STAMARIL

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Sous-cutanéeIntramusculaire
  • Code CIS : 68844917
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Vaccin de la Fièvre Jaune (Vivant), code ATC : J07B–L01.STAMARIL est un vaccin qui protège contre une maladie infectieuse grave appelée fièvre jaune.La fièvre jaune est présente dans certaines régions du monde et elle se transmet à l’homme par piqûres de moustiques infectés.STAMARIL est administré aux personnes :Pour obtenir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune valable, il est nécessaire d'être vacciné par un professionnel de santé qualifié et formé dans un centre de vaccination approuvé afin qu'un Certificat International de Vaccination soit émis. Ce certificat est valide à partir du dixième jour après la première dose de vaccin. Dans certaines circonstances, en cas de besoin d'un rappel, le certificat (voir rubrique 3) est valable immédiatement après l'injection.
  • Informations pratiques

    • Prescription : réservé aux centres de vaccination habilités à effectuer la vaccination antiamarile
    • Format : poudre et solvant pour suspension injectable
    • Date de commercialisation : 19/07/1979
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANOFI PASTEUR

    Les compositions de STAMARIL

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre VIRUS DE LA FIÈVRE JAUNE, SOUCHE 17D-204 (VIVANT, ATTÉNUÉ) 751 pas moins de 1000 UI SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    10 flacon(s) en verre de 10 dose(s) - 10 flacon(s) en verre de 5 mL

    • Code CIP7 : 3612212
    • Code CIP3 : 3400936122123
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/07/2005
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 11/01/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose.

    Vaccin de la fièvre jaune (Vivant).

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Après reconstitution, 1 dose (0,5 mL) contient :

    Virus de la fièvre jaune1, souche 17D-204 (vivant, atténué)................................. pas moins de 1000 UI

    1 produit sur embryons de poulet exempts d’agents pathogènes spécifiés.

    Excipient à effet notoire :

    Ce produit contient 1 mg de sorbitol (E420) par dose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour suspension injectable.

    Avant reconstitution, la poudre est homogène, beige à beige-orangé, et le solvant est une solution limpide.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    STAMARIL est indiqué pour l’immunisation active contre la fièvre jaune des personnes :

    · voyageant, traversant ou résidant dans une zone où il y a un risque persistant ou périodique de transmission de la fièvre jaune,

    · voyageant dans tout pays qui nécessite, à l’entrée, un Certificat International de Vaccination (qui peut ou non dépendre de l’itinéraire précédent),

    · manipulant du matériel potentiellement infecté (ex : personnel de laboratoire).

    Pour l’âge minimum de vaccination des enfants en situations particulières et les recommandations pour la vaccination d'autres populations spécifiques de patients, voir les rubriques 4.2, 4.3 et 4.4.

    Consulter les mises à jour régulières quant aux obligations et recommandations de vaccination fièvre jaune sur le site dédié de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ou sur les sites officiels des autorités de santé locales.

    Afin d'être en conformité avec la réglementation sur les vaccins et pour être officiellement reconnus, les vaccins de la fièvre jaune doivent être administrés par un professionnel de santé qualifié et formé dans un centre de vaccination approuvé par l’OMS et enregistrés sur un Certificat International de Vaccination. La durée de validité de ce Certificat est établie selon les recommandations du Règlement Sanitaire International (RSI) et débute 10 jours après la primovaccination et immédiatement après la revaccination (voir rubrique 4.2).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Primovaccination

    Le vaccin doit être administré au moins 10 jours avant l’entrée en zone d’endémie, dans la mesure où l’immunité protectrice peut ne pas être atteinte tant que ce délai minimum n’est pas écoulé.

    Adultes : une dose unique de 0,5 mL du vaccin reconstitué.

    Population âgée de plus de 60 ans :

    La dose est la même que pour les adultes. Cependant, compte tenu d'un risque potentiellement plus élevé de maladies graves et potentiellement mortelles associées au vaccin de la fièvre jaune chez les personnes de plus de 60 ans, le vaccin doit être administré seulement quand le risque d’infection par la fièvre jaune est considéré comme significatif et inévitable, par exemple lors d’un voyage dans une zone où il y a un risque persistant ou périodique de transmission de la fièvre jaune (voir les rubriques 4.4 et 4.8).

    Population pédiatrique :

    · Enfants âgés de 9 mois et plus : une dose unique de 0,5 mL du vaccin reconstitué.

    · Enfants âgés de 6 à 9 mois : la vaccination contre la fièvre jaune n'est pas recommandée chez les enfants âgés de 6 à 9 mois sauf situations particulières et en accord avec les recommandations officielles disponibles (voir rubrique 4.4), auquel cas la dose administrée doit être la même que chez les enfants âgés de 9 mois et plus.

    · Enfants âgés de moins de 6 mois : STAMARIL est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 6 mois (voir rubrique 4.3).

    Revaccination

    La durée de protection suivant l’administration d’une dose unique de 0,5 mL de STAMARIL devrait être d’au moins 10 ans, voire toute la vie.

    Conformément aux recommandations de l’OMS et du Règlement Sanitaire International, la validité d’un certificat de vaccination contre la fièvre jaune s’étend à la vie entière de la personne vaccinée. Cependant, la revaccination avec une dose de 0,5 mL peut être nécessaire chez des sujets ayant eu une réponse immunitaire insuffisante après leur primovaccination s’ils sont toujours à risque d’infection par le virus de la fièvre jaune. La revaccination peut également être requise selon les recommandations officielles des autorités de santé locales.

