TAREG 40 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67813947
  • Description : Classe pharmacothérapeutique – code ATC : C09CA03.TAREG contient la substance active : valsartan et appartient à la famille des antagonistes de l’angiotensine II qui aident à contrôler l’hypertension artérielle. L’angiotensine II est une substance présente dans l’organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. TAREG agit en bloquant l’effet de l’angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable, peut être utilisé pour trois affections différentes :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 31/05/2001
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de TAREG 40 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé VALSARTAN 15734 40 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3713806
    • Code CIP3 : 3400937138062
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 03/07/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3713812
    • Code CIP3 : 3400937138123
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 03/07/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3815406
    • Code CIP3 : 3400938154061
    • Prix : 5,29 €
    • Date de commercialisation : 01/08/2008
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    56 plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 1 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3815412
    • Code CIP3 : 3400938154122
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 31/12/2016
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 90 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3815435
    • Code CIP3 : 3400938154351
    • Prix : 15,76 €
    • Date de commercialisation : 08/08/2008
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 23/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Valsartan..........................................................................................................................................40 mg

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimés pelliculés sécables.

    Comprimé pelliculé ovaloïde, jaune, avec bords biseautés, légèrement convexes, portant une barre de cassure sur une face, avec les gravures « D » et « O » de part et d’autre de cette barre, et gravé « NVR » sur l’autre face du comprimé.

    Le comprimé peut être divisé en deux doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Hypertension

    Traitement de l’hypertension chez les enfants et les adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans.

    Post-infarctus du myocarde récent

    Traitement des patients adultes cliniquement stables présentant une insuffisance cardiaque symptomatique ou une dysfonction systolique ventriculaire gauche asymptomatique post-infarctus du myocarde récent (entre 12 heures et 10 jours) (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    Insuffisance cardiaque

    Traitement des patients adultes présentant une insuffisance cardiaque symptomatique en cas d’intolérance aux inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC), en cas d’intolérance aux bêtabloquants, comme traitement additionnel à un IEC quand les antagonistes de l’aldostérone ne peuvent pas être utilisés (voir rubriques 4.2, 4.4, 4.5 et 5.1).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Post-infarctus du myocarde récent

    Chez les patients cliniquement stables, le traitement peut être débuté dès la douzième heure après un infarctus du myocarde. La posologie initiale est de 20 mg deux fois par jour. Le traitement par valsartan sera ensuite augmenté à 40 mg, 80 mg puis 160 mg deux fois par jour au cours des semaines suivantes. La dose initiale est fournie par le comprimé sécable à 40 mg.

    La dose maximale cible est de 160 mg deux fois par jour. En règle générale, il est recommandé que les patients atteignent une dose de 80 mg deux fois par jour dans les deux semaines qui suivent le début du traitement, et que la dose maximale cible de 160 mg deux fois par jour, soit atteinte dans un délai de trois mois, en fonction de la tolérance du patient. En cas de survenue d’un épisode d’hypotension artérielle symptomatique ou de dysfonctionnement rénal, une diminution de la dose sera envisagée.

    Le valsartan peut être utilisé avec d’autres traitements du post-infarctus du myocarde, par exemple les agents thrombolytiques, l’acide acétylsalicylique, les bêtabloquants, les statines et les diurétiques. L’association avec les IEC n’est pas recommandée (voir rubriques 4.4 et 5.1).

    L’évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale.

    Insuffisance cardiaque

    La posologie initiale recommandée de TAREG est de 40 mg deux fois par jour. La dose sera augmentée à 80 mg puis 160 mg deux fois par jour, par paliers d’au moins deux semaines, en fonction de la tolérance du patient. Une réduction de la dose de diurétiques administrés simultanément doit être envisagée. La posologie quotidienne maximale administrée au cours des essais cliniques est de 320 mg en doses fractionnées.

    Le valsartan peut être utilisé avec d’autres traitements de l’insuffisance cardiaque. Toutefois, la triple association d’un IEC, du valsartan et d’un bêtabloquant ou d’un diurétique épargneur de potassium est déconseillée (voir rubriques 4.4 et 5.1). L’évaluation des patients ayant une insuffisance cardiaque doit toujours comporter une exploration de la fonction rénale.

    Informations supplémentaires concernant les populations particulières

    Sujets âgés

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez le sujet âgé.

    Patients présentant une insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients adultes dont la clairance de la créatinine est > 10 ml/min (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Patients présentant une insuffisance hépatique

    TAREG est contre-indiqué chez les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). La posologie ne doit pas dépasser 80 mg chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase.

    Population pédiatrique

    Hypertension pédiatrique

    Chez les enfants et adolescents qui ne sont pas capables d’avaler des comprimés, l’utilisation de TAREG solution buvable est recommandée. L’exposition systémique et le pic de concentration plasmatique de valsartan sont environ 1,7 fois et 2,2 fois plus élevés avec la solution buvable qu’avec les comprimés.

    Enfants et adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans

    Pour TAREG comprimé, la posologie initiale recommandée est de 40 mg une fois par jour chez les enfants de moins de 35 kg et de 80 mg une fois par jour chez ceux de 35 kg et plus. La dose devra être adaptée en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance. Les doses maximales étudiées dans les essais cliniques sont listées dans le tableau ci-dessous.

    Les doses plus élevées que celles listées ci-dessous n’ont pas été étudiées et ne sont donc pas recommandées.

    Poids corporel

    Dose maximale en comprimé étudiée dans les essais cliniques

    ≥ 18 kg à < 35 kg

    80 mg

    ≥ 35 kg à < 80 kg

    160 mg

    ≥ 80 kg à ≤ 160 kg

    320 mg

    Pour les enfants déjà traités par valsartan avant l’âge de 6 ans, veuillez-vous reporter à la posologie de TAREG solution buvable (Enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans).

    Enfants âgés de moins de 6 ans

    Chez les enfants âgés de 1 an à 5 ans et ceux ayant des difficultés à avaler les comprimés, l’utilisation de TAREG solution buvable est recommandée. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques 4.8, 5.1 et 5.2. L’efficacité et la sécurité d’emploi de TAREG chez les enfants âgés de moins de 1 an n’ont pas été établies.

    Changement de TAREG solution buvable à TAREG comprimé

    Si le passage de TAREG solution buvable à TAREG comprimé est considéré comme cliniquement indispensable, la même dose initiale en milligrammes doit être administrée. Par la suite, un contrôle fréquent de la pression artérielle devra être effectué en prenant en compte un sous-dosage potentiel. La dose devra être adaptée ultérieurement en fonction de la réponse tensionnelle et de la tolérance.

    Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 ans à moins de 18 ans présentant une insuffisance rénale

    L’utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n’a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n’est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Utilisation chez les patients pédiatriques âgés de 6 ans à moins de 18 ans présentant une insuffisance hépatique

    Comme chez les adultes, TAREG est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints d’insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.2). L’expérience clinique de l’utilisation de TAREG chez les patients pédiatriques atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients.

    Insuffisance cardiaque et infarctus du myocarde récent dans la population pédiatrique

    TAREG n’est pas recommandé dans le traitement de l’insuffisance cardiaque ou de l’infarctus du myocarde récent chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans compte tenu de l’absence de données d’efficacité et de sécurité d’emploi.

    Mode d’administration

    TAREG peut être pris au cours ou en dehors des repas. Il doit être pris avec un verre d’eau.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Insuffisance hépatique sévère, cirrhose biliaire et cholestase.

    · Deuxième et troisième trimestres de grossesse (voir rubriques 4.4 et 4.6).

    · Association de TAREG à des médicaments contenant de l’aliskiren chez les patients présentant un diabète ou une insuffisance rénale (DFG< 60 ml/min/1,73 m2) (voir rubriques 4.5 et 5.1).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hyperkaliémie

    L’administration concomitante de suppléments potassiques, de diurétiques épargneurs de potassium, de substituts du sel contenant du potassium ou d’autres agents pouvant augmenter les taux de potassium (héparine, etc.) est déconseillée.

    Un contrôle du potassium doit être mis en œuvre le cas échéant.

    Altération de la fonction rénale

    Il n’y a actuellement pas d’expérience sur l’innocuité de TAREG chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune adaptation posologique n’est nécessaire chez les patients dont la clairance de la créatinine est > 10 ml/min (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Insuffisance hépatique

    TAREG doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée sans cholestase (voir rubriques 4.2 et 5.2).

    Déplétion sodée et/ou volumique

    Dans de rares cas, une hypotension artérielle symptomatique peut survenir après l’instauration du traitement par TAREG chez les patients présentant une déplétion sodée et/ou volumique sévère (par ex. chez les patients recevant des doses élevées de diurétiques). Un déficit sodé et/ou volumique doit être corrigé avant le début d’un traitement par TAREG, en réduisant par exemple la dose de diurétiques.

    Sténose de l’artère rénale

    L’innocuité de TAREG n’a pas été établie chez les patients présentant une sténose bilatérale des artères rénales ou une sténose de l’artère rénale sur rein unique.

