SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 61014420
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J01RA04Ce médicament est une association d’antibiotiques antibactériens de la famille des macrolides et de la famille des imidazolés.Ce médicament est indiqué dans :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 24/11/2005
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS

    Les compositions de SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé SPIRAMYCINE 975 1,5 M.U.I. SA
    Comprimé MÉTRONIDAZOLE 2382 250 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 10 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3710593
    • Code CIP3 : 3400937105934
    • Prix : 5,02 €
    • Date de commercialisation : 20/03/2006
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Spiramycine...................................................................................................................... 1,5 M.U.I.

    Métronidazole....................................................................................................................... 250 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Traitement curatif

    Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës, chroniques ou récidivantes :

    · abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires, péricoronarites,

    · gingivites, stomatites,

    · parodontites,

    · parotidites, sous-maxillites.

    Traitement préventif

    Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.

    L’efficacité dans la prévention de l’endocardite infectieuse n’a pas été démontrée.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Traitement curatif :

    ENFANT de plus de 15 ans et ADULTE :

    · 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas (soit : 3 à 4,5 M.U.I de spiramycine et 500 à 750 mg de métronidazole).

    · Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 comprimés par jour.

    Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique :

    ENFANT de plus de 15 ans et ADULTE : 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    4.3. Contre-indications  

    · Hypersensibilité aux imidazolés, à la spiramycine ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    · Enfant de moins de 15 ans.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Hypersensibilité / peau et annexes

    · Des réactions d’allergie, y compris des chocs anaphylactiques, peuvent survenir et mettre en jeu le pronostic vital (voir rubrique 4.8). Dans ces cas, le métronidazole doit être interrompu et un traitement médical adapté doit être mis en place.

    · Des cas de réaction cutanées sévères incluant syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, Pustulose Exanthématique Aigüe Généralisée (PEAG) ont été rapportés avec spiramycine/ metronidazole. Les patients doivent être informés des signes et symptomes et une surveillance cutanée rapprochée doit être pratiquée.

    · La survenue de signes ou symptomes de Syndrome de Stevens-Jonhson, Syndrome de Lyell (ex : éruption progressive souvent accompagnée de bulles ou de lésions des muqueuses) ou AGEP (érythème généralisé fébrile associé à des pustules) (voir rubrique 4.8) impose l’arrêt du traitement et contre-indique toute nouvelle administration de spiramycine ou de métronidazole seule ou associée.

    Système nerveux central

    · Si des symptômes évocateurs d’encéphalopathie ou de syndrome cérébelleux apparaissent, la pris en charge du patient doit être immédiatement réévaluée et le traitement par le métronidazole doit être arrêté.

    · Des cas d’encéphalopathie ont été rapportés avec le métronidazole lors de la surveillance post-commercialisation. Des cas de modifications de l’IRM associées à une encéphalopathie ont également été observés (voir rubrique 4.8). Les lésions observées sont localisées le plus fréquemment dans le cervelet (particulièrement dans le noyau dentelé) et dans le splenium du corps calleux. La plupart des cas d’encéphalopathie et de modifications de l’IRM sont réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels cas d’évolution fatale ont été rapportés.

    · Surveiller l’apparition de signes évocateurs d’encéphalopathie ou en cas d’aggravation chez les malades atteints d’affection neurologique centrale.

    · En cas de méningite aseptique sous métronidazole, la réintroduction du traitement est déconseillée ou doit faire l’objet d’une appréciation du rapport bénéfice-risque en cas d’infection grave.

    Système nerveux périphérique

    · Surveiller l’apparition de signes évocateurs de neuropathies périphériques, en particulier en cas de traitement prolongé ou chez les malades atteints d’affections neurologiques périphériques sévères, chroniques ou évolutives.

    Troubles psychiatriques

    · Des réactions psychotiques avec possible comportement à risque pour le patient, peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas d’antécédents psychiatriques (voir rubrique 4.8). Le métronidazole doit alors être arrêté, le médecin informé et les mesures thérapeutiques nécessaires prises immédiatement.

    Lignée sanguine

    · En cas d’antécédents de troubles hématologiques, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, il est recommandé de pratiquer régulièrement des examens sanguins, particulièrement le contrôle de la formule leucocytaire.

