TAMSULOSINE ARROW LP 0
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule à libération prolongée
- Date de commercialisation : 30/10/2006
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : ARROW GENERIQUES
Les compositions de TAMSULOSINE ARROW LP 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | CHLORHYDRATE DE TAMSULOSINE | 66494 | 0,4 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 gélule(s)
- Code CIP7 : 3771962
- Code CIP3 : 3400937719629
- Prix : 5,58 €
- Date de commercialisation : 04/08/2021
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 30%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 13/07/2021
TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule à libération prolongée contient 0,4 mg de chlorhydrate de tamsulosine
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à libération prolongée.
Les gélules taille n°2 sont remplies avec 330 mg de micro-granules pelliculées de couleur blanc ou blanc cassé. Leur partie supérieure est marron opaque et leur partie inférieure beige opaque.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Une gélule par jour, à prendre à la fin du petit déjeuner ou à la fin du premier repas de la journée.
Population pédiatrique
L’utilisation de la tamsulosine n’est pas justifiée chez les enfants. L’efficacité et la sécurité d’emploi de la tamsulosine ne sont pas établies chez les enfants de moins de 18 ans. Les données actuellement disponibles sont décrites dans la rubrique 5.1.
Utilisation chez l’insuffisant rénal
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les insuffisants rénaux.
Utilisation chez l’insuffisant hépatique
Aucune adaptation de la posologie n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée (voir la rubrique 4.3 Contre-indications).
Mode d’administration
Voie orale.
La gélule doit être avalée entière et ne doit pas être croquée ni mâchée sous peine d’interférer sur la libération prolongée de ce médicament.
· Antécédents d'hypotension orthostatique ;
· Insuffisance hépatique sévère.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Avant d'instaurer un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine, les patients devront être examinés afin de pouvoir exclure les autres causes pouvant provoquer des symptômes similaires à ceux provoqués par l'hypertrophie bénigne de la prostate. La prostate devra ainsi être examinée par voie rectale, et si cela est nécessaire un comptage des antigènes spécifiques de la prostate (Prostate Specific Antigen) devra être effectué, avant d'instaurer le traitement puis à intervalles réguliers.
La prudence s'impose lors de l'administration de tamsulosine chez les insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), en l'absence d'étude clinique chez ces patients.
Le « syndrome de l’iris flasque per-opératoire » (SIFP, une variante du syndrome de pupille étroite) a été observé au cours d'interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome chez certains patients traités ou précédemment traité par tamsulosine. L’SIFP peut entraîner une augmentation des complications oculaires pendant et après l’intervention.
Interrompre le chlorhydrate de tamsulosine 1 à 2 semaines avant une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome peut être considéré utile mais le bénéfice de l'interruption du traitement n’a pas été établi. Le SIFP a également été rapporté chez des patients qui avaient interrompu la tamsulosine pendant une plus longue période avant la chirurgie de la cataracte.
L’initiation d’un traitement par le chlorhydrate de tamsulosine chez les patients pour qui une intervention chirurgicale de la cataracte ou du glaucome est programmée n’est pas recommandée. Au cours de la consultation préopératoire, les chirurgiens et leurs équipes d’ophtalmologie doivent vérifier si les patients qui vont être opérés de la cataracte ou d’un glaucome sont ou ont été traités par tamsulosine afin de s’assurer que des mesures appropriées seront mises en place pour prendre en charge la survenue d’un SIFP au cours de l’intervention chirurgicale.
Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être associé à des inhibiteurs puissants du CYP3A4 chez des métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.
Il convient d’être prudent en cas d’administration de chlorhydrate de tamsulosine en association avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A4 (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule à libération prolongée, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Des études d’interactions ont été menées uniquement chez les adultes.
Aucune interaction n’a été observée lors de l’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec de l’aténolol, de l’énalapril, ou de la théophylline. La prise concomitante de cimétidine augmente les concentrations plasmatiques de la tamsulosine, alors que l’administration concomitante de furosémide les diminue. Toutefois, dans la mesure où la concentration plasmatique de tamsulosine reste dans les valeurs normales, il n’est pas nécessaire de modifier la posologie.
