SOPHIDONE L.P. 24 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 68334405
  • Description : Ce médicament est préconisé dans les douleurs intenses d’origine cancéreuse en cas d'échec ou d'intolérance aux opioïdes forts.Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde, Alcaloïdes naturels de l'opium. Code ATC : N02AA03
  • Informations pratiques

    • Prescription : stupéfiants
    • Format : gélule à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 25/11/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MUNDIPHARMA

    Les compositions de SOPHIDONE L.P. 24 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule HYDROMORPHONE 6776 21,36 mg FT
    Gélule CHLORHYDRATE D'HYDROMORPHONE 25114 24 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC-Aluminium PVDC de 14 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3489088
    • Code CIP3 : 3400934890888
    • Prix : 54,82 €
    • Date de commercialisation : 06/12/1999
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 16/02/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate d'hydromorphone .......................................................................................... 24,00 mg

    Quantité correspondant à hydromorphone base.................................................................. 21,36 mg

    Pour une gélule à libération prolongée.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule à libération prolongée.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    SOPHIDONE L.P est indiqué dans le traitement des douleurs intenses d'origine cancéreuse en cas de résistance ou d'intolérance aux opioïdes forts.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie initiale

    La posologie doit être adaptée en fonction de la sévérité de la douleur, de la réponse individuelle du patient et des besoins antérieurs en opioïde fort du patient. Les gélules d'hydromorphone à libération contrôlée doivent être administrées à 12 heures d'intervalle.

    Une dose de 4 mg d'hydromorphone présente une activité antalgique approximativement équivalente à 30 mg de sulfate de morphine administrés par voie orale.

    En raison de données cliniques et pré-cliniques insuffisantes, l'utilisation d'hydromorphone ne doit être envisagée que de manière exceptionnelle, et sous surveillance médicale attentive.

    Certains patients prenant Sophidone L.P à intervalles réguliers peuvent nécessiter des interdoses d’analgésique à libération immédiate comme médicament de "secours" lors des accès de douleur. La nécessité de prendre des interdoses plus de deux fois par jour indique que la posologie de SOPHIDONE L.P doit être augmentée.

    Sophidone L.P est une formule à libération prolongée non destinée au traitement des accès de douleur.

    Population pédiatrique

    Chez les enfants de moins de 7 ans :

    SOPHIDONE L.P est contre-indiqué chez les enfants de moins de 7 ans (voir rubrique 4.3).

    Chez les enfants de 7 à 15 ans :

    En raison de données cliniques et pré-cliniques insuffisantes, l'utilisation d'hydromorphone ne doit être envisagée que de manière exceptionnelle, et sous surveillance médicale attentive.

    Populations particulières

    Patients âgés :

    L’administration d’hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.

    Patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée :

    L’administration d’hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.

    Patients présentant une insuffisance rénale :

    L’administration d’hydromorphone doit être prudente. Débuter le traitement à la dose réduite et ajuster la posologie selon les besoins et la tolérance du patient.

    Adaptation de la posologie

    L'adaptation posologique se justifie lorsque la posologie antérieurement prescrite se révèle insuffisante. Il ne faut pas s'attarder plus de 24 à 48 heures sur un palier qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée tant que la douleur n'est pas contrôlée. En pratique, en début de traitement, une évaluation quotidienne est recommandée. Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

    Arrêt de traitement

    Il convient de réduire les doses d’hydromorphone progressivement afin d’éviter un syndrome de sevrage.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    · Les gélules à libération prolongée ou leur contenu (les granules) doivent être avalés entiers sans être croqués, mâchés ou écrasés car cela peut entraîner une libération et une absorption rapides d'une dose potentiellement fatale d'hydromorphone.

    · Dans le cas où les gélules ne peuvent être avalées, leur contenu peut être administré directement dans une alimentation semi-solide (purée, confiture, yaourt, compote).

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à la substance active, ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,

    · douleur aiguë,

    · insuffisance respiratoire décompensée,

    · enfant de moins de 7 ans,

    · insuffisance hépato-cellulaire sévère,

    · épilepsie non contrôlée,

    · allaitement,

    · association avec les morphiniques agosnistes-antagonistes, les morphiniques antagonistes partiels et l’oxybate de sodium (voir rubrique 4.5),

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Cette forme pharmaceutique ne constitue pas un traitement d'urgence de la douleur.

