anxiété, hypersomnie, insomnie
Affections du système nerveux
Sensation vertigineuse, céphalées
Troubles de l’équilibre, amnésie, convulsions, troubles de l’attention, hypoesthésie, altération de la mémoire
Affections vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension, hypotension
Présyncope, syncope
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Epanchement péricardique
Bronchopneumopathie chronique obstructive
Affections gastro-intestinales
Douleur abdominale haute, distension abdominale, diarrhée, nausées, vomissements, ascite
Douleurs abdominales, hémorragies des varices œsophagiennes, bouche sèche, gêne gastrique
Constipation
Affections hépatobiliaires
Tests de la fonction hépatique anormaux
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rash, prurit
Dermatite, eczéma
Affections musculo-squelettiques et systémiques
Spasmes musculaires, arthralgie
Myalgie
Dorsalgies
Affections du rein et des voies urinaires
Dysurie, pollakiurie
Protéinurie
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Œdème périphérique
Œdème, fièvre
Asthénie
Investigations
Valeurs anormales de l’INR
Lésions, intoxications et complications liées aux procédures
Chute
Contusions, douleur liée à la procédure
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Aucun cas de surdosage n’a été rapporté.
Dans les études cliniques menées chez des patients atteints de la diarrhée du voyageur, des doses allant jusqu’à 1 800 mg/jour ont été tolérées sans signes cliniques sévères. Même chez les patients ou sujets ayant une flore bactérienne normale, l’administration de rifaximine à des doses allant jusqu’à 2 400 mg/jour pendant 7 jours n’a entraîné aucun symptôme clinique pertinent associé à la dose élevée.
En cas de surdosage accidentel, un traitement symptomatique et des mesures de soutien des fonctions vitales sont recommandés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
TIXTAR contient de la rifaximine (4-désoxy-4’méthyl pyrido (1’,2’-1,2) imidazo (5,4-c) rifamycine SV) sous la forme polymorphe a.
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Anti-infectieux intestinaux, antibiotiques, code ATC : A07AA11.
Mécanisme d’action
La rifaximine est un antibiotique de la classe des rifamycines qui se lie irréversiblement à la sous‑unité bêta de l’enzyme bactérienne ARN polymérase ADN‑dépendante et inhibe ainsi la synthèse d’ARN bactérien.
La rifaximine possède un large spectre antibiotique contre la plupart des bactéries aérobies et anaérobies à Gram positif et négatif, y compris les espèces produisant de l’ammoniac. La rifaximine peut inhiber la division des bactéries responsables de la désamination de l’urée, ce qui réduit la production d’ammoniac et des autres composés considérés comme importants pour la pathogenèse de l’encéphalopathie hépatique.
Mécanisme de résistance
Le développement d’une résistance à la rifaximine consiste essentiellement en une altération chromosomique réversible en une étape du gène rpoB qui code pour l’ARN polymérase bactérienne.
Dans les études cliniques menées pour étudier les modifications de la sensibilité de la flore intestinale de patients présentant la diarrhée du voyageur, il n’a pas été détecté l’émergence de micro‑organismes à Gram positif (par exemple entérocoques) et à Gram négatif (E. coli) résistants pendant une cure de trois jours de traitement par la rifaximine.
Le développement d’une résistance dans la flore bactérienne intestinale normale a été étudié avec l’administration répétée de doses élevées de rifaximine chez des volontaires sains et des patients présentant une maladie chronique inflammatoire de l’intestin. Des souches résistantes à la rifaximine se sont développées mais elles étaient instables et n’ont pas colonisé les voies digestives ou remplacé les souches sensibles à la rifaximine. Les souches résistantes ont disparu rapidement après l’arrêt du traitement.
Les données expérimentales et cliniques suggèrent que chez les patients porteurs de souches de Mycobacterium tuberculosis ou de Neisseria meningitidis, le traitement par la rifaximine n’entraînera pas de sélection de résistance à la rifampicine.
Sensibilité
La rifaximine est un antibactérien non absorbé. Les tests de sensibilité in vitro ne peuvent pas servir à établir de façon fiable la sensibilité ou la résistance des bactéries à la rifaximine. Les données actuelles sont insuffisantes pour étayer l’établissement d’une valeur critique pour les tests de sensibilité.
