SKUDEXUM 75 mg/25 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 60162494
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : Opioïdes en association avec des analgésiques non opioïdes - code ATC : N02AJ14.SKUDEXUM contient les substances actives chlorhydrate de tramadol et dexkétoprofène. Le chlorhydrate de tramadol est un antidouleur appartenant à un groupe de médicaments appelé analgésiques opioïdes. Ces derniers agissent sur le système nerveux central. Le chlorhydrate de tramadol soulage la douleur en agissant sur certaines cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière.Le dexkétoprofène est un antidouleur appartenant à un groupe de médicaments appelé anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).SKUDEXUM est utilisé dans le traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez l'adulte. Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 11/04/2016
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS LUXEMBOURG

    Les compositions de SKUDEXUM 75 mg/25 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé DEXKÉTOPROFÈNE 30646 25 mg FT
    Comprimé CHLORHYDRATE DE TRAMADOL 86571 75 mg SA
    Comprimé DEXKÉTOPROFÈNE TROMÉTAMOL 93236 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 10 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3004855
    • Code CIP3 : 3400930048559
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 18/04/2017
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 10/08/2021

    Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Les professionnels de la santé déclarent tout effet indésirable suspecté. Voir rubrique 4.8 pour les modalités de déclaration des effets indésirables.

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chlorhydrate de tramadol........................................................................................................ 75 mg

    Dexkétoprofène..................................................................................................................... 25 mg

    Excipients avec des effets connus : chaque comprimé contient 33,07 mg de croscarmellose sodique et 1,83 mg de stéarylfumarate de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    Comprimé pelliculé presque blanc à légèrement jaune, de forme allongée, avec une barre de cassure sur une face et l'inscription « M » gravée sur l'autre. La taille du comprimé est d’environ 14 mm de long et 6 mm de large.

    La barre de cassure permet seulement de faciliter la prise du comprimé, elle ne le divise pas en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez les patients adultes dont la douleur nécessite une association de tramadol et dexkétoprofène.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    La dose recommandée est d'un comprimé pelliculé (correspondant à 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 25 mg de dexkétoprofène). Des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire, avec un intervalle minimum de 8 heures. La dose totale journalière ne doit pas dépasser trois comprimés pelliculés par jour (correspondant à 225 mg de chlorhydrate de tramadol et 75 mg de dexkétoprofène).

    SKUDEXUM est uniquement destiné à un usage de courte durée, strictement limité à la durée des symptômes, et sans dépasser 5 jours. La substitution de la combinaison par un agent antalgique seul doit être évaluée selon l'intensité de douleur et la réponse du patient.

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (voir rubrique 4.4).

    Patients âgés

    Chez les patients âgés, la dose initiale recommandée est d’un comprimé pelliculé; des doses supplémentaires peuvent être prises si nécessaire avec un intervalle minimal de 8 heures, sans dépasser la dose totale journalière de 2 comprimés pelliculés (correspondant à 150 mg de chlorhydrate de tramadol et 50 mg de dexkétoprofène). Uniquement après qu’une bonne tolérance générale a été établie, la dose peut être augmentée à un maximum de 3 comprimés pelliculés par jour, comme recommandé pour la population générale.

    Les données disponibles chez les patients de plus de 75 ans sont limitées, SKUDEXUM doit donc être utilisé avec prudence chez ces patients (voir rubrique 4.4).

    Insuffisance hépatique

    Les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée doivent commencer le traitement avec un nombre réduit de doses (dose totale journalière de 2 comprimés pelliculés de SKUDEXUM) et faire l'objet d'une surveillance étroite.

    SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (voir rubrique 4.3).

    Insuffisance rénale

    La dose totale journalière initiale doit être réduite à 2 comprimés pelliculés de SKUDEXUM chez les patients présentant une insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre 60 et 89 ml/min) (voir rubrique 4.4).

    SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine ≤ 59 ml/min) (voir rubrique 4.3).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de SKUDEXUM chez l'enfant et l'adolescent n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

    Par conséquent, SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez l'enfant et l'adolescent.

    Mode d'administration

    Voie orale.

    SKUDEXUM doit être avalé avec une quantité suffisante de liquide (par exemple un verre d'eau). La prise concomitante de nourriture ralentit l'absorption du médicament (voir rubrique 5.2). Pour un effet plus rapide, les comprimés peuvent être pris au moins 30 minutes avant les repas.

    4.3. Contre-indications  

    Les contre-indications signalées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.

    Le dexkétoprofène ne doit pas être administré dans les cas suivants :

    · hypersensibilité au dexkétoprofène, à tout autre AINS ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · patients chez lesquels des substances ayant un mode d’action similaire (par exemple acide acétylsalicylique ou autres AINS) entraînent des crises d'asthme, un bronchospasme, une rhinite aiguë ou provoquent des polypes nasaux, de l'urticaire ou un œdème angioneurotique ;

    · réactions photoallergiques ou phototoxiques connues au cours d'un traitement par kétoprofène ou fibrates ;

    · patients présentant un ulcère gastroduodénal actif ou une hémorragie gastro-intestinale active ou tout antécédent d'hémorragie, d'ulcération ou de perforations gastro-intestinales ;

    · patients ayant des antécédents d'hémorragie ou de perforations gastro-intestinales, liées à un traitement antérieur par AINS ;

    · patients présentant une dyspepsie chronique ;

    · patients présentant d'autres hémorragies actives ou des troubles hémorragiques ;

    · patients présentant une maladie de Crohn ou une rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse) ;

    · patients présentant une insuffisance cardiaque sévère ;

    · patients présentant une insuffisance rénale modérée à sévère (clairance de la créatinine ≤ 59 ml/min) ;

    · patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh C) ;

    · patients présentant un terrain hémorragique et d'autres troubles de la coagulation ;

    · patients présentant une déshydratation sévère (provoquée par des vomissements, une diarrhée ou une prise insuffisante de liquides).

    Le tramadol ne doit pas être administré dans les cas suivants :

    · hypersensibilité au tramadol ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ;

    · intoxication aiguë à l'alcool, aux hypnotiques, aux analgésiques, aux opioïdes ou aux psychotropes ;

    · patients recevant des IMAO ou en ayant pris au cours des 14 derniers jours (voir rubrique 4.5) ;

    · patients dont l'épilepsie n'est pas équilibrée de manière adéquate par un traitement (voir rubrique 4.4) ;

    · dépression respiratoire sévère.

    SKUDEXUM est contre-indiqué pendant la grossesse et l'allaitement (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Les mises en garde spéciales et les précautions signalées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.

    Dexkétoprofène

    Administrer avec précaution chez les patients ayant des antécédents d'allergies.

    L'utilisation concomitante de dexkétoprofène et d'autres AINS, y compris des inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2, doit être évitée (voir rubrique 4.5).

    La survenue d’effets indésirables peut être minimisée par l'utilisation de la dose efficace la plus faible possible pendant la durée de traitement la plus courte nécessaire au soulagement des symptômes (rubrique 4.2 et risques gastro-intestinaux [GI] et cardiovasculaires ci-dessous).

    Risques gastro-intestinaux

    Des hémorragies, ulcérations et perforations gastro-intestinales, potentiellement fatales, ont été signalées avec tous les AINS à tout moment du traitement, sans qu'il y ait nécessairement eu de signes d'alerte ou d'antécédents d'événements gastro-intestinaux graves. En cas d'apparition d'une hémorragie ou d'une ulcération gastro-intestinales chez un patient recevant du dexkétoprofène, le traitement doit être arrêté.

    Le risque d'hémorragie, d'ulcération ou de perforation gastro-intestinales augmente avec la dose d'AINS chez les patients ayant des antécédents d'ulcère, en particulier en cas de complication à type d'hémorragie ou de perforation (voir rubrique 4.3), ainsi que chez les patients âgés.

    Comme pour tous les AINS, tout antécédent d'œsophagite, de gastrite et/ou d'ulcère gastroduodénal doit être identifié afin de pouvoir s'assurer de leur guérison totale avant le début du traitement par dexkétoprofène. Les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux ou des antécédents de pathologie gastro-intestinale doivent faire l'objet d'une surveillance des troubles digestifs, en particulier des hémorragies gastro-intestinales.

    Les AINS doivent être utilisés avec précaution chez les patients ayant des antécédents de maladie gastro-intestinale (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), car leur pathologie est susceptible d'être aggravée (voir rubrique 4.8).

    Une association avec des agents protecteurs (par exemple misoprostol ou inhibiteurs de la pompe à protons) doit être envisagé pour ces patients, ainsi que pour les patients nécessitant un traitement concomitant par des doses faibles d'acide acétylsalicylique ou d'autres médicaments susceptibles d'augmenter le risque gastro-intestinal (voir ci-dessous et rubrique 4.5).

    Les patients ayant des antécédents de toxicité gastro-intestinale, en particulier s'ils sont âgés, doivent signaler tout symptôme gastro-intestinal inhabituel (en particulier tout saignement gastro-intestinal), en particulier en début de traitement.

    Une attention particulière doit être portée aux patients recevant des traitements concomitants susceptibles d'augmenter le risque d'ulcération ou d'hémorragie, tels que les corticostéroïdes oraux, les anticoagulants comme la warfarine, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les agents antiagrégants plaquettaires comme l'acide acétylsalicylique (voir rubrique 4.5).

    Risques rénaux

    Une attention particulière doit être portée aux patients présentant une insuffisance rénale. Chez ces patients, l'utilisation d'AINS peut entraîner une détérioration de la fonction rénale, une rétention hydrique et des œdèmes. Il est également nécessaire de faire preuve de prudence chez les patients recevant un traitement diurétique et chez ceux susceptibles de développer une hypovolémie, car le risque de néphrotoxicité est augmenté.

    Une prise adéquate de liquides doit être assurée au cours du traitement afin de prévenir toute déshydratation et toute possible augmentation associée de la toxicité rénale.

    Comme tous les AINS, le dexkétoprofène peut augmenter les taux plasmatiques d’urée et de créatinine. Comme d'autres inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines, il peut être associé à des effets indésirables touchant le système rénal qui peuvent conduire à une glomérulonéphrite, une néphrite interstitielle, une nécrose papillaire rénale, un syndrome néphrotique et une insuffisance rénale aiguë.

    Risques hépatiques

    Une attention particulière doit être portée chez les patients insuffisants hépatiques. Comme les autres AINS, le dexkétoprofène peut entraîner des augmentations légères et transitoires de certains paramètres hépatiques, ainsi que des augmentations significatives des taux d'aspartate-aminotransférase (ASAT) ou transaminase glutamo-oxaloacétique sérique (SGOT), et d'alanine-aminotransférase (ALAT) ou transaminase glutamopyruvique sérique (SGPT). En cas d'augmentation significative de ces paramètres, le traitement doit être arrêté.

    Risques cardiovasculaires et cérébrovasculaires

    Une surveillance appropriée et des conseils sont requis pour les patients ayant des antécédents d'hypertension et/ou d'insuffisance cardiaque congestive légère à modérée, car des cas de rétention hydrique et d'œdèmes ont été signalés lors de traitements par AINS. Il convient d'être particulièrement prudent avec les patients ayant des antécédents de pathologie cardiaque, en particulier ceux ayant présenté des épisodes d'insuffisance cardiaque, car il existe un risque accru de déclencher une insuffisance cardiaque.

    Des données cliniques et épidémiologiques suggèrent que l'utilisation de certains AINS (en particulier à doses élevées et à long terme) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral). Les données sont insuffisantes pour écarter un tel risque avec le dexkétoprofène.

    Les patients présentant une hypertension non contrôlée, une insuffisance cardiaque congestive, une cardiopathie ischémique établie, une pathologie artérielle périphérique et/ou une pathologie vasculaire cérébrale ne doivent être traités par dexkétoprofène uniquement après évaluation attentive du rapport bénéfice/risque. Une évaluation similaire doit être réalisée avant d'instaurer un traitement à long terme chez des patients présentant des facteurs de risque de pathologies cardiovasculaires (par exemple hypertension, hyperlipidémie, diabète, tabagisme).

