SOLIAN 200 mg/4 ml

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 63697872
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique - code ATC : N05AL05.Solian appartient à une famille de médicaments appelés antipsychotiques.Ce médicament est utilisé pour traiter les personnes souffrant de schizophrénie. La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par certains troubles psychiques et du comportement, comme par exemple des hallucinations ou de l’agitation.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : solution injectable
    • Date de commercialisation : 20/01/1986
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE

    Les compositions de SOLIAN 200 mg/4 ml

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Solution AMISULPRIDE 9231 200 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    6 ampoule(s) en verre de 4 ml

    • Code CIP7 : 3322081
    • Code CIP3 : 3400933220815
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 19/01/1990
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 30/09/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Amisulpride.......................................................................................................................... 200 mg

    Pour une ampoule de 4 ml

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Solution injectable.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement de la schizophrénie.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    De façon générale :

    · si la dose quotidienne est≤ 400 mg, l'administration se fera en une prise ;

    · au-delà de 400 mg, l'administration se fera en 2 prises par jour.

    Episodes psychotiques aigus

    Il est possible de commencer par la voie IM pendant quelques jours à une dose maximale de 400 mg/jour puis relais par la voie orale.

    La posologie recommandée par voie orale est de 400 à 800 mg/jour, la posologie maximale ne devra pas dépasser 1200 mg/jour. La tolérance des doses supérieures à 1200 mg/jour n'a pas été largement évaluée. Par conséquent, ces doses ne devront pas être utilisées.

    La posologie sera ensuite maintenue ou adaptée en fonction de la réponse individuelle du patient.

    Dans tous les cas, le traitement d'entretien sera établi individuellement avec la dose minimale efficace.

    Episodes négatifs prédominants

    La posologie recommandée est de 50 à 300 mg/jour. Les posologies seront adaptées individuellement. La posologie optimale se situe autour de 100 mg par jour.

    Enfant et adolescent

    L’efficacité et la tolérance de l’amisulpride de la puberté à l’âge de 18 ans n’ont pas été établies : les données disponibles sur l’utilisation de l’amisulpride dans la schizophrénie chez les adolescents sont limitées. Par conséquent, l’utilisation de l’amisulpride n’est pas recommandée de la puberté jusqu’à l’âge de 18 ans. Chez les enfants de moins de 15 ans, l’amisulpride est contre-indiqué, sa tolérance n’ayant pas été établie (voir rubrique 4.3).

    Personne âgée

    La tolérance de l’amisulpride a été étudiée chez un nombre limité de personnes âgées. L’amisulpride devra être utilisé avec une précaution particulière dans cette population en raison du risque d’hypotension et de sédation. Une diminution de la dose peut aussi être nécessaire en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance rénale

    En raison de l'élimination rénale de l'amisulpride, la posologie chez l'insuffisant rénal devra être réduite de moitié chez les patients dont la clairance de la créatinine (CICR) est comprise entre 30 et 60 ml/min et au tiers chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 30 ml/min.

    En l'absence de donnée chez les patients présentant une insuffisance rénale grave (CICR <10 ml/min), une surveillance particulière est recommandée chez ces patients (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance hépatique

    L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT PAS ETRE UTILISE dans les cas suivants :

    · hypersensibilité à l'amisulpride ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1;

    · des accidents hypertensifs graves ont été signalés chez les porteurs de phéochromocytome avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides ; il est donc prudent de s'abstenir de prescrire ce produit chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome ;

    · enfants de moins de 15 ans, en l'absence de donnée clinique ;

    · tumeur prolactino-dépendante connue ou suspectée par exemple adénome hypophysaire à prolactine et cancer du sein (voir rubriques 4.4 et 4.8);

    · En association avec :

    o les dopaminergiques hors parkinson (cabergoline, quinagolide),

    o le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone, l’hydroxyzine, la pipéraquine (voir rubrique 4.5).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal

    Comme avec les autres neuroleptiques, la survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (hyperthermie, rigidité musculaire, troubles neurovégétatifs, altération de la conscience, augmentation des CPK) est possible. En cas d'hyperthermie, en particulier avec des doses journalières élevées, tout traitement antipsychotique, dont l'amisulpride, doit être interrompu.

    Allongement de l'intervalle QT

    L'amisulpride prolonge de façon dose-dépendante l'intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsades de pointes est majoré par l'existence d'une bradycardie, d'une hypokaliémie, d'un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l'intervalle QTc) (voir rubrique 4.8).

    Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s'assurer avant toute administration de l'absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

    · bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

    · hypokaliémie,

    · allongement congénital de l'intervalle QT,

    · traitement en cours par un médicament susceptible d'entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QTc (voir rubriques 4.3 et 4.5).

    Il est recommandé d'effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique.

    Accident vasculaire cérébral

    Dans des études cliniques randomisées versus placebo réalisées chez des patients âgés atteints de démence et traités avec certains antipsychotiques atypiques, il a été observé un risque 3 fois plus élevé d'accident vasculaire cérébral comparé au placebo. Le mécanisme d'une telle augmentation de risque n'est pas connu. Une élévation du risque avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients ne peut être exclue. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Patients âgés déments

    Le risque de mortalité est augmenté chez les patients âgés atteints de psychose associée à une démence et traités par antipsychotiques.

    Les analyses de 17 études contrôlées versus placebo (durée moyenne de 10 semaines), réalisées chez des patients prenant majoritairement des antipsychotiques atypiques, ont mis en évidence un risque de mortalité 1,6 à 1,7 fois plus élevé chez les patients traités par ces médicaments comparativement au placebo.

    A la fin du traitement d'une durée moyenne de 10 semaines, le risque de mortalité a été de 4,5 % dans le groupe de patients traités comparé à 2,6 % dans le groupe placebo.

    Bien que les causes de décès dans les essais cliniques avec les antipsychotiques atypiques aient été variées, la plupart de ces décès semblait être soit d'origine cardiovasculaire (par exemple insuffisance cardiaque, mort subite) soit d'origine infectieuse (par exemple pneumonie).

    Des études épidémiologiques suggèrent que, comme avec les antipsychotiques atypiques, le traitement avec les antipsychotiques classiques peut augmenter la mortalité.

    La part respective de l'antipsychotique et des caractéristiques des patients dans l'augmentation de la mortalité dans les études épidémiologiques n'est pas claire.

    Thrombo-embolie veineuse

    Des cas de thrombo-embolie veineuse (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Etant donné que les patients traités par des antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tous les facteurs de risque de survenue de TEV doivent être identifiés avant et au cours du traitement par SOLIAN et des mesures préventives doivent être prises le cas échéant (voir rubrique 4.8).

    Hyperglycémie/syndrome métabolique

    Des cas d'hyperglycémie ou d'intolérance au glucose et de survenue ou d'exacerbation d'un diabète ont été rapportés chez des patients traités par certains antipsychotiques atypiques, dont l'amisulpride (voir rubrique 4.8).

    Les patients traités par SOLIAN, doivent faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conforme aux recommandations en vigueur. Il est recommandé de porter une attention particulière aux patients diabétiques ou ayant des facteurs de risque de diabète.

    Convulsion

    L'amisulpride peut diminuer le seuil épileptogène. Les patients ayant des antécédents de crises convulsives doivent donc être étroitement surveillés lors du traitement par SOLIAN.

    Populations spéciales

    En raison de l'élimination rénale du produit, il est recommandé de réduire la posologie chez l'insuffisant rénal ou un autre traitement peut être envisagé (voir rubrique 4.2). Il n'y a pas de donnée chez l'insuffisant rénal grave (voir rubrique 4.2).

    Comme tout antipsychotique, l'amisulpride doit être utilisé avec une précaution particulière chez les sujets âgés, en raison d'un risque potentiel de sédation et d'hypotension. Une diminution de la dose chez les sujets âgés peut aussi être nécessaire en cas d’insuffisance rénale (voir rubrique 4.2).

    Comme tout autre antidopaminergique, l'amisulpride doit être utilisé avec précaution chez les parkinsoniens, en raison d'un risque de détérioration de la maladie. L'amisulpride ne devra être utilisé que si le traitement neuroleptique est indispensable.

    Syndrome de sevrage

    Des symptômes de sevrage incluant des nausées, des vomissements et une insomnie ont été décrits après un arrêt brutal de doses élevées d'antipsychotiques. Une réapparition des symptômes psychotiques peut également survenir et la survenue de mouvements involontaires (tels que akathisie, dystonie et dyskinésie) ont été rapportés avec l'amisulpride. Par conséquent, un arrêt progressif de l'amisulpride est conseillé.

    Hyperprolactinémie

    L'amisulpride peut augmenter les taux de prolactine (voir rubrique 4.8). Les patients ayant des antécédents d’hyperprolactinémie et/ou de tumeur potentiellement prolactinodépendante doivent être étroitement surveillés pendant le traitement par amisulpride (voir rubrique 4.3).