    · En cas de leucopénie, l’opportunité de la poursuite du traitement dépend de la gravité de l’infection.

    Alongement de l’intervalle QT

    · Des cas d’allongement de l’intervalle QT ont été rapportés chez des patients prenant des marolides, y compris la spiramycine.

    · La prudence est recommandée lors d’un traitement par spiramycine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que :

    · un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie),

    · un syndrome du QT long congénital,

    · des pathologies cardiaques (par exemple, une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde, une bradycardie).

    · un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les antiarythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, certains antibiotiques, certains antipsychotiques),

    · les personnes agées, les nouveaux-nés et les femmes peuvent être plus sensibes à l’allongement du QT.

    · (Voir rubriques 4.2, 4.5, 4.8 et 4.9)

    Déficit enzymatique en G6PD

    · Chez les sujets porteurs d’un déficit enzymatique en G6PD, des cas d’hémolyse aiguë ont été rapportés avec la spiramycine administrée par voie orale ou injectable. Sa prescription doit donc être écartée, et le recours à une alternative thérapeutique, si elle existe, est fortement recommandé.

    En l’absence d’alternative, la décision doit prendre en compte pour chaque patient, le danger d’hémolyse et le bénéfice potentiel attendu du traitement. Si la prescription de ce médicament est nécessaire, la survenue d’une hémolyse éventuelle devra être dépistée.

    Excipient à effet notoire

    Sans objet.

    Interactions médicamenteuses

    · L’utilisation concomitante de métronidazole et d’alcool est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    · L’utilisation concomitante de métronidazole et de busulfan est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    · L’utilisation concomitante de métronidazole et disulfirame est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Des cas d'hépatotoxicité sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale avec une survenue très rapide après l'initiation du traitement chez des patients atteints du syndrome de Cockayne, ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole destinés à une utilisation systémique. Dans cette population, le métronidazole doit donc être utilisé après une évaluation approfondie du rapport bénéfice-risque et uniquement si aucun traitement alternatif n'est disponible. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés juste avant le début du traitement, tout au long de celui-ci et après la fin du traitement, jusqu'à ce que la fonction hépatique se situe dans les limites des valeurs normales, ou jusqu'à ce que les valeurs initiales soient obtenues. Si les tests de la fonction hépatique deviennent nettement élevés pendant le traitement, la prise du médicament doit être interrompue.

    Il faut informer les patients atteints du syndrome de Cockayne de rapporter immédiatement tous les symptômes de lésions hépatiques potentielles à leur médecin et d'arrêter la prise de métronidazole.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    LIÉES À LA SPIRAMYCINE

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes

    + Lévodopa

    En cas d’association avec la carbidopa : inhibition de l’absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.

    LIÉES AU MÉTRONIDAZOLE

    Réaction antabuse

    Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l’alcool sont nombreux et leur association avec l’alcool est déconseillée.

    Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool. Tenir compte de l’élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l’alcool

    + Busulfan

    Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.

    + Disulfirame

    Risque d’épisodes de psychose aiguë ou d’état confusionnel, réversibles à l’arrêt de l’association.

    Associations faisant l’objet de précautions d’emploi

    + Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

    Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l’inducteur et après son arrêt.

    + Rifampicine

    Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.

    Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

    + Lithium

    Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.

    Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.

    Associations à prendre en compte

    + Fluorouracile (et par extrapolation, tégafur et capécitabine) :

    Augmentation de la toxicité du fluorouracile par diminution de sa clairance.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    Interactions avec les examens paracliniques

    · Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme.

    MÉTRONIDAZOLE

    En clinique, l’analyse d’un nombre élevé de grossesses exposées n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou fœtotoxique particulier du métronidazole Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l’absence de risque. En conséquence, le métronidazole peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.

    Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène du métronidazole.

    SPIRAMYCINE

    L’utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l’utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n’a pas révélé, à ce jour, d’effet malformatif ou fœtotoxique de cette molécule.

    Allaitement

    Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l’administration de ce médicament pendant l’allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Il convient d’avertir les patients du risque potentiel de vertiges, de confusion, d’hallucinations, de convulsions ou de troubles visuels et de leur recommander de ne pas conduire de véhicules ni d’utiliser de machines en cas de survenue de ce type de troubles.

