THERACAP131
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 04/08/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : GE HEALTHCARE
Les compositions de THERACAP131
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | IODURE (131I) DE SODIUM | 60642 | 50 à 5500 MBq à la date de calibration | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
flacon(s) polycarbonate de 1 gélule(s)
- Code CIP7 : 5714951
- Code CIP3 : 3400957149512
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 09/01/2010
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 12/10/2021
THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Composition pour une gélule :
Iodure (131I) de sodium........................................................... 50 à 5 500 MBq, à la date de calibration
Pour une gélule.
L'iode-131 est produit par fission de l'uranium-235 ou par bombardement neutronique du tellure stable dans un réacteur nucléaire.
L'iode-131 a une période physique de 8,02 jours et décroit en xénon-131 stable par émission de rayonnements γ d'énergie 365 keV (81,7 %), 637 keV (7,2 %) et 284 keV (6,1 %) et rayonnements β d'énergie maximale 606 KeV.
Excipient(s) à effet notoire : 50 mg de sodium par gélule.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Enveloppe de gélatine jaune.
4.1. Indications thérapeutiques
Le traitement thyroïdien à l'iode radioactif est utilisé chez les adultes et les enfants pour :
Hyperthyroïdie : maladie de Basedow, goitre multinodulaire toxique ou nodules autonomes.
Carcinome thyroïdien vésiculaire et/ou papillaire, y compris en cas de métastases et de tissus thyroïdiens résiduels.
Le traitement par l'iodure (131I) de sodium est fréquemment associé à une intervention chirurgicale ou aux anti-thyroïdiens de synthèse.
4.2. Posologie et mode d'administration
Ce médicament ne doit être administré que par du personnel autorisé, voir rubrique 6.6.
Posologie
L'activité à administrer est appréciée par le clinicien. L'effet thérapeutique n'apparaît qu'au bout de plusieurs semaines. L'activité de la gélule doit être déterminée avant utilisation.
Adultes
Traitement de l'hyperthyroïdie
Dans la mesure du possible, il faut s'efforcer d'obtenir une euthyroïdie par des moyens pharmacologiques. En cas d’échec ou d’impossibilité de poursuivre le traitement médical, l'iode radioactif pourra être administré pour traiter l'hyperthyroïdie.
L'activité nécessaire dépend de la cause de l'hyperthyroïdie, de la taille de la thyroïde, de la fixation thyroïdienne et de la clairance de l'iode.
L'activité administrée se situe généralement entre 200 et 800 MBq, mais il peut être nécessaire de répéter le traitement jusqu'à une activité cumulée maximale de 5 000 MBq. Un nouveau traitement après 6 à 12 mois est indiqué pour l'hyperthyroïdie persistante
L’activité à administrer peut-être définie par des protocoles à dose fixe ou peut-être calculée à l’aide de l’équation suivante :
dose au niveau de l’organe cible (Gy) x volume cible (ml)
A (MBq) =
------------------------------------------------------------------------
x K
fixation max. d’I-131 (%) x T½ effectif (jours)
avec les conditions suivantes :
Dose au niveau de l’organe cible
dose absorbée par l’organe cible (ensemble de la thyroïde ou adénome).
Volume cible
volume total de la thyroïde (maladie de Basedow, autonomie multifocale ou disséminée)
Fixation max. d’I-131
fixation maximale d’I-131 pouvant être absorbée par la thyroïde ou les tumeurs en % de l’activité administrée telle que mesurée avec une dose de test.
T ½ effective
demi-vie effective de l’I-131 dans la thyroïde exprimée en jours
K
24,67
Les doses suivantes pour les organes cibles peuvent être utilisées :
Nodule unique
300 - 400 Gy dose d'organe cible
Nodules multiples et disséminés
150 - 200 Gy dose d'organe cible
Maladie de Basedow
200 Gy dose d'organe cible
Dans la maladie de Basedow, les nodules multiples ou disséminés, les doses aux organes cibles sont liées à la masse de la glande thyroïde ; cependant en cas de nodule unique, la dose à l’organe cible n’est liée qu’à la masse de l’adénome. Pour les doses recommandées aux organes cibles voir rubrique 11.
D'autres procédures dosimétriques peuvent également être utilisées, notamment des tests d'absorption thyroïdienne de pertechnétate de sodium (99mTc) pour déterminer la dose appropriée pour l'organe cible (Gy).
Thyroïdectomie et traitement des métastases
Après une thyroïdectomie totale ou partielle, l'activité administrée en vue d'éliminer le reliquat de tissu thyroïdien est comprise entre 1850 et 3700 MBq. Cette activité est fonction de l'importance du reliquat et de la fixation de l'iode-131. Pour le traitement ultérieur des métastases, l'activité administrée varie entre 3700 et 11100 MBq.
Populations particulières
Sujets âgés
Aucun ajustement de la dose en fonction de l’âge n’est recommandé.
Chez les patients dont la fonction rénale est réduite
Une attention particulière doit être accordée à la quantité d'activité à administrer, car une exposition accrue aux rayonnements est possible chez les patients présentant une insuffisance rénale. L'utilisation thérapeutique de l'iodure de sodium (131I) chez les patients présentant une insuffisance rénale significative nécessite une attention particulière (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
L’utilisation de l’iodure de sodium (131I) chez l’enfant et l’adolescent doit être soigneusement évaluée, en fonction du besoin clinique et justifiée par le bénéfice attendu comparé au risque dans cette population de patients.
Dans certains cas, l'activité à administrer aux enfants et adolescents doit être déterminée après une dosimétrie adaptée à chaque patient (voir rubrique 4.4).
Chez les enfants et les adolescents, le traitement par l’iode radioactif d’affections thyroïdiennes bénignes est possible dans des cas justifiés, en particulier en cas de récidive après l’utilisation de médicaments antithyroïdiens ou en cas de réactions indésirables graves aux médicaments antithyroïdiens (voir rubrique 4.4).
Mode d’administration
THERACAP131 est administrée par voie orale. La gélule doit être prise à jeun. Elle doit être avalée entière avec une grande quantité de liquide pour garantir son transit dans l’estomac et la partie supérieure de l’intestin grêle.
Le patient doit être encouragé à boire abondamment les 24 premières heures, notamment les patients prenant de fortes doses pour le traitement du carcinome thyroïdien pour limiter l’irradiation de la vessie par des mictions fréquentes.
Pour favoriser le passage de la gélule dans l'œsophage et créer dans l'estomac un milieu favorable à sa dissolution, il est recommandé au patient de boire une boisson tiède rapidement après l'ingestion de la gélule. Il est recommandé d’associer un traitement par des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de la pompe à protons.
En cas d’administration à un enfant, en particulier à un jeune enfant, il convient de s’assurer que la gélule peut être avalée entière, sans être machée. Il est recommandé de la donner avec des aliments écrasés.
Pour la préparation du patient, voir la rubrique 4.4
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· Grossesse et allaitement (voir rubrique 4.6).
· Patients présentant une dysphagie, une sténose œsophagienne, un rétrécissement de l’œsophage, un diverticule de l’œsophage, une gastrite évolutive, des lésions gastriques érosives ou un ulcère gastroduodénal.
· Patients présentant une suspicion de ralentissement de la motricité gastro-intestinale.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Possibilité de réactions d'hypersensibilité ou anaphylactiques
En cas de réaction d’hypersensibilité ou de réaction anaphylactique, un traitement par voie intraveineuse doit être débuté, si nécessaire. Afin de permettre une prise en charge rapide en cas d’urgence, il convient d’avoir à disposition immédiate les médicaments et le matériel nécessaires, notamment des sondes d’intubation trachéale et du matériel de ventilation.
En cas d'hypersensibilité connue à la gélatine ou à ses métabolites, le traitement par la solution d’iodure (131I) de sodium doit être préféré.
Bénéfice individuel/justification du risque
Pour chaque patient, l'exposition aux rayonnements ionisants doit être justifiée par rapport au bénéfice attendu. L'activité injectée doit correspondre à la plus faible dose de radiation possible compatible avec l'obtention de l’effet thérapeutique escompté.
Il existe peu de preuves d'une incidence accrue de cancer, de leucémie ou de mutations chez les patients suivant un traitement par iode radioactif pour une affection thyroïdienne bénigne, malgré une utilisation intensive. Dans le traitement des maladies thyroïdiennes malignes, une incidence plus élevée de cancer de la vessie a été rapportée dans une étude chez des patients ayant reçu plus de 3700 MBq d'iodure de sodium (131I). Dans une autre étude, une légère augmentation des cas de leucémie a été rapportée chez des patients recevant des doses très élevées. Par conséquent, les doses cumulées totales supérieure à 26000 MBq ne sont pas recommandées.
Fonction reproductive chez les hommes
Le recours à une banque de sperme pourrait être envisagé pour compenser d'éventuels dommages réversibles de la fonction reproductive chez les hommes en raison de la dose thérapeutique élevée d'iode radioactif en cas de maladie étendue.
Chez les patients dont la fonction rénale est réduite
Une justification du bénéfice/risque du traitement est particulièrement requise, car une exposition accrue aux radiations est possible. Chez ces patients, un ajustement de la posologie peut être nécessaire.
