SURGESTONE 0
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé
- Date de commercialisation : 14/11/1988
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MERUS LABS LUXCO (LUXEMBOURG)
Les compositions de SURGESTONE 0
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé | PROMÉGESTONE | 26150 | 0,500 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVDC PVC-aluminium de 10 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3313314
- Code CIP3 : 3400933133146
- Prix : 6,68 €
- Date de commercialisation : 31/03/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
plaquette(s) thermoformée(s) PVDC PVC-aluminium de 12 comprimé(s)
- Code CIP7 : 3364286
- Code CIP3 : 3400933642860
- Prix : 8,00 €
- Date de commercialisation : 24/01/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 65%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 02/11/2020
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Pour un comprimé.
Excipient à effet notoire : Lactose
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé blanc, rond et biconvexe.
4.1. Indications thérapeutiques
Troubles gynécologiques dus à une insuffisance lutéale :
· irrégularité menstruelle due à des troubles de l'ovulation,
· dysménorrhée,
· syndrome prémenstruel,
· mastodynie,
· hémorragies fonctionnelles et ménorragies des fibromes,
· troubles de la préménopause,
· ménopause (en complément d'un traitement estrogénique).
4.2. Posologie et mode d'administration
Voie orale. Réservé à l'adulte
Respecter strictement les posologies préconisées.
La posologie quotidienne dans l'insuffisance lutéale est en général de 0,125 mg à 0,500 mg par jour en une seule prise du 16ème au 25ème jour du cycle.
Dans le traitement substitutif de la ménopause, l'estrogénothérapie isolée est déconseillée (risque d'hyperplasie de l'endomètre). Dans ce cas, la promégestone doit être prescrite les 12 derniers jours de chaque séquence thérapeutique, suivie d'une interruption de tout traitement substitutif d'une semaine environ au cours de laquelle il est habituel d'observer une hémorragie de privation. La posologie efficace est variable d'un sujet à l'autre. Elle est habituellement de 0,250 mg à 0,500 mg/jour en une seule prise. Elle doit être ajustée individuellement en fonction du tableau clinique, de la posologie de l'estrogène utilisé et de la réponse de la patiente.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· altérations graves de la fonction hépatique.
Relatives :
· diabète en raison de la diminution de tolérance aux glucides liée à une élévation des résistances périphériques à l'insuline ;
· antécédents thrombo-phlébitiques.
Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :
· Cancer du sein connu ou suspecté ou antécédents de cancer du sein
· Tumeurs malignes œstrogéno-dépendantes connues ou suspectées (par exemple, cancer de l'endomètre);
· Hémorragie génitale non diagnostiquée;
· Hyperplasie endométriale non traitée;
· Antécédents d’accident thrombo-embolique veineux ou accident thrombo-embolique veineux en cours (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).
· Troubles thrombophiliques connus (par exemple déficit en protéine C, en protéine S ou en antithrombine, voir rubrique 4.4);
· Pathologie thromboembolique artérielle active ou récente (par exemple, angor, infarctus du myocarde).
· Affection hépatique aiguë, ou antécédents d’affection hépatique, jusqu'à normalisation des tests hépatiques.
· Porphyrie.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
· Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.
· En cas d'hémorragies utérines, ne pas prescrire avant d'avoir précisé leur cause, notamment par des explorations de l'endomètre.
· En raison des risques thrombo-emboliques et métaboliques qui ne peuvent être totalement écartés, interruption de l'administration en cas de survenue :
o de troubles oculaires tels que pertes de la vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine,
o d'accidents thrombo-emboliques veineux ou thrombotiques quel que soit le territoire,
o de céphalées importantes.
· Prudence en cas d'antécédents d'infarctus myocardique ou cérébral, d'hypertension ou de diabète.
· En cas d'apparition d'une aménorrhée per-thérapeutique, s'assurer qu'il ne s'agit pas d'une grossesse.
Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :
Dans l'indication du traitement des symptômes de la ménopause, un THS ne doit être instauré que si les symptômes altèrent la qualité de vie de la patiente. Dans tous les cas, une réévaluation du rapport bénéfice/risque doit être effectuée au moins une fois par an. Le THS peut être poursuivi tant que le bénéfice est supérieur au risque encouru.
Les données concernant les risques associés à la prise d’un THS lors du traitement de la ménopause précoce sont limitées. En raison du faible niveau de risque absolu chez les femmes plus jeunes, le rapport bénéfice-risque pourrait cependant être plus favorable que chez les femmes plus âgées.
Examen clinique / surveillance
Avant de débuter ou de recommencer un traitement hormonal substitutif (THS), une analyse complète des antécédents personnels et familiaux ainsi qu’un examen clinique et gynécologique complet (y compris pelvien et mammaire) en tenant compte des contre-indications et précautions d'emploi doivent être réalisés. Pendant toute la durée du traitement, des examens réguliers seront effectués, leur nature et leur fréquence étant adaptées à chaque patiente.
