TILDIEM 25 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : poudre et solution pour préparation injectable
- Date de commercialisation : 17/07/1984
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE
Les compositions de TILDIEM 25 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Poudre | DILTIAZEM (CHLORHYDRATE DE) | 915 | 25 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
20 flacon(s) en verre
- Code CIP7 : 5549067
- Code CIP3 : 3400955490678
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 19/12/1988
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 02/11/2021
TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V.
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate de diltiazem........................................................................................................ 25 mg
Pour un flacon de poudre.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre et solution pour préparation injectable I.V.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement de la crise de tachycardie jonctionnelle paroxystique.
4.2. Posologie et mode d'administration
· Prévention de l'ischémie myocardique : l'emploi du diltiazem en perfusion est préconisé pendant la période péri-opératoire au cours de l'anesthésie des patients coronariens, qu'ils aient ou non reçu un traitement antiangineux antérieur (dérivés nitrés, bêta-bloquants, inhibiteurs calciques). Pendant la période pré-opératoire, il est généralement recommandé de poursuivre l'administration des traitements antiangineux préalablement utilisés, jusque dans les heures qui précèdent l'intervention. L'utilisation de diltiazem IV pendant l'intervention ne doit pas faire modifier ces règles de prescription.
Au cours de l'anesthésie du coronarien : au moins 30 minutes avant l'induction anesthésique, injection intraveineuse directe en 2 minutes de 0,15 mg/kg, suivie d'une perfusion constante de 0,2 à 0,3 mg/kg/h.
Le traitement doit être maintenu dans la période post-opératoire, en particulier durant le réveil et le réchauffement du patient. Au mieux, le traitement par voie intraveineuse doit être poursuivi jusqu'à ce que le relais par le traitement antiangineux oral antérieur soit à nouveau possible.
· Traitement d'une crise de tachycardie jonctionnelle : 0,25 à 0,30 mg/kg à injecter en intraveineuse directe en deux minutes.
Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité n'ayant pas été établies, l'utilisation du diltiazem est déconseillée chez l'enfant.
Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
Voie intraveineuse (intraveineuse directe ou perfusion).
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :
· Hypersensibilité au diltiazem ou à l'un des excipients,
· Dysfonctionnements sinusaux non appareillés,
· Blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et troisième degré non appareillés,
· Insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,
· Bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par minute),
· Fibrillations ou flutters auriculaires avec syndrome de pré-excitation ventriculaire (syndrome de Wolf-Parkinson-White), surtout si la période réfractaire de la voie accessoire est courte (syndrome de l'intervalle PR court),
· Hypotension artérielle associée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque,
· Choc cardiogénique,
En association avec (voir rubrique 4.5) :
· Le dantrolène en perfusion,
· Le pimozide,
· La dihydroergotamine,
· L'ergotamine,
· La nifédipine,
· L’ivabradine,
· le lomitapide.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Le chlorhydrate de diltiazem EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ dans les cas suivants :
En association avec :
· L’esmolol (en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche),
· Les bêta-bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol),
· Les autres bêta-bloquants,
· L’amiodarone,
· Le fingolimod.
Chez la femme enceinte ou susceptible de l’être (voir rubrique 4.6).
Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré à l’électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloc complet). En revanche pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.
En cas de cardiomégalie, d’insuffisance cardiaque ou d’hypotension artérielle (dans la mesure où celle-ci n’est pas liée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque, voir rubrique 4.3), le traitement ne devra être administré qu’à l’hôpital.
Sujets âgés et patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale : une augmentation des concentrations plasmatiques du diltiazem peut être attendue (données basées sur l’utilisation du diltiazem par voie orale). Il est recommandé d’être particulièrement attentif aux contre-indications et précaution d’emploi et d’exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l’électrocardiogramme, en début de traitement.
L’injection rapide de diltiazem est susceptible d’entraîner une chute de tension et une bradycardie importante.
En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.