    L’administration à court terme de TAREG à douze patients présentant une hypertension rénovasculaire secondaire à une sténose unilatérale de l’artère rénale n’a pas entraîné de modification significative de l’hémodynamique rénale, de la créatinine sérique ou de l’urée plasmatique. Cependant, d’autres médicaments agissant sur le système rénine-angiotensine sont susceptibles de provoquer une augmentation de l’urée sanguine et la créatinine sérique chez les patients présentant une sténose unilatérale de l’artère rénale. Un suivi de la fonction rénale est donc recommandé chez les patients traités par valsartan.

    Transplantation rénale

    Il n’y a actuellement pas d’expérience sur l’innocuité de TAREG chez les patients ayant récemment subi une transplantation rénale.

    Hyperaldostéronisme primaire

    Les patients présentant un hyperaldostéronisme primaire ne doivent pas être traités par TAREG car leur système rénine-angiotensine n’est pas activé.

    Sténose des valves aortique et mitrale, cardiomyopathie hypertrophique obstructive

    Comme avec tous les autres vasodilatateurs, des précautions particulières devront être prises chez les patients présentant une sténose aortique ou mitrale ou une cardiomyopathie hypertrophique obstructive (CMHO).

    Grossesse

    Les antagonistes des récepteurs à l’angiotensine II (ARA II) ne doivent pas être débutés au cours de la grossesse. A moins que le traitement par ARA II ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de remplacer le traitement chez les patientes qui envisagent une grossesse par un antihypertenseur ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARA II doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté (voir rubriques 4.3 et 4.6).

    Post-infarctus du myocarde récent

    L’association de captopril et de valsartan n’a pas montré de bénéfice clinique supplémentaire, mais a, au contraire, augmenté le risque d’événement indésirable par rapport au traitement par chacun de ces traitements individuellement (voir rubriques 4.2 et 5.1). Par conséquent, l’association de valsartan et d’un IEC est déconseillée.

    La prudence est de rigueur lors de l’instauration du traitement chez les patients en post-infarctus du myocarde. L’évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit toujours comporter une exploration de leur fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    L’utilisation de TAREG chez des patients après un infarctus du myocarde entraîne fréquemment une certaine diminution de la pression artérielle. Cependant, un arrêt du traitement par TAREG en raison d’une hypotension artérielle symptomatique persistante n’est généralement pas nécessaire lorsque les consignes posologiques sont suivies (voir rubrique 4.2).

    Insuffisance cardiaque

    L’association de TAREG et d’un IEC peut augmenter le risque d’effets indésirables, en particulier hypotension, hyperkaliémie et altération de la fonction rénale (incluant insuffisance rénale aiguë). Chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque, la triple association d’un IEC, d’un bêtabloquant et de TAREG n’a montré aucun bénéfice clinique (voir rubrique 5.1). Cette association augmente vraisemblablement le risque d’événements indésirables et n’est donc pas recommandée. Une triple association d’un IEC, d’un antagoniste de l’aldostérone et du valsartan n’est pas non plus recommandée. L’utilisation de ces associations ne peut se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle.

    La prudence est requise lors de l’initiation du traitement chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque. La surveillance des patients atteints d’insuffisance cardiaque doit toujours comprendre une évaluation de la fonction rénale (voir rubrique 4.2).

    L’utilisation de TAREG chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque induit généralement une certaine diminution de la pression artérielle, mais l’arrêt du traitement en raison d’une hypotension symptomatique persistante n’est généralement pas nécessaire à condition de suivre les recommandations posologiques (voir rubrique 4.2).

    Chez les patients dont la fonction rénale peut dépendre de l’activité du système rénine-angiotensine-aldostérone (ex. patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive sévère), le traitement par un IEC a été associé à une oligurie et/ou une azotémie progressive et, dans de rares cas, à une insuffisance rénale aiguë et/ou au décès. Comme le valsartan est un antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II, on ne peut pas exclure que l’utilisation de TAREG puisse être associée à une détérioration de la fonction rénale.

    Les IEC et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine. II ne doivent pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    Antécédent d’angiœdème

    Un angiœdème avec gonflement du larynx et de la glotte, entraînant une obstruction des voies aériennes et/ou un gonflement de la face, des lèvres, du pharynx et/ou de la langue a été observé chez des patients traités par valsartan ; certains de ces patients avaient précédemment présenté un angiœdème avec d’autres médicaments dont les IEC. TAREG doit immédiatement être arrêté chez les patients qui développent un angiœdème et ne doit pas être ré-administré (voir rubrique 4.8).

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    Il est établi que l’association d’IEC, d’antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II) ou d’aliskiren augmente le risque d’hypotension, d’hyperkaliémie, et d’altération de la fonction rénale (incluant le risque d’insuffisance rénale aiguë). En conséquence, le double blocage du SRAA par l’association d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren n’est pas recommandé (voir rubriques 4.5 et 5.1). Néanmoins, si une telle association est considérée comme absolument nécessaire, elle ne pourra se faire que sous la surveillance d’un spécialiste et avec un contrôle étroit et fréquent de la fonction rénale, de l’ionogramme sanguin et de la pression artérielle. Les IEC et les ARA II ne doivent pas être associés chez les patients atteints d’une néphropathie diabétique.

    Population pédiatrique

    Insuffisance rénale

    L’utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n’a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n’est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min (voir rubriques 4.2 et 5.2). La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées pendant le traitement avec valsartan, en particulier dans les cas où le valsartan est administré à des patients présentant des états cliniques (fièvre, déshydratation) susceptibles d’altérer la fonction rénale.

    Insuffisance hépatique

    Comme chez les adultes, TAREG est contre-indiqué chez les patients pédiatriques atteints d’insuffisance hépatique sévère, de cirrhose biliaire et chez les patients atteints de cholestase (voir rubriques 4.3 et 5.2). L’expérience clinique de l’utilisation de TAREG chez les patients pédiatriques atteints d’insuffisance hépatique légère à modérée est limitée. La posologie de valsartan ne doit pas dépasser 80 mg chez ces patients.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) avec les ARA II, les IEC, ou l’aliskiren

    Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du SRAA par l’utilisation concomitante d’IEC, d’ARA II ou d’aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d’événements indésirables tels que l’hypotension, l’hyperkaliémie et l’altération de la fonction rénale (incluant l’insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l’utilisation d’un seul médicament agissant sur le SRAA (voir rubriques 4.3, 4.4 et 5.1).

    Associations déconseillées

    Lithium

    Des augmentations réversibles des concentrations sériques de lithium et de la toxicité ont été rapportées lors de l’administration concomitante de lithium avec les IEC ou les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II, y compris TAREG. Si cette association est nécessaire, une surveillance stricte de la lithémie est recommandée. Si un diurétique est également utilisé, le risque de toxicité du lithium peut vraisemblablement être augmenté.

    Diurétiques épargneurs de potassium, suppléments potassiques, substituts du sel contenant du potassium et autres substances pouvant augmenter les taux de potassium

    Une surveillance des concentrations plasmatiques de potassium est recommandée en cas d’association jugée nécessaire de valsartan avec un médicament agissant sur les taux de potassium.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), y compris les inhibiteurs sélectifs de la COX-2, l’acide acétylsalicylique à plus de 3 g/jour et les AINS non sélectifs

    Une atténuation de l’effet antihypertenseur peut survenir en cas d’administration concomitante d’antagonistes de l’angiotensine II et d’AINS, cette association peut conduire à une augmentation du risque d’altération/aggravation de la fonction rénale et d’augmentation du potassium sérique. Par conséquent, il convient de surveiller la fonction rénale en début de traitement et de maintenir un état d’hydratation approprié du patient.

    Transporteurs

    Les résultats d’une étude in vitro menée sur du tissu hépatique humain indique que le valsartan est un substrat du transporteur hépatique d’influx OATP1B1/OATP1B3 et du transporteur hépatique d’efflux MRP2. La pertinence clinique de cette information n’est pas connue. La co-administration des inhibiteurs du transporteur d’influx (ex. rifampicine, ciclosporine) ou du transporteur d’efflux (ex. ritonavir) peut augmenter l’exposition systémique du valsartan. Une attention appropriée doit être apportée lors de l’initiation ou de l’arrêt d’un traitement concomitant avec de tels médicaments.

    Autres

    Dans les études d’interaction médicamenteuse avec valsartan, aucune interaction cliniquement significative n’a été observée avec le valsartan ou l’une des substances suivantes : cimétidine, warfarine, furosémide, digoxine, aténolol, indométacine, hydrochlorothiazide, amlodipine, glibenclamide.

