TERCIAN 50 mg/5 ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 64506829
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique, Code ATC: N05AA06.TERCIAN appartient à une famille de médicaments appelés antipsychotiques. Il agit sur le cerveau.Il est utilisé pour traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des choses qui n’existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.Ce médicament est réservé à l’adulte.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 29/10/1986
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE

    Les compositions de TERCIAN 50 mg/5 ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution CYAMÉMAZINE 8846 50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    5 ampoule(s) en verre de 5 ml

    • Code CIP7 : 3162335
    • Code CIP3 : 3400931623359
    • Prix : 19,82 €
    • Date de commercialisation : 19/12/1975
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 27/09/2019

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Cyamémazine base................................................................................................................ 50 mg

    Pour une ampoule de 5 ml.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques (schizophrénies, délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Voie injectable intramusculaire.

    Réservé à l'adulte

    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l'état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, puis augmenté progressivement par paliers.

    La posologie est de 25 à 200 mg/jour soit 1/2 à 4 ampoule par jour.

    La posologie moyenne est de 100 mg par jour pendant 3 à 4 jours. Le relais sera pris par la forme orale en doublant les doses.

    Chez le sujet âgé, cette forme injectable n'est pas recommandée.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la cyamémazine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Risque de glaucome par fermeture de l'angle.

    · Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.

    · Antécédent d'agranulocytose.

    · En association avec :

    o Les dopaminergiques hors Parkinson (cabergoline, quinagolide).

    o Le citalopram et l’escitalopram.

    o L’hydroxyzine.

    o La dompéridone.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Tout patient doit être informé que l'apparition de fièvre, d'angine ou d'une autre infection impose d'avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l'hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l'administration de ce traitement sera interrompue.

    Syndrome malin des neuroleptiques : en cas d'hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l'un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).

    Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l'apparition de l'hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d'appels précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

    Allongement de l'intervalle QT : la cyamémazine prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointe, est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QT) (voir rubrique 4.8). Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration, de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

    · Bradycardie inférieure à 55 battements par minute.

    · Hypokaliémie.

    · Allongement congénital de l'intervalle QT.

    · Traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Hormis les situations d'urgence, il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

    Accident vasculaire cérébral : dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Patients âgés déments : le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

    Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

    A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

    Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

    Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

    La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

    Thromboembolie veineuse : des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par TERCIAN et des mesures préventives doivent être mises en œuvre (voir rubrique 4.8).

    Conduite à tenir en cas de réactions d’hypersensibilité systémiques sévères mettant en jeu le pronostic vital telles que le syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms – DRESS) : des cas de DRESS ont été rapportés chez des patients prenant différents médicaments y compris la cyamémazine. Il est important de noter que les premières manifestations d’hypersensibilité telles que la fièvre ou la lymphadénopathie, peuvent être présentes alors qu’une éruption cutanée n’est pas évidente. En présence de ces signes ou symptômes, le patient doit être évalué immédiatement. La cyamémazine doit être interrompue si aucune autre étiologie ne peut être trouvée aux signes ou symptômes.

    En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.

    Tenir compte du risque d'apparition de dyskinésie tardive, même avec de faibles doses, notamment chez le sujet âgé.

    La survenue d'un iléus paralytique pouvant être révélée par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence. De très rares cas d'entérocolite nécrosante potentiellement fatale ont été rapportés.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, la lévodopa, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe, la méthadone, d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe (voir rubrique 4.5).

    Précautions d'emploi

    La surveillance du traitement par la cyamémazine doit être renforcée :

    · Chez les épileptiques en raison de la possibilité d'abaissement du seuil épileptogène; la survenue de crises convulsives impose l'arrêt du traitement.

    · Chez le sujet âgé présentant:

    o Une plus grande sensibilité à l'hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux.

    o Une constipation chronique (risque d'iléus paralytique).

    o Une éventuelle hypertrophie prostatique.

    · Chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.

    · En cas d'insuffisances hépatique et/ou rénale sévères, en raison du risque d'accumulation.