    4.8. Effets indésirables  

    LIÉS À LA SPIRAMYCINE

    Affections cardiaques

    · Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, torsade de pointes pouvant conduire à un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4).

    Affections Gastro-intestinales

    · Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée.

    · Très rares : colites pseudo-membraneuses.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · Fréquent : éruptions.

    · Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, oedème de Quincke, chocs anaphylactiques Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) (voir rubrique 4.4).

    Affections du système nerveux central et périphérique

    · Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.

    · Fréquent : dysgueusie transitoire.

    Affections hépatobiliaires

    · Très rares : anomalies des tests hépatiques.

    · Fréquence indéterminée : cas d’hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique.

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    · Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique (voir rubrique 4.4).

    LIÉS AU MÉTRONIDAZOLE

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    · Neutropénie, agranulocytose et thrombopénie.

    Affections psychiatriques

    · hallucinations ;

    · réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvant s’accompagner de manière isolée d’idées ou d’actes suicidaires (voir rubrique 4.4) ;

    · humeur dépressive.

    Affections du système nerveux

    · neuropathies sensitives périphériques ;

    · céphalées ;

    · vertiges ;

    · confusion ;

    · convulsions ;

    · encéphalopathies pouvant être associées à des modifications de l’IRM généralement réversibles à l’arrêt du traitement. D’exceptionnels cas d’évolution fatale ont été rapportés (cf. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi) ;

    · syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements (voir rubrique 4.4) ;

    · méningites aseptique (cf. Mises en garde spéciales et précautions d’emploi).

    Affections oculaires

    · troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie, diminution de l’acuité visuelle et changement dans la vision des couleurs ;

    · neuropathies/névrites optiques.

    Affections Gastro-intestinales

    · troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée) ;

    · glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites, troubles du goût, anorexie ;

    · pancréatites réversibles à l’arrêt du traitement ;

    · décoloration ou modification de l’aspect de la langue (mycose).

    Affections hépatobiliaires

    · elévation des enzymes hépatiques (ALT, AST phosphatases alcalines), très rares cas d’atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfois ictérique), cholestatiques ou mixtes. Des cas isolés d’insuffisance hépatocellulaire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont été rapportés.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    · bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile ;

    · urticaire, œdème de Quincke, choc anaphylactique (voir rubrique 4.4) ;

    · très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir rubrique 4.4) ;

    · syndrome de Lyell ;

    · syndrome de Steven-Johnson ;

    · érythème pigmenté fixe.

    Divers

    · Apparition d’une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Il n’existe pas d’antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.

    En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.

    TROUBLES LIÉS À LA SPIRAMYCINE

    Il n’y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.

    Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.

    Des cas d’allongement de l’intervalle QT régressifs à l’arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d’allongement de l’intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l’intervalle QT, ce d’autant qu’il existe d’autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l’intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l’intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).

    TROUBLES LIÉS AU MÉTRONIDAZOLE

    Des cas d’administration d’une dose unique jusqu’à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : associations d’antibactériens spiramycine+metronidazole, code ATC : J01RA04.

    Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.

    SPECTRE D'ACTIVITÉ ANTIMICROBIENNE

    SPIRAMYCINE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus cereus

    Corynebacterium diphteriae

    Entérocoques

    50 – 70%

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus méti-S

    Staphylococcus méti-R*

    70 – 80%

    Streptococcus B

    Streptococcus non groupable

    30 – 40%

    Streptococcus pneumoniae

    35 – 70%

    Streptococcus pyrogenes

    16 – 31%

    Aérobies à Gram négatif

    Bordetella pertussis

    Branhamella catarrhalis

    Campylobacter

    Legionella

    Moraxella

    Anaérobies

    Actinomyces

    Bacteroides

    30 – 60%

    Eubacterium

    Mobiluncus

    Peptostreptococcus

    30 – 40%

    Porphyromonas

    Prevotella

    Propionibacterium acnes

    Autres

    Borrelia burgdorferi

    Chlamydia

    Coxiella

    Leptospires

    Mycoplasma pneumoniae

    Treponema pallidum

    ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram négatif

    Neisseria gonorrhoeae

    Anaérobies

    Clostridrium perfringens

    Autres

    Ureaplasma urealyticum

    ESPÈCES RÉSISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Corynebacterium jeikeium