    Population pédiatrique

    Chez les enfants et adolescents hypertendus, chez qui les troubles rénaux sous-jacents sont fréquents, l’utilisation concomitante de valsartan et d’autres médicaments inhibant le système aldostérone rénine angiotensine et pouvant augmenter la kaliémie devra se faire avec précaution. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’utilisation d’ARAII est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse (voir rubrique 4.4). L’utilisation des ARA II est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse (voir rubriques 4.3 et 4.4)

    Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. Il n’existe pas d’études épidémiologiques disponibles concernant l’utilisation des ARA II au 1er trimestre de la grossesse, cependant un risque similaire à celui des IEC pourrait exister pour cette classe. A moins que le traitement ARA II ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé chez les patientes qui envisagent une grossesse de modifier le traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par ARA II doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

    L’exposition aux ARAII au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une foetotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d’ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) (voir rubrique 5.3). En cas d’exposition à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voute du crâne.

    Les nouveau-nés de mère traitée par ARA II doivent être surveillés sur le plan tensionnel (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Allaitement

    En raison de l’absence d’information disponible sur l’utilisation de valsartan au cours de l’allaitement, TAREG est déconseillé. Il est préférable d’utiliser d’autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l’allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

    Fertilité

    Le valsartan n’a pas d’effet sur la capacité de reproduction du rat mâle ou femelle à des doses orales allant jusqu’à 200 mg/kg/jour. Cette dose correspond à 6 fois la dose recommandée chez l’homme exprimée en mg/m2 (les calculs prennent comme hypothèse une dose orale de 320 mg/jour et un poids du patient de 60 kg).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’ont pas été étudiés. Une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation d’étourdissements et de fatigue.

    4.8. Effets indésirables  

    Au cours des études cliniques contrôlées chez des patients adultes hypertendus, la fréquence globale des événements indésirables (EI) a été comparable entre les groupes traités par le valsartan et ceux traités par le placebo et compatible avec la pharmacologie du valsartan. La fréquence des EI n’a pas semblé être liée à la dose ou à la durée du traitement et n’a également montré aucune association avec le sexe, l’âge ou la particularité ethnique.

    Le tableau ci-dessous regroupe, par classe de système organe, les EI rapportés au cours des études cliniques, ceux observés depuis la mise sur le marché ainsi que les résultats biologiques.

    Evénements indésirables

    Les événements indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence, selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100 à < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100); rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

    Dans chaque groupe de fréquence, les événements indésirables ont été classés par ordre décroissant de gravité.

    Aucune fréquence ne peut être appliquée aux EI rapportés après la mise sur le marché ni aux résultats biologiques. Ils sont donc rapportés avec la mention « fréquence inconnue ».

    Hypertension

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence inconnue

    Diminution de l’hémoglobine, diminution de l’hématocrite, neutropénie, thrombocytopénie

    Affections du système immunitaire

    Fréquence inconnue

    Hypersensibilité y compris maladie du sérum

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquence inconnue

    Augmentation du potassium sérique, hyponatrémie

    Affection de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige

    Affections vasculaires

    Fréquence inconnue

    Vascularite

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Toux

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Douleurs abdominales

    Troubles hépato-biliaires

    Fréquence inconnue

    Elévation des valeurs de la fonction hépatique, y compris augmentation de la bilirubine sérique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquence inconnue

    Angiœdème, dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence inconnue

    Myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquence inconnue

    Insuffisance et atteinte rénales, élévation de la créatinine sérique

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Peu fréquent

    Fatigue

    Population pédiatrique

    Hypertension

    L’effet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans deux études cliniques randomisées, en double aveugle (chacune suivie par une période de prolongation ou une extension d’étude) et une étude en ouvert. Ces études ont inclus 711 patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans avec ou sans maladie rénale chronique (MRC), parmi lesquels 560 ont reçu du valsartan. A l’exception de troubles gastro-intestinaux isolés (tels qu’une douleur abdominale, des nausées, des vomissements) et de vertiges, aucune différence significative en termes de type, fréquence ou sévérité des effets indésirables n’a été identifiée entre le profil de tolérance chez les patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans et celui précédemment rapporté chez les patients adultes.

    L’évaluation du développement et de la fonction neurocognitive chez les patients pédiatriques âgés de 6 à 18 ans n’a révélé aucun effet cliniquement significatif après un traitement par TAREG pendant une année.

    Une analyse groupée de 560 patients pédiatriques hypertendus (âgés de 6 à 17 ans) ayant reçu soit du valsartan en monothérapie [n=483] soit une association de thérapies anti-hypertensives incluant le valsartan [n=77] a été réalisée. Parmi les 560 patients, 85 (15,2 %) étaient atteints de MRC (DFG de référence < 90 mL/min/1,73m2). Globalement, 45 (8,0 %) patients ont abandonné l’étude en raison d’évènements indésirables. Globalement, 111 (19,8 %) patients ont eu un évènement indésirable (EI), comme la céphalée (5,4 %), les vertiges (2,3%), et l’hyperkaliémie (2,3 %) qui sont les effets les plus fréquents. Chez les patients atteints de MRC, les EI les plus fréquents ont été l’hyperkaliémie (12,9 %), la céphalée (7,1 %), l’augmentation de la créatinine (5,9%), et l’hypotension (4,7 %). Chez les patients non atteints de MRC, les EI les plus fréquents ont été la céphalée (5,1 %) et les vertiges (2,7 %). Les EI ont été plus fréquemment observés chez les patients recevant le valsartan associé à d’autres médicaments antihypertenseurs que ceux recevant le valsartan seul.

    L'effet antihypertenseur du valsartan chez les enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans a été évalué dans trois études cliniques randomisées en double aveugle (chacune suivie d'une phase d’extension). Dans la première étude chez 90 enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans, deux décès et des cas isolés d’élévation marquée des transaminases hépatiques ont été observés. Ces cas sont survenus dans une population présentant des comorbidités significatives. Un lien de causalité avec TAREG n’a pas été établi. Dans les deux études suivantes ayant randomisé 202 enfants âgés de 1 an à moins de 6 ans, aucune élévation significative des transaminases hépatiques ou de décès ne sont survenus avec le traitement par valsartan.

    Dans une analyse groupée des deux dernières études portant sur 202 enfants hypertendus (âgés de 1 an à moins de 6 ans), tous les patients ont reçu du valsartan en monothérapie au cours des phases en double aveugle (à l'exclusion de la période de sevrage sous placebo). Parmi ceux-ci, 186 patients ont continué dans la phase d’extension ou la phase en ouvert. Sur les 202 patients, 33 (16,3%) étaient atteints de MRC (DFG de référence < 90 ml/min).

    Au cours de la phase en double aveugle, deux patients (1%) ont arrêté en raison d'un événement indésirable et au cours des phases en ouvert ou d’extension, quatre patients (2,1%) ont arrêté en raison d'un événement indésirable. Au cours de la phase en double aveugle, 13 patients (7,0%) ont présenté au moins un EI. Les EI les plus fréquents étaient les vomissements n=3 (1,6%) et les diarrhées n=2 (1,1%). Il y avait un seul effet indésirable (diarrhée) dans le groupe atteint de MRC. Au cours de la phase en ouvert, 5,4% des patients (10/186) ont eu au moins un EI. Les EI les plus fréquents ont été une diminution de l'appétit, rapportée par deux patients (1,1%). Dans la phase en double aveugle et dans les phases en ouvert, une hyperkaliémie a été rapportée pour un patient dans chaque phase. Il n’y a pas eu de cas d’hypotension ou de vertiges au cours des phases en double aveugle ou en ouvert.

    L'hyperkaliémie a été plus fréquemment observée chez les enfants et les adolescents âgés de 1 an à moins de 18 ans atteints de maladie rénale chronique sous-jacente (MRC). Le risque d'hyperkaliémie peut être plus élevé chez les enfants de 1 an à 5 ans que chez les enfants de 6 ans à moins de 18 ans.

    Le profil de la sécurité d'emploi observé lors des études cliniques contrôlées chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque, diffère du profil de tolérance global observé chez les patients hypertendus. Ceci peut être lié à la maladie sous-jacente des patients. Le tableau ci-dessous énumère les EI qui se sont manifestés chez les patients adultes ayant eu un infarctus du myocarde et/ou présentant une insuffisance cardiaque.

    Post-infarctus du myocarde et/ou insuffisance cardiaque (étudiés seulement chez les patients adultes)

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence inconnue

    Thrombocytopénie

    Affections du système immunitaire

    Fréquence inconnue

    Hypersensibilité y compris maladie sérique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    Hyperkaliémie

    Fréquence inconnue

    Augmentation du potassium sérique, hyponatrémie

    Affections du système nerveux

    Fréquent

    Sensation vertigineuse, sensation vertigineuse orthostatique

    Peu fréquent

    Syncope, céphalée

    Affection de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertige

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Insuffisance cardiaque

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension, hypotension orthostatique

    Fréquence inconnue

    Vascularite

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Toux

    Affections gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Nausée, diarrhée

    Troubles hépato-biliaires

    Fréquence inconnue

    Elévations des valeurs de la fonction hépatique

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Peu fréquent

    Angiœdème

    Fréquence inconnue

    Dermatite bulleuse, éruption cutanée, prurit

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquence inconnue

    Myalgie

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    Atteinte et insuffisance rénales

    Peu fréquent

    Insuffisance rénale aiguë, élévation de la créatinine sérique

    Fréquence inconnue

    Augmentation de l’urée plasmatique

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Peu fréquent

    Asthénie, fatigue

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    Le surdosage avec TAREG peut se manifester par une hypotension importante pouvant aller jusqu’à une diminution du niveau de conscience, un collapsus cardio-vasculaire et/ou un état de choc.