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et la survenue ou l'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par des phénothiazines (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par antipsychotiques, incluant TERCIAN, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique

    Outre les antihypertenseurs, de nombreux médicaments peuvent entraîner une hypotension orthostatique. C'est le cas notamment des dérivés nitrés, des inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, des alpha-bloquants à visée urologique, des antidépresseurs imipraminiques et des neuroleptiques phénothiaziniques, des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa. Leur utilisation conjointe risque donc de majorer la fréquence et l’intensité de cet effet indésirable. Se reporter aux interactions propres à chaque classe, avec les niveaux de contrainte correspondants.

    Médicaments abaissant le seuil épileptogène

    L'utilisation conjointe de médicaments proconvulsivants, ou abaissant le seuil épileptogène, devra être soigneusement pesée, en raison de la sévérité du risque encouru. Ces médicaments sont représentés notamment par la plupart des antidépresseurs (imipraminiques, inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les neuroleptiques (phénothiazines et butyrophénones), la méfloquine, la chloroquine, le bupropion, le tramadol.

    Médicaments atropiniques

    Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…

    Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.

    Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointe

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

    Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

    L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques. Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone et l’hydroxyzine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.

    Associations contre-indiquées

    + Dopaminergiques hors Parkinson (carbergoline, quinagolide)

    Antagonisme réciproque de l’agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    + Citalopram, escitalopram

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Hydroxyzine, dompéridone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Associations déconseillées

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointe (amisulpride, chlorpromazine, dropéridol, flupenthixol, fluphenazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipotiazine, pipampérone, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointe (arténimole, chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine, pipéraquine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l’association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, dronédarone, ibutilide, sotalol), et autres médicaments tels que : arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, domperidone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, torémifène, vandetanib, vincamine IV.

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

    Chez le patient parkinsonien, utiliser les doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone)

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques. Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de " syndrome malin des neuroleptiques ").

    + Méthadone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointe.

    + Sodium (oxybate de)

    Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Bêta-bloquants dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe. Surveillance clinique et électrocardiographique. Effet vasodilatateur et risque d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    + Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine, ciprofloxacine, lévofloxacine, norfloxacine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Lithium

    Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    + Anagrelide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    + Ondansétron

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments abaissant le seuil épileptogène

    Risque accru de convulsions.

    + Autres médicaments atropiniques

    Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche…

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Médicaments abaissant la pression artérielle

    Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.

    + Dapoxétine

    Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de vertiges ou de syncopes.

    + Orlistat

    Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par Orlistat.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Le maintien d'un bon équilibre psychique maternel est souhaitable tout au long de la grossesse pour éviter toute décompensation. Si une prise en charge médicamenteuse est nécessaire pour assurer cet équilibre, elle doit être instituée ou poursuivie à dose efficace tout au long de la grossesse.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont TERCIAN) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation.

    Les données cliniques avec la cyamémazine sont insuffisantes et les études effectuées chez l'animal sont insuffisantes pour permettre de conclure sur la toxicité de la reproduction.

    Compte-tenu de ces données, l'utilisation du TERCIAN n'est pas recommandée au cours de la grossesse et il est nécessaire de surveiller étroitement les nouveau-nés en cas de traitement en fin de grossesse.

    Les neuroleptiques injectables utilisés dans des situations d'urgence peuvent provoquer une hypotension maternelle.

    Allaitement

    En l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Fertilité

    Il n’y a pas de données sur la fertilité chez les animaux.

    Chez l’Homme, la cyamémazine interagissant avec les récepteurs dopaminergiques, elle peut provoquer une hyperprolactinémie pouvant être associée à une baisse de la fertilité féminine et/ou masculine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament.

    4.8. Effets indésirables  

    La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Très rare et non dose-dépendants

    · Agranulocytose: des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.

    · Leucopénie.

    Affections vasculaires

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Hypotension orthostatique.

    Fréquence indéterminée

    · Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (voir rubrique 4.4).

    Affections du système nerveux

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Sédation ou somnolence plus marquée en début de traitement.

    Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

    · Dyskinésies précoces (torticolis spasmodiques, crises oculogyres, trismus...),

    · Syndrome extrapyramidal :

    o Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques.

    o Hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur.

    o Akathisie.

    · Dyskinésies tardives, survenant surtout lors de cures prolongées. Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l'arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l'augmentation de la posologie.

    Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    Très rare

    · Crises convulsives, principalement en cas d'antécédents d'épilepsie (voir rubrique 4.4), ou en présence d'autres facteurs de risque tels qu'association d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène ou alcoolisme.

    Fréquence indéterminée

    · Syndrome malin des neuroleptiques (voir rubrique 4.4).

    Affections gastro-intestinales

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Sécheresse de la bouche, constipation voir iléus paralytique liés aux effets anticholinergiques de la cyamémazine (voir rubrique 4.4).

    Très rare et à doses plus élevées

    · Entérocolite nécrosante potentiellement fatale liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine (voir rubrique 4.4).

    Affections oculaires

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Troubles de l’accommodation liés aux effets anticholinergiques de la cyamémazine.

    Très rare et non dose-dépendants

    · Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’œil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Risque de rétention urinaire lié aux effets anticholinergiques de la cyamémazine.

    Affections psychiatriques

    Fréquence indéterminée et dès les faibles doses

    · Confusion liée aux effets anticholinergiques de la cyamémazine, indifférence, réactions anxieuses, variation de l'état thymique.

    Affections endocriniennes

    Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

    · Hyperprolactinémie.

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

    · Aménorrhée, galactorrhée, impuissance, frigidité, gynécomastie.

    Très rare

    · Priapisme.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

    · Dysrégulation thermique.

    Peu fréquent

    · Œdème périphérique.

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence indéterminée et à doses plus élevées

    · Prise de poids, hyperglycémie, diabète, altération de la tolérance au glucose (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée

    · Hyponatrémie, syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH).

    Affections cardiaques

    Rare et dose-dépendant

    · Allongement de l’intervalle QT.

    Très rare et dose-dépendant

    · Torsades de pointes.

    Par ailleurs, des cas isolés de mort subite d'origine cardiaque ainsi que des cas de mort subite inexpliquée ont été rapportés chez des patients traités par les neuroleptiques antipsychotiques à structure phénothiaziniques, butyrophénone ou benzamide (voir rubrique 4.4).

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Très rares et non dose-dépendants

    · Réactions cutanées allergiques, photosensibilisation.

    Fréquence indéterminée

    · Réactions d’hypersensibilité dont le syndrome de DRESS (syndrome d’hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques) (voir rubrique 4.4).

    Investigations

    Fréquence indéterminée

    · Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.

    Affections hépatobiliaires

    Fréquence indéterminée

    · Possibilité d'ictère cholestatique et rares cas d'atteinte hépatique, principalement de type cholestatique, cytolytique ou mixte.

    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

    Fréquence indéterminée

    · Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Syndrome parkinsonien gravissime, coma.

    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d'allongement de l'intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient (voir rubrique 4.4).

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique, code ATC : N05AA06.

    Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques auxquelles sont imputés :

    · L'effet antipsychotique recherché en thérapeutique.

    · Les effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).

    Dans le cas de la cyamémazine, cette activité antidopaminergique est d'importance moyenne: l'activité antipsychotique est faible; les effets extrapyramidaux sont très modérés.

    La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l'origine d'une sédation, en général recherchée en clinique), adrénolytiques et anticholinergiques marquées.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Le temps de demi-vie plasmatique de la cyamémazine est de 10 heures.

    L'élimination de la cyamémazine et de ses deux principaux métabolites (dérivés déméthylé et surtout sulfoxyde) se fait par voie urinaire pendant 72 heures.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide acétique, acide ascorbique, monothioglycérol, macrogol 400, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    18 mois.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à l'abri de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    5 ml en ampoule (verre).

    Boîte de 5 ou 50.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 316 233 5 9 : 5 ml en ampoule (verre) de 5 ml. Boîte de 5.

    · 34009 316 167 2 6 : 5 ml en ampoule (verre) de 5 ml. Boîte de 50.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 27/09/2019

    Dénomination du médicament

    TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule

    Cyamémazine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule ?

    3. Comment utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique, Code ATC: N05AA06.

    TERCIAN appartient à une famille de médicaments appelés antipsychotiques. Il agit sur le cerveau.