    Nocardia asteroides

    Aérobies à Gram negatif

    Acinetobacter

    Entérobactéries

    Haemophilus

    Pseudomonas

    Anaérobies

    Fusobacterium

    Autres

    Mycoplasma hominis

    La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

    * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    MÉTRONIDAZOLE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    S ≤ 4 mg/l et R > 4 mg/l

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes)

    ESPÈCES SENSIBLES

    Aérobies à Gram négatif

    Helicobacter pylori

    30 %

    Anaérobies

    Bacteroides fragilis

    Bifidobacterium

    60 - 70 %

    Bilophila

    Clostridium

    Clostridium difficile

    Clostridium perfringens

    Eubacterium

    20 - 30 %

    Fusobacterium

    Peptostreptococcus

    Porphyromonas

    Prevotella

    Veillonella

    ESPÈCES RÉSISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Actinomyces

    Anaérobies

    Mobiluncus

    Propionibacterium acnes

    ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE

    Entamoeba histolytica

    Giardia intestinalis

    Trichomonas vaginalis

    Synergie : la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu’il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.

    Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d’environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.

    CMI en μg/ml

    Souches Bacteroides

    mélaninogénique

    Bacteroides fragilis

    Métronidazole seul

    0,25

    0,5

    Métronidazole + spiramycine 0,125 μg/ml

    0,062

    0,125

    Spiramycine seule

    2

    32

    Spiramycine + métronidazole 0,125 μg/ml

    0,125

    2

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    SPIRAMYCINE

    Absorption

    L’absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n’est pas modifiée par la prise d’aliments.

    Distribution

    Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 μg/ml.

    La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.

    La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.

    La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).

    Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20-60 μg/g, amygdales : 20-80 μg/g, sinus infectés : 75-110 μg/g, os : 5-100 μg/g).

    Dix jours après l’arrêt du traitement, il reste 5 à 7 μg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.

    Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

    Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme.

    Ces propriétés expliquent l’activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.

    Biotransformation

    La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.

    Élimination

    · Urine : 10% de la dose ingérée.

    · Élimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.

    · La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fèces.

    MÉTRONIDAZOLE

    Absorption

    Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 pour cent au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.

    La biodisponibilité par voie orale est de 100 pour cent. Elle n’est pas significativement modifiée par l’ingestion simultanée de nourriture.

    Distribution

    Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 microgrammes/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 microgrammes/ml.

    La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.

    La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à 20 pour cent

    Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0,65 l/kg).

    La diffusion est rapide et importante avec des concentrations proches des taux sériques, dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.

    Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.

    Biotransformation

    Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :

    · Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d’environ 30 pour cent de celle du métronidazole, et une demi-vie d’élimination d’environ 11 heures ;

    · Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d’environ 5 pour cent de celle du métronidazole.

    Elimination

    Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 pour cent de la dose administrée.

    DIFFUSION DANS LA SPHÈRE BUCCODENTAIRE

    Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l’os alvéolaire.

    Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l’homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés de SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE 0,75 M.U.I./125 mg, comprimé pelliculé; les résultats obtenus, exprimés en microgrammes/ml ou microgrammes/g, sont les suivants :

    Concentrations

    Sérum

    Salive

    Gencive

    Os alvéolaire

    Spiramycine

    0,68 ± 0,22

    1,54 ± 0,41

    26,63 ± 9,65

    113,9 ± 41,16

    Métronidazole

    35,03 ± 12,35

    15,32 ± 3,16

    7,43 ± 6,34

    5,73 ± 2,72

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau: carboxyméthylamidon sodique (type A), mannitol, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

    Pelliculage: SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E171)].

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 371 059 3 4: 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 371 060 1 6: 12 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 371 061 8 4: 18 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 371 062 4 5: 20 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 371 063 0 6: 30 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 567 764 1 2: 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 28/09/2020

    Dénomination du médicament

    SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

    Spiramycine / Métronidazole

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : J01RA04

    Ce médicament est une association d’antibiotiques antibactériens de la famille des macrolides et de la famille des imidazolés.