    Les gélules à libération prolongée ou leur contenu (les granules) doivent être avalés entiers sans être croqués, mâchés ou écrasés. L’administration de granules d’hydromorphone écrasés, sucés ou croqués conduit à une libération prolongée rapide et une absorption d’une quantité d’hydromorphone potentiellement fatale (voir rubrique 4.9).

    Dépression respiratoire

    Le principal risque en cas d’abus d'opioïdes est la dépression respiratoire.

    Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment une apnée centrale du sommeil (ACS) et une hypoxémie liée au sommeil pouvant conduire à des éveils nocturnes et une somnolence diurne. L'utilisation d'opioïdes peut augmenter le risque d’ACS d'une manière dose-dépendante chez certains patients. Les opioïdes peuvent également provoquer l’aggravation d’une apnée du sommeil préexistante (voir rubrique 4.8). Chez les patients qui présentent une ACS, une réduction de la dose totale d'opioïdes doit être envisagée.

    Dans le contexte du traitement de la douleur, l’augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d’un processus de dépendance. En effet, en cas d’utilisation prolongée et répétée, le patient peut développer une tolérance au médicament et avoir besoin d’augmenter progressivement les doses pour maintenir l’analgésie. Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l’état du patient. Elle témoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

    L’hydromorphone est un stupéfiant qui présente un risque d’abus équivalent aux autres opioïdes forts. L’hydromorphone peut donner lieu à une utilisation détournée (mésusage) et à un usage abusif par des personnes présentant un risque de troubles addictifs. L’hydromorphone, comme les autres opioïdes, doit donc être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme. Toutefois, des antécédents de toxicomanie ou d’alcoolisme ne contre-indiquent pas la prescription de l’hydromorphone si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur, mais une surveillance particulière du traitement est recommandée.

    L’utilisation prolongée de ce médicament peut entraîner une dépendance physique et un syndrome de sevrage peut apparaître lors d’un arrêt brutal du traitement. Le syndrome de sevrage est, caractérisé par les symptômes suivants : anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies. L’apparition de ce syndrome de sevrage sera évitée par une diminution progressive des doses.

    L’hydromorphone n’est pas adaptée au traitement des pharmacodépendances majeures aux opioïdes.

    A des doses élevées, il peut apparaître de très rares cas d’hyperalgésie ne répondant pas à une augmentation supplémentaire de la dose d'hydromorphone. Dans ce cas, une réduction posologique ou un changement d'antalgie peut s'avérer nécessaire.

    Ce médicament n’est pas recommandé en situations pré-opératoires ou dans les premières 24 heures post opératoires.

    Précautions d'emploi

    L'hydromorphone doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants :

    Chez les patients présentant une insuffisance rénale, une insuffisance hépatique :

    La posologie d'hydromorphone doit être prudente car son métabolisme et son élimination sont mal connus.

    Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément :

    Il convient alors d'adapter les doses d'hydromorphone aux résultats du traitement appliqué.

    Chez les patients présentant une insuffisance respiratoire ou de syndrome d’apnée du sommeil :

    La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation. Il importe de diminuer les doses d'hydromorphone lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

    Chez les patients présentant une hypotension accompagnée d’une hypovolémie :

    En cas d’hypovolémie, l’hydromorphone peut induire un collapsus. L’hypovolémie sera donc corrigée avant l’administration d’hydromorphone.

    Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou d'autres médicaments apparentés :

    L'utilisation concomitante de SOPHIDONE LP et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou autres médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une détresse respiratoire, un coma et la mort. En raison de ces risques, la prescription concomitante avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels d’autres options thérapeutiques ne sont pas possibles. Si la décision de prescrire SOPHIDONE LP en même temps que des médicaments sédatifs est prise, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée de traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour surveiller la survenue de signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation.

    À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants afin qu’ils connaissent ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    Chez les personnes âgées :

    Leur sensibilité particulière aux effets indésirables centraux (confusion) ou d'ordre digestif, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale.

    Les co-prescriptions, lorsqu'elles comportent des antidépresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d'effets indésirables comme la confusion ou la constipation. Une pathologie urétro-prostatique, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire. L'usage de l'hydromorphone ne doit pas pour autant être restreint chez la personne âgée dès l'instant qu'il s'accompagne de ces précautions.