Population pédiatrique
L’indication nécessite une attention particulière car la dose efficace par MBq est plus élevée que chez l'adulte (voir rubrique 11). Pour l’enfant et l’adulte jeune, il convient toutefois de prendre en compte la sensibilité plus importante des structures tissulaires et l’espérance de vie plus longue dans cette classe d’âge. Les risques doivent également être comparés avec ceux des autres traitements possibles. Voir rubriques 4.2 et 11.
La maladie bénigne de la thyroïde chez les enfants et les adolescents ne doit être traitée par de l'iode radioactif que dans des cas justifiés, en particulier en cas de récidive après l'utilisation d'antithyroïdiens ou en cas de réactions indésirables graves liées aux médicaments antithyroïdiens. Il n'y a aucune preuve d'une augmentation de l'incidence du cancer, de la leucémie ou des mutations chez les patients traités par iode radioactif pour une maladie thyroïdienne bénigne, malgré une utilisation intensive.
Les adultes qui ont subi une radiothérapie thyroïdienne pendant leur enfance et leur adolescence doivent être surveillés une fois par an.
Préparation du patient
Il est recommandé au patient de boire abondamment et de limiter l’irradiation vésicale par des mictions fréquentes, particulièrement lorsque des activités élevées sont administrées, par exemple pour le traitement du carcinome thyroïdien. Chez les patients ayant des difficultés mictionnelles, une sonde doit être posée avant l’administration d’activités élevées d’iode radioactif.
Afin de limiter l'exposition aux rayonnements du côlon, des laxatifs doux (mais pas des agents qui ramollissent les selles et qui ne stimulent pas l'intestin) peuvent être nécessaires pour les patients qui ont moins d'une selle par jour.
Une sialadénite peut survenir après l'administration d'une dose élevée d'iode radioactif. Pour éviter cela, il est conseillé au patient de prendre des sucreries ou des boissons (jus de citron, vitamine C) contenant de l'acide citrique pour stimuler la salivation avant le traitement. Des mesures de protection pharmacologiques supplémentaires peuvent également être prises.
Avant l'administration d'iodure, une surcharge iodée d’origine alimentaire ou médicamenteuse doit être recherchée avant administration d’iode (voir rubrique 4.5). Un régime pauvre en iode avant le traitement permet d’augmenter la fixation de l’iode-131 par le tissu thyroïdien fonctionnel.
En cas de carcinome thyroïdien, le traitement substitutif doit être arrêté avant l’administration d’iode-131 afin de garantir une fixation suffisante. Il doit être arrêté 14 jours avant pour la triiodothyronine et 4 à 5 semaines avant pour la thyroxine. Le traitement par ces médicaments doit être repris deux jours après l’administration d’iode-131. De même, il convient d’arrêter les traitements par carbimazole et propylthiouracil une semaine avant l’administration d’iode-131 pour traiter l'hyperthyroïdie, et de ne les reprendre éventuellement que plusieurs jours après.
Hyponatrémie : des manifestations graves d'hyponatrémie ont été rapportées après un traitement par l'iodure de sodium (131I) chez des patients âgés ayant subi une thyroïdectomie totale. Les facteurs de risque comprennent l'âge avancé, le sexe féminin, l'utilisation de diurétiques thiazidiques et l'hyponatrémie au début du traitement par l'iodure de sodium (131I). Des dosages réguliers des électrolytes sériques doivent être envisagés chez ces patients.
Dans le traitement de la maladie de Basedow par de l'iode radioactif, une corticothérapie concomitante doit être instaurée, en particulier en cas d'ophtalmopathie endocrinienne.
Chez les patients présentant une pathologie digestive, les gélules d’iode-131 doivent être administrées avec prudence. Les gélules doivent être avalées entières avec une quantité suffisante de liquide pour garantir leur transit dans l’estomac et la partie proximale de l’intestin grêle. Il est recommandé d’associer un traitement par des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de la pompe à protons.
Après l’administration du traitement
Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contacts rapprochés avec les femmes enceintes et les enfants pendant le temps nécessaire.
En cas de vomissements, le risque de contamination doit être pris en compte.
Les patients ayant reçu une thérapie de leur glande thyroïde doivent être réexaminés à intervalles appropriés.
Mises en garde spécifiques
Ce médicament contient 50 mg de sodium par dose, ce qui équivaut à 2,5% de l’apport quotidien maximal recommandé par l’OMS de 2 g de sodium pour un adulte. Il convient d’en tenir compte chez les patients ayant une alimentation à apport réduit en sodium.
Pour les précautions liées au risque environnemental, voir la rubrique 6.6.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
A titre d’exemple, les médicaments suivants doivent être arrêtés en fonction du contexte clinique :
Principes actifs
Période de sevrage avant administration d’Iode-131
Antithyroïdiens (le carbimazole ou d'autres dérivés imidazolés tels que propylthiouracile), perchlorate
1 semaine avant le traitement jusqu’à plusieurs jours après.
Salicylés, corticoïdes, nitroprussiate de sodium, bromosulfophthaléine sodique, anticoagulants, antihistaminiques, antiparasitaires, pénicillines, sulfamides, tolbutamide, thiopentane
1 semaine
Phénylbutazone
1 à 2 semaines
Préparations vitaminées et fluidifiants bronchiques contenant de l’iode
Environ 2 semaines
Produits de substitution hormonale de synthèse ou naturels à visée thyroïdienne
Triiodothyronine : 2 semaines
Thyroxine : 4 à 5 semaines
Benzodiazépines et lithium
Environ 4 semaines
Amiodarone*
3 à 6 mois
Produits iodés pour application locale
1 à 9 mois
Produits de contraste iodés hydrosolubles
6 à 8 semaines
Produits de contraste iodés liposolubles
Jusqu’à 6 mois
* Dans le cas de l’amiodarone, une diminution de la captation de l’iode par la glande thyroïde peut perdurer sur plusieurs mois, notamment à cause de la longue demi-vie de ce médicament.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Femmes en âge de procréer
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer un médicament radiopharmaceutique à la femme en âge de procréer, il est indispensable de s’informer de toute éventualité d’une grossesse. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. En cas de doute sur une grossesse potentielle (si la femme n’a pas eu ses règles, si les règles sont très irrégulières, etc), l'utilisation de techniques de remplacement n'utilisant pas de rayonnements ionisants doit être envisagée. Il doit être recommandé aux femmes traitées par l'iodure (131I) de sodium de NE PAS être enceintes pendant les 6 à 12 mois suivant le traitement.
Contraception chez les hommes et les femmes
Après traitement thérapeutique à l’iode-131, une contraception efficace sera mise en place et maintenue chez l’homme et la femme jusqu’à 6 mois après traitement d’une affection bégnine et jusqu’à 12 mois après traitement d’un cancer thyroïdien. Les hommes traités par l’iode radioactif doivent attendre 6 mois avant de procréer, le temps que les spermatozoïdes irradiés soient remplacés par des spermatozoïdes non irradiés. Une cryoconservation du sperme doit être envisagée chez les hommes présentant une maladie disséminée nécessitant l’administration d’activités thérapeutiques élevées d’iodure (131I) de sodium.
Grossesse
L'iodure (131I) de sodium est contre-indiqué en cas de grossesse, de suspicion de grossesse, ou lorsque cette éventualité n'a pas été exclue (la dose de radiations absorbée au niveau de l'utérus pour ce produit se situe vraisemblablement entre 11 et 511 mGy ; de plus, la thyroïde fœtale présente une avidité particulière pour l'iode au cours des 2ème et 3ème trimestres (voir rubrique 4.3).
Si le diagnostic d'un carcinome thyroïdien différencié est posé au cours de la grossesse, il convient donc de reporter le traitement par l'iode-131 après le terme de la grossesse.
Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme souhaitant poursuivre l'allaitement maternel, il convient d’estimer si ce traitement peut être différé jusqu'à la fin de l’allaitement et de choisir le produit radiopharmaceutique le plus approprié, compte tenu du passage de la radioactivité dans le lait maternel. Si l’administration est considérée comme indispensable, l’allaitement maternel doit être interrompu au moins 8 semaines avant l’administration d’iodure (131I) de sodium et ne doit pas être repris (voir rubrique 4.3).
Pour des raisons de radioprotection, il convient d’éviter les contacts rapprochés entre mère et enfant pendant au moins 1 semaine.
Fertilité
Après traitement par l'iode radioactif d'un carcinome thyroïdien, une altération de la fertilité dose-dépendante peut survenir chez l'homme et la femme. Une altération réversible de la spermatogenèse peut survenir à des activités supérieures à 1 850 MBq. Des effets cliniques notoires, tels qu’une oligospermie, une azoospermie, et une augmentation du taux sérique de FSH ont été décrits après administration d’une activité supérieure à 3 700 MBq.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
Résumé du profil de sécurité
Les fréquences des réactions indésirables signalées sont issues de la littérature médicale. Le profil de sécurité de l’iodure (131I) de sodium varie considérablement selon les activités administrées, qui dépendent du type de traitement (traitement d’une affection bénigne ou d’un carcinome). Par ailleurs, le profil de sécurité dépend des doses cumulées délivrées et du schéma posologique utilisé. Par conséquent, les réactions indésirables signalées ont été groupées selon qu’elles surviennent lors du traitement d’une affection bénigne ou d’un carcinome.