L’effet hypotenseur du produit doit rendre très prudent vis-à-vis de l’utilisation simultanée de dérivés nitrés par voie I.V. pendant l’anesthésie.
Au cours de l’anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourrait être potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique.
Les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuvent être associés à des troubles de l'humeur, notamment la dépression.
Comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale.
Une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillance attentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latent ou avéré.
L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant une hyper-réactivité bronchique préexistante. Des cas ont également été signalés après une augmentation de la dose. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance afin de détecter les signes et symptômes d'insuffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem.
Des cas d'insuffisance rénale aiguë secondaire à une diminution de la perfusion rénale ont été rapportés chez des patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie sévère ou une hypotension sévère.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.
L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide, dofétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine, propafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques, etc.
Associations contre-indiquées
+ Dantrolène administré par perfusion
Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie I.V. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.
+ Dihydroergotamine
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Ergotamine
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).
+ Ivabradine
L’association avec l’ivabradine est contre-indiquée en raison du risque supplémentaire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avec l’ivabradine (voir rubrique 4.3).
+ Lomitapide
Le diltiazem (un inhibiteur modéré du CYP3A4) peut augmenter les concentrations plasmatiques du lomitapide par inhibition du CYP3A4 (voir rubrique 4.3).
+ Nifédipine
Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.
+ Pimozide
Risque majoré de trouble du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
+ Amiodarone
Risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire.
Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol)
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire, et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants (voir rubrique 4.8).
+ Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l’insuffisance cardiaque, troubles de l’automatisme (bradycardie, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.
Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants (voir rubrique 4.8).
+ Esmolol, en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Alfentanil
Augmentation de l’effet dépresseur respiratoire de l’analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l’analgésique en cas de traitement par le diltiazem.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant et après son arrêt.
+ Atorvastatine
Risque majoré d’effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant.
Utiliser des doses plus faibles d’hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d’interaction.
+ Buspirone
Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effets indésirables.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.
+ Dronédarone
Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par I'antagoniste des canaux calciques.
Débuter le traitement par l'antagoniste calcique aux posologies minimales recommandées et ajuster les doses en fonction de I'ECG.
+Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale
Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.
Surveillance clinique et ECG.
+ Phénytoïne
Quand il est co-administré avec la phénytoïne, le diltiazem peut augmenter la concentration plasmatique de phénytoïne.
Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne.
+ Produits de contraste utilisés en radiographie
Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voie intraveineuse, tels que l’hypotension, peuvent être augmentés chez les patients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandée chez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits de contraste.
+ Ibrutinib
Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l'association.
+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)
Augmentation des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.
Dosage des concentrations sanguines de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après son arrêt.
+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4
Majoration des effets indésirables de l’antagonisme des canaux calciques, le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.
Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.
Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois). Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pour des effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devra être évité si une interaction est suspectée.
+ Midazolam
Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques de l’antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l’antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Simvastatine
Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour de simvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.
+ Tamsulosine
Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.
Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.
Associations à prendre en compte
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque d’hypotension orthostatique majoré.
+ Antiagrégants plaquettaires
Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibe l'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cette observation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent être considérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec des antiagrégants plaquettaires.
+ Antihypertenseur alpha-bloquants
Majoration de l’effet hypotenseur. Risque majoré d’hypotension orthostatique.
+ Autres bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Cilostazol
Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que le diltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activité pharmacologique.
+ Clonidine, guanfacine
Troubles de l’automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).
+ Ticagrelor
Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique.
+ Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notamment antihypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)
Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.
+ Dapoxétine
Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de de vertiges ou de syncopes.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène.
Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel.
Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter. Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Affections cardiaques
· Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou 3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations.
· Peu fréquent : bradycardie.
· Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires, insuffisance cardiaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
· Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).
Affections vasculaires
Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, liées à l’activité pharmacologique du principe actif. Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.
· Fréquent : bouffées vasomotrices.