    Traitement

    Les mesures thérapeutiques dépendent du moment de l’ingestion et du type et de la sévérité des symptômes ; la stabilisation de l’état circulatoire est d’importance primordiale.

    En cas d’hypotension, le patient doit être placé en position couchée et une correction de la volémie doit être entreprise.

    II est peu probable que le valsartan puisse être éliminé par hémodialyse.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Groupe pharmacothérapeutique : Antagonistes de l’angiotensine II, non associés, code ATC : C09CA03

    Le valsartan, en administration orale, est un antagoniste puissant et spécifique du récepteur de l’angiotensine II. Il inhibe de manière sélective le récepteur AT1, responsable des effets connus de l’angiotensine II. L’augmentation des concentrations plasmatiques d’angiotensine II secondaire au blocage du récepteur AT1 pourrait stimuler le récepteur AT2 libre, ce qui semble compenser l’effet du récepteur AT1. Aucune activité agoniste partielle sur le récepteur AT1 n’a été mise en évidence pour le valsartan dont l’affinité pour le récepteur AT1 est beaucoup plus forte (environ 20 000 fois) que pour le récepteur AT2. Le valsartan n’est pas connu pour se lier aux autres récepteurs hormonaux ou bloquer d’autres canaux ioniques dont l’importance pour la régulation cardiovasculaire soit connue.

    Le valsartan n’a pas d’action inhibitrice sur l’ECA (également appelée kinase II) qui convertit l’angiotensine I en angiotensine II et qui dégrade la bradykinine. Les antagonistes de l’angiotensine II ne devraient pas provoquer de toux, dans la mesure où ils n’agissent pas sur l’enzyme de conversion et ne potentialisent pas l’action de la bradykinine ou de la substance P. Les études cliniques comparant le valsartan et un IEC ont montré que l’incidence d’une toux sèche était significativement plus faible (p < 0,05) sous valsartan que sous IEC (2,6 % contre 7,9 % respectivement).

    Au cours d’une étude clinique incluant des patients ayant des antécédents de toux sèche sous IEC, cette toux est apparue chez 19,5 % des sujets sous valsartan et chez 19,0 % de ceux sous diurétique thiazidique contre 68,5 % de ceux sous IEC (p < 0,05).

    Post-infarctus du myocarde récent

    L’étude VALsartan In Acute myocardial iNfarcTion (VALIANT) était une étude internationale, contrôlée, randomisée, en double aveugle, réalisée chez 14 703 patients présentant un infarctus aigu du myocarde, et des signes cliniques ou radiologiques d’insuffisance cardiaque congestive et/ou de signes de dysfonction ventriculaire gauche (se manifestant par une fraction d’éjection ≤ 40 % à la ventriculographie isotopique ou ≤ 35 % à l’échocardiographie ou à l’angiographie ventriculaire de contraste). Les patients étaient randomisés entre 12 heures et 10 jours après l’apparition des symptômes d’infarctus du myocarde pour recevoir du valsartan, du captopril ou une association de valsartan et de captopril. La durée moyenne du traitement a été de deux ans. Le critère principal d’évaluation était le délai avant mortalité, toutes causes confondues.

    Le valsartan a été aussi efficace que le captopril sur la réduction de la mortalité toutes causes confondues après infarctus du myocarde. Le pourcentage de mortalité toutes causes confondues a été semblable dans l’ensemble des groupes de traitement : valsartan (19,9 %), captopril (19,5 %), et valsartan + captopril (19,3 %). L’association de valsartan et de captopril n’a pas apporté de bénéfice supplémentaire par rapport au captopril administré seul. Il n’y a pas eu de différence entre le valsartan et le captopril sur la mortalité toutes causes confondues sur la base de l’âge, du sexe, de l’appartenance ethnique, des traitements initiaux ou de la pathologie sous-jacente. Le valsartan a également été efficace sur l’allongement du délai avant mortalité cardiovasculaire, la réduction de la mortalité cardiovasculaire, le taux d’hospitalisation pour insuffisance cardiaque, la récidive d’infarctus du myocarde, l’arrêt cardiaque ressuscité et l’accident vasculaire cérébral non fatal (critère d’évaluation composite secondaire).

    Le profil de tolérance du valsartan correspondait à l’évolution clinique des patients traités dans un contexte de post-infarctus du myocarde. En ce qui concerne la fonction rénale, un doublement de la créatinine sérique a été observé chez 4,2 % des patients traités par valsartan, chez 4,8 % de ceux traités par l’association valsartan + captopril et chez 3,4 % de ceux traités par captopril. On a rapporté des arrêts de traitements en raison de différents types de dysfonctionnement rénal chez 1,1 % des patients traités par valsartan, 1,3 % de ceux traités par valsartan + captopril et 0,8 % de ceux traités par captopril. L’évaluation des patients après un infarctus du myocarde doit comporter une exploration de leur fonction rénale.

    Il n’y a pas eu de différence sur la mortalité toutes causes confondues ou sur la mortalité ou la morbidité cardiovasculaires lorsque des bêtabloquants ont été administrés concomitamment à l’association valsartan-captopril, au valsartan seul ou au captopril seul. Quel que soit le traitement, la mortalité a été inférieure dans le groupe de patients traités par un bêtabloquant, ce qui suggère que le bénéfice connu des bêtabloquants dans cette population s’est maintenu pendant cette étude.

    Insuffisance cardiaque

    L’étude Val-HeFT était une étude clinique internationale, randomisée, contrôlée, comparant l’effet du valsartan par rapport à un placebo sur la morbidité et la mortalité chez 5 010 patients souffrant d’insuffisance cardiaque de classe II (62 %), III (36 %) ou IV (2 %) selon la classification NYHA, recevant les traitements standards et présentant une FEVG < 40 % et un diamètre télédiastolique ventriculaire gauche (DTDVG) > 2,9 cm/m². Les traitements à l’inclusion comportaient des IEC (93 %), des diurétiques (86 %), de la digoxine (67 %) et des bêtabloquants (36 %). La durée moyenne du suivi a été de près de deux ans. La dose moyenne quotidienne de TAREG dans l’étude Val-HeFT a été de 254 mg. L’étude comportait deux critères principaux d’évaluation : la mortalité toutes causes confondues (délai jusqu’au décès) et le critère composite mortalité et morbidité liée à l’insuffisance cardiaque (délai avant le premier événement morbide). Ce dernier critère a été défini comme suit : décès, mort subite ressuscitée, hospitalisation pour insuffisance cardiaque ou administration d’agents inotropiques ou vasodilatateurs pendant quatre heures ou plus, sans hospitalisation.

    Le critère mortalité toutes causes confondues a été similaire (p = NS) dans les groupes valsartan (19,7 %) et placebo (19,4 %). Le bénéfice primaire a été une réduction de 27,5 % (IC à 95 % : 17 % à 37 %) du risque de première hospitalisation pour insuffisance cardiaque (13,9 % contre 18,5 %). Les résultats semblant favoriser le placebo (critère composite mortalité et morbidité de 21,9 % sous placebo contre 25,4 % sous valsartan) ont été observés chez les patients recevant la triple association IEC, bêtabloquant et valsartan.

    Les bénéfices sur la morbidité ont été les plus importants dans un sous-groupe de patients (n = 366) ne recevant pas d’IEC. Dans ce sous-groupe de patients, on a observé une réduction significative de 33 % (IC à 95 % : -6 % à 58 %) de la mortalité toutes causes confondues sous valsartan par rapport au placebo (17,3 % valsartan contre 27,1 % placebo) ainsi qu’une réduction significative de 44 % du critère composite de risque de mortalité et de morbidité (24,9 % valsartan contre 42,5 % placebo).

    Chez les patients recevant un IEC sans bêtabloquant, la mortalité toutes causes confondues a été similaire (p = NS) dans les groupes valsartan (21,8 %) et placebo (22,5 %). Le critère composite de risque de mortalité et de morbidité a été significativement réduit de 18,3 % (IC à 95 % : 8 % à 28 %) sous valsartan par rapport au placebo (31,0 % contre 36,3 %).

    Dans la population globale de l’étude Val-HeFT, les patients traités par valsartan ont eu une amélioration significative, par rapport au placebo, de la classe fonctionnelle NYHA, ainsi que des signes et symptômes d’insuffisance cardiaque, y compris la dyspnée, la fatigue, l’œdème et les râles. Les patients traités par valsartan avaient une meilleure qualité de vie que ceux traités par le placebo ainsi que l’attestait la différence entre les scores obtenus au questionnaire de qualité de vie Minnesota Living with Heart Failure Quality of Life à l’entrée et à la sortie de l’étude. Par rapport aux patients sous placebo, une augmentation significative de la fraction d’éjection et une diminution significative du DTDVG entre l’inclusion et la fin de l’étude, ont été observées chez les patients sous valsartan.