La rifaximine a été évaluée in vitro sur plusieurs pathogènes incluant des bactéries productrices d’ammoniac telles qu’Escherichia coli sp., Clostridium sp., les entérobactéries, Bacteroides sp. Du fait de l’absorption très faible au niveau des voies digestives, la rifaximine n’est pas cliniquement efficace contre les pathogènes invasifs même si ces bactéries sont sensibles in vitro.
Efficacité et sécurité clinique
L’efficacité et la sécurité de la rifaximine 550 mg deux fois par jour chez des patients adultes en rémission d’une EH ont été évaluées dans l’étude pivot de phase III RFHE3001, de 6 mois randomisée en double aveugle, contrôlée versus placebo.
Dans cette étude, 299 patients ont été randomisés pour recevoir le traitement par la rifaximine 550 mg deux fois par jour (n = 140) ou le placebo (n = 159) pendant 6 mois. Dans l’étude pivot, 91 % des patients des deux groupes recevaient de façon concomitante du lactulose. Aucun patient ayant un score MELD > 25 n’a été inclus.
Le critère d’évaluation principal était le délai jusqu’au premier épisode d’EH clinique et les patients sont sortis de l’étude après l’épisode. Au total, 31 des 140 patients (22 %) du groupe rifaximine et 73 des 159 patients (46 %) du groupe placebo ont présenté un épisode d’EH clinique pendant la période de 6 mois. La rifaximine a réduit de 58 % le risque d’épisodes d’EH (p < 0,0001) et de 50 % le risque d’hospitalisations lié à l’EH (p < 0,013) par rapport au placebo.
La sécurité et la tolérance à plus long terme de la rifaximine 550 mg deux fois par jour administrée pendant au moins 24 mois ont été évaluées chez 322 patients en rémission de l’EH dans l’étude RFHE3002. Cent cinquante-deux patients étaient des patients ayant participé à l’étude RFHE3001 (70 dans le groupe rifaximine et 82 dans le groupe placebo) et 170 étaient nouveaux dans l’étude. Au total, 88 % des patients recevaient du lactulose de façon concomitante.
Le traitement par la rifaximine pendant des périodes allant jusqu’à 24 mois (étude d’extension en ouvert RFHE3002) n’a pas entraîné de perte d’effet en termes de prévention des épisodes d’EH clinique et de réduction des hospitalisations. L’analyse du délai jusqu’au premier épisode d’EH clinique a montré un maintien à long terme de la rémission dans les deux groupes de patients, les patients nouveaux et ceux qui poursuivaient le traitement par la rifaximine.
Des analyses de sensibilité supplémentaires ont confirmé ces résultats. Notamment, une analyse poolée de deux essais randomisés - incluant 320 patients traités pendant une période allant jusqu'à 10 jours et suivis pendant l'hospitalisation - a démontré une réduction statistiquement significative de la mortalité (DR - 0,22, IC à 95% - 0,33 à - 0,12, p < 0,0001).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Absorption
Les études pharmacocinétiques chez le rat, le chien et l’homme ont montré qu’après administration orale, la rifaximine sous la forme polymorphe a est peu absorbée (moins de 1 %). Après administration répétée de doses thérapeutiques de rifaximine chez des volontaires sains et des patients présentant une atteinte de la muqueuse intestinale (maladie chronique inflammatoire de l’intestin), les concentrations plasmatiques sont négligeables (moins de 10 ng/ml). Après administration de rifaximine 550 mg deux fois par jour chez des patients atteints d’encéphalopathie hépatique, l’exposition systémique moyenne a été 12 fois supérieure environ à celle observée chez des volontaires sains recevant le même schéma posologique. Une augmentation non cliniquement pertinente de l’absorption systémique de la rifaximine a été observée en cas d’administration dans les 30 minutes suivant un petit déjeuner riche en graisses.
Distribution
La rifaximine est modérément liée aux protéines plasmatiques humaines. In vivo, le rapport moyen de liaison aux protéines était de 67,5 % chez les volontaires sains et de 62 % chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique après l’administration de 550 mg de rifaximine.