· Peu fréquent : hypotension orthostatique.
· Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularite leucocytoclastique), hypotension artérielle parfois mal tolérée.
Affections gastro-intestinales
· Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées.
· Peu fréquent : vomissements, diarrhée.
· Rare : sécheresse buccale.
· Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
· Fréquence indéterminée : hyperglycémie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
· Fréquent : érythèmes.
· Rare : urticaires.
· Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.
Affections hépatobiliaires
· Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règle générale transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline) ont été observées à la période initiale du traitement.
· Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles à l’arrêt du traitement.
Affections du système nerveux
· Fréquent : maux de tête, vertiges.
· Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralement réversibles à l’arrêt du traitement.
Affections psychiatriques
· Peu fréquent : nervosité, insomnie.
· Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression).
Affections du système de reproduction
· Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles à l’arrêt du traitement.
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
· Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs.
· Fréquent : malaise, asthénie.
Affections du sang et du système lymphatique
· Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus et à l’insuffisance rénale aiguë, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, un arrêt cardiaque.
Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : diurèse osmotique.
Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électro-systolique temporaire.
Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.
Chez l'animal : le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s'observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives.
La limitation de la taille de l'infarctus a été démontrée sur plusieurs modèles animaux.
Un effet antiarythmique au niveau jonctionnel ainsi que la prévention d'arythmies ventriculaires d'origine ischémique ont également été démontrés.
Chez l'homme : les études réalisées avec le diltiazem injectable ont mis en évidence les propriétés suivantes :
· Une action antiarythmique au niveau jonctionnel,
· Une action bénéfique dans l'ischémie myocardique : baisse de la consommation d'oxygène, augmentation du débit coronaire, levée du spasme coronarien, protection myocardique au cours de la chirurgie cardiaque extra-corporelle.
· Le diltiazem n'a pas d'action sur la conduction intraventriculaire, ni d'action sur la conduction antérograde et rétrograde des voies accessoires.
· Chez le sujet normal, le diltiazem est bradycardisant et allonge discrètement la conduction intra-nodale.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
5.3. Données de sécurité préclinique
Poudre : mannitol.
Solution : eau pour préparations injectables.
Par ailleurs, il n'a pas été constaté d'incompatibilité physicochimique lorsque le chlorhydrate de diltiazem (50 mg) est mélangé à une solution de xylocaïne (1 g), d'héparine (175 mg) ou de chlorure de potassium (2 g), chacune d'entre elles ayant été préparées individuellement ou ensemble dans 500 ml de solution salée ou glucosée isotoniques.
Enfin, il n'a pas été constaté d'incompatibilité physicochimique avec les matériaux de tubulure.
3 ans.
Après ouverture/reconstitution/dilution : le produit doit être utilisé immédiatement.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Flacon (verre) de poudre + ampoule de solvant (verre). Boîte de 1 ou 2 flacon(s) et ampoule(s).
Flacon (verre) de poudre. Boîte de 20 flacons.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 327 305 2 0 : 1 flacon (verre) + 1 ampoule (verre).
· 34009 554 872 5 8 : 20 flacons (verre) + 20 ampoules (verre).
· 34009 554 906 7 8 : 20 flacons (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Médicament réservé à l'usage hospitalier et à l'usage en situation d'urgence selon l'article R.5143-5-8 du code de la santé publique.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 02/11/2021
TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable IV
Chlorhydrate de diltiazem
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. ?
3. Comment utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
TILDIEM appartient à une classe de médicaments appelée les inhibiteurs calciques. Ce médicament permet une diminution du travail du cœur et une dilatation des vaisseaux sanguins. Il augmente le débit du sang dans les artères coronaires et améliore ainsi l’apport d’oxygène au cœur.