    Autre : double-blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)

    L’utilisation de l’association d’un IEC avec un ARA II a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (Ongoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).

    L’étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d’un diabète de type 2 avec atteinte des organes cibles. L’étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique. En comparaison à une monothérapie, ces études n’ont pas mis en évidence d’effet bénéfique significatif sur l’évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu’il a été observé une augmentation du risque d’hyperkaliémie, d’insuffisance rénale aiguë et/ou d’hypotension. Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques. Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.

    L’étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal disease Endpoints) a été réalisée dans le but d’évaluer le bénéfice de l’ajout d’aliskiren à un traitement standard par IEC ou ARA II chez des patients atteints d’un diabète de type 2 et d’insuffisance rénale chronique et/ou de troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d’une augmentation du risque d’événements indésirables. Les décès d’origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves (tels que l’hyperkaliémie, l’hypotension et l’insuffisance rénale) ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.

    Population pédiatrique

    Hypertension

    L’effet antihypertenseur du valsartan a été évalué dans quatre études cliniques randomisées, en double aveugle, chez 561 patients pédiatriques âgés de 6 à moins de 18 ans et 165 patients âgés de 1 à 6 ans. Les troubles urinaires et rénaux ainsi que l’obésité étaient les pathologies sous-jacentes les plus fréquentes, pouvant contribuer à l’hypertension des enfants inclus dans ces études.

    Expérience clinique chez les enfants âgés de 6 ans ou plus

    Dans une étude clinique menée chez 261 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 16 ans, les patients de poids < 35 kg ont reçu 10, 40 et 80 mg de valsartan en comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée) et les patients de poids ≥ 35 kg ont reçu 20, 80 et 160 mg de valsartan en comprimés une fois par jour (dose faible, intermédiaire et élevée). A la fin des 2 semaines, le valsartan a diminué la pression artérielle diastolique et systolique de façon dose dépendante. Globalement, les trois doses de valsartan (faible, intermédiaire et élevée) ont diminué significativement la pression artérielle systolique respectivement de 8, 10, 12 mm Hg par rapport à l’état initial. Les patients ont été re-randomisés soit pour continuer à recevoir la même dose de valsartan, soit pour recevoir le placebo. Chez les patients qui continuaient à recevoir la dose intermédiaire et élevée de valsartan, la pression artérielle systolique au creux de l’effet a été diminuée de -4 et -7 mm Hg par rapport à celle des patients ayant reçu le placebo.

    Chez les patients qui continuaient à recevoir la faible dose de valsartan, la pression artérielle systolique au creux de l’effet était similaire à celle observée chez les patients ayant reçu le placebo. Globalement, une efficacité antihypertensive dose dépendante du valsartan a été observée dans tous les sous-groupes démographiques.

    Dans une seconde étude clinique ayant inclus 300 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à moins de 18 ans, les patients éligibles étaient randomisés pour recevoir soit du valsartan, soit de l’énalapril pendant 12 semaines. Les enfants de poids compris entre ≥ 18 kg et < 35 kg recevaient valsartan 80 mg ou énalapril 10 mg, ceux de poids compris entre ≥ 35 kg et < 80 kg recevaient valsartan 160 mg ou énalapril 20 mg, ceux de poids ≥ 80 kg recevaient valsartan 320 mg ou énalapril 40 mg. La diminution de la pression artérielle systolique a été comparable chez les patients ayant reçu le valsartan (15 mm Hg) et chez ceux ayant reçu l’énalapril (14 mm Hg) (p de non infériorité < 0,0001). Des résultats similaires ont été observés pour la pression artérielle diastolique, qui a été diminuée de 9,1 mm Hg et de 8,5 mm Hg respectivement avec le valsartan et l’énalapril.

    Dans une troisième étude en ouvert, impliquant 150 patients pédiatriques hypertendus âgés de 6 à 17 ans, les patients éligibles (PA systolique ≥ 95ème percentile pour l’âge, le sexe et la taille) ont reçu du valsartan pendant 18 mois afin d’évaluer la sécurité et la tolérance. Parmi les 150 patients participants à l’étude, 41 patients ont reçu également un médicament antihypertenseur en association. Les patients ont reçu des doses basées sur leurs catégories de poids pour les doses d’initiation et d’entretien. Les patients pesant > 18 à < 35 kg, ≥ 35 à < 80 kg et ≥ 80 à < 160 kg, ont reçu des doses de 40 mg, 80 mg, et 160 mg et les doses ont été ajustées respectivement à 80 mg, 160 mg et 320 mg après une semaine. La moitié des patients inclus (50,0 %, n=75) étaient atteints de MRC dont 29,3 % (44) des patients atteints de MRC de stade 2 (DFG 60 – 89 mL/min/1,73m2) ou de stade 3 (DFG 30 – 59 mL/min/1,73m2). La réduction moyenne de la pression artérielle systolique était de 14,9 mmHg chez tous les patients (référence à 133,5 mmHg), 18,4 mmHg chez les patients avec une MRC (référence à 131,9 mmHg) et 11,5 mmHg chez les patients sans MRC (référence à 135,1 mmHg). Le pourcentage de patients ayant atteint une PA globale contrôlée (PA systolique et diastolique < 95ème percentile) était légèrement plus élevé dans le groupe de patients ayant une MRC (79,5 %) comparé au groupe de patients n’ayant pas de MRC (72,2 %).

    Expérience clinique chez les enfants âgés de moins de 6 ans

    Trois études cliniques ont été menées chez 291 patients âgés de 1 an à 5 ans. Aucun enfant âgé de moins de 1 an n’a été inclus dans ces études.

    Dans la première étude menée chez 90 patients, la dose-réponse n’a pas pu être démontrée mais dans la deuxième étude menée chez 75 patients, des doses plus élevées de valsartan ont été associées à des diminutions plus importantes de la PA.

    La troisième étude était une étude randomisée en double aveugle de 6 semaines, visant à évaluer la relation dose-réponse du valsartan chez 126 enfants âgés de 1 an à 5 ans souffrant d'hypertension, avec ou sans MRC, randomisés pour recevoir soit la dose de 0,25 mg/kg soit celle de 4 mg/kg de poids corporel. A la fin de l’étude, la réduction de la pression artérielle systolique moyenne et de la pression artérielle diastolique moyenne avec le valsartan dosé à 4,0 mg/kg par rapport au valsartan dosé à 0,25 mg/kg, était de 8,5/6,8 mmHg contre 4,1/0,3 mmHg, respectivement ; (p=0,0157/p<0,0001). De même, le sous-groupe atteint de MRC a également présenté des réductions des pressions artérielles systolique et diastolique moyennes avec le valsartan dosé à 4,0 mg/kg, comparé au valsartan dosé à 0,25 mg/kg (9,2/6,5 mmHg versus 1,2/+1,3 mmHg).

    L’Agence européenne des médicaments a exonéré le laboratoire de l’obligation de soumettre les résultats des études de TAREG dans l’ensemble des sous-groupes de la population pédiatrique dans l’insuffisance cardiaque et dans l’insuffisance cardiaque après un infarctus du myocarde récent. Voir rubrique 4.2 pour plus d’information sur l’utilisation dans la population pédiatrique.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Après administration orale de valsartan seul, les pics de concentration plasmatique de valsartan sont atteints après 2 à 4 heures avec les comprimés et 1 à 2 heures avec la solution buvable. La biodisponibilité absolue moyenne est de 23 % et 39 % respectivement avec les comprimés et la solution buvable. L’exposition systémique et le pic de concentration plasmatique de valsartan sont environ 1,7 fois et 2,2 fois plus élevés avec la solution buvable qu’avec les comprimés.

    Les concentrations sanguines de valsartan (mesurées par l’AUC) et les pics plasmatiques (Cmax) diminuent respectivement d’environ 40 % et 50 % si le valsartan est administré au cours d’un repas, mais les taux plasmatiques sont similaires 8 heures après la prise, que le patient ait été à jeun ou non. Toutefois, cette réduction de l’AUC n’est pas associée à une diminution cliniquement significative de l’effet thérapeutique, c’est pourquoi le valsartan peut être pris pendant ou en dehors des repas.

    Distribution

    Le volume de distribution à l’état d’équilibre du valsartan après administration intraveineuse est d’environ 17 litres, ce qui indique qu’il n’y a pas de distribution importante du valsartan dans les tissus. La liaison du valsartan aux protéines sériques est forte (94 à 97 %) ; il se lie principalement à l’albumine sérique.

    Biotransformation

    Le valsartan n’est pas largement biotransformé puisque seuls 20 % de la dose sont retrouvés sous forme de métabolites. De faibles concentrations plasmatiques d’un métabolite hydroxy ont été retrouvées (moins de 10 % de l’AUC du valsartan). Ce métabolite est inactif sur le plan pharmacologique.