Biotransformation
L’analyse d’échantillons fécaux a montré que la rifaximine est retrouvée sous forme inchangée ce qui signifie qu’elle n’est pas dégradée ni métabolisée pendant son passage dans l’appareil digestif.
Dans une étude menée avec la rifaximine radiomarquée, la récupération urinaire de rifaximine a représenté 0,025 % de la dose administrée tandis que moins de 0,01 % de la dose a été récupéré sous forme de 25‑désacétylrifaximine, le seul métabolite de la rifaximine identifié chez l’homme.
Élimination
Une étude de la rifaximine radiomarquée semble indiquer que la 14C-rifaximine est éliminée presque complètement et exclusivement dans les fèces (96,9 % de la dose administrée). La récupération urinaire de 14C-rifaximine n’excède pas 0,4 % de la dose administrée.
Linéarité/non-linéarité
La vitesse et l’étendue de l’exposition systémique à la rifaximine chez l’homme semblent être caractérisées par une cinétique non linéaire (dose-dépendante), compatible avec la possibilité d’absorption de la rifaximine limitée par la dissolution.
Populations particulières
Altération de la fonction rénale
Il n’existe pas de données cliniques concernant l’utilisation de la rifaximine chez les patients présentant une altération de la fonction rénale.
Altération de la fonction hépatique
Les données cliniques disponibles chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique ont montré que l’exposition systémique est supérieure à celle observée chez les sujets sains. L’exposition systémique à la rifaximine est environ 10, 13 et 20 fois plus élevée chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique légère (Child‑Pugh A), modérée (Child‑Pugh B) et sévère (Child‑Pugh C) respectivement que chez les volontaires sains. L’augmentation de l’exposition systémique à la rifaximine chez les patients présentant une déficience hépatique doit être interprétée en tenant compte de l’action locale de la rifaximine au niveau gastro-intestinal et de sa faible biodisponibilité systémique ainsi que des données de sécurité disponibles chez les patients présentant une cirrhose.
Aucune adaptation de la posologie n’est donc recommandée du fait de l’action locale de la rifaximine.
Population pédiatrique
La pharmacocinétique de la rifaximine n’a pas été étudiée chez des patients pédiatriques de tout âge. La population étudiée dans la réduction des récidives d’encéphalopathie hépatique (EH) et dans le traitement aigu de l’EH était composée de patients âgés de 18 ans et plus.
5.3. Données de sécurité préclinique
Dans une étude du développement embryo‑fœtal chez le rat, un léger retard transitoire de l’ossification qui n’a pas eu d’effet sur le développement normal des petits a été observé à la dose de 300 mg/kg/jour (2,7 fois la dose clinique proposée dans l’encéphalopathie hépatique ajustée à la surface corporelle). Après administration orale de rifaximine chez la lapine pendant la gestation, il a été observé une augmentation de l’incidence de modifications squelettiques (aux doses similaires aux doses cliniques proposées dans l’encéphalopathie hépatique). La pertinence clinique de ces observations n’est pas connue.
Carboxyméthylamidon sodique (type A), distéarate de glycérol, silice colloïdale anhydre, talc, cellulose microcristalline.
Pelliculage (opadry oy‑s‑34907) :
Hypromellose, dioxyde de titane (E171), édétate disodique, propylène glycol, oxyde de fer rouge (E172).
3 ans
6.4. Précautions particulières de conservation
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes en PVC-PE-PVDC/Aluminium conditionnées en boîtes de 14, 28, 42, 56 ou 98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
14, BOULEVARD DES FRERES VOISIN
92130 ISSY LES MOULINEAUX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 300 096 6 6 : 56 comprimés sous plaquettes (PVC-PE-PVDC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 22/06/2021
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé
Rifaximine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique - code ATC : A07AA11.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé contient la substance active rifaximine. La rifaximine est un antibiotique qui détruit les bactéries qui peuvent provoquer une maladie appelée encéphalopathie hépatique. Les symptômes sont : agitation, confusion, problèmes musculaires, difficultés pour parler, voire coma dans certains cas.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé est utilisé chez les patients adultes qui présentent une maladie du foie (maladie hépatique) pour diminuer les rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé peut être utilisé seul ou plus généralement en association avec des médicaments contenant du lactulose (un laxatif).