Les réactions indésirables fréquentes sont les suivantes : hypothyroïdie, hyperthyroïdie transitoire, affections des glandes salivaires et lacrymales, et effets locaux des rayonnements. Lors du traitement d’un carcinome, des réactions indésirables gastro-intestinales et une myélo-dépression peuvent aussi survenir fréquemment.
Liste tabulée des réactions indésirables
Les tableaux suivants présentent les réactions indésirables signalées, triées par classe de systèmes d’organes. Les symptômes secondaires à un syndrome (par exemple, syndrome sec) sont mentionnés entre parenthèses au niveau du syndrome correspondant.
La signification des fréquences indiquées dans cette rubrique est présentée ci-dessous :
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Réactions indésirables après le traitement d’une affection bénigne :
Classe de système d’organes
Symptôme
Fréquence
Affections du système immunitaire
Hypersensibilité incluant réaction anaphylactique
Fréquence indéterminée
Affections endocriniennes
Hypothyroïdie permanente, hypothyroïdie
Très fréquent
Hyperthyroïdie transitoire
Fréquent
Crise thyréotoxique, thyroïdite, hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie)
Fréquence indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyponatrémie
Fréquence indéterminée
Affections oculaires
Ophtalmopathie endocrinienne (dans la maladie de Basedow)
Très fréquent
Syndrome sec
Fréquence indéterminée
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Paralysie des cordes vocales
Très rare
Affections gastro-intestinales
Sialadénite
Fréquent
Affections hépato-biliaires
Anomalie de la fonction hépatique
Fréquence indéterminée**
Affections congénitales, familiales et génétiques
Hypothyroïdie congénitale
Fréquence indéterminée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Tuméfaction locale
Fréquence indéterminée
Affections de la peau et du tissu sous -cutané
Acné iodo induit (acné- à type éruption cutanée)
Fréquence indéterminée
Réactions indésirables après le traitement d’une affection maligne :
Classe de système d’organes
Symptôme
Fréquence
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (inclus kystes et polypes)
Leucémie
Peu fréquent
Cancers solides, (ex. cancer de la vessie, cancer du côlon, cancer gastrique)
Fréquence indéterminée
Affections hématologiques et du système lymphatique
Erythropénie, dysfonctionnement de la moelle osseuse
Très fréquent
Leucopénie, thrombocytopénie
Fréquent
Anémie aplasique, insuffisance permanente ou sévère de la moelle osseuse
Fréquence indéterminée
Affections du système immunitaire
Réaction anaphylactoïde
Fréquence indéterminée
Affections endocriniennes
Crise thyréotoxique, hyperthyroïdie transitoire
Rare
Thyroïdite (leucocytose transitoire), hypoparathyroïdie (baisse de la calcémie, tétanie), hypothyroïdie, hyperparathyroïdie.
Fréquence indéterminée
Affections du système nerveux
Parosmie, anosmie
Très fréquent
Œdème cérébral
Fréquence indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Hyponatrémie
Fréquence indéterminée
Affections oculaires
Syndrome sec (conjonctivite, sécheresse oculaire et nasale)
Très fréquent
Obstruction du canal nasolacrymal (augmentation du larmoiement)
Fréquent
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Dyspnée
Fréquent
Constriction de la gorge*, fibrose pulmonaire, détresse respiratoire, troubles obstructifs des voies aériennes, pneumonie, trachéite, dysfonctionnement des cordes vocales (paralysie des cordes vocales, dysphonie, enrouement), douleurs oropharyngées, stridor
Fréquence indéterminée
Affections gastro-intestinales
Sialadénite (sécheresse buccale, douleur des glandes salivaires, gonflement des glandes salivaires, caries dentaires, chute des dents), mal des rayons, nausées, agueusie, anosmie, dysgueusie, diminution de l’appétit
Très fréquent
Vomissements
Fréquent
Gastrite, dysphagie
Fréquence indéterminée
Affections hépato-biliaires
Anomalie de la fonction hépatique
Fréquence indéterminée**
Affections du rein et des voies urinaires
Cystite radique
Fréquence indéterminée
Affections des organes de la reproduction et du sein
Insuffisance ovarienne, troubles menstruels
Très fréquent
Azoospermie, oligospermie, baisse de la fécondité masculine
Fréquence indéterminée
Affections congénitales, familiales et génétiques
Hypothyroïdie congénitale
Fréquence indéterminée
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Syndrome pseudogrippal, céphalées, fatigue, douleurs du cou
Très fréquent
Tuméfaction locale
Fréquent
* : en particulier en cas de sténose trachéale existante
** : observé avec d’autres médicaments similaires mais pas avec THERACAP131.
Mises en garde d’ordre général
L'exposition aux radiations ionisantes peut théoriquement induire des cancers et/ou des anomalies héréditaires. La dose de radiations résultant de l’irradiation thérapeutique peut augmenter l’incidence de cancers ou de mutations. Dans tous les cas, il convient de s’assurer que les risques liés à l’irradiation sont inférieurs à ceux qu’entraîne la maladie. La dose efficace après administration d’iodure (131I) de sodium à des doses thérapeutiques est supérieure à 20 mSv.
En utilisation thérapeutique, les modifications physiopathologiques dues à l’évolution de la maladie elle-même, peuvent influencer de façon significative les doses de radiations délivrées à des organes spécifiques, autre que l’organe cible. Dans le cadre de l’évaluation des risques et des avantages, il est conseillé de calculer la dose efficace et les doses de radiations probables aux organes cibles avant l’administration. L’activité pourra ainsi être ajustée en fonction de la taille de la thyroïde, de la demi-vie biologique et de facteurs prenant en compte l'état physiologique du malade (y compris une éventuelle carence en iode) et sa pathologie.
Affections de la glande thyroïde et des parathyroïdes
Le traitement de l’hyperthyroïdie par l’iode radioactif peut entraîner une hypothyroïdie tardive dont la sévérité est dose-dépendante.
Dans le traitement d’affections malignes, l’hypothyroïdie est souvent signalée en tant que réaction indésirable ; toutefois, le traitement des affections malignes par l’iode radioactif fait généralement suite à une thyroïdectomie.
La destruction des follicules thyroïdiens causée par l’exposition aux rayonnements ionisants de l’iodure (131I) de sodium peut entraîner l’exacerbation d’une hyperthyroïdie déjà existante après 2 à 10 jours, ou même une crise thyrotoxique. Parfois, une hyperthyroïdie immunitaire peut se développer après une normalisation initiale (période de latence de 2 à 10 mois).
Avec les activités élevées d’iode-131, le patient peut présenter de façon transitoire une thyroïdite et une trachéite inflammatoires entre le 1er et le 3ème jour après l’administration, avec possibilité de constriction trachéale sévère, notamment en cas de sténose trachéale.
Dans de rares cas, une hyperthyroïdie transitoire a été observée même après le traitement d’un carcinome thyroïdien fonctionnel.
Une hypoparathyroïdie transitoire a été observée occasionnellement à la suite d’un traitement par l’iode radioactif : elle doit faire l’objet d’une surveillance et d’un traitement appropriés.
Conséquences tardives
Une hypothyroïdie dose-dépendante tardive peut survenir à la suite d’un traitement de l'hyperthyroïdie par l’iode radioactif. Cette hypothyroïdie peut se manifester des semaines voire des années après le traitement, et nécessite une surveillance de la fonction thyroïdienne ainsi qu’un traitement hormonal substitutif approprié. L'hypothyroïdie n'apparaît généralement pas avant 6 à 12 semaines après le traitement par l'iode radioactif.
Affections oculaires
L’ophtalmopathie endocrinienne peut progresser ou une nouvelle ophtalmopathie peut apparaître après traitement par l’iode radioactif d’une hyperthyroïdie ou d’une maladie de Basedow. Le traitement de la maladie de Basedow par l’iode radioactif doit être associé aux corticostéroïdes.
Effets locaux de l’irradiation
Un dysfonctionnement et une paralysie des cordes vocales ont été décrits après l’administration d’iodure (131I) de sodium ; toutefois, dans certains cas il n’est pas possible d’établir si le dysfonctionnement des cordes vocales est causé par l’irradiation ou par le traitement chirurgical de la thyroïde.
Une fixation tissulaire élevée de l’iodure (131I) de sodium peut entrainer des douleurs locales, une gêne et des œdèmes au niveau des tissus fixant le radionucléide ; par exemple, en cas de traitement par l’iode radioactif de reliquat de tissu thyroïdien, une douleur diffuse et sévère des tissus mous dans la région de la tête et du cou est possible.
Une pneumonie et une fibrose pulmonaire induites par les rayonnements ont été observées chez des patients présentant des métastases pulmonaires diffuses d’un cancer différencié de la thyroïde, dues à la destruction du tissu métastatique. Cela survient essentiellement après traitement par l’iode radioactif à dose élevée.