    Mode d’administration

    Le vaccin doit être administré préférentiellement par voie sous-cutanée.

    L'administration par voie intramusculaire peut être pratiquée en accord avec les recommandations officielles applicables.

    Pour l’administration par voie intramusculaire, les sites d'injection recommandés sont la région antérolatérale de la cuisse chez les enfants âgés de moins de 12 mois, la région antérolatérale de la cuisse (ou le muscle deltoïde si la masse musculaire est suffisante) chez les enfants âgés de 12 à 35 mois ou le muscle deltoïde chez les enfants à partir de 36 mois et chez les adultes.

    NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVASCULAIRE.

    Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament

    Pour les instructions concernant la reconstitution du médicament avant administration, voir la rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou aux œufs ou aux protéines de poulet.

    · Réactions d'hypersensibilité sévères (ex : anaphylaxie) suite à une précédente injection d'un vaccin de la fièvre jaune.

    · Enfants âgés de moins de 6 mois (voir rubriques 4.2 et 4.4).

    · Immunodépression, qu'elle soit congénitale ou acquise. Ceci inclut les individus recevant des thérapies immunosuppressives telles qu’un traitement avec des corticoïdes à forte dose par voie systémique (par exemple une dose quotidienne de 20 mg ou 2 mg / kg de poids corporel de prednisone ou équivalent pendant 2 semaines ou plus ou une dose quotidienne de 40 mg ou plus de prednisone pendant plus d’une semaine), tout autre médicament, y compris les produits biologiques ayant des propriétés immunosuppressives connues, la radiothérapie, les médicaments cytotoxiques ou toute autre situation pouvant entraîner une immunodépression.

    · Antécédents de dysfonctionnements du thymus (incluant myasthenia gravis, thymome).

    · Thymectomie (quelle que soit la cause).

    · Infection symptomatique par le VIH.

    · Infection asymptomatique par le VIH quand elle est accompagnée d'une déficience prouvée de la fonction immunitaire (voir rubrique 4.4).

    · Maladie fébrile modérée ou sévère ou maladie aiguë.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Traçabilité

    Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

    Comme pour tout vaccin injectable, un traitement médical approprié doit être disponible immédiatement et une surveillance doit toujours être effectuée en cas de réaction anaphylactique ou de toute autre réaction d'hypersensibilité survenant suite à l'administration du vaccin.

    Une syncope (évanouissement), en réaction psychogène à l’injection avec une aiguille, peut survenir après, voire avant, toute vaccination. Des mesures doivent être mises en place pour prévenir toute blessure due à l'évanouissement et prendre en charge les réactions syncopales.

    NE PAS INJECTER PAR VOIE INTRAVASCULAIRE.

    STAMARIL ne doit pas être administré par voie intramusculaire aux personnes souffrant de troubles hématologiques comme l'hémophilie ou la thrombocytopénie, ou aux personnes traitées par anticoagulants, car l'injection par voie intramusculaire peut provoquer des hématomes au site d'injection. L'administration par voie sous-cutanée doit être alors utilisée.

    STAMARIL ne doit être administré qu'aux personnes qui sont/seront à risque d'infection par le virus de la fièvre jaune ou qui doivent être vaccinées afin de se conformer au règlement sanitaire international. Avant d’envisager l’administration d’un vaccin de la fièvre jaune, un soin particulier doit être pris pour identifier les personnes qui pourraient être à risque accru d'effets indésirables suite à la vaccination (voir rubrique 4.3 et ci-dessous).

    Maladie neurotrope associée à la vaccination anti-amarile (YEL-AND)

    Très rarement, des cas de YEL-AND ont été rapportés suite à la vaccination, avec des séquelles ou une évolution fatale dans certains cas (voir rubrique 4.8). A ce jour, la plupart des cas de YEL-AND ont été rapportés chez des sujets primovaccinés dans un délai de 30 jours suivant la vaccination. Le risque semble être plus élevé chez les sujets âgés de plus de 60 ans et de moins de 9 mois (y compris les nourrissons exposés au vaccin lors de l’allaitement), bien que des cas aient également été rapportés dans d’autres groupes d’âge. L'immunodéficience congénitale ou acquise a également été reconnue comme étant un facteur prédisposant (voir rubrique 4.3). Cependant, des cas de YEL-AND ont également été rapportés chez des personnes sans facteur de risque identifié. Les personnes vaccinées doivent être informées de la nécessité de demander un avis médical si elles ressentent, après vaccination, tout symptôme évocateur de YEL-AND tel que forte fièvre accompagnée de céphalées ou de confusion, changement de personnalité, ou si elles ressentent une fatigue extrême, une raideur de la nuque, des convulsions, une perte de mouvement ou de sensibilité d’une partie ou de tout le corps. Il faut également rappeler aux personnes vaccinées d’informer leur professionnel de santé qu’elles ont reçu un vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique 4.8).

    Maladie viscérotrope associée à la vaccination anti-amarile (YEL-AVD)

    Très rarement, des cas de YEL-AVD ressemblant à une infection fulminante par le virus sauvage ont été rapportés suite à la vaccination (voir rubrique 4.8). Le taux de mortalité se situe autour de 60 %. A ce jour, la plupart des cas de YEL-AVD ont été rapportés chez des sujets primovaccinés dans un délai de 10 jours suivant la vaccination. Le risque semble être plus élevé chez les personnes âgées de plus de 60 ans, bien que des cas aient également été rapportés dans d’autres groupes d’âge. Une thymectomie, ou des antécédents de dysfonctionnement du thymus ont aussi été reconnus comme étant des facteurs prédisposants (voir rubrique 4.3). Cependant, des cas de YEL-AVD ont également été rapportés chez des personnes sans facteur de risque identifié.