    Troubles mictionnels :

    Il existe un risque de dysurie ou de rétention d’urine, principalement en cas d’adénome prostatique ou de sténose urétrale.

    Constipation :

    Il est impératif de rechercher et prendre en charge toute constipation ou syndrome occlusif avant et pendant le traitement.

    Traumatisme crânien :

    En raison du risque d’augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de l'hydromorphone devra être prudente.

    Sportifs :

    L’attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient du chlorhydrate d’hydromorphone et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    Associations contre-indiquées

    + Morphiniques agonistes-antagonistes (alfentanil, fentanyl morphine, oxycodone, pethidine, remifentanil, sufentanil)

    Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

    + Morphiniques antagonistes partiels

    Risque de diminution de l’effet antalgique.

    + Oxybate de sodium

    Risque majoré de la dépression centrale, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    Associations déconseillées

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des ces substances.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Associations à prendre en compte

    + Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codéine, dihydrocodéine, fentanyl, oxycodone, morphine, oxycodone, péthidine, , rémifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol)

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Antitussifs morphine-like

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Antitussifs morphiniques vrais

    Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

    + Barbituriques

    Risque majoré de sédation et de dépression respiratoire pouvant entraîner coma et décès, notamment chez le sujet âgé. Il convient de limiter autant que possible les doses et la durée de l’association.

    + Médicaments sédatifs, tels que les benzodiazépines ou substances apparentées

    L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d’un effet dépresseur additif sur le système nerveux central. La dose et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Médicaments atropiniques

    Risque important d’akinésie colique, avec constipation sévère.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence que l'hydromorphone n'est pas tératogène à des doses inférieures ou égales aux doses maximales tolérées chez le rat et le lapin.

    Il n'existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'hydromorphone lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.

    En conséquence, l’utilisation de l’hydromorphone est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument pour conseiller une interruption thérapeutique de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et une surveillance prénatale orientée.

    Par ailleurs, des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l’accouchement, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, l’usage prolongé d’hydromorphone pendant la grossesse peut provoquer un syndrome de sevrage néonatal. Dans ces conditions d’utilisation, une surveillance néonatale sera envisagée.

    Allaitement

    En raison de son administration chronique, ce médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d’autres dépresseurs du système nerveux central (voir rubrique 4.5).

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables les plus fréquents aux doses habituelles sont la somnolence, une confusion, des nausées et vomissements, une constipation. Les premiers sont transitoires et leur persistance doit faire rechercher une cause associée. La constipation en revanche ne cède pas à la poursuite du traitement. Tous ces effets sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d'optimiser le traitement, et notamment la constipation. Ils peuvent nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.

    Les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante :

    Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, < 1/100) ; rare (≥1/10 000,<1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections du système immunitaire

    Fréquence indéterminée

    Hypersensibilité (notamment œdème oro-pharayngé), réaction anaphylactique.

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Confusion,

    Peu fréquent

    Excitation, hallucinations, cauchemars (plus spécialement chez le sujet âgé),

    Fréquence indéterminée

    Pharmacodépendance (voir rubrique 4.4).

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Somnolence,

    Rare

    Sédation

    Fréquence indéterminée

    Hyperalgésie (voir rubrique 4.4), augmentation de la pression intracrânienne ; qu’il convient de traiter dans un premier temps, syndrome d’apnée du sommeil

    Affections vasculaires

    Fréquence indéterminée

    Bouffée congestive.

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Rare

    Dépression respiratoire,

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Constipation, nausées,

    Fréquent

    Vomissements,

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Augmentation des enzymes hépatiques,

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent

    Rétention urinaire (notamment en cas d'adénome prostatique ou de sténose urétrale),

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent

    Dysfonction érectile.

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Peu fréquent

    Syndrome de sevrage médicamenteux (anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies).

    Fréquence indéterminée

    Tolérance au médicament, syndrome de sevrage néonatal.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    La somnolence constitue un signe d'appel précoce de l'apparition d'une décompensation respiratoire. Coma ou myosis extrême, hypotension, hypothermie sont également observés. Dans les cas les plus graves, ces situations peuvent évoluer vers le décès.

    Conduite d’urgence :

    · Stimulation-ventilation assistée, avant réanimation cardio-respiratoire en service spécialisé.