    Ce médicament est indiqué dans :

    · le traitement des infections buccales et dentaires (abcès dentaires, phlegmons, infections des glandes salivaires),

    · la prévention des infections locales pouvant survenir après une chirurgie de la bouche et des dents.

    Ne prenez jamais SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) à la spiramycine et/ou au métronidazole et/ou à la famille des imidazolés (famille d’antibiotiques à laquelle appartient le métronidazole) et/ ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si le patient est âgé de moins de 15 ans.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé.

    Avant d'utiliser SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé, prévenez votre médecin si vous présentez :

    · des troubles neurologiques,

    · des troubles psychiatriques,

    · des troubles sanguins,

    · des antécédents de méningites sous métronidazole.

    · vous avez déjà eu des problèmes cardiaques : il faut être prudent avec ce type de médicament si vous êtes né avec ou si vous avez des antécédents familiaux d’allongement de l’intervalle QT (observé à l’électrocardiogramme (ECG)), si vous avez un déséquilibre électrolytique dans le sang (en particulier des taux bas de potassium ou de magnésium dans le sang), si vous avez un rythme cardiaque très lent (appelé « bradycardie »), si vous avez un cœur affaibli (insuffisance cardiaque), si vous avez des antécédents de crise cardiaque (infarctus du myocarde), si vous êtes une femme, ou si vous êtes âgé(e) ou si vous prenez d’autres médicaments qui peuvent entraîner certaines anomalies de l’ECG (voir rubrique « Autres médicaments et SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG»).

    · vous-même ou un membre de votre famille, un déficit en glucose-6-phosphate-déshydrogénase (maladie héréditaire des globules rouges) car un risque d’hémolyse (destruction des globules rouges) existe avec la spiramycine contenue dans SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG.

    Prévenez immédiatement votre médecin si l'un des troubles suivants se produit pendant le traitement par SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé :

    · Dès la première dose, il existe un risque de survenue de réaction allergique sévère et soudaine (choc anaphylactique, oedème de Quincke), se manifestant par les symptômes suivants : oppression dans la poitrine, vertiges, nausées ou évanouissements, ou vertiges lors du passage en position debout (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Si ces symptômes surviennent, arrêtez de prendre ce médicament car votre vie pourrait être mise en danger, et contactez immédiatement votre médecin.

    · La survenue, en début de traitement, d'une rougeur se généralisant à tout le corps avec des pustules, et accompagnée de fièvre, doit faire suspecter une réaction grave appelée pustulose exanthématique aiguë généralisée (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? ») ; prévenez votre médecin immédiatement car cela impose l'arrêt du traitement ; cette réaction va contre-indiquer toute nouvelle administration de métronidazole seul ou associé dans un même médicament à une autre substance active.

    · Des cas de réactions cutanées sévères à type éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (Syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson, ont été rapportés avec la SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE. Prévenez immédiatement votre médecin en cas de survenu de ce type d’effet.

    · Il faut surveiller l’apparition potentielle ou l’aggravation de troubles nerveux comme une difficulté à coordonner des mouvements, un état de confusion, des convulsions, et une difficulté pour parler, pour marcher, des tremblements, des mouvements involontaires des yeux, ainsi que d’autres manifestations au niveau des mains et des pieds telles que des fourmillements, picotements, sensations de froid, engourdissements, diminution de la sensibilité du toucher. Ces troubles sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement. Il est alors important d'interrompre le traitement et de consulter immédiatement votre médecin. (voir Quels sont les effets indésirables éventuels ?)

    · Des troubles du comportement à risque pour le patient peuvent survenir dès les premières prises du traitement, notamment en cas de troubles psychiatriques antérieurs (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Il convient d'interrompre le traitement et de consulter un médecin.

    · Lors de traitement prolongé, il faut surveiller l'apparition potentielle de troubles nerveux comme des fourmillements, une difficulté à coordonner des mouvements, des vertiges, des convulsions. Il est alors important de prévenir votre médecin.

    · En cas d'antécédents de troubles sanguins, de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé, votre médecin peut être amené à contrôler régulièrement par des examens sanguins votre numération formule sanguine.