    Les personnes vaccinées doivent être informées de la nécessité de demander un avis médical si elles ressentent, après vaccination, tout symptôme évocateur de YEL-AVD tel que fièvre, myalgies, fatigue, céphalées ou hypotension, car ces symptômes peuvent potentiellement évoluer rapidement vers une dysfonction hépatique avec ictère, cytolyse musculaire, thrombocytopénie et insuffisances respiratoire et rénale aiguës. Il faut également rappeler aux personnes vaccinées d’informer leur professionnel de santé qu’elles ont reçu un vaccin contre la fièvre jaune (voir rubrique 4.8)

    Sujets immunodéprimés

    STAMARIL ne doit pas être administré aux personnes immunodéprimées (voir rubrique 4.3).

    Si l’immunodépression est temporaire, la vaccination doit être retardée jusqu'à ce que la fonction immunitaire soit rétablie. Chez les patients qui ont reçu des corticoïdes par voie systémique pendant 14 jours ou plus, il est conseillé de retarder la vaccination d'au moins un mois après la fin du traitement.

    Infection par le VIH

    STAMARIL ne doit pas être administré aux personnes souffrant d'une infection symptomatique par le VIH ou d'une infection asymptomatique par le VIH quand elle est accompagnée d'une déficience prouvée de la fonction immunitaire (voir rubrique 4.3). Cependant, les données actuelles sont insuffisantes pour déterminer les paramètres immunologiques qui pourraient différencier les personnes pouvant être vaccinées en toute sécurité et capables de développer une réponse immunitaire protectrice de celles pour qui la vaccination serait potentiellement dangereuse et inefficace. Par conséquent, si un sujet infecté par le VIH et asymptomatique ne peut éviter un voyage en zone d'endémie, les recommandations officielles disponibles doivent être prises en compte lorsque l’on considère les risques et bénéfices potentiels de la vaccination.

    Enfants nés de mères séropositives pour le VIH

    Les enfants âgés d'au moins 6 mois (voir rubriques 4.2 et 4.3 et ci-dessous) peuvent être vaccinés s'il est confirmé qu'ils ne sont pas infectés par le VIH.

    Les enfants d'au moins 6 mois infectés par le VIH qui nécessiteraient une protection contre la fièvre jaune doivent être orientés vers une équipe pédiatrique spécialisée qui conseillera ou non de vacciner.

    Age

    Population pédiatrique : enfants âgés de moins de 9 mois

    Les enfants âgés de 6 à 9 mois peuvent être vaccinés seulement dans des situations particulières (ex : lors d’épidémies majeures) et sur la base des recommandations officielles en vigueur.

    STAMARIL est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 6 mois (voir rubrique 4.3).

    Population âgée : personnes âgées de 60 ans et plus

    Les personnes âgées de 60 ans et plus présentent un risque accru d’effets indésirables graves et potentiellement mortels (parmi lesquels des réactions systémiques et neurologiques persistant plus de 48 heures, des cas de YEL-AVD et YEL-AND) par rapport aux autres groupes d’âge. Par conséquent, le vaccin doit uniquement être administré aux personnes qui visitent des zones où il y a un risque de transmission de fièvre jaune présent au moment du voyage. Les pays désignés par l'OMS où la vaccination n'est généralement pas recommandée, ou non recommandée, doivent être considérés comme ne représentant pas un risque significatif et inévitable (se référer à la liste mise à jour de l'OMS des pays à risque de transmission de fièvre jaune) (voir ci-dessus et rubrique 4.8).

    Femmes enceintes ou qui allaitent

    STAMARIL ne doit pas être utilisé chez les femmes enceintes ou qui allaitent sauf en cas de réel besoin et après évaluation des risques et bénéfices (voir rubrique 4.6).

    Transmission

    Il n’existe que très peu de cas rapportés suggérant qu’une transmission du virus vaccinal de la fièvre jaune au nourrisson lors de l’allaitement par une mère vaccinée en post-partum puisse se produire. En cas de transmission les nourrissons peuvent éventuellement développer une YEL-AND, dont ils guérissent (voir rubrique 4.6).

    Comme avec tous les vaccins, la vaccination avec STAMARIL peut ne pas protéger 100 % des sujets vaccinés.

    Excipients à effet notoire

    STAMARIL contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    STAMARIL contient moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans potassium ».

    STAMARIL contient 1 mg de sorbitol (E420) par dose.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    STAMARIL ne doit être mélangé à aucun autre vaccin ou aucun autre médicament dans la même seringue.

    S'il est nécessaire d'administrer un autre /d’autres vaccin(s) injectable(s) en même temps que STAMARIL, chaque vaccin devra être injecté en des sites distincts (et de préférence sur des membres différents).

    Ce vaccin peut être administré en même temps que le vaccin de la rougeole si cela est en accord avec les recommandations officielles.

    Il peut être administré au même moment que les vaccins typhoïdiques polyosidiques capsulaires Vi et/ou les vaccins inactivés de l'hépatite A.

    Il ne doit pas être administré aux personnes recevant des thérapies immunosuppressives telles qu’un traitement avec des corticoïdes à forte dose par voie systémique (par exemple, une dose quotidienne de 20 mg ou 2 mg / kg de poids corporel de prednisone ou équivalent pendant 2 semaines ou plus ou une dose quotidienne de 40 mg ou plus de prednisone pendant plus d’une semaine), tout autre médicament, y compris les produits biologiques ayant des propriétés immunosuppressives connues, la radiothérapie, les médicaments cytotoxiques ou toute autre situation pouvant entraîner une immunodépression, (voir rubrique 4.3). En cas d'incertitude sur le niveau d'immunosuppression, la vaccination doit être suspendue et l’avis d'un spécialiste devrait être demandé.

