SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I.

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60450831
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : antibactérien, à usage systémique - code ATC : J01FA02.Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides. Il est utilisé pour traiter ou éviter certaines infections causées par des bactéries sur lesquelles la spiramycine a un effet.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 29/06/2006
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANDOZ

    Les compositions de SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I.

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé SPIRAMYCINE 975 3 M.U.I. SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 10 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3763477
    • Code CIP3 : 3400937634779
    • Prix : 5,78 €
    • Date de commercialisation : 24/03/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 16 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3763483
    • Code CIP3 : 3400937634830
    • Prix : 9,22 €
    • Date de commercialisation : 20/03/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Spiramycine........................................................................................................................ 3 M.U.I.

    Pour un comprimé pelliculé.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la spiramycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

    · angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé,

    · sinusites aiguës. Compte-tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible,

    · surinfections des bronchites aiguës,

    · exacerbations des bronchites chroniques,

    · pneumopathies communautaires chez des sujets :

    o sans facteurs de risque,

    o sans signes de gravité clinique,

    o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.

    En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.

    · infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier, érysipèle), érythrasma,

    · infections stomatologiques,

    · infections génitales non gonococciques,

    · chimioprophylaxie des rechutes du RAA en cas d'allergie aux bêta-lactamines,

    · toxoplasmose de la femme enceinte,

    · prophylaxie des méningites à méningocoque en cas de contre-indication à la rifampicine :

    o le but est d'éradiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx,

    o la spiramycine n'est pas un traitement de la méningite à méningocoque,

    o elle est préconisée en prophylaxie chez :

    § le malade après son traitement curatif et avant sa réintégration en collectivité,

    § le sujet ayant été exposé aux sécrétions oropharyngées dans les dix jours précédant son hospitalisation.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Chez le sujet aux fonctions rénales normales :

    Ce dosage n'est pas adapté à l'enfant. Il est réservé à l'adulte.

    En général :

    6 à 9 millions d'U.I./24 heures, soit 2 à 3 comprimés par jour en 2 à 3 prises.

    Durée du traitement :

    La durée du traitement des angines est de 10 jours.

    Prophylaxie des méningites à méningocoque :

    3 millions d'U.I./12 heures pendant 5 jours.

    Chez le sujet insuffisant rénal :

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire.

    Mode d’administration

    Les comprimés sont à avaler tels quels avec un verre d'eau.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Des cas de réaction cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aigüe Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec la spiramycine. Les patients doivent être informés des signes et symptômes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.

    La survenue de signes ou symptômes de Syndrome de Stevens-Johnson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associé à des pustules) (voir rubrique 4.8) impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine seule ou associée.

    L'absence d'élimination rénale de la molécule active permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.

    De très rares cas d'anémie hémolytique ayant été rapportés chez les patients ayant un déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase, l'utilisation de la spiramycine dans cette population de patients n'est pas recommandée.

    Allongement de l’intervalle QT

    Des cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés chez des patients prenant des macrolides, y compris la spiramycine.

    La prudence est recommandée lors d’un traitement par spiramycine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que (Voir rubriques 4.2, 4.5, 4.8 et 4.9) :

    · un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),

    · un syndrome du QT long congénital,

    · des pathologies cardiaques (par exemple, une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une bradycardie),

    · un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les antiarythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques, certains antipsychotiques),

    · les personnes âgées, les nouveau-nés et les femmes peuvent être plus sensibles à l’allongement du QT.

    Excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Lévodopa

    En cas d’association à la carbidopa : inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

    De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou fœtotoxique de cette molécule.

    Allaitement

    Le passage de la spiramycine dans le lait maternel est non négligeable. Des troubles digestifs ont été décrits chez le nouveau-né. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Sans objet.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables sont présentés par système classe-organe et par ordre de fréquence. Les fréquences sont définies comme suit : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1,000 ; < 1/100) ; rare (≥ 1/10,000, < 1/1,000) ; très rare (< 1/10,000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée à partir des données disponibles).

    Affections cardiaques

    Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, torsade de pointes pouvant conduire à un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4).

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée : vascularite incluant le purpura de Henoch-Schönlein ou purpura rhumatoïde, chocs anaphylactiques (voir rubrique 4.4).

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée, colites pseudomembraneuses.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent : éruptions.

    Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, œdème de Quincke, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique 4.4).

    Affections du système nerveux

    Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.

    Fréquent : dysgueusie transitoire.

    Affections hépatobiliaires

    Très rare : anomalies des tests hépatiques.

    Fréquence indéterminée : cas d’hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique (voir rubrique 4.4).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

    Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhée.

    Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associés (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

    Il n'existe pas d'antidote spécifique.

    Le traitement symptomatique est recommandé.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIEN, A USAGE SYSTEMIQUE - code ATC : J01FA02.

    Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

    SPECTRE D'ACTIVITE ANTI-BACTERIENNE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    S £ 1 mg/L et R > 4 mg/L.