    Tumeur hypophysaire bénigne

    L’amisulpride peut augmenter les taux de prolactine. Des cas de tumeurs bénignes hypophysaires tels que prolactinome ont été observés pendant un traitement par amisulpride (voir rubrique 4.8). En cas de taux très élevés de prolactine ou de signes cliniques de tumeur hypophysaire (tels que troubles du champ visuel et céphalées), une investigation par imagerie médicale doit être réalisée. Si le diagnostic de tumeur hypophysaire est confirmé, le traitement par amisulpride doit être arrêté (voir rubrique 4.3).

    Hépatotoxicité

    Une toxicité hépatique sévère a été rapportée avec l’utilisation d’amisulpride. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler immédiatement à un médecin les signes tels que l'asthénie, l'anorexie, les nausées, les vomissements, les douleurs abdominales ou l'ictère. Des investigations comprenant un examen clinique et une évaluation biologique de la fonction hépatique doivent être entreprises immédiatement (voir rubrique 4.8).

    Autres

    Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques dont SOLIAN. Des infections inexpliquées ou de la fièvre inexpliquée peuvent être révélateurs d'une leucopénie (voir rubrique 4.8) et nécessiter la réalisation de bilans sanguins immédiats.

    La prise de ce médicament est déconseillée en association avec l'alcool, les antiparkinsoniens dopaminergiques, les antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes, la méthadone, la lévodopa et d'autres neuroleptiques et médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes, l’oxybate de sodium et l’hydroxychloroquine (voir rubrique 4.5).

    Liées aux excipients

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    + Médicaments sédatifs

    Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, anti-arythmiques ou non. L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.

    Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment des anti-arythmiques de classe Ia et III, certains neuroleptiques.

    D’autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.

    Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.

    L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.

    Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, de l’hydroxychloroquine, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.

    Cependant, le citalopram, l’escitalopram, la dompéridone, l’hydroxyzine et la pipéraquine ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.

    Associations contre-indiquées

    + Dopaminergiques, hors parkinson (cabergoline, quinagolide)

    Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

    + Citalopram, escitalopram, dompéridone, hydroxyzine, pipéraquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes.

    Associations déconseillées

    + Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Si cela est possible interrompre l’un des deux traitements.

    Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.

    + Antiparkinsoniens dopaminergiques (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramiprexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, selegiline, tolcapone)

    Antagonisme réciproque du dopaminergique et des neuroleptiques.

    Le dopaminergique peut provoquer ou aggraver les troubles psychotiques. En cas de nécessité d'un traitement par neuroleptiques chez le patient parkinsonien traité par dopaminergiques, ces derniers doivent être diminués progressivement jusqu'à l'arrêt (leur arrêt brutal expose à un risque de « syndrome malin des neuroleptiques »).

    + Autres médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes : antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et autres médicaments tels qu’arsenieux, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, toremifene, vandétanib

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Autres neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Alcool (boisson ou excipient)

    Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances.

    L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.

    + Lévodopa

    Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.

    Chez le patient parkinsonien, utiliser des doses minimales efficaces de chacun des deux médicaments.

    + Méthadone

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Oxybate de Sodium

    Majoration de la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

    + Hydroxychloroquine

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointe.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Anagrelide

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Azithromycine, ciprofloxacine, clarithromycine, lévofloxacine, norfloxacine, roxithromycine,

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    + Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    De plus, effet vasodilatateur et risque d’hypotension, notamment orthostatique (effet additif).

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.

    + Lithium

    Risque d’apparition de signes neuropsychiques évocateurs d’un syndrome malin des neuroleptiques ou d’une intoxication au lithium. Surveillance clinique et biologique régulière, notamment en début d’association.

    + Ondansétron

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.

    Associations à prendre en compte

    + Autres médicaments sédatifs

    Majoration de la dépression centrale.

    L’altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l’utilisation de machines.

    + Orlistat

    Risque d'échec thérapeutique en cas de traitement concomitant par orlistat.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les données sur l’utilisation de l’amisulpride chez la femme enceinte sont limitées. La sécurité de l’emploi de l’amisulpride au cours de la grossesse n’a pas été établie.

    L’amisulpride traverse le placenta.

    Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la fonction de reproduction (voir rubrique 5.3).

    L’’utilisation de l’amisulpride n’est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n’utilisant pas de contraception efficace, sauf si les bénéfices attendus justifient les risques potentiels encourus.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont SOLIAN) au cours du troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque d’événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en terme de sévérité et de durée après la naissance (voir rubrique 4.8). Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    Allaitement

    L'amisulpride est excrété dans le lait maternel en quantité assez importante, dépassant dans certains cas la valeur acceptée de 10% de la posologie ajustée en fonction du poids de la mère, mais les concentrations dans le sang chez les nourrissons nourris au sein n'ont pas été évaluées. Les informations sur les effets de l’amisulpride chez les nouveau-nés / nourrissons sont insuffisantes.