    Il peut induire des résultats faux-positifs lors d’analyses et/ou de tests diagnostiques pour la détection d’autres maladies à flavivirus telles que la dengue ou l’encéphalite japonaise.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Aucune étude sur le développement ou la reproduction chez l'animal n'a été conduite avec STAMARIL et le risque potentiel chez l'humain n'est pas connu. Des données sur un nombre limité de grossesses n'ont révélé aucun effet indésirable de STAMARIL sur la grossesse ou sur la santé du fœtus/du nouveau-né. Néanmoins, comme STAMARIL est un vaccin vivant atténué, il ne doit pas être utilisé pendant la grossesse sauf en cas de réel besoin et seulement après examen approfondi des risques et bénéfices potentiels. La grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination.

    Allaitement

    En raison du risque probable de transmission au nourrisson de la souche virale du vaccin lors de l’allaitement, STAMARIL ne doit pas être administré aux mères qui allaitent sauf en cas de réel besoin comme lors d’une épidémie, et seulement si les bénéfices potentiels pour la mère l’emportent sur les risques potentiels, dont ceux pour l’enfant allaité (voir rubrique 4.4). Dans le cas où la vaccination est nécessaire, il est recommandé d’interrompre l’allaitement pendant au moins 2 semaines après la vaccination.

    Fertilité

    Aucune étude de fertilité chez l’animal n’a été conduite avec STAMARIL et il n’existe pas de données sur la fertilité humaine.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.

    4.8. Effets indésirables  

    a. Résumé du profil de tolérance

    Des cas d’effets indésirables graves comme l’hypersensibilité sévère ou les réactions anaphylactiques, la maladie neurotrope ou viscérotrope (YEL-AND ; YEL-AVD) ont été rapportés après la commercialisation (voir les sous-rubriques b. Liste tabulée des effets indésirables et c. Description des effets indésirables sélectionnés).

    Dans toutes les études cliniques, 4896 sujets (de tous âges) ont reçu STAMARIL.

    Dans l’étude la plus représentative de la population générale, les réactions les plus fréquemment rapportées (entre 12 et 18 % des sujets) étaient les céphalées, l’asthénie, la douleur au site d’injection, et les myalgies.

    Dans l’étude la plus représentative de la population des jeunes enfants, les réactions les plus fréquemment rapportées (entre 32 et 35 % des jeunes enfants) étaient l’irritabilité, les pleurs et la perte d’appétit.

    Les réactions indésirables survenaient en général dans les trois premiers jours suivant la vaccination, sauf la fièvre qui survenait entre J4 et J14.

    Ces réactions ne duraient en général pas plus de 3 jours.

    Les réactions locales et les réactions systémiques étaient en général d’intensité légère ; cependant au moins une réaction sévère au site d’injection a été rapportée chez 0,8 % des sujets de la population générale et chez 0,3 % des jeunes enfants, et au moins une réaction systémique sévère a été rapportée chez 1,4 % des sujets de la population générale et chez 4,9 % des jeunes enfants.

    b. Liste tabulée des effets indésirables

    Le tableau ci-dessous résume les fréquences des effets indésirables enregistrés suivant la vaccination avec STAMARIL au cours des études cliniques et lors de la commercialisation dans le monde.

    Les effets indésirables sont classés en fonction de leur fréquence selon la convention suivante :

    Très fréquent (≥1/10)

    Fréquent (≥1/100 à <1/10)

    Peu fréquent (≥1/1000 à <1/100)

    Rare (≥1/10 000 à <1/1000)

    Très rare (<1/10 000)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Classes de systèmes d'organes

    Fréquence

    Effets indésirables

    Infections et infestations

    Rare

    Rhinite

    Très rare

    YEL-AVD‡

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Indéterminée

    Lymphadénopathie

    Affections du système immunitaire

    Indéterminée

    Réaction anaphylactoïde dont l’angio-œdème

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent

    Perte d’appétit*

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Somnolence*, Céphalées

    Peu fréquent

    Sensation vertigineuse

    Très rare

    YEL-AND‡, convulsions, méningites aseptiques

    Indéterminée

    Paresthésie

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Vomissements†

    Fréquent

    Nausées

    Peu fréquent

    Douleur abdominale

    Rare

    Diarrhées

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Éruption

    Peu fréquent

    Prurit

    Indéterminée

    Urticaire

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Très fréquent

    Myalgies

    Fréquent

    Arthralgies

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Très fréquent

    Irritabilité*, Pleurs*, Fièvre†, Asthénie, Douleur/sensibilité au site d’injection

    Fréquent

    Érythème/rougeur au site d’injection, Hématome au site d’injection, Induration au site d’injection, Oedème/gonflement au site d’injection

    Peu fréquent

    Papule au site d’injection

    Indéterminée

    Syndrome pseudo-grippal

    * Spécifique à la population pédiatrique (voir rubrique d. Population pédiatrique)

    ‡ Pour les signes cliniques voir rubrique c. Description des effets indésirables sélectionnés