    Élimination

    Le valsartan se caractérise par une décroissance cinétique multiexponentielle (t½α < 1 h et t½ß d’environ 9 heures). L’excrétion du valsartan se fait principalement par voie biliaire dans les fécès (environ 83 % de la dose) mais également par voie rénale dans les urines (environ 13 % de la dose), essentiellement sous forme inchangée. Après administration intraveineuse, la clairance plasmatique du valsartan est d’environ 2 l/h et sa clairance rénale de 0,62 l/h (environ 30 % de la clairance totale). La demi-vie du valsartan est de 6 heures.

    Chez les patients insuffisants cardiaques :

    Le délai moyen pour atteindre le pic de concentration plasmatique et la demi-vie d’élimination du valsartan chez les patients ayant une insuffisance cardiaque ont été semblables à ceux observés chez les volontaires sains. Les valeurs de l’AUC et de la Cmax du valsartan augmentent de manière linéaire et sont presque proportionnelles à la dose sur l’éventail des doses cliniques (40 à 160 mg deux fois par jour). Le rapport d’accumulation moyen est d’environ 1,7. La clairance apparente du valsartan après administration orale est d’environ 4,5 l/h. L’âge n’a pas d’influence sur la clairance apparente chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.

    Populations particulières

    Sujets âgés

    Chez certaines personnes âgées, des concentrations sanguines du valsartan légèrement plus élevées que chez des sujets jeunes ont été constatées, sans toutefois que cela ait une signification clinique.

    Altération de la fonction rénale

    On n’a constaté aucune corrélation entre la fonction rénale et les concentrations sanguines du valsartan, ce qui est attendu pour une substance dont la clairance rénale ne représente que 30 % de la clairance plasmatique totale. Par conséquent, aucune adaptation posologique n’est requise chez les patients présentant une atteinte rénale (clairance de la créatinine > 10ml/min). Il n’y a actuellement pas d’expérience sur l’innocuité de TAREG chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients dialysés. Le valsartan doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    Du fait de sa forte liaison aux protéines plasmatiques, une élimination du valsartan par dialyse est peu probable.

    Insuffisance hépatique

    Environ 70 % de la dose absorbée sont éliminés par voie biliaire, essentiellement sous forme inchangée. Le valsartan ne subit pas de biotransformation importante. Un doublement de l’exposition (AUC) a été observé chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée par rapport aux sujets sains. Cependant, aucune corrélation entre les concentrations plasmatiques de valsartan et la gravité du dysfonctionnement hépatique n’a été établie. TAREG n’a pas été étudié chez des patients atteints de dysfonctionnement hépatique sévère (voir rubriques 4.2, 4.3 et 4.4).

    Population pédiatrique

    Dans une étude chez 26 patients pédiatriques hypertendus (âgés de 1 à 16 ans) recevant une dose unique de suspension de valsartan (0,9 à 2 mg/kg en moyenne, avec une dose maximum de 80 mg), la clairance (litres/h/kg) du valsartan a été similaire quel que soit l’âge entre 1 an et 16 ans et comparable à celle des adultes recevant la même formulation (voir « Absorption » dans la rubrique 5.2)

    Insuffisance rénale

    L’utilisation chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine < 30 ml/min et chez les patients pédiatriques sous dialyse n’a pas été étudiée. Par conséquent, le valsartan n’est pas recommandé chez ces patients. Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients pédiatriques ayant une clairance de la créatinine > 30 ml/min. La fonction rénale et la kaliémie devront être étroitement surveillées (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité et cancérogénèse, n’ont pas révélé de risque particulier pour l’homme.

    Chez le rat, des doses toxiques maternelles (600 mg/kg/jour) dans les derniers jours de la gestation et de la lactation, ont entraîné une survie et un gain pondéral inférieurs ainsi qu’un retard de croissance (décollement de l’auricule, ouverture du conduit auditif) chez la progéniture (voir rubrique 4.6). Ces doses chez le rat (600 mg/kg/jour) représentent environ 18 fois la dose recommandée chez l’humain sur la base de mg/m² (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).

    Lors des études non cliniques de sécurité, l’administration chez le rat de fortes doses de valsartan (200 à 600 mg/kg de poids corporel) a entraîné une diminution des paramètres relatifs aux globules rouges (érythrocytes, hémoglobine, hématocrite) et l’apparition de signes probants d’altération de l’hémodynamique rénale (urémie légèrement augmentée, hyperplasie tubulaire rénale et basophilie chez les mâles). Ces doses chez le rat (200 et 600 mg/kg/jour) représentent environ 6 et 18 fois la dose recommandée chez l’humain sur la base de mg/m² (les calculs supposent une dose orale de 320 mg/jour et un patient de 60 kg).

    Des doses identiques chez le ouistiti ont entraîné des altérations similaires mais plus sévères, en particulier au niveau rénal, où les altérations ont évolué vers une néphropathie incluant une augmentation de l’urée et de la créatinine.

    On a également observé une hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales dans les deux espèces. On a jugé que toutes ces altérations résultaient de l’activité pharmacologique du valsartan, qui produit une hypotension prolongée, particulièrement chez le ouistiti. L’hypertrophie des cellules juxtaglomérulaires rénales ne semble pas être pertinente aux doses thérapeutiques de valsartan chez l’humain.

    Population pédiatrique

    Des administrations orales quotidiennes de valsartan à des doses aussi faibles que 1 mg/kg/jour (environ 10‑35 % de la dose pédiatrique maximale recommandée de 4 mg/kg/jour sur la base de l’exposition systémique) administrées chez les rats nouveaux-nés/jeunes (de 7 à 70 jours après la naissance) a entraîné des lésions rénales irréversibles et permanentes. Les effets mentionnés ci-dessus correspondent à un effet pharmacologique exagéré attendu des inhibiteurs de l’enzyme de conversion et des antagonistes de l’angiotensine II de type 1. De tels effets sont observés lorsque des rats sont traités pendant les 13 premiers jours de leur vie. Cette période correspond à la période de gestation de 36 semaines chez l’homme, qui peut éventuellement se prolonger jusqu’à 44 semaines après la conception. Les rats jeunes de l’étude valsartan ont été traités jusqu’au jour 70 et la survenue d’un effet sur la maturation rénale (4‑6 semaines après la naissance) ne peut être exclue. La maturation des fonctions rénales est un processus évolutif au cours de la première année de vie chez l’homme. Ainsi, une conséquence clinique chez les enfants âgés de moins de 1 an ne peut être exclue, même si les données précliniques n’indiquent pas de problème de sécurité d’emploi chez les enfants âgés de plus de 1 an.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Comprimé nu :

    Cellulose microcristalline, crospovidone type A, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, dioxyde de titane (E171), macrogol 8000, oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur  

    Plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium).

    Boîtes de 7, 14, 28, 30, 56, 90, 98 comprimés pelliculés sécables.

    Plaquettes avec semainier (PVC/PE/PVDC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium).

    Boîtes de 14, 28, 56, 98, 280 comprimés pelliculés sécables.

    Plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium) ou (PVC/PVDC/Aluminium).

    Boîtes de 56 × 1, 98 × 1, 280 × 1 comprimés pelliculés sécables.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 369 583 0 2 : 14 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    · 34009 369 584 7 0 : 28 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    · 34009 371 380 6 2 : 30 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    · 34009 369 585 3 1 : 56 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    · 34009 371 381 2 3 : 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium)

    · 34009 381 538 1 1 : 14 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 381 539 8 9 : 28 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 381 540 6 1 : 30 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 381 541 2 2 : 56 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PVDC/Aluminium)

    · 34009 381 543 5 1 : 90 comprimés pelliculés sécables sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 23/11/2021

    Dénomination du médicament

    TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable

    valsartan

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique – code ATC : C09CA03.

    TAREG contient la substance active : valsartan et appartient à la famille des antagonistes de l’angiotensine II qui aident à contrôler l’hypertension artérielle. L’angiotensine II est une substance présente dans l’organisme, qui stimule la contraction des vaisseaux sanguins, ce qui conduit à une augmentation de la pression artérielle. TAREG agit en bloquant l’effet de l’angiotensine II. Ceci entraîne un relâchement des vaisseaux sanguins et une diminution de la pression artérielle.

    TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable, peut être utilisé pour trois affections différentes :

    · pour traiter l’hypertension artérielle chez les enfants et les adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans. L’hypertension artérielle augmente l’effort fourni par le cœur et les artères. En l’absence de traitement, l’hypertension peut endommager les vaisseaux sanguins du cerveau, du cœur et des reins et peut entraîner un accident vasculaire cérébral, une insuffisance cardiaque ou une insuffisance rénale. L’hypertension artérielle augmente le risque de crise cardiaque. Le fait d’abaisser votre pression artérielle jusqu’à un niveau normal permet de diminuer le risque d’apparition de ces pathologies.

    · pour le traitement de patients adultes ayant récemment subi une crise cardiaque (infarctus du myocarde). « Récemment » signifie ici entre 12 heures et 10 jours.

