TILDIEM 100 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intraveineuse
  • Code CIS : 60998977
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - Antagoniste calcique sélectif à effets cardiaques directs / dérivé de benzothiazépine - code ATC : C08DB01 : système cardiovasculaire.TILDIEM appartient à une classe de médicaments appelée les inhibiteurs calciques. Ce médicament permet une diminution du travail du cœur et une dilatation des vaisseaux sanguins. Il augmente le débit du sang dans les artères coronaires et améliore ainsi l’apport d’oxygène au cœur.Ce médicament est utilisé :Ce médicament est réservé à l’adulte. Il est déconseillé de l’utiliser chez l’enfant (voir également le paragraphe ‘‘Population pédiatrique’’).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre pour solution injectable
    • Date de commercialisation : 22/06/1988
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE

    Les compositions de TILDIEM 100 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre DILTIAZEM (CHLORHYDRATE DE) 915 100 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    20 flacon(s) en verre de 100 mg

    • Code CIP7 : 5563498
    • Code CIP3 : 3400955634980
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/05/1989
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 02/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV)

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de diltiazem...................................................................................................... 100 mg

    Pour un flacon de poudre.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre pour solution injectable (IV).

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    · Prévention de l'ischémie myocardique au cours de l'anesthésie générale de patients coronariens, lors d'interventions non cardiaques, pendant la période péri et post-opératoire, chez les patients qui recevaient antérieurement un traitement oral par inhibiteurs calciques, bêta-bloquants ou dérivés nitrés.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    L'emploi du diltiazem en perfusion est préconisé pendant la période péri-opératoire au cours de l'anesthésie des patients coronariens, qu'ils aient ou non reçu un traitement antiangineux antérieur (dérivés nitrés, bêta-bloquants, inhibiteurs calciques). Pendant la période pré-opératoire, il est généralement recommandé de poursuivre l'administration des traitements antiangineux préalablement utilisés, jusque dans les heures qui précèdent l'intervention. L'utilisation de diltiazem IV pendant l'intervention ne doit pas faire modifier ces règles de prescription.

    Au cours de l'anesthésie du coronarien : au moins 30 minutes avant l'induction anesthésique, injection intraveineuse directe en 2 minutes de 0,15 mg/kg, suivie d'une perfusion constante de 0,2 à 0,3 mg/kg/h.

    Le traitement doit être maintenu dans la période post-opératoire, en particulier durant le réveil et le réchauffement du patient. Au mieux, le traitement par voie intraveineuse doit être poursuivi jusqu'à ce que le relais par le traitement antiangineux oral antérieur soit à nouveau possible.

    Population pédiatrique

    La tolérance et l'efficacité n'ayant pas été établies, l'utilisation du diltiazem est déconseillée chez l'enfant.

    Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique (voir rubrique 4.4).

    Mode d’administration

    Voie intraveineuse (intra-veineuse directe ou perfusion).

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas de :

    · Hypersensibilité au diltiazem ou à l'un des excipients,

    · Dysfonctionnements sinusaux non appareillés,

    · Blocs auriculo-ventriculaires du deuxième et troisième degré non appareillés,

    · Insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,

    · Bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par minute),

    · Fibrillations ou flutters auriculaires avec syndrome de pré-excitation ventriculaire (syndrome de Wolf-Parkinson-White), surtout si la période réfractaire de la voie accessoire est courte (syndrome de l'intervalle PR court),

    · Hypotension artérielle associée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque,

    · Choc cardiogénique,

    En association avec (voir rubrique 4.5) :

    · Le dantrolène en perfusion,

    · Le pimozide,

    · La dihydroergotamine,

    · L'ergotamine,

    · La nifédipine,

    · L’ivabradine,

    · le lomitapide.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Le chlorhydrate de diltiazem EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ dans les cas suivants :

    En association avec :

    · L’esmolol (en cas d’altération de la fonction ventriculaire gauche),

    · Les bêta-bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol),

    · Les autres bêta-bloquants,

    · L’amiodarone,

    · Le fingolimod.

    Chez la femme enceinte ou susceptible de l’être (voir rubrique 4.6).

    Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré à l’électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloc complet). En revanche pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.

    En cas de cardiomégalie, d’insuffisance cardiaque ou d’hypotension artérielle (dans la mesure où celle-ci n’est pas liée à une hypovolémie et/ou à une insuffisance cardiaque, voir rubrique 4.3), le traitement ne devra être administré qu’à l’hôpital.