Les femmes doivent être informées du type d'anomalies mammaires pouvant survenir sous traitement ; ces anomalies doivent être signalées au médecin traitant (voir paragraphe « cancer du sein » ci-dessous). Les examens, y compris radiologiques (par exemple une mammographie), doivent être pratiqués selon les recommandations en vigueur, et adaptés à chaque patiente
Affections nécessitant une surveillance
Si l'une des affections suivantes survient, est survenue précédemment, et/ou s'est aggravée au cours d'une grossesse ou d'un précédent traitement hormonal, la patiente devra être étroitement surveillée. Il faut tenir compte du fait que ces conditions peuvent réapparaître ou s’aggraver au cours du traitement par THS, en particulier :
· léiomyome (fibrome utérin) ou endométriose ;
· antécédent ou présence de facteurs de risque thrombo-emboliques (voir ci-dessous) ;
· facteurs de risque de tumeurs estrogéno-dépendantes, par exemple : 1er degré d'hérédité pour le cancer du sein ;
· hypertension ;
· troubles hépatiques (par exemple : adénome hépatique) ;
· diabète avec ou sans atteinte vasculaire ;
· lithiase biliaire ;
· migraines ou céphalées sévères ;
· lupus érythémateux disséminé ;
· antécédent d'hyperplasie endométriale (voir ci-dessous) ;
· épilepsie ;
· asthme ;
· otospongiose.
Raisons de l'arrêt immédiat du traitement
Le traitement doit être arrêté immédiatement en cas de survenue d'une contre-indication ou dans les situations suivantes :
· ictère ou altération de la fonction hépatique ;
· augmentation significative de la pression artérielle ;
· nouvelle apparition de céphalée de type migraine ;
· grossesse.
Cancer du sein
L’ensemble des données disponibles montre un risque accru de cancer du sein chez les femmes prenant un traitement oestroprogestatif, ou chez celles prenant un THS à base d’oestrogènes seuls, ce risque étant dépendant de la durée du traitement.
Traitement estro-progestatif combiné
L’essai randomisé contrôlé versus placebo Women’s Health Initiative study (WHI) et une méta-analyse des études épidémiologiques prospectives montrent tous deux une augmentation du risque de survenue de cancer du sein chez les femmes traitées par un THS estro-progestatif combiné, apparaissant au bout d’environ 3 (1-4) ans de traitement (voir rubrique 4.8).
Traitement par des estrogènes seuls
L’étude WHI n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein chez les femmes hystérectomisées traitées par estrogènes seuls. Les études observationnelles ont généralement rapporté une légère augmentation du risque de cancer du sein diagnostiqué, ce risque étant plus faible que chez les utilisatrices d’association estrogènes-progestatifs (voir rubrique 4.8).
Les résultats d’une importante méta-analyse ont montré qu’après avoir arrêté le traitement, le risque additionnel diminue dans le temps et la durée nécessaire pour qu’il revienne à la normale dépend de la durée de la prise du THS. Lorsqu’un THS a été suivi pendant plus de 5 ans, le risque peut perdurer 10 ans ou plus.
Le THS, en particulier le traitement combiné œstroprogestatif, augmente la densité des images mammographiques, ce qui peut nuire à la détection radiologique du cancer du sein.
Cancer des ovaires
Le cancer de l'ovaire est beaucoup plus rare que le cancer du sein.
Les données épidémiologiques provenant d’une importante méta-analyse suggèrent une légère augmentation du risque chez les femmes prenant d’un THS par œstrogènes seuls ou par une combinaison d’œstrogènes et de progestatifs, qui apparaît dans les cinq ans suivant le début de l’utilisation du produit et diminue progressivement après l’arrêt du traitement.
D’autres études, y compris l’essai WHI (Women’s Health Initiative), suggèrent qu’un risque similaire ou légèrement inférieur peut être associé avec une utilisation de THS combiné (voir rubrique 4.8).
Accidents thrombo-emboliques veineux
Le THS est associé à un risque multiplié par 1,3 à 3 de développer une thrombo-embolie veineuse (TEV), c’est-à-dire une thrombose veineuse profonde ou une embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.8).
Les patientes présentant des troubles thrombophiliques connues ont un risque majoré de TEV, et les THS peuvent accroître ce risque. Par conséquent, l’utilisation d’un THS est contre-indiquée chez ces patientes (voir rubrique 4.3).
Les facteurs de risque de TEV généralement reconnus incluent l’utilisation d’estrogènes, l’âge avancé, une chirurgie lourde, l’immobilisation prolongée, l’obésité (IMC > 30 kg/m2), la période de grossesse/postpartum, le lupus érythémateux disséminé (LED) et le cancer. Il n’existe pas de consensus concernant le rôle possible des varices dans la TEV.
Comme chez tous les patients en période post-opératoire, des mesures prophylactiques doivent être appliquées pour prévenir une TEV après la chirurgie. Si une immobilisation prolongée doit suivre une chirurgie programmée, l’arrêt provisoire du THS 4 à 6 semaines avant l’intervention est recommandé. Le traitement ne doit pas être réintroduit tant que la patiente n’a pas retrouvé toute sa mobilité.