    Il faut décider d'interrompre l'allaitement ou de ne pas prendre d'amisulpride en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la femme.

    Fertilité

    Une diminution de la fertilité liée aux effets pharmacologiques du médicament (effet dépendant de la prolactine) a été observée chez les animaux traités.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et de vision trouble attachés à l'emploi de ce médicament (voir rubrique 4.8).

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables ont été classés par ordre de fréquence en utilisant la convention suivante : très fréquent ≥ 1/10 ; fréquent ≥ 1/100, < 1/10 ; peu fréquent ≥ 1/1000, < 1/100 ; rare ≥ 1/10000, < 1/1000 ; très rare < 1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut être estimée avec les données disponibles).

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent

    Leucopénie, neutropénie (voir rubrique 4.4).

    Rare

    Agranulocytose (voir rubrique 4.4).

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Réactions allergiques.

    Affections endocriniennes

    Fréquent

    Augmentation de la prolactinémie réversible à l'arrêt du traitement, pouvant entraîner au plan clinique : galactorrhée, aménorrhée, gynécomastie, tension mammaire, dysérection.

    Rare

    Tumeur hypophysaire bénigne tel que prolactinome (voir rubriques 4.3 et 4.4).

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Peu fréquent

    Hyperglycémie (voir rubrique 4.4), hypertriglycéridémie et hypercholestérolémie.

    Rare

    Hyponatrémie, Syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique (SIADH).

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Insomnie, anxiété, agitation, frigidité.

    Peu fréquent

    Confusion.

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Des symptômes extrapyramidaux (tremblements, hypertonie, hypersalivation, akathisie, hypokinésie, dyskinésies) peuvent apparaître. Ces symptômes sont généralement modérés aux posologies optimales et partiellement réversibles, sans arrêt de SOLIAN, avec un traitement anti-parkinsonien anticholinergique.

    La fréquence des symptômes extrapyramidaux qui sont dose-dépendants, est très faible chez les patients recevant des doses entre 50 et 300 mg/j dans le traitement des symptômes déficitaires prédominants.

    Fréquent

    Une dystonie aiguë (torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus...) peut apparaître. Elle est réversible sans arrêt du traitement sous l'effet d'un anti-parkinsonien anticholinergique.

    Somnolence.

    Peu fréquent

    Des dyskinésies tardives caractérisées par des mouvements involontaires de la langue et/ou du visage ont été rapportées, surtout après administration prolongée.

    Les anti-parkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.

    Des cas de crises convulsives.

    Rare

    Syndrome malin des neuroleptiques potentiellement fatal (voir rubrique 4.4).

    Fréquence indéterminée

    Syndrome des jambes sans repos.

    Affections oculaires

    Fréquent

    Vision trouble (voir rubrique 4.7).

    Affections cardiaques

    Peu fréquent

    Bradycardie.

    Rare

    Allongement de l'intervalle QT, arythmies ventriculaires telles que torsades de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque, mort subite (voir rubrique 4.4).

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypotension.

    Peu fréquent

    Augmentation de la pression artérielle.

    Rare

    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, parfois fatales, ainsi que de thromboses veineuses profondes ont été rapportés avec les antipsychotiques (voir rubrique 4.4).

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Peu fréquent

    Congestion nasale, pneumonie d’inhalation (principalement en association avec les autres antipsychotiques et les médicaments dépresseurs du système nerveux central).

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Constipation, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche.

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Lésion hépatocellulaire.

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Rare

    Angio-œdème, urticaire.

    Fréquence indéterminée

    Réaction de photosensibilité.

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Peu fréquent

    Ostéopénie, ostéoporose.

    Affections du rein et des voies urinaires

    Peu fréquent

    Rétention urinaire.

    Lésions, intoxications et complications d’interventions :

    Fréquence indéterminée

    Chute résultant d'effets indésirables compromettant l'équilibre du corps.

    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

    Fréquence indéterminée

    Syndrome de sevrage néonatal (voir rubrique 4.6).

    Investigations

    Fréquent

    Prise de poids.