Ce médicament peut être utilisé dans les 2 situations suivantes :
· Pour éviter que votre cœur ne reçoive une quantité insuffisante de sang au cours de l’anesthésie générale, pendant et après l’opération :
o si vous devez subir une intervention chirurgicale qui ne concerne pas votre cœur.
o et si vous souffrez déjà d’une maladie du cœur et que vous prenez ce médicament (ou un autre médicament de la même famille) sous forme orale (comprimés, gélules…).
· Pour traiter certains troubles du rythme du cœur provoquant une augmentation importante des battements cardiaques (tachycardies jonctionnelles paroxystiques).
Ce médicament est réservé à l’adulte. Il est déconseillé de l’utiliser chez l’enfant (voir également le paragraphe ‘‘Population pédiatrique’’).
N’utilisez jamais TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. :
· si vous êtes allergique au diltiazem ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,
· si vous avez un trouble de l’activité électrique du cœur avec des battements irréguliers ou un ralentissement des battements de votre cœur (tel qu’un dysfonctionnement sinusal, un bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et 3ème degré et que vous n’avez pas de pacemaker, une fibrillation ou un flutter auriculaire avec syndrome de pré-excitation ventriculaire),
· si votre cœur fonctionne mal (insuffisance cardiaque),
· si vous faites un arrêt cardiaque (choc cardiogénique),
· si vous avez une tension artérielle basse associée à :
o une quantité de sang insuffisante dans les vaisseaux,
o et/ou un cœur qui fonctionne mal.
· si vous prenez déjà un médicament contenant de l’ivabradine pour le traitement de certaines maladies du cœur (voir paragraphe « Autres médicaments et TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) »),
· si vous prenez déjà un médicament contenant du lomitapide utilisé pour le traitement d’un taux élevé de cholestérol (voir paragraphe : « Autres médicaments et TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) »),
· si vous avez des antécédents d’insuffisance cardiaque, un essoufflement récent, un ralentissement du rythme cardiaque ou une hypotension artérielle, parlez-en à votre médecin. Des cas d’insuffisance rénale chez des patients présentant de telles conditions ont été rapportés,
· si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) n’est pas contre-indiquée (voir paragraphe « ‘Autres médicaments et TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV)’ »).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV).
Votre médecin mettra en place une surveillance médicale lors de l’administration de ce médicament.
Votre médecin devra l’utiliser AVEC PRECAUTION :
· si vous avez plus de 65 ans,
· si vous avez une maladie du foie ou des reins,
· si vous avez des troubles du rythme cardiaque,
· si votre cœur fonctionne mal,
· si vous avez un gros cœur,
· si vous avez une tension artérielle basse,
· si vous devez subir une anesthésie générale.
Ce médicament peut être associé à des troubles de l'humeur (exemple : dépression).
Ce médicament agit sur la motilité intestinale. Il doit être utilisé avec précaution si vous avez un risque de développer une obstruction intestinale.
Ce médicament peut augmenter votre taux de sucre dans le sang (hyperglycémie). Votre médecin pourra vous proposer un examen sanguin périodique visant à surveiller votre taux de sucre.
L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme.
Suivez les conseils de votre médecin.
Population pédiatrique
L’utilisation de ce médicament chez l’enfant n’a pas été étudiée. Par conséquent et par mesure de prudence, il est déconseillé d’utiliser ce médicament chez l’enfant.
Autres médicaments et TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V.
Vous ne devez pas utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) en même temps que certains médicaments qui contiennent les substances actives suivantes :
· le dantrolène en perfusion (utilisé pour relaxer les muscles),
· le pimozide (utilisé pour des troubles psychiques),
· la nifédipine (utilisée pour des troubles cardio-vasculaires),
· l’ergotamine et la dihydroergotamine (utilisés notamment pour traiter la migraine et l’hypotension),
· l’ivabradine (utilisé dans l’angine de poitrine),
· le lomitapide utilisé pour le traitement d’un taux élevé de cholestérol. Le diltiazem peut augmenter la concentration du lomitapide, ce qui peut entraîner une augmentation de la probabilité de survenue et la gravité des effets secondaires liés au foie.
Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) si vous prenez l’un des médicaments suivants :
· un médicament de la classe des béta-bloquants (utilisé pour des troubles cardio-vasculaires),
· un médicament antiarythmique (utilisé pour des troubles du rythme du cœur),
· le fingolimod (utilisé dans la sclérose en plaques),
· la phénytoïne (utilisée dans le traitement de l'épilepsie),
· l’acide acétylsalicylique (utilisé comme antalgique, antipyrétique et anti-inflammatoire),
· les produits de contraste (utilisés en radiographie),
· l’ibrutinib (utilisé dans certains cancers).
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) avec des aliments et boissons
Le jus de pamplemousse peut modifier l’utilisation de ce médicament par votre organisme. La consommation de jus de pamplemousse doit être évitée si vous constatez une augmentation des effets indésirables.
Grossesse, allaitement et fertilité
Grossesse
L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes susceptibles d’être enceintes n’utilisant pas de contraception efficace.
Prévenez immédiatement votre médecin si vous découvrez que vous êtes enceinte, afin de vous conformer à ses recommandations en ce qui concerne votre traitement.
Prévenez votre médecin en cas de désir de grossesse. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
Ce médicament est à éviter en cas d’allaitement.
Si l’utilisation de TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) est nécessaire, l’alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative (biberons…).
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
L'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée.
TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. contient
Sans objet.
Votre médecin adaptera la dose à votre situation.
Mode et voie d’administration
Ce médicament sera injecté dans une veine :
· Soit en 1 seule injection,
· Soit lentement par perfusion.
Un professionnel de santé préparera et vous injectera ce médicament.
Le mode d’administration est également détaillé à la rubrique 6. « Information réservée aux professionnels de santé ».
Durée du traitement
Votre médecin vous précisera pendant combien de temps vous devez recevoir ce médicament.
Si vous avez utilisé plus de TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) que vous n’auriez dû
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
En cas de surdosage, il peut être constaté une hypotension marquée pouvant conduire à un collapsus et à une défaillance du fonctionnement des reins (insuffisance rénale aiguë), un ralentissement (bradycardie) ou des perturbations des battements du cœur, ou un arrêt cardiaque. Les antidotes proposés sont : l'atropine, le glucagon ou l'adrénaline.
En cas de bradycardie sévère, un entraînement électrosystolique temporaire peut être envisagé.
Si vous oubliez d’utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) :
Si vous arrêtez d’utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable (IV) :
Sans objet.
En général, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit :
· Très fréquents (plus de 1 personne sur 10),
· Fréquents (plus de 1 personne sur 100 et moins de 1 personne sur 10),
· Peu fréquents (plus de 1 personne sur 1 000 et moins de 1 personne sur 100),
· Rares (plus d'une personne sur 10 000 et moins de 1 personne sur 1 000),
· Très rares (moins de 1 personne sur 10 000).
Effets sur le cœur :
· Fréquent :
o Trouble de l’activité électrique du cœur pouvant entraîner un ralentissement des battements du cœur (blocs cardiaques),
o Palpitations,
· Peu Fréquent : ralentissement des battements du cœur parfois mal toléré,
· Fréquence indéterminée : défaillance du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque), arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).
Effets sur les vaisseaux sanguins :
Ces troubles sont liés à l'activité du médicament et surviennent plus volontiers chez les plus de 65 ans.
· Peu fréquent : baisse importante de la tension artérielle lors du passage à la position debout parfois responsable de vertiges ou de malaise,
· Fréquence indéterminée : inflammation des petits vaisseaux sanguins (vascularite), baisse de la tension artérielle, parfois mal tolérée.
Troubles digestifs :
· Fréquent : constipation, brûlures d’estomac, nausées, difficultés pour digérer,
· Peu fréquent : vomissements, diarrhée,
· Rare : sécheresse de la bouche,
· Fréquence indéterminée : gonflement des gencives.