Chez les femmes sans antécédent personnel de TEV mais ayant un parent du premier degré avec un antécédent de thrombo-embolie veineuse à un âge jeune, un dépistage peut être proposé en précisant bien ses limites (seules certaines anomalies thrombophiliques sont identifiées par dépistage).
Si une anomalie thrombophilique différente de celle constatée chez les membres de la famille est identifiée ou si l'anomalie est "sévère" (par exemple déficit en antithrombine, en protéine S ou en protéine C ou association de déficits), le THS est contre-indiqué.
Chez les femmes sous traitement anticoagulant chronique, le rapport bénéfice/risque de l’utilisation du THS doit être soigneusement évalué.
Si une TEV se développe après l’initiation du traitement, ce dernier devra être arrêté. Il devra être recommandé aux patientes de contacter immédiatement leur médecin en cas de symptômes évoquant un événement thromboembolique (notamment gonflement douloureux d’une jambe, douleur soudaine dans la poitrine ou dyspnée).
Maladie coronarienne (CAD)
Il n’existe pas de données d’études contrôlées randomisées démontrant une protection contre l’infarctus du myocarde chez les femmes avec ou sans maladie coronarienne ayant reçu un THS estroprogestatif ou à base d’estrogènes seuls.
Traitement combiné œstrogènes-progestatifs
Le risque relatif de maladie coronarienne au cours de l’utilisation d’un THS estroprogestratif est légèrement augmenté. Le risque absolu de base de maladie coronarienne étant fortement dépendant de l’âge, le nombre de cas supplémentaires dus à l’utilisation d’un THS estroprogestatif est très faible chez les femmes en bonne santé proches de la ménopause, mais il augmente avec l’âge.
Accidents vasculaires cérébraux
Une augmentation jusqu’à 1,5 fois du risque d’accident vasculaire cérébral ischémique a été montrée chez les femmes traitées par une association d’estro-progestatifs ou des estrogènes seuls. Le risque relatif ne change pas avec l’âge ou le temps après la ménopause. Cependant, comme le risque absolu de base d’accident vasculaire cérébral est fortement dépendant de l'âge, le risque global de survenue d’un accident vasculaire cérébral chez la femme utilisant un THS augmentera avec l'âge (voir rubrique 4.8).
Autres affections
L'utilisation de THS n'améliore pas la fonction cognitive. Il existe des preuves d'un risque accru de démence probable chez les femmes qui commencent à utiliser un THS combiné ou œstrogène seul après l'âge de 65 ans.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Associations faisant l’objet de précautions d'emploi
+ Inducteurs enzymatiques
Anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) ; anti-infectieux (par exemple rifabutine, rifampicine nevirapine, efavirenz) ; barbituriques, griséofulvine ;. Ces médicaments diminuent l'efficacité du progestatif par induction enzymatique.
Sur le plan clinique, une augmentation du métabolisme des œstrogènes et des progestatifs peut entraîner une diminution de l'effet et des modifications du profil des saignements utérins. Une surveillance clinique et une adaptation éventuelle de la posologie du THS sont recommandées pendant le traitement par inducteur enzymatique et après son arrêt
Le ritonavir et le nelfinavir, bien que connus comme des inhibiteurs puissants, présentent en revanche des propriétés inductrices lorsqu'ils sont utilisés en association avec des hormones stéroïdes. Les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum Perforatum) peuvent induire le métabolisme des œstrogènes et des progestatifs
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.
La découverte d'une grossesse au cours du traitement par SURGESTONE 0,500 mg, comprimé sécable impose l'arrêt immédiat du traitement.
Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des estroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n'est pas connue.
Les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).
Allaitement
La prise de ce médicament est déconseillée pendant l'allaitement, en raison du passage des stéroïdes dans le lait maternel.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Les effets indésirables sont listés selon la classification MedDRA par système-organe. Au sein de chaque classe de systèmes d’organes, les événements indésirables sont présentés par ordre décroissant de fréquence selon la convention CIOMS III suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000 ; <1/100) ; rare (≥1/10 000 ; <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau des effets indésirables
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée
Prise de poids anormale
Affections psychiatriques
Fréquence indéterminée
Trouble du sommeil
Affections vasculaires
Fréquence indéterminée
Aggravation d’une insuffisance veineuse des membres inférieurs
Affections gastro-intestinales
Fréquence indéterminée
Troubles gastro-intestinaux
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Ictère cholestatique
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquence indéterminée
Séborrhée, prurit
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée
Règles irrégulières, aménorrhée, métrorragie
Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :
Risque de cancer du sein
Une augmentation jusqu’à 2 fois du risque de cancer du sein a été rapportée chez les femmes ayant pris une association estro-progestative pendant plus de 5 ans.
