SINGULAIR 5 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65324797
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - code ATC : R03DC03SINGULAIR est un antagoniste des récepteurs aux leucotriènes qui bloque des substances appelées leucotriènes. Les leucotriènes provoquent un rétrécissement et un œdème des voies aériennes dans les poumons. En bloquant les leucotriènes, SINGULAIR améliore les symptômes de l’asthme et contribue au contrôle de l’asthme.Votre médecin vous a prescrit SINGULAIR pour le traitement de l’asthme, pour prévenir les symptômes d’asthme le jour et la nuit.Votre médecin déterminera comment SINGULAIR doit être utilisé en fonction des symptômes et de la sévérité de votre asthme ou de celui de votre enfant.L’asthme est une maladie au long cours.L’asthme comprend :Les symptômes de l’asthme comprennent : toux, sifflement et gêne thoracique.Qu’est-ce que SINGULAIR ?Comment agit SINGULAIR ?Quand SINGULAIR doit-il être utilisé ?Qu’est-ce que l’asthme ?
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé à croquer
    • Date de commercialisation : 20/03/1998
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de SINGULAIR 5 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé MONTÉLUKAST 80102 5 mg FT
    Comprimé MONTÉLUKAST SODIQUE 86162 SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-aluminium polyamide de 28 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3461285
    • Code CIP3 : 3400934612855
    • Prix : 9,32 €
    • Date de commercialisation : 01/05/1998
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) polyamide PVC aluminium de 50 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 5611659
    • Code CIP3 : 3400956116591
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 18/12/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 09/08/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Un comprimé à croquer contient 5 mg de montelukast sous forme de montelukast sodique.

    Excipients à effet notoire : Ce médicament contient 1,5 mg d'aspartam (E951) par comprimé.

    Ce médicament contient jusqu'à 0,45 mg d’alcool benzylique (E1519) par comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé à croquer.

    Rose, rond, biconvexe, de diamètre 9,5 mm avec SINGULAIR gravé sur une face et MSD 275 sur l’autre.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    SINGULAIR est indiqué en traitement additif chez les patients présentant un asthme persistant léger à modéré insuffisamment contrôlé par corticothérapie inhalée et chez qui les bêta-2-mimétiques à action immédiate et de courte durée administrés « à la demande » n’apportent pas un contrôle clinique suffisant de l’asthme.

    SINGULAIR peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés à faibles doses chez les patients présentant un asthme persistant léger sans antécédent récent de crises d’asthme sévères ayant justifié une corticothérapie orale, et dont l’incapacité à adhérer à un traitement par corticoïdes inhalés est démontrée (voir rubrique 4.2).

    SINGULAIR est également indiqué en traitement préventif de l’asthme induit par l’effort.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Chez l’enfant de 6 à 14 ans, la posologie préconisée est de 1 comprimé à croquer à 5 mg par jour le soir. Il conviendra de respecter un délai à distance des repas d’au moins 1 heure avant ou 2 heures après la prise alimentaire. Il n’y a pas lieu de prévoir une adaptation posologique dans cette tranche d’âge.

    Recommandations générales

    L’effet thérapeutique de SINGULAIR sur les symptômes de l’asthme apparaît dès le premier jour. Les patients devront être informés qu’ils doivent poursuivre leur traitement même si l’asthme est stabilisé, ainsi que durant les périodes d’exacerbation des symptômes.

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les sujets présentant une insuffisance rénale ou une insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. La posologie est la même quel que soit le sexe du patient.

    SINGULAIR utilisé comme une alternative à la corticothérapie par voie inhalée à faibles doses dans l’asthme persistant léger

    Le montelukast n’est pas recommandé en monothérapie chez les patients présentant un asthme persistant modéré. L’utilisation du montelukast comme alternative thérapeutique aux corticoïdes inhalés à faibles doses ne doit être envisagée que chez les enfants présentant un asthme persistant léger et n’ayant pas présenté d’épisodes récents de crises d’asthme sévères ayant nécessité une corticothérapie par voie orale et dont l’incapacité à adhérer à une corticothérapie par voie inhalée est démontrée (voir rubrique 4.1).

    Un asthme persistant léger est caractérisé par des symptômes diurnes se manifestant plus d’une fois par semaine mais moins d’une fois par jour, des symptômes nocturnes plus de deux fois par mois mais moins d’une fois par semaine, une fonction pulmonaire normale entre les crises. Si au cours du suivi le contrôle de l’asthme est jugé insuffisant (en général, dans le mois qui suit), l’utilisation d’un traitement anti-inflammatoire additionnel ou différent doit être envisagée selon un schéma de prise en charge par étape. Le contrôle de l’asthme doit être régulièrement évalué chez ces patients.