    · Traitement spécifique par la naloxone : mise en place d'une voie d'abord avec surveillance pendant le temps nécessaire à la disparition des symptômes.

    En raison de la forme à libération prolongée, SOPHIDONE L.P. continuera à augmenter la charge d’hydromorphone pendant 12 heures après son administration ; la naloxone ayant une courte durée d’action, le patient devra être surveillé jusqu’au rétablissement d’une ventilation spontanée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde, Alcaloïdes naturels de l'opium., Code ATC: N02AA03.

    (N : système nerveux central)

    L'hydromorphone est un agoniste opioïde pur des récepteurs µ et δ. Les effets pharmacologiques de l'hydromorphone et de la morphine ne différent pas de façon notable.

    L’effet thérapeutique est principalement analgésique, anxiolytique, antitussif et sédatif.

    Le rapport entre la puissance analgésique, par voie orale, de l'hydromorphone par rapport à la morphine est d'environ 7,5.

    L'hydromorphone et les opioïdes qui lui sont reliés agissent principalement sur le système nerveux central et sur l'intestin.

    Les effets sont divers et incluent une analgésie, une somnolence, des changements de l'humeur, une dépression respiratoire, une diminution de la motilité gastro-intestinale, des nausées et vomissements, et une modification des systèmes endocrinien et neurovégétatif.

    Système endocrinien :

    Les opioïdes ont une action pharmacologique sur l’axe hypothalamo-hypophysaire ou gonadique.

    Certaines modifications ont été observées telles qu’une augmentation de la prolactinémie et une diminution du cortisol plasmatique et de la testostérone. Ces modifications hormonales peuvent se manifester par des symptômes cliniques.

    Système hépatobiliaire :

    Les opioïdes peuvent provoquer des spasmes des voies biliaires.

    Autres effets pharmacologiques :

    Les études animales et in vitro indiquent différents effets des opioïdes naturels, telle que la morphine, sur les composantes du système immunitaire. La conséquence clinique de ces observations n’est pas connue.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'hydromorphone est absorbé par le tractus gastro-intestinal et subit une élimination pré-systémique. Sa biodisponibilité absolue par voie orale est d'environ 32%.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques de l'hydromorphone est faible (<10%), donc non saturable aux doses thérapeutiques.

    Métabolisme

    L’hydromorphone est principalement métabolisé par conjugaison directe ou par réduction du groupe céto avec conjugaison ultérieure. Les principaux métabolites ainsi formés sont : l’hydromorphone-3-glucuronide, l’hydromorphone-3-glucoside et dihydroisomorphine-6-glucuronide. D’autres métabolites minoritaires (dihydroisomorphine-6-glucoside, dihydromorphine et dihydroisomorphine) ont également été retrouvés. Les voies de formation des différents métabolites ainsi que l’implication du système enzymatique du cytochrome P 450 n’ont pas été entièrement élucidées.

    Élimination

    L'hydromorphone est éliminé principalement par métabolisation hépatique ; une plus petite fraction est excrétée inchangée par les reins.

    Groupes à risque

    Les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique modérée devront débuter le traitement avec une dose réduite et être étroitement surveillés pendant la titration de la dose.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    L'hydromorphone est reliée à la morphine sur le plan structural, et ce composé est un métabolite de la morphine, de la codéine et de la dihydrocodéine. Comme avec certains dérivés de la classe des opioïdes, l'hydromorphone a démontré un potentiel mutagène lors d'un test in vitro (test sur lymphome de souris avec activation métabolique) à des concentrations supérieures à celles susceptibles d'être atteintes chez l'homme.

    Aucun effet mutagène n'a été mis en évidence in vitro dans un test sur bactéries, et in vivo dans le test du micronucleus chez la souris.

    Les résultats des études de tératologie chez le rat et le lapin ont démontré que l'hydromorphone n'est pas tératogène à des doses inférieures ou égales aux doses maximales tolérées.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, hypromellose 15 cps, éthylcellulose, silice colloïdale anhydre, sébaçate de dibutyle.

    Composition de l'enveloppe de la gélule: gélatine, laurilsulfate de sodium, indigotine, dioxyde de titane.