    Peu fréquent

    Elévations des enzymes hépatiques, principalement des transaminases.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    A ce jour, les données concernant le surdosage aigu avec l'amisulpride sont limitées. Les signes et symptômes qui ont été rapportés résultaient généralement d'une augmentation des effets pharmacologiques du médicament, se traduisant au plan clinique par : somnolence, sédation, coma, hypotension et symptômes extrapyramidaux. Des issues fatales ont été rapportées principalement lors d'association avec d'autres antipsychotiques.

    Il n'existe pas d'antidote spécifique connu à l'amisulpride. En cas de surdosage aigu, l'association à d'autres médicaments doit être recherchée et des mesures appropriées doivent être mises en œuvre :

    · Surveillance étroite des fonctions vitales.

    · Surveillance cardiaque sous monitorage (risque d'allongement de l'intervalle Q.T.) qui sera poursuivie jusqu'à rétablissement du patient.

    · En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un traitement anticholinergique doit être administré.

    · L'amisulpride étant faiblement dialysable, l'hémodialyse a un intérêt limité pour éliminer le produit.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIPSYCHOTIQUE code ATC : N05AL05

    L'amisulpride est un antipsychotique, de la classe des benzamides substitués.

    Son profil pharmacodynamique se caractérise par une affinité sélective et prédominante sur les récepteurs dopaminergiques D2 et D3 du système limbique. L'amisulpride n'a pas d'affinité pour les récepteurs sérotoninergiques et pour d'autres neurorécepteurs de type histaminiques, cholinergiques et adrénergiques.

    A fortes doses, dans les études effectuées chez l'animal, l'amisulpride bloque préférentiellement les neurones dopaminergiques du système méso-limbique comparé à ceux du système striatal. Cette affinité spécifique pourrait expliquer les effets antipsychotiques prédominants de l'amisulpride comparés à ses effets extrapyramidaux.

    A faibles doses, l'amisulpride bloque préférentiellement les récepteurs présynaptiques dopaminergiques D2/D3, qui pourrait expliquer son action sur les symptômes négatifs.

    Dans une étude contrôlée en double aveugle versus halopéridol incluant 191 patients schizophrènes aigus, l'amisulpride a été associé à une amélioration de la symptomatologie négative secondaire significativement supérieure au comparateur.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Chez l'homme, l'amisulpride présente deux pics d'absorption : un premier atteint rapidement une heure après la prise et un second atteint trois ou quatre heures après l'administration.

    Les taux plasmatiques correspondants sont respectivement de 39 ± 3 et 54 ± 4 ng/ml après l'administration d'une dose de 50 mg.

    Le volume de distribution est de 5,8 l/kg. Le taux de fixation aux protéines est faible (16 %) et ne laisse pas envisager d'interactions médicamenteuses, au niveau de la fixation aux protéines plasmatiques. La biodisponibilité absolue est de 48 %.

    L'amisulpride est faiblement métabolisé : deux métabolites inactifs ont été identifiés et représentent 4 % de la quantité totale éliminée.

    Après administration répétée, l'amisulpride ne s'accumule pas et les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés.

    La demi-vie d’élimination est d’environ 8 heures après administration sous forme injectable.

    L'amisulpride est éliminée sous forme inchangée dans les urines. 50 % de la dose administrée par voie I.V. est éliminée dans les urines, principalement au cours des premières 24 heures (90 % de l'excrétion urinaire).

    La clairance rénale est de l'ordre de 330 ml/min.

    Un repas riche en glucides abaisse significativement l'AUC, le Tmax et la Cmax de l'amisulpride, tandis qu'un repas riche en graisses ne modifie pas ces paramètres, l'influence de ces résultats lors du traitement par amisulpride n'est pas connue.

    Insuffisance hépatique

    L'amisulpride étant faiblement métabolisé, une réduction de la posologie n'est pas nécessaire chez les patients insuffisants hépatiques.

    Insuffisance rénale

    La demi-vie d'élimination n'est pas modifiée chez les patients insuffisants rénaux tandis que la clairance totale est réduite d'un facteur 2,5 à 3.

    L'AUC de l'amisulpride est multipliée par 2 chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère et de presque 10 fois en cas d'insuffisance rénale modérée.

    L'expérience est toutefois limitée et il n'existe pas de donnée disponible pour des doses supérieures à 50 mg.

    L'amisulpride est faiblement dialysable.

    Sujet âgé

    Les données de pharmacocinétique disponibles chez le sujet âgé de plus de 65 ans montrent une augmentation de 10 à 30 % de Cmax, T1/2 et AUC après une prise unique de 50 mg.

    Aucune donnée n'est disponible après des prises répétées.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Le profil toxicologique de l'amisulpride est dominé par les effets pharmacologiques de la molécule. Aucun organe cible ne semble être révélé par les études de toxicité après administration répétée.