    Tous les AINS non sélectifs peuvent inhiber l'agrégation plaquettaire et rallonger le temps de saignement en inhibant la synthèse des prostaglandines. Par conséquent, l'utilisation de dexkétoprofène est déconseillée chez les patients recevant d'autres traitements interférant avec l'hémostase, tels que la warfarine ou autres coumarines ou l’héparine (voir rubrique 4.5).

    Réactions cutanées

    Des réactions cutanées graves, certaines fatales, incluant des dermatites exfoliatives, des syndromes de Stevens-Johnson et des nécrolyses épidermiques toxiques, ont été signalées très rarement lors de traitements par AINS (voir rubrique 4.8). Le risque d'apparition de ces réactions semble être le plus élevé en début de traitement, la réaction survenant dans la majorité des cas au cours du premier mois de traitement. Le traitement par dexkétoprofène doit être arrêté dès la première apparition d'une éruption cutanée, de lésions des muqueuses ou de tout autre signe d'hypersensibilité.

    Patients âgés

    Les réactions indésirables aux AINS, en particulier les hémorragies et les perforations gastro-intestinales potentiellement fatales, sont plus fréquentes chez les personnes âgées (voir rubrique 4.2). Ces patients doivent commencer le traitement avec la dose la plus faible disponible.

    Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une insuffisance rénale, cardiovasculaire ou hépatique (voir rubrique 4.2).

    Autres informations :

    Une prudence particulière est nécessaire chez les patients :

    · présentant un trouble congénital du métabolisme de la porphyrine (par exemple porphyrie aiguë intermittente) ;

    · présentant une déshydratation ;

    · juste après une intervention chirurgicale lourde.

    Des cas graves de réactions d'hypersensibilité aiguë (choc anaphylactique par exemple) ont été observés à de très rares occasions. Le traitement doit être arrêté dès l'apparition des premiers signes de réaction d'hypersensibilité grave suivant une prise de dexkétoprofène. En fonction des symptômes, tous les actes médicaux nécessaires doivent être initiés par un professionnel de santé spécialiste.

    Les patients présentant un asthme associé à une rhinite chronique, une sinusite chronique et/ou une polypose nasale ont un risque plus élevé d'allergie à l'acide acétylsalicylique et/ou aux AINS que le reste de la population. L'administration de ce médicament peut provoquer des crises d'asthme ou un bronchospasme, en particulier chez les sujets allergiques à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS (voir rubrique 4.3).

    De manière exceptionnelle, la varicelle peut être à l'origine de graves complications infectieuses touchant la peau et les tissus mous. À ce jour, il ne peut être exclu que les AINS jouent un rôle dans l'aggravation de ces infections. Par conséquent, il est recommandé d'éviter l'utilisation de dexkétoprofène en cas de varicelle.

    Le dexkétoprofène doit être administré avec précaution aux patients souffrant de troubles hématopoïétiques, de lupus érythémateux systémique ou d'une connectivite mixte.

    Comme d'autres AINS, le dexkétoprofène peut masquer les symptômes de pathologies infectieuses.

    Population pédiatrique

    La sécurité et l'efficacité de SKUDEXUM chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Par conséquent, SKUDEXUM ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents.

    Tramadol

    Le tramadol doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une addiction, et ceux présentant un traumatisme crânien, un choc, une altération de la conscience sans cause évidente, des troubles du centre ou de la fonction respiratoires ou une hypertension intracrânienne.

    Ce produit doit être utilisé avec précaution chez les patients sensibles aux opiacés.

    Il convient d’être prudent lors du traitement de patients présentant une dépression respiratoire, ou en cas d'administration concomitante de médicaments dépresseurs du SNC (voir rubrique 4.5) ou si la dose recommandée est significativement dépassée (voir rubrique 4.9) ; la possibilité d'une dépression respiratoire ne peut être exclue dans ces situations.

    Des convulsions ont été signalées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Ce risque peut être accru lorsque les doses de tramadol dépassent la dose limite supérieure quotidienne recommandée (400 mg).

    De plus, le tramadol peut accroitre le risque de convulsions chez les patients prenant d'autres médicaments abaissant le seuil épileptogène (voir rubrique 4.5). Les patients épileptiques ou ceux susceptibles de présenter des convulsions ne doivent être traités par du tramadol qu'en cas de nécessité absolue.

    Une tolérance, ainsi qu’une dépendance physique et psychique peuvent survenir, particulièrement après une utilisation au long cours. Chez les patients présentant une tendance à l’abus de médicaments ou à la dépendance, un traitement par tramadol ne doit s'effectuer que sur de courtes périodes et sous surveillance médicale stricte. En cas d’arrêt de traitement par tramadol, il est conseillé de réduire progressivement la dose afin d’éviter les symptômes de sevrage.

    Risque lié à l'utilisation concomitante de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés

    L'utilisation concomitante de Skudexum et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou des médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma et le décès. En raison de ces risques, la prescription en association avec ces médicaments sédatifs doit être réservée aux patients pour lesquels des options alternatives de traitement ne sont pas possibles. S'il est décidé de prescrire Skudexum en association avec des médicaments sédatifs, la dose efficace la plus faible doit être utilisée et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

    Les patients doivent être suivis de près pour les signes et symptômes de dépression respiratoire et de sédation. À cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et le personnel soignant d’être sensibilisés à ces symptômes (voir rubrique 4.5).

    Syndrome sérotoninergique

    Le syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle, a été rapporté chez des patients traités par le tramadol en association avec d’autres agents sérotoninergiques ou par le tramadol seul (voir rubriques 4.5, 4.8 et 4.9).

    Si un traitement concomitant avec d’autres agents sérotoninergiques est justifié sur le plan clinique, il est conseillé d’observer attentivement le patient, tout particulièrement pendant l’instauration du traitement et les augmentations de dose.

    Les symptômes du syndrome sérotoninergique peuvent comprendre des modifications de l’état mental, une instabilité autonome, des anomalies neuromusculaires et/ou des symptômes gastro-intestinaux.

    En cas de suspicion de syndrome sérotoninergique, une réduction de dose ou un arrêt du traitement devra être envisagé(e) en fonction de la gravité des symptômes. Le retrait des médicaments sérotoninergiques apporte généralement une amélioration rapide.

    Troubles respiratoires liés au sommeil

    Les opioïdes peuvent provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, notamment l’apnée centrale du sommeil (ACS) et l’hypoxémie liée au sommeil. Le risque d’ACS augmente en fonction de la dose d’opioïdes utilisée. Chez les patients présentant une ACS, une diminution de la dose totale d’opioïdes doit être envisagée.

    Insuffisance surrénalienne

    Les antalgiques opioïdes peuvent occasionnellement provoquer une insuffisance surrénalienne réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïde. Les symptômes d'insuffisance surrénale aiguë ou chronique peuvent inclure par ex. douleur abdominale sévère, nausées et vomissements, hypotension artérielle, fatigue extrême, diminution de l’appétit et perte de poids.

    Métabolisme du CYP2D6

    Le tramadol est métabolisé par l’intermédiaire d’une enzyme hépatique, le CYP2D6. En cas de déficit ou d’absence totale de cette enzyme chez le patient, l’effet analgésique attendu pourra ne pas être obtenu. Il est estimé que jusqu’à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit. Toutefois, si le patient est un métaboliseur ultra-rapide, il existe un risque, même à dose recommandée, de manifestation d’effets indésirables liés à la toxicité des opiacés. Les symptômes généraux de toxicité des opiacés incluent une confusion mentale, une somnolence, une respiration superficielle, des pupilles contractées, des nausées, des vomissements, une constipation et une perte d’appétit. Dans les cas graves, les patients peuvent présenter les symptômes d’une défaillance circulatoire et respiratoire pouvant engager le pronostic vital et conduire à une issue fatale dans de très rares cas. Les prévalences estimées de métaboliseurs ultra-rapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous:

    Population

    Africain/Éthiopien

    Afro-américain

    Asiatique

    Caucasien

    Grec

    Hongrois

    Européen du Nord

    % de prévalence

    29 %

    3,4 % à 6,5 %

    1,2 % à 2 %

    3,6 % à 6,5 %

    6,0 %

    1,9 %

    1 % à 2 %

    Utilisation postopératoire chez les enfants

    La littérature rapporte des cas de tramadol administré à des enfants en postopératoire après une amygdalectomie et/ou une adénoïdectomie dans le cadre du traitement de l’apnée obstructive du sommeil, ayant mené à des événements indésirables rares mais pouvant engager le pronostic vital. L’administration de tramadol à des enfants pour le soulagement de douleurs postopératoires doit être sujette à la plus grande prudence et doit s’accompagner d’une étroite surveillance des symptômes en lien avec la toxicité des opiacés, notamment la dépression respiratoire.

    Enfants présentant une fonction respiratoire altérée

    L’utilisation du tramadol n’est pas recommandée chez les enfants présentant une fonction respiratoire altérée, notamment en cas de déficit neuromusculaire, d’affections cardiaques ou respiratoires sévères, d’infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatismes ou d’interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs sont susceptibles d’aggraver les symptômes de toxicité des opiacés.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose, c'est-à-dire essentiellement "sans sodium".

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Aucune étude clinique n'a été menée afin d'évaluer l'impact potentiel des interactions médicamenteuses sur le profil de sécurité de SKUDEXUM. Cependant, celles signalées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapie doivent être prises en compte.

    Dexkétoprofène

    Les interactions suivantes s'appliquent aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en général :

    Associations déconseillées

    · Autres AINS, y compris les inhibiteurs sélectifs de la cyclo-oxygénase-2 et les fortes doses de salicylés (≥ 3 g/jour) : l'administration concomitante de plusieurs AINS est susceptible d'augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragies gastro-intestinaux par effet synergique.

    · Anticoagulants : les AINS sont susceptibles de renforcer les effets des anticoagulants, tels que la warfarine, en raison de la forte liaison du dexkétoprofène aux protéines plasmatiques, de l'inhibition de la fonction plaquettaire et des lésions de la muqueuse gastroduodénale. Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des valeurs biologiques doivent être mis en place.

    · Héparines : risque accru d'hémorragie (en raison de l'inhibition de la fonction plaquettaire et des lésions de la muqueuse gastroduodénale). Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite et un contrôle des valeurs biologiques doivent être mis en place.

    · Corticostéroïdes : existence d'un risque accru d'ulcération ou d'hémorragie gastro-intestinales.

    · Lithium (décrit avec plusieurs AINS) : les AINS entraînent une augmentation des taux sanguins de lithium, qui peuvent atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Ce

    paramètre nécessite donc une surveillance lors de l'instauration, de l'ajustement et de l'arrêt du traitement par dexkétoprofène.

    · Méthotrexate utilisé à des doses élevées (15 mg/semaine ou plus), toxicité hématologique accrue du méthotrexate en raison d'une diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général.

    · Hydantoïnes (y compris phénytoïne) et sulfonamides : les effets toxiques de ces substances peuvent être accrus.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), aminosides antibactériens et antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II : le dexkétoprofène est susceptible de réduire l'effet des diurétiques et des antihypertenseurs. Chez certains patients présentant une altération de la fonction rénale (par exemple patients déshydratés ou patients âgés avec altération de la fonction rénale), l'administration concomitante d'agents inhibant la cyclo-oxygénase et d'IEC, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aminosides antibactériens peut altérer davantage la fonction rénale, cet effet étant généralement réversible. En cas de prescription simultanée de dexkétoprofène et d'un diurétique, il est essentiel de s'assurer de la bonne hydratation du patient et de surveiller la fonction rénale au début du traitement puis régulièrement. L'administration concomitante de dexkétoprofène et de diurétiques épargneurs de potassium peut entraîner une hyperkaliémie. Une surveillance des concentrations sanguines en potassium est nécessaire (voir rubrique 4.4).