L’augmentation du risque est plus faible chez les utilisatrices d'estrogènes seuls comparativement aux utilisatrices d’associations estro-progestatives.
Le niveau de risque est dépendant de la durée du traitement (voir rubrique 4.4).
Les estimations du risque absolu basées sur les résultats du plus large essai randomisé contrôlé versus placebo (étude WHI) et de la plus large méta-analyse des études épidémiologiques prospectives sont présentées ci-après.
Plus importante méta-analyse d’études épidémiologiques prospectives
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 5 ans d’utilisation chez les femmes avec un IMC de 27 (kg / m2)
Âge au début du THS
(ans)
Incidence pour 1000 patientes n'ayant jamais utilisé de THS sur une période de 5 ans (50 à 54 ans) *
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS après 5 ans
THS par œstrogènes seuls
50
13.3
1.2
2.7
Associations estro-progestatives
50
13.3
1.6
8.0
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez dans les pays développés des femmes ayant un IMC de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de l’Union européenne (UE), le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement.
Estimation du risque additionnel de cancer du sein après 10 ans d’utilisation chez les femmes avec un IMC de 27 (kg / m2)
Âge au début du THS
(ans)
Incidence pour 1000 patientes n'ayant jamais pris de THS sur une période de 10 ans ans (50-59 ans) *
Risque relatif
Nombre de cas supplémentaires pour
1 000 utilisatrices de THS après 10 ans
THS par oestrogènes seuls
50
26.6
1.3
7.1
Association oestroprogestative
50
26.6
1.8
20.8
* Issu des taux d’incidence de base en Angleterre en 2015 chez des femmes ayant un IMC
de 27 (kg/m2)
Remarque : étant donné que l’incidence de base du cancer du sein diffère selon les pays de
l’UE, le nombre de cas supplémentaires de cancer du sein variera proportionnellement
Études WHI américaines – risque additionnel de cancer du sein après 5 ans d’utilisation
Tranche d'âge (ans)
Incidence pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans
Risque relatif (IC à 95%)
Cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans (IC à 95%)
Estrogènes seuls (estrogènes conjugués équins)
50-79
21
0.8 (0.7 – 1.0)
-4 (-6 – 0)*
Associations estro-progestatives (CEE + MPA) ‡
50-79
17
1.2 (1.0 – 1.5)
+4 (0 – 9)
‡ Lorsque l’analyse était limitée aux femmes n’ayant pas utilisé de THS avant l’étude, il n’était pas observé d’augmentation du risque au cours de 5 premières années de traitement : après 5 ans, le risque était plus élevé que chez les non utilisatrices.
* Etude WHI chez les femmes sans utérus n’a pas montré d’augmentation du risque de cancer du sein.
Cancer ovarien
L'utilisation d'un THS par oestrogènes seuls ou par une combinaison d'oestrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation de diagnostic du risque de cancer ovarien (voir rubrique 4.4).
Une méta-analyse portant sur 52 études épidémiologiques a signalé un risque accru de cancer ovarien chez les femmes prenant actuellement un THS par rapport aux femmes n'en ayant jamais pris (RR 1,43, IC 95 % 1,31-1,56). Chez les femmes âgées de 50 à 54 ans, prendre un THS pendant cinq ans entraîne l'apparition d'un cas supplémentaire pour 2 000 utilisatrices.Chez les femmes âgées entre 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer ovarien sera posé chez environ 2 femmes sur 2 000 sur une période de cinq ans.
Risque de thromboembolie veineuse
Le THS est associé à une augmentation de 1,3 à 3 fois du risque relatif de survenue d'un accident thromboembolique veineux (TEV), c'est-à-dire thrombose veineuse profonde ou embolie pulmonaire. La probabilité de survenue d’un tel événement est plus élevée au cours de la première année d’utilisation du THS (voir rubrique 4.4). Les résultats des études WHI sont présentés ci-après :
Études WHI - Risque supplémentaire de TEV sur 5 ans d’utilisation
Tranche d'âge (ans)
Incidence
pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans
Risque relatif et IC 95%
Nombre de cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS
Estrogènes seuls par voie orale *
50-59
7
1.2 (0.6-2.4)
1 (-3 – 10)
Associations estro-progestatives par voie orale
50-59
4
2.3 (1.2 – 4.3)
5 (1 - 13)
* Étude chez les femmes sans utérus
Risque de maladie coronarienne
Le risque de maladie coronarienne est légèrement augmenté chez les utilisatrices de THS estro-progestatifs au-delà de 60 ans (voir rubrique 4.4).
Risque d'accident vasculaire cérébral ischémique
L’utilisation d’un THS à base d’estrogènes seuls ou d’une association estro-progestative est associée à une augmentation jusqu’à 1,5 fois du risque relatif d’AVC ischémique. Le risque d’AVC hémorragique n’est pas augmenté lors de l’utilisation d’un THS.