    Lors d’essais sur l’animal, l'amisulpride a eu un effet sur la croissance et le développement du fœtus à des doses correspondant à la dose équivalente chez l'homme de 2 000 mg / jour et plus chez un patient de 50 kg. Il n'y a eu aucune preuve d'un potentiel de tératogénicité de l'amisulpride. Les études sur l'impact de l'amisulpride sur le comportement de la progéniture n'ont pas été menées.

    Les études de cancérogénèse mettent en évidence des tumeurs hormonodépendantes chez les rongeurs. Elles sont sans pertinence clinique chez l'homme.

    Une diminution de la fertilité liée aux propriétés pharmacologiques du produit (effets médiés par la prolactine) a été observée chez l'animal.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Acide chlorhydrique concentré, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    4 ml en ampoules (verre). Boîte de 6.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 332 208 1 5 : 4 ml en ampoules (verre). Boîte de 6.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 30/09/2021

    Dénomination du médicament

    SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable

    Amisulpride

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable ?

    3. Comment utiliser SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Antipsychotique - code ATC : N05AL05.

    Solian appartient à une famille de médicaments appelés antipsychotiques.

    Ce médicament est utilisé pour traiter les personnes souffrant de schizophrénie. La schizophrénie est une maladie mentale caractérisée par certains troubles psychiques et du comportement, comme par exemple des hallucinations ou de l’agitation.

    N’utilisez jamais SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable :

    · Si vous êtes allergique à la substance active (l’amisulpride) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    · Si vous souffrez d'un phéochromocytome (croissance excessive des glandes surrénales situées au niveau des reins et libérant des substances qui provoquent une pression artérielle élevée).

    · Chez l’enfant de moins de 15 ans.

    · Si vous avez une tumeur dépendante de la prolactine (hormone provoquant la sécrétion de lait), par exemple un cancer du sein ou des troubles d'origine hypophysaire.

    · Si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec SOLIAN n’est pas contre-indiquée (Voir le paragraphe « Autres médicaments et SOLIAN »).

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable.

    Votre médecin pourra pratiquer un électrocardiogramme avant de vous donner ce traitement. En effet, ce médicament peut provoquer des troubles du rythme cardiaque (voir rubrique 4).

    Utilisez ce médicament avec précaution dans les cas suivants :

    · chez les personnes âgées, notamment si elles sont atteintes de démence, en raison du risque de baisse de la tension artérielle et de somnolence ; en cas d’insuffisance rénale, la posologie peut être réduite par votre médecin,

    · si vous présentez des facteurs de risque d’accident vasculaire cérébral (appelé également « attaque cérébrale » et se produisant lorsque la circulation du sang est brusquement interrompue dans une partie du cerveau),

    · si vous ou un membre de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise d’antipsychotiques peut provoquer la formation de caillots sanguins,

    · si vous avez une maladie des reins (insuffisance rénale), dans ce cas la dose peut être réduite par votre médecin,

    · si vous souffrez d’épilepsie ou de la maladie de Parkinson,

    · si vous souffrez de diabète ou si vous présentez des facteurs de risque de diabète,

    · si vous avez des antécédents d’hyperprolactinémie (quantité excessive de prolactine dans le sang) ou une tumeur dépendante de la prolactine (hormone provoquant la sécrétion de lait), par exemple un cancer du sein ou des troubles d'origine hypophysaire. Dans ce cas, votre médecin doit vous surveiller étroitement pendant le traitement.

    Des problèmes hépatiques graves ont été rapportés avec SOLIAN 200 mg/4ml, solution injectable. Prévenez immédiatement votre médecin si vous ressentez de la fatigue, une perte d’appétit, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou une coloration jaune des yeux ou de la peau.

    Pendant le traitement, si vous présentez une rigidité musculaire et des troubles de la conscience, accompagnés d’une fièvre inexpliquée : arrêtez immédiatement votre traitement et consultez d’urgence votre médecin.

    Pendant le traitement, si vous avez des troubles de la vue ou des maux de tête, consultez rapidement votre médecin.

    En cas de survenue d’une infection ou d’une fièvre inexpliquée, votre médecin pourra être amené à vous faire pratiquer immédiatement un bilan sanguin. En effet, ce médicament peut provoquer une perturbation des éléments sanguins (diminution du nombre de globules blancs) mise en évidence sur les résultats d’une prise de sang (voir rubrique 4. « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

    Ce médicament ne doit pas être arrêté brutalement car cela peut provoquer l’apparition d’un phénomène de sevrage. Celui-ci se caractérise par l’apparition de signes tels qu’insomnie, nausées, vomissement mais on peut observer également des mouvements anormaux et la réapparition de troubles psychotiques.