    · Méthotrexate utilisé à faibles doses (moins de 15 mg/semaine) : toxicité hématologique accrue du méthotrexate en raison d'une diminution de sa clairance rénale par les anti-inflammatoires en général. Contrôle hebdomadaire de la numération sanguine au cours des premières semaines de traitement. Surveillance renforcée en cas d'altération même légère de la fonction rénale, ainsi que chez les patients âgés.

    · Pentoxyfilline : risque accru d'hémorragie. Surveillance clinique renforcée et contrôle plus fréquent du temps de saignement.

    · Zidovudine : risque accru de toxicité sur la lignée érythrocytaire par l'intermédiaire d'une action sur les réticulocytes, avec anémie sévère survenant une semaine après le début du traitement par AINS. Vérifier la numération de la formule sanguine et des réticulocytes une à deux semaines après le début du traitement par AINS.

    · Sulfonylurées : les AINS sont susceptibles d'accroître l'effet hypoglycémiant des sulfonylurées par déplacement depuis les sites de liaison aux protéines plasmatiques.

    Associations à prendre en compte

    · Bêtabloquants : le traitement par AINS est susceptible de diminuer leur effet antihypertenseur par inhibition de la synthèse des prostaglandines.

    · Ciclosporine et tacrolimus : les AINS peuvent accroître leur néphrotoxicité par l'intermédiaire d'effets médiés par les prostaglandines rénales. Au cours d'un traitement combiné, il est nécessaire de mesurer la fonction rénale.

    · Thrombolytiques : risque accru d'hémorragie.

    · Agents antiagrégants plaquettaires et inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) : risque accru d'hémorragie gastro-intestinale (voir rubrique 4.4).

    · Probénécide : augmentation possible des concentrations plasmatiques de dexkétoprofène. Cette interaction peut être due à un mécanisme d'inhibition au niveau du site de sécrétion tubulaire rénale et de glucuronoconjugaison, et nécessite un ajustement de la dose de dexkétoprofène.

    · Glucosides cardiotoniques : les AINS peuvent entraîner une augmentation de la concentration plasmatique en glucosides.

    · Mifépristone : en raison d'un risque théorique que les inhibiteurs de la prostaglandine-synthétase altèrent l'efficacité de la mifépristone, les AINS ne doivent pas être utilisés pendant 8 à 12 jours après l'administration de mifépristone.

    Des données limitées suggèrent que l'administration concomitante d'AINS le jour de l'administration de prostaglandines n'influe pas de manière négative sur les effets de la mifépristone ou des prostaglandines sur la maturation cervicale ou la contractilité utérine et ne réduit pas l'efficacité clinique de l'interruption médicale de grossesse.

    · Antibiotiques de la famille des quinolones : des données chez l'animal indiquent que des doses élevées de quinolones en association avec des AINS peuvent augmenter le risque d'apparition de convulsions.

    · Ténofovir : l'association avec un AINS peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques d'azote uréique et de créatinine. La fonction rénale doit être surveillée afin de déceler une éventuelle influence synergique sur la fonction rénale.

    · Déférasirox : l'association avec des AINS peut entraîner une augmentation du risque de toxicité gastro-intestinale. Une surveillance clinique étroite est nécessaire lorsque le déférasirox est associé à ces substances.

    · Pémétrexed : l'association avec des AINS peut entraîner une diminution de l'élimination du pémétrexed. Par conséquent, il est nécessaire de faire preuve de prudence lors de l'administration de doses élevées d'AINS. Chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 et 79 ml/min), l'administration d'AINS doit être évitée 2 jours avant et 2 jours après l'administration de pémétrexed.

    Tramadol

    Associations déconseillées

    · Le tramadol ne doit pas être associé aux inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) (voir rubrique 4.3). Chez des patients traités par IMAO au cours des 14 jours précédant l'utilisation de péthidine, un opioïde, des interactions potentiellement mortelles affectant le système nerveux central et les fonctions respiratoire et cardiovasculaire ont été observées. Les mêmes interactions avec les IMAO ne peuvent être exclues au cours du traitement par tramadol.

    · Il est nécessaire de faire preuve de prudence en cas d'association de tramadol et de dérivés de la coumarine (par exemple warfarine), des élévations de l'INR (International Normalized Ratio) avec hémorragie grave et ecchymoses ayant été signalées chez certains patients.

    · L'association d'agonistes-antagonistes mixtes des récepteurs opioïdes (par exemple buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) et de tramadol est déconseillée, car l'effet analgésique d'un agoniste pur peut théoriquement être réduit dans de telles circonstances.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    · Le tramadol peut provoquer des convulsions et augmenter le potentiel convulsivant des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres médicaments abaissant le seuil convulsif (tels que le bupropion, la mirtazapine, le tétrahydrocannabinol).

    · L’usage thérapeutique concomitant de tramadol et de médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les IMAO (voir rubrique 4.3), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine, peuvent causer un syndrome sérotoninergique, une affection potentiellement mortelle (voir rubriques 4.4 et 4.8).

    · L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison d'un effet dépresseur additif sur le SNC. La dose et la durée de l'utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).

    Associations à prendre en compte

    · L'administration concomitante de tramadol et d'autres dépresseurs du SNC ou d'alcool peut potentialiser les effets sur le système nerveux central (voir rubrique 4.8).

    · À ce jour, les résultats d'études pharmacocinétiques ont montré que des interactions cliniquement significatives sont peu susceptibles de survenir en cas d'administration concomitante ou antérieure de cimétidine (inhibiteur enzymatique).

    · Une administration simultanée ou antérieure de carbamazépine (inducteur enzymatique) est susceptible de réduire l'effet analgésique ainsi que la durée d'action.

    · Dans un nombre limité d'études, l'administration pré ou postopératoire d'ondansétron, un antiémétique antagoniste des récepteurs 5-HT3, a augmenté les doses nécessaires de tramadol chez les patients présentant des douleurs postopératoires.

    · D'autres substances actives connues pour inhiber le CYP3A4, telles que le kétoconazole et l'érythromycine, pourraient inhiber le métabolisme du tramadol (N-déméthylation) et probablement celui du métabolite O-déméthylé actif. L'importance clinique d'une telle interaction n'a pas été étudiée.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Aucun cas de grossesse n'a été observé au cours du développement clinique de SKUDEXUM. Le profil de sécurité de SKUDEXUM pendant la grossesse n'a pas été établi dans les études cliniques incluses dans cette rubrique. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.

    Dexkétoprofène

    L'inhibition de la synthèse des prostaglandines est susceptible d'avoir des effets délétères sur la grossesse et/ou le développement embryonnaire/fœtal. Des données issues d'études épidémiologiques ont soulevé des inquiétudes portant sur un risque accru de fausse couche, de malformations cardiaques et de laparoschisis après utilisation d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformations cardiovasculaires est passé de moins de 1 % à environ 1,5 %. Il est supposé que ce risque augmente avec la dose et la durée du traitement. Chez les animaux, il a été démontré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines entraîne une augmentation de la perte pré et post-implantatoire et de la létalité embryofœtale. De plus, il a été fait état d'incidences accrues de diverses malformations, notamment cardiovasculaires, chez des animaux auxquels un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines a été administré pendant l’organogénèse. Néanmoins, les études animales portant sur le dexkétoprofène n'ont mis en évidence aucune toxicité sur la reproduction (voir rubrique 5.3).

    Au cours du troisième trimestre de grossesse, tous les inhibiteurs de la synthèse des prostaglandines sont susceptibles d'exposer le fœtus à :

    · une toxicité cardiopulmonaire (avec fermeture prématurée du canal artériel et hypertension pulmonaire) ;

    · un dysfonctionnement rénal pouvant évoluer en insuffisance rénale avec oligoamnios.

    À la fin de la grossesse, la mère et le nouveau-né sont susceptibles d'être exposés à :

    · un allongement possible du temps de saignement, un effet antiagrégant pouvant survenir même à très faibles doses ;

    · une inhibition des contractions utérines pouvant retarder ou allonger le travail.

    Tramadol

    Des études animales portant sur le tramadol ont montré des effets, à très fortes doses, sur le développement des organes, l'ossification et la mortalité néonatale. Aucun effet tératogène n'a été observé. Le tramadol traverse la barrière placentaire. Les données disponibles portant sur la sécurité du tramadol pendant la grossesse humaine sont insuffisantes.

    Le tramadol, administré avant ou pendant l'accouchement, n'altère pas la contractilité utérine. Chez le nouveau-né, il est susceptible d'induire des modifications de la fréquence respiratoire qui ne sont généralement pas cliniquement pertinentes. L'utilisation chronique pendant la grossesse peut conduire à un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

    Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant la grossesse (voir rubrique 4.3).

    Allaitement

    Aucun essai contrôlé n'a été mené afin d'étudier l'excrétion de SKUDEXUM dans le lait maternel. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.

    Dexkétoprofène

    On ignore si le dexkétoprofène est excrété dans le lait maternel.

    Tramadol

    Le tramadol et ses métabolites sont retrouvés en faibles quantités dans le lait maternel.

    Environ 0,1% de la dose de tramadol administrée à la mère est excrété dans le lait maternel. Durant la période du post-partum immédiat, une prise orale quotidienne jusqu’à 400 mg de tramadol par la mère correspond à une quantité moyenne de tramadol ingérée par le nourrisson allaité de 3 % de la dose prise par la mère ajustée au poids corporel. Ainsi, il convient soit de ne pas utiliser le tramadol pendant la lactation, soit d’interrompre l’allaitement lors d’un traitement par tramadol. L’interruption de l’allaitement n’est généralement pas nécessaire à la suite d’une prise unique de tramadol.

    Compte tenu des informations ci-dessus, SKUDEXUM est contre-indiqué pendant l'allaitement (voir rubrique 4.3).

    Fertilité

    Comme les autres AINS, l'utilisation de dexkétoprofène peut temporairement altérer la fertilité féminine ; il est déconseillé chez les femmes qui tentent de concevoir. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou subissant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement par dexkétoprofène doit être envisagé.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    Les effets connus de chaque composant de SKUDEXUM s'appliquent à l'association fixe.

    Dexkétoprofène

    Le dexkétoprofène a une influence mineure à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines, en raison de la possibilité de vertiges ou de somnolence.

    Tramadol

    Même lorsqu'il est pris dans le respect des instructions, le tramadol est susceptible d'entraîner des effets indésirables tels qu'une somnolence et des vertiges. Il peut donc altérer les réactions des conducteurs de véhicules et des utilisateurs de machines.

    Ceci s'applique en particulier en cas d'association avec d'autres substances psychotropes et l'alcool.

    4.8. Effets indésirables  

    Les événements indésirables rapportés au cours des essais cliniques avec un lien possible avec SKUDEXUM ainsi que les effets indésirables rapportés dans les RCP de dexkétoprofène et de tramadol forme orale sont listés dans le tableau ci-dessous et présentés par classe de systèmes d’organes.