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (> 10 %) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus cereus

    Corynebacterium diphtheriae

    Entérocoques

    50 – 70 %

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus méti-S

    Staphylococcus méti-R *

    70 – 80 %

    Streptococcus B

    Streptococcus non groupable

    30 – 40 %

    Streptococcus pneumoniae

    35 – 70 %

    Streptococcus pyogenes

    16 – 31 %

    Aérobies à Gram négatif

    Bordetella pertussis

    Branhamella catarrhalis

    Campylobacter

    Legionella

    Moraxella

    Anaérobies

    Actinomyces

    Bacteroides

    30 – 60 %

    Eubacterium

    Mobiluncus

    Peptostreptococcus

    30 – 40 %

    Porphyromonas

    Prevotella

    Propionibacterium acnes

    Autres

    Borrelia burgdorferi

    Chlamydia

    Coxiella

    Leptospires

    Mycoplasma pneumoniae

    Treponema pallidum

    ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram négatif

    Neisseria gonorrhoeae

    Anaérobies

    Clostridium perfringens

    Autres

    Ureaplasma urealyticum

    ESPÈCES RÉSISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Corynebacterium jeikeium

    Nocardia asteroïdes

    Aérobies à Gram négatif

    Acinetobacter

    Entérobactéries

    Haemophilus

    Pseudomonas

    Anaérobies

    Fusobacterium

    Autres

    Mycoplasma hominis

    La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

    * La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pas modifiée par la prise d'aliments.

    Distribution

    Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 microgrammes/mL.

    La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

    La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.

    La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10 %).

    Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20-60 microgrammes/g, amygdales : 20-80 microgrammes/g, sinus infectés : 75-110 microgrammes/g, os : 5-100 microgrammes/g).

    Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 microgrammes/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.

    Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

    Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

    Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.

    Biotransformation

    La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.

    Élimination

    Urine : 10 % de la dose ingérée.

    Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.

    La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fécès.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, hydroxypropylcellulose, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E 464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E 171)].

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 16 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 376 347 7 9 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 376 348 3 0 : 16 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 569 762 6 3 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 06/08/2020

    Dénomination du médicament

    SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé

    Spiramycine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : antibactérien, à usage systémique - code ATC : J01FA02.

    Antibiotique antibactérien de la famille des macrolides.

    Il est utilisé pour traiter ou éviter certaines infections causées par des bactéries sur lesquelles la spiramycine a un effet.

    Ne prenez jamais SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique à la spiramycine ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé.

    Ce médicament est réservé à l’adulte.

    Vous devez prévenir votre médecin avant de prendre ce traitement :

    · si vous avez déjà eu des problèmes cardiaques : il faut être prudent avec ce type de médicament si vous êtes né avec ou si vous avez des antécédents familiaux d’allongement de l’intervalle QT (observé à l’électrocardiogramme (ECG)), si vous avez un déséquilibre électrolytique dans le sang (en particulier des taux bas de potassium ou de magnésium dans le sang), si vous avez un rythme cardiaque très lent (appelé « bradycardie »), si vous avez un cœur affaibli (insuffisance cardiaque), si vous avez des antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde), si vous êtes une femme, ou si vous êtes âgé(e) ou si vous prenez d’autres médicaments qui peuvent entraîner certaines anomalies de l’ECG (voir rubrique « Autres médicaments et SPIRAMYCINE SANDOZ »),

    · si vous souffrez d’une maladie héréditaire rare affectant le nombre de vos globules rouges et qui provoque une fatigue, des pâleurs ou des difficultés à respirer (maladie que l’on appelle déficit en Glucose-6-Phosphate-Déshydrogénase).

    En début de traitement, vous devez prévenir immédiatement votre médecin :

    · si vous avez une rougeur qui se généralise à tout votre corps avec des pustules et accompagnée de fièvre. Il peut alors s’agir d’une réaction grave appelée pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir également la rubrique « 4. Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Dans ce cas, il est important de prévenir immédiatement votre médecin car cette situation impose l’arrêt du traitement. Si vous avez une réaction de ce type, vous ne pourrez plus jamais prendre un médicament contenant de la spiramycine seule ou associée à une autre substance active.

    Au cours du traitement :

    · des cas de réactions cutanées sévères à type d’éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (Syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson), ont été rapportés avec la spiramycine. Prévenez immédiatement votre médecin en cas de survenue de ce type d’effet.

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé.

    Enfants et adolescents

    Sans objet.

    Autres médicaments et SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    En cas de besoin, ce médicament peut être pris pendant la grossesse. Ce médicament ne sera utilisé pendant la grossesse que sur les conseils de votre médecin.

    La substance active (la spiramycine) passe dans le lait maternel. L'allaitement est déconseillé en cas de traitement par ce médicament. Des troubles digestifs peuvent survenir chez le nouveau-né.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé pelliculé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé dosé à 3 Millions d’Unités Internationales (3 M.U.I.) est réservé à l’adulte.