    Il est utilisé pour traiter une maladie caractérisée par des symptômes tels que le fait d'entendre, de voir ou de sentir des choses qui n’existent pas, d'avoir une suspicion inhabituelle, des croyances erronées, un discours et un comportement incohérents et un retrait affectif et social. Les personnes qui présentent cette maladie peuvent également se sentir déprimées, coupables, anxieuses ou tendues.

    Ce médicament est réservé à l’adulte.

    N’utilisez jamais TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule :

    · Si vous êtes allergique à la substance active (la cyamémazine) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous avez des difficultés à uriner.

    · Si vous avez ou si vous risquez d’avoir un glaucome (une maladie touchant l’œil où la pression du liquide à l’intérieur de l’œil est augmentée et pouvant retentir sur la vue).

    · Si vous avez déjà eu dans le passé une chute importante du nombre de certains globules blancs dans le sang (agranulocytose).

    · Si vous prenez un médicament contenant :

    o De la cabergoline ou du quinagolide (utilisés pour traiter des montées de lait excessives ou anormales).

    o De la dompéridone (utilisée dans le soulagement des nausées et vomissements, sensations de ballonnements, gênes ou régurgitations gastriques).

    o Du citalopram, de l’escitalopram (utilisés pour traiter l’anxiété ou la dépression),

    o De l’hydroxyzine (utilisé pour traiter l'anxiété, l'urticaire et certaines insomnies chez l’enfant).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule.

    Avant d’utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule, prévenez votre médecin :

    · Si vous souffrez d’une maladie du cœur.

    · Si vous avez des facteurs de risque, par exemple si vous fumez ou si vous avez une tension élevée, une quantité excessive de sucre, de cholestérol ou de graisse dans le sang, ce médicament devra être utilisé avec précaution car le risque de faire une attaque cérébrale (accident vasculaire cérébral) peut être augmenté.

    · Si vous avez une maladie du foie ou des reins.

    · Si vous avez déjà fait des convulsions (anciennes ou récentes) ou de l’épilepsie.

    · Si votre prostate (glande produisant le sperme) a augmenté de taille.

    · Si vous avez une constipation.

    Ce médicament doit être utilisé avec précaution :

    · Chez les patients âgés atteints de démence.

    · Si vous ou quelqu’un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins car la prise d’antipsychotiques a été associée à la formation de caillots sanguins.

    Pendant le traitement

    · Vous devez prévenir immédiatement votre médecin dans les cas suivants :

    o Si vous ressentez une rigidité de vos muscles, des troubles de la conscience et de la fièvre. Dans ce cas, vous devez arrêter immédiatement le traitement en plus de prévenir votre médecin.

    o Si vous avez de la fièvre, une pâleur, une forte transpiration ou tout autre signe révélateur d’une infection. En effet, ce médicament peut provoquer dans des cas exceptionnels une chute de vos globules blancs ce qui favorise une infection.

    o Si vous avez une constipation qui dure dans le temps, ainsi que des ballonnements et des douleurs dans le ventre. En effet, ce médicament peut provoquer, dans de très rares cas, un arrêt de votre transit (occlusion intestinale) ou une inflammation très grave de l’intestin, pouvant aller jusqu’à la destruction des cellules (nécrose).

    · Afin de dépister un éventuel trouble du cœur, votre médecin pourra vous faire un examen pour enregistrer l’activité électrique du cœur (électrocardiogramme). En effet, certains médicaments de la même famille que TERCIAN (les antipsychotiques) peuvent, dans de très rares cas, provoquer des troubles du rythme du cœur (voir la rubrique 4).

    · Si vous êtes diabétique ou que vous présentez des facteurs de risque de diabète, vous devrez surveiller très attentivement votre glycémie (taux de sucre dans le sang).

    · Des cas de réaction allergique grave (syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse) associant plusieurs symptômes tels que de la fièvre, une éruption sur la peau, une augmentation de la taille des ganglions, une atteinte du foie, une atteinte des reins, et des anomalies des examens sanguins telles qu'une augmentation du nombre de certains globules blancs (éosinophiles) ont été rapportés lors de l’utilisation de TERCIAN. Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien en cas de survenue de l’un ou plusieurs de ces symptômes.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule

    Vous ne devez jamais utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule en même temps qu’un médicament contenant :

    · de la cabergoline ou du quinagolide (utilisés pour traiter des montées de lait excessives ou anormales).