    Les fréquences sont définies comme suit :

    · Très fréquent : ≥ 1/10

    · Fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10

    · Peu fréquent : ≥ 1/1 000 et < 1/100

    · Rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1 000

    · Très rare (< 1/10 000)

    · Fréquence indéterminée : ne peut être estimée sur la base des données disponibles

    CLASSE DE SYSTÈMES D'ORGANES

    Effet indésirable

    Fréquence

    SKUDEXUM

    Dexkétoprofène

    Tramadol

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Thrombocytose

    Peu fréquent

    Neutropénie

    -

    Très rare

    -

    Thrombopénie

    -

    Très rare

    -

    Affections du système immunitaire

    Hypersensibilité (par exemple dyspnée, bronchospasme, sibilances, angioœdème)

    -

    Très rare

    Rare

    Réaction anaphylactique, y compris choc anaphylactique

    -

    Très rare

    Rare

    Œdème laryngé

    Peu fréquent

    Rare

    -

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Troubles de l'appétit

    Rare

    Appétit diminué

    -

    Rare

    -

    Hypoglycémie

    Fréquence indéterminée

    Hypokaliémie

    Peu fréquent

    Troubles psychiatriques

    Anxiété

    Peu fréquent

    Rare

    Trouble cognitif

    Rare

    État confusionnel

    Rare

    Dépendance

    Rare

    Hallucination

    Rare

    Insomnie

    Peu fréquent

    Humeur modifiée

    Rare

    Cauchemar

    Rare

    Trouble psychotique

    Peu fréquent

    Trouble du sommeil

    Rare

    Affections du système nerveux

    Coordination anormale

    Rare

    Sensation vertigineuse

    Fréquent

    Peu fréquent

    Très fréquent

    Épilepsie

    Rare

    Céphalée

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Fréquent

    Contractions musculaires involontaires

    Rare

    Paresthésie

    Rare

    Rare

    Trouble sensoriel

    Rare

    Syndrome sérotoninergique

    Fréquence indéterminée

    Somnolence

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Fréquent

    Trouble de la parole

    Fréquence indéterminée

    Syncope

    Rare

    Rare

    Tremblement

    Rare

    Affections oculaires

    Vision floue

    Très rare

    Rare

    Mydriase

    Fréquence indéterminée

    Myosis

    Rare

    Œdème périorbital

    Peu fréquent

    Affections de l'oreille et du labyrinthe

    Acouphènes

    Très rare

    Vertiges

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Affections cardiaques

    Bradycardie

    Rare

    Palpitations

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Tachycardie

    Peu fréquent

    Très rare

    Peu fréquent

    Affections vasculaires

    Collapsus circulatoire

    Peu fréquent

    Bouffée congestive

    Peu fréquent

    Crise aiguë d'hypertension

    Peu fréquent

    Hypotension

    Peu fréquent

    Très rare

    Hypotension orthostatique

    Peu fréquent

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Bradypnée

    Rare

    Bronchospasme

    Très rare

    Dyspnée

    Très rare

    Rare

    Dépression respiratoire

    Peu fréquent

    Hoquet

    Fréquence indéterminée

    Affections gastro-intestinales

    Gêne abdominale

    Peu fréquent

    Distension abdominale

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Douleur abdominale

    Fréquent

    Constipation

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Fréquent

    Diarrhée

    Fréquent

    Peu fréquent

    Sécheresse buccale

    Peu fréquent

    Fréquent

    Dyspepsie

    Peu fréquent

    Fréquent

    Flatulences

    Peu fréquent

    Gastrite

    Peu fréquent

    Irritation des voies gastro-intestinales

    Peu fréquent

    Nausées

    Fréquent

    Fréquent

    Très fréquent

    Pancréatite

    Très rare

    Ulcère gastro-duodénal hémorragique

    Rare

    Ulcère gastro-duodénal perforé

    Rare

    Ulcère gastroduodénal

    Rare

    Efforts de vomissement

    Peu fréquent

    Vomissement

    Fréquent

    Fréquent

    Fréquent

    Affections hépatobiliaires

    Hépatite

    Rare

    Lésion hépatocellulaire

    Rare

    Élévation des enzymes hépatiques,

    notamment test de la fonction hépatique anormal et Gamma-glutamyltransférase augmentée

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Acné

    Rare

    Œdème du visage

    Peu fréquent

    Très rare

    Hyperhidrose

    Peu fréquent

    Rare

    Fréquent

    Réaction de photosensibilité

    Très rare

    Prurit

    Très rare

    Peu fréquent

    Rash

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Syndrome de Stevens-Johnson

    Très rare

    Nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)

    Très rare

    Urticaire

    Peu fréquent

    Rare

    Peu fréquent

    Affections musculosquelettiques et systémiques

    Dorsalgie

    Rare

    Faiblesse

    Rare

    Affections du rein et des voies urinaires

    Dysurie

    Rare

    Hématurie

    Peu fréquent

    Trouble mictionnel

    Rare

    Néphrite

    Très rare

    Syndrome néphrotique

    Très rare

    Polyurie

    Rare

    Insuffisance rénale aiguë

    Rare

    Rétention urinaire

    Rare

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Trouble menstruel

    Rare

    Trouble prostatique

    Rare

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Asthénie

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Frissons

    Peu fréquent

    Peu fréquent

    Gêne

    Peu fréquent

    Sensation d'état anormal

    Peu fréquent

    Syndrome de sevrage médicamenteux (agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux : rares ; crises de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes et troubles inhabituels du SNC, c’est-à-dire confusion, délires, dépersonnalisation, déréalisation, paranoïa)

    Rare/très rare

    Fatigue

    Peu fréquent

    Fréquent

    Malaise

    Peu fréquent

    Œdème périphérique

    Rare

    Douleur

    Peu fréquent

    Investigations

    Augmentation de la pression artérielle

    Peu fréquent

    Rare

    Rare

    Augmentation du taux de phosphatases alcalines dans le sang

    Peu fréquent

    Augmentation du taux de lactate-déshydrogénase

    Peu fréquent

    Dexkétoprofène-tramadol

    Dans les études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment observés étaient les vomissements, les nausées et les sensations vertigineuses (respectivement 2,9 %, 2,7 % et 1,1 % des patients).

    Dexkétoprofène

    Gastro-intestinal : les événements indésirables les plus fréquemment observés sont de nature gastro-intestinale. Des ulcères gastroduodénaux, des perforations et des hémorragies gastro-intestinales, parfois fatales, en particulier chez les patients âgés, peuvent survenir (voir rubrique 4.4).

    Des cas de nausées, de vomissements, de diarrhée, de flatulences, de constipation, de dyspepsie, de douleurs abdominales, de méléna, d'hématémèse, de stomatite ulcéreuse, d'aggravation de colite ou de maladie de Crohn (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales et précautions d'emploi) ont été rapportés à la suite de l’administration de dexkétoprofène. Des cas de gastrite ont été observés de manière moins fréquente. Des cas d'œdèmes, d'hypertension et d'insuffisance cardiaque ont été rapportés en association à un traitement par AINS.

    Comme avec d'autres AINS, les effets indésirables suivants sont susceptibles de survenir : méningite aseptique, tout particulièrement chez les patients atteints de lupus érythémateux systémique ou de connectivite mixte ; et réactions hématologiques (purpura, anémie aplasique et hémolytique et, rarement, agranulocytose et hypoplasie médullaire).

    Réactions bulleuses, notamment syndrome de Stevens-Johnson et nécrolyse épidermique toxique (très rare).

    Des données d'essais cliniques et d’épidémiologie suggèrent que l'utilisation de certains AINS (en particulier à doses élevées et à long terme) peut être associée à une légère augmentation du risque d'événements thrombotiques artériels (par exemple infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral) (voir rubrique 4.4).

    Tramadol

    Les effets indésirables liés au tramadol les plus fréquemment rapportés sont les nausées et les sensations vertigineuses, survenant chez plus de 10 % des patients.

    Une dépression respiratoire peut survenir si les doses recommandées sont largement dépassées ou si d'autres dépresseurs du SNC sont administrés de manière concomitante (voir rubrique 4.5).

    Des cas d'aggravation d'un asthme existant ont été rapportés, bien qu'aucun lien de causalité n'ait pu être établi.

    Des convulsions épileptiformes sont survenues principalement après administration de doses élevées de tramadol ou après traitement concomitant avec des médicaments pouvant abaisser le seuil épileptogène ou provoquer eux-mêmes des convulsions cérébrales (voir rubriques 4.4 et 4.5).

    Des symptômes de sevrage, similaires à ceux observés en cas de sevrage des opiacés, peuvent survenir tels que : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux.

    D'autres symptômes très rarement observés lors de l'arrêt du traitement par tramadol comprennent : les crises de panique, une anxiété sévère, des hallucinations, des paresthésies, des acouphènes et des troubles inhabituels du SNC (c’est-à-dire confusion, délires, dépersonnalisation, déréalisation et paranoïa).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Aucun cas de surdosage n'a été rapporté au cours des études cliniques. Les données rapportées pour le dexkétoprofène et le tramadol en monothérapies doivent être prises en compte.

    Symptômes

    Dexkétoprofène

    La symptomatologie en cas de surdosage de dexkétoprofène n'est pas connue.

    Les médicaments contenant du dexkétoprofène ont entraîné des troubles gastro-intestinaux (vomissements, anorexie, douleurs abdominales) et neurologiques (somnolence, vertiges, désorientation, céphalées).

    Tramadol

    En principe, en cas de surdosage de tramadol, les mêmes symptômes que ceux observés avec tous les autres analgésiques à action centrale (opioïdes) apparaissent. Ceux-ci incluent en particulier un myosis, des vomissements, un collapsus cardiovasculaire, des troubles de la conscience pouvant aller jusqu'au coma, des convulsions et une dépression respiratoire pouvant aller jusqu'à l'arrêt respiratoire. Le syndrome sérotoninergique a également été rapporté.

    Prise en charge

    Dexkétoprofène

    En cas de prise accidentelle ou excessive, instaurer immédiatement un traitement symptomatique selon l'état clinique du patient.

    Si une dose supérieure à 5 mg/kg a été prise par un adulte ou un enfant, il convient d’administrer du charbon activé au cours de l'heure suivant l'ingestion. Le dexkétoprofène peut être éliminé par dialyse.

    Tramadol

    Garder les voies respiratoires libres (et éviter l'aspiration), maintenir la respiration et la circulation en fonction des symptômes. L'antidote en cas de dépression respiratoire est la naloxone. Dans des expériences menées sur les animaux, la naloxone n'avait aucun effet sur les convulsions. Dans ce cas, il convient d'administrer du diazépam par voie intraveineuse.

    En cas d'intoxication par voie orale, une désintoxication gastro-intestinale à l'aide de charbon activé est recommandée dans les deux heures suivant la prise du tramadol.

    Le tramadol peut être éliminé par dialyse, mais son épuration du sérum par hémodialyse ou hémofiltration est très faible. Par conséquent, le traitement d'une intoxication aiguë au tramadol par hémodialyse ou hémofiltration seule n'est pas adapté à une désintoxication.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Opioïdes en association avec des analgésiques non opioïdes, code ATC : N02AJ14.

    Mécanisme d'action

    Le dexkétoprofène est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2-(3-benzoylphényl) propionique, un médicament analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (M01AE).

    Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, il existe une inhibition de la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques, PGG2 et PGH2, qui produisent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF et PGD2 ainsi que la prostacycline PGI2 et des thromboxanes (TxA2 et TxB2). De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation tels que les kinines, entraînant une action indirecte qui s'ajouterait à l'action directe.

    Des études animales et humaines ont démontré que le dexkétoprofène est un inhibiteur des activités de COX-1 et de COX-2.

    Le chlorhydrate de tramadol est un analgésique opioïde de synthèse à action centrale. Il s'agit d'un agoniste partiel et non sélectif des récepteurs opioïdes μ, δ et κ, avec une affinité particulière pour les récepteurs µ. L'activité opioïde est due à la fois à une liaison de faible affinité de la molécule et une liaison de plus grande affinité du métabolite O-déméthylé M1 aux récepteurs opioïdes µ. Dans les modèles animaux, M1 possède un effet analgésique jusqu'à 6 fois plus puissant que celui du tramadol et une affinité pour les récepteurs opioïdes µ 200 fois plus grande. Dans plusieurs tests réalisés sur les animaux, l'analgésie induite par le tramadol n'était que partiellement antagonisée par la naloxone, un antagoniste des opiacés. La contribution relative du tramadol et de M1 à l'analgésie humaine dépend des concentrations plasmatiques de chaque molécule.

