SOLARAZE 3 %

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Cutanée
  • Code CIS : 69494708
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : D11AX18Autres préparations dermatologiquesCe médicament est préconisé dans le traitement local des kératoses actiniques (lésion de la peau due à une exposition prolongée aux rayonnements solaires).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gel
    • Date de commercialisation : 17/12/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ALMIRALL (ESPAGNE)

    Les compositions de SOLARAZE 3 %

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gel DICLOFÉNAC SODIQUE 37 3 g SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 tube(s) aluminium verni de 25 g

    • Code CIP7 : 3490803
    • Code CIP3 : 3400934908033
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 28/04/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 12/03/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SOLARAZE 3 %, gel

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Diclofénac sodique................................................................................................................ 30 mg

    pour un gramme de gel (3% m/m)

    Excipient(s) à effet notoire : 1 g de gel contient 10 mg d’alcool benzylique.

    Pour les excipients voir rubrique 6.1

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gel.

    Gel limpide, transparent, incolore à jaune pâle.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement local des kératoses actiniques (KA).

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    · Adulte : a quantité nécessaire dépend de la taille de la surface atteinte. Généralement, 0,5 g de gel (la taille d'un pois) suffisent pour une lésion de 5 cm x 5 cm. La dose maximale journalière de 8 g de gel permet de traiter en tout jusqu’à 200 cm² de surface cutanée. La durée habituelle de traitement est de 60 à 90 jours.

    Une efficacité supérieure a été observée pour des durées de traitement atteignant la limite supérieure de cette norme. La guérison complète ou l'efficacité thérapeutique maximum peuvent n'être observées que 30 jours après l'arrêt du traitement.

    L'efficacité à long terme n'a pas été établie.

    · Sujet âgé : utiliser la même posologie que chez l'adulte.

    Population pédiatrique

    La kératose actinique est une pathologie généralement non observée dans la population pédiatrique, et qui n’a pas été étudiée. Par conséquent, la posologie recommandée et les indications n'ont pas été établies chez l'enfant.

    La sécurité et l’efficacité de SOLARAZE chez les enfants n’ont pas encore été établies.

    Mode d’administration

    SOLARAZE est appliqué localement sur la surface atteinte 2 fois par jour en faisant pénétrer le gel par un massage délicat.

    4.3. Contre-indications  

    SOLARAZE est contre-indiqué chez les patients ayant une hypersensibilité connue au diclofénac, à l'alcool benzylique, à l'éther monométhylique de macrogol 350 et/ou au hyaluronate de sodium.

    En raison du risque de réaction croisée, le gel ne doit pas être utilisé chez les sujets ayant des antécédents d'hypersensibilité tels qu'un asthme, une rhinite allergique ou une urticaire, à l'acide acétylsalicylique ou aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens.

    SOLARAZE ne doit pas être utilisé pendant le troisième trimestre de la grossesse (cf. rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Compte-tenu du faible taux d'absorption par voie percutanée, le risque d'effet systémique après application locale de SOLARAZE est très faible comparé à la fréquence des effets secondaires après la prise de diclofénac par voie orale. Cependant, la survenue d’effets indésirables systémiques suite à l’application de diclofénac topique ne peut être exclue s’il est utilisé sur de zones cutanées étendues et durant une période prolongée (voir les informations produit sur les formes systémiques de diclofénac). Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant des antécédents ou souffrant d’ulcère gastroduodénal en évolution, d'hémorragie ou d'insuffisance cardiaque, hépatique ou rénale, étant donné la survenue de cas isolés d'effets indésirables systémiques de type rénal avec les anti-inflammatoires topiques.

    Il est établi que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent interférer sur la fonction plaquettaire. Bien que le risque d’effets indésirables systémiques soit faible, la prudence s’impose chez les patients qui présentent une hémorragie intracrânienne et une diathèse hémorragique.

    Eviter les expositions solaires et les rayons UV pendant le traitement. Si une photosensibilité cutanée apparaît, le traitement devra être arrêté.

    Ne pas appliquer SOLARAZE sur les plaies cutanées ni en cas d'infections ou de dermite exfoliative.

    Eviter tout contact avec les yeux ou d’autres muqueuses. Ne pas ingérer.

    Arrêter le traitement en cas de survenue d’une urticaire cutanée généralisée suite à l’application du produit.

    Le diclofénac topique peut être utilisé sous des pansements non occlusifs mais ne doit pas être utilisé sous des pansements occlusifs hermétiques.