Lors des tests in vitro, ni le diazépam, ou le propranolol, le trichlorméthiazide, le chlormadinone, l’amitriptyline, le diclofénac, le glibenclamide, la simvastatine ou la warfarine, ne modifient la fraction libre de tamsulosine dans le plasma humain. De même, la tamsulosine ne modifie pas la fraction libre du diazepam, du propranolol, du trichlormethiazide et de la chlormadinone.
Cependant le diclofénac et la warfarine peuvent augmenter le taux d’élimination de la tamsulosine.
L’administration concomitante du chlorhydrate de tamsulosine avec des inhibiteurs forts du CYP3A4 peut conduire à une augmentation de l’exposition au chlorhydrate de tamsulosine. L’administration concomitante avec le kétoconazole (connu comme un un inhibiteur puissant du CYP3A4) a entrainé une augmentation de l’ASC et du Cmax du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur de 2,8 et 2,2, respectivement.
Le chlorhydrate de tamsulosine ne doit pas être administré de façon concomitante avec un inhibiteur puissant de CYP3A4 chez les patients métaboliseurs lents avec un phénotype CYP2D6.
Le chlorhydrate du tamsulosine doit être utilisé avec précaution en association avec des inhibiteurs puissants et modérés du CYP3A4.
L’administration concomitante de chlorhydrate de tamsulosine avec de la paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, a entrainé une augmentation de la Cmax et de l’ASC du chlorhydrate de tamsulosine d’un facteur 1,3 et 1,6 respectivement, mais ces augmentations ne sont pas considérées comme étant cliniquement significatives.
L’administration concomitante avec d’autres antagonistes des récepteurs alpha-1-adrénergiques pourrait entrainer des effets hypotenseurs.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Le chlorhydrate du tamsulosine n’est pas indiquée chez la femme.
Des troubles de l’éjaculation ont été observés dans des études cliniques à court et long terme chez les hommes. Des troubles de l’éjaculation et une éjaculation rétrograde ont été rapportés après commercialisation.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Système d’organes selon la classification MedDRA
Fréquents
(≥1/100 à <1/10)
Peu fréquents
(≥1>1 000 à <1/100)
Rares
(≥>1/10 000 à <1/1 000)
Très rares
(<1/10 000)
De fréquence inconnue
(la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
Troubles du système nerveux
Etourdissements (1,3 %)
Céphalées
Syncope
Troubles oculaires
Vison floue*,
Troubles de la vision*
Troubles cardiaques
Palpitations
Troubles vasculaires
Hypotension orthostatique
Troubles respiratoires thoraciques et médiastinales
Rhinites
Epistaxis*
Troubles gastro-intestinaux
Constipation,
diarrhée,
nausées,
vomissements
Sécheresse buccale*
Affections de la peau et du tissu cutané
Eruption,
prurit,
urticaire
Angioedème
Syndrome de Stevens-Johnson,
Erythème polymorphe*,
Dermatite exfoliative*
Affections des organes de reproduction et du sein
Troubles de l’éjaculation incluant éjaculation rétrograde et diminution ou absence d’éjaculat
Priapisme
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Asthénie
* observé après commercialisation.
Au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte ou du glaucome, des cas de pupille étroite, connue sous le nom de syndrome de l’iris flasque peropératoire (SIFP), ont été associés au traitement par la tamsulosine pendant la surveillance post-commercialisation (voir également rubrique 4.4).
Expérience après commercialisation :
En plus des événements indésirables mentionnés ci-dessus, une fibrillation auriculaire, une arythmie, une tachycardie et une dyspnée ont été rapportées lors de l'utilisation de la tamsulosine. Ces évènements étant rapportés de façon spontanée après la commercialisation au niveau mondial, leur fréquence et le rôle de la tamsulosine dans leur survenue ne peuvent être déterminés.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
Symptômes
Un surdosage avec du chlorhydrate de tamsulosine peut potentiellement entrainer des effets hypotenseurs graves. Ces effets hypotenseurs graves ont été observés à différents niveaux de surdosage.