    Il a démontré que le tramadol inhibe la recapture de la noradrénaline et de la sérotonine in vitro, comme cela a été le cas pour certains autres analgésiques opioïdes. Ces mécanismes sont susceptibles de contribuer de manière indépendante au profil analgésique global du tramadol.

    Le tramadol possède un effet antitussif. À l’inverse de ce qui est observé pour la morphine, une large gamme de doses analgésiques de tramadol ne présente pas d’effet dépresseur respiratoire. La motilité gastro-intestinale est également moins affectée. Les effets sur le système cardiovasculaire tendent à être légers. La puissance du tramadol serait de 1/10 (un dixième) à 1/6 (un sixième) celle de la morphine.

    Effets pharmacodynamiques

    Des études précliniques ont montré une interaction synergique entre les substances actives observée dans des modèles d'inflammation aiguë et chronique et suggèrent que des doses plus faibles de chaque substance active permettent d'obtenir une analgésie efficace.

    Efficacité et sécurité clinique

    Des études cliniques réalisées sur plusieurs modèles de douleur nociceptive modérée à sévère (y compris douleurs dentaires, somatiques et viscérales) ont montré l’activité analgésique effective de SKUDEXUM.

    Dans une étude en groupes parallèles, randomisée, en double aveugle et portant sur des doses multiples, réalisée sur 606 patientes présentant une douleur modérée à sévère après une hystérectomie abdominale, avec une moyenne d'âge de 47,6 ans (min : 25 - max : 73), l'efficacité analgésique de l'association par rapport aux composants individuels a été évaluée par la somme des différences entre les scores d'intensité de la douleur sur 8 heures (SPID8) après la première dose du traitement à l'étude, l'intensité de la douleur étant évaluée sur une échelle visuelle analogique (EVA) de 100 mm. Une valeur plus élevée de la SPID indique un plus grand soulagement de la douleur. Le traitement par SKUDEXUM a entraîné un effet analgésique significativement plus important que celui des composants individuels administrés à la même dose (25 mg de dexkétoprofène) ou à une dose plus élevée (100 mg de tramadol) ; les résultats sont les suivants : SKUDEXUM (241,8), dexkétoprofène 25 mg (184,5) et tramadol 100 mg (157,3).

    Au cours des 8 premières heures après l’administration de SKUDEXUM, les patients ont rapporté une Intensité de Douleur significativement plus faible (ID-VAS = 33.6) avec une différence statistiquement significative (p < 0.0001) versus 25 mg de dexkétoprofène (ID-VAS = 42.6) et 100 mg de tramadol (ID-VAS = 42.9). L’effet antalgique supérieur a été aussi démontré sur une période de 56 heures après administration de doses répétées selon le schéma posologique dans une population ITT de patients, dans laquelle des patients qui n'ont pas reçu le traitement actif en première dose unique ont été exclus, avec une différence statistiquement significative (p < 0.0001) entre SKUDEXUM et 25 mg de dexkétoprofène (-8.4) et 100 mg de tramadol (-5.5).

    Les patients traités avec SKUDEXUM ont eu besoin de moins de médicaments de secours pour contrôler la douleur (11.8 % patients comparé à 21.3 % (p = 0.0104) et 21.4 % (p = 0.0097) sous 25 mg de dexkétoprofène et 100 mg de tramadol, respectivement). Quand l'impact de l'utilisation de médicaments de secours est pris en compte, l'effet antalgique supérieur de SKUDEXUM dans l'utilisation répétée sur 56 heures devient plus évident, atteignant une différence en ID-VAS en faveur du SKUDEXUM versus le dexkétoprofène (-11.0) et le tramadol (-9.1) avec une significativité statistique (p = < 0.0001).

    Dans une étude en groupes parallèles, randomisée, en double aveugle et portant sur des doses multiples, réalisée sur 641 patients présentant une douleur modérée à sévère après une arthroplastie totale de la hanche, avec une moyenne d'âge de 61,9 ans (min : 29 - max : 80), l'efficacité analgésique de l'association par rapport aux composants individuels a été évaluée sur 8 heures après la première dose du traitement à l'étude (SPID8). Le traitement par SKUDEXUM a entraîné un effet analgésique significativement plus important que celui des composants individuels administrés à la même dose (25 mg de dexkétoprofène) ou à une dose plus élevée (100 mg de tramadol) ; les résultats étant les suivants : SKUDEXUM (246,9), dexkétoprofène 25 mg (208,8) et tramadol 100 mg (204,6).

    Au cours des 8 premières heures après SKUDEXUM, les patients ont rapporté une Intensité de Douleur significativement plus basse (ID-VAS = 26.3) avec une différence statistiquement significative (p < 0.0001) versus 25 mg de dexkétoprofène (ID-VAS = 33.6) et 100 mg de tramadol (ID-VAS = 33.7).

    L'effet antalgique supérieur a été aussi démontré sur 56 heures après l’administration de doses répétées selon le schéma posologique dans une population ITT dans laquelle des patients qui n'ont pas reçu le traitement actif en première dose unique ont été exclus, avec une différence statistiquement significative (p < 0.0001) entre SKUDEXUM et 25 mg de dexkétoprofène (-8.1) et 100 mg de tramadol (-6.3), respectivement.

    Les médicaments de secours pour contrôler la douleur ont été exigés chez 15.5 % de patients sous SKUDEXUM, en comparaison à 28.0 % (p = 0.0017) et 25.2 % (p = 0.0125) sous 25 mg de dexkétoprofène et 100 mg de tramadol, respectivement. Quand l'impact de l'utilisation des médicaments de secours est pris en compte, l'effet antalgique supérieur de SKUDEXUM dans l'utilisation répétée sur 56 heures devient plus évident, atteignant une différence statistique (p = < 0.0001) en ID-VAS en faveur du SKUDEXUM versus le dexkétoprofène (-10.4) et tramadol (-8.3).

    Population pédiatrique

    L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études portant sur l'utilisation de SKUDEXUM dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement de la douleur aiguë modérée à sévère (voir rubrique 4.2 pour des informations sur l'utilisation dans la population pédiatrique).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Chez les sujets sains, l'administration concomitante de dexkétoprofène et de tramadol n'avait aucun effet sur les paramètres pharmacocinétiques de chacun des composants.

    Chez l'adulte sain normal, les concentrations plasmatiques maximales de dexkétoprofène et de tramadol sont atteintes en environ 30 minutes (15 à 60 min) et 1,6 à 2 heures respectivement.

    Dexkétoprofène

    Absorption

    Après administration de dexkétoprofène par voie orale chez l'homme, la Cmax est atteinte en 30 min (15 à 60 min).

    En cas de prise concomitante de nourriture, l'aire sous la courbe (AUC) n'est pas modifiée, mais la Cmax du dexkétoprofène diminue et sa vitesse d'absorption est réduite (augmentation de Tmax).

    Distribution

    Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1,65 heure. Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 L/kg.

    Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.

    Biotransformation et élimination

    Après l'administration de dexkétoprofène, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.

    La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.

    Tramadol

    Absorption

    Après administration par voie orale, plus de 90 % du tramadol est absorbé. La biodisponibilité absolue moyenne est de l'ordre de 70 %, indépendamment de la prise concomitante de nourriture.

    La différence entre le tramadol absorbé et le tramadol disponible non métabolisé est probablement due à un faible effet de premier passage. Après administration par voie orale, l'effet de premier passage est au maximum de 30 %.

    Le tramadol présente une forte affinité tissulaire (Vd,β = 203 ± 40 L). La liaison aux protéines est d'environ 20 %.

    Après administration par voie orale d'une dose unique de 100 mg de tramadol sous forme de gélules ou de comprimés à de jeunes volontaires sains, les concentrations plasmatiques étaient détectables après environ 15 à 45 minutes, avec une Cmax moyenne de 280 à 208 µg/L et un Tmax de 1,6 à 2 h.

    Distribution

    Le tramadol traverse les barrières hématoencéphalique et placentaire. De très faibles quantités de la substance et de son dérivé O-déméthylé sont retrouvées dans le lait maternel (respectivement 0,1 % et 0,02 % de la dose ingérée).

    Biotransformation

    Chez l'homme, le tramadol est principalement métabolisé par N- et O-déméthylation et par conjugaison des produits de l'O-déméthylation avec l'acide glucuronique. Seul l'O-déméthyltramadol est pharmacologiquement actif. Il existe des différences quantitatives interindividuelles considérables entre les autres métabolites. À ce jour, onze métabolites ont été retrouvés dans les urines. Des expériences menées sur des animaux ont montré que l'O-déméthyltramadol est 2 à 4 fois plus puissant que la molécule mère. Sa demi-vie t½β (6 volontaires sains) est de 7,9 h (5,4 à 9,6 h) et correspond approximativement à celle du tramadol.

    L'inhibition de l'une ou des deux isoenzymes du cytochrome P450, CYP3A4 et CYP2D6, impliquées dans le métabolisme du tramadol, peut affecter la concentration plasmatique du tramadol ou de son métabolite actif.

    Élimination

    La demi-vie d'élimination t½β est de l'ordre de 6 heures, indépendamment du mode d'administration. Chez les patients de plus de 75 ans, elle peut être multipliée par 1,4.

    Le tramadol et ses métabolites sont presque entièrement éliminés par voie rénale. L'excrétion urinaire cumulée est de 90 % de la radioactivité totale de la dose administrée. En cas d'altération des fonctions hépatique et rénale, la demi-vie peut être légèrement prolongée. Chez des patients présentant une cirrhose hépatique, des demi-vies d'élimination de 13,3 ± 4,9 h (tramadol) et de 18,5 ± 9,4 h (O-déméthyltramadol) ont été déterminées, avec dans un cas extrême, des demi-vies de 22,3 h et 36 h respectivement. Chez des patients présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 5 mL/min), les valeurs étaient de 11 ± 3,2 h et de 16,9 ± 3 h. Dans un cas extrême, elles étaient respectivement de 19,5 h et 43,2 h.

    Linéarité/non-linéarité

    Le tramadol présente un profil pharmacocinétique linéaire à l'intérieur de l'intervalle posologique thérapeutique.

    La relation entre les concentrations sériques et l'effet analgésique est dose-dépendante, mais varie considérablement dans des cas isolés. Une concentration sérique comprise entre 100 et 300 ng/ml est généralement efficace.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Association chlorhydrate de tramadol-dexkétoprofène

    Les données précliniques concernant cette association n'ont révélé aucun risque particulier pour l'homme sur la base d'études conventionnelles portant sur la pharmacologie de sécurité et la toxicité après doses répétées.

    Selon des tests in vitro et in vivo, l'association de dexkétoprofène et de tramadol n'a eu aucun effet significatif sur le système cardiovasculaire. Un effet moindre sur le transit gastro-intestinal a été observé avec l'association par rapport au tramadol en monothérapie.

    Une étude de toxicité chronique de 13 semaines réalisée sur des rats a mis en évidence une dose sans effet toxique (NOAEL) de 6 mg/kg/jour pour le dexkétoprofène et de 36 mg/kg/jour pour le tramadol (doses les plus élevées testées), et ce, que les molécules soient administrées en monothérapie ou en association (ce qui correspond aux expositions sur la base des ASC à la NOAEL après des doses uniques de 25,10 et 1,38 fois l'exposition humaine au dexkétoprofène et au tramadol respectivement, à une dose clinique unique de 25 mg de dexkétoprofène et 75 mg de tramadol).

    Aucune nouvelle toxicité, différente de celles décrites précédemment pour le dexkétoprofène et le tramadol, n'a été observée.

    Dexkétoprofène

    Les données précliniques portant sur le dexkétoprofène n'ont révélé aucun risque particulier pour l'homme sur la base d'études conventionnelles portant sur la pharmacologie de sécurité, la toxicité après administrations à doses répétées, la génotoxicité, la reprotoxicité et l'immunopharmacologie. Les études de toxicité chronique réalisées chez la souris et le singe ont mis en évidence une dose sans effet toxique (NOAEL) de 3 mg/kg/jour. Les principaux effets toxiques observés à fortes doses étaient l'érosion gastro-intestinale et les ulcères dont l'apparition était dose-dépendante.