    Sujets âgés et patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale : une augmentation des concentrations plasmatiques du diltiazem peut être attendue (données basées sur l’utilisation du diltiazem par voie orale). Il est recommandé d’être particulièrement attentif aux contre-indications et précaution d’emploi et d’exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l’électrocardiogramme, en début de traitement.

    L’injection rapide de diltiazem est susceptible d’entraîner une chute de tension et une bradycardie importante.

    En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.

    L’effet hypotenseur du produit doit rendre très prudent vis-à-vis de l’utilisation simultanée de dérivés nitrés par voie I.V. pendant l’anesthésie.

    Au cours de l’anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourrait être potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique.

    Les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuvent être associés à des troubles de l'humeur, notamment la dépression (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale.

    Une augmentation de la glycémie étant possible, une surveillance attentive est nécessaire chez les patients présentant un diabète latent ou avéré.

    L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme, en particulier chez les patients présentant une hyper-réactivité bronchique préexistante. Des cas ont également été signalés après une augmentation de la dose. Les patients doivent faire l’objet d’une surveillance afin de détecter les signes et symptômes d'insuffisance respiratoire pendant le traitement par diltiazem.

    Des cas d'insuffisance rénale aiguë secondaire à une diminution de la perfusion rénale ont été rapportés chez des patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie sévère ou une hypotension sévère.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments antiarythmiques

    De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

    L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.

    L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirables cardiaques.

    L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et /ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide, dofétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine, propafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).

    Médicaments bradycardisants

    De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques …etc.

    Associations contre-indiquées

    + Dantrolène administré par perfusion

    Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

    + Dihydroergotamine

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

    + Ergotamine

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

    + Ivabradine

    L’association avec l’ivabradine est contre-indiquée en raison du risque supplémentaire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avec l’ivabradine (voir rubrique 4.3).

    + Lomitapide

    Le diltiazem (un inhibiteur modéré du CYP3A4) peut augmenter les concentrations plasmatiques du lomitapide par inhibition du CYP3A4 (voir rubrique 4.3).

    + Nifédipine

    Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.

    + Pimozide

    Risque majoré de trouble du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées

    + Amiodarone

    Risque de bradycardie et de bloc auriculo-ventriculaire.

    Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG continu.

    + Bêta-bloquants (sauf esmolol)

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

    Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants (voir rubrique 4.8).

    + Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

    Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal) et troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire.

    Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants (voir rubrique 4.8).

    + Esmolol, en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche.

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    + Fingolimod

    Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

    Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Alfentanil

    Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique.

    Adapter la posologie de l'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.

    + Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l’anticonvulsivant et après son arrêt.

    + Atorvastatine

    Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant.

    Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

    + Buspirone

    Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effets indésirables.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.

    + Dronédarone

    Risque de bradycardie ou de bloc auriculo-ventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par l'antagoniste des canaux calciques.

    Débuter le traitement par l'antagoniste calcique aux posologies minimales recommandées et ajuster les doses en fonction de l'ECG.

    + Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale

    Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.

    Surveillance clinique et ECG.

    + Phénytoïne

    Quand il est co-administré avec la phénytoïne, le diltiazem peut augmenter la concentration plasmatique de phénytoïne.

    Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne.

    + Produits de contraste utilisés en radiographie

    Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voie intraveineuse, tels que l’hypotension, peuvent être augmentés chez les patients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandée chez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits de contraste.

    + Ibrutinib

    Augmentation des concentrations plasmatiques d’ibrutinib par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite et réduction de la dose d’ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l'association.

    + Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)

    Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.

    Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

    + Inhibiteurs puissants du CYP3A4

    Majoration des effets indésirables de l’antagoniste des canaux calciques, le plus souvent à type d’hypotension notamment chez le sujet âgé.

    Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

    Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois). Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pour des effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devra être évité si une interaction est suspectée.

    + Midazolam

    Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.

    Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Rifampicine

    Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    + Simvastatine

    Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant.

    Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour de simvastatine. Si l’objectif thérapeutique n’est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d’interaction.

    + Tamsulosine

    Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

    Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l’inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.