Pour le traitement des cancers thyroïdiens avec des métastases au niveau du système nerveux central, il convient de prendre en compte l’éventualité de l’apparition d’un œdème cérébral et/ou l’aggravation d’un œdème cérébral préexistant.
Affections gastro-intestinales
Les activités élevées peuvent entrainer des troubles digestifs, qui apparaissent généralement au cours des premières heures ou des premiers jours après l’administration. Pour la prévention des troubles digestifs se reporter à la rubrique 4.4.
Affections des glandes salivaires et lacrymales
Une sialadénite peut survenir, s’accompagnant d’un œdème et de douleurs au niveau des glandes salivaires, d’une agueusie partielle et d’une sécheresse de la bouche. La sialadénite est généralement résolutive, soit spontanément, soit après traitement anti-inflammatoire, mais des cas occasionnels d’agueusie et de sécheresse de la bouche persistantes et dose dépendantes, suivies de la perte des dents, ont été observés. Pour la prévention des affections salivaires, se reporter à la rubrique 4.4.
Un dysfonctionnement des glandes salivaires et/ou lacrymales, conduisant à un syndrome sec est également possible quelques mois et jusqu’à deux ans après un traitement par l’iode radioactif. Bien que le syndrome sec soit un effet transitoire dans la plupart des cas, il peut, chez certains patients, persister pendant plusieurs années.
Myélosuppression
L’administration unique d’une activité supérieure à 5 000 MBq ou la répétition de l’administration moins de 6 mois après le premier traitement, augmente la probabilité d’apparition tardive d’une insuffisance médullaire transitoire ou, très rarement, persistante, qui se traduit par une thrombopénie ou une érythropénie isolées, et qui peut entraîner le décès.
Cancers induits
Avec les activités élevées, correspondant aux activités utilisées dans le traitement des affections thyroïdiennes malignes, une augmentation de la fréquence des cas de leucémie a été observée.
Il a été également mis en évidence une augmentation de la fréquence des cas de cancers solides induits suite à l’administration d’activités élevées (supérieure à 7,4 GBq).
Population pédiatrique
Les types de réactions indésirables attendues chez l’enfant sont identiques à celles chez l’adulte. En raison de la sensibilité accrue des tissus aux rayonnements ionisants chez les enfants (voir rubrique 11) et de l’espérance de vie supérieure, la fréquence et la sévérité pourraient être différentes.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Ce produit doit être utilisé par du personnel autorisé en milieu hospitalier. Le risque de surdosage est donc théorique.
En cas d’administration d’une activité trop élevée, la dose délivrée au patient doit être réduite autant que possible en augmentant l’élimination du radionucléide de l’organisme par une diurèse forcée et des mictions fréquentes. En complément, un blocage immédiat de la glande thyroïde (par exemple avec du perchlorate de potassium) doit être recommandé afin de diminuer son exposition aux radiations. Pour réduire l’absorption de l’iodure (131I) de sodium des émétiques peuvent être administrés.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
La substance pharmacologiquement active est l’iode-131 sous la forme d’iodure de sodium, qui est fixé par le tissu fonctionnel thyroïdien. La décroissance radioactive ayant lieu essentiellement au niveau de la glande thyroïde, où l’iode-131 présente un temps de résidence élevé, une irradiation sélective de cet organe est induite.
Lors de l’utilisation d’activité thérapeutique, étant donnée la quantité d’iode administrée aucun effet pharmacologique n’est attendu.
Les effets de l’irradiation sont dus à plus de 90% aux rayonnements bêta moins (β-) émis, dont le parcours moyen dans les tissus est de 0,5 mm. Les rayonnements β moins (β-) diminuent de manière dose-dépendante la fonction cellulaire et la division cellulaire, conduisant à la destruction des cellules. Le faible parcours moyen et la quasi-absence de fixation de l’iodure (131I) de sodium hors de la glande thyroïde conduisent à une irradiation négligeable des tissus non thyroïdiens.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Après administration orale, l’iodure (131I) de sodium est rapidement absorbé au niveau de la partie proximale du tube digestif (90% en 60 minutes). L’absorption est influencée par la vidange gastrique. Elle est augmentée par l’hyperthyroïdie et diminuée par l’hypothyroïdie.
Les études sur la dissolution des gélules d’iodure (131I) de sodium ont montré que celle-ci se produit dans les 5 à 12 minutes et que la radioactivité se répartit de manière homogène sur la muqueuse gastrique.
Les études portant sur les différents niveaux de radioactivité dans le sérum ont montré qu’après un premier temps d’augmentation rapide, persistant entre 10 et 20 minutes, l’équilibre est atteint au bout de 40 minutes environ. Après administration orale d’une solution d’iodure (131I) de sodium, l’équilibre est obtenu après un délai identique
Distribution et fixation aux organes
La pharmacocinétique est identique à celle de l'iodure non radioactif. L’iodure circulant se distribue dans le compartiment extra-thyroïdien, à partir duquel il est essentiellement fixé par la thyroïde qui capte environ 20% de l’iodure en un seul passage ou éliminé par voie rénale.
La fixation de l’iodure par la thyroïde atteint un maximum après 24 à 48 heures et 50 % du pic maximal sont atteints après 5 heures. La fixation est influencée par plusieurs facteurs : l’âge du patient, le volume de la glande thyroïde, la clairance rénale, la concentration plasmatique d’iodure et les autres médicaments (voir rubrique 4.5). La clairance de l’iodure par la glande thyroïde est généralement comprise entre 5 à 50 mL/min. En cas de carence en iode, elle est toutefois augmentée jusqu’à 100 mL/min, et en cas d’hyperthyroïdie, jusqu’à 1 000 mL/min. En cas de surcharge iodée, elle peut diminuer à 2 à 5 mL/min. L’iodure s’accumule également dans les reins.
De petites quantités d’iodure (131I) de sodium sont fixées par les glandes salivaires, la muqueuse gastrique et peuvent également être retrouvées dans le lait maternel, le placenta et les plexus choroïdes.
Biotransformation
L’iodure fixé par la glande thyroïde suit le métabolisme connu des hormones thyroïdiennes et est incorporé dans les substances organiques à partir desquelles les hormones thyroïdiennes sont synthétisées. L’iodure fixé par la thyroïde entre dans la voie métabolique connue des hormones thyroïdiennes et est incorporé dans les substances organiques entrant dans la synthèse des hormones thyroïdiennes
Élimination
L'élimination urinaire est de 37-à 75%, l'excrétion fécale est de 10% environ, et l’excrétion par voie sudorale est pratiquement négligeable. L’excrétion urinaire est caractérisée par la clairance rénale, qui constitue environ 3 % du flux rénal et est relativement constante d’une personne à une autre. La clairance est plus faible en cas d’hypothyroïdie et d’altération de la fonction rénale, et plus élevée en cas d’hyperthyroïdie. En présence d’une euthyroïdie chez des patients ayant une fonction rénale normale, 50 à 75 % de l’activité administrée sont excrétés dans l’urine dans les 48 heures.
Demi-vie
La demi- vie effective de l’iode radioactif est l'ordre de 12 heures dans le plasma et d’environ 6 jours dans la glande thyroïde. Ainsi, après administration d’iodure (131I) de sodium environ 40% de l’activité a une demi-vie effective de 6 heures et les 60% restants de 8 jours Insuffisance rénale
Les patients atteints d’insuffisance rénale peuvent présenter une diminution de la clairance de l’iode radioactif, qui peut entraîner l’augmentation de l’exposition aux rayonnements par l’iodure (131I) de sodium. Une étude a montré par exemple, que les patients insuffisants rénaux sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA) avaient une clairance de l’iode radioactif 5 fois inférieure à celle des patients ayant une fonction rénale normale.
5.3. Données de sécurité préclinique
Il n'existe pas de données concernant la toxicité par administration réitérée d'iodure de sodium. Aucune étude des effets sur la reproduction chez l'animal, de mutagénicité à long terme ou du pouvoir carcinogène n’a été effectuée.
Gélule de gélatine : oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine, lauryl sulfate de sodium, acide acétique.
22 jours à compter de la date de fabrication.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C dans son conteneur d’origine Ne pas congeler.
Le stockage doit être effectué conformément aux réglementations nationales relatives aux produits radioactifs.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
1 conteneur en polycarbonate placé dans un récipient blindé contient 1 gélule d’iodure (131I) de sodium de couleur jaune et un disque de charbon pour absorber l’iode-131.
Toutes les activités de gélule peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Mises en garde générales
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être réceptionnés, utilisés et administrés que par des personnes autorisées dans des services agréés. Leur réception, leur stockage, leur utilisation, leur transfert et leur élimination sont soumis aux réglementations et/ou aux autorisations appropriées des autorités compétentes.
Les produits radiopharmaceutiques doivent être préparés de manière à satisfaire à la fois aux normes de radioprotection et de qualité pharmaceutique. Les précautions appropriées d'asepsie doivent être prises.
Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament
Lors de l’administration il convient de minimiser le risque de contamination du médicament et d’irradiation de l’opérateur. L’utilisation d’une protection blindée est obligatoire.