    Enfants et adolescents

    · Ce médicament ne doit pas être utilisé chez l’enfant jusqu’à 15 ans.

    · L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée entre 15 et 18 ans.

    Autres médicaments et SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Vous ne devez jamais prendre ce médicament avec la cabergoline, le quinagolide (médicaments utilisés dans les troubles de la lactation), le citalopram, l’escitalopram (médicaments pour traiter l’anxiété ou la dépression), la dompéridone (médicament pour traiter les nausées et les vomissements), l’hydroxyzine (médicament pour traiter l’anxiété ou l’urticaire), la pipéraquine (médicament pour traiter le paludisme).

    Vous devez éviter de prendre ce médicament avec :

    · certains médicaments utilisés dans le traitement de la maladie de Parkinson (amantadine, apomorphine, bromocriptine, entacapone, lisuride, pergolide, piribédil, pramipexole, rasagiline, ropinirole, rotigotine, sélégiline, tolcapone),

    · la lévodopa,

    · l’oxybate de sodium (médicament pour traiter la narcolepsie),

    · certains médicaments pouvant entraîner des troubles graves du rythme cardiaque (torsades de pointes) tels que :

    o des médicaments utilisés pour traiter un rythme cardiaque irrégulier (les antiarythmiques de classe Ia tels que quinidine, hydroquinidine, disopyramide et les antiarythmiques de classe III tels que amiodarone, dronédarone, sotalol, dofétilide et ibutilide),

    o certains médicaments contre les troubles psychiatriques (chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, flupenthixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol),

    o certains antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine),

    o un médicament utilisé pour lutter contre la dépendance à certaines drogues (la méthadone),

    o et d’autres médicaments tels que : arsénieux, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, hydroxychloroquine , lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, prucalopride, vincamine IV, moxifloxacine, spiramycine IV, torémifène, vandétanib,

    · des médicaments contenant de l’alcool.

    SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable avec des aliments et boissons et de l’alcool

    Comme avec tous les antipsychotiques de cette famille, vous devez éviter la prise de boissons alcoolisées pendant votre traitement.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    SOLIAN 200 mg/4ml, solution injectable n’est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace.

    Si vous utilisez SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable pendant les 3 derniers mois de votre grossesse, votre bébé pourra souffrir d’agitation, d’augmentation de la rigidité musculaire, de tremblements du corps involontaires, de somnolence, de problèmes respiratoires, ou de difficultés à s’alimenter/téter.

    Contactez rapidement votre médecin, si votre bébé souffre d’un de ces symptômes.

    Allaitement

    Vous ne devez pas allaiter pendant le traitement par SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable. Demandez à votre médecin quelle est la meilleure façon de nourrir votre bébé si vous prenez SOLIAN 200 mg/4ml, solution injectable.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Ce médicament peut provoquer une somnolence et une vision trouble. Vous devez être vigilant si vous conduisez ou si vous utilisez une machine.

    SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    N’arrêtez pas de vous-même le traitement.

    Ce médicament sera préparé et vous sera injecté dans un muscle (voie intramusculaire) par un professionnel de santé.

    Pour ouvrir l’ampoule :

    Tenir fermement l’ampoule, le point coloré face à vous (schéma 1). Saisir la tête de l’ampoule entre le pouce et l’index (le pouce sur le point coloré), puis exercer une pression vers l’arrière (schémas 2 et 3).

    Si vous avez pris plus de SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable que vous n’auriez dû :

    Vous pourriez ressentir une somnolence, une sédation (effet apaisant), une baisse de la pression artérielle, des symptômes extrapyramidaux (notamment des tremblements, une rigidité musculaire) ou vous pourriez tomber dans le coma.

    Si une de ces situations se produit, vous ou votre entourage devez impérativement appeler un médecin ou les urgences médicales.

    Si vous oubliez de prendre SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. Prenez la dose suivante à l’heure habituelle.

    Si vous avez oublié plusieurs doses, demandez l’avis de votre médecin.

    Si vous arrêtez de prendre SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable :

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    La survenue d’une rigidité des muscles et de troubles de la conscience s’accompagnant d’une fièvre inexpliquée au cours du traitement nécessite l’arrêt immédiat du traitement et une consultation médicale d’urgence.

    Les effets indésirables suivants surviennent très fréquemment (plus de 1 personne sur 10) :

    · tremblements, rigidité musculaire, crampes, mouvements anormaux, salivation excessive.