La plus forte dose ingérée suite à un surdosage involontaire de chlorhydrate de tamsulosine est de 12 mg. Il en a résulté de sévères maux de tête. Aucune hospitalisation n’a été nécessaire.
Traitement
En cas d'hypotension artérielle brutale survenant après un surdosage, il convient de prendre des mesures adéquates sur le plan cardiovasculaire. La tension artérielle peut être restaurée et la fréquence cardiaque être normalisée en allongeant le patient. Si ceci n’est pas efficace, des produits augmentant la volémie et, si nécessaire, des vasopresseurs pourraient être utilisés. Une surveillance de la fonction rénale doit être mise en place et des mesures générales de soutien devront être appliquées.
Il semble improbable que la mise sous dialyse ait une utilité compte-tenu de la très forte liaison de la tamsulosine aux protéines plasmatiques. Des vomissements provoqués peuvent être nécessaires afin d'empêcher l'absorption. En cas d’ingestion de grandes quantités du médicament, un lavage gastrique peut être réalisé et du charbon activé ainsi qu’un laxatif osmotique, tel que du sulfate de sodium, peut être administré.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Médicament uniquement utilisé dans le traitement des affections prostatiques.
Mécanisme d’action
La tamsulosine se lie de façon sélective et compétitive aux récepteurs alpha-1A-adrénergiques post-synaptiques, en particulier aux sous-types alpha1A et alpha1D, relâchant ainsi le muscle lisse de la prostate et de l’urètre.
Effets pharmacodynamiques
La tamsulosine augmente le débit urinaire maximum en relâchant le muscle lisse prostatique et urétral, diminuant ainsi l'obstruction. Il en résulte ainsi une amélioration des symptômes de la miction.
Le médicament améliore également les symptômes irritatifs sur lesquels la contraction du muscle lisse du bas appareil urinaire joue un rôle important.
L'effet du produit sur les symptômes de stockage et de la miction est également maintenu au cours d'un traitement au long cours, en conséquence de quoi, la nécessité d'un traitement chirurgical ou de cathétérisme est significativement retardée.
Les antagonistes des récepteurs alpha 1A adrénergiques sont susceptibles de diminuer la tension artérielle en diminuant les résistances périphériques. Aucune baisse de la tension artérielle cliniquement significative n’a été observée au cours des études menées avec la tamsulosine
Population pédiatrique
Une étude en double aveugle, randomisée, de recherche de doses et contrôlée par placebo, a été réalisée chez des enfants porteurs d’une vessie neurologique. Un total de 161 enfants (de 2 à 16 ans) a été randomisé et traité avec l’une des 3 posologies de tamsulosine (faible [0,001 à 0,002 mg / kg], moyenne [0,002 à 0,004 mg / kg], et forte [0,004 à 0,008 mg / kg]), soit par un placebo. Le critère principal était le nombre de patients qui ont eu une diminution de leur « pression détrusorienne de fuite » à une valeur de <40 cm d’eau, lors de deux évaluations effectuées le même jour.
Les critères secondaires étaient : la valeur et le pourcentage de la variation de la pression détrusorienne de fuite par rapport au début du traitement, l’amélioration ou la stabilisation de l’hydronéphrose et de l’hydro-uretère, la variation du volume urinaire mesuré par cathétérisme et le nombre de fois où les protections étaient humides au moment des cathétérismes, comme rapporté par le calendrier colligeant les cathétérismes
Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre le groupe placebo et l'un des 3 groupes de posologie de tamsulosine, que ce soit pour le critère principal ou pour les critères secondaires. réponse n’a été observée quelle que soit la posologie utilisée.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La tamsulosine est absorbée au niveau du tractus intestinal et sa biodisponibilité est pratiquement complète. L’absorption de tamsulosine est ralentie avec la prise d’un repas. L’uniformité de l’absorption est assurée en prenant toujours la tamsulosine après le même repas. La pharmacocinétique de la tamsulosine est linéaire.
Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes environ six heures après une dose unique de tamsulosine prise après un repas complet. L'état d'équilibre est atteint au cinquième jour d'une administration réitérée, au moment où la Cmax des patients est supérieure d'environ deux tiers à la concentration atteinte après une dose unique. Bien que ce résultat ait uniquement été mis en évidence chez les personnes âgées, un résultat identique est attendu chez les patients plus jeunes.
Il existe des variations inter-individuelles très importantes en termes de concentrations plasmatiques de tamsulosine, que ce soit après une dose unique ou après une administration réitérée.
Distribution
Chez l’homme, la liaison de tamsulosine aux protéines plasmatiques est de l’ordre de 99 %. Le volume de distribution est faible (environ 0,2 l/kg).
Biotransformation
L’effet de premier passage de la tamsulosine est faible, étant métabolisée lentement. La plus grande partie de la tamsulosine est retrouvée sous forme inchangée dans le plasma. La substance est métabolisée au niveau du foie.
Chez le rat, pratiquement aucune induction des enzymes des microsomes hépatiques microsomales liée à la tamsulosine n’a été observée.
Les résultats in vitro suggèrent que le CYP3A4 et le CYP2D6 sont impliqués dans le métabolisme du chlorhydrate de tamsulosine, avec l’intervention possible mineure d'autres isoenzymes CYP.
L'inhibition des enzymes CYP3A4 et CYP2D6 responsables du métabolisme des médicaments pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au chlorhydrate de tamsulosine (voir rubriques 4.4 et 4.5).
Aucun des métabolites obtenus n’est plus actif ou plus toxique que la molécule initiale.
Élimination
La tamsulosine et ses métabolites sont principalement excrétés dans les urines. Environ 9 % de la dose absorbée est excrétée sous forme inchangée.
Chez les patients, après une prise unique d'une gélule de tamsulosine au moment d'un repas, d'une part, et à l'état d'équilibre plasmatique, d'autre part, la demi-vie d'élimination est respectivement d'environ 10 et 13 heures.
5.3. Données de sécurité préclinique
Le profil de toxicité courant retrouvé avec d'importantes doses de tamsulosine est équivalent aux effets pharmacologiques associés aux antagonistes alpha-adrénergiques. Des modifications de l'ECG ont été observées avec des doses très élevées chez les chiens. Cette observation n'est pas considérée comme présentant une signification clinique. La tamsulosine n'a fait la preuve d'aucune propriété génotoxique significative.
Des hyperplasies des glandes mammaires des rats et des souris femelles ont été observées lors de l'exposition à la tamsulosine. Ces observations, qui sont probablement liées de façon indirecte à l'hyperprolactinémie et qui ne surviennent qu'à la suite de la prise de doses importantes, sont considérées cliniquement sans importance.
Cellulose microcristalline (E460)
Copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’étyle (1 :1) (incluant : laurylsulfate de sodium, polysorbate 80)
Talc
Citrate de triéthyl
Stéarate de calcium
Enveloppe de la gélule :
Oxyde de fer jaune (E172)
Oxyde de fer noir (E172)
Oxyde de fer rouge (E172)
Dioxyde de titane (E171)
Gélatine.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Présentations : 30, 90 ou 100 gélules sous plaquettes PVC/PVDC/Aluminium incolores et transparentes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 377 196 2 9 : 30 gélules à libération prolongée sous plaquettes (PVC/VPVDC/Alu).
· 34009 570 134 5 5 : 90 gélules à libération prolongée sous plaquettes (PVC/VPVDC/Alu).
· 34009 570 135 1 6 : 100 gélules à libération prolongée sous plaquettes (PVC/VPVDC/Alu).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 13/07/2021
Tamsulosine Arrow LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
Chlorhydrate de tamsulosine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée ?
3. Comment prendre TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
La substance active de TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée est le chlorhydrate de tamsulosine. Il s’agit d’un antagoniste des récepteurs alpha1A/1D-adrénergiques. Il réduit la tension des muscles lisses de la prostate et de l’urètre, ce qui permet à l’urine de passer plus facilement à travers l’urètre et à faciliter la miction. De plus, il diminue les sensations urgentes d’uriner.