Ne prenez jamais TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé :
· si vous êtes allergique
· à la rifaximine ou à un antibiotique de la même classe (tels que la rifampicine ou la rifabutine),
· à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous souffrez d’occlusion intestinale.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé.
Pendant le traitement par TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, vos urines pourront présenter une couleur rougeâtre. C’est tout à fait normal.
Tout traitement antibiotique, y compris par la rifaximine, peut provoquer une diarrhée sévère. Celle-ci peut survenir plusieurs mois après l’arrêt du traitement. En cas de diarrhée sévère pendant ou après le traitement par TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, vous devez arrêter de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé et contacter immédiatement votre médecin.
Si votre maladie du foie est grave, votre médecin vous surveillera attentivement.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Enfants et adolescents
L’utilisation de TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, n’est pas recommandée chez l’enfant et l’adolescent de moins de 18 ans, en l’absence d’études réalisées dans cette population.
Autres médicaments et TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Veuillez informer votre médecin si vous prenez un des médicaments suivants :
· des antibiotiques (médicaments qui traitent les infections),
· la warfarine (médicament anticoagulant),
· des antiépileptiques (utilisés dans le traitement de l’épilepsie),
· des anti-arythmiques (médicaments utilisés pour traiter un trouble du rythme cardiaque),
· la ciclosporine (immunosuppresseur),
· des contraceptifs oraux.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
On ne sait pas si TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, est nocif pour le bébé s’il est pris par une femme enceinte. Par conséquent, TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, ne doit pas être utilisé chez la femme enceinte.
On ne sait pas si la rifaximine peut être transmise à votre bébé par le lait maternel. Par conséquent, TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Généralement, TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé, n’a pas d’effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, mais il peut provoquer des étourdissements chez certains patients. Si vous ressentez des étourdissements, vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines.
La dose recommandée est de 1 comprimé deux fois par jour pris avec un verre d’eau.
Si vous avez pris plus de TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé :
Prenez la prochaine dose au moment habituel. Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé :
N’arrêtez pas de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé sans l’avis de votre médecin car vos symptômes pourraient réapparaître.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Arrêtez de prendre TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé et prévenez IMMEDIATEMENT votre médecin dans les cas suivants :
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100)
Si vous avez des hémorragies de varices œsophagiennes (saignements des vaisseaux sanguins dilatés au niveau de la gorge).
Si vous développez une diarrhée sévère pendant ou après le traitement. Cela peut être dû à une infection intestinale.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Si vous développez une réaction allergique, hypersensibilité ou angiœdème. Les symptômes incluent :
· gonflement du visage, de la langue ou de la gorge
· des difficultés pour avaler
· une urticaire et des difficultés pour respirer
· Si vous avez des saignements ou bleus inattendus ou inhabituels. Cela peut être dû à une diminution du taux de plaquettes dans le sang ce qui augmente le risque de saignements.