    Ce médicament contient 10 mg d’alcool benzylique par gramme. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques et une légère irritation locale.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les interactions médicamenteuses sont peu probables, l’absorption systémique du diclofénac étant limitée après application topique.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    La concentration systémique en diclofénac est plus faible suite à une application topique comparée aux formulations orales. En se basant sur l’expérience d’un traitement par AINS oral, voici les recommandations à suivre :

    · L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter le cours de la grossesse et /ou le développement embryo/fœtal. Des données d’études épidémiologiques suggèrent un risque accru de fausse couche et de malformation cardiaque et de gastroschisis après utilisation d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire était augmenté de moins de 1% jusqu’à environ 1,5%. Il semble que le risque augmente avec la dose et la durée du traitement.

    · Les études chez l’animal ont montré une toxicité sur la reproduction. Chez l’animal, l’administration d’un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a provoqué une augmentation des pertes pré- et post-implantatoires et de la létalité embryofoetale. De plus, une incidence accrue de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, a été rapportée chez les animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines durant la période d’organogenèse.

    Le diclofénac ne doit pas être utilisé durant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse sauf en cas de nécessité absolue. Si le diclofénac est utilisé par des femmes essayant de tomber enceintes ou pendant le premier et le deuxième trimestre de la grossesse, la dose doit être aussi faible que possible (< 30% de la surface corporelle) et la durée de traitement aussi courte que possible (ne devra pas dépasser 3 semaines).

    Pendant les deuxième et troisième trimestres de la grossesse, la prise d’inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peut exposer le fœtus à :

    · une atteinte rénale. A partir de la 12ème semaine des oligohydramnios (généralement réversibles à la fin du traitement) ou des anamnios (en particulier après une exposition prolongée). Après la naissance : une atteinte rénale peut persister (en particulier après une exposition tardive ou prolongée).

    · une toxicité cardio-pulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel). Ce risque est présent dès le début du 6ème mois et augmente si le médicament est administré peu de temps avant l’accouchement.

    Pendant le troisième trimestre de la grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines peuvent exposer la mère et le nouveau-né à :

    · Une prolongation possible du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant survenir même à faible dose.

    · Une inhibition des contractions utérines conduisant à un retard ou à une prolongation du travail.

    · Augmentation du risque d’œdème chez la mère.

    En conséquence, SOLARAZE est contre-indiqué durant le troisième trimestre de la grossesse (cf. rubrique 4.3).

    Allaitement

    Comme tous les autres AINS, le diclofénac passe dans le lait maternel en faible quantité. Toutefois, aux doses thérapeutiques recommandées de SOLARAZE, aucun effet n’est envisagé chez le nourrisson.

    En raison de l’absence d’études contrôlées chez la femme qui allaite, ce médicament ne doit être utilisé pendant l’allaitement que sur les conseils de votre médecin. En conséquence, SOLARAZE ne doit pas être appliqué sur les seins des mères qui allaitent, ni sur une grande surface cutanée ou pendant une période prolongée (cf. rubrique 4.4).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    SOLARAZE n’a aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets les plus fréquemment rapportés sont les réactions cutanées locales telles que l’eczéma de contact, l’érythème et l’éruption cutanée ou des réactions au point d’application telles que l’inflammation, l’irritation, les douleurs et l’éruption bulleuse. Les études ont montré aucune augmentation des effets ou du profil des réactions avec l’âge.

    Les effets indésirables sont listés dans le tableau 1 selon la classification systèmes d’organes du Medical Dictionary for Reglatory Activities (MedDRA) et par ordre décroissant de fréquences définies comme suit : très fréquent (> 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) : peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Tableau 1 : effets indésirables liés au traitement, rapportés par classe de systèmes d’organes et par fréquence

    Infections et infestations

    Très rare (< 1/10 000)

    Eruption pustuleuse

    Troubles du système immunitaire

    Très rare (< 1/10 000)

    L’application locale de grandes quantités peut entraîner des effets systémiques y compris tous types d’hypersensibilités (incluant urticaire, œdème angioneurotique)

    Système nerveux

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Hyperesthésie, hypertonie, paresthésie localisée

    Troubles oculaires

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Conjonctivite

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Douleur oculaire, troubles des glandes lacrymales

    Troubles vasculaires

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Hémorragie

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Très rare (< 1/10 000)

    Asthme

    Troubles gastro- intestinaux

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Douleur abdominale, diarrhée, nausées