Ne prenez jamais TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée :
· si vous êtes allergique au chlorhydrate de tamsulosine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6. L’hypersensibilité peut se traduire par un gonflement local soudain des tissus mous du corps (par exemple, de la gorge ou de la langue), une difficulté à respirer et/ou des démangeaisons et des éruptions cutanées (angio-œdème) ;
· si vous avez une insuffisance hépatique sévère ;
· si vous avez déjà eu une baisse de votre tension artérielle lors d’un passage de la position couchée à la position debout ou assise pouvant s’accompagner de vertiges et de malaises (hypotension orthostatique).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée.
· Des examens médicaux périodiques sont nécessaires pour suivre l’évolution de votre maladie.
· Des malaises peuvent survenir rarement avec l’utilisation de la tamsulosine et des médicaments apparentés. Aux premiers signes de vertiges ou de faiblesse, vous devez vous asseoir ou vous allonger jusqu’à ce que les sensations de malaise disparaissent.
· Prévenez votre médecin si vous avez des problèmes rénaux sévères.
· Si vous devez vous faire opérer prochainement de la cataracte (opacité du cristallin) ou d’un glaucome (augmentation de la pression interne de l’œil), et si vous avez été ou êtes actuellement ou prévoyez d’être traité par TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée, informez-en votre ophtalmologiste avant l’opération, car ce médicament peut entraîner des complications pendant l’intervention. Le chirurgien pourra alors prendre des précautions appropriées en fonction de votre traitement au moment de l’intervention chirurgicale. Demandez à votre médecin si vous devez ou non remettre à plus tard cette intervention ou interrompre temporairement votre médicament.
Enfants et adolescents
Ne donnez pas ce médicament à des enfants ou des adolescents de moins de 18 ans, car il n’y a pas d’indication spécifique pour l’utilisation de TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée dans ce groupe d’âge et son efficacité n’a pas été établie sur cette population.
Autres médicaments et TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez pris récemment ou pourriez prendre tout autre médicament.
Certains médicaments (par exemple les anticoagulants tels que la warfarine qui empêchent la formation de caillots sanguins, les anti-inflammatoires tels que le diclofénac,) peuvent modifier l’efficacité de la tamsulosine.
Par conséquent, vous ne pourrez prendre d’autres médicaments en même temps que TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée, que si votre médecin vous l’a prescrit.
TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée n’est pas indiqué chez la femme.
Chez l’homme, une éjaculation anormale a été rapportée (troubles de l’éjaculation).
Cela signifie que le sperme ne sort pas par l’urètre, mais se dirige vers la vessie (éjaculation rétrograde) ou bien le volume d’éjaculation est diminué ou absent (échec de l’éjaculation). Ce phénomène est sans gravité.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée peut affecter votre aptitude à conduire ou à utiliser des machines. Ce médicament peut provoquer des vertiges chez certains patients.
TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée contient du sodium
Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par gélule à libération prolongée, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».
Sauf indication contraire de votre médecin, la dose recommandée est une gélule par jour à prendre à la fin du petit-déjeuner ou du premier repas de la journée.
La gélule doit être avalée entière, sans être croquée ni mâchée.
Si vous avez pris plus de TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée que vous n’auriez dû
Un surdosage de TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée peut conduire à une baisse inattendue de la pression artérielle et à une élévation du rythme cardiaque suivie de vertiges. Contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences de l’hôpital le plus proche, car les conséquences d’un surdosage accidentel ou délibéré peuvent nécessiter une intervention médicale.
Si vous oubliez de prendre TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
Prenez la gélule oubliée au cours de la journée, dès que vous vous en apercevez.
Cependant, si vous vous en apercevez le lendemain, ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oubliée. Reprenez simplement le traitement à la posologie d’une gélule par jour.
Si vous arrêtez de prendre TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
Vous ne devez pas arrêter votre traitement sans l’avis de votre médecin.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Ne soyez pas alarmé par la liste des effets indésirables possibles ; vous pouvez n’en avoir aucun. Beaucoup de patients ne présentent pas d’effets indésirables. Cependant, si vous ressentez certains de ces effets ou s’ils vous inquiètent, parlez-en à votre médecin.