Autres effets indésirables éventuels
Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 10)
· Humeur dépressive
· Sensations vertigineuses
· Maux de tête
· Essoufflement
· Nausées ou vomissements
· Maux d’estomac ou ballonnement/gonflement abdominal
· Diarrhée
· Accumulation anormale de liquide dans le ventre (ascite)
· Eruption cutanée ou démangeaisons
· Crampes musculaires
· Douleurs articulaires
· Gonflement des chevilles, des pieds ou des doigts
Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 100)
· Infections provoquées par des levures (par exemple muguet)
· Infection urinaire (par exemple cystite)
· Anémie (diminution du nombre de globules rouges ce qui peut entraîner une pâleur de la peau et une faiblesse ou un essoufflement)
· Perte d’appétit
· Hyperkaliémie (taux élevé de potassium dans le sang)
· Confusion
· Anxiété
· Somnolence
· Difficultés pour dormir
· Sensation de déséquilibre
· Perte ou troubles de la mémoire
· Perte de concentration
· Diminution du sens du toucher
· Convulsions
· Bouffées de chaleur
· Accumulation de liquide autour des poumons (épanchement pleural)
· Douleurs abdominales
· Bouche sèche
· Douleurs musculaires
· Besoin d‘uriner plus fréquent que d’habitude
· Difficultés pour uriner ou douleur en urinant
· Fièvre
· Œdème (gonflement dû à une quantité excessive de liquide dans le corps)
· Chutes
Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)
· Infections thoraciques incluant la pneumonie
· Cellulite (inflammation du tissu sous la peau)
· Infections des voies respiratoires supérieures (nez, bouche, gorge)
· Rhinite (inflammation dans le nez)
· Déshydratation (quantité d’eau insuffisante dans le corps)
· Modifications de la tension artérielle
· Difficultés respiratoires (par exemple bronchite chronique)
· Constipation
· Douleurs dorsales
· Présence de protéines dans les urines
· Sensation de faiblesse
· Bleus
· Douleurs suite à une chirurgie
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
· Evanouissements ou vertiges
· Irritation cutanée, eczéma (peau sèche et rouge qui démange)
· Diminution du taux des plaquettes dans le sang
· Modifications de la fonction hépatique (observé dans les tests sanguins)
· Modification de la coagulation sanguine (Rapport Normalisé International, observé dans les tests sanguins)
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage et la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé
· La substance active est :
Rifaximine...................................................................................................................... 550 mg
· Les autres composants excipients sont :
Noyau du comprimé : carboxyméthylamidon sodique (type A), distéarate de glycérol, silice colloïdale anhydre, talc, cellulose microcristalline.
Pelliculage (opadry oy‑s‑34907) : hypromellose, dioxyde de titane (E171), édétate disodique, propylène glycol, oxyde de fer rouge (E172).
Qu’est-ce que TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé rose, ovale, biconvexe et gravé « RX » sur une face.
TIXTAR 550 mg, comprimé pelliculé se présente en boîte de 14, 28, 42, 56 et 98 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
14, BOULEVARD DES FRERES VOISIN
92130 ISSY LES MOULINEAUX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
ALFASIGMA FRANCE
14, BOULEVARD DES FRERES VOISIN
92130 ISSY LES MOULINEAUX
VIA ENRICO FERMI, 1
65020 ALANNO (PE)
ITALIE
ou
ALFASIGMA S.P.A.
VIA PONTINA KM 30,400
00071 POMEZIA (ROMA)
ITALIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est : Mars 2021
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-19280
- Date avis : 23/06/2021
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par TIXTAR (rifaximine) reste important uniquement dans la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique récidivante (avec au moins 2 antécédents d’encéphalopathie hépatique) et après élimination des facteurs déclenchants.
- Lien externe
- Code HAS : CT-14294
- Date avis : 18/11/2015
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par TIXTAR 550 mg (rifaximine) est important uniquement dans la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique récidivante (avec au moins 2 antécédents d’encéphalopathie hépatique) et après élimination des facteurs déclenchants.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-19280
- Date avis : 23/06/2021
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : IV
- Description : Compte tenu :<br>- des données issues des études pivotales déjà évaluées (RFHE3001 en double aveugle et RFHE3002 de suivi en ouvert) ayant démontré l’efficacité de la rifaximine 550 mg versus placebo en termes de risque d’apparition d’une EH clinique récidivante, en association au lactulose à 6 mois avec un maintien de l’efficacité à 2 ans <br>- des nouvelles données disponibles de morbi-mortalité issues principalement de la méta-analyse mais comportant des réserves méthodologiques, <br>- du besoin médical important compte tenu du risque de récidive élevé chez des patients ayant déjà eu deux antécédents d’encéphalopathie hépatique,<br>la Commission considère que TIXTAR (rifaximine) apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) dans la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique récidivante (c’est-à-dire avec au moins 2 antécédents d’encéphalopathie hépatique et après élimination des facteurs déclenchants).
- Lien externe
- Code HAS : CT-14294
- Date avis : 18/11/2015
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : IV
- Description : TIXTAR 550 mg apporte une ASMR mineure (ASMR IV) dans la prévention des rechutes d’épisodes d’encéphalopathie hépatique clinique récidivante (c’est-à-dire avec au moins 2 antécédents d’encéphalopathie hépatique et après élimination des facteurs déclenchants).
- Lien externe