    † Très fréquent chez les jeunes enfants (voir rubrique d. Population pédiatrique), Fréquent dans la population générale

    c. Description des effets indésirables sélectionnés

    Des cas de maladie neurotrope (connue sous le nom de YEL-AND), dont certains ont évolué vers le décès, ont été rapportés comme étant survenus dans les 30 jours suivant la vaccination avec STAMARIL et d’autres vaccins de la fièvre jaune. Une YEL-AND peut se manifester soit sous forme d’une encéphalite (avec ou sans démyélinisation), soit sous forme d’ une maladie neurologique avec atteinte du système nerveux périphérique (par exemple un syndrome de Guillain-Barré). L’encéphalite débute habituellement par une fièvre élevée avec céphalées qui peuvent évoluer vers une encéphalopathie (par exemple confusion, léthargie, changement de personnalité durant plus de 24h), des déficits neurologiques focaux, un dysfonctionnement cérébelleux ou des convulsions. Une YEL-AND avec atteinte du système nerveux périphérique se manifeste généralement avec une faiblesse bilatérale des membres, ou une parésie périphérique des nerfs crâniens avec une diminution ou une disparition des réflexes tendineux (voir rubrique 4.4).

    Des maladies neurologiques ne remplissant pas les critères d’une YEL-AND ont été rapportées. Les manifestations peuvent inclure des cas de méningites aseptiques ou des convulsions non associés à des signes neurologiques focaux. Ces cas sont généralement de sévérité légère ou modérée et se résolvent spontanément.

    Des cas de maladie viscérotrope (connue sous le nom de YEL-AVD et décrite auparavant comme une « défaillance multiviscérale fébrile »), dont certains ont évolué vers le décès, ont été rapportés suivant la vaccination avec STAMARIL et d’autres vaccins de la fièvre jaune. Dans la majorité des cas rapportés, la survenue des signes et symptômes se situait dans les 10 jours après la vaccination. Les premiers signes et symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent comprendre fièvre, myalgies, fatigue, céphalées et hypotension, pouvant potentiellement progresser rapidement vers un dysfonctionnement hépatique avec jaunisse, cytolyse musculaire, thrombocytopénie et insuffisance respiratoire et rénale aiguë (voir rubrique 4.4).

    d. Population pédiatrique

    La tolérance de STAMARIL dans la population pédiatrique a été étudiée lors d’une étude clinique chez 393 jeunes enfants âgés de 12 à 13 mois ayant reçu de façon concomitante STAMARIL et un placebo.

    Le profil de tolérance a été évalué au cours des 4 premières semaines suivant la vaccination.

    Les réactions indésirables suivantes, spécifiques à la population pédiatrique, et les plus souvent rapportées comme ''très fréquents'' étaient : l’irritabilité (34,7 %), la perte d’appétit (33,7 %), les pleurs (32,1 %) et la somnolence (22 %).

    Les autres réactions indésirables rapportées chez les jeunes enfants ont également été rapportées des études dans la population générale :

    · La douleur au site d’injection (17,6 %), la fièvre (16,5 %) et les vomissements (17,1 %) ont été rapportés comme “très fréquents” chez les jeunes enfants. La fièvre et les vomissements étaient plus fréquemment rapportés que dans la population générale (voir tableau de la sous-rubrique b. Liste tabulée des effets indésirables).

    · L’érythème au site d’injection (9,8 %) et le gonflement au site d’injection (4,4 %) ont été rapportés comme “fréquents” chez les jeunes enfants, comme dans la population générale, avec cependant des fréquences significativement plus élevées par rapport à celles dans la population générale.

    e. Autres populations spécifiques

    L'immunodéficience congénitale ou acquise a été reconnue comme étant un facteur de risque potentiel d’effets indésirables graves, parmi lesquels YEL-AND (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Un âge supérieur à 60 ans (voir rubrique 4.4) a été reconnu comme étant un facteur de risque potentiel de YEL-AVD et de YEL-AND.

    Un âge inférieur à 9 mois (y compris les nourrissons exposés au vaccin lors de l’allaitement) (voir rubrique 4.4) a été reconnu comme étant un facteur de risque potentiel de YEL-AND.

    Des antécédents de dysfonctionnement du thymus ou de thymectomie (voir rubriques 4.3 et 4.4) ont été reconnus comme étant des facteurs prédisposants au YEL-AVD.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Des cas d’administration d’une dose plus importante que la dose recommandée (surdosage) ont été rapportés avec STAMARIL. Lorsque des effets indésirables étaient rapportés, ils correspondaient au profil de tolérance connu de STAMARIL, décrit en rubrique 4.8.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Vaccin de la Fièvre Jaune (Vivant), code ATC : J07B–L01.

    STAMARIL est un vaccin à virus vivant atténué de la fièvre jaune. Comme tous les autres vaccins à virus vivants atténués, il provoque une infection sub-clinique chez les receveurs sains ce qui induit la production de cellules spécifiques B et T et l'apparition d'anticorps spécifiques circulants. Un titre en anticorps neutralisants de 1/10 est considéré comme corrélat de protection.

    L'immunité protectrice apparaît dans les 10 jours suivant la vaccination, dure au moins 10 ans, voire toute la vie.

    Dans les études cliniques chez les adultes il a été montré que des taux de séroconversion de 93 % et 100 % ont été atteints 28 jours après la vaccination avec STAMARIL.