    A titre d’information :

    Pour le traitement de certaines infections :

    La dose habituelle est de 2 ou 3 comprimés dosés à 3 M.U.I. par jour (soit 6 à 9 millions d’U.I. par jour), en 2 ou 3 prises.

    Si votre médecin a prescrit ce médicament pour traiter une angine, la durée du traitement recommandée est de 10 jours.

    Pour la prévention de certaines infections :

    La dose habituelle est de 3 M.U.I. (soit 1 comprimé) toutes les 12 heures pendant 5 jours.

    Mode d'administration

    Ce médicament doit être avalé avec un verre d’eau.

    Vous devez répartir le nombre de comprimés en 2 ou 3 prises au cours de la journée.

    Durée de traitement

    Pour être efficace, cet antibiotique doit être pris à la dose prescrite, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura indiqué.

    La disparition de la fièvre, ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri.

    L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou d’interrompre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Si vous avez pris plus de SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre pharmacien ou médecin car, selon vos symptômes, un traitement ou une surveillance peut être nécessaire.

    Si vous oubliez de prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Par convention, la fréquence des effets indésirables est classée comme suit :

    · très fréquent : atteinte de plus de 1 patient traité sur 10,

    · fréquent : atteinte de 1 à 10 patients traités sur 100,

    · peu fréquent : atteinte de 1 à 10 patients traités sur 1 000,

    · rare : atteinte de 1 à 10 patients traités sur 10 000,

    · très rare : atteinte de moins d’un patient traité sur 10 000,

    · fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée au vu des données disponibles).

    Vous devez arrêter le traitement et contacter immédiatement votre médecin si l’un des signes suivants apparait :

    Fréquemment :

    · éruptions (telles que des boutons) qui sont le signe d’une allergie.

    Fréquence indéterminée :

    · des rougeurs se généralisant à tout le corps avec des pustules et une fièvre. Il peut s’agir d’une réaction grave appelée pustulose exanthématique aiguë généralisée. Cet effet survient généralement en début de traitement. Si cet effet survient, vous ne devrez plus jamais prendre de médicament contenant de la spiramycine,

    · une urticaire (réaction de la peau similaire à celle que provoque la piqûre d’ortie), des démangeaisons, un brusque gonflement du visage et du cou (œdème de Quincke), un malaise brutal avec baisse importante de la pression artérielle (choc anaphylactique) sont les signes d’une allergie,

    · une éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson). Si cet effet survient, vous ne devrez plus jamais prendre de médicament contenant de la spiramycine.

    Les effets suivants peuvent également survenir :

    Très fréquemment :

    · sensations de picotement ou de fourmillement survenant occasionnellement et de façon passagère.

    Fréquemment :

    · des douleurs au niveau de l’abdomen, des douleurs à l'estomac, des nausées, des vomissements, une diarrhée, des colites pseudomembraneuses (maladie de l'intestin reconnaissable par des diarrhées et des douleurs abdominales),

    · un trouble transitoire de la perception normale du goût (dysgueusie).

    Très rarement :

    · une modification des tests évaluant l’état de votre foie.

    Fréquence indéterminée :

    · un allongement de l’intervalle QT (anomalie visible sur un électrocardiogramme), cœur qui bat trop vite, trop lentement, ou de manière irrégulière (arythmie ventriculaire), rythme des battements du cœur anormalement rapides (tachycardie ventriculaire), troubles du rythme cardiaque graves (torsades de pointes) (voir rubrique 2. « QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé ? »),

    · une maladie inflammatoire des petits vaisseaux sanguins caractérisée par des tâches violacées sur la peau (vascularite),

    · une hépatite (inflammation du foie),

    · une leucopénie (diminution du nombre de globules blancs), une neutropénie (quantité insuffisante de certains globules blancs dans le sang), une anémie hémolytique (destruction des globules rouges du sang).

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après {EXP}. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Spiramycine.................................................................................................................. 3 M.U.I.

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, croscarmellose sodique, stéarate de magnésium, hydroxypropylcellulose, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : SEPIFILM blanc [hypromellose (E 464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E 171)].

    Qu’est-ce que SPIRAMYCINE SANDOZ 3 M.U.I., comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de 10, 16 ou 100 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92300 LEVALLOIS-PERRET

    Fabricant  

    ROTTENDORF PHARMA GMBH

    OSTENFELDER STRASSE 51-61

    59320 ENNIGERLOH

    ALLEMAGNE

    ou

    SANDOZ

    49 AVENUE GEORGES POMPIDOU

    92593 LEVALLOIS-PERRET CEDEX

    ou

    ROTTENDORF PHARMA GMBH

    ZONE INDUSTRIELLE N°2

    BATTERIE 1000

    59309 VALENCIENNES CEDEX

    ou

    DELPHARM EVREUX

    5 RUE DU GUESCLIN

    27000 EVREUX

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    CONSEIL D’EDUCATION SANITAIRE :

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2- Respectez strictement votre ordonnance.

    3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.