    Composition de l’encre d’impression de la gélule : gomme laque, oxyde de fer noir, propylène glycol.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température inférieure à 25° C et à l'abri de l'humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    14, 28, 60, 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d'exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROËN

    75015 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 348 908 8 8 : 14 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

    · 34009 348 909 4 9 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

    · 34009 561 205 0 5 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

    · 34009 561 206 7 3 : 100 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC-Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Stupéfiant

    Prescriptions sur ordonnances sécurisées.

    Prescription limitée à 28 jours.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 16/02/2021

    Dénomination du médicament

    SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée

    Chlorhydrate d’hydromorphone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée et dans quel cas est-il utilise ?

    2. Quelles sont les informations à connaitre avant de prendre SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée ?

    3. Comment prendre SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Analgésique opioïde, Alcaloïdes naturels de l'opium. Code ATC : N02AA03

    Ce médicament est préconisé dans les douleurs intenses d’origine cancéreuse en cas d'échec ou d'intolérance aux opioïdes forts.

    Ne prenez jamais SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée :

    · Si vous êtes allergique au chlorhydrate d’hydromorphone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous souffrez d’insuffisance respiratoire décompensée,

    · Si vous présentez une douleur de durée brève,

    · Chez les enfants de moins de 7 ans,

    · Si vous présentez une maladie grave du foie,

    · Si vous présentez une épilepsie non contrôlée,

    · Si vous allaitez,

    · Si vous êtes traité(e) par des médicaments contenant des substances ayant des propriétés comparables à celles de l’hydromorphone et susceptibles d’atténuer ses effets et de l’oxybate de sodium

    Avertissements et précautions

    Faites attention avec SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée :

    Adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien avant de prendre SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée.

    Mises en garde spéciales

    Cette forme pharmaceutique ne constitue pas un traitement d'urgence de la douleur.

    Votre médecin accompagnera ce traitement d’une surveillance adaptée à son utilisation.

    Ce médicament peut provoquer des problèmes respiratoires ou aggraver des problèmes déjà existants pendant le sommeil. Ces problèmes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil dû à un essoufflement, des difficultés à rester endormi ou une somnolence excessive en journée. Si vous ou quelqu'un d'autre observez ces symptômes, contactez votre médecin. Une réduction de la dose pourra être envisagée par votre médecin .En cas de traitement prolongé et répété par l'hydromorphone, il est impératif de ne pas arrêter brutalement le traitement, car cela expose à la survenue d'un syndrome de sevrage.

    L'augmentation progressive des doses, lorsqu’elle est nécessaire et même si elles sont élevées, n'expose pas le plus souvent au risque d'apparition d'une dépendance.

    Ce médicament, lorsqu'il est mal utilisé, peut entraîner une dépendance physique et psychique.

    Une toxicomanie ou un alcoolisme antérieur ou actuel n'empêchent pas la prescription d’hydromorphone si celle-ci est nécessaire.

    Si vous devez subir une opération chirurgicale, informez votre médecin que vous prenez ce médicament.

    Il est recommandé de ne pas boire d’alcool ou de prendre de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement par SOPHIDONE.

    Précautions d'emploi

    Ce médicament doit être utilisé avec précaution :

    · Chez les enfants de 7 à 15 ans,

    · Chez les personnes âgées,

    · Si vous présentez une insuffisance respiratoire,

    · Si vous présentez une insuffisance rénale,

    · Si vous présentez une diminution du volume total de sang (hypovolémie),

    · Si vous présentez une augmentation du volume de la prostate ou de difficultés à uriner,

    · Si vous présentez un traumatisme crânien (en cas de pression élevée dans le crâne),

    · En cas de constipation : signalez-la à votre médecin pour qu’il vous donne un traitement adapté.

    Enfants de moins de 7 ans

    Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 7 ans (voir rubrique « Ne prenez jamais SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée »).

    Autres médicaments et SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée

    Ce médicament ne doit pas être associé dessubstances ayant des propriétés comparables à celles de l’hydromorphone (alfentanil, codeine, dihydrocodeine, fentanyl, morphine, oxycodone, pethidine, remifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol et avec l’oxybate de sodium.

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament et notamment :

    · somnifères, sédatifs,

    · médicaments contre l’anxiété,

    · antitusifs

    · médicaments atropiniques.