    · pour traiter les patients adultes atteints d’insuffisance cardiaque symptomatique. TAREG est utilisé lorsqu’une famille de médicaments appelés les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) (médicaments utilisés dans le traitement de l’insuffisance cardiaque) ne peut être utilisée ou bien peut être administré en plus des IEC quand d’autres médicaments ne peuvent pas être utilisés pour le traitement de l’insuffisance cardiaque.

    L’insuffisance cardiaque comporte les symptômes suivants : souffle court et gonflement des pieds et des jambes par accumulation de liquide. Elle survient lorsque le muscle cardiaque ne parvient pas à pomper suffisamment de sang pour fournir la quantité de sang nécessaire à l’organisme.

    Ne prenez jamais TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique au valsartan ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous avez une maladie grave du foie.

    · si vous êtes enceinte de plus de 3 mois (il est également préférable d’éviter de prendre TAREG en début de grossesse - voir la rubrique Grossesse).

    · si vous avez du diabète ou une insuffisance rénale et que vous êtes traité(e) par un médicament contenant de l’aliskiren pour diminuer la pression artérielle.

    Si l’une de ces situations s’applique à vous, parlez-en à votre médecin et ne prenez pas TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable

    · si vous avez une maladie du foie.

    · si vous avez une grave maladie rénale ou si vous êtes dialysé.

    · si vous souffrez d’un rétrécissement des artères du rein.

    · si vous avez récemment subi une transplantation rénale (vous avez reçu un nouveau rein).

    · si vous avez une grave maladie cardiaque en dehors d’une insuffisance cardiaque ou d’une crise cardiaque.

    · si vous avez déjà présenté un gonflement de la langue et du visage causé par une réaction allergique appelée angiœdème en prenant d’autres médicaments (dont les IEC), contactez immédiatement votre médecin. Si vous présentez ces symptômes, arrêtez immédiatement votre traitement par TAREG et vous ne devrez plus jamais en prendre. Voir également à la rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ».

    · si vous prenez des médicaments qui augmentent la quantité de potassium dans le sang, y compris les suppléments potassiques ou des sels de potassium, des médicaments épargneurs du potassium ou encore de l’héparine. Il peut être nécessaire de vérifier régulièrement la quantité de potassium dans votre sang.

    · si vous souffrez d’hyperaldostéronisme. Il s’agit d’une maladie dans laquelle les glandes surrénales fabriquent une quantité trop importante d’hormone aldostérone. L’utilisation de TAREG est déconseillée si vous êtes dans ce cas.

    · si vous avez perdu une grande quantité de liquide (déshydratation) à la suite d’une diarrhée, de vomissements ou de la prise de fortes doses de diurétiques (qui servent à éliminer l’eau en excès dans votre organisme).

    · si vous prenez l’un des médicaments suivants pour traiter une hypertension :

    o un « inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) » (par exemple l’énalapril, le lisinopril, le ramipril), en particulier si vous avez des problèmes rénaux dus au diabète.

    o l’aliskiren.

    o si vous prenez pour traiter une insuffisance cardiaque un IEC en même temps que certains autres médicaments, connus sous le nom d’antagonistes de l’aldostérone (par exemple la spironolactone, l’éplérénone) ou un bêtabloquant (par exemple le métoprolol).

    Votre médecin pourra surveiller régulièrement le fonctionnement de vos reins, votre pression artérielle, et le taux d’électrolytes (par ex. du potassium) dans votre sang.

    Voir aussi les informations dans la rubrique « Ne prenez jamais TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable ».

    Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. TAREG est déconseillé en début de grossesse, et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant en cas d’utilisation à partir de ce stade de la grossesse (voir rubrique Grossesse).

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    L’effet du traitement peut être influencé si TAREG est pris avec certains autres médicaments. Il peut être nécessaire de changer la dose, de prendre d’autres précautions, et dans certains cas d’arrêter un des médicaments. Ceci s’applique aux médicaments obtenus avec ou sans ordonnance, notamment :

    · d’autres médicaments qui diminuent la pression artérielle, particulièrement les diurétiques, les IEC (tels que l’énalapril, le lisinopril, etc…) ou l’aliskiren (voir aussi les informations dans les rubriques « Ne prenez jamais TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable » et « Avertissements et précautions »).

    · les médicaments qui augmentent la quantité de potassium dans le sang, y compris les suppléments potassiques ou des sels de potassium, des médicaments épargneurs du potassium ou encore de l’héparine.

    · certains types d’antalgiques connus sous le nom d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)

    · certains antibiotiques (du groupe rifamycine), un médicament utilisé pour protéger contre le rejet de greffe (ciclosporine) ou un médicament antirétroviral utilisé pour traiter le VIH/SIDA (ritonavir). Ces médicaments peuvent augmenter l’effet de TAREG.

    · le lithium, un médicament utilisé pour traiter certaines maladies psychiatriques.

    De plus,

    · si vous êtes traité après avoir subi une crise cardiaque, il est déconseillé d’associer TAREG à des IEC (un traitement de la crise cardiaque).

    · si vous êtes traité pour une insuffisance cardiaque, il est déconseillé d’associer TAREG à des IEC et d’autres médicaments pour traiter l’insuffisance cardiaque qui sont connus comme les antagonistes de l’aldostérone (par exemple la spironolactone, l’éplérénone) ou des bêtabloquants (par exemple le métoprolol).

    TAREG 40 mg comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    · Vous devez informer votre médecin si vous pensez être (ou susceptible de devenir) enceinte. Votre médecin vous recommandera normalement d’arrêter de prendre TAREG avant d’être enceinte ou dès que vous apprenez que vous êtes enceinte. Il vous recommandera de prendre un autre médicament à la place de TAREG. TAREG est déconseillé en début de grossesse et ne doit pas être pris si vous êtes enceinte de plus de 3 mois, car cela pourrait nuire gravement à votre enfant s’il est utilisé après le 3ème mois de grossesse.

    · Informez votre médecin si vous allaitez ou si vous êtes sur le point de commencer l’allaitement.

    TAREG est déconseillé chez les femmes qui allaitent. Votre médecin pourrait choisir un autre traitement si vous souhaitez allaiter, surtout si votre enfant est nouveau-né ou prématuré.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Avant de conduire un véhicule, d’utiliser des outils ou des machines ou d’effectuer toute autre activité nécessitant de la concentration, assurez-vous de savoir comment vous réagissez à TAREG. Comme avec beaucoup d’autres médicaments utilisés pour traiter l’hypertension artérielle, TAREG peut entraîner des sensations vertigineuses et affecter la capacité à se concentrer.

    TAREG 40 mg comprimé pelliculé sécable contient

    Sans objet.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin afin d’obtenir les meilleurs résultats et réduire le risque d’effets indésirables. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Les personnes souffrant d’hypertension artérielle ne remarquent souvent aucun signe de la présence de cette maladie. La plupart des personnes peuvent se sentir plutôt normales. C’est pourquoi il est d’autant plus important que vous respectiez les rendez-vous avec le médecin, même si vous vous sentez bien.

    Hypertension chez les enfants et adolescents âgés de 6 ans à moins de 18 ans

    Chez les patients de poids inférieur à 35 kg, la posologie initiale recommandée de TAREG comprimé est de 40 mg une fois par jour.

    Chez les patients pesant 35 kg ou plus, la posologie initiale recommandée de TAREG comprimé est de 80 mg une fois par jour.

    Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire des doses plus élevées (la posologie peut être augmentée à 160 mg et jusqu’à un maximum de 320 mg).

    Chez les enfants qui ne sont pas capables d’avaler des comprimés, l’utilisation de TAREG solution buvable est recommandée.

    Après une crise cardiaque récente chez les patients adultes : Après une crise cardiaque, le traitement est généralement débuté dès la 12ème heure, généralement à la dose faible de 20 mg, deux fois par jour. Vous obtenez une dose de 20 mg en divisant le comprimé de 40 mg. Votre médecin augmentera progressivement cette dose au cours des semaines suivantes jusqu’à une dose maximale de 160 mg, deux fois par jour. La dose finale dépend de votre tolérance individuelle.

    TAREG peut être donné avec un autre traitement de la crise cardiaque et votre médecin décidera quel traitement est approprié dans votre cas.

    Insuffisance cardiaque chez les patients adultes : Le traitement débute généralement par 40 mg, deux fois par jour. Votre médecin augmentera progressivement cette dose au cours des semaines suivantes jusqu’à une dose maximale de 160 mg, deux fois par jour. La dose finale dépend de votre tolérance individuelle. TAREG peut être donné avec un autre traitement de l’insuffisance cardiaque et votre médecin décidera quel traitement est approprié dans votre cas.

    Vous pouvez prendre TAREG avec ou sans aliments. Prenez TAREG avec un verre d’eau.

    Prenez TAREG à peu près au même moment tous les jours.

    Si vous avez pris plus de TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû :

    Si vous avez des sensations vertigineuses sévères et/ou des évanouissements, consultez immédiatement votre médecin et allongez-vous. Si vous avez accidentellement pris trop de comprimés, consultez votre médecin, votre pharmacien ou l’hôpital.