    Associations à prendre en compte

    + Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, sidolosine, tamsulosine, térazosine)

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

    + Antiagrégants plaquettaires

    Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibe l'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cette observation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent être considérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec des antiagrégants plaquettaires.

    + Antihypertenseurs alpha-bloquants

    Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

    + Autres bradycardisants

    Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

    + Cilostazol

    Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que le diltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activité pharmacologique.

    + Clonidine, guanfacine

    Troubles de l’automatisme (troubles de la conduction auriculo-ventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).

    + Ticagrelor

    Risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique.

    + Médicaments à l’origine d’une hypotension orthostatique (notamment antihypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

    Risque de majoration d’une hypotension, notamment orthostatique.

    + Dapoxétine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de de vertiges ou de syncopes.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène.

    Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

    En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

    Allaitement

    Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel.

    Toutefois, l'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter. Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sur la base des effets indésirables rapportés tels que les vertiges (fréquents), les malaises (fréquents), l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être altérée. Néanmoins, aucune étude n'a été réalisée.

    4.8. Effets indésirables  

    Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Affections cardiaques

    · Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou 3ème degré ; possibles blocs de branche), palpitations.

    · Peu fréquent : bradycardie.

    · Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires, insuffisance cardiaque congestive, arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    · Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).

    Affections vasculaires

    Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, liées à l’activité pharmacologique du principe actif. Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.

    · Fréquent : bouffées vasomotrices.

    · Peu fréquent : hypotension orthostatique.

    · Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularite leucocytoclastique), hypotension artérielle parfois mal tolérée.

    Affections gastro-intestinales

    · Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées.

    · Peu fréquent : vomissements, diarrhée.

    · Rare : sécheresse buccale.

    · Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    · Fréquence indéterminée : hyperglycémie.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · Fréquent : érythèmes.

    · Rare : urticaires.

    · Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrose épidermique toxique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.

    Affections hépatobiliaires

    · Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règle générale transitoires, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline) ont été observées à la période initiale du traitement.

    · Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles à l’arrêt du traitement.

    Affections du système nerveux

    · Fréquent : maux de tête, vertiges.

    · Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralement réversibles à l’arrêt du traitement.

    Affections psychiatriques

    · Peu fréquent : nervosité, insomnie.

    · Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression).

    Affections du système de reproduction

    · Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles à l’arrêt du traitement.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    · Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs.

    · Fréquent : malaise, asthénie.

    Affections du sang et du système lymphatique

    · Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus et à l’insuffisance rénale aiguë, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire, un arrêt cardiaque.

    Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : diurèse osmotique.

    Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électro-systolique temporaire.

    Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste calcique sélectif à effets cardiaques directs / dérivé de benzothiazépine, code ATC : C08DB01 : système cardiovasculaire.

    Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.

    Chez l'animal : le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s'observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives.

    La limitation de la taille de l'infarctus a été démontrée sur plusieurs modèles animaux.

    Un effet antiarythmique au niveau jonctionnel ainsi que la prévention d'arythmies ventriculaires d'origine ischémique ont également été démontrés.

    Chez l'homme : les études réalisées avec le diltiazem injectable ont mis en évidence les propriétés suivantes :

    · Une action antiarythmique au niveau jonctionnel,

    · Une action bénéfique dans l'ischémie myocardique : baisse de la consommation d'oxygène, augmentation du débit coronaire, levée du spasme coronarien, protection myocardique au cours de la chirurgie cardiaque extra-corporelle.

    · Le diltiazem n'a pas d'action sur la conduction intraventriculaire, ni d'action sur la conduction antérograde et rétrograde des voies accessoires.

    · Chez le sujet normal, le diltiazem est bradycardisant et allonge discrètement la conduction intra-nodale.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Chez l'homme, après administration par voie intraveineuse, la demi-vie de distribution du diltiazem est de 25 à 30 min. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80- 85 %. Le produit est essentiellement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyl diltiazem. La demi-vie d'élimination plasmatique est d'environ 3 heures. On ne retrouve que 3 % en moyenne de la dose administrée, sous forme de diltiazem inchangé dans les urines.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Sans objet.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    100 mg de poudre en flacon (verre de type I) de 7 ml. Boîte de 1, 6, 12, 20 ou 25 flacon(s).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 556 346 9 0 : 100 mg en flacon (verre de type I) de 7 ml boîte de 1.