Si vous ressentez une impression de malaise ou si vous avez des vertiges, asseyez-vous ou allongez-vous jusqu’à ce que vous vous sentiez mieux.
Effets indésirables fréquents (peuvent affecter 1 patient sur 10) :
· étourdissements, surtout lors du passage de la position assise ou couchée à la position debout ;
· troubles de l’éjaculation ;
· éjaculation rétrograde (éjaculation dans la vessie) ;
· échec de l’éjaculation.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter 1 patient sur 100) :
· maux de tête ;
· accélération du rythme cardiaque ;
· chute de la pression artérielle, notamment en se levant ;
· nez bouché ou qui coule ;
· constipation ;
· diarrhée ;
· nausées ;
· vomissements ;
· éruption cutanée ;
· urticaire ;
· démangeaisons ;
· faiblesse.
Effets indésirables rares (peuvent affecter 1 patient sur 1000) :
· évanouissements ;
· gonflement des tissus sous-cutanés, souvent autour de la bouche ou de la muqueuse buccale ou de la gorge, susceptible d’apparaître très rapidement.
Effets indésirables très rares (peuvent affecter 1 patient sur 10 000) :
· priapisme (érection douloureuse, persistante et involontaire du pénis) auquel cas il convient de consulter un médecin immédiatement ;
· une éruption inflammatoire sévère de la peau et des muqueuses qui est une réaction allergique aux médicaments ou à d’autres substances, dénommée syndrome de Stevens-Johnson.
Effets indésirables de fréquence inconnue (ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles) :
· saignements du nez ;
· vision floue, troubles de la vision ;
· sécheresse buccale ;
· éruptions cutanées graves (érythèmes polymorphe, dermatite exfoliative).
Si vous devez vous faire opérer de la cataracte (opacité du cristallin) ou d’un glaucome (augmentation de la pression interne de l’œil), et si vous avez été ou êtes actuellement traité par TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée, la pupille est susceptible de ne pas bien se dilater et l’iris (la partie circulaire et colorée de l’œil) peut devenir flasque pendant l’intervention (voir également la rubrique 2, « Avertissements et précautions »).
En plus des effets indésirables mentionnés ci-dessus, les effets suivants ont été associés à l’utilisation du chlorhydrate de tamsulosine :
· contractions très rapides et non coordonnées du cœur ;
· rythme cardiaque irrégulier ;
· rythme cardiaque anormalement rapide ;
· difficulté à respirer.
Ces effets ont été spontanément rapportés après commercialisation. Ainsi, leur fréquence et le rôle du chlorhydrate de tamsulosine dans la survenue de ces effets n’ont pu être déterminé de manière certaine.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver dans l’emballage d’origine, à l’abri de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient TAMSULOSINE ARROW LP 0,4 mg, gélule à libération prolongée
· La substance active est :
Chlorhydrate de tamsulosine............................................................................................ 0,4 mg
Pour une gélule à libération prolongée.
· Les autres composants sont : cellulose microcristalline (E460), copolymère d’acide méthacrylique et d’acrylate d’étyle (1 :1) (incluant : laurylsulfate de sodium, polysorbate), talc, citrate de triéthyl, stéarate de calcium.
Enveloppe et corps de la gélule : gélatine, oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172).
La gélule taille n°2 est opaque avec une partie beige et l’autre marron. Chaque gélule à libération prolongée contient 330 mg de microgranules pelliculées de couleur blanc à blanc cassé.
Ce médicament se présente sous forme de gélule à libération prolongée sous plaquette, boîte de 30, 90 ou 100 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26 AVENUE TONY GARNIER
69007 LYON
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
ARROW GENERIQUES
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69007 LYON
1103 BUDAPEST, GYÖMRÖI ÙT 19-21
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
[1] A préciser pour les demandes de modification et indiquer le code la modification selon les lignes directrices https://ec.europa.eu/health//sites/health/files/files/eudralex/vol-2/c_2013_2008/c_2013_2008_pdf/c_2013_2804_fr.pdf