L'administration de produits radiopharmaceutiques présente des risques pour l'entourage du patient en raison de l'irradiation externe ou de la contamination par les urines, les vomissements, les expectorations. Par conséquent, il faut prendre les mesures de protection contre les radiations conformément aux réglementations nationales.
Si à un moment de la préparation l’intégrité du conteneur en polycarbonate est altérée, ne pas utiliser le produit (voir les rubriques 4.8 et 11).
L'administration d'iode-131 pour thérapie présente des risques pour l'environnement. Selon l’activité administrée, ces risques peuvent être importants pour l'entourage immédiat du patient ou pour le public. Il convient de prendre les mesures appropriées afin d'éviter toute contamination par l'activité éliminée par le patient.
Le personnel doit être alerté de la détection éventuelle d’une contamination radioactive lors de l’ouverture de la boîte métallique contenant le conteneur en polycarbonate. Il est recommandé d'ouvrir le conteneur de transport sous hotte ventilée. Cette radioactivité est due à la présence de Xénon-131m émis lors de la décroissance radioactive de l’iode-131 (1%). Le Xenon-133m est confiné dans la boîte métallique qui est scellée, mais n’est pas retenu par le conteneur blindé.
Bien que mis en évidence par les appareils de mesure, cette contamination radioactive ne présente pas de risque significatif pour le personnel.
L'élimination des déchets radioactifs doit se faire en accord avec les réglementations nationales et internationales concernant les produits radioactifs.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Protocole d’utilisation :
Suivre les étapes suivantes pour l'administration du produit au patient.
Etape 1 Vérifier l'activité et la date de calibration sur l'étiquette du récipient blindé.
Etape 2 Immédiatement avant la calibration ou l'administration, dévisser le capuchon dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Etape 3 Retirer le capuchon en entier
Etape 4 Placer l'applicateur THERACAP131 au niveau de l'ouverture du récipient blindé. Tourner dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à sentir une légère résistance environ 1 tour 1/2.
Le récipient contenant la gélule est maintenant attaché à l'applicateur.
Etape 5 Confirmer l'activité de la gélule en plaçant l'applicateur THERACAP131 dans une chambre d'ionisation calibrée.
Etape 6 Replacer la gélule dans le récipient blindé en répétant les étapes précédentes en sens inverse
Etape 7 Lorsque le patient est prêt pour l'administration répéter les étapes 2, 3 et 4.
Etape 8 Demander au patient de retirer le bouchon de plastic à l'extrémité striée de l'applicateur en le soulevant.
Etape 9 Le patient peut maintenant avaler la gélule en portant l'extrémité striée de l'applicateur à sa bouche et en inclinant doucement l'applicateur de façon à ce que la gélule glisse le long de l'applicateur et tombe librement dans sa bouche.
Etape 10 Le patient prendra une boisson tiède avant ou avec la prise de la gélule (on lui demandera de veiller à ne pas croquer la gélule) suivi d'une autre boisson tiède après l'avoir avalée.
Précautions et caractéristiques nucléaires de l'iode-131
1,3% de l'iode-131 décroît en xénon-131 (demi-vie 12 jours) et une faible quantité de xénon-131m peut diffuser dans l'emballage. Il est recommandé d'ouvrir le conteneur de transport sous hotte ventilée et de laisser l'emballage après utilisation de la capsule pendant une nuit dans cette hotte avant d'être éliminé afin de laisser s'échapper le xénon-131m.
Il peut également exister une diffusion d'iode-131 volatile à partir de la gélule. Le capuchon du récipient blindé contient un petit disque de charbon pour l'absorption de l'iode qui diffuserait de la gélule. Le disque de charbon peut être contaminé à hauteur de 1,3 MBq (35 µCi) d'iode-131. De ce fait de très petites quantités d'iode en moyenne moins de 1,85 kBq (50 nCi) peuvent être présentes dans l'emballage.
Le débit de dose dans l'air à 1 m d'une source ponctuelle d'iode-131 de 1 gigabecquerel est de 5,7 10-2 mSv/hr dû aux rayonnements X et gamma.
L'activité d'une capsule à 12 h 00 GMT au jour avant, pendant et après la date de calibration peut être calculée en utilisant les cœfficients indiqués dans le tableau 1.
Tableau 1
Jour
Coefficient
Jour
Coefficient
-6
1,677
5
0,650
-5
1,539
6
0,596
-4
1,412
7
0,547
-3
1,295
8
0,502
-2
1,188
9
0,460
-1
1,090
10
0,422
0
1,000
11
0,387
1
0,917
12
0,355
2
0,842
13
0,326
3
0,772
14
0,299
4
0,708
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
22/24, AVENUE DE L'EUROPE
78140 VELIZY VILLACOUBLAY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 571 495 1 2 : 1 gélule en flacon (polycarbonate)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Les données sur la dose absorbée, qui sont présentées dans les tableaux ci-dessous, ont été établies dans les publications 128 de la CIPR (Commission Internationale de Protection Radiologique). Le modèle biocinétique est décrit comme un modèle compartimental comprenant l’iodure inorganique ainsi que l’iode organique libéré par la thyroïde dans les tissus. Le modèle ICPR fait référence à l’administration orale
Pour évaluer le rapport bénéfice-risque, il est recommandé de calculer la dose efficace et les doses absorbées au niveau de chaque organe cible avant l'administration. L’activité pourra ainsi être ajustée en fonction de la taille de la thyroïde, de la demi-vie biologique et de facteurs prenant en compte l'état physiologique du malade (y compris une éventuelle carence en iode) et sa pathologie.
Les doses à délivrer aux cibles suivantes peuvent être utilisées :
Nodule unique
Dose au tissu cible 300 – 400 Gy
Nodules multiples ou disséminés
Dose aux tissus cibles 150 – 200 Gy
Maladie de Basedow
Dose aux tissus cibles 200 Gy
L'exposition aux rayonnements affecte principalement la thyroïde et est environ mille fois moins importante pour les autres organes. Elle dépend de l'apport alimentaire en iode (la fixation de l'iode radioactif peut augmenter jusqu'à 90% dans les zones géographiques carencées en iode et être réduite à 5% dans les zones géographiques riches en iode). Elle dépend aussi de la fonction thyroïdienne (eu-, hyper- ou hypothyroïdie) et de la présence de tissus fixant l'iode dans le corps (par exemple, après thyroïdectomie, la présence de métastases fixant l’iode ou après blocage thyroïdien). L’exposition aux radiations des autres organes est proportionnellement plus élevée ou plus faible en fonction du degré de fixation de l’iode par la thyroïde.