    · 34009 556 347 5 1 : 100 mg en flacon (verre de type I) de 7 ml boîte de 6.

    · 34009 556 348 1 2 : 100 mg en flacon (verre de type I) de 7 ml boîte de 12.

    · 34009 556 349 8 0 : 100 mg en flacon (verre de type I) de 7 ml, boîte de 20.

    · 34009 556 350 6 2 : 100 mg en flacon (verre de type I) de 7 ml, boîte de 25.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Réservé à l'usage hospitalier.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 02/11/2021

    Dénomination du médicament

    TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV)

    Chlorhydrate de diltiazem

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    3. Comment utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - Antagoniste calcique sélectif à effets cardiaques directs / dérivé de benzothiazépine - code ATC : C08DB01 : système cardiovasculaire.

    TILDIEM appartient à une classe de médicaments appelée les inhibiteurs calciques. Ce médicament permet une diminution du travail du cœur et une dilatation des vaisseaux sanguins. Il augmente le débit du sang dans les artères coronaires et améliore ainsi l’apport d’oxygène au cœur.

    Ce médicament est utilisé :

    · Pour éviter que votre cœur ne reçoive une quantité insuffisante de sang au cours de l’anesthésie générale, pendant et après l’opération :

    o si vous devez subir une intervention chirurgicale qui ne concerne pas votre cœur.

    o et si vous souffrez déjà d’une maladie du cœur et que vous prenez ce médicament (ou un autre médicament de la même famille) sous forme orale (comprimés, gélules…).

    Ce médicament est réservé à l’adulte. Il est déconseillé de l’utiliser chez l’enfant (voir également le paragraphe ‘‘Population pédiatrique’’).

    N’utilisez jamais TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) :

    · si vous êtes allergique à la substance active (le diltiazem ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · si vous avez un trouble de l’activité électrique du cœur avec des battements irréguliers ou un ralentissement des battements de votre cœur (tel qu’un dysfonctionnement sinusal, un bloc auriculo-ventriculaire du 2ème et 3ème degré et que vous n’avez pas de pacemaker, une fibrillation ou un flutter auriculaires avec syndrome de pré-excitation ventriculaire),

    · si votre cœur fonctionne mal (insuffisance cardiaque),

    · si vous faites un arrêt cardiaque (choc cardiogénique),

    · si vous avez une tension artérielle basse associée à :

    o une quantité de sang insuffisante dans les vaisseaux,

    o et/ou un cœur qui fonctionne mal.

    · si vous prenez déjà un médicament contenant de l’ivabradine pour le traitement de certaines maladies du cœur (voir paragraphe « Autres médicaments et TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) »),

    · si vous prenez déjà un médicament contenant du lomitapide utilisé pour le traitement d’un taux élevé de cholestérol (voir paragraphe : « Autres médicaments et TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV)»),

    · si vous avez des antécédents d’insuffisance cardiaque, un essoufflement récent, un ralentissement du rythme cardiaque ou une hypotension artérielle, parlez-en à votre médecin. Des cas d’insuffisance rénale chez des patients présentant de telles conditions ont été rapportés,

    · si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) n’est pas contre-indiquée (voir paragraphe « Autres médicaments et TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV).

    Votre médecin mettra en place une surveillance médicale lors de l’administration de ce médicament.

    Votre médecin devra l’utiliser AVEC PRECAUTION :

    · si vous avez plus de 65 ans,

    · si vous avez une maladie du foie ou des reins,

    · si vous avez des troubles du rythme cardiaque,

    · si votre cœur fonctionne mal,

    · si vous avez un gros cœur,

    · si vous avez une tension artérielle basse,

    · si vous devez subir une anesthésie générale.

    Ce médicament peut être associé à des troubles de l'humeur (exemple : dépression).

    Ce médicament agit sur la motilité intestinale. Il doit être utilisé avec précaution si vous avez un risque de développer une obstruction intestinale.

    Ce médicament peut augmenter votre taux de sucre dans le sang (hyperglycémie). Votre médecin pourra vous proposer un examen sanguin périodique visant à surveiller votre taux de sucre.

    L'utilisation de diltiazem peut induire un bronchospasme, y compris une aggravation de l'asthme.

    Suivez les conseils de votre médecin.

    Population pédiatrique

    L’utilisation de ce médicament chez l’enfant n’a pas été étudiée. Par conséquent et par mesure de prudence, il est déconseillé d’utiliser ce médicament chez l’enfant.