    Population pédiatrique

    Dans une étude clinique conduite chez 337 jeunes enfants âgés de 12 à 13 mois, les taux de séropositivité à la fièvre jaune 28 jours post injection de STAMARIL étaient de 99,7 % (98,5 ; 100,0) et les moyennes géométriques des titres étaient de 423 (375 ; 478). Dans une autre étude conduite chez 30 enfants et adolescents âgés de 2 à 17 ans, un taux de séroconversion de 90 à 100 % a été observé, confirmant les résultats observés lors de précédentes études cliniques.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Aucune étude de pharmacocinétique n’a été effectuée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Aucune étude préclinique n’a été effectuée.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Poudre :

    Lactose

    Sorbitol E420

    Chlorhydrate de L-Histidine

    L-Alanine

    Chlorure de sodium

    Chlorure de potassium

    Phosphate disodique dihydraté

    Phosphate monopotassique anhydre

    Chlorure de calcium

    Sulfate de magnésium

    Solvant :

    Chlorure de sodium

    Eau pour préparations injectables

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce vaccin ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    Après reconstitution, le médicament doit être conservé au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C) et doit être utilisé dans les 6 heures.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le flacon de poudre et le flacon ou l'ampoule de solvant dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation du médicament après reconstitution, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Poudre (10 doses) en flacon (verre type I) avec un bouchon (bromobutyle) + 5 mL de solvant en flacon (verre type I) avec un bouchon (chlorobutyle) – boîte de 10.

    Poudre (10 doses) en flacon (verre type I) avec un bouchon (bromobutyle) + 5 mL de solvant en ampoule (polypropylène) – boîte de 10.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Le vaccin est reconstitué comme suit :

    · Injecter une petite quantité de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) dans le flacon de poudre.

    · Agiter le flacon jusqu’à ce que la poudre se transforme en une suspension homogène.

    · Ajouter la solution injectable de chlorure de sodium restante dans le flacon.

    Avant d'être administré, le vaccin reconstitué doit être vigoureusement agité.

    Pour chaque vaccination, on procède à un retrait de 0,5 mL.

    La reconstitution du vaccin ainsi que le retrait doivent s'effectuer sous conditions d'asepsie.

    Après reconstitution, la suspension est beige à beige-rosé, plus ou moins opalescente.

    Tout contact avec des désinfectants doit être évité afin de ne pas inactiver le virus.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI PASTEUR

    14 ESPACE HENRY VALLÉE

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 361 221 2 3 : poudre pour suspension injectable en flacon (verre type I) avec un bouchon (bromobutyle) + 5 mL de solvant en flacon (verre type I) avec un bouchon (chlorobutyle) – boîte de 10.

    · 34009 498 061 0 2 : poudre pour suspension injectable en flacon (verre type I) avec un bouchon (bromobutyle) + 5 mL de solvant en ampoule (polypropylène) – boîte de 10.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Réservé aux centres de vaccination habilités à effectuer la vaccination antiamarile.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 11/01/2021

    Dénomination du médicament

    STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose.

    Vaccin de la fièvre jaune (Vivant).

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de vous faire vacciner ou de faire vacciner votre enfant car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d'autres questions, interrogez votre professionnel de santé.

    · Ce vaccin vous a été personnellement prescrit ou a été prescrit spécifiquement à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre professionnel de santé, et informez le que vous avez reçu un vaccin contre la fièvre jaune. Ceci s'applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose ?

    3. Comment utiliser STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Vaccin de la Fièvre Jaune (Vivant), code ATC : J07B–L01.

    STAMARIL est un vaccin qui protège contre une maladie infectieuse grave appelée fièvre jaune.

    La fièvre jaune est présente dans certaines régions du monde et elle se transmet à l’homme par piqûres de moustiques infectés.

    STAMARIL est administré aux personnes :

    · qui voyagent vers une zone où la fièvre jaune est présente, qui la traversent ou qui y résident,

    · qui se rendent dans des pays nécessitant, à l’entrée, un Certificat International de Vaccination (cela peut dépendre des pays visités précédemment au cours du même voyage),

    · susceptibles de manipuler du matériel infecté, comme le personnel de laboratoire.

    Pour obtenir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune valable, il est nécessaire d'être vacciné par un professionnel de santé qualifié et formé dans un centre de vaccination approuvé afin qu'un Certificat International de Vaccination soit émis. Ce certificat est valide à partir du dixième jour après la première dose de vaccin. Dans certaines circonstances, en cas de besoin d'un rappel, le certificat (voir rubrique 3) est valable immédiatement après l'injection.

    Il est important de prévenir votre professionnel de santé si l'un des points ci-dessous s'applique à vous ou à votre enfant. S’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, demandez à votre professionnel de santé de vous l'expliquer.

    N’utilisez jamais STAMARIL si vous ou votre enfant :

    · êtes allergiques :

    o à la substance active, ou

    o à tout autre composant de ce vaccin mentionnés dans la rubrique 6, ou

    o aux œufs ou aux protéines de poulet,

    · avez présenté une réaction allergique sévère suite à une injection d'un vaccin de la fièvre jaune,

    · êtes âgés de moins de 6 mois,

    · avez un système immunitaire défaillant ou affaibli pour quelque raison que ce soit, comme une maladie, ou un traitement médical (par exemple des corticoïdes à forte dose, ou tout autre médicament qui affecte le système immunitaire ou une chimiothérapie). Si vous ne savez pas si vos médicaments peuvent affecter votre système immunitaire ou celui de votre enfant, parlez-en avec votre professionnel de santé avant l’administration du vaccin.

    · avez un système immunitaire affaibli par une infection à VIH. Votre professionnel de santé vous dira si vous ou votre enfant pouvez tout de même recevoir STAMARIL sur la base de vos examens sanguins,

    · êtes infectés par le VIH et présentez des symptômes actifs de cette infection,

    · avez des antécédents de problèmes de thymus ou si vous ou votre enfant avez subi une ablation du thymus pour quelque raison que ce soit,

    · présentez une maladie accompagnée de fièvre élevée ou modérée ou une maladie aiguë. La vaccination sera repoussée jusqu'à ce que vous ou votre enfant soyez rétabli.