Fixation thyroïdienne bloquée (fixation : 0 %), administration orale
Organe
DOSE ABSORBEE PAR UNITE D'ACTIVITE ADMINISTREE mGy/MBq)
Adulte
15 ans
10 ans
5 ans
1 an
Surrénales
0,044
0,054
0,086
0,14
0,25
Surfaces osseuses
0,030
0,037
0,059
0,092
0,18
Cerveau
0,021
0,026
0,043
0,071
0,14
Seins
0,020
0,025
0,042
0,069
0,13
Paroi de la vésicule biliaire
0,037
0,048
0,085
0,13
0,21
Tractus gastro-intestinal
Paroi gastrique
0,87
1,1
1,6
2,8
5,9
-Paroi de l’intestin grêle
0,035
0,044
0,070
0,11
0,19
-Paroi du côlon
0,14
0,18
0,30
0,50
0,92
-(Paroi du côlon supérieur
0,12
0,15
0,25
0,42
0,75)
-(Paroi du côlon inférieur
0,17
0,22
0,37
0,61
1,2)
Myocarde
0,062
0,080
0,13
0,20
0,37
Reins
0,27
0,32
0,46
0,69
1,2
Foie
0,050
0,065
0,10
0,16
0,30
Poumons
0,053
0,068
0,11
0,18
0,36
Muscles
0,026
0,032
0,051
0,080
0,15
Œsophage
0,024
0,030
0,049
0,079
0,15
Ovaires
0,038
0,049
0,076
0,11
0,20
Pancréas
0,060
0,073
0,11
0,16
0,28
Moelle osseuse
0,031
0,038
0,061
0,095
0,18
Glandes salivaires
0,27
0,33
0,44
0,59
0,86
Peau
0,019
0,023
0,038
0,062
0,12
Rate
0,064
0,077
0,12
0,19
0,34
Testicules
0,025
0,033
0,055
0,084
0,15
Thymus
0,024
0,030
0,049
0,079
0,15
Thyroïde
2,2
3,6
5,6
13
25
Paroi vésicale
0,54
0,70
1,1
1,4
1,8
Utérus
0,045
0,056
0,090
0,13
0,21
Autres organes
0,029
0,037
0,060
0,10
0,18
Dose Efficace (mSv/MBq)
0,28
0,40
0,61
1,2
2,3
Fixation thyroïdienne faible, administration orale
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy / MBq)
Organe
Adulte
15 ans
10 ans
5 ans
1 ans
Surrénales
0,051
0,067
0,12
0,20
0,44
Surface osseuse
0,089
0,10
0,14
0,22
0,40
Cerveau
0,093
0,10
0,13
0,18
0,30
Seins
0,038
0,050
0,10
0,17
0,32
Paroi de la vésicule biliaire
0,043
0,057
0,10
0,18
0,36
Tractus gastro-intestinal
-Paroi de l'estomac
0,77
1,0
1,5
2,5
5,3
-Paroi de l'intestin grêle
0,033
0,043
0,073
0,11
0,22
-(paroi du côlon supérieur
0,12
0,15
0,27
0,49
1,0)
-(paroi du côlon inférieur
0,17
0,22
0,39
0,71
1,6)
Myocarde
0,089
0,12
0,21
0,36
0,77
Reins
0,27
0,34
0,50
0,84
1,8
Foie
0,093
0,14
0,24
0,46
1,2
Poumons
0,10
0,13
0,22
0,38
0,79
Muscles
0,084
0,11
0,17
0,27
0,48
Œsophage
0,10
0,15
0,30
0,58
1,1
Ovaires
0,037
0,049
0,080
0,13
0,28
Pancréas
0,064
0,080
0,13
0,21
0,41
Moelle osseuse
0,072
0,086
0,12
0,19
0,37
Glandes salivaires
0,22
0,27
0,36
0,49
0,72
Peau
0,043
0,053
0,080
0,12
0,25
Rate
0,069
0,089
0,15
0,26
0,55
Testicules
0,024
0,032
0,056
0,095
0,20
Thymus
0,10
0,15
0,30
0,59
1,1
Thyroïde
280
450
670
1400
2300
Paroi vésicale
0,45
0,58
0,89
1,2
1,6
Utérus
0,042
0,054
0,090
0,15
0,28
Autres organes
0,084
0,11
0,17
0,25
0,44
Dose efficace
(mSv/MBq)
14
23
34
71
110
Fixation thyroïdienne moyenne, administration orale
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy / MBq)
Organe
Adulte
15 ans
10 ans
5 ans
1 ans
Surrénales
0,055
0,074
0,13
0,24
0,55
Surface osseuse
0,12
0,14
0,19
0,30
0,52
Cerveau
0,13
0,14
0,18
0,24
0,39
Seins
0,048
0,063
0,13
0,23
0,43
Paroi de la vésicule biliaire
0,046
0,063
0,12
0,21
0,45
Tractus gastro-intestinal
-Paroi de l'estomac
0,71
0,95
1,4
2,4
5,0
-Paroi de l'intestin grêle
0,032
0,043
0,075
0,11
0,24
-Paroi du côlon
0,14
0,18
0,34
0,63
1,4
-(paroi du côlon supérieur
0,12
0,15
0,28
0,53
1,2)
-(paroi du côlon inférieur
0,17
0,22
0,40
0,76
1,8)
Myocarde
0,10
0,14
0,25
0,45
1,0
Reins
0,27
0,34
0,53
0,93
2,1
Foie
0,12
0,18
0,31
0,62
1,7
Poumons
0,13
0,16
0,28
0,50
1,0
Muscles
0,12
0,15
0,24
0,38
0,66
Œsophage
0,14
0,22
0,45
0,87
1,7
Ovaires
0,036
0,049
0,082
0,15
0,33
Pancréas
0,066
0,084
0,14
0,24
0,49
Moelle osseuse
0,095
0,11
0,15
0,24
0,48
Glandes salivaires
0,19
0,24
0,32
0,43
0,64
Peau
0,057
0,070
0,10
0,16
0,33
Rate
0,072
0,096
0,16
0,29
0,68
Testicules
0,023
0,032
0,056
0,10
0,23
Thymus
0,14
0,22
0,45
0,87
1,7
Thyroïde
430
690
1000
2200
3600
Paroi vésicale
0,39
0,51
0,79
1,1
1,5
Utérus
0,040
0,053
0,089
0,15
0,32
Autres organes
0,11
0,15
0,23
0,33
0,58
Dose efficace
(mSv/MBq)
22
35
53
110
180
Fixation thyroïdienne élevée, administration orale
Dose absorbée par unité d'activité administrée (mGy / MBq)
Organe
Adulte
15 ans
10 ans
5 ans
1 ans
Surrénales
0,059
0,082
0,15
0,28
0,66
Surface osseuse
0,16
0,18
0,24
0,37
0,65
Cerveau
0,17
0,18
0,23
0,30
0,49
Seins
0,058
0,077
0,17
0,28
0,54
Paroi de la vésicule biliaire
0,049
0,068
0,13
0,24
0,54
Tractus gastro-intestinal
-Paroi de l'estomac
0,66
0,88
1,3
2,2
4.7
-Paroi de l'intestin grêle
0,032
0,043
0,077
0,12
0,26
-Paroi du côlon
0,14
0,19
0,35
0,68
1,6
-(paroi du côlon supérieur
0,12
0,16
0,30
0,58
1,4)
-(paroi du côlon inférieur
0,16
0,22
0,42
0,81
2,0)
Myocarde
0,12
0,16
0,30
0,55
1,2
Reins
0,27
0,35
0,55
1,0
2,4
Foie
0,14
0,22
0,39
0,79
2,2
Poumons
0,15
0,20
0,35
0,61
1,3
Muscles
0,15
0,19
0,31
0,49
0,86
Œsophage
0,19
0,28
0,59
1,2
2,3
Ovaires
0,035
0,049
0,084
0,16
0,37
Pancréas
0,068
0,088
0,15
0,27
0,57
Moelle osseuse
0,12
0,14
0,19
0,29
0,59
Glandes salivaires
0,16
0,20
0,27
0,37
0,55
Peau
0,071
0,087
0,13
0,19
0,41
Rate
0,075
0,10
0,18
0,33
0,80
Testicules
0,22
0,031
0,057
0,11
0,27
Thymus
0,19
0,28
0,59
1,2
2,3
Thyroïde
580
940
1400
3000
4900
Paroi vésicale
0,34
0,44
0,68
0,95
1,3
Utérus
0,038
0,051
0,089
0,16
0,36
Autres organes
0,15
0,19
0,29
0,42
0,74
Dose efficace
(mSv/MBq)
29
47
71
150
250
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
La gélule est prête à l’emploi.
Pour le protocole d’administration et de mesure de l’activité radioactive, voir la rubrique 6.6.
L’élimination des déchets radioactifs doit se faire en accord avec les réglementations nationales et internationales concernant les produits radioactifs.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM.
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Médicament réservé à l’usage hospitalier.
Les produits radiopharmaceutiques ne doivent être utilisés que par des personnes qualifiées. Ils ne peuvent être délivrés qu'à des praticiens ayant obtenu l'autorisation spéciale prévue à l'article R 1333-24 du Code de la Santé Publique.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 12/10/2021
THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
Iodure (131I) de sodium
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre spécialiste de médecine nucléaire.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en au médecin chargé de réaliser votre traitement. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule et dans quels cas est-il utilisé
2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
3. Comment utiliser THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
4. Quels sont les effets indésirables éventuels
5. Comment conserver THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
6. Contenu de l’emballage et autres informations
Ce médicament est à usage thérapeutique uniquement.
Il contient une substance radioactive active appelée l’iodure (131I) de sodium qui, après administration, s’accumule dans certains organes comme la glande thyroïde.
L’iodure (131I) de sodium est utilisé, chez les enfants et les adultes, pour traiter:
· les tumeurs de la glande thyroïde et leurs métastases
· une hyperactivité de la glande thyroïde Votre médecin spécialiste de médecine nucléaire vous expliquera dans quelle indication le traitement est approprié à votre cas.
N’utilisez jamais THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule :
· si vous êtes allergique (hypersensible) à l’Iodure (131I) de sodium ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous êtes enceinte ou croyez l’être
· si vous allaitez,
· si vous avez des des problèmes de déglutition,,
· si vous présentez une obstruction œsophagienne,
· si vous avez des problèmes d’estomac,
· si vous souffrez de troubles du transit abdominal ou intestinal,
Si cela vous concerne, parlez-en au spécialiste de médecine nucléaire.
Avertissements et précautions
Avant de vous faire administrer THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule vérifiez avec votre médecin spécialiste en médecine nucléaire :
· si vous avez des problèmes de rein.
· si vous avez des problèmes pour uriner.
· si vous avez des problèmes d’estomac ou de digestion.
· si les yeux exorbités font partie des symptômes de la maladie dont vous souffrez (ophtalmopathie induite par la maladie de Basedow).
Des concentrations plasmatiques de sodium (natrémie) basses ont été observées chez des patients âgés ayant été opérés de la glande thyroïde. Cette anomalie est plus fréquente chez la femme ou les patients prenant des médicaments qui augmentent l’élimination d'eau et de sodium dans les urines (diurétiques tels que l'hydrochlorothiazide). Si tel est votre cas, des analyses sanguines pourront être effectuées régulièrement pour vérifier l’ionogramme plasmatique (en particulier la natrémie).
Si vous êtes dans l’un de ces cas, parlez-en au spécialiste de médecine nucléaire. THERACAP131 pourrait ne pas vous convenir. Le spécialiste de médecine nucléaire vous informera si vous devez prendre des précautions particulières après avoir utilisé ce médicament.