    · de la dompéridone (utilisée dans le soulagement des nausées et vomissements, sensations de ballonnements, gênes ou régurgitations gastriques).

    · du citalopram, de l’escitalopram (utilisés pour traiter l’anxiété ou la dépression).

    · de l’hydroxyzine (utilisé pour traiter l'anxiété, l'urticaire et certaines insomnies chez l’enfant).

    Vous devez éviter d’utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule en même temps que :

    · du dolasétron administré dans une veine (utilisé chez l’adulte pour traiter ou prévenir des nausées et vomissements induits par certains traitements ou chirurgies).

    · de la vincamine administrée dans une veine (utilisée pour traiter certains troubles neurologiques mineurs liés au vieillissement).

    · des antibiotiques (utilisés pour traiter des infections tels que l’érythromycine et la spiramycine administrée dans une veine, ainsi que la moxifloxacine).

    · du prucalopride (utilisé pour traiter la constipation).

    · de la mizolastine, de la méquitazine (utilisées pour traiter une allergie).

    · du diphémanil (utilisé pour traiter des troubles de la sécrétion gastrique, une transpiration excessive).

    · des médicaments pour traiter des cancers tels que le torémifène, l'arsénieux, le vandétanib.

    · Un médicament pour traiter la maladie de Parkinson (la lévodopa, l’amantadine, l’apomorphine, la bromocriptine, l’entacapone, le lisuride, la pergolide, le piribédil, le pramipexole, le ropinirole, la rasagiline, la rotigotine, la selegiline, la tolcapone).

    · un médicament qui contient de l’alcool.

    · l’oxybate de sodium (utilisé dans le traitement de la narcolepsie chez les adultes présentant une cataplexie).

    · un médicament qui peut entraîner des troubles graves du rythme cardiaque :

    o des neuroleptiques (médicaments pour traiter certains troubles psychiatriques tels que l’amisulpride, la chlorpromazine, le dropéridol, la fluphénazine, la pipotiazine, l’halopéridol, la lévomépromazine, le pimozide, la pipampérone, le sulpiride, le sultopride, le tiapride, le flupenthixol, le zuclopenthixol).

    o des antiparasitaires (médicaments pour traiter les maladies dues aux parasites tels que l’arténimole, la chloroquine, l’halofantrine, la luméfantrine, la pentamidine, la pipéraquine),

    o la méthadone (médicament pour traiter une dépendance).

    o des antiarythmiques (médicaments pour contrôler un rythme cardiaque irrégulier ou rapide tels que l'amiodarone, la dronédarone, le disopyramide, le dofétilide, l'hydroquinidine, l'ibutilide, la quinidine, le sotalol).

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule avec de l’alcool

    Vous devez éviter de boire des boissons contenant de l’alcool pendant le traitement.

    Fertilité, grossesse et allaitement

    TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule n’est pas recommandé pendant la grossesse.

    Demander conseil à votre médecin avant d’utiliser ce médicament :

    · si vous êtes une femme en âge de procréer et que vous n’utilisez pas de contraception efficace,

    · si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse.

    Grossesse

    Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin.

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé TERCIAN durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration, et difficultés à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contactez votre médecin.

    Allaitement

    L'allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement par ce médicament.

    Fertilité

    L’utilisation de ce médicament peut entraîner une quantité excessive de prolactine (hormone qui provoque la montée de lait) dans le sang pouvant être associée à une baisse de la fertilité.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut provoquer une somnolence. Si vous ressentez cet effet, vous devez demander l’avis de votre médecin avant de conduire.

    TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    La posologie est variable. Votre médecin devra l’adapter à chaque cas.

    Mode et voie d'administration

    Ce médicament est utilisé par voie injectable intramusculaire. Un professionnel de santé préparera ce médicament et vous l’injectera directement dans un muscle grâce à une seringue.

    Si vous avez utilisé plus de TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule que vous n’auriez dû

    En cas d’utilisation d'une dose excessive de médicament, consultez immédiatement un médecin ou rendez-vous au service d'urgence de l’hôpital le plus proche car ce médicament peut entraîner des troubles graves du cœur.