    Les effets indésirables suivants surviennent fréquemment (de 1 à 10 personnes sur 100) :

    · torticolis, crises oculogyres (mouvements anormaux de certains muscles des yeux), contraction intense des mâchoires,

    · somnolence,

    · insomnie, anxiété, agitation,

    · constipation, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche,

    · frigidité (absence de plaisir sexuel chez la femme),

    · hyperprolactinémie (quantité excessive de prolactine dans le sang, hormone provoquant la lactation) pouvant provoquer :

    o chez la femme : arrêt des règles, écoulement de lait en dehors des périodes normales d’allaitement, douleurs des seins,

    o chez l’homme : gonflement des seins et impuissance (trouble de l’érection).

    · prise de poids,

    · tension artérielle basse (hypotension).

    · vision trouble.

    Les effets indésirables suivants surviennent peu fréquemment (de 1 à 10 personnes sur 1 000) :

    · mouvements involontaires de la langue et/ou du visage,

    · convulsions (contractions involontaires d’un ou plusieurs muscles),

    · hyperglycémie (quantité excessive de sucre dans le sang),

    · hypertriglycéridémie (quantité excessive de graisses (triglycérides) dans le sang),

    · hypercholestérolémie (quantité excessive de cholestérol dans le sang),

    · ralentissement du rythme cardiaque,

    · augmentation des enzymes du foie et principalement des transaminases,

    · lésion des tissus du foie,

    · diminution de la densité et altération de la structure des os (ostéopénie, ostéoporose) conduisant à leur fragilisation,

    · réactions allergiques,

    · confusion,

    · nez bouché,

    · affection des poumons (pneumonie d’inhalation) pouvant se manifester par une inflammation, des difficultés pour respirer, une infection,

    · augmentation de la pression artérielle,

    · difficulté pour uriner,

    · leucopénie, neutropénie (voir rubrique 2, paragraphe « Avertissements et précautions »).

    Les effets indésirables suivants surviennent rarement (de 1 à 10 personnes sur 10 000) :

    · agranulocytose (quantité basse de globules blancs dans le sang) (voir rubrique 2, paragraphe « Avertissements et précautions »),

    · tumeur hypophysaire bénigne pouvant entraîner des signes tels que troubles de la vue ou des maux de tête,

    · diminution de la quantité de sodium dans le sang (hyponatrémie), syndrome de sécrétion inappropriée de l'hormone anti-diurétique,

    · fièvre inexpliquée associée à des troubles généraux et neurologiques,

    · syncopes graves (pertes de connaissance), troubles du rythme cardiaque pouvant entraîner le décès (voir rubrique 2),

    · gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes. En effet, des caillots sanguins veineux, (particulièrement au niveau des jambes) peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer.

    · brusque gonflement du visage et/ou du cou pouvant entraîner une difficulté à respirer et mettre en danger le patient (angio-œdème), plaques rouges sur la peau qui démangent (urticaire).

    Les effets indésirables suivants peuvent survenir mais on ne connaît pas leur fréquence :

    · syndrome de sevrage du nouveau-né (voir rubrique 2, paragraphe « Grossesse »),

    · syndrome des jambes sans repos (sensation inconfortable dans les jambes soulagée temporairement par le mouvement et aggravation des symptômes à la fin de la journée),

    · augmentation de la sensibilité de votre peau lors d’une exposition au soleil et aux rayons ultraviolets,

    · chutes dues à une diminution de l’équilibre du corps, entraînant parfois des fractures.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Après ouverture : le produit doit être utilisé immédiatement.

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable  

    · La substance active est :

    Amisulpride......................................................................................................................... 200 mg

    Pour une ampoule de 4 ml

    · Les autres composants sont :

    Acide chlorhydrique concentré, chlorure de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que SOLIAN 200 mg/4 ml, solution injectable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de solution injectable.

    Boîte de 6 ampoules.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    SANOFI-AVENTIS FRANCE

    82 AVENUE RASPAIL

    94250 GENTILLY

    Fabricant  

    DELPHARM DIJON

    6, BOULEVARD DE L'EUROPE

    21800 QUETIGNY

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-8948
    • Date avis : 30/11/2011
    • Raison : Réévaluation SMR et ASMR
    • Valeur : III
    • Description : SOLIAN comme tous les autres antipsychotiques (y compris les antipsychotiques de première génération) apporte une amélioration du service médical rendu modérée (ASMR III) dans la prise en charge de la schizophrénie.
    • Lien externe