    Tramadol

    Après administration répétée par voies orale et parentérale de tramadol pendant 6 à 26 semaines à des rats et des chiens et après administration par voie orale pendant 12 mois à des chiens, les examens hématologiques, cliniques, chimiques et histologiques n'ont montré aucune modification liée à la substance. Des manifestations au niveau du système nerveux central ne sont survenues qu'après administration de doses élevées dépassant largement l'intervalle thérapeutique. Elles comprenaient une agitation, une salivation excessive, des convulsions et une réduction de la prise de poids. Les rats et les chiens ont toléré respectivement des doses orales de 20 mg/kg et de 10 mg/kg de poids corporel. Les chiens ont toléré des doses administrées par voie rectale de 20 mg/kg de poids corporel sans aucune réaction.

    Chez le rat, des doses de tramadol supérieures ou égales à 50 mg/kg/jour ont entraîné des effets toxiques sur les femelles gestantes et une augmentation de la mortalité néonatale. Dans la descendance, des conséquences ont été observées sous la forme de troubles de l'ossification et de retard dans l'ouverture du vagin et des yeux. La fertilité des mâles n'a pas été altérée. Après de fortes doses (supérieures ou égales à 50 mg/kg/jour), les femelles présentaient une réduction du taux de gestation. Chez le lapin, des effets toxiques chez les femelles gestantes à des doses supérieures ou égales à 125 mg/kg ainsi que des anomalies squelettiques dans la descendance ont été observés.

    Il a été retrouvé dans certains tests in vitro des preuves d'effets mutagènes. Les études in vivo n'ont montré aucun effet de ce type.

    Selon les connaissances acquises à ce jour, le tramadol peut être considéré comme non mutagène.

    Des études portant sur le potentiel cancérogène du chlorhydrate de tramadol ont été réalisées chez le rat et la souris. Les études chez le rat n'ont montré aucun signe en faveur d'une augmentation de l'incidence des tumeurs qui serait liée à la substance. Dans l'étude menée chez la souris, on a observé une augmentation de l'incidence des adénomes hépatocellulaires chez les mâles (augmentation dose-dépendante et non significative à des doses supérieures ou égales à 15 mg/kg) ainsi qu'une augmentation des tumeurs pulmonaires chez les femelles de tous les groupes (augmentation significative mais non dose-dépendante).

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    · cellulose microcristalline ;

    · amidon de maïs prégélatinisé ;

    · croscarmellose de sodium ;

    · fumarate de stéaryle sodique ;

    · silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage :

    · Opadry II blanc 85F1842 composé de :

    alcool polyvinylique ;

    dioxyde de titane ;

    macrogol/PEG 3350 ;

    talc.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    5 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières concernant la température.

    Conserver le médicament dans son emballage d'origine afin de le protéger de la lumière.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Les comprimés pelliculés sont fournis sous plaquettes de trois compositions différentes :

    Plaquette en PA/aluminium/PVC//aluminium ;

    Plaquette en PVC/PE/PVDC//aluminium ;

    Plaquette en PVC/PVDC//aluminium.

    Skudexum : 2, 4, 10, 15, 20, 30, 50, 100 comprimés pelliculés/boîte ou multipacks contenant 500 (5 boîtes de 100) comprimés pelliculés/boîte.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS Luxembourg S.A.

    1 AVENUE DE LA GARE

    1611 Luxembourg

    LUXEMBOURG

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 300 485 1 1 : Boîte de 2 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 300 485 4 2 : Boîte de 4 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 300 485 5 9 : Boîte de 10 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 300 716 7 0 : Boîte de 15 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 3 1 : Boîte de 20 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 4 8 : Boîte de 30 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 5 5 : Boîte de 50 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 6 2 : Boîte de 100 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 550 264 7 1 : Boîte de 500 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PVDC//aluminium

    · 34009 300 484 8 1 : Boîte de 2 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 300 484 9 8 : Boîte de 4 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 300 485 0 4 : Boîte de 10 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 300 716 8 7 : Boîte de 15 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 550 173 8 7 : Boîte de 20 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 550 173 9 4 : Boîte de 30 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 0 0 : Boîte de 50 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 550 174 2 4 : Boîte de 100 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 550 264 8 8 : Boîte de 500 comprimé(s) sous plaquette(s) en PVC/PE/PVDC//aluminium

    · 34009 300 484 5 0 : Boîte de 2 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 300 484 6 7 : Boite de 4 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 300 484 7 4 : Boîte de 10 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 300 716 9 4 : Boîte de 15 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 550 173 3 2 : Boîte de 20 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 550 173 4 9 : Boîte de 30 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 550 173 6 3 : Boîte de 50 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 550 173 7 0 : Boîte de 100 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    · 34009 550 264 9 5 : Boîte de 500 comprimé(s) sous plaquette(s) en PA/aluminium/PVC//aluminium

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Prescription limitée à 12 semaines.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 10/08/2021

    Dénomination du médicament

    SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    Chlorhydrate de tramadol/dexkétoprofène

    Ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à la sécurité. Vous pouvez y contribuer en signalant tout effet indésirable que vous observez. Voir en fin de rubrique 4 comment déclarer les effets indésirables.

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : Opioïdes en association avec des analgésiques non opioïdes - code ATC : N02AJ14.

    SKUDEXUM contient les substances actives chlorhydrate de tramadol et dexkétoprofène.

    Le chlorhydrate de tramadol est un antidouleur appartenant à un groupe de médicaments appelé analgésiques opioïdes. Ces derniers agissent sur le système nerveux central. Le chlorhydrate de tramadol soulage la douleur en agissant sur certaines cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière.

    Le dexkétoprofène est un antidouleur appartenant à un groupe de médicaments appelé anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

    SKUDEXUM est utilisé dans le traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez l'adulte.

    Vous devez vous adresser à votre médecin si vous ne ressentez aucune amélioration ou si vous vous sentez moins bien.

    Ne prenez jamais SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique (hypersensible) au dexkétoprofène, au chlorhydrate de tramadol ou tout autre ingrédient de ce médicament (mentionnés dans la rubrique 6) ;

    · si vous êtes allergique à l'acide acétylsalicylique ou à un autre AINS ;

    · si vous avez déjà eu des crises d'asthme, une rhinite allergique aiguë (courte période d'inflammation de la muqueuse nasale), des polypes nasaux (protubérances dans le nez dues à une allergie), de l'urticaire (éruption cutanée), un angioœdème (gonflement du visage, des yeux, des lèvres ou de la langue, ou détresse respiratoire) ou une respiration sifflante ; après la prise d'acide acétylsalicylique ou d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens ;

    · si vous avez déjà présenté des réactions photoallergiques ou phototoxiques (apparition d'une rougeur et/ou de cloques sur la peau exposée au soleil) lorsque vous avez pris du kétoprofène (un AINS) ou des fibrates (médicaments utilisés pour réduire le taux de lipides dans le sang) ;

    · si vous avez un ulcère gastroduodénal ou des saignements au niveau de votre estomac ou de vos intestins, ou si vous avez déjà souffert dans le passé d'un saignement, d'une ulcération ou d'une perforation de l'estomac ou des intestins, y compris suite à l’utilisation d'AINS ;

    · si vous souffrez de problèmes digestifs chroniques (par exemple indigestion, brûlures d'estomac) ;

    · si vous souffrez d'une maladie intestinale s'accompagnant d'une inflammation chronique (maladie de Crohn ou rectocolite hémorragique (colite ulcéreuse)) ;

    · si vous souffrez d'une insuffisance cardiaque grave, de problèmes rénaux modérés ou graves ou de graves problèmes hépatiques (du foie) ;

    · si vous souffrez d'un trouble de saignement (hémorragique) ou d'un trouble de la coagulation sanguine ;

    · si vous êtes gravement déshydraté(e) (perte d’une quantité importante de liquides corporels) en raison de vomissements, d'une diarrhée ou d'une prise insuffisante de liquides ;

    · si vous présentez une intoxication aiguë à l'alcool, aux somnifères, aux antidouleurs ou à des médicaments affectant l'humeur et les émotions ;

    · si vous prenez également des inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) (des médicaments utilisés pour le traitement de la dépression) ou si vous en avez pris au cours des 14 jours précédant le début du traitement par ce médicament (voir « Autres médicaments et SKUDEXUM ») ;

    · si vous êtes épileptique ou présentez des crises de convulsions, car le risque de convulsions pourrait être augmenté ;

    · si vous respirez mal ;

    · si vous êtes enceinte ou allaitez.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre SKUDEXUM :

    · si vous avez une allergie ou si vous avez déjà eu des problèmes allergiques dans le passé ;

    · si vous avez des problèmes rénaux, hépatiques (foie) ou cardiaques (hypertension et/ou insuffisance cardiaque) ou une rétention d'eau, ou si vous avez déjà souffert de ces problèmes dans le passé ;

    · si vous prenez des diurétiques ;

    · si vous avez des problèmes cardiaques, si vous avez déjà eu un accident vasculaire cérébral ou si vous avez un risque de présenter ces affections (par exemple si vous avez de l’hypertension, du diabète, si vous avez un taux élevé de cholestérol ou encore si vous fumez), vous devez discuter de votre traitement avec votre médecin ; les médicaments comme SKUDEXUM peuvent être associés à un risque légèrement plus élevé de crise cardiaque (infarctus du myocarde) ou d'accident vasculaire cérébral. Ce risque est plus probable en cas d'utilisation de doses élevées ou en cas de traitement prolongé. Ne dépassez ni la durée de traitement ni la dose recommandées.

    · si vous êtes âgé(e), vous êtes plus susceptible de présenter des effets indésirables (voir rubrique 4). En cas d'apparition d'un effet indésirable, consultez immédiatement votre médecin.

    · si vous êtes une femme qui a des problèmes de fertilité : ce médicament peut temporairement affecter votre fertilité ; vous ne devez pas le prendre lorsque vous prévoyez une grossesse ou si vous faîtes des tests de fertilité ;

    · si vous avez un trouble de la formation du sang et des cellules sanguines ;

    · si vous présentez un lupus érythémateux systémique ou une connectivite mixte ou collagénose, (des troubles du système immunitaire touchant le tissu conjonctif) ;

    · si vous avez eu une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (colite ulcéreuse, maladie de Crohn) ;

    · si vous avez ou avez eu d'autres problèmes au niveau de l'estomac ou des intestins ;

    · si vous avez la varicelle, car les AINS pourraient aggraver l'infection, bien que cela soit rare ;

    · si vous prenez d’autres médicaments augmentant le risque d'ulcère ou de saignement gastroduodénal, tels que les stéroïdes oraux, certains antidépresseurs (ceux du type ISRS, c’est-à-dire des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine), les médicaments prévenant la formation de caillots sanguins tels que l'aspirine (acide acétylsalicylique), ou les anticoagulants tels que la warfarine. Dans ces cas, consultez votre médecin avant de prendre ce médicament. Votre médecin pourrait vous proposer un médicament supplémentaire afin de protéger votre estomac ;

    · si vous souffrez de dépression et prenez des antidépresseurs, dans la mesure où certains d’entre eux peuvent interagir avec le tramadol (voir «Autres médicaments et SKUDEXUM») ;

    · si vous prenez d'autres médicaments contenant les mêmes substances actives que SKUDEXUM, ne dépassez pas la dose maximale journalière de dexkétoprofène ou de tramadol ;

    · si vous pensez être dépendant(e) (addict) d'autres antidouleurs (opioïdes) ;

    · si vous avez des troubles de la conscience (si vous vous sentez sur le point de vous évanouir) ;

    · si vous êtes en état de choc (les sueurs froides peuvent être un signe) ;

    · si vous avez une pression excessive dans le cerveau (peut-être à la suite d'une blessure à la tête ou d'une maladie cérébrale) ;

    · si vous avez des difficultés à respirer ;

    · si vous avez une porphyrie.