    Prévenez le médecin ou le laboratoire d'analyses que vous prenez ce médicament si vous devez subir un examen de laboratoire : la prise de ce médicament peut perturber les résultats de certains examens de laboratoire (recherche de tréponèmes) en positivant faussement un test (test de Nelson).

    Des cas de toxicité hépatique sévère/d'insuffisance hépatique aiguë, y compris des cas entraînant une issue fatale, chez des patients atteints du syndrome de Cockayne ont été rapportés avec des produits contenant du métronidazole.

    · Si vous êtes atteint(e) du syndrome de Cockayne, votre médecin doit également surveiller votre fonction hépatique fréquemment pendant votre traitement par métronidazole et après le traitement.

    o Informez votre médecin immédiatement et arrêtez de prendre le métronidazole si vous présentez les symptômes suivants:

    § maux de ventre, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, jaunisse, urines foncées, selles de couleur mastic ou démangeaisons.

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Prévenez en particulier votre médecin si vous prenez :

    · des médicaments contenant de l'alcool en raison du risque de réactions à type de rougeur du visage, chaleur, vomissements, accélération du rythme cardiaque,

    · du busulfan (préconisé dans le traitement de certaines maladies du sang et dans la préparation à la greffe de moelle),

    · du disulfirame (utilisé dans la prévention des rechutes au cours de l'alcoolo-dépendance).

    SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Éviter la prise de boissons alcoolisées durant ce traitement en raison du risque de réactions à type de rougeur du visage, chaleur, vomissements, accélération du rythme cardiaque.

    EN CAS DE DOUTE, NE PAS HÉSITER À DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MÉDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    L’utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu’en soit le terme.

    Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter de prendre ce médicament en cas d’allaitement.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de vertiges, de confusion, d'hallucinations, de convulsions ou de troubles de la vision, attachés à l'emploi de ce médicament.

    SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé contient

    Sans objet.

    Posologie

    À titre indicatif, la posologie usuelle est la suivante :

    Adulte et enfant de plus de 15 ans : 2 à 3 comprimés par jour en 2 ou 3 prises, au cours des repas.

    DANS TOUS LES CAS, SE CONFORMER À L'ORDONNANCE DE VOTRE MÉDECIN.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Prendre les comprimés avec un verre d’eau.

    Fréquence d'administration

    En 2 à 3 prises par jour, au cours d’un repas.

    Durée du traitement

    Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.

    La disparition de la fièvre ou de tout autre symptôme, ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même. Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Si vous avez pris plus de SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé :

    Sans objet.

    Si vous arrêtez de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé :

    Sans objet

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Manifestations digestives

    · troubles digestifs non graves : fréquemment, des douleurs au niveau de l’abdomen, des douleurs au niveau de l'estomac, nausées, vomissements, diarrhée

    · inflammation de la langue avec sensation de bouche sèche, inflammation de la bouche, troubles du goût, perte d'appétit ;

    · pancréatite (inflammation du pancréas) réversible à l'arrêt du traitement ;

    · décoloration ou modification de l’aspect de la langue (peut être provoquée par le développement d’un champignon).inflammation de la langue avec sensation de bouche sèche, inflammation de la bouche, troubles du goût, perte d'appétit,

    · colites pseudomembraneuses (maladie de l’intestin avec diarrhée et douleurs abdominales).

    Manifestations au niveau de la peau et des muqueuses

    · bouffées de chaleur avec rougeur du visage, démangeaisons, éruption sur la peau parfois accompagnée de fièvre ;

    · urticaire (éruption cutanée analogue à celle que provoque la piqûre d'ortie), brusque gonflement du visage et du cou d'origine allergique (œdème de Quincke), choc d'origine allergique pouvant mettre la vie en jeu (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG, comprimé pellicullé ? ») ;

    · très rares cas de rougeur se généralisant à tout le corps avec des pustules et accompagnée de fièvre (pustulose exanthématique aiguë généralisée) (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG, comprimé pellicullé? ») ;

    · éruption de bulles avec décollement de la peau pouvant rapidement s’étendre à tout le corps et mettre en danger le patient (syndrome de Lyell, syndrome de Stevens-Johnson). Si cet effet survient, vous ne devrez plus jamais prendre de médicament contenant de la spiramycine ou du métronidazole ;

    · érythème pigmenté fixe : éruption cutanée en plaques rouges arrondies avec démangeaison et sensation de brûlure laissant des tâches colorées et pouvant apparaître aux mêmes endroits en cas de reprise du médicament.