Troubles métaboliques :
· Fréquence indéterminée : élévation du taux de sucre dans le sang.
Effets sur la peau :
· Fréquent : érythèmes,
· Rare : urticaire,
· Fréquence indéterminée :
o brusque gonflement du cou et/ou du visage (œdème de Quincke),
o diverses formes d’éruptions sur la peau (pustulose généralisée, érythème polymorphe, dermatite exfoliative), éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) : dans ce cas, arrêtez immédiatement votre traitement et consultez votre médecin,
o réaction exagérée après exposition au soleil ou aux U.V.,
o érythème pouvant être fébrile ou desquamatif,
o rash.
Anomalies du fonctionnement du foie :
· Peu fréquent : augmentation modérée et généralement temporaire des enzymes du foie (transaminases),
· Fréquence indéterminée : une maladie du foie (hépatite) qui guérit après l’arrêt du traitement.
Effets sur le système nerveux :
· Fréquence indéterminée : ensemble de symptômes ressemblant à la maladie de Parkinson (syndrome extrapyramidal) et qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement, avec un ou plusieurs des symptômes suivants : difficultés pour marcher, rigidité, mouvements involontaires et tremblements.
Troubles psychiatriques :
· Peu fréquent : nervosité, insomnie,
· Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression). Une augmentation de ce risque a été rapportée en cas d’administration avec des médicaments appelés béta-bloquants.
Troubles du sang et du système lymphatique :
· Fréquence indéterminée : diminution du nombre de plaquettes dans le sang.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
· Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).
Effets généraux :
· Très fréquent : gonflement des membres inférieurs (chevilles),
· Fréquent : bouffées de chaleur ou sensation de chaleur inhabituelle, maux de tête, vertiges, malaise, fatigue,
· Fréquence indéterminée : transpiration, développement des seins chez l’homme, qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
Ne pas utiliser TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V. après la date de péremption mentionnée sur le conditionnement extérieur.
Après ouverture/reconstitution/dilution : le produit doit être utilisé immédiatement.
Avant ouverture : pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient TILDIEM 25 mg, poudre et solution pour préparation injectable I.V.
· La substance active est :
Chlorhydrate de diltiazem.................................................................................................. 25 mg
Pour un flacon de poudre
· Les autres composants sont : Mannitol.
Ampoule de solution : eau pour préparations injectables.
Ce médicament se présente sous la forme d’une poudre et d’une solution pour préparation injectable. Chaque boîte contient :
· Soit 1 flacon de poudre et 1 ampoule de solution,
· Soit 20 flacons de poudre.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
SANOFI-AVENTIS FRANCE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
180, RUE JEAN JAURES
94700 MAISON ALFORT
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Informations réservées à la personne qui administre le médicament
Posologie en prévention de l’ischémie myocardique
· L’emploi du diltiazem en perfusion est préconisé pendant la période préopératoire au cours de l'anesthésie des patients coronariens, qu'ils aient ou non reçu un traitement anti angineux antérieur.
· Au cours de l'anesthésie du coronarien : au moins 30 minutes avant l'induction anesthésique, injection intraveineuse directe en 2 minutes de 0,15 mg/kg, suivie d'une perfusion constante de 0,2 à 0,3 mg/kg/h.
· Le traitement doit être maintenu dans la période post-opératoire, en particulier durant le réveil et le réchauffement du patient. Au mieux, le traitement par voie intraveineuse doit être poursuivi jusqu'à ce que le relais par le traitement anti angineux oral antérieur soit à nouveau possible.
Posologie en traitement d’une crise de tachycardie jonctionnelle
0,25 à 0,30 mg/kg à injecter en intraveineuse directe en deux minutes.
Surdosage
En cas de surdosage, il peut être constaté une bradycardie ou une hypotension marquée. Les antidotes proposés sont : l’atropine, le glucagon ou l’adrénaline.
En cas de bradycardie sévère, un entraînement électrosystolique temporaire peut être envisagé.