    Si vous oubliez d’utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule

    Sans objet.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquemment (peuvent affecter plus de 1 personne sur 10), fréquemment (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10), peu fréquemment (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100), rarement (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1000), très rarement (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    L’effet suivant survient peu fréquemment :

    · Gonflement des bras et des jambes dû à la rétention excessive de liquide dans le corps.

    L’effet suivant survient rarement :

    · Modification du tracé de l’électrocardiogramme (allongement de l’intervalle QT).

    Les effets suivants surviennent très rarement :

    · Une inflammation très grave de l'intestin, pouvant aller jusqu'à la destruction des cellules (nécrose).

    · Des crises convulsives, principalement si vous avez des antécédents d'épilepsie ou si vous avez des facteurs de risque, comme l'alcoolisme ou la prise d’un médicament favorisant la survenue de crises d’épilepsie.

    · Des dépôts brunâtres dans l’œil qui n’affectent pas en général la vision.

    · Des troubles du rythme du cœur (pouvant exceptionnellement entrainer un décès).

    · Une allergie de la peau, une réaction exagérée de la peau lorsque vous vous exposez au soleil ou aux rayonnements ultra-violets.

    · Une diminution importante du nombre de certains globules blancs dans le sang, pouvant entrainer des infections graves (leucopénie, agranulocytose).

    · Une érection douloureuse et prolongée.

    Les effets suivants surviennent à une fréquence indéterminée :

    · Syndrome de sevrage chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) – (voir « Grossesse »).

    · Des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes) peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.

    · Une anomalie de certains tests de laboratoire (positivité de certains anticorps antinucléaires).

    · Des sensations de vertiges lorsque vous passez brusquement de la position couchée ou assise à la position debout.

    · Une sécheresse de la bouche, des difficultés pour uriner, une constipation voire un arrêt du transit (occlusion intestinale).

    · Des troubles de la vue dont des troubles touchant la capacité de vos yeux à s’adapter pour voir de près ou de loin (troubles de l’accommodation).

    · Une confusion (par exemple des troubles de l’attention, une désorientation dans le temps ou dans l’espace).

    · Une somnolence, une anxiété, des troubles de l’humeur, indifférence.

    · Des tremblements, une rigidité et/ou des mouvements anormaux.

    · Une impuissance, une frigidité.

    · Une prise de poids.

    · Une absence de règles, une augmentation du volume des seins, un écoulement anormal de lait.

    · Une modification du taux de sucre dans le sang.

    · Une modification de la température du corps.

    · Une fièvre, une forte transpiration, une pâleur, une rigidité des muscles du corps et des troubles de la conscience. Si ces signes apparaissent, vous devez arrêter immédiatement votre traitement et vous devez prévenir votre médecin ou le service d’urgence de l’hôpital le plus proche.

    · Une maladie du foie avec jaunissement de la peau et des yeux, une hépatite (inflammation du foie).

    · Diminution du taux de sodium dans le sang (hyponatrémie et syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH)).

    · Réaction d’hypersensibilité appelée syndrome de DRESS (voir rubrique 2 « Avertissements et précautions »).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à l'abri de la lumière.

    Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule  

    · La substance active est :

    Cyamémazine base.......................................................................................................... 50 mg

    Pour une ampoule de 5 ml.

    · Les autres composants sont :

    Acide acétique, acide ascorbique, monothioglycérol, macrogol 400, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que TERCIAN 50 mg/5 ml, solution injectable en ampoule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable en ampoule.

    Boîte de 5 ou 50 ampoules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    HAUT PHARMA LIVRON

    1, RUE DU COMTE SINARD B.P .1

    26250 LIVRON SUR DROME

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15380
    • Date avis : 05/10/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par TERCIAN comprimé et solution buvable reste important dans le traitement des états psychotiques aigus et chroniques et dans le traitement de courte durée de certaines formes sévères d'épisodes dépressifs majeurs en association avec un antidépresseur.<br>Le service médical rendu par TERCIAN solution injectable IM reste important dans le traitement de courte durée des états d'agitation et d'agressivité au cours des états psychotiques aigus et chroniques.
    • Lien externe