    Administration de SINGULAIR avec les autres traitements de l’asthme

    Lorsque SINGULAIR est utilisé en traitement additif aux corticoïdes inhalés, il n'y a pas lieu d'envisager la substitution brutale aux corticoïdes inhalés (voir rubrique 4.4).

    Des comprimés dosés à 10 mg sont disponibles pour les adultes et les adolescents à partir de 15 ans.

    Population pédiatrique

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ne doit pas être utilisé chez les enfants de moins de 6 ans. La sécurité et l’efficacité de SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer chez les enfants de moins de 6 ans n’ont pas été établies.

    Des comprimés à croquer dosés à 4 mg sont disponibles pour les enfants de 2 à 5 ans.

    Des granulés dosés à 4 mg sont disponibles pour les enfants de 6 mois à 5 ans.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Les comprimés doivent être croqués avant d’être avalés.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Il conviendra d’avertir les patients que le montelukast par voie orale n’est pas destiné à traiter une crise d’asthme, et qu’ils doivent toujours avoir à disposition dès la survenue d'une dyspnée, le médicament destiné à les soulager dans l'immédiat. En cas de dyspnée ou de crise d’asthme, un bêta-2-mimétique à action immédiate et de courte durée par voie inhalée doit être utilisé. Les patients devront être informés de la nécessité d'une consultation médicale rapide si les besoins en bêta-2-mimétiques à action immédiate et de courte durée par voie inhalée venaient à augmenter.

    Il n'y a pas lieu d'envisager la substitution brutale aux corticoïdes administrés par voie inhalée ou par voie orale.

    Il n’existe pas de données démontrant qu'il est possible de diminuer la dose de corticoïdes administrés par voie orale lorsqu'un traitement par le montelukast est instauré.

    Rarement, il a été décrit chez des patients recevant des médicaments antiasthmatiques, dont fait partie le montelukast, la survenue d’une hyperéosinophilie parfois associée à des symptômes de vascularite s’inscrivant dans le syndrome de Churg-Strauss qui lui-même est souvent traité par la corticothérapie par voie systémique. Ces cas ont parfois été associés à la réduction ou l’arrêt d’une corticothérapie orale. Bien qu’il n’ait pas été établi de lien de causalité avec les antagonistes des récepteurs aux leucotriènes, les médecins doivent rester vigilants lors de l’apparition d’une hyperéosinophilie, de signes de vascularite, d’une aggravation des symptômes respiratoires, d’une complication cardiaque et/ou de neuropathie chez leurs patients. Le cas des patients développant de tels symptômes doit être réévalué ainsi que les traitements administrés.

    Le traitement par montelukast ne dispense pas les patients asthmatiques sensibles à l’aspirine d’éviter la prise d’aspirine et d’autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

    Des évènements neuropsychiatriques ont été rapportés chez des adultes, des adolescents et des enfants prenant Singulair (voir rubrique 4.8). Les patients et les médecins doivent rester vigilants en cas de survenue d’événements neuropsychiatriques. Les patients et/ou les proches aidants doivent être avertis de la nécessité d’informer leur médecin si de tels changements apparaissent. Dans ces cas, les prescripteurs doivent évaluer avec attention les risques et les bénéfices de la poursuite du traitement par Singulair.

    Aspartame

    Singulair contient de l’aspartame, une source de phénylalanine. Chaque comprimé à croquer de 5 mg contient 1,5 mg d'aspartame, correspondant à 0,842 mg de phénylalanine par comprimé. Cela peut être dangereux pour les patients atteints de phénylcétonurie.

    Sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Alcool benzylique

    Ce médicament contient jusqu'à 0,45 mg d'alcool benzylique par comprimé. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

    Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d’insuffisance hépatique ou rénale ou chez les personnes enceintes ou allaitantes en raison du risque d’accumulation et de toxicité (acidose métabolique).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Le montelukast peut être administré avec les autres traitements habituellement utilisés en prévention et en traitement de fond de l’asthme. Les études d’interactions réalisées aux doses préconisées de montelukast n’ont pas mis en évidence de conséquences cliniques importantes liées à un effet sur la pharmacocinétique des médicaments suivants : théophylline, prednisone, prednisolone, contraceptifs oraux (éthinylestradiol/noréthindrone 35/1), terfénadine, digoxine et warfarine.

    L’administration de phénobarbital chez les sujets traités par montelukast a entraîné une diminution d'environ 40 % de l'aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques du montelukast. Le montelukast est métabolisé par les CYP 3A4, 2C8 et 2C9. Par conséquent, la prudence est requise, en particulier chez les enfants, lors de l'administration concomitante de montelukast et de médicaments inducteurs des CYP 3A4, 2C8 et 2C9 comme la phénytoïne, le phénobarbital et la rifampicine.

    Des études in vitro ont montré que le montelukast est un puissant inhibiteur du cytochrome CYP 2C8. Néanmoins, les résultats d'une étude clinique ayant pour objectif l'étude des interactions entre montelukast et rosiglitazone (substrat de référence du CYP 2C8) n'ont pas mis en évidence d'effet inhibiteur du montelukast sur le CYP 2C8 in vivo. Par conséquent, il n'est pas attendu d'interactions pharmacocinétiques significatives lorsque le montelukast est utilisé en association à des médicaments métabolisés par cette enzyme (par exemple, paclitaxel, rosiglitazone et répaglinide).

    Des études in vitro ont montré que le montelukast est un substrat du CYP 2C8 et, dans une moindre mesure, du 2C9 et du 3A4. Dans une étude clinique d’interaction médicamenteuse réalisée avec le montelukast et le gemfibrozil (un inhibiteur des CYP 2C8 et 2C9), le gemfibrozil a augmenté l’exposition systémique au montelukast d’un facteur 4,4. Aucun ajustement de la posologie habituelle du montelukast n’est nécessaire lors de l’administration concomitante du montelukast avec le gemfibrozil ou d’autres inhibiteurs puissants du CYP 2C8 ; cependant, il convient de tenir compte du risque potentiel d’augmentation des effets indésirables.

    D’après ces données in vitro, il n’est pas attendu d’interactions médicamenteuses cliniquement significatives avec les inhibiteurs moins puissants du CYP 2C8 (par exemple, le triméthoprime). L’administration concomitante de montelukast et d’itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP 3A4, a entraîné une augmentation non significative de l’exposition systémique du montelukast.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur le déroulement de la grossesse ou le développement embryonnaire/fœtal.

    Les données disponibles provenant d’études de cohorte prospectives et rétrospectives publiées évaluant les malformations congénitales majeures observées lors de l’utilisation de montelukast chez des femmes enceintes, n'ont pas établi de risque associé au médicament. Les études disponibles présentent des limites méthodologiques, notamment une petite taille d’échantillon, dans certains cas le recueil de données rétrospectives et des groupes comparateurs non pertinents.

    SINGULAIR ne sera utilisé au cours de la grossesse que si nécessaire.

    Allaitement

    Des études chez le rat ont montré que le montelukast est excrété dans le lait (voir rubrique 5.3). On ne sait pas si le montelukast/les métabolites sont excrétés dans le lait maternel.

    SINGULAIR ne sera utilisé au cours de l'allaitement que si nécessaire.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    SINGULAIR n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, des patients ont rapporté une somnolence ou des étourdissements.

    4.8. Effets indésirables  

    Le montelukast a été étudié au cours d’essais cliniques :

    · en comprimés pelliculés à 10 mg chez environ 4 000 patients adultes et adolescents âgés de 15 ans et plus,

    · en comprimés à croquer à 5 mg chez environ 1 750 enfants âgés de 6 à 14 ans.

    Au cours des essais cliniques, les effets indésirables suivants, liés au médicament, ont été rapportés fréquemment (≥ 1/100 à < 1/10) chez des patients traités par montelukast et avec une incidence supérieure à celle des patients traités par placebo :

    Classes organiques

    Adultes et adolescents âgés de 15 ans et plus (deux études de 12 semaines ; n = 795)

    Enfants âgés de 6 à 14 ans (une étude de 8 semaines ; n = 201) (deux études de 56 semaines ; n = 615)

    Troubles du système nerveux

    céphalées

    céphalées

    Troubles gastro-intestinaux

    douleurs abdominales

    Dans les essais cliniques, le profil de sécurité ne s’est pas modifié chez les quelques patients ayant reçu un traitement prolongé allant jusqu’à 2 ans pour des adultes et jusqu’à 12 mois pour des enfants de 6 à 14 ans.

    Tableau récapitulatif des effets indésirables

    Les effets indésirables, rapportés depuis la mise sur le marché, sont présentés dans le tableau ci-dessous par classe de système d'organe et par effets indésirables. Les catégories de fréquence sont estimées sur la base des essais cliniques correspondants.

    Classe de système d'organe

    Effets indésirables

    Catégorie de fréquence*

    Infections et infestations

    Infection des voies aériennes supérieures

    Très fréquent

    Troubles hématologiques et du