Ce risque relatif ne dépend pas de l’âge ni de la durée du traitement, mais comme le risque de base est fortement âge-dépendant, le risque global d'AVC chez les femmes utilisant un THS augmente avec l'âge (voir rubrique 4.4).
Études WHI combinées - Risque additionnel d’accident vasculaire cérébral* sur 5 ans d’utilisation
Tranche d'âge (ans)
Incidence
pour 1000 femmes dans le groupe placebo sur 5 ans
Risque relatif et IC 95%
Cas supplémentaires pour 1000 utilisatrices de THS sur 5 ans
50-59
8
1.3 (1.1 1.6)
3 (1-5)
* aucune distinction n'a été faite entre les AVC ischémiques et hémorragiques
D’autres effets indésirables ont été rapportés lors de traitement associant estrogènes et progestatifs :
· Affections biliaires.
· Troubles cutanés et sous-cutanés: chloasma, érythème polymorphe, érythème noueux; purpura vasculaire.
· Probable démence après l’âge de 65 ans (voir rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : PROGESTATIFS, code ATC : G03DB07
Progestatif de synthèse, dérivé de norpregnane, la promégestone possède le profil biologique suivant:
· affinité élevée et très spécifique vis-à-vis des récepteurs de la progestérone, supérieure à celle de l'hormone naturelle. Elle forme avec ce récepteur un complexe de longue durée,
· compense l'insuffisance en progestérone à des doses 10 à 100 fois inférieures à celle de l'hormone naturelle,
· activité antiestrogénique,
· sans activité androgénique et estrogénique,
· activité faiblement antiandrogénique et antiglucocorticoïde,
· La promégestone, administrée du 5ème au 25ème jour du cycle à la dose de 0,500 mg par jour en une seule prise, supprime le pic ovulatoire des gonadotrophines, diminue le taux d’estrogènes circulants et empêche la sécrétion de progestérone. Les études pharmacocliniques n’ont pas permis de montrer un effet antigonadotrope complet chez toutes les patientes.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
o la voie d'excrétion est principalement biliaire,
o 75% de la radioactivité sont excrétés dans les 24 heures,
o la promégestone est hydroxylée en position C-21 dans l'organisme. Cependant, cette hydroxylation n'inactive pas la molécule. L'un des 2 principaux métabolites obtenus après hydroxylation se lie fortement au récepteur de la progestérone et possède donc un grand potentiel d'activité progestative.
· L'étude pharmacocinétique, après administration orale unique chez la femme montre que :
o la phase d'absorption est rapide, avec un pic plasmatique qui se situe en moyenne à la 1ère heure,
o les concentrations plasmatiques maximales moyennes sont de 8,2 µg.l-1après administration de 1 comprimé de 0,500 mg,
o la phase terminale d'élimination est caractérisée par une demi-vie comprise entre 5 et 12h mais avec des concentrations proches du seuil de détection.
5.3. Données de sécurité préclinique
Amidon de maïs, lactose, polyvidone, gallate de propyle, stéarate de magnésium.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas +25°C, à l’abri de l’humidité et de la lumière.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) ; boîte de 10 ou 12 comprimés.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d‘exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
26-28, rue Edward Steichen,
L-2540 Luxembourg
Luxembourg
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 331 331 4 6: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) (commercialisé)
· 34009 336 428 6 0: 12 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Alu) (commercialisé)
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
Date de première autorisation: 14/11/1988
Date de dernier renouvellement: 31/07/2006
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 02/11/2020
Promégestone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que SURGESTONE 0,500 mg, comprimé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé ?
3. Comment prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver SURGESTONE 0,500 mg, comprimé?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : PROGESTATIFS, code ATC : G03DB07
Ce médicament est un progestatif.
Ce médicament est préconisé dans certains troubles gynécologiques :
· irrégularité du cycle due à des troubles de l’ovulation,
· douleurs des règles,
· troubles précédant les règles,
· douleurs des seins,
· saignements (saignements dus à un fibrome…),
· troubles de la préménopause,
· ménopause (en complément d’un traitement estrogénique).
Ne prenez jamais SURGESTONE 0,500 mg, comprimé
· si vous avez ou avez eu un cancer du sein ou en cas de suspicion,
· si vous avez un cancer sensible aux estrogènes, tel qu’un cancer de la muqueuse utérine (endomètre) ou en cas de suspicion,
· si vous avez des saignements vaginaux de cause inconnue,
· si vous avez un développement excessif de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale) non traité,
· si vous avez ou avez eu des caillots de sang dans les veines (thromboses), dans les jambes (thrombose veineuse profonde), ou dans les poumons (embolie pulmonaire),
· si vous avez des troubles de la coagulation (tels qu’un déficit en protéine C, protéine S ou en antithrombine),
· si vous avez ou avez eu récemment une maladie causée par des caillots sanguins dans les artères, telle qu’une crise cardiaque, un accident vasculaire cérébral ou une angine de poitrine,
· si vous avez ou avez eu une maladie du foie et que les tests hépatiques ne sont pas retournés à la normale,
· si vous avez un trouble rare du sang appelé « porphyrie » qui est transmis par votre famille (maladie héréditaire),
si vous êtes allergique à la promégestone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6
Avertissements et précautions
Arrêter le traitement dès l’apparition de maux de tête importants et inhabituels, de troubles de la vision, d’augmentation de la tension artérielle ou d’un caillot sanguin dans les veines ou tout autre région.