    Très rare (< 1/10 000)

    Hémorragie gastro- intestinale

    Affections de la peau et des tissus sous-cutanés

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Dermatite, (incluant dermatite de contact) eczéma, peau sèche, érythème, œdème, prurit, rash, éruption cutanée, éruption squameuse, hypertrophie cutanée, ulcères de la peau, éruption vésiculo- bulleuse

    Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100)

    Alopécie, œdème du visage, éruption maculopapuleuse, séborrhée

    Rare (≥ 1/10 000)

    Dermatite bulleuse

    Très rare (< 1/10 000)

    Photosensibilisation

    Troubles du système rénal et urinaire

    Très rare (< 1/10 000)

    Insuffisance rénale

    Troubles généraux et administration au point d’application

    Fréquent (≥ 1/100, < 1/10)

    Réactions au point d’application (y compris inflammation, irritation, douleur et picotements ou éruption bulleuse au point d’application)

    Une décoloration temporaire des cheveux au niveau du site d’application a été rapportée. Celle-ci est généralement réversible à l’arrêt du traitement.

    Des tests épicutanés effectués chez des patients traités antérieurement indiquent une probabilité de 2,18 % de survenue d’une sensibilisation au diclofénac (type IV) dont la signification clinique n’est pas encore connue. Une réaction croisée avec d’autres AINS est peu probable. Aucun anticorps anti-diclofénac de type I n’a été observé dans le sérum de plus de 100 patients.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr .

    4.9. Surdosage  

    Compte-tenu du faible passage systémique de SOLARAZE, un surdosage après application topique est très peu probable. Néanmoins, dans ce cas, la peau doit être rincée à l'eau. Il n'y a pas eu de cas clinique connu de surdosage dû à l'absorption de SOLARAZE.

    Dans l'hypothèse d'une ingestion accidentelle (100 g de SOLARAZE gel contient l’équivalent de 3 000 mg de diclofénac sodique) entraînant des effets systémiques significatifs, des mesures thérapeutiques générales normalement entreprises devant tout surdosage en AINS doivent être suivies.

    Le traitement des complications telles qu'une insuffisance rénale, des convulsions, une irritation gastro-intestinale ou une dépression respiratoire sera symptomatique. Un lavage gastrique et l’utilisation de charbon activé peuvent être envisagés s’ils sont administrés rapidement après l’ingestion du médicament.

    Des traitements spécifiques tels qu'une diurèse forcée et la dialyse seront probablement peu efficaces pour l'élimination de l'AINS compte-tenu de leur taux élevé de liaison aux protéines.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : autres préparations dermatologiques, code ATC : D11AX18

    (D: Dermatologie),

    Mécanisme d’action

    Le diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien. Son mécanisme d’action sur la kératose actinique (KA) ferait intervenir une inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase résultant en une réduction de la synthèse de prostaglandine E2 (PGE2).

    De plus, l’immunohistochimie (IHC) des biopsies cutanées a révélé que les effets cliniques du diclofénac dans la kératose actinique sont principalement dus aux effets anti-inflammatoires, antiangiogéniques et potentiellement à des effets antiprolifératifs et des mécanismes pro-apoptotiques.

    Effets pharmacodynamiques

    SOLARAZE est efficace dans le traitement des kératoses actiniques avec un effet thérapeutique maximum 30 jours après l'arrêt du traitement.

    Efficacité et sécurité clinique

    Les données de 3 études cliniques à l’initiative du laboratoire, randomisées, en double aveugle, dans lesquelles SOLARAZE était utilisé comme bras comparateur (Etudes 0908, 1004 et 0702) fournissent des preuves supplémentaires de l’efficacité du SOLARAZE dans le traitement des lésions de kératose actinique (lésions hyperkératosiques incluses) au travers d’un certain nombre de paramètres.

    En particulier, les données issues des trois études cliniques à l’initiative du laboratoire, randomisées, en double aveugle dans lesquelles SOLARAZE était utilisé comme bras comparateur ont montré des taux de régression des anomalies histologiques entre 47,6% à 54,1% pour SOLARAZE, et entre 33,9% et 42,7% pour le témoin. La disparition clinique complète des lésions de kératose actinique était atteinte chez 37,9% à 23,4% des patients à J30 (n=11/29) et à J60 après traitement (n=76/380).