    L'utilisation concomitante de SOPHIDONE LP et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut être mortelle. Pour cette raison, l’utilisation concomitante ne doit être envisagée que lorsque d’autres options de traitement ne sont pas possibles.

    Toutefois, si votre médecin vous prescrit SOPHIDONE LP en association avec des médicaments sédatifs, la posologie et la durée du traitement concomitant doivent être limitées par votre médecin.

    Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et respectez strictement les doses recommandées par votre médecin. Il pourrait être utile d'informer des amis ou des proches afin qu’ils aient connaissance des signes et des symptômes mentionnés ci-dessus. Contactez votre médecin si vous ressentez de tels symptômes.

    SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée avec des boissons et de l’alcool

    La prise d’alcool, de boissons ou médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée au cours du traitement avec ce médicament.

    Cela peut avoir un effet sédatif.

    Grossesse et allaitement

    Grossesse

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter d’utiliser l’hydromorphone pendant la grossesse, sauf avis contraire de votre médecin.

    En raison du passage de ce médicament dans la circulation sanguine du fœtus, son utilisation en cours et en fin de grossesse impose une surveillance particulière pendant la période néonatale.

    Les nouveau-nés peuvent présenter un syndrome de sevrage (se manifestant par des cris aigus, énervement, convulsions, nutrition insuffisante et diarrhée) si leur mère a pris de l’hydromorphone sur une période prolongée pendant la grossesse.

    Allaitement

    Ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Vous pouvez avoir la sensation d’être plus endormi que d’habitude, notamment en début de traitement, lors d’augmentation de posologie et en cas d’association avec d’autres médicaments.

    Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l’avis préalable d’un professionnel de santé.

    SOPHIDONE L.P. 16 mg, gélule à libération prolongée contient

    Sans objet.

    Attention, ce médicament contient du chlorhydrate d’hydromorphone qui est inscrit sur la liste des substances dopantes.

    Posologie

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les instructions de cette notice ou les indications de votre médecin ou votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien en cas de doute.

    La posologie dépendra de l’intensité de votre douleur et peut varier en fonction des personnes. Les doses doivent être adaptées à chaque personne et faire l’objet d’une évaluation régulière par le médecin.

    Une augmentation de l’intensité de la douleur peut nécessiter une augmentation de la dose quotidienne. Veuillez suivre les instructions de votre médecin.

    Si vous avez des pics douloureux entre deux doses de SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée, vous pouvez avoir besoin d’un antalgique à action rapide.

    SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée n’est pas adapté pour cela. Dans ce cas, parlez-en à votre médecin.

    Si vous avez l’impression que l’effet de SOPHIDONE L.P. est trop fort ou si vous ressentez toujours les douleurs, consultez votre médecin.

    Mode d'administration

    Prenez toujours SOPHIDONE L.P. par voie orale.

    Les gélules doivent être avalées entières sans les croquer, les écraser ou les sucer.

    Il est également possible au cas où les gélules ne peuvent être avalées d'ouvrir les gélules et de mélanger leur contenu (les granules) dans un aliment semi-solide (purée, confiture, compote, yaourt...), juste avant leur administration par voie orale. Dans ce cas, les granules doivent être avalés entiers sans les croquer, les écraser ou les sucer.

    La gélule ou son contenu (les granules) ne doit jamais être écrasé ou injecté car cela peut entraîner des effets indésirables graves ou fatals.

    Fréquence d'administration

    Ce médicament doit être pris en deux prises journalières, espacées par un intervalle de 12 heures.

    Suivre toujours les instructions de votre médecin.

    Durée du traitement

    La posologie de SOPHIDONE L.P. doit être ajustée fréquemment. Vous devez par conséquent consulter votre médecin régulièrement.

    Tout changement ou interruption de traitement doit être effectué selon les recommandations de votre médecin.

    Si vous avez pris plus de SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée que vous n'auriez dû:

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    En cas de surdosage ou d'intoxication accidentelle, prévenir d'urgence un médecin.

    Les personnes qui ont pris une dose trop importante peuvent ressentir une somnolence importante et une sensation de malaise. Des difficultés à respirer peuvent également survenir et entraîner une perte de conscience et un coma nécessitant une prise en charge d’urgence à l’hôpital. Un antidote peut être administré par injection pour arrêter les effets indésirables graves. Si vous demandez une consultation médicale, pensez à prendre cette notice et les gélules restantes pour les montrer à votre médecin.