    Autres médicaments et TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV)

    Vous ne devez pas utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) en même temps que certains médicaments qui contiennent les substances actives suivantes :

    · le dantrolène en perfusion (utilisé pour relaxer les muscles),

    · le pimozide (utilisé pour des troubles psychiques),

    · la nifédipine (utilisée pour des troubles cardio-vasculaires),

    · l’ergotamine et la dihydroergotamine (utilisés notamment pour traiter la migraine et l’hypotension),

    · l’ivabradine (utilisé dans l’angine de poitrine),

    · le lomitapide utilisé pour le traitement d’un taux élevé de cholestérol. Le diltiazem peut augmenter la concentration du lomitapide, ce qui peut entraîner une augmentation de la probabilité de survenue et la gravité des effets secondaires liés au foie.

    Sauf avis contraire de votre médecin, vous ne devez pas utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) si vous prenez l’un des médicaments suivants :

    · un médicament de la classe des béta-bloquants (utilisé pour des troubles cardio-vasculaires),

    · un médicament antiarythmique (utilisé pour des troubles du rythme du cœur),

    · le fingolimod (utilisé dans la sclérose en plaques),

    · la phénytoïne (utilisée dans le traitement de l'épilepsie),

    · l’acide acétylsalicylique (utilisé comme antalgique, antipyrétique et anti-inflammatoire),

    · les produits de contraste (utilisés en radiographie),

    · l’ibrutinib (utilisé dans certains cancers).

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.

    TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) avec des aliments et boissons

    Le jus de pamplemousse peut modifier l’utilisation de ce médicament par votre organisme. La consommation de jus de pamplemousse doit être évitée si vous constatez une augmentation des effets indésirables.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Grossesse

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes susceptibles d’être enceintes n’utilisant pas de contraception efficace.

    Prévenez immédiatement votre médecin si vous découvrez que vous êtes enceinte, afin de vous conformer à ses recommandations en ce qui concerne votre traitement.

    Prévenez votre médecin en cas de désir de grossesse. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Allaitement

    Ce médicament est à éviter en cas d’allaitement.

    Si l’utilisation de TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) est nécessaire, l’alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative (biberons…).

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines peut être altérée.

    TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) contient

    Sans objet.

    Posologie

    Votre médecin adaptera la dose à votre situation.

    Mode et voie d’administration

    Ce médicament sera injecté dans une veine :

    · Soit en 1 seule injection,

    · Soit lentement par perfusion.

    Un professionnel de santé préparera et vous injectera ce médicament.

    Le mode d’administration est également détaillé à la rubrique 6. « Information réservée aux professionnels de santé ».

    Durée du traitement

    Votre médecin vous précisera pendant combien de temps vous devez recevoir ce médicament.

    Si vous avez utilisé plus de TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    En cas de surdosage, il peut être constaté une hypotension marquée pouvant conduire à un collapsus et à une défaillance du fonctionnement des reins (insuffisance rénale aiguë), un ralentissement (bradycardie) ou des perturbations des battements du cœur, ou un arrêt cardiaque. Les antidotes proposés sont : l'atropine, le glucagon ou l'adrénaline.

    En cas de bradycardie sévère, un entraînement électrosystolique temporaire peut être envisagé.

    Si vous oubliez d’utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) :

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    En général, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

    · Très fréquents (plus de 1 personne sur 10),

    · Fréquents (plus de 1 personne sur 100 et moins de 1 personne sur 10),

    · Peu fréquents (plus de 1 personne sur 1 000 et moins de 1 personne sur 100),

    · Rares (plus d'une personne sur 10 000 et moins de 1 personne sur 1 000),

    · Très rares (moins de 1 personne sur 10 000).

    Effets sur le cœur :

    · Fréquent :

    o Trouble de l’activité électrique du cœur pouvant entraîner un ralentissement des battements du cœur (blocs cardiaques),

    o Palpitations,

    · Peu Fréquent : ralentissement des battements du cœur parfois mal toléré,

    · Fréquence indéterminée : défaillance du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque), arrêt sinusal, arrêt cardiaque (asystole).

    Effets sur les vaisseaux sanguins :

    Ces troubles sont liés à l'activité du médicament et surviennent plus volontiers chez les plus de 65 ans.