    Manifestations nerveuses

    · atteinte des nerfs des membres (neuropathie sensitives périphériques) se traduisant par les manifestations au niveau des mains et des pieds telles que des fourmillements, picotements, sensations de froid, engourdissements, diminution de la sensibilité du toucher ;

    · maux de tête;

    · vertiges ;

    · convulsions ;

    · confusion ;

    · troubles neurologiques appelés encéphalopathies ou syndrome cérébelleux, se traduisant par un état de confusion, des troubles de la conscience, du comportement, des difficultés à coordonner les mouvements, des troubles de la prononciation, des troubles de la marche, des mouvements involontaires des yeux, des tremblements. Ces troubles sont généralement réversibles à l’arrêt du traitement et peuvent être associés à des modifications de l’imagerie médicale (IRM) ; D’exceptionnels cas d’évolution fatale ont été rapportés (voir Quelles sont les informations à connaitre avant d’utiliser SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé?) ;

    · méningite non microbienne.

    Troubles psychiques

    · hallucinations ;

    · troubles de la personnalité (paranoïa, délire) pouvant s'accompagner d'idées ou d'actes suicidaires (voir « Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG ? ») ;

    · tendance à la dépression.

    Troubles visuels

    · troubles visuels passagers tels que vision trouble, vision double, myopie, diminution de la vision, changement dans la vision des couleurs ;

    · atteinte/inflammation du nerf optique.

    Troubles sanguins

    · anémie avec possible destruction des globules rouges (voir « Mises en garde et précautions d’emploi » ;

    · une leucopénie (une diminution du nombre de globules blancs), une neutropénie (quantité insuffisante de certains globules blancs dans le sang) ;

    · taux anormalement bas de plaquettes dans le sang, taux anormalement bas ou chute importante de certains globules blancs (neutrophiles) dans le sang.

    Manifestations au niveau du foie

    · augmentation des enzymes hépatiques (transaminases, phosphatases alcalines) ;

    · très rares cas de maladie grave du foie (parfois accompagnés de jaunisse) notamment des cas d’insuffisance hépatique nécessitant une transplantation.

    Effet sur le cœur et les vaisseaux :

    un allongement de l’intervalle QT (anomalie visible sur un électrocardiogramme), cœur qui bat trop vite, trop lentement, ou de manière irrégulière (arythmie ventriculaire), rythme des battements du cœur anormalement rapides (tachycardie ventriculaire), troubles du rythme cardiaque graves (torsades de pointes).(voir rubrique « 2. QUELLES SONT LES INFORMATIONS A CONNAITRE AVANT DE PRENDRE SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG ? »)

    Autres

    · coloration brun-rougeâtre des urines due au médicament.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement extérieur.

    À conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé  

    · les substances actives sont :

    Spiramycine...................................................................................................................... 1,5 M.U.I

    Métronidazole....................................................................................................................... 250 mg

    Pour un comprimé pelliculé.

    · Les autres composants sont :

    Noyau: carboxyméthylamidon sodique (type A), mannitol, hydroxypropylcellulose, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline.

    Pelliculage: SEPIFILM blanc [hypromellose (E464), macrogol 6000, dioxyde de titane (E171)].

    Qu’est-ce que SPIRAMYCINE/METRONIDAZOLE EG 1,5 M.U.I./250 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé. Boîte de 10, 12, 18, 20, 30 ou 100 comprimés.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    EG LABO - LABORATOIREES EUROGENERICS

    CENTRAL PARK

    9-15 RUE MAURICE MALLET

    92130 ISSY-LES-MOULINEAUX

    Fabricant  

    LABORATOIRE BTT

    ZI DE KRAFFT

    67150 ERSTEIN

    OU

    INPHARMASCI SAS

    ZI N°2 DE PROUVY-ROUVIGNIES

    1 RUE DE NUNGESSER

    59121 PROUVY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Conseil d’éducation sanitaire :

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2- Respectez strictement votre ordonnance.

    3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.