Un examen médical complet avant et régulièrement en cours de traitement peut être nécessaire.
Signalez à votre médecin, avant le début du traitement :
· si vous êtes enceinte ou si vous désirez le devenir,
· si vous allaitez,
· si vous avez :
o des antécédents de crise cardiaque, de maladie vasculaire cérébrale ou de maladie veineuse,
o une hypertension ou un diabète.
Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :
Antécédents médicaux et contrôles réguliers
L’utilisation d’un THS entraine des risques qui doivent être considérés avant de décider de commencer ou de poursuivre ce type de traitement.
L’expérience dans les traitements des femmes en ménopause précoce (due à une insuffisance ovarienne ou une chirurgie) est limitée. Si vous êtes en ménopause précoce, les risques d’utiliser des THS peuvent être différents. Veuillez en parler à votre médecin.
Avant de commencer (ou de recommencer) un THS, votre médecin vous interrogera sur vos propres antécédents médicaux et ceux de votre famille. Votre médecin peut décider de procéder à un examen physique. Cela peut inclure un examen de vos seins et/ou un examen gynécologique, si nécessaire.
Une fois que vous avez commencé le traitement par SURGESTONE 0,500 mg, comprimé, vous devriez consulter votre médecin pour des contrôles réguliers (au moins une fois par an). Lors de ces contrôles, discutez avec votre médecin des bénéfices et des risques de continuer le traitement par SURGESTONE 0,500 mg, comprimé.
N’oubliez pas les mammographies régulières, comme votre médecin vous les aura recommandées.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin avant de prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé
Avant de commencer le traitement, prévenez votre médecin si vous avez déjà eu un des problèmes suivants, car ils pourraient récidiver ou s'aggraver au cours du traitement par SURGESTONE 0,500 mg, comprimé. Si tel est le cas, vous devrez consulter votre médecin plus souvent pour des contrôles
· fibrome dans votre utérus
· développement de la muqueuse utérine en dehors de votre utérus (endométriose) ou un antécédent de développement excessif de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale)
· risque accru de développer des caillots sanguins (voir « Caillots sanguins dans une veine (thrombose) »
· risque accru de développer un cancer estrogéno-dépendant (par exemple, si votre mère, votre soeur ou votre grand-mère a développé un cancer du sein)
· pression artérielle élevée
· troubles hépatiques comme une tumeur bénigne du foie
· diabète;
· calculs biliaires;
· migraine ou maux de tête sévères;
· une maladie du système immunitaire qui affecte plusieurs organes du corps (lupus érythémateux disséminé, LED)
· épilepsie;
· asthme;
· une maladie affectant le tympan et l'audition (otospongiose);
· un taux très élevé de lipides dans votre sang (triglycérides)
· une rétention d'eau due à des problèmes cardiaques ou rénaux.
Arrêtez de prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé et prévenez immédiatement votre médecin si vous notez l’apparition des signes suivants lors de l’utilisation d’un THS :
· une des pathologies signalées en rubrique « N’utilisez jamais SURGESTONE 0.500 mg , comprimé » ;
· un jaunissement de votre peau ou du blanc de vos yeux (jaunisse). C’est peut être un signe d’une maladie du foie ;
· une augmentation importante de votre pression artérielle (les symptômes peuvent être un mal de tête, une fatigue, dessensations vertigineuses) ;
· des maux de tête de type migraine, qui apparaissent pour la première fois ;
· si vous devenez enceinte ;
· si vous remarquez des signes possibles d’un caillot sanguin, tels que :
o gonflement douloureux et rougeur de vos jambes,
o douleur brutale à la poitrine,
o difficulté à respirer.
Pour plus d’information, voir rubrique « caillot de sang dans une veine ».
THS et cancer
Cancer du sein
Les données disponibles montrent que la prise d’un THS oestroprogestatif combiné ou d’un traitement hormonal de substitution (THS) à base d’oestrogènes seuls augmente le risque de cancer du sein. Ce risque supplémentaire dépend de la durée de suivi du THS. Le risque additionnel devient évident au bout de 3 ans d’utilisation. Après avoir arrêté le THS, le risque additionnel diminuera dans le temps, mais pourra perdurer 10 ans ou plus si vous avez suivi un THS pendant plus de 5 ans.
Pour comparaison
Chez les femmes de 50 à 54 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 13 à 17 femmes sur 1 000 après une période de cinq ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS à base d'oestrogènes seuls pendant 5 ans, on dénombrera 16 à 17 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 0 à 3 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 à 79 ans qui débutent un THS oestroprogestatif pendant pour 5 ans, on dénombrera 21 à 23 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 4 à 8 cas supplémentaires).