    Si vous oubliez de prendre SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée:

    Ne prenez pas de double dose pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

    Demander l'avis de votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée:

    Vous ne devez pas arrêter ce traitement sauf dans le cas où votre médecin le décide. Si vous souhaitez arrêter le traitement parlez-en à votre médecin. Il vous donnera les recommandations appropriées, habituellement en diminuant les doses progressivement afin que vous n’ayez pas d’effet indésirable.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables les plus fréquents sont :

    · Confusion, douleurs, somnolence, nausées et vomissement (qui sont transitoires, leur persistance doit faire rechercher une cause associée).

    · Constipation (qui ne cède pas à la poursuite du traitement).

    Tous ces effets sont prévisibles et doivent donc être anticipés afin d'optimiser le traitement, et notamment la constipation. Ils peuvent nécessiter le plus souvent une thérapeutique correctrice.

    Effets indésirables très fréquents (peuvent concerner plus de 1 patient sur 10) sont :

    · somnolence

    · nausées, constipation.

    Effets indésirables fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 patient sur 10) sont :

    · confusion,

    · vomissement.

    Effets indésirables peu fréquents (peuvent concerner jusqu’à 1 patient sur 100) sont :

    · excitation, cauchemars, plus spécialement chez le sujet âgé, avec éventuellement hallucinations (perception anormale d'un objet qui n'existe pas dans la réalité),

    · élévation des enzymes du foie,

    · rétention urinaire en cas de troubles de la prostate,

    · troubles de l’érection,

    · dépendance physique en cas d’arrêt brutal de ce médicament, un syndrome de sevrage peut apparaître : anxiété, irritabilité, frissons, dilatation des pupilles, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, écoulement nasal, crampes abdominales, diarrhées et douleurs articulaires et symptômes gastro-intestinaux.

    Effets indésirables rares (peuvent concerner jusqu’à 1 patient sur 1000) sont :

    · sédation,

    · insuffisance respiratoire.

    Effets indésirables non déterminée (la fréquence ne peut pas être déterminée sur la base des données disponibles) :

    · réactions d’hypersensibilité (notamment œdème oro-pharyngé), réactions allergiques aiguës généralisées avec diminution de la pression artérielle et/ou difficultés respiratoires (réactions anaphylactiques),

    · dépendance au médicament,

    · sensibilité excessive à la douleur, augmentation de la pression intracrânienne se traduisant par des maux de tête voire des vomissements, problèmes respiratoires pendant le sommeil (syndrome d'apnée du sommeil),

    · rougeur du visage,

    · syndrome de sevrage néonatal, tolérance au médicament.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Un surdosage accidentel chez l’enfant est dangereux et pourrait être fatal.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament doit être conservé à une température inférieure à 25° C et à l'abri de l'humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée ?  

    · La substance active est :

    Chlorhydrate d'hydromorphone .......................................................................................... 24,00 mg

    Quantité correspondant à hydromorphone base ................................................................. 21,36 mg

    Pour une gélule.

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, hypromellose 15 cps, éthylcellulose, silice colloïdale anhydre, sébaçate de dibutyle.

    Composition de l'enveloppe de la gélule: gélatine, laurilsulfate de sodium, indigotine, dioxyde de titane.

    Composition de l’encre d’impression de la gélule : gomme laque, oxyde de fer noir, propylène glycol.

    Qu’est-ce que SOPHIDONE L.P. 24 mg, gélule à libération prolongée et contenu de l'emballage extérieur   

    Ce médicament se présente sous forme de gélule à libération prolongée.

    Boîte de 14, 28, 60 ou 100 gélules.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROËN

    75015 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MUNDIPHARMA

    7-11 QUAI ANDRE CITROËN

    75015 PARIS

    Fabricant  

    BARD PHARMACEUTICALS LIMITED

    CAMBRIDGE SCIENCE PARK

    MILTON ROAD

    CAMBRIDGE

    CB4 0GW

    ROYAUME UNI

    Ou

    MUNDIPHARMA DC B.V.

    LEUSDEREND 16

    3832 RC LEUSDEN

    PAYS-BAS

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15969
    • Date avis : 30/05/2018
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : le service médical rendu par SOPHIDONE reste important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe