SLINDA 4 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : comprimé et comprimé pelliculé
- Date de commercialisation : 21/11/2019
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EXELTIS HEALTHCARE (ESPAGNE)
Les compositions de SLINDA 4 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Comprimé actif blanc | DROSPIRÉNONE | 18867 | 4 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette calendaire en PVC PVDC aluminium de 24 comprimés blancs (actifs) et 4 comprimés verts (placebo)
- Code CIP7 : 3019274
- Code CIP3 : 3400930192740
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 13/01/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
3 plaquettes calendaires en PVC PVDC aluminium de 24 comprimés blancs (actifs) et 4 comprimés verts (placebo)
- Code CIP7 : 3019275
- Code CIP3 : 3400930192757
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 13/01/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 06/11/2020
SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Comprimés pelliculés actifs blancs :
Chaque comprimé contient 4 mg de drospirénone.
Comprimés pelliculés placebo verts :
Le comprimé ne contient pas de substances actives.
Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé pelliculé actif blanc contient 17,5 mg de lactose.
Chaque comprimé pelliculé placebo vert contient 55,5 mg de lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Comprimé pelliculé (comprimé).
Les comprimés actifs sont ronds, blancs, avec les lettres «E» et «D» gravées sur les faces opposées, d’un diamètre de 5 mm.
Les comprimés placebo sont ronds, verts, avec la lettre «E» et le chiffre «4» gravés sur les faces opposées, d’un diamètre de 5 mm.
4.1. Indications thérapeutiques
4.2. Posologie et mode d'administration
Comment prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Un comprimé doit être pris chaque jour pendant 28 jours consécutifs, un comprimé blanc actif par jour au cours des 24 premiers jours et un comprimé inactif vert par jour au cours des 4 jours suivants. Les comprimés doivent être pris tous les jours à peu près à la même heure, de sorte que l'intervalle entre deux comprimés soit toujours de 24 heures. Les comprimés doivent être pris dans l'ordre indiqué sur la plaquette. Les autocollants marqués des 7 jours de la semaine sont fournis. La femme doit choisir l’autocollant qui commence le jour où elle commence à prendre les comprimés et le coller sur la plaquette.
Le premier comprimé du traitement doit être pris le premier jour des règles. Par la suite, la prise de comprimés est continue. La plaquette suivante est démarrée immédiatement après avoir terminé la plaquette précédente, sans interruption de la prise quotidienne de comprimés.
Mode d’administration
Comment débuter SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
· Pas de prise antérieure d’une contraception hormonale (au cours du mois précédent) :
La prise de comprimés doit commencer le jour 1 du cycle naturel de la femme (c’est-à-dire le premier jour de ses règles). Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
· Après un avortement du premier trimestre :
Après un avortement du premier trimestre, il est recommandé de commencer SLINDA immédiatement après l'avortement. Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
· Après un accouchement ou un avortement du deuxième trimestre :
Il est recommandé de commencer la contraception avec SLINDA entre 21 et 28 jours après l'accouchement ou l'avortement du deuxième trimestre. Si la contraception avec SLINDA est initiée plus tard, mais avant le retour des règles, il faut exclure une grossesse et utiliser une méthode de contraception supplémentaire pendant la première semaine.
Pour les femmes qui allaitent, voir la rubrique 4.6.
· En relais d’une contraception hormonale combinée (contraceptif oral combiné (COC), anneau vaginal ou dispositif transdermique) :
La femme doit commencer SLINDA de préférence le lendemain du dernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives) de son précédent COC ou le jour du retrait de son anneau vaginal ou de son dispositif transdermique. Dans ces cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
La femme peut également commencer SLINDA au plus tard le jour suivant la période habituelle sans comprimé (ou le jour suivant le retrait de l'anneau intravaginal ou du dispositif transdermique) ou le jour suivant le dernier comprimé de placebo du contraceptif oral combiné précédent. Mais il est recommandé d’utiliser simultanément une barrière mécanique au cours des 7 premiers jours de prise des comprimés.
· Relais de méthodes progestatives (pilule progestative seule (POP), injection, implant) ou d'un système intra-utérin (SIU) libérant un progestatif :
La femme peut remplacer la pilule progestative seule n'importe quel jour de prise et doit commencer SLINDA le lendemain, dans les 24 heures qui suivent l’arrêt de la précédente pilule. La femme peut remplacer un implant ou un système intra-utérin le jour de son retrait. La femme peut remplacer un contraceptif injectable et doit commencer SLINDA le jour qui était prévu pour l'injection suivante. Dans tous ces cas, il n’est pas nécessaire d’utiliser une méthode contraceptive supplémentaire.
Conduite en cas d'oubli de comprimés
Les comprimés doivent être pris toutes les 24 heures. Si l’utilisatrice a du retard dans la prise d’un comprimé, la protection contraceptive peut être réduite et une méthode barrière comme un préservatif doit être envisagée pendant les 7 jours suivants. La femme doit prendre le comprimé oublié dès qu'elle s’en rend compte, même si cela veut dire qu'elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés à l'heure habituelle.
Si des comprimés ont été oubliés au cours de la première semaine après initiation de SLINDA et que des rapports sexuels ont eu lieu au cours de la semaine précédant l’oubli de comprimés, la possibilité d’une grossesse doit être envisagée.
Si des comprimés ont été oubliés au cours de la troisième semaine de prise des comprimés, le risque de diminution de la fiabilité est réel du fait de la proximité de l’intervalle de 4 jours sans comprimé. Cependant, en ajustant le schéma de prise des comprimés, une diminution de la protection contraceptive peut encore être évitée. La femme doit prendre le dernier comprimé oublié dès qu'elle y pense, même si cela veut dire qu'elle doit prendre 2 comprimés en même temps. Elle continuera ensuite à prendre les comprimés actifs à l'heure habituelle. Il est conseillé à l’utilisatrice de ne pas prendre les comprimés placebo et de passer directement à la plaquette suivante en prenant les comprimés actifs.
Conseils en cas de troubles gastro-intestinaux
En cas de troubles gastro-intestinaux graves (vomissements ou diarrhée, par exemple), l'absorption peut ne pas être complète et des mesures contraceptives supplémentaires doivent être prises.
Si des vomissements ou une diarrhée surviennent dans les 3-4 heures après la prise du comprimé, un nouveau comprimé (de remplacement) doit être pris le plus tôt possible. Le nouveau comprimé doit être pris si possible dans les 12 heures suivant l'heure habituelle de la prise du comprimé. Si plus de 12 heures se sont écoulées, les conseils concernant l’oubli de comprimés, décrits à la rubrique 4.2 « Conduite en cas d'oubli de comprimés », sont applicables.
Si la femme ne souhaite pas changer l’heure habituelle de sa prise de comprimés, elle doit prendre le(s) comprimé(s) supplémentaire(s) dans une autre plaquette.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de SLINDA ont été établies chez les femmes en âge de procréer. La même tolérance et la même efficacité sont attendues chez les adolescentes post-pubères de moins de 18 ans et les utilisatrices de 18 ans et plus. L'utilisation de ce produit avant l’âge de la puberté (avant la ménarche) n'est pas indiquée.
Mode d’administration
Voie orale.
Les contraceptifs progestatifs seuls tels que SLINDA ne doivent pas être utilisés en présence d'une des conditions décrites ci-après. Si la patiente présente pour la première fois l’une de ces situations au cours de l’utilisation de SLINDA, le médicament doit être arrêté immédiatement.
· Maladie thromboembolique veineuse en cours.
· Présence ou antécédents d’affection hépatique sévère tant que les paramètres de la fonction hépatique ne sont pas revenus à la normale.
· Insuffisance rénale sévère ou insuffisance rénale aiguë.
· Présence ou suspicion d’affections malignes sensibles aux stéroïdes sexuels.
· Hémorragie vaginale inexpliquée.
· Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En cas d'aggravation, d'exacerbation ou de première apparition de l'une de ces affections, la femme doit contacter son médecin. Le médecin doit alors décider si l’utilisation de SLINDA doit être interrompue.
Hyperkaliémie
La drospirénone est un antagoniste de l’aldostérone et possède des propriétés épargneuses du potassium. Dans la plupart des cas, aucune augmentation du taux de potassium n'est à prévoir. Cependant, il est recommandé de vérifier les taux de potassium sérique pendant le premier cycle de traitement chez les femmes présentant une insuffisance rénale pour lesquelles la kaliémie est située dans la limite supérieure à la normale avant traitement, et en cas de prise associée de médicaments épargneurs de potassium (voir rubrique 4.5).
Troubles circulatoires
D'après les études épidémiologiques, il existe peu de preuves d'une association entre les préparations progestatives seules et un risque accru d'infarctus du myocarde ou de thrombo-embolie cérébrale. Le risque d'événements cardiovasculaires et cérébraux est plutôt lié à l'âge, à l'hypertension et au tabagisme. Chez les femmes hypertendues, le risque d'accident vasculaire cérébral peut être légèrement accru par les préparations progestatives seules.
Bien que cela ne soit pas statistiquement significatif, certaines études indiquent qu'il pourrait y avoir un risque légèrement accru de thrombo-embolie veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire) associée à l'utilisation de préparations progestatives seules. Les facteurs de risque généralement reconnus de thrombo-embolie veineuse (TEV) incluent des antécédents personnels ou familiaux (TEV dans la fratrie ou chez un parent relativement jeune), l'âge, l'obésité, une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale grave ou un traumatisme majeur.
Le traitement doit être interrompu immédiatement en présence de symptômes d’un événement thrombotique veineux ou artériel (ou en cas de suspicion), et l’arrêt du traitement par SLINDA doit être envisagé en cas d’immobilisation prolongée pour cause d’intervention chirurgicale ou de maladie.
Métabolisme osseux
Le traitement par SLINDA entraîne une diminution des concentrations sériques d'œstradiol, à un niveau correspondant à celui de la phase folliculaire précoce. À l'heure actuelle, on ignore si la diminution des taux sériques d'œstradiol pourrait avoir un effet cliniquement significatif sur la densité minérale osseuse. La diminution de la densité minérale osseuse est particulièrement préoccupante à l’adolescence et au début de l’âge adulte, période critique de la formation osseuse. On ignore si la diminution de la densité minérale osseuse dans cette population réduira le pic de masse osseuse et augmentera le risque ultérieur de fracture.
Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a conclu qu’il existe une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein chez les femmes sous contraception orale, principalement sous association œstro-progestative. L‘excès de risque disparaît progressivement au cours des 10 années qui suivent l’arrêt de la prise d’un contraceptif oral combiné (COC). Le cancer du sein étant rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre plus élevé de cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices actuelles et utilisatrices récentes de COC reste faible par rapport au risque global de cancer du sein. Ces études ne fournissent aucune preuve d’un lien de causalité. L’excès de risque observé peut être dû à un diagnostic plus précoce du cancer du sein chez les utilisatrices de contraceptifs oraux, aux effets biologiques des contraceptifs oraux ou à une combinaison des deux. Les cancers du sein diagnostiqués chez les utilisatrices de contraceptifs oraux ont tendance à être à un stade moins avancé sur le plan clinique que les cancers diagnostiqués chez les femmes qui n'ont jamais utilisé de contraceptifs oraux.
Le risque qu’un cancer du sein soit diagnostiqué chez les utilisatrices de préparations progestatives seules est peut-être d'une ampleur similaire à celle associée aux COC. Cependant, pour les contraceptifs progestatifs seuls, les preuves sont basées sur des populations d'utilisatrices beaucoup plus réduites et sont donc moins concluantes que celles des COC.
Autres tumeurs
Dans de rares cas, des tumeurs hépatiques bénignes et dans de plus rares cas encore, des tumeurs hépatiques malignes ont été rapportées chez des utilisatrices de contraceptifs hormonaux combinés. Dans des cas isolés, ces tumeurs ont entraîné des hémorragies intra-abdominales menaçant le pronostic vital. Une tumeur hépatique doit être évoquée dans le diagnostic différentiel en cas de survenue de douleur abdominale haute sévère, d'hypertrophie hépatique ou de signes d'hémorragie intra-abdominale.
Grossesse extra-utérine
La protection des pilules progestatives seules traditionnelles vis-à-vis des grossesses extra-utérines n'est pas aussi bonne qu'avec les COC, en raison de la survenue fréquente d'ovulations au cours de l'utilisation des pilules uniquement progestatives. Bien que SLINDA inhibe l'ovulation de façon constante, une grossesse extra-utérine doit être envisagée dans le diagnostic différentiel si la femme présente une aménorrhée ou des douleurs abdominales.
Fonction hépatique
Il faut interrompre le traitement par SLINDA en cas de survenue d’un ictère. Les hormones stéroïdes peuvent être mal métabolisées chez les patientes présentant une insuffisance hépatique. La survenue d’altérations aiguës ou chroniques de la fonction hépatique peut nécessiter l'arrêt de l'utilisation de SLINDA jusqu'à ce que les paramètres de la fonction hépatique reviennent à la normale et que le lien de causalité avec SLINDA ait été exclue.
Diabète
Bien que les progestatifs puissent avoir un effet sur la résistance périphérique à l'insuline et la tolérance au glucose, il n'y a pas de preuve de la nécessité de modifier le schéma thérapeutique chez les diabétiques utilisant des pilules progestatives seules (POP) comme SLINDA. Cependant, les patientes diabétiques doivent être surveillées attentivement pendant les premiers mois d'utilisation, lors de l’instauration du traitement. Une attention particulière doit être portée aux patients diabétiques présentant une atteinte vasculaire.
Autres pathologies
En cas de survenue d’une hypertension constante pendant l'utilisation de SLINDA ou si une augmentation significative de la tension artérielle ne répond pas correctement au traitement antihypertenseur, il convient d'envisager l'arrêt de SLINDA.
Comme avec tout autre contraceptif hormonal, un chloasma peut survenir occasionnellement, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de chloasma gravidique. Les femmes ayant une prédisposition au chloasma doivent éviter toute exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant la prise de SLINDA.
L’état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l’utilisation de contraceptifs hormonaux (voir rubrique 4.8). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur médecin en cas de changements d’humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement.
Les affections suivantes ont été signalées pendant la grossesse et chez des femmes sous stéroïdes sexuels, mais aucune association avec l'utilisation de progestatifs n'a été établie : ictère et/ou prurit liée à une cholestase, formation de calculs biliaires, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, syndrome hémolytique et urémique, chorée de Sydenham, herpès gravidique, perte auditive par otosclérose, angioedème (héréditaire).
Chaque comprimé blanc actif contient 17,50 mg de lactose anhydre et chaque comprimé placebo vert contient 55,50 mg de lactose monohydraté. Les patientes présentant des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase ou de malabsorption du glucose-galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Consultation/examen médical
Avant l’instauration ou la reprise d’un traitement par SLINDA, une recherche complète des antécédents médicaux (y compris les antécédents familiaux) doit être effectuée et la présence d’une grossesse doit être exclue. La pression artérielle doit être mesurée et un examen physique doit être réalisé, en ayant à l’esprit les contre-indications (voir rubrique 4.3) et les mises en garde (voir rubrique 4.4). La femme doit également être invitée à lire attentivement la notice d'utilisation et à suivre les conseils donnés. La fréquence et la nature des examens doivent être basées sur les recommandations en vigueur et adaptées à chaque femme.
Les femmes doivent être informées que les contraceptifs oraux ne protègent pas contre l'infection par le VIH (SIDA) et les autres maladies sexuellement transmissibles.
Changements dans le profil de saignement vaginal
Une modification du profil de saignement vaginal peut survenir lors de l’utilisation de contraceptifs hormonaux qui inhibent l’ovulation, y compris SLINDA (voir rubrique 5.1).
Si les saignements sont très fréquents et irréguliers, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. Si les symptômes persistent, une cause organique doit être exclue. La gestion d’une aménorrhée au cours du traitement dépendra de la prise ou non des comprimés conformément aux instructions et peut inclure un test de grossesse.
Le traitement doit être arrêté si une grossesse survient.
Efficacité réduite
L'efficacité des pilules progestatives seules (POP) peut être réduite dans le cas par exemple de comprimés oubliés (voir rubrique 4.2), de troubles gastro-intestinaux (voir rubrique 4.2) ou de traitement concomitant (voir rubrique 4.5).
Examens biologiques
L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique de protéines (porteuses) comme la corticosteroid‑binding globulin (CBG) et les lipides/lipoprotéines, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Effet d'autres médicaments sur SLINDA
Des interactions peuvent survenir entre SLINDA et d'autres médicaments inducteurs des enzymes microsomales. Cela peut induire une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et conduire à des métrorragies et/ou un échec de la contraception.
Prise en charge
L'induction enzymatique peut survenir après quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée après quelques semaines. Après arrêt du traitement médicamenteux, l'induction enzymatique peut se maintenir environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes sous traitement avec des médicaments inducteurs enzymatiques doivent utiliser temporairement une méthode barrière ou une autre méthode de contraception en plus de la pilule progestative seule (POP). La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la période d’administration concomitante du médicament et pendant 28 jours après son arrêt.
Si l’administration du médicament concomitant se poursuit après avoir fini les comprimés actifs de la plaquette de POP, les comprimés placebo doivent être jetés et la plaquette suivante de POP doit être immédiatement commencée.
Traitement à long terme
Chez les femmes sous traitement à long terme avec des inducteurs enzymatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale, est recommandée.
Les interactions suivantes ont été décrites dans la littérature (essentiellement avec des contraceptifs combinés mais aussi occasionnellement avec des pilules progestatives seules).
Substances augmentant la clairance des hormones contraceptives (diminution de l’efficacité contraceptive par induction enzymatique), par exemple :
Barbituriques, bosentan, carbamazépine, phénytoïne, primidone, rifampicine, les médicaments anti-VIH (ritonavir, névirapine, efavirenz), et possiblement aussi le felbamate, la griséofulvine, l’oxcarbazépine, le topiramate et les produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum).
Substances induisant des effets variables sur la clairance des hormones contraceptives :
Lorsqu'elles sont co-administrées avec des hormones sexuelles, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH (par exemple ritonavir, nelfinavir) et d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (par exemple névirapine, efavirenz) et/ou des associations avec des médicaments inhibiteurs du virus de l'hépatite C (VHC) (par exemple bocéprévir, télaprévir), peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des progestatifs. L'effet net de ces modifications peuvent avoir une signification clinique dans certains cas.
Par conséquent, les informations de prescription des médicaments concomitants pour le traitement du VIH et du VHC doivent être consultées afin d’identifier des interactions potentielles et les recommandations associées. En cas de doute, une méthode barrière additionnelle de contraception doit être utilisée par les femmes qui prennent un médicament inhibiteur de la protéase ou inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse.
Substances diminuant la clairance des hormones contraceptives (inhibiteurs enzymatiques) :
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques n’est pas connue.
L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants ou modérés du cytochrome CYP3A4 tels que les antifongiques azolés (par exemple, le fluconazole, l’itraconazole, le kétoconazole, le voriconazole), le vérapamil, les macrolides (par exemple, la clarithromycine, l’érythromycine), le diltiazem et le jus de pamplemousse peut augmenter les concentrations plasmatiques du progestatif. Dans une étude à doses multiples évaluant l’administration concomitante (10 jours) du kétoconazole, puissant inhibiteur du CYP3A4, avec deux préparations hormonales contenant de la drospirénone (drospirénone 3 mg + œstradiol 1,5 mg et drospirénone 3 mg + éthinylestradiol 0,02 mg), l'ASC (0-24h) de la drospirénone a été multipliée respectivement par 2,3 et 2,7.
Effet de SLINDA sur d'autres médicaments
Les contraceptifs hormonaux peuvent influencer le métabolisme de certaines autres substances actives. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent soit augmenter (par exemple, la cyclosporine) soit diminuer (par exemple, la lamotrigine).
D'après des études in vitro et des études d'interaction in vivo menées chez des femmes volontaires utilisant l'oméprazole, la simvastatine et le midazolam comme substrat marqueur, une interaction cliniquement pertinente de la drospirénone avec le métabolisme médié par le cytochrome P450 d'autres substances actives est peu probable.
Interactions pharmacodynamiques
Les données publiées ne montrent pas d'effet significatif sur le potassium sérique en cas d'utilisation concomitante de drospirénone et d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) de l'angiotensine ou d'AINS chez les patients ne présentant pas d'insuffisance rénale. L'utilisation concomitante de SLINDA avec des antagonistes de l'aldostérone ou des diurétiques épargneurs de potassium n'a pas été étudiée. Dans ce cas, le potassium sérique doit être dosé au cours du premier cycle de traitement (voir rubrique 4.4).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
SLINDA ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
Si une grossesse survient pendant le traitement par SLINDA, le traitement doit être arrêté immédiatement.
Des études épidémiologiques n’ont révélé aucun risque accru de malformations congénitales chez les enfants nés de femmes ayant pris de la drospirénone avant la grossesse, ni un effet tératogène lorsque la drospirénone a été prise par inadvertance pendant la grossesse.
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3). Sur la base de ces données chez l'animal, des effets indésirables liés à l'action hormonale de la substance active ne peuvent être exclus.
Des quantités négligeables de drospirénone sont excrétées dans le lait maternel. La dose quotidienne de drospirénone retrouvée chez le bébé est < 1 % de la dose maternelle. Ainsi, aux doses thérapeutiques de SLINDA, aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Sur la base des données disponibles, SLINDA peut être utilisé pendant l’allaitement.
Fertilité
SLINDA est indiqué pour la prévention de la grossesse.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux.
Des modifications du profil de saignement sont un effet indésirable fréquemment signalé dans les essais cliniques (voir rubrique 5.1).
Les effets indésirables les plus couramment rapportés dans les essais cliniques à long terme portant sur plus de 9 cycles de traitement par la drospirénone (2 700 femmes) étaient l'acné (3,8%), une métrorragie (2,9%), des maux de tête (2,7%) et des douleurs mammaires (2,2%).
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables rapportés dans les essais cliniques à court et à long terme effectués avec SLINDA sont répertoriés dans le tableau ci-dessous.
Toutes les réactions indésirables sont classées par classe de système d’organes et par fréquence : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000).
Classification système-organe (MedDRA version 17.1)
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Infections et infestations
Infection vaginale
Tumeurs bénignes, malignes et non spécifiées
Léiomyome utérin
Troubles sanguins et du système lymphatique
Anémie
Troubles du système immunitaire
Hypersensibilité
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Trouble de l'appétit
Hyperkaliémie
Troubles psychiatriques
Trouble de la libido
Changements d'humeur
Anxiété
Dépression
Humeur dépressive
Troubles du système nerveux
Céphalées
Vertiges
Troubles oculaires
Intolérance aux lentilles de contact
Troubles vasculaires
Bouffées de chaleur
Hypertension
Troubles gastrointestinaux
Nausées
Douleur abdominale
Vomissements
Diarrhée
Constipation
Troubles de la peau et du tissu sous-cutané
Acné
Alopécie
Hyperhidrose
Eruption cutanée
Séborrhée
Prurit
Dermatite
Troubles rénaux et urinaires
Polyurie
Troubles de l'appareil reproducteur et du sein
Inconfort mammaire
Métrorragie
Hémorragie vaginale
Dysménorrhée
Règles irrégulières
Aménorrhée
Troubles menstruels
Douleur pelvienne
Kyste de l'ovaire
Sécheresse vulvovaginale
Leucorrhées
Kyste mammaire
Dysplasie cervicale
Galactorrhée
Prurit vulvovaginal
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fatigue
Œdème périphérique
Investigations
Prise de poids
Augmentation des transaminases
Augmentation de la bilirubine sanguine
Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine
Augmentation de la gamma-glutamyltransférase
Augmentation des triglycérides sanguins
Perte de poids
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
La drospirénone est cependant un analogue de la spironolactone qui possède des propriétés anti minéralocorticoïdes. Les taux sériques de potassium et de sodium et les signes d'acidose métabolique doivent être surveillés en cas de surdosage.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Mécanisme d’action
SLINDA est une pilule progestative seule contenant le progestatif drospirénone, dérivé de la spironolactone.
À la posologie thérapeutique, la drospirénone possède également des propriétés antiandrogéniques et des propriétés antiminéralocorticoïdes modérées. Elle n'a aucune activité œstrogénique, glucocorticoïde et antiglucocorticoïde. Ce qui donne à la drospirénone un profil pharmacologique proche de celui de l’hormone naturelle, la progestérone.
Des études cliniques ont montré que, pour les contraceptifs hormonaux combinés contenant 3 mg de drospirénone et 0,02 mg d’éthinylestradiol, les propriétés légèrement antiminéralocorticoïdes entraînent un léger effet antiminéralocorticoïde.
Effets pharmacodynamiques
L’effet contraceptif de SLINDA est obtenu principalement par inhibition de l’ovulation. La drospirénone présente une forte activité anti-gonadotrope inhibant la stimulation folliculaire et l'ovulation en supprimant l'hormone lutéinisante (LH). De plus, la drospirénone a un effet sur le col utérin en augmentant la viscosité de la glaire cervicale. La drospirénone exerce également des effets progestatifs sur l’endomètre, qui devient plus fin.
Efficacité et sécurité clinique
Le potentiel d'inhibition de l'ovulation de SLINDA (4 mg de drospirénone non micronisée administrée quotidiennement pendant 24 jours), mis en évidence par l'activité ovarienne [croissance folliculaire, concentrations sériques en œstradiol et en progestérone (score de Hoogland)] par rapport à celui du désogestrel 0,075 mg administré quotidiennement pendant 28 jours sur deux cycles de traitement a été évalué dans le cadre d’une étude de phase II randomisée ouverte menée auprès de 60 jeunes femmes en bonne santé. Durant le cycle 1, aucune ovulation n'a été observée dans les deux groupes de traitement, alors qu’une ovulation a été observée sous SLINDA et une sous désogestrel 0,075 mg au cours du cycle 2.
Dans une étude de phase II réalisée sur 130 femmes, SLINDA a maintenu une inhibition de l'ovulation en dépit de quatre prises programmées différées de 24 heures les jours 3, 6, 11 et 22.
Dans deux études cliniques multicentriques européennes de phase III, une étude à un seul bras et une étude contrôlée versus 0,075 mg de désogestrel, 1596 femmes ont été traitées pendant 9 à 13 cycles consécutifs avec SLINDA et 341 femmes ont été traités avec du désogestrel pendant 9 mois. Dans l’analyse poolée de ces deux études, les indices de Pearl suivants ont été calculés :
Indice de Pearl (18-45 ans), échec utilisateur + méthode : 0,73 (limite supérieure de l’intervalle de confiance de 95% : 1,43)
Indice de Pearl (18-35 ans), échec utilisateur + méthode : 0,93 (limite supérieure de l’intervalle de confiance de 95% : 1,84)
Dans le cadre d'une étude clinique multicentrique à un seul bras de phase III menée dans 39 sites aux États-Unis, la population analysée était constituée de 953 femmes âgées de 35 ans ou moins avec 5 547 cycles évaluables. Au cours de ces cycles, 17 (1,8%) cas de grossesse ont été rapportés, conduisant à un indice de Pearl (IC de 95%) de 4,0 (2,3 ; 6,4).
Profil de saignement
Le profil des saignements sous SLINDA a été évalué au cours d’une étude comparative menée sur 9 mois, en double aveugle, versus 0,075 mg de désogestrel en prise continue.
La survenue d’une hémorragie de privation (définie comme un saignement débutant au cours des 4 jours sans hormone de SLINDA et durant jusqu’à 8 jours consécutifs) était plus élevée – survenant dans moins de 40 % des cas – au cours des premiers cycles et diminuait au cours du temps. Après 9 mois d’utilisation, une hémorragie de privation était enregistrée chez moins de 20 % des utilisatrices.
Le nombre moyen de jours de saignements ou de spotting dans le groupe SLINDA durant les cycles 2 à 4 était 13,1 ± 13,0 vs 16,9 ± 16,9 dans le groupe désogestrel. Le nombre moyen de jours de saignement ou de spotting durant les cycles 7 à 9 était de 9,7 ± 10,4 vs 10,8 ± 13,3 respectivement.
Dans la même étude, du cycle 2 au cycle 9, la proportion de sujets ne présentant aucun saignement ni spotting (aménorrhée) était de 20,1% pour SLINDA et 13,5 % pour désogestrel. La proportion de sujets présentant une aménorrhée a augmenté dans les cycles 7 à 9 jusqu’à 26,7 % pour SLINDA et 32,1 % dans le groupe désogestrel.
Le nombre de sujets présentant un saignement prolongé (> 10 jours consécutifs) avec SLINDA vs désogestrel était de 18,1 % et 26,1 % respectivement durant les cycles 2 à 4 et 9,1 % et 16,7 % respectivement durant les cycles 7 à 9.
Le taux de sujets sortis de l'étude en raison d'événements indésirables liés aux saignements était de 3,3% dans le groupe SLINDA et de 6,6% dans le groupe désogestrel.
Population pédiatrique
Une étude de phase III a été menée en Europe pour évaluer la tolérance, la sécurité et l'acceptabilité de SLINDA. 103 adolescentes ont été inclues dans une partie principale de 6 cycles et 7 cycles supplémentaires (phase d'extension) pour un total de 13 cycles. SLINDA a été bien toléré et accepté par les sujets.
Le profil de saignement avec SLINDA a été évalué et les données concordaient généralement avec celles des études de phase III chez l'adulte. SLINDA était associé à une diminution du pourcentage de sujets présentant des saignements ou des spottings au cours du temps.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
La drospirénone administrée par voie orale est rapidement et presque complètement absorbée. Des concentrations plasmatiques maximales de la substance active de SLINDA d'environ 28 ng/ml sont atteintes 3-4 h après une administration unique. Une administration concomitante d'aliments n'a aucune influence sur le degré d'absorption de la drospirénone.
La pharmacocinétique de SLINDA après administration d'une dose unique et d'une dose répétée a été étudiée par rapport au produit commercialisé contenant 3 mg de drospirénone micronisée en association avec de l'éthinylestradiol. Après administration de doses multiples, la biodisponibilité relative de SLINDA était de 76,51% pour l'ASCt,ss. Le taux d'accumulation exprimé par Rac (ASC) était de 1,9256 et de 2,7684 pour le produit combiné. Ces résultats indiquent que l’exposition totale à la drospirénone est plus faible pour SLINDA que pour le produit combiné commercialisé sur le marché, sur un cycle de 28 jours.
Distribution
La drospirénone est liée à 95%-97% à l'albumine sérique et ne se lie pas à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG, Sex Hormone-Binding Globulin) ni à la globuline liant les corticostéroïdes (CBG, Cortisol binding globulin). Le volume de distribution apparent moyen de la drospirénone est de 4 l/kg environ.
Biotransformation
La drospirénone est largement métabolisée après administration orale. Les deux principaux métabolites plasmatiques non pharmacologiquement actifs sont la forme acide de la drospirénone, générée par l’ouverture du cycle lactone, et le 4,5-dihydro-drospirénone-3-sulfate, tous deux formés sans implication du cytochrome P450. La drospirénone fait aussi l’objet d’un métabolisme oxydatif catalysé par le CYP3A4.
In vitro, la drospirénone est capable d’inhiber faiblement à modérément les enzymes cytochrome P450 CYP1A1, CYP2C9, CYP2C19 et CYP3A4.
Élimination
Après administration orale, les taux plasmatiques de drospirénone diminuent avec une demi-vie terminale de 32 h.
Le taux de clairance métabolique de la drospirénone dans le plasma est de 1,5 ± 0,2 ml/min/kg. La drospirénone n'est excrétée sous forme inchangée qu'à l'état de traces. Les métabolites de la drospirénone sont excrétés avec les fèces et l'urine à un taux d'excrétion d'environ 1,2 à 1,4.
Linéarité/non-linéarité
La pharmacocinétique de la drospirénone orale est proportionnelle à la dose après administration de doses uniques allant de 1 à 10 mg.
Conditions à l’état d’équilibre
Au cours d'un cycle de traitement, des concentrations sériques maximales de drospirénone d'environ 40 ng/ml à l'état d'équilibre sont atteintes au bout d'environ 7 jours de traitement. Les taux plasmatiques de drospirénone s’accumulent selon un facteur d’environ 2 en fonction du rapport entre la demi-vie terminale et l’intervalle de dosage entre deux prises.
Populations particulières
Effet de l'insuffisance rénale
Aucune étude n'a été menée pour évaluer l'effet d’une insuffisance rénale sur la pharmacocinétique de SLINDA. Cependant, les taux sériques de drospirénone à l'état d'équilibre chez les femmes traitées par un COC contenant de la drospirénone et présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine CLcr, 50 à 80 mL/min) étaient comparables à ceux des femmes dont la fonction rénale était normale. Les taux sériques de drospirénone étaient en moyenne 37% plus élevés chez les femmes atteintes d'insuffisance rénale modérée (CLcr, 30 - 50 mL/min) que chez celles dont la fonction rénale était normale. Le traitement par drospirénone a également été bien toléré par les femmes atteintes d'insuffisance rénale légère ou modérée. Le traitement par la drospirénone n'a montré aucun effet cliniquement significatif sur la concentration sérique de potassium.
Effet de l'insuffisance hépatique
Aucune étude n'a été menée pour évaluer l'effet d’une pathologie hépatique sur la pharmacocinétique de SLINDA. Cependant, les hormones stéroïdiennes peuvent être moins bien métabolisées chez les femmes présentant une altération de la fonction hépatique.
Dans une étude à dose unique chez des femmes prenant un COC contenant de la drospirénone, la clairance orale (CL/F) a diminué d'environ 50% chez les volontaires présentant une insuffisance hépatique modérée par rapport à celles dont la fonction hépatique est normale. La diminution observée de la clairance de la drospirénone chez des volontaires présentant une insuffisance hépatique modérée ne s'est traduite par aucune différence apparente sur les concentrations sériques de potassium. Même en cas de diabète et d'un traitement concomitant par la spironolactone (deux facteurs pouvant prédisposer un patient à une hyperkaliémie), aucune augmentation des concentrations sériques de potassium supérieures à la limite haute des normes de référence n'a été observée. On peut en conclure que la drospirénone est bien tolérée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh B).
Groupes ethniques
Aucune différence cliniquement significative n’a été observée dans la pharmacocinétique de la drospirénone entre les femmes japonaises et caucasiennes.
5.3. Données de sécurité préclinique
Des études sur le risque environnemental ont montré que la drospirénone peut présenter un risque pour l’environnement aquatique car les effets sur la reproduction chez le poisson étaient observés à 0,087 µg/L (CMEO = concentration minimale avec effet observé). (Voir rubrique 6.6)
Comprimés pelliculés actifs blancs :
Noyau du comprimé :
Cellulose microcristalline, lactose, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
Alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc (E553b).
Comprimés pelliculés placebo verts :
Noyau du comprimé :
Lactose, amidon de maïs, povidone, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage :
Hypromellose (E464), triacétine, polysorbate 80 (E433), dioxyde de titane (E171), laque aluminique d’indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
24 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
28 comprimés pelliculés ((24 comprimés pelliculés actifs blancs et 4 comprimés pelliculés placebo verts) sous plaquettes transparentes (PVC/PVDC/Aluminium).
Boîtes de 1, 3, 6 ou 13 plaquette(s) calendaire(s) de 28 comprimés pelliculés, avec un étui en carton pour la plaquette.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Ce médicament peut présenter un risque pour l’environnement (voir rubrique 5.3).
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
AVENIDA MIRALCAMPO 7
POLIGONO IND.MIRALCAMPO
19200 AZUQUECA DE HENARES, GUADALAJARA
MADRID
ESPAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 301 927 4 0 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 301 927 5 7 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 3.
· 34009 550 698 2 9 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 6.
· 34009 550 698 3 6 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium). Boîte de 13.
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 06/11/2020
SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Drospirénone
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé ?
3. Comment prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : Contraceptifs hormonaux à usage systémique, progestatifs, Code ATC : G03AC10.
SLINDA est une pilule contraceptive utilisée dans le but d’éviter une grossesse. Chaque plaquette de SLINDA contient 24 comprimés blancs, également appelés comprimés actifs, et 4 comprimés verts, également appelés comprimés placebo, qui ne contiennent pas de substance active. Les comprimés des deux couleurs sont rangés dans l’ordre.
Chacun des 24 comprimés actifs blancs contient une petite quantité d’une hormone sexuelle féminine, un progestatif appelé drospirénone. C’est la raison pour laquelle SLINDA est appelé pilule progestative seule (POP). Contrairement aux pilules combinées, la pilule progestative seule ne contient pas d’estrogène en plus du progestatif. Pour cette raison, SLINDA peut être utilisé par les femmes qui ne tolèrent pas les estrogènes.
SLINDA possède une efficacité contraceptive élevée. L’effet contraceptif de SLINDA repose sur l’inhibition de l’ovulation, des modifications de la glaire cervicale et des effets sur l’endomètre qui devient plus fin.
Un inconvénient est que des saignements vaginaux peuvent se produire à des intervalles irréguliers lors de la prise de SLINDA. Vous pouvez également n’avoir aucun saignement du tout.
Ne prenez jamais SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé dans les cas suivants :
· si vous êtes allergique à la drospirénone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous avez un caillot sanguin dans un vaisseau sanguin des jambes (thrombose veineuse profonde) ou des poumons (embolie pulmonaire).
· si vous avez (ou avez déjà eu) une maladie du foie et que votre fonction hépatique n'est toujours pas revenue à la normale.
· si vos reins ne fonctionnent pas bien (insuffisance rénale).
· si vous avez ou pensez avoir un cancer sensible aux hormones stéroïdes sexuelles, tels que certains types de cancer du sein.
· si vous avez des saignements vaginaux inexpliqués.
Si l'une de ces affections survient pendant l'utilisation de SLINDA, vous devez immédiatement arrêter de prendre ce médicament et consulter votre médecin.
Avertissements et précautions
SLINDA, comme tous les autres contraceptifs hormonaux, ne protège pas de l'infection par le VIH (SIDA) ni d’aucune des autres maladies sexuellement transmissibles.
Adressez-vous à votre médecin avant de commencer à prendre SLINDA si l’une de ces affections vous concernent :
· vous avez déjà eu une thrombose (formation d’un caillot de sang dans un vaisseau sanguin).
· vous avez un cancer du foie, vous avez une jaunisse (coloration jaune de la peau) ou une maladie du foie et votre foie ne fonctionne pas normalement.
· vous avez déjà eu un cancer du sein.
· vous avez ou avez eu un chloasma (plaques de pigmentation jaune-brun sur la peau en particulier au niveau du visage) ; dans ce cas, vous devez éviter l’exposition au soleil ou aux rayons ultraviolets pendant le traitement avec SLINDA.
· diabète.
· vous avez une tension artérielle élevée.
· Vos reins ne fonctionnent pas bien, et votre médecin effectuera un dosage sanguin pour vérifier les taux de potassium au cours du premier cycle.
Si vous constatez une aggravation ou l’apparition de l’une de ces affections, vous devez contacter votre médecin. Votre médecin décidera alors si vous devez arrêter de prendre SLINDA et pourra vous conseiller d’utiliser une méthode contraceptive non hormonale.
Cancer du sein
Surveillez régulièrement vos seins et prenez contact avec votre médecin dès que possible si si vous observez la moindre grosseur sur vos seins.
On observe que le risque de cancer du sein est légèrement plus élevé chez les femmes qui prennent une contraception hormonale combinée que chez les femmes du même âge qui n'en prennent pas. A l’arrêt de la contraception hormonale combinée, le risque diminue progressivement, de telle sorte que dix ans après l'arrêt de la pilule, le risque est le même que chez les femmes n’ayant jamais pris de contraception hormonale combinée.
Le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans. Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes sous contraception hormonale combinée tendent à moins se développer que chez celles qui n'ont pas utilisé la pilule. On ignore si la différence de risque de cancer du sein est due à la pilule. Cela peut être dû au fait que les femmes sont plus souvent examinées, ce qui permet de mettre en évidence un cancer du sein plus tôt.
Le risque de cancer du sein chez les utilisatrices de pilules progestatives seules, comme SLINDA, serait du même ordre que celui associé aux pilules contenant aussi des estrogènes (pilules combinées), mais les preuves sont moins concluantes.
Thrombose (formation d'un caillot sanguin dans un vaisseau sanguin)
Si vous constatez des signes possibles d'une thrombose, vous devez immédiatement consulter votre médecin (Voir également la rubrique « Examens cliniques réguliers »).
Une thrombose est la formation d'un caillot sanguin, qui peut boucher un vaisseau sanguin. Une thrombose peut parfois survenir dans les veines profondes des jambes (thrombose veineuse profonde). Si le caillot se détache des veines dans lesquelles il s’est formé, il peut atteindre les artères des poumons entraînant ce que l’on appelle une embolie pulmonaire. Cela peut mener à une issue fatale.
Il pourrait y avoir une légère augmentation du risque de thrombose avec la pilule progestative seule. Le risque de thrombose est plus élevé si un membre de votre famille (frère, sœur ou parent) a eu une thrombose à un âge relativement jeune ; il augmente avec l’âge, en cas d’obésité, d’immobilisation prolongée, d’opération importante ou d’accident grave.
Il n’y a pas de risque apparent d’avoir une crise cardiaque ou accident vasculaire cérébral (caillot sanguin dans le cerveau) avec une pilule progestative seule. Le risque est plutôt lié à l’âge, à l’hypertension et au tabac.
Le risque d’accident vasculaire cérébral peut être légèrement augmenté chez les femmes présentant une pression artérielle élevée et prenant une pilule progestative seule.
Troubles psychiatriques
Certaines femmes qui utilisent des contraceptifs hormonaux dont SLINDA ont fait état d’une dépression ou d’un état dépressif. La dépression peut être grave et peut parfois donner lieu à des idées suicidaires. Si vous présentez des changements d’humeur et des symptômes dépressifs, demandez conseil à votre médecin dès que possible.
Examen clinique
Avant de prendre SLINDA pour la première fois ou si vous recommencez le traitement après l’avoir arrêté un certain temps, votre médecin vous posera des questions sur votre santé et fera un examen clinique complet, y compris la mesure de votre tension artérielle. Votre médecin vous indiquera quelle doit être la fréquence des examens de contrôle.
Enfants et adolescents
SLINDA est utilisé après les premières règles de la femme.
Autres médicaments et SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament. Ils peuvent vous dire si vous avez besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires (par exemple des préservatifs) et, le cas échéant, pendant combien de temps, ou si un autre médicament dont vous avez besoin doit être changé.
Certains médicaments :
· peuvent avoir une influence sur les taux sanguins de SLINDA
· peuvent diminuer son efficacité pour prévenir une grossesse
· peuvent provoquer des saignements inattendus.
Cela inclut les médicaments utilisés pour le traitement :
· de l'épilepsie (par exemple primidone, phénytoïne, barbituriques, carbamazépine, oxcarbazépine, felbamate, topiramate),
· de la tuberculose (par exemple rifampicine),
· de l’infection par le VIH (par exemple ritonavir, nelfinavir, névirapine, éfavirenz),
· de l’infection par le virus de l’hépatite C (par exemple bocéprévir, télaprévir),
· d’autres maladies infectieuses (par exemple griséofulvine),
· de la tension sanguine élevée dans les vaisseaux sanguins du poumon (bosentan),
· de l’humeur dépressive (millepertuis),
· de certaines infections bactériennes (par exemple clarithromycine, érythromycine),
· des mycoses (par exemple fluconazole, itraconazole, kétoconazole, voriconazole),
· de la tension sanguine élevée (hypertension), de l’angine de poitrine ou de certains troubles du rythme cardiaque (par exemple diltiazem).
Si vous prenez des médicaments à court terme qui peuvent rendre SLINDA moins efficace, une méthode contraceptive barrière doit également être utilisée. Comme l'effet d'un autre médicament sur SLINDA peut durer jusqu'à 28 jours après l'arrêt du médicament, il est nécessaire d'utiliser une méthode contraceptive barrière supplémentaire pendant toute cette durée. Votre médecin peut vous dire si vous avez besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires et, le cas échéant, pendant combien de temps. Si vous prenez des médicaments ou des produits à base de plantes au-delà de la fin des comprimés actifs blancs, jetez les comprimés placebo verts et commencez immédiatement la plaquette suivante.
Si vous prenez des médicaments à long terme qui peuvent rendre SLINDA moins efficace, votre médecin pourra vous conseiller d’utiliser une méthode contraceptive non hormonale.
SLINDA peut également influer sur l'effet d'autres médicaments, par exemple :
· la ciclosporine utilisée en prévention des rejets de greffe d’organe (l’effet peut être augmenté)
· la lamotrigine utilisée dans l’épilepsie (l'effet peut être diminué)
· certains diurétiques (antagonistes de l'aldostérone, diurétiques épargneurs de potassium). Votre médecin pourra vous recommander de mesurer le taux de potassium sanguin pendant le premier cycle de traitement avec SLINDA.
SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons
Evitez le pamplemousse ou le jus de pamplemousse pendant que vous prenez SLINDA.
Grossesse
N'utilisez pas SLINDA si vous êtes enceinte ou pensez l'être.
L’utilisation de SLINDA avant ou pendant la grossesse n’a pas révélé d’augmentation du risque de malformations congénitales. Cependant, des effets indésirables ne peuvent être exclus.
Allaitement
SLINDA peut être utilisé pendant l’allaitement. Aucun effet sur les nouveau-nés/bébés allaités n'est attendu. Cependant, de très petites quantités de drospirénone sont excrétées dans le lait maternel.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Aucun effet sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n’a été observé chez les utilisatrices de contraceptifs hormonaux, bien qu’aucune étude n’ait été menée avec SLINDA.
SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé contient du lactose
Si votre médecin vous a informée d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre SLINDA.
Bilans médicaux réguliers
Lorsque vous utilisez SLINDA, votre médecin vous demandera de revenir régulièrement pour des bilans de santé. En général, la fréquence et la nature de ces bilans dépendront de votre situation personnelle.
Contactez votre médecin dès que possible si :
· vous ressentez une douleur intense ou un gonflement de l’une de vos jambes, une douleur inexpliquée dans la poitrine, un essoufflement, une toux inhabituelle, en particulier lorsque vous crachez du sang (ce qui peut indiquer une thrombose) ;
· vous avez des douleurs d’estomac sévères d’apparition soudaine ou le teint jaune (vous pouvez remarquer un jaunissement de la peau ou du blanc des yeux ou des urines foncées, pouvant indiquer des troubles hépatiques) ;
· vous sentez une grosseur dans vos seins (ce qui peut indiquer un cancer du sein) ;
· vous ressentez une douleur soudaine ou intense dans le bas-ventre ou à l'estomac (ce qui peut indiquer une grossesse extra-utérine, c’est-à-dire une grossesse en dehors de l'utérus) ;
· vous devez être immobilisée ou subir une intervention chirurgicale (consultez votre médecin au moins quatre semaines à l'avance) ;
· vous avez des saignements vaginaux abondants et inhabituels ;
· vous pensez être enceinte.
Chaque plaquette de SLINDA contient 24 comprimés actifs blancs et 4 comprimés placebo verts. Les deux sortes de comprimés de couleurs différentes sont disposés selon leur ordre de prise.
Prenez un comprimé de SLINDA chaque jour, avec un peu d’eau si nécessaire. Vous pouvez prendre les comprimés avec ou sans nourriture (voir rubrique « SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons »). Vous devez prendre les comprimés chaque jour à peu près à la même heure, de façon à ce que l’intervalle de prise entre deux comprimés soit toujours de 24 heures.
Ne confondez pas les comprimés : en raison de la composition différente des comprimés, vous devez impérativement commencer par la prise du premier comprimé blanc en haut à gauche de la première rangée et prendre un comprimé chaque jour. Pour respecter l’ordre de prise, suivez toujours le sens indiqué par les flèches et la séquence des chiffres sur la plaquette.
Prenez le premier comprimé du traitement le premier jour de vos règles. Ensuite, la prise des comprimés se fait de manière continue. Prenez un comprimé actif blanc une fois par jour les 24 premiers jours, puis un comprimé placebo vert une fois par jour les 4 derniers jours. Vous devez ensuite commencer immédiatement une nouvelle plaquette (24 comprimés actifs blancs suivis de 4 comprimés placebo verts) sans interruption dans la prise journalière. Il n'y a donc pas d'intervalle sans comprimés (pas d’arrêt) entre deux plaquettes.
Vous pouvez avoir des saignements pendant la prise de SLINDA, ou bien vous pouvez ne pas avoir de saignement du tout, mais vous devez néanmoins continuer à prendre vos comprimés normalement, sans interruption.
Si vous prenez SLINDA de cette manière, vous êtes protégée contre une grossesse, y compris pendant les 4 jours de prise des comprimés placebo.
Préparation de la plaquette
Pour vous aider dans la prise de vos comprimés, 7 autocollants hebdomadaires mentionnant chacun tous les jours de la semaine sont fournis dans l’étui. Choisissez l’autocollant qui mentionne en premier le jour de la semaine correspondant à votre premier jour de prise (par exemple, si vous commencez un jeudi, utilisez l’autocollant qui commence par «Je»). Sur l’étui de la plaquette, collez l’autocollant à l’endroit indiqué par "Placez l'autocollant journalier ici", de façon à ce que le premier jour soit indiqué au-dessus du comprimé identifié par « Début ». Le jour de la semaine figure ainsi au-dessus de chaque comprimé et vous pourrez ainsi vérifier que vous que vous n’avez pas oublié de comprimé. Les flèches indiquent l’ordre dans lequel vous devez prendre les comprimés.
Quand commencer à prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
· Si vous n’avez utilisé aucune contraception hormonale au cours du mois précédent :
Vous pouvez commencer SLINDA le premier jour de vos règles. Dans ce cas, vous êtes immédiatement protégée contre un risque de grossesse et vous n’avez pas besoin d’utiliser de méthode de contraception supplémentaire (comme par exemple un préservatif).
· En relais d’une pilule combinée, d’un anneau vaginal ou d’un patch transdermique :
Vous devez commencer SLINDA le lendemain de la prise du dernier comprimé actif (le dernier comprimé contenant les substances actives) de votre pilule précédente ou le jour du retrait de votre anneau vaginal ou de votre patch transdermique (cela signifie qu’il n’y a pas d’intervalle sans comprimés ou sans anneau ou sans patch). Si vous suivez ces instructions, il n’est pas nécessaire de prendre des mesures contraceptives supplémentaires.
Vous pouvez également commencer SLINDA au plus tard le lendemain du jour suivant l’intervalle habituel libre sans comprimé, sans anneau vaginal ou patch transdermique ou après l’intervalle habituel de prise de comprimés inactifs de votre contraceptif actuel. Dans ce cas, assurez-vous d’utiliser une méthode contraceptive barrière supplémentaire pendant les 7 premiers jours de la prise de SLINDA.
· En relais d’une autre pilule progestative seule (POP) :
Vous pouvez arrêter de la prendre n’importe quel jour et commencer à prendre SLINDA le jour suivant. Vous n’avez pas besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires.
· En relais d’une contraception progestative par injection, par implant ou par un système intra-utérin (SIU) libérant un progestatif
Vous devez commencer SLINDA à la date prévue pour la prochaine injection ou bien le jour du retrait de votre implant ou de votre SIU. Vous n’avez pas besoin de prendre des précautions contraceptives supplémentaires.
· Après un accouchement
Vous pouvez commencer SLINDA n'importe quel jour entre les 21ème et 28ème jours après la naissance de votre bébé. Si vous commencez plus de 28 jours après l’accouchement mais avant le retour des règles, vous devez vous assurer que vous n’êtes pas enceinte et vous devez utiliser une méthode de contraception de type barrière (comme par exemple un préservatif) pendant les 7 premiers jours de la prise de comprimés.
Des informations complémentaires pour les femmes qui allaitent sont disponibles à la rubrique 2 (Grossesse et allaitement).
· Après une fausse couche ou un avortement
Vous devez suivre les conseils de votre médecin.
Demandez à votre médecin si vous ne savez pas quand commencer.
Si vous avez pris plus de SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû
Aucun effet néfaste grave n'a été rapporté résultant de la prise d’un nombre excessif de comprimés de SLINDA en une seule fois. Les symptômes pouvant survenir sont des nausées, vomissements ou de légers saignements vaginaux.
Toutefois, en cas de surdosage, demandez conseil à votre médecin car des tests sanguins doivent être effectués.
Si vous oubliez de prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Si vous avez oublié de prendre un comprimé au cours de la première semaine de prise des comprimés, et que vous avez eu des relations sexuelles dans la semaine précédant l’oubli de comprimé, vous devez savoir qu’il y a un risque de grossesse. Dans ce cas, contactez votre médecin.
Si vous avez oublié de prendre un comprimé entre le 15ème et le 24ème jour (3ème ou 4ème rangée de la plaquette), prenez le comprimé oublié dès que vous vous en rendez compte, même si cela signifie de prendre deux comprimés en même temps. Continuez de prendre les comprimés blancs actifs à l’heure habituelle. Au lieu de prendre les comprimés placebo verts de cette plaquette, jetez-les et commencez la plaquette suivante (le jour du début de prise sera différent). En supprimant l’intervalle placebo, la protection contraceptive sera maintenue.
Les 4 derniers comprimés de la 4ème rangée de la plaquette sont des comprimés placebo. Si vous oubliez l'un de ces comprimés, cela n'a aucun effet sur l’efficacité contraceptive de SLINDA. Jetez le comprimé placebo oublié.
Que faire en cas de vomissement ou de diarrhée sévère
Si vous vomissez ou si vous souffrez de diarrhée sévère, il y a un risque que la substance active de votre pilule ne soit pas complètement absorbée par votre organisme. Dans ces cas, une méthode de contraception supplémentaire peut être nécessaire ; demandez conseil à votre médecin.
Si vous vomissez ou si vous souffrez de diarrhée sévère dans les 3 à 4 heures qui suivent la prise de votre comprimé blanc actif de SLINDA, vous devez prendre un autre comprimé blanc d’une autre plaquette dès que possible. Si possible, prenez-le dans les 12 heures suivant l’heure à laquelle vous prenez habituellement votre comprimé. Des mesures contraceptives supplémentaires ne sont pas nécessaires. Si ce n’est pas possible ou si 12 heures se sont écoulées, suivez les instructions données dans la rubrique « Si vous oubliez de prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé » ci-dessus.
Si vous arrêtez de prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Vous pouvez arrêter de prendre SLINDA à tout moment. Dès le jour de l’arrêt de la prise, vous n'êtes plus protégée contre une grossesse.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Les effets indésirables graves associés à l’utilisation de SLINDA sont décrits dans les rubriques « Cancer du sein » et « Thrombose » de la rubrique 2 (« Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé ? »). Veuillez lire cette rubrique pour des informations complémentaires et consultez immédiatement votre médecin si nécessaire.
Des saignements vaginaux peuvent survenir à des intervalles irréguliers au cours de l'utilisation de SLINDA. Ces saignements peuvent être juste de légères taches qui ne nécessitent pas forcément une protection hygiénique ou des saignements plus importants qui ressemblent à des règles peu abondantes et qui nécessitent une protection hygiénique. Une absence de règles peut également survenir. Les saignements irréguliers ne signifient pas une diminution de la protection contraceptive de SLINDA. Généralement vous n’avez à prendre aucune mesure. Continuez simplement à prendre SLINDA. Cependant, si les saignements sont importants ou prolongés, vous devez consulter votre médecin.
Si les saignements sont très fréquents et irréguliers, une autre méthode contraceptive doit être envisagée. Si vous n’avez pas de saignements vaginaux au cours du traitement, vous pouvez devoir faire un test de grossesse si vous n’avez pas pris les comprimés conformément aux instructions de la rubrique 3 « Comment prendre SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé ».
Les effets indésirables suivants ont été associés à l'utilisation de SLINDA :
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· céphalées
· nausées, douleur abdominale
· modifications du désir sexuel, changements d’humeur
· acné
· inconfort mammaire, règles douloureuses, saignements vaginaux et règles irrégulières
· prise de poids
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· anémie (diminution du nombre de globules rouges dans le sang), asthénie (fatigue), rétention d’eau
· vertiges
· vomissements, diarrhée, constipation
· infections vaginales
· augmentation des paramètres suivants dans le sang : potassium, enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, GGT), bilirubine, créatine phosphokinase, triglycérides
· modifications de l'appétit
· fibrome utérin (tumeur bégnine de l’utérus)
· humeur dépressive, dépression, anxiété
· absence de règles, modification des saignements menstruels, douleurs pelviennes, kystes ovariens, pertes vaginales, sécheresse vaginale
· chute de cheveux, transpiration accrue, démangeaisons, éruption cutanée, séborrhée (peau grasse), dermatite (inflammation de la peau)
· pression artérielle élevée, bouffées de chaleur,
· hypersensibilité
Rares (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :
· intolérance aux lentilles de contact
· perte de poids
· quantité excessive d’urine
· kyste mammaire, écoulement mammaire, frottis cervical anormal, démangeaisons génitales
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur le conditionnement après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé
Comprimés pelliculés actifs blancs :
· La substance active est : la drospirénone
Chaque comprimé pelliculé actif blanc contient 4 milligrammes de drospirénone.
· Les autres composants sont :
Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, lactose, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b)
Pelliculage : alcool polyvinylique, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc (E553b).
Comprimés pelliculés placebo verts :
· Les comprimés pelliculés verts placebo ne contiennent pas de substance active.
Noyau du comprimé : lactose, amidon de maïs, povidone, silice colloïdale anhydre (E551), stéarate de magnésium (E470b).
Pelliculage : hypromellose (E464), triacétine, polysorbate 80 (E433), dioxyde de titane (E171), laque aluminique d’indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
Qu’est-ce que SLINDA 4 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur
Chaque plaquette de SLINDA contient 24 comprimés pelliculés actifs et 4 comprimés pelliculés placebo verts.
Les comprimés actifs sont ronds, blancs, avec les lettres «E» et «D» gravées sur les faces opposées, d’un diamètre de 5 mm.
Les comprimés placebo sont ronds, verts, avec la lettre «E» et le chiffre «4» gravés sur les faces opposées, d’un diamètre de 5 mm.
Dans chaque étui, une pochette en carton pour les plaquettes est jointe.
SLINDA est disponible en plaquettes calendaires de 1, 3, 6 et 13 plaquettes de 28 comprimés.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
AVENIDA MIRALCAMPO 7
POLIGONO IND. MIRALCAMPO
19200 AZUQUECA DE HENARES, GUADALAJARA
MADRID
ESPAGNE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
15 RUE DE VANVES
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
C/ LA VALLINA S/N
POLÍGONO INDUSTRIAL NAVATEJERA
24008 NAVATEJERA, LEÓN
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
{MM/AAAA}.
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).