    Le tramadol peut entraîner une addiction physique et psychologique.

    Lorsque ce médicament est pris sur une longue période, ses effets peuvent diminuer ; des doses plus élevées doivent alors être prises (développement d'une accoutumance).

    Chez les patients dépendants de médicaments ou ayant tendance à abuser des médicaments, le traitement par SKUDEXUM ne doit s'effectuer que sur de courtes périodes et sous une surveillance médicale stricte.

    Si l'un de ces problèmes apparaît pendant le traitement par SKUDEXUM ou est apparu dans le passé, parlez-en à votre médecin.

    Parler à votre médecin si vous ressentez l’un des symptômes suivant pendant que vous prenez SKUDEXUM: Fatigue extrême, manque d'appétit, douleurs abdominales intenses, nausées, vomissements ou hypotension. Cela peut indiquer que vous avez une insuffisance surrénalienne (faible taux de cortisol). Si vous présentez ces symptômes, contactez votre médecin, qui décidera si vous devez prendre un supplément hormonal.

    Le tramadol est transformé dans le foie par une enzyme. Des variations au niveau de cette enzyme sont présentes chez certains patients, ce qui peut avoir des conséquences différentes selon les personnes. Chez certains, la douleur pourra ne pas être suffisamment soulagée, tandis que d’autres seront plus susceptibles de présenter des effets indésirables graves. Si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, vous devez arrêter de prendre ce médicament et consulter immédiatement un médecin : respiration lente ou superficielle, confusion, somnolence, rétrécissement des pupilles, nausées ou vomissements, constipation, perte d’appétit.

    Il existe un faible risque que vous présentiez un syndrome sérotoninergique susceptible de survenir après avoir pris du tramadol en association avec certains antidépresseurs ou du tramadol seul. Consultez immédiatement un médecin si vous avez des symptômes liés à ce syndrome sévère (voir rubrique 4 «Quels sont les effets indésirables éventuels?»).

    Troubles respiratoires liés au sommeil

    SKUDEXUM peut provoquer des troubles respiratoires liés au sommeil, tels que l’apnée centrale du sommeil (respiration superficielle/pause respiratoire pendant le sommeil) et l’hypoxémie liée au sommeil (faible taux d’oxygène dans le sang). Les symptômes peuvent inclure des pauses respiratoires pendant le sommeil, un réveil nocturne dû à un essoufflement, des difficultés à maintenir le sommeil ou une somnolence excessive pendant la journée. Si vous ou une autre personne observez ces symptômes, contactez votre médecin. Une réduction de dose peut être envisagée par votre médecin.

    Enfants et adolescents

    L'utilisation de ce médicament chez les enfants et les adolescents n'a pas été étudiée. Par conséquent, sa sécurité et donc son efficacité n'ont donc pas été établies, et ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants et les adolescents.

    Utilisation chez les enfants présentant des problèmes respiratoires

    Le tramadol n’est pas recommandé chez les enfants présentant des problèmes respiratoires car les symptômes de toxicité du tramadol peuvent être plus graves chez ces enfants.

    Autres médicaments et SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé

    Informez votre médecin si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris des médicaments obtenus sans ordonnance. Certains médicaments ne doivent pas être pris de manière simultanée et d'autres nécessitent une modification de leur posologie lorsqu'ils sont pris de manière simultanée.

    Informez toujours votre médecin si vous utilisez ou recevez, en plus de SKUDEXUM, l'un des médicaments suivants :

    Utilisation avec SKUDEXUM déconseillée :

    · acide acétylsalicylique, corticostéroïdes ou autres médicaments anti-inflammatoires ;

    · warfarine, héparine ou autres médicaments utilisés pour prévenir la formation de caillots sanguins ;

    · lithium, utilisé pour traiter certains troubles de l'humeur ;

    · méthotrexate, utilisé en cas de polyarthrite rhumatoïde et de cancer ;

    · hydantoïnes et phénytoïne, utilisées pour traiter l'épilepsie ;

    · sulfaméthoxazole, utilisé pour traiter les infections bactériennes ;

    · inhibiteurs de la monoamine-oxydase (IMAO) (médicaments utilisés dans le traitement de la dépression).

    Utilisation avec SKUDEXUM nécessitant des précautions :

    · inhibiteurs de l'enzyme de conversion, diurétiques, bêta-bloquants et antagonistes de l'angiotensine II, utilisés pour traiter l'hypertension et les problèmes cardiaques ;

    · pentoxifylline, utilisée pour traiter les ulcères veineux chroniques ;

    · zidovudine, utilisée pour traiter les infections virales ;

    · chlorpropamide et glibenclamide, utilisés pour traiter le diabète ;

    · antibiotiques de la famille des aminoglycosides, utilisés pour traiter les infections bactériennes.

    · L'utilisation concomitante de Skudexum et de médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou médicaments apparentés augmente le risque de somnolence, de difficultés respiratoires (dépression respiratoire), de coma et peut mettre la vie en danger. Pour cette raison, une utilisation en association ne doit être envisagée que si d'autres options de traitement ne sont pas possibles. Cependant, si votre médecin vous prescrit Skudexum en même temps que des médicaments sédatifs, la dose et la durée du traitement concomitant doivent être réduite par votre médecin. Veuillez informer votre médecin de tous les médicaments sédatifs que vous prenez et suivez attentivement les recommandations de votre médecin. Il pourrait être utile d'informer amis ou parents de connaître les signes et symptômes indiqués ci-dessus. Contactez votre médecin si de tels symptômes apparaissent.

    Utilisation avec SKUDEXUM à prendre en compte :

    · antibiotiques de la famille des quinolones (par exemple ciprofloxacine, lévofloxacine), utilisés pour traiter les infections bactériennes ;

    · ciclosporine ou tacrolimus, utilisés pour traiter les maladies du système immunitaire ou en cas de transplantation d'organe ;

    · streptokinase et autres médicaments thrombolytiques ou fibrinolytiques, c’est-à-dire utilisés pour dissoudre les caillots sanguins ;

    · probénécide, utilisé pour traiter la goutte ;

    · digoxine, utilisée pour traiter l'insuffisance cardiaque chronique ;

    · mifépristone, utilisée pour interrompre une grossesse ;

    · antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) ;

    · agents antiplaquettaires utilisés pour réduire l'agrégation des plaquettes et la formation de caillots sanguins ;

    · ténofovir, déférasirox, pémétrexed.

    L'effet antidouleur et la durée d'action du tramadol peuvent être réduits si vous prenez également des médicaments contenant les molécules suivantes :

    · carbamazépine (utilisée pour prévenir les crises d'épilepsie) ;

    · buprénorphine, nalbuphine ou pentazocine (antidouleurs) ;

    · ondansétron (utilisé pour prévenir les nausées).

    Le risque d'effets indésirables augmente si :

    · vous prenez des tranquillisants, des somnifères, d'autres antidouleurs tels que la morphine et la codéine (également sous forme de médicament contre la toux) ou de l'alcool pendant votre traitement par SKUDEXUM. Vous risquez de vous sentir plus somnolent(e) ou proche de l'évanouissement. Si cela se produit, parlez-en à votre médecin.

    · si vous prenez des médicaments susceptibles d'entraîner des convulsions, tels que certains antidépresseurs ou antipsychotiques. Le risque de présenter des convulsions augmente si vous prenez SKUDEXUM de manière simultanée. Votre médecin vous dira si SKUDEXUM est adapté à votre situation.

    · si vous prenez certains antidépresseurs. SKUDEXUM peut interagir avec ces médicaments et vous pouvez présenter un syndrome sérotoninergique (voir la rubrique 4 «Quels sont les effets indésirables éventuels?»).

    · si vous prenez des anticoagulants (médicaments utilisés pour fluidifier le sang), notamment de la warfarine, en même temps que ce médicament. L'effet de ces médicaments sur la coagulation du sang peut être affecté et une hémorragie pourrait survenir.

    SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé avec de l’alcool

    Ne buvez pas d'alcool pendant le traitement par SKUDEXUM, car cela pourrait augmenter les effets de ce médicament.

    Pour les indications sur comment prendre Skudexum voir rubrique 3.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin avant de prendre ce médicament. Le tramadol est excrété dans le lait maternel.

    L'utilisation de SKUDEXUM est contre-indiquée pendant la grossesse ainsi que pendant l'allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    SKUDEXUM est susceptible d'affecter votre aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines en raison de certains risques d'effets indésirables tels que des vertiges, une vision floue ou une somnolence. Ceci est particulièrement vrai lorsque SKUDEXUM est pris avec des médicaments affectant l'humeur et les émotions, ou l'alcool.

    Si vous êtes concerné(e), ne conduisez pas de véhicules et n'utilisez pas de machines jusqu'à ce que les symptômes disparaissent.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par unité posologique, c'est-à-dire essentiellement "sans sodium".

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin en cas de doute.

    Posologie

    La dose de SKUDEXUM dont vous avez besoin dépend du type, de la gravité et de la durée de votre douleur. Votre médecin vous dira combien de comprimés vous devez prendre par jour, et pendant combien de temps.

    La posologie recommandée est généralement de 1 comprimé pelliculé (correspondant à 75 mg de chlorhydrate de tramadol et 25 mg de dexkétoprofène) toutes les 8 heures, sans dépasser 3 comprimés pelliculés par jour (correspondant à 225 mg de chlorhydrate de tramadol et 75 mg de dexkétoprofène) et 5 jours de traitement.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    SKUDEXUM ne convient pas aux enfants et aux adolescents.

    Patients âgés

    Si vous avez 75 ans ou plus, votre médecin pourrait vous recommander d'allonger l'intervalle entre deux doses, car votre corps pourrait éliminer le médicament plus lentement.

    Patients avec une grave maladie du foie (insuffisance hépatique) ou rénale / patients dialysés

    Les patients avec une insuffisance hépatique et/ou rénale grave ne doivent pas prendre SKUDEXUM.

    En cas de dysfonctionnement rénal, si vous avez une légère insuffisance, votre médecin pourrait vous recommander d'allonger l'intervalle entre deux doses.

    En cas de dysfonctionnement hépatique, si vous avez une insuffisance légère ou modérée, votre médecin pourrait vous recommander d'allonger l'intervalle entre deux doses.

    Mode d’administration

    Avalez le comprimé avec une quantité suffisante de liquide (de préférence avec un verre d'eau).

    La nourriture ralentit l'absorption de SKUDEXUM ; pour un effet plus rapide, prenez le comprimé au moins 30 minutes avant les repas. Si vous avez des difficultés à avaler le comprimé entier, la barre de cassure est destinée à vous aider à le fractionner.

    Si vous avez pris plus de SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû :

    Si vous avez pris une dose trop importante de ce médicament, informez immédiatement votre médecin ou rendez-vous au service d’urgences le plus proche. Pensez à prendre avec vous la boîte de ce médicament ou cette notice.

    Les symptômes d'un surdosage de ce médicament sont les suivants :

    · vomissements, perte d'appétit, douleurs à l'estomac, somnolence, vertiges/sensation de « tête qui tourne », désorientation, maux de tête (pour le dexkétoprofène) ;

    · contraction de la pupille, vomissements, insuffisance cardiaque, perte de conscience, convulsions et difficultés respiratoires (pour le tramadol).

    Si vous oubliez de prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé :

    Ne prenez pas de dose double pour compenser le comprimé que vous avez oublié de prendre.

    Prenez la prochaine dose à l'heure prévue (voir rubrique 3 « Comment prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé ? »).

    Si vous arrêtez de prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé :

    Généralement, il n'y aura pas d'effets résiduels après l'arrêt du traitement par SKUDEXUM.