Si vous avez des questions, adressez-vous à votre spécialiste de médecine nucléaire.
Enfants et adolescents
Prévenez votre médecin spécialiste en médecine nucléaire si vous avez moins de 18 ans ou si vous ne pouvez avaler une gélule.
Informations importantes concernant THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie
THERACAP131 vous expose à des radiations.
Votre médecin évaluera toujours les risques et les bénéfices potentiels du traitement dans votre cas particulier
Avant l’administration de THERACAP131, vous devrez :
· Suivre un régime pauvre en iode
· Boire beaucoup d’eau avant le traitement afin d’uriner le plus souvent possible au cours des premières heures après le traitement.
· Etre à jeun le jour du traitement
· Il vous sera peut-être demandé de consommer des bonbons ou des boisons contenant de l'acide citrique, comme du jus d'orange par exemple, afin de produire de la salive et d'arrêter le gonflement de vos glandes salivaires.
Après l'administration de THERACAP131, vous devrez :
· Eviter tout contact étroit avec vos proches ou le public pendant la période suivant l’injection.
· Uriner fréquemment afin d'éliminer le produit de votre organisme.
En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de votre médecin ou du spécialiste de médecine nucléaire.
Autres médicaments et THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
Informez votre médecin spécialiste de médecine nucléaire qui est en charge de votre traitement si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, compris sans ordonnance
Votre médecin peut vous recommander d’arrêter le traitement par les médicaments suivants une ou plusieurs semaines avant de prendre THERACAP131 :
· médicaments qui réduisent l’activité de la glande thyroïde (antithyroïdiens), tels que : carbimazole, méthiamazole, propylthiouracile, et perchlorate : Pendant 1 semaine avant.
· salicylés : médicaments destinés à réduire la douleur, la fièvre ou l’inflammation, tels que l’aspirine : 1 semaine avant.
· corticoïdes (cortisone) : médicaments anti-inflammatoires ou utilisés pour la prévention du rejet de greffe, tel que : 1 semaine avant.
· nitroprussiate de sodium : antihypertenseur, également utilisé durant une opération : 1 semaine avant.
· bromosulfophtaléine sodique : médicament utilisé pour tester la fonction hépatique : 1 semaine avant.
· autres médicaments à arrêter 1 semaine avant :
o médicaments pour rendre le sang plus fluide (anticoagulants),
o antiparasitaires : thiabenzadole, rifampicine, amphotéricine B,
o antihistaminiques : utilisés pour traiter les allergies (cétirizine, chlorphénamine),
o pénicillines et sulfamides : antibiotiques,
o tolbutamide : hypoglycémiant (réduit les sucres dans le sang),
o thiopental : utilisé sous anesthésie pour réduire la pression cérébrale et traiter les crises épileptiques graves, pendant 1 semaine,
· phénylbutazone : anti-douleur et anti-inflammatoire : 1 à 2 semaines avant.
· fluidifiants des sécrétions bronchiques contenant de l’iode et expectorants : médicaments utilisés pour la toux et le rhume (guaïfénésine) : 2 semaines avant.
· préparations vitaminiques contenant de’iode : 2 semaines avant.
· médicaments contenant des hormones thyroïdiennes comme la levothyroxine (pendant 6 semaines avant), la triiodothyronine (2 semaines avant).
· amiodarone : médicament utilisé pour traiter les troubles du rythme cardiaque : 3 à 6 mois avant.
· benzodiazépines : médicaments qui apaisent, induisent le sommeil et décontractent les muscles : nitrazepam, temazepam, diazepam : 4 semaines avant.
· lithium : médicament utilisé pour le traitement de la dépression : 4 semaines avant.
· produits iodés d’application locale sur une zone limitée du corps : 1 à 9 mois avant.
· produit de contraste iodés : jusqu’à 1 an avant.
THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule avec aliments et boissons
Avant la prise de THERACAP131, votre médecin ou le spécialiste de médecine nucléaire pourra vous recommander un régime pauvre en iode et d’éviter certains aliments tels que les coquillages et les crustacés.
Votre médecin spécialiste de médecine nucléaire vous demandera de boire et d’uriner fréquemment dans les heures suivant l’administration du produit.
Grossesse, allaitement et fertilité
Le traitement avec THERACAP131 ne doit pas être fait si vous êtes enceinte car cela pourrait affecter le fœtus.
Il est important de prévenir le spécialiste de médecine nucléaire qui réalisera votre traitement si vous allaitez, si vous êtes enceinte, s’il existe une éventualité pour que vous soyez enceinte, si vous n’avez pas eu vos règles ou si vous planifiez une grossesse.
Si vous allaitez
Si vous allaitez, dites-le à votre médecin car vous devez arrêter d'allaiter avant le traitement et ne pas reprendre l'allaitement après le traitement par THERACAP131.
Contraception chez l’homme et la femme
Les femmes ne doivent pas débuter une grossesse pendant les 6 mois après l’utilisation de THERACAP131. Il est donc recommandé aux femmes d’utiliser un moyen de contraception efficace pendant cette période. Par mesure de précaution, les hommes ne doivent pas concevoir d’enfant pendant 6 mois après un traitement par THERACAP131 afin de permettre le remplacement des spermatozoïdes irradiés par des spermatozoïdes non-irradiés.
Fertilité
Le traitement par THERACAP131 peut temporairement réduire la fertilité chez l’homme et la femme. Chez l’homme des activités élevées d’iodure (131I) de sodium peuvent affecter temporairement la production de sperme. Si vous souhaitez un jour avoir un enfant, discutez avec votre médecin de la conservation de votre sperme dans une banque de sperme.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Demandez à votre médecin si vous pouvez conduire ou utiliser des machines après avoir pris THERACAP131.
THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule contient du sodium
Ce médicament contient 50 mg de sodium (composant principal du sel de cuisine / de table) dans chaque gélule. Ce qui équivaut à 2,5% de l’apport alimentaire quotidien maximal recommandé chez l’adulte. Il convient d’en tenir compte si vous devez réduire votre apport alimentaire en sodium (régime sans sel).
Informations importantes concernant THERACAP131.
THERACAP131 vous expose à une irradiation.
Votre médecin évaluera toujours les risques et les bénéfices potentiels du traitement dans votre cas particulier.
Si vous avez d'autres questions posez-les au spécialiste de médecine nucléaire qui réalise votre traitement.
THERACAP131 doit être utilisé que dans des zones spécialement contrôlées. Ce médicament ne sera manipulé et ne vous sera administré que par des professionnels de santé formés et qualifiés pour l’utiliser en toute sécurité. Ils vous donneront les informations qui vous sont nécessaires.
Le médecin spécialiste de médecine nucléaire qui supervise votre traitement décidera de la quantité de THERACAP131 à utiliser dans votre cas. Le médecin choisira la quantité minimale nécessaire pour obtenir l’effet souhaité.
La dose habituelle est :
THERACAP131est administré sous la forme d'une seule gélule par des spécialistes, qui se chargent de prendre les précautions nécessaires.
Les doses pour les adultes sont de l’ordre de :
· 200 à 800 MBq pour le traitement de l’hyperthyroïdie
· 1 850 à 3 700 MBq en cas d’ablation partielle ou totale de la glande thyroïde et pour le traitement de la propagation à distance du cancer (les métastases)
· 3 700 à 11 100 MBq pour le traitement de suivi des métastases.
Le MBq (mégabecquerel) est l’unité utilisée pour mesurer la radioactivité et définir l’activité d’une quantité de matière radioactive.
Utilisation chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans
Des doses plus faibles sont utilisées chez les enfants et les adolescents.
Administration de la gélule d’Iodure (131I) de sodium et déroulement du traitement
THERACAP131 est administré par voie orale. Tenez-vous bien droit (debout) et avalez la gélule entière avec un verre d’eau, au moins 2 heures après un repas.
· Lorsque vous serez prêt pour l'administration de THERACAP131, le personnel qualifié vous demandera de retirer le bouchon de plastique à l'extrémité striée de l'applicateur contenant la gélule en le soulevant.
· On demandera d'avaler la gélule en portant l'extrémité striée de l'applicateur à la bouche et en inclinant doucement l'applicateur de façon à ce que la gélule glisse le long de l'applicateur et tombe librement dans la bouche.
· Veiller à ne pas croquer la gélule.
· Il vous sera demandé de prendre une boisson tiède après avoir avalé la gélule.
· Si vous avez des problèmes pour avaler ou digérer les aliments (maladie gastro-intestinale) le spécialiste de médecine nucléaire pourra vous demander de prendre d'autres médicaments pour aider la capsule à atteindre votre estomac.
Les jeunes enfants doivent pendre la gélule avec des aliments écrasés.
Durée du traitement
Votre spécialiste de médecine nucléaire vous informera de la durée habituelle du traitement.
Après l’administration de THERACAP131
Le spécialiste de médecine nucléaire vous informera si vous devez prendre des précautions particulières après avoir reçu ce médicament. En particulier, vous devrez :
· éviter le contact avec les jeunes enfants et les femmes enceintes pendant quelques jours. Votre médecin de médecine nucléaire vous dira combien de temps cela doit durer.