    Si vous oubliez de prendre TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable :

    Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez. Toutefois, ne prenez pas la dose oubliée si le moment de votre prochaine prise est proche.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable :

    L’arrêt de votre traitement par TAREG peut entraîner une aggravation de votre maladie. N’arrêtez pas votre traitement sauf avis contraire de votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Certains effets indésirables peuvent être graves et nécessitent une prise en charge médicale immédiate :

    En cas de symptômes d’angiœdème (une réaction allergique spécifique), tels que :

    · gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou de la gorge

    · difficultés à respirer ou à avaler

    · urticaire, démangeaisons.

    Si vous ressentez l’un de ces symptômes, arrêtez TAREG et contactez immédiatement votre médecin (voir également rubrique 2 « Avertissements et précautions »).

    Autres effets indésirables :

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10) :

    · sensations vertigineuses

    · pression artérielle basse accompagnée ou non de symptômes tels que des sensations vertigineuses et des sensations d’évanouissements en position debout

    · fonction rénale diminuée (signes d’une atteinte rénale)

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100) :

    · angiœdème (voir rubrique « Certains symptômes nécessitent une prise en charge médicale immédiate »)

    · perte de connaissance soudaine (syncope)

    · sensation de tête qui tourne (vertige)

    · importante diminution de la fonction rénale (signes d’insuffisance rénale aiguë)

    · spasmes musculaires, anomalies du rythme cardiaque (signes d’hyperkaliémie)

    · essoufflement, difficulté à respirer en position allongée, gonflement des pieds ou des jambes (signes d’insuffisance cardiaque)

    · céphalée

    · toux

    · douleurs abdominales

    · nausée

    · diarrhée

    · fatigue

    · faiblesse

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée à partir des données disponibles) :

    · apparition de cloques sur la peau (signe de dermatite bulleuse),

    · réactions allergiques avec éruption cutanée, démangeaisons et urticaire, symptômes de fièvre, gonflements des articulations et douleur articulaire, douleur musculaire, gonflement des ganglions lymphatiques et/ou symptômes grippaux peuvent survenir (signes de la maladie sérique),

    · taches violacées à rougeâtres, fièvre, démangeaisons (signes d’inflammation des vaisseaux sanguins également connue sous le nom de vascularite),

    · saignements ou ecchymoses inhabituels (signes de thrombocytopénie),

    · douleurs musculaires (myalgie),

    · fièvre, mal de gorge ou aphtes causés par des infections (symptômes d’un taux faible de globules blancs, également appelé neutropénie),

    · diminution du taux d’hémoglobine et du taux de globules rouges dans le sang (ce qui peut, dans des cas sévères, entraîner une anémie),

    · augmentation du taux de potassium dans le sang (qui peut, dans des cas sévères, provoquer des spasmes musculaires et une anomalie du rythme cardiaque),

    · augmentation des valeurs de la fonction hépatique (qui peut indiquer une atteinte hépatique) y compris une augmentation du taux de bilirubine dans le sang (qui peut, dans des cas sévères, provoquer un jaunissement de la peau et des yeux),

    · augmentation du taux d’urée sanguine et de créatinine sérique (qui peut indiquer une fonction rénale anormale),

    · taux faible de sodium dans le sang (qui peut provoquer une fatigue, une confusion, un spasme musculaire et/ou des convulsions dans des cas sévères)

    La fréquence de certains effets secondaires peut varier selon votre affection. Ainsi, les effets secondaires tels que des vertiges et une diminution de la fonction rénale ont été moins fréquemment observés chez les patients adultes traités ayant une hypertension artérielle que chez les patients adultes traités pour insuffisance cardiaque ou après une crise cardiaque récente.

    Les effets indésirables chez les enfants et les adolescents sont similaires à ceux observés chez les adultes.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de l’humidité.

    N’utilisez pas ce médicament si vous remarquez que la boîte est endommagée ou présente des signes d’altération.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est :

    Valsartan...................................................................................................................................40 mg

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, crospovidone type A, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre. Le pelliculage du comprimé contient de l’hypromellose, du dioxyde de titane (E171), du macrogol 8000, de l’oxyde de fer rouge (E172), de l’oxyde de fer jaune (E172), de l’oxyde de fer noir (E172).

    Qu’est-ce que TAREG 40 mg, comprimé pelliculé sécable, et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés pelliculés sécables de TAREG 40 mg sont jaunes, ovaloïdes, avec une barrette de rupture sur une face. Ils portent les lettres « D » et « O » de part et d’autre de la barrette de rupture et « NVR » sur la face opposée. Les comprimés peuvent être divisés en deux demi-doses égales.

    Les comprimés sont disponibles en boîtes de 7, 14, 28, 30, 56, 90 ou 98 comprimés et en boîtes de 14, 28, 56, 98 et 280 comprimés avec semainier. Des plaquettes prédécoupées unitaires de 56 × 1, 98 × 1 ou 280 × 1 sont aussi disponibles.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    Fabricant  

    NOVARTIS PHARMA S.A.S.

    8-10 RUE HENRI SAINTE-CLAIRE DEVILLE

    92500 RUEIL-MALMAISON

    FRANCE

    ou

    NOVARTIS POLAND Sp. z o.o.

    UL. MARYNARSKA 15

    02-674 WARSZAWA

    POLOGNE

    ou

    NOVARTIS NORGE AS

    NYDALEN ALLÉ 37 A

    OSLO, NO-0484

    NORVEGE

    ou

    NOVARTIS HUNGÁRIA Kft.

    H-1114 BUDAPEST

    BARTOK BELA UT 43-47.

    HONGRIE

    ou

    NOVARTIS PHARMA SERVICES, DEMETRIADES & PAPAELLINAS Ltd.

    21 KASOU STREET, P.O. BOX 23490

    1683 NICOSIA

    CHYPRE

    ou

    N.V. NOVARTIS PHARMA S.A.

    MEDIALAAN 40 BUS 1

    VILVOORDE, 1800

    BELGIQUE

    ou

    NOVARTIS SVERIGE AB

    TORSHAMNSGATAN 48

    164 40 KISTA

    SUEDE

    ou

    NOVARTIS S.R.O.

    U NAKLADOVEHO NADRAZI 10

    13000 PRAGUE 3

    REPUBLIQUE TCHEQUE

    ou

    NOVARTIS FARMACEUTICA S.A.

    GRAN VIA DE LES CORTS CATALANES, 764

    08013 BARCELONE

    ESPAGNE

    ou

    NOVARTIS PHARMA B.V

    HAAKSBERGWEG 16

    1101 BX AMSTERDAM

    PAYS-BAS

    ou

    NOVARTIS FARMA S.P.A.

    VIA PROVINCIALE SCHITO

    131-80058 TORRE ANNUNZIATA (NA)

    ITALIE

    ou

    NOVARTIS (HELLAS) SACI

    12TH KM NATIONAL ROAD ATHENS-LAMIA

    14451, METAMORFOSI

    GRECE

    ou

    NOVARTIS PHARMA GMBH

    ROONSTRASSE 25

    90429 NÜREMBERG

    ALLEMAGNE

    ou

    NOVARTIS FINLAND OY

    METSÄNNEIDONKUJA 10

    ESPOO, FI-02130

    FINLANDE

    ou

    NOVARTIS HEALTHCARE A/S

    EDVARD THOMSENS VEJ 14,

    KØBENHAVN S, 2300

    DANEMARK

    ou

    NOVARTIS PHARMA GMBH

    JAKOV-LIND-STRAßE 5, TOP 3.05

    1020 WIEN

    AUTRICHE

    ou

    NOVARTIS FARMA – PRODUCTOS FARMACEUTICOS, S.A.

    AVENIDA PROFESSOR DOUTOR CAVACO SILVA

    N.° 10E, TAGUS PARK

    PORTO SALVO, 2740-255

    PORTUGAL

    ou

    NOVARTIS FARMA S.P.A.

    LARGO UMBERTO BOCCIONI 1

    ORIGGIO, 21040

    ITALIE

    Pour toutes informations complémentaires concernant ce médicament, veuillez prendre contact avec le titulaire de la mise sur le marché.

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15066
    • Date avis : 06/04/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par les spécialités TAREG reste important dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-9680
    • Date avis : 09/03/2011
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : Dans le traitement de l'hypertension artérielle essentielle de l'enfant de 6 à 18 ans, TAREG n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie thérapeutique.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-9030
    • Date avis : 20/10/2010
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : TAREG n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge de l'insuffisance cardiaque symptomatique lorsque les IEC ne peuvent pas être utilisés ou en association aux IEC lorsque les bêtabloquants ne peuvent pas être utilisés.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-8529
    • Date avis : 20/10/2010
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : TAREG n'apporte pas d'amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la prise en charge des patients cliniquement stables présentant une insuffisance cardiaque (IC) symptomatique ou une dysfonction systolique ventriculaire gauche (DSVG) asymptomatique post-infarctus du myocarde récent (entre 12 heures et 10 jours).
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-2570
    • Date avis : 29/03/2006
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : V
    • Description : La Commission de la Transparence considère que TAREG n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie de prise en charge de ces patients.
    • Lien externe