    Cependant, dans de rares cas, des patients ayant pris SKUDEXUM pendant un certain temps se sentent mal lorsqu'elles arrêtent brutalement le traitement (syndrome de sevrage). Elles peuvent se sentir agitées, anxieuses, nerveuses ou tremblantes, être confuses, hyperactives, avoir des difficultés à dormir et des troubles gastriques ou intestinaux. De manière rare, des personnes sont victimes de crises de panique, d'hallucinations, de délires, de paranoïa ou ont un sentiment de perte d'identité. Elles peuvent avoir des perceptions inhabituelles, telles que des démangeaisons, des picotements, un engourdissement et des bourdonnements d'oreilles (acouphènes). D'autres symptômes inhabituels, c’est-à-dire une confusion, des délires, un sentiment de détachement de soi (dépersonnalisation), une modification de la perception de la réalité (déréalisation) et un délire de persécution (paranoïa), ont été observés à de très rares occasions. Si vous ressentez l'un de ces symptômes après l'arrêt du traitement par SKUDEXUM, veuillez consulter votre médecin.

    Si vous avez d’autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Les effets indésirables éventuels sont listés ci-dessous en fonction de la fréquence à laquelle ils sont susceptibles de survenir.

    Vous devez consulter un médecin immédiatement si vous présentez les symptômes d'une réaction allergique, tels qu'un gonflement du visage, de la langue et/ou de la gorge, et/ou des difficultés à avaler ou de l'urticaire avec ou sans difficultés à respirer.

    Arrêtez de prendre SKUDEXUM dès que vous remarquez l'apparition d'une éruption cutanée, toute lésion dans la bouche ou sur les muqueuses ou tout signe d'allergie.

    Effets indésirables très fréquents (susceptibles de toucher plus de 1 personne sur 10) :

    · nausées/sentiment d'être malade ;

    · vertiges.

    Effets indésirables fréquents (susceptibles de toucher jusqu'à 1 personne sur 10) :

    · vomissements ;

    · douleurs à l'estomac ;

    · diarrhée ;

    · problèmes digestifs ;

    · maux de tête ;

    · somnolence, fatigue ;

    · constipation ;

    · sécheresse buccale ;

    · sudation accrue.

    Effets indésirables peu fréquents (susceptibles de toucher jusqu'à 1 personne sur 100) :

    · augmentation du nombre de plaquettes ;

    · effets sur le cœur et la circulation sanguine (cœur qui bat très fort, rapidement, sensation d'évanouissement ou d’écroulement), tension artérielle basse. Ces effets secondaires sont plus susceptibles de survenir en position debout ou en faisant un effort physique ;

    · tension artérielle élevée ou très élevée ;

    · gonflement du larynx (œdème laryngé) ;

    · diminution du taux de potassium dans le sang ;

    · troubles psychotiques ;

    · gonflement à proximité de l'œil ;

    · respiration superficielle ou lente ;

    · inconfort, sensation anormale ;

    · présence de sang dans les urines ;

    · sensation de « tête qui tourne » ;

    · insomnie ou difficultés d'endormissement ;

    · nervosité/anxiété ;

    · bouffées vasomotrices ;

    · flatulences ;

    · fatigue ;

    · douleurs ;

    · sensation de fièvre et frissons, sensation générale de malaise ;

    · analyses sanguines anormales ;

    · forte envie de vomir (haut-le-cœur) ;

    · sensation de compression de l'estomac, ballonnements ;

    · inflammation de l'estomac ;

    · réactions cutanées (par exemple démangeaisons, éruptions) ;

    · gonflement du visage.

    Effets indésirables rares (susceptibles de toucher jusqu'à 1 personne sur 1 000) :

    · gonflement des lèvres et de la gorge ;

    · ulcère gastroduodénal, perforation d'un ulcère gastroduodénal ou saignement, qui peut se manifester par le fait de vomir du sang ou d'avoir des selles noires ;

    · problèmes de prostate ;

    · inflammation du foie (hépatite), lésion du foie ;

    · insuffisance rénale aiguë ;

    · battements cardiaques lents ;

    · crises d'épilepsie ;

    · réactions allergiques/anaphylactiques (par exemple difficultés respiratoires, respiration sifflante, gonflement de la peau) et choc (insuffisance circulatoire soudaine) ;

    · perte passagère de conscience (syncope) ;

    · hallucinations ;

    · rétention d'eau ou gonflement des chevilles ;

    · perte d'appétit, modifications de l'appétit ;

    · acné ;

    · douleurs dorsales ;

    · uriner fréquemment, ou moins qu'à la normale, avec difficulté ou douleur ;

    · troubles menstruels ;

    · sensations anormales (par exemple démangeaisons, picotements, engourdissement) ;

    · tremblements, contractions musculaires, mouvements non coordonnés, faiblesse musculaire ;

    · confusion ;

    · troubles du sommeil et cauchemars ;

    · troubles de la perception ;

    · vision floue, contraction de la pupille ;

    · essoufflement.

    Des effets indésirables de nature psychologique sont susceptibles de survenir après le traitement par SKUDEXUM. Leur intensité et leur nature peuvent varier (selon la personnalité du patient et la durée du traitement). Ils comprennent :

    · une modification de l'humeur (le plus souvent humeur enjouée, parfois irritation) ;

    · un changement dans les activités (ralentissement, mais quelques fois augmentation de l'activité) ;

    · une baisse de la vigilance ;

    · une réduction de la capacité à prendre des décisions, ce qui peut entraîner des erreurs de jugement.

    Des cas d'aggravation d'un asthme existant ont été signalés.

    En cas d'arrêt brutal du traitement, des signes de sevrage peuvent apparaître (voir « Si vous arrêtez de prendre SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé »).

    Les crises d'épilepsie sont principalement survenues en cas d'utilisation de doses élevées de tramadol ou lorsque le tramadol était pris en même temps que d'autres médicaments susceptibles de provoquer des crises.

    Effets indésirables très rares (susceptibles de toucher jusqu'à 1 personne sur 10 000) :

    · inflammation du pancréas ;

    · problèmes rénaux ;

    · diminution du nombre de globules blancs (neutropénie) ;

    · diminution du nombre de plaquettes dans le sang (thrombopénie) ;

    · plaies ouvertes au niveau de la peau, de la bouche, des yeux et des parties génitales (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell) ;

    · essoufflement dû à un rétrécissement des voies respiratoires ;

    · bourdonnements d'oreilles (acouphènes) ;

    · sensibilité de la peau ;

    · sensibilité à la lumière.

    Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut pas être estimée à partir des données disponibles) :

    · Syndrome sérotoninergique, qui peut se manifester par des modifications de l’état mental (par exemple, une agitation, des hallucinations, un coma), et d’autres effets tels que de la fièvre, une augmentation de la fréquence cardiaque, une tension artérielle instable, des contractions musculaires involontaires, une rigidité musculaire, un manque de coordination et/ou des symptômes gastro-intestinaux (par exemple des nausées, des vomissements, une diarrhée) (voir rubrique 2 «Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SKUDEXUM») ;

    · troubles de la parole ;

    · dilatation extrême de la pupille ;

    · baisse du taux de sucre dans le sang ;

    · hoquet.

    Avertissez immédiatement votre médecin si vous ressentez, au début du traitement, des effets indésirables touchant votre estomac ou vos intestins (par exemple douleurs à l'estomac, brûlures d'estomac ou saignements), si vous avez déjà souffert de tels effets indésirables en raison d'une utilisation prolongée d'anti-inflammatoires, et en particulier si vous êtes âgé(e).

    Les effets secondaires les plus fréquents durant le traitement avec SKUDEXUM sont les nausées et les vertiges, qui surviennent chez plus de 1 patient sur 10.

    Des cas de rétention d'eau et de gonflement (en particulier des chevilles et des jambes), de tension artérielle élevée et d'insuffisance cardiaque au cours d'un traitement par AINS ont été signalés.

    Les médicaments tels que SKUDEXUM peuvent être associés à un risque légèrement accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral.

    Chez les patients souffrant de troubles du système immunitaire affectant le tissu conjonctif (lupus érythémateux systémique ou connectivite mixte), les anti-inflammatoires peuvent, dans de rares cas, provoquer une fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte et la plaquette après EXP.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite aucune condition particulière de conservation en ce qui concerne la température.

    Conservez le médicament dans son emballage d'origine afin de le protéger de la lumière.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ni avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé  

    · Les substances actives sont :

    Chlorydrate de tramadol................................................................................................... 75 mg

    Dexkétoprofène............................................................................................................... 25 mg

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé : cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, croscarmellose de sodium, fumarate de stéaryle sodique, silice colloïdale anhydre.

    Pelliculage : Opadry II blanc 85F1842 composé dalcool polyvinylique, dioxyde de titane, Macrogol/PEG 3350, talc.

    Qu’est-ce que SKUDEXUM 75 mg/25 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Comprimés pelliculés presque blancs à légèrement jaunes, de forme allongée, avec une barre de cassure sur une face et l'inscription « M » gravée sur l'autre, emballés sous plaquettes (plastique/aluminium).

    SKUDEXUM est disponible en boîtes contenant 2, 4, 10, 15, 20, 30, 50 ou 100 comprimés pelliculés et en multipacks comprenant 5 boîtes, chacune contenant 100 comprimés pelliculés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MENARINI INTERNATIONAL OPERATIONS Luxembourg S.A.

    1 AVENUE DE LA GARE

    1611 Luxembourg

    LUXEMBOURG

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    MENARINI FRANCE

    1/7 RUE DU JURA

    94633 RUNGIS CEDEX

    Fabricant  

    Menarini - Von Heyden GmbH

    Leipziger Strasse 7-13

    01097 Dresden

    Allemagne

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-16444
    • Date avis : 21/02/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par SKUDEXUM est important dans l’indication de l’AMM.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-16439
    • Date avis : 07/02/2018
    • Raison : Nouvel examen suite au dépôt de nouvelles données
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par SKUDEXUM est important dans le traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez les patients adultes dont la douleur nécessite une association de tramadol et dexkétoprofène.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-15131
    • Date avis : 22/06/2016
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu par SKUDEXUM est important dans l’indication de l’AMM, à savoir : « Traitement symptomatique de courte durée de la douleur aiguë modérée à sévère chez les patients adultes dont la douleur nécessite une association de tramadol et dexkétoprofène ».
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-16444
    • Date avis : 21/02/2018
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Cette spécialité est un complément de gamme qui n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport à la présentation en boîte de 10.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-16439
    • Date avis : 07/02/2018
    • Raison : Nouvel examen suite au dépôt de nouvelles données
    • Valeur : V
    • Description : Prenant en compte : <br>- la démonstration de la supériorité de SKUDEXUM par rapport à l’association fixe de paracétamol et de tramadol en termes de soulagement total de la douleur pendant les 6 heures suivant l’administration du traitement (TOTPAR6, critère de jugement principal), <br>- les difficultés d’interprétation de la quantité d’effet et de la pertinence clinique de cette différence en l’absence de seuil de pertinence clinique établi pour ce score,<br>- les inquiétudes sur sa tolérance liées à ses composants (effets indésirables connus du tramadol et du dexkétoprofène),<br>- le besoin de disposer d’alternatives pour la prise en charge de la douleur aigüe d’intensité modérée à sévère,<br>la Commission considère que SKUDEXUM n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) dans la stratégie thérapeutique de prise en charge de courte durée de la douleur aiguë d’intensité moyenne à sévère.
    • Lien externe
    • Code HAS : CT-15131
    • Date avis : 22/06/2016
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : V
    • Description : Dans la prise en charge de la douleur aiguë d’intensité moyenne à sévère, la spécialité SKUDEXUM n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR V) par rapport aux associations antalgiques disponibles (associations AINS et opioïde faible, associations paracétamol et opioïde faible), compte tenu de l’absence de donnée comparative versus ces antalgiques de palier II.
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