    Avertissements et précautions

    Avant d’utiliser STAMARIL, il est important que vous effectuiez une évaluation des risques avec un professionnel de santé qualifié, afin de déterminer si vous devez recevoir le vaccin.

    · Si vous avez plus de 60 ans ou si votre enfant a moins de 9 mois car vous présentez un risque accru de développer certains types de réactions sévères mais rares aux vaccins, (y compris des réactions graves affectant le cerveau et les nerfs, ainsi que les organes vitaux, voir rubrique 4). Vous ne recevrez le vaccin que si le risque d'infection par le virus est avéré dans les pays où vous allez séjourner.

    · Si votre enfant est âgé de 6 à 9 mois. STAMARIL peut être administré aux enfants âgés de 6 à 9 mois seulement dans des situations particulières et sur la base des recommandations officielles en vigueur.

    · Si vous ou votre enfant êtes infectés par le VIH mais que vous ne présentez pas de symptômes actifs de cette infection. Votre professionnel de santé vous précisera si vous pouvez recevoir STAMARIL sur la base de vos examens sanguins et d'un avis spécialisé.

    · Si vous ou votre enfant présentez des troubles sanguins (comme l'hémophilie ou un faible taux de plaquettes) ou si vous prenez des médicaments réduisant la coagulation sanguine. Vous pouvez toutefois recevoir STAMARIL à condition qu'il soit injecté sous la peau et non dans le muscle (voir rubrique 3).

    Comme pour tous les vaccins, STAMARIL peut ne pas protéger complètement toutes les personnes vaccinées.

    Un évanouissement peut survenir après, voire avant, toute injection avec une aiguille. Aussi parlez-en à votre professionnel de santé si vous ou votre enfant vous êtes évanouis lors d'une précédente injection.

    Autres médicaments et STAMARIL

    Informez votre professionnel de santé si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Si vous avez pris récemment un traitement ou un médicament pouvant avoir affaibli votre système immunitaire, la vaccination doit être reportée jusqu'à ce que les résultats de vos analyses montrent que votre système immunitaire est redevenu normal. Votre médecin vous informera du moment auquel vous pourrez vous faire vacciner en toute sécurité.

    STAMARIL peut être administré en même temps que le vaccin de la rougeole, les vaccins typhoïdiques (ceux contenant la valence polyosidique Vi) et/ou les vaccins de l'hépatite A.

    La vaccination avec STAMARIL peut entraîner des résultats faux-positifs lors d’analyses sanguines pour la détection de la dengue ou de l’encéphalite japonaise. Si de telles analyses sont prescrites à vous ou à votre enfant dans le futur, veuillez informer votre médecin de cette vaccination.

    STAMARIL avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre professionnel de santé avant de vous faire vacciner.

    Vous ne devrez recevoir STAMARIL pendant la grossesse ou l’allaitement que si cela ne peut être évité. De plus, il est recommandé de ne pas débuter une grossesse dans le mois suivant la vaccination avec STAMARIL. Votre professionnel de santé saura vous dire s'il est indispensable de vous faire vacciner pendant votre grossesse ou l’allaitement. Si la vaccination est nécessaire, il est recommandé d’interrompre l’allaitement pendant au moins 2 semaines après avoir reçu STAMARIL.

    Si vous recevez le vaccin pendant la grossesse ou l’allaitement, consultez votre professionnel de santé.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    STAMARIL contient du sodium, du potassium et du sorbitol

    STAMARIL contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium », et moins de 1 mmol (39 mg) de potassium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans potassium ».

    STAMARIL contient 1 mg de sorbitol par dose.

    Posologie

    STAMARIL s'administre en une seule dose de 0,5 millilitre aux adultes et aux enfants à partir de l’âge de 6 mois.

    La première dose doit être administrée au moins 10 jours avant toute nécessité de protection contre la fièvre jaune. Ceci car il faut 10 jours pour que la première dose de vaccin soit efficace et confère une bonne protection contre le virus de la fièvre jaune. Cette dose est prévue pour vous protéger pendant au moins 10 ans, voire toute la vie.

    Dans certaines circonstances, un rappel avec une dose (0,5 millilitre) peut être nécessaire :

    · si vous ou votre enfant avez présenté une réponse insuffisante à la première dose, et que vous ou votre enfant êtes toujours à risque d’infection par le virus de la fièvre jaune,

    · ou selon les recommandations officielles.

    Comment STAMARIL est administré

    STAMARIL s'administre par injection effectuée par un professionnel de santé qualifié et formé. II s'injecte en règle générale juste sous la peau mais peut être administré dans un muscle.

    Il ne doit pas être injecté dans un vaisseau sanguin.

    Si vous ou votre enfant avez utilisé plus de STAMARIL que vous n’auriez dû

    Dans certains cas, une dose plus importante que la dose recommandée a été utilisée.

    Dans ces cas, lorsque des effets indésirables étaient rapportés, ils correspondaient à ce qui est décrit dans la rubrique 4.

    Si vous ou votre enfant oubliez d’utiliser STAMARIL

    Sans objet.

    Si vous ou votre enfant arrêtez d’utiliser STAMARIL

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce vaccin, demandez plus d’informations à votre professionnel de santé.

    Comme tous les médicaments, ce vaccin peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Effets indésirables graves

    Les effets indésirables graves suivants ont quelques fois été rapportés :

    Réactions allergiques :

    · Eruption cutanée, démangeaisons ou urticaire.