    · Peu fréquent : baisse importante de la tension artérielle lors du passage à la position debout parfois responsable de vertiges ou de malaise,

    · Fréquence indéterminée : inflammation des petits vaisseaux sanguins (vascularite), baisse de la tension artérielle, parfois mal tolérée.

    Troubles digestifs :

    · Fréquent : constipation, brûlures d’estomac, nausées, difficultés pour digérer,

    · Peu fréquent : vomissements, diarrhée,

    · Rare : sécheresse de la bouche,

    · Fréquence indéterminée : gonflement des gencives.

    Troubles métaboliques :

    · Fréquence indéterminée : élévation du taux de sucre dans le sang.

    Effets sur la peau :

    · Fréquent : érythèmes,

    · Rare : urticaire,

    · Fréquence indéterminée :

    o brusque gonflement du cou et/ou du visage (œdème de Quincke),

    o diverses formes d’éruptions sur la peau (pustulose généralisée, érythème polymorphe, dermatite exfoliative), éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell) : dans ce cas, arrêtez immédiatement votre traitement et consultez votre médecin,

    o réaction exagérée après exposition au soleil ou aux U.V.,

    o érythème pouvant être fébrile ou desquamatif,

    o rash.

    Anomalies du fonctionnement du foie :

    · Peu fréquent : augmentation modérée et généralement temporaire des enzymes du foie (transaminases),

    · Fréquence indéterminée : une maladie du foie (hépatite) qui guérit après l’arrêt du traitement.

    Effets sur le système nerveux :

    · Fréquence indéterminée : ensemble de symptômes ressemblant à la maladie de Parkinson (syndrome extrapyramidal) et qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement, avec un ou plusieurs des symptômes suivants : difficultés pour marcher, rigidité, mouvements involontaires et tremblements.

    Troubles psychiatriques :

    · Peu fréquent : nervosité, insomnie,

    · Fréquence indéterminée : changements d’humeur (notamment dépression). Une augmentation de ce risque a été rapportée en cas d’administration avec des médicaments appelés béta-bloquants.

    Troubles du sang et du système lymphatique :

    · Fréquence indéterminée : diminution du nombre de plaquettes dans le sang.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    · Fréquence indéterminée : bronchospasme (y compris aggravation de l'asthme).

    Effets généraux :

    · Très fréquent : gonflement des membres inférieurs (chevilles).

    · Fréquent : bouffées de chaleur ou sensation de chaleur inhabituelle, maux de tête, vertiges, malaise, fatigue,

    · Fréquence indéterminée : transpiration, développement des seins chez l’homme, qui disparaît généralement après l’arrêt du traitement.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) après la date de péremption mentionnée sur le conditionnement extérieur.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    Avant ouverture : pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV)  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate de diltiazem................................................................................................ 100 mg

    Pour un flacon de poudre.

    Qu’est-ce que TILDIEM 100 mg, poudre pour solution injectable (IV) et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous la forme d’une poudre pour solution injectable.

    Chaque boîte contient : 1, 6, 12, 20 ou 25 flacons.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    SANOFI WINTHROP INDUSTRIE

    180, RUE JEAN JAURES

    94700 MAISON ALFORT

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Information réservée à la personne qui administre ce médicament

    Posologie en prévention de l’ischémie myocardique

    · L’emploi du diltiazem en perfusion est préconisé pendant la période préopératoire au cours de l'anesthésie des patients coronariens, qu'ils aient ou non reçu un traitement anti angineux antérieur.

    · Au cours de l'anesthésie du coronarien : au moins 30 min, avant l'induction anesthésique, injection intraveineuse directe en 2 minutes de 0,15 mg/kg, suivie d'une perfusion constante de 0,2 à 0,3 mg/kg/h.

    · Le traitement doit être maintenu dans la période post-opératoire, en particulier durant le réveil et le réchauffement du patient. Au mieux, le traitement par voie intraveineuse doit être poursuivi jusqu'à ce que le relais par le traitement anti angineux oral antérieur soit à nouveau possible.

    Surdosage

    En cas de surdosage, il peut être constaté une bradycardie ou une hypotension marquée. Les antidotes proposés sont : l’atropine, le glucagon ou l’adrénaline.

    En cas de bradycardie sévère, un entraînement électro systolique temporaire peut être envisagé.