Chez les femmes de 50 à 59 ans qui ne prennent pas de THS, un diagnostic de cancer du sein sera posé, en moyenne, chez environ 27 femmes sur 1 000 après une période de dix ans.
Chez les femmes âgées de 50 ans qui prennent un THS à base d'oestrogènes seuls pendant 10 ans, on dénombrera 34 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 7 cas supplémentaires).
Chez les femmes âgées de 50 ans qui débutent un THS oestroprogestatif pendant 10 ans, on dénombrera 48 cas sur 1 000 utilisatrices (soit 21 cas supplémentaires).
Contrôlez régulièrement vos seins. Consultez votre médecin si vous remarquez des changements tels que :
· · capitons au niveau de la peau ;
· · modifications au niveau du mamelon,
· · boules éventuelles que vous pouvez voir ou sentir.
Par ailleurs, il vous est conseillé de prendre part aux programmes de mammographie de dépistage qui pourront vous être proposés. Lors des mammographies de dépistage, il est important que vous indiquiez au professionnel de santé réalisant la radiographie que vous utilisez un THS car ce traitement peut augmenter la densité de vos seins, ce qui peut affecter les résultats de la mammographie. Lorsque la densité du sein est augmentée, la mammographie peut ne pas détecter toutes les grosseurs.
Cancer de l’ovaire
Le cancer de l’ovaire est rare (beaucoup plus rare que le cancer du sein). L'utilisation d'un THS par estrogènes seuls ou par une combinaison d'estrogènes et de progestatifs a été associée à une légère augmentation du risque de cancer ovarien. Le risque de cancer ovarien varie en fonction de l'âge.
Par exemple, chez les femmes âgées de 50 à 54 ans ne prenant pas de THS, 2 femmes sur 2000 en moyenne auront un diagnostic de cancer de l’ovaire après une période de 5 ans. Chez les femmes utilisant un THS depuis 5 ans, il y aura entre 3 cas sur 2000 utilisatrices (c’est-à-dire jusqu’à 1 cas supplémentaire).
Effets du THS sur le cœur et la circulation
Caillots de sang dans une veine (thrombose)
Le risque de caillots de sang dans les veines est environ 1,3 à 3 fois plus élevé chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices, en particulier au cours de la première année d’utilisation.
Les caillots de sang peuvent être graves et, si l’un d’entre eux migre vers les poumons, cela peut provoquer des douleurs dans la poitrine, un essoufflement, une syncope, voire le décès.
Vous avez plus de risque d’avoir un caillot sanguin dans les veines, lorsque vous vieillissez, et si l’une des situations suivantes s’applique à vous. Signalez à votre médecin si l'une de ces situations s'applique à vous :
· vous ne pouvez pas marcher pendant une longue période en raison d’une chirurgie, blessure ou maladie grave (voir également section 3 « Si vous devez subir une opération chirurgicale ») ;
· vous êtes en surpoids sévère (IMC >30 kg/m2);
· vous avez des problèmes de coagulation sanguine qui nécessitent un traitement à long terme avec un médicament utilisé pour prévenir les caillots sanguins ;
· un de vos parents proches a déjà eu un caillot de sang dans la jambe, le poumon ou un autre organe ;
· vous avez un lupus érythémateux disséminé (LED) ;
· vous avez un cancer.
Pour les signes de caillot sanguin, voir rubrique « arrêtez de prendre SURGESTONE 0.500 mg , comprimé et prévenez immédiatement votre médecin ».
Comparaison
Chez les femmes dans la cinquantaine ne prenant pas de THS, un caillot sanguin veineux survient en moyenne chez 4 à 7 femmes sur 1000 après une période de 5 ans.
Chez les femmes dans la cinquantaine prenant un THS estro-progestatif après une période de 5 ans, il y aura 9 à 12 cas sur 1000 utilisatrices (c'est-à-dire 5 cas supplémentaires).
Maladies du cœur (crise cardiaque)
Il n’y a pas de preuve qu’un THS prévienne une crise cardiaque.
Les femmes âgées de plus de 60 ans qui utilisent un THS oestro-progestatif sont légèrement plus susceptibles de développer une affection cardiaque que celles qui n’utilisent pas de THS.
Accident vasculaire cérébral (AVC)
Le risque d’avoir un accident vasculaire cérébral est environ 1,5 fois supérieur chez les utilisatrices de THS par rapport aux non-utilisatrices. Le nombre de cas supplémentaires d'AVC liés à l’utilisation d’un THS augmente avec l’âge.
Comparaison
Chez les femmes dans la cinquantaine ne prenant pas de THS, un AVC est attendu en moyenne chez 8 femmes sur 1000 sur une période de plus de 5 ans. Pour les femmes dans la cinquantaine prenant un THS, il y aura 11 cas sur 1000 utilisatrices sur une période de plus de 5 ans (c'est-à-dire 3 cas supplémentaires).