    · Gonflement du visage, des lèvres, de la langue ou d'autres parties du corps.

    · Difficultés pour avaler ou respirer.

    · Perte de conscience.

    Réactions touchant le cerveau et les nerfs :

    Ces dernières peuvent survenir dans le mois suivant la vaccination et ont parfois été mortelles.
    Les symptômes peuvent comprendre :

    · Forte fièvre accompagnée de maux de tête et de confusion.

    · Extrême fatigue.

    · Raideur de la nuque.

    · Inflammation au niveau du cerveau et des tissus nerveux.

    · Crises de mouvements incontrôlés.

    · Perte de mouvement ou perte des sensations touchant certaines parties du corps ou tout le corps (par exemple un syndrome de Guillain-Barré).

    · Changement de personnalité

    Réaction grave touchant les organes vitaux :

    Elle peut survenir dans les 10 jours suivant la vaccination et peut être mortelle. La réaction peut ressembler à une infection par le virus de la fièvre jaune. Elle débute en général par une sensation de fatigue, de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et parfois une baisse de tension. Elle peut alors évoluer vers des troubles sévères des muscles et du foie, une chute du nombre de certaines cellules sanguines provoquant un bleu ou un saignement inhabituels, ainsi qu'un risque accru d'infections et une détérioration du fonctionnement normal des reins ou des poumons.

    Si vous ressentez UN SEUL des symptômes mentionnés ci-dessus après la vaccination, consultez IMMEDIATEMENT votre médecin en l’informant que vous avez reçu STAMARIL récemment.

    Autres effets indésirables

    Très fréquents (pouvant affecter jusqu’à plus d'1 personne sur 10) :

    · Maux de tête.

    · Fatigue ou faiblesse (asthénie) légère à modérée.

    · Douleur ou inconfort au site d’injection.

    · Douleurs musculaires.

    · Fièvre (chez les enfants).

    · Vomissements (chez les enfants).

    Fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Fièvre (chez les adultes).

    · Vomissements (chez les adultes).

    · Articulations douloureuses.

    · Envie de vomir (nausées).

    · Réactions au site d’injection : rougeur, bleu, gonflement ou apparition d’une bosse dure.

    Peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Sensations vertigineuses.

    · Douleurs d'estomac.

    · Bouton (papule) au site d’injection.

    Rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :

    · Diarrhées.

    · Nez qui coule, nez bouché ou nez qui gratte (rhinite).

    Fréquence indéterminée (qui ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :

    · Gonflement des ganglions (lymphadénopathie).

    · Engourdissement ou sensations de fourmillements (paresthésie).

    · Syndrome pseudo-grippal.

    Effets indésirables supplémentaires chez les enfants

    Très fréquents (pouvant affecter jusqu’à plus d'1 personne sur 10) :

    · Irritabilité, pleurs.

    · Perte d’appétit.

    · Somnolence.

    En général, ces effets indésirables survenaient dans les 3 jours suivant la vaccination et ne duraient en général pas plus de 3 jours. Pour la plupart, il s’agissait d’effets indésirables de faible intensité.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre professionnel de santé. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce vaccin après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.

    Conserver le flacon de poudre et le flacon ou l'ampoule de solvant dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière.

    Après reconstitution, le vaccin doit être utilisé dans les 6 heures.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient STAMARIL  

    Après reconstitution, pour une dose (0,5 mL) :

    · La substance active est :

    Virus de la fièvre jaune1, souche 17D-204 (vivant, atténué) ........................ pas moins de 1000 UI

    1 produit sur embryons de poulet exempts d’agents pathogènes spécifiés.

    · Les autres composants sont :

    Lactose, sorbitol, chlorhydrate de L-Histidine, L-Alanine, chlorure de sodium, chlorure de potassium, phosphate disodique dihydraté, phosphate monopotassique anhydre, chlorure de calcium, sulfate de magnésium et eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que STAMARIL et contenu de l’emballage extérieur  

    STAMARIL se présente sous la forme d'une poudre et d'un solvant pour suspension injectable (poudre en flacon (10 doses) + solvant en flacon ou en ampoule (10 x 0,5 mL)). Boîte de 10.

    Après reconstitution la suspension est beige à beige-rosé, plus ou moins opalescente.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI PASTEUR

    14 ESPACE HENRY VALLÉE

    69007 LYON

    FRANCE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI PASTEUR EUROPE

    14 ESPACE HENRY VALLÉE

    69007 LYON

    FRANCE

    Fabricant  

    SANOFI PASTEUR

    14 ESPACE HENRY VALLÉE

    69007 LYON

    FRANCE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Recommandations pour la reconstitution :

    · Injecter une petite quantité de solution injectable de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %) dans le flacon de poudre.

    · Agiter le flacon jusqu’à ce que la poudre se transforme en une suspension homogène.

    · Ajouter la solution injectable de chlorure de sodium restante dans le flacon.

    Après reconstitution, STAMARIL est une suspension beige à beige-rosé, plus ou moins opalescente.

    Avant d'être administré, le vaccin reconstitué doit être vigoureusement agité. Pour chaque vaccination, on procède à un retrait de 0,5 mL.

    La reconstitution du vaccin ainsi que le retrait doivent s'effectuer sous conditions d'asepsie.

    Tout contact avec des désinfectants doit être évité afin de ne pas inactiver le virus.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    Voir également la rubrique 3. COMMENT UTILISER STAMARIL, poudre et solvant pour suspension injectable en récipient multidose ?