    Dans une étude à trois bras comparant du 5-FU à 0,5% avec du SOLARAZE et un témoin, les deux bras actifs étaient supérieurs au témoin en termes de pourcentage d’amélioration histologique et de guérison complète, tandis que le 5-FU à 0.5% n’était pas inférieur au SOLARAZE et qu’il présentait une plus grande clairance histologique (70,1% vs 54,1%).

    Des améliorations modérées à importantes ont été rapportées par l’investigateur et le patient au travers de l’Indice d’Amélioration Globale suite au traitement par SOLARAZE.

    Les données observationnelles sur un an de suivi indiquent que suite au traitement par SOLARAZE, une disparition totale des lésions était obtenue pour respectivement 28,8% et 36,8% des patients, à 6 et 12 mois après traitement (18.9% et 25.0% avec le placebo, aux points de contrôle identiques).

    L’efficacité de SOLARAZE a été étudiée chez 32 patients (24 sous SOLARAZE, 8 sous placebo) ayant précédemment subi une transplantation d’organe, et dont le greffon était à présent stabilisé. SOLARAZE était supérieur au témoin à la fois au niveau de la disparition des lésions de kératose actinique (41% vs 0%), et au niveau de la réduction du nombre de lésions (53% vs 17%).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L'absorption percutanée du diclofénac varie entre moins de 1% et 12% avec une importante variabilité interindividuelle. Le taux d'absorption dépend de la dose utilisée et du site d'application.

    Distribution

    Le diclofénac est fortement lié aux protéines plasmatiques.

    Biotransformation

    Le métabolisme du diclofénac comprend une conjugaison directe du médicament inchangé, certains dérivés phénolés résultant de différentes hydroxylations, la plupart étant glucuroconjugués. Deux de ces métabolites phénoliques sont biologiquement actifs, bien qu'à un moindre degré que le diclofénac. Après administration percutanée ou par voie orale, le métabolisme du diclofénac est comparable.

    Élimination

    Le diclofénac et ses métabolites sont éliminés essentiellement par les urines. La clairance plasmatique du diclofénac est de 263 ± 56 ml/mn (moyenne +/- écart-type) après administration orale. La demi-vie plasmatique est courte, 1 à 2 heures. Les métabolites ont aussi une demi-vie courte de 1 à 3 heures.

    Variations physio-pathologiques

    Après application topique, l'absorption du diclofénac par la peau saine ou lésée est comparable, bien que les variations interindividuelles soient importantes.

    L’absorption systémique du diclofénac est de l’ordre de 12% de la dose administrée au niveau d’une peau lésée, et de 9% au niveau de la peau intacte.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études expérimentales publiées effectuées chez l’animal ont montré qu’après administration par voie orale, les principaux effets indésirables touchaient le tractus digestif. Le diclofénac inhibait l’ovulation chez la lapine et entravait l’implantation ainsi que le développement précoce de l’embryon chez la rate. La toxicité éventuelle du diclofénac sur l’embryon/le fœtus a été évaluée dans trois espèces animales (rat, souris et lapin). La mort du fœtus et le retard de croissance se sont produits avec des doses maternelles toxiques; toutefois, selon les données connues, le diclofénac n’est pas considéré comme tératogène. La durée de la gestation et celle de la mise bas ont été prolongées par le diclofénac. Les doses inférieures aux doses maternelles toxiques n’ont pas affecté le développement post-natal. Le résultat des études de génotoxicité et de cancérogénicité suggère que le risque cancérigène chez l’Homme est improbable.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Alcool benzylique*, hyaluronate de sodium, éther monométhylique de macrogol 350 et eau purifiée.

    *excipient à effet notoire pouvant provoquer des réactions allergiques ainsi qu’une légère irritation locale.

    6.2. Incompatibilités  

    En l’absence d’études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    Durée de conservation après première ouverture : 6 mois.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas +25°C.

    Pour les conditions de conservation du médicament après première ouverture, voir la rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    25 g, 50 g, 60 g, 90g ou 100g en tube en Aluminium scellé recouvert intérieurement d'un vernis époxyphénolique et muni d'un bouchon perceur en polypropylène.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ALMIRALL S.A.

    RONDA GENERAL MITRE 151

    08022 BARCELONE

    ESPAGNE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 349 080 3 3 : 25 g en tube (Aluminium verni)

    · 34009 349 082 6 2 : 50 g en tube (Aluminium verni)

    · 34009 387 108 9 2 : 60 g en tube (Aluminium verni)

    · 34009 387 110 3 5 : 90 g en tube (Aluminium verni)

    · 34009 387 112 6 4 : 100 g en tube (Aluminium verni)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 12/03/2021

    Dénomination du médicament

    SOLARAZE 3 %, gel

    Diclofénac sodique

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que solaraze 3 % gel et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser solaraze 3% gel ?