Autres affections
Le THS n’empêche pas les pertes de mémoire. Certains éléments indiquent un risque accru de pertes de mémoire chez les femmes qui commencent à utiliser un THS après 65 ans. Demandez conseil à votre médecin.
Enfants et adolescents
Sans objet.
Autres médicaments et SURGESTONE 0,500 mg, comprimé
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament ;
Ceci s'applique aux médicaments suivants:
· Médicaments contre l'épilepsie (tels que le phénobarbital, la phénytoïne et la carbamazépine);
· Médicaments contre la tuberculose (comme la rifampicine, la rifabutine);
· Médicaments contre l'infection par le VIH (tels que la névirapine, l'éfavirenz, le ritonavir et le nelfinavir);
· Les plantes médicinales contenant du millepertuis (Hypericum perforatum);
SURGESTONE 0,500 mg, comprimé avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Grossesse, allaitement et fertilité
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte alors que vous prenez ce médicament, interrompez le traitement et contactez votre médecin.
Demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
SURGESTONE 0,500 mg, comprimé contient du lactose
Si votre médecin vous a informé d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Posologie, mode et voie d’administration
Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Avant la ménopause, habituellement un comprimé par jour, par voie orale, du 16ème au 25ème jour du cycle.
À la ménopause, le traitement sera pris pendant 12 à 14 jours par mois en association avec un estrogène.
Toutefois, la posologie y compris la durée du traitement peut être modifiée par votre médecin.
Si vous devez subir une chirurgie
Si vous devez subir une intervention chirurgicale, indiquez au chirurgien que vous prenez SURGESTONE 0,500 mg, comprimé. Vous pourriez avoir besoin d’arrêter la prise SURGESTONE 0,500 mg, comprimé 4 à 6 semaines environ avant l’opération afin de réduire le risque de caillot sanguin (voir rubrique 2 « Caillots sanguins dans une veine (thrombose) »). Demandez à votre médecin à partir de quand vous pourrez reprendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé.
Si vous avez pris plus de SURGESTONE 0,500 mg, comprimé que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Un surdosage peut entrainer des nausées, vomissements et des saignements.
Si vous oubliez de prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé:
Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre
Si vous arrêtez de prendre SURGESTONE 0,500 mg, comprimé:
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Certains effets indésirables ont une fréquence indéterminée
· Règles irrégulières, absence de règles, saignements entre les règles.
· Aggravation des symptômes en rapport avec des troubles veineux des membres inférieurs (jambes lourdes), jaunisse, démangeaisons.
· Prise de poids anormale, troubles gastro-intestinaux, trouble du sommeil.
Lorsque SURGESTONE 0,500 mg, comprimé est utilisé dans le cadre d’un traitement hormonal substitutif (THS) associé à un traitement par oestrogènes :
Les pathologies suivantes sont rapportées plus souvent chez les femmes utilisant un THS que chez les femmes n'utilisant pas de THS:
· cancer du sein;
· croissance anormale ou cancer de la muqueuse utérine (hyperplasie endométriale ou cancer de l’endomètre)
· cancer des ovaires;
· caillots sanguins dans les veines des jambes ou des poumons (thromboembolisme veineux);
· maladie cardiaque
· accident vasculaire cérébral;
· perte de mémoire probable si le THS est démarré après 65 ans;
Pour plus d'informations sur ces effets secondaires, voir la section 2.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec d'autres THS:
· maladie de la vésicule biliaire
· · Troubles cutanés divers :
o décoloration de la peau, en particulier au niveau du visage et du cou, connue sous le terme « masque de grossesse » (chloasma),
o nodules cutanés rouges et douloureux (érythème noueux),
o éruption cutanée avec rougeurs en forme de cibles ou lésions (érythème polymorphe).
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance. Site internet : www.signalement-sante.gouv.
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement extérieur.
À conserver à une température ne dépassant pas + 25 °C, à l'abri de l'humidité et de la lumière.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient SURGESTONE 0,500 mg, comprimé
· La substance active est :
Promégestone (Méthyl-17 alpha propionyl-17 estradiène-4,9 one-3)........................0,500 mg
Pour un comprimé.
· Les autres composants sont :
Amidon de maïs, lactose, polyvidone, gallate de propyle, stéarate de magnésium.
Qu’est-ce que SURGESTONE 0,500 mg, comprime et contenu de l’emballage extérieur
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
26-28, rue Edward Steichen
L-2540 Luxembourg
Luxembourg
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
2 RUE JACQUES DAGUERRE
92500 RUEIL-MALMAISON
17, rue de pontoise
95520 Osny - France
Ou
ZENTIVA K.S.
U.kabelovny 130
10237 Prague 10–Dolni mecholup - République Tchèque
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-14799
- Date avis : 03/02/2016
- Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
- Valeur : Important
- Description : Le service médical rendu par SURGESTONE reste important dans les indications de l'AMM
- Lien externe