· boire le plus possible pendant une journée après le traitement et uriner fréquemment. Cela évitera que la substance active s’accumule dans la vessie.
· Tirer la chasse d’eau avec précaution et se laver les mains soigneusement car vos selles et urines seront radioactifs pendants quelques jours.
· consommer des boissons ou des bonbons acidulés (contenant de l’acide citrique), par exemple le jus d’orange, de citron ou de citron vert, qui stimulera votre production de salive et l’empêchera de s’accumuler dans vos glandes salivaires.
· prendre des laxatifs pour stimuler votre transit lorsque vous avez moins d’une selle par jour.
Le médecin spécialiste de médecine nucléaire vous informera de toutes précautions particulières que vous devrez prendre après l’administration de ce médicament. . Votre sang, vos selles, votre urine ou vos vomissures éventuelles peuvent être radioactifs pendant quelques jours et ne doivent pas entrer en contact avec d'autres personnes Contacter votre médecin spécialiste de médecine nucléaire si vous avez des questions.
Si vous avez pris plus de THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule que vous n’auriez dû
Un surdosage est pratiquement impossible car vous ne recevrez qu'une seule dose préparée et contrôlée avec précision juste avant administration.
Toutefois, en cas de surdosage, vous recevrez le traitement approprié.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de THERACAP131, iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule, demandez plus d’informations au spécialiste de médecine nucléaire qui supervise le traitement.
Si vous oubliez de prendre THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
Si vous arrêtez de prendre THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
Sans objet.
Votre médecin a considéré que les bénéfices cliniques que vous tirerez du traitement grâce à l’administration de THERACAP131, iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule, sont supérieurs aux risques liés aux rayonnements.
Les effets indésirables fréquents sont : hypothyroïdie (glande thyroïde peu active), hyperthyroïdie temporaire (hyperactivité temporaire de la glande thyroïde), troubles des glandes salivaires et lacrymales, et effets locaux des rayonnements.
En cas de traitement d'un cancer, des effets secondaires au niveau de l'estomac et de l'intestin ainsi qu’une diminution de la production de cellules sanguines dans la moelle osseuse peuvent fréquemment survenir.
Si vous développez une réaction allergique importante qui entraîne des difficultés respiratoires ou des vertiges, ou si vous faites une crise sévère d’hyperthyroïdie, contactez immédiatement votre médecin.
Tous les effets indésirables associés à l’administration de THERACAP131 sont énumérés ci-dessous, regroupés en fonction de la maladie pour laquelle THERACAP131 est utilisé, car ils dépendent de l’activité administrée.
Traitement de la glande thyroïde hyperactive :
Très fréquent, peuvent survenir chez plus d’1 utilisateur sur 10
· Thyroïde insuffisamment active (hypothyroïdie),
· Un type d’inflammation de l’œil appelé ophtalmopathie endocrine (après traitement de la maladie de Basedow),
Fréquent, peuvent survenir chez 1 utilisateur sur 10
· Thyroïde hyperactive (hyperthyroïdie),
· Inflammation des glandes salivaires.
Très rare, peuvent survenir chez 1 utilisateur sur 10 000
· Paralysie des cordes vocales.
Fréquence indéterminée, sur la base des données disponibles
· Réaction allergique grave, entraînant des difficultés respiratoires ou des sensations vertigineuses,
· Crise sévère d’hyperthyroïdie,
· Inflammation de la thyroïde,
· Réduction de la fonction des glandes lacrymales, entrainant une sécheresse au niveau des yeux,
· Diminution ou arrêt de la production des hormones par la parathyroïde, qui se manifeste par des picotements dans les mains, les doigts, et autour de la bouche voire par des crampes musculaires dans les formes plus sévères,
· Déficit en hormones thyroïdiennes chez les enfants,
· Fonction anormale du foie*,
· Gonflements localisés.
*observé avec d’autres médicaments similaires mais pas avec THERACAP131.
Traitement des cancers
Très fréquent, peuvent survenir chez plus d’1 utilisateur sur 10
· Diminution de la production de cellules sanguines qui se manifeste par une sensation de fatigue, la formation d’hématomes ou un plus grand risque de développer des infections,
· Manque de globules rouges,
· Insuffisance médullaire avec diminution des globules rouges, globules blancs, ou les deux,
· Troubles ou perte de l’odorat ou du goût,
· Nausées (mal au cœur),
· Baisse de l’appétit,
· Mauvais fonctionnement des ovaires, perturbation du cycle menstruel,
· Syndrome pseudo-grippal (ensemble de signes qui évoquent la grippe),
· Maux de tête, douleurs au cou,
· Fatigue extrême ou somnolence,
· Inflammation provoquant des yeux rouges, larmoyants et des démangeaisons,
· Inflammation des glandes salivaires qui se manifeste par une sécheresse de la bouche, du nez et des yeux, des caries dentaires, des chutes de dents.
Fréquent, peuvent survenir chez 1 utilisateur sur 10
· Manque de globules blancs ou de plaquettes,
· Nez qui coule,
· Difficultés respiratoires,
· Vomissements,
· Gonflements localisés.
Peu fréquent, peuvent survenir chez 1 utilisateur sur 100
· Augmentation anormale et cancéreuse des globules blancs,
Rare, peuvent survenir chez 1 utilisateur sur 1000
· Hyperthyroïdie sévère ou temporaire.
Fréquence indéterminée, sur la base des données disponibles
· Réaction allergique grave, entraînant des difficultés respiratoires ou des étourdissements,
· Cancers par exemple de la vessie, du gros intestin ou de l’estomac,
· Diminution sévère ou permanente du nombre de cellules sanguines par la moelle osseuse,
· Inflammation de la thyroïde,
· Diminution ou arrêt de la production des hormones par la parathyroïde,
· Augmentation de la production d’hormones par la parathyroïde,
· Thyroïde insuffisamment active,
· Inflammation de la trachée ou rétrécissement de la gorge, ou les deux,
· Prolifération du tissu conjonctif dans les poumons,
· Difficultés respiratoires ou respiration sifflante,
· Inflammation pulmonaire,
· Troubles des cordes vocales (paralysie des cordes vocales, troubles de la voix, raucité de la voix),
· Douleurs de la bouche et de gorge,
· Accumulation intracrânienne de liquide,
· Inflammation de la muqueuse gastrique,
· Difficultés pour avaler,
· Inflammation de la vessie,
· Baisse de la fertilité chez les hommes, faible production de sperme, diminution ou absence de spermatozoïdes dans le sperme,
· Déficit en hormones thyroïdiennes chez les enfants,
· Fonctionnement anormal du foie*.
*observé avec d’autres médicaments similaires mais pas avec THERACAP131.
Si vous constatez un de ces effets ou remarquez des effets non mentionnés dans cette liste, contactez votre spécialiste de médecine nucléaire.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Vous n'aurez pas à conserver ce médicament. Il est conservé par le spécialiste de médecine nucléaire qui réalise votre traitement, dans des locaux aménagés à cet effet, dans le respect de la réglementation en vigueur. Tout ce qui suit est seulement destiné à votre information.
Information réservée au professionnel de santé.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’étiquette après EXP.
N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez des signes visibles de détérioration.
Le personnel hospitalier qualifié veille à ce que les conditions de conservation du produit, notamment la température de conservation (entre 15° et 25°C, ne pas congeler) soient respectées. Il respecte les conditions d'élimination et la date limite d'utilisation.
Ce que contient THERACAP131, Iodure (131I) de sodium pour thérapie, gélule
· La substance active est :
Iodure (131I) pour une gélule de sodium............................................................... 50 et 5 500 MBq
pour une gélule
(Les Mégabecquerels et les Gigabecquerels sont des unités de radioactivité de l'Iodure (131I) de sodium mesurées à la date et à l'heure de calibration).
· Les autres composants sont :
Thiosulfate de sodium pentahydraté, hydroxyde de sodium, eau pour préparation injectable, phosphate disodique anhydre, silice colloïdale anhydre, amidon de maïs.
Gélule de gélatine : oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine, lauryl sulfate de sodium, acide acétique.
1 gélule en flacon (polycarbonate).
Toutes les activités de gélule peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
22/24, AVENUE DE L'EUROPE
78140 VELIZY VILLACOUBLAY
FRANCE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
GE HEALTHCARE SAS
22/24, AVENUE DE L'EUROPE
78140 VELIZY VILLACOUBLAY
FRANCE
GE HEALTHCARE BUCHLER GMBH &CO.KG
GIESELWEG 1
D-38110 BRAUNSCHWEIG
GERMANY
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
VOIR LE RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT.
Service médical rendu
- Code HAS : CT-7184
- Date avis : 02/12/2009
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par THERACAP est important.
- Lien externe
Amélioration service médical rendu
- Code HAS : CT-7184
- Date avis : 02/12/2009
- Raison : Inscription (CT)
- Valeur : V
- Description : THERACAP, gélule n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux autres spécialités radiopharmaceutiques à usage thérapeutique à base d'iode (131I).
- Lien externe