    3. Comment utiliser solaraze 3% gel ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver solaraze 3% gel ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : D11AX18

    Autres préparations dermatologiques

    Ce médicament est préconisé dans le traitement local des kératoses actiniques (lésion de la peau due à une exposition prolongée aux rayonnements solaires).

    N’utilisez jamais SOLARAZE 3 %, gel :

    · si vous êtes allergique au diclofénac,

    · ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6,

    · ou si vous avez déjà fait des réactions allergiques telles que des éruptions cutanées (urticaire), difficulté à respirer (respiration sifflante), nez qui coule (rhinite allergique) après avoir pris des substances d'activité proche, tels que les autres anti- inflammatoires non stéroïdiens et l’aspirine.

    · au cours du dernier trimestre (3 derniers mois) de votre grossesse,

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser SOLARAZE 3 %, gel. En cas de doute, il est indispensable de demander leur avis.

    · La possibilité d’effets systémiques suite à l’application de SOLARAZE ne peut être exclue si le produit est utilisé sur une large surface de la peau et sur une période prolongée. Prévenez votre médecin si :

    o Vous avez ou avez eu par le passé, un ulcère gastroduodénal antérieur ou en évolution,

    o Vous avez une insuffisance cardiaque, hépatique, rénale,

    o Vous avez des troubles du saignement ou présentez des ecchymoses facilement,

    · Evitez les expositions solaires et les rayons UV, y compris les cabines de bronzage, pendant le traitement. Arrêtez le traitement en cas de réactions cutanées.

    · Ne pas appliquer sur une plaie ni en cas d'infection ou de dermatite,

    · Ne pas appliquer sur les muqueuses, ni sur les yeux, ni à l’intérieur de votre nez ou de votre bouche et ne pas avaler, si vous avez avalé SOLARAZE par accident, consultez immédiatement votre médecin.

    · Arrêtez SOLARAZE et consultez votre médecin en cas d’apparition d’une éruption cutanée étendue.

    · Après l’application sur la peau d’un produit contenant du diclofénac vous pouvez utiliser un bandage (non occlusif). Ne pas utiliser de bandage occlusif hermétique.

    Pour plus d’information, n’hésitez pas à interroger votre médecin ou votre pharmacien.

    Enfants

    Ne pas utiliser chez l’enfant.

    Autres médicaments et SOLARAZE 3 %, gel

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous utilisez, avez récemment utilisé ou pourriez utiliser tout autre médicament.

    SOLARAZE 3 %, gel avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament.

    SOLARAZE doit être utilisé avec précaution pendant les deux premiers trimestres de la grossesse mais ne doit pas être utilisé pendant le dernier trimestre de grossesse.

    Consultez votre médecin si vous allaitez. SOLARAZE peut être utilisé pendant l’allaitement avec précaution ; toutefois, n’appliquez pas le médicament sur les seins.

    Si vous êtes enceinte, ou essayer de l’être, ou si vous allaitez, et que votre médecin considère ce traitement approprié, SOLARAZE doit pas être appliqué sur une surface de peau supérieure à environ un tiers de votre surface corporelle et ne doit pas être utilisé pendant plus de trois semaines.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Sans objet.

    SOLARAZE 3 %, gel contient de l’alcool benzylique.

    Ce médicament contient 10 mg d’alcool benzylique par gramme. L’alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques ainsi qu’une légère irritation locale.

    Posologie

    RESERVE A L'ADULTE.

    La quantité de gel à appliquer est fonction de la taille de la lésion à traiter.

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement la prescription de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    Si vous avez l'impression que l'effet de SOLARAZE 3 %, gel est trop fort ou trop faible, consultez votre médecin ou votre pharmacien.

    Mode d’administration

    Voie cutanée.

    · Percer l’opercule d’aluminium à l’aide du bouchon avant la première utilisation.

    · Faire pénétrer délicatement le gel à la surface de la peau à traiter. La quantité nécessaire de gel dépend de la taille de la zone à traiter. En général, 0,5 g de gel (soit la taille d’un pois) est suffisant pour une surface équivalente à 5 cm x 5 cm ; mais en tout, pas plus de 8 g ne devraient être appliqués par jour.

    · Vous pouvez appliquer SOLARAZE deux fois par jour, à moins que la prescription de votre médecin ne soit différente. Vous pourriez ressentir un léger froid au moment d’appliquer le gel sur la peau.

    · La durée de traitement est généralement de 60 à 90 jours. L’effet maximal a été constaté avec des traitements avoisinant les 90 jours de traitement. La guérison complète pourrait ne pas survenir plus d’un mois après l’arrêt du traitement.

    · Se laver les mains après l'application.

    Si vous avez utilisé plus de SOLARAZE 3 %, gel que vous n’auriez dû

    Laver l’excès de gel avec de l’eau et consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez d’utiliser SOLARAZE 3 %, gel

    Appliquez la dose suivante à l'heure habituelle. N’appliquez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié d’appliquer.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Si vous avez un des effets indésirables ci-dessous, arrêtez SOLARAZE et contactez votre médecin le plus tôt possible:

    Eruption cutanée (urticaire), difficulté à respirer (respiration sifflante), œdème du visage, nez qui coule (rhinite allergique). Ces symptômes peuvent indiquer que vous êtes allergique au SOLARAZE.

    Si l’un des effets indésirables suivants est ou devient important, ou qu’il dure plus de quelques jours vous devez stopper SOLARAZE et contactez votre médecin :

    Démangeaisons, éruption cutanée, rougeur cutanée, inflammation, eczéma de contact, douleur et éruption bulleuse.

    Autres effets indésirables fréquents (entre 1 et 10 cas sur 100 patients):

    Irritation, picotements au point d’application du traitement, conjonctivite, allergie, sensation douloureuse au toucher de la peau, fourmillements, raideurs musculaires, dermatite, eczéma, peau sèche, œdème, éruption cutanée (incluant squameux et vésiculeux), affaissement de la peau et ulcères cutanés.

    Effets indésirables peu fréquents (entre 1 et 10 cas sur 1000 patients) :

    Douleur oculaire, troubles des glandes lacrymales/œil sec, douleur abdominale, diarrhée, nausées, chute de cheveux, œdème du visage, hémorragies importantes ou peau grasse, éruption morbilliforme.

    Effets indésirables rares (entre 1 et 10 cas sur 10 000 patients) :

    Dermatite avec de larges ampoules.

    Effets indésirables très rares (apparaît dans moins d’un cas sur 10 000 patients) suivants :

    Hémorragie gastro-intestinale, dysfonctionnement rénal, difficultés à respirer (asthme),

    Eruption cutanée infectée, intolérance cutanée au soleil.

    Des décolorations temporaires des cheveux au site d’application ont été notifiées. Ces effets indésirables sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement.

    Si vous remarquez des effets indésirables non mentionnés dans cette notice, veuillez en informer votre médecin ou pharmacien.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    Ne pas utiliser SOLARAZE, 3% gel après la date de péremption mentionnée sur le tube et la boîte (« EXP »). La date de péremption fait référence au dernier jour du mois.

    Ce médicament doit être conservé à une température ne dépassant pas +25°C.

    Après première ouverture du tube : le gel doit-être utilisé dans les 6 mois.

    Ne pas utiliser, si vous remarquez des signes visibles de dégradation du produit.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SOLARAZE 3 %, gel  

    · La substance active est :

    Diclofénac sodique............................................................................................................. 30 mg

    pour un gramme de gel

    · Les autres excipients sont:

    alcool benzylique*, éther monométhylique de macrogol 350, hyaluronate de sodium, eau purifiée.

    *Excipient à effet notoire. Ce médicament contient 1 mg d’alcool benzylique pour 100 mg de gel

    Qu’est-ce que SOLARAZE 3 %, gel et contenu de l’emballage extérieur  

    SOLARAZE, 3% est un gel transparent, incolore ou jaune pâle, en tube de 25 g, 50 g, 60 g, 90 g ou 100 g.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ALMIRALL S.A.

    RONDA GENERAL MITRE 151

    08022 BARCELONE

    ESPAGNE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ALMIRALL SAS

    IMMEUBLE LE BARJAC

    1 BOULEVARD VICTOR

    75015 PARIS

    Fabricant  

    ALMIRALL HERMAL GmbH

    SCHOLTZSTRASSE 3

    21465 REINBEK

    ALLEMAGNE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-6849
    • Date avis : 16/12/2009
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Insuffisant
    • Description : Le service médical rendu par SOLARAZE 3%, gel, est insuffisant pour une prise en charge par la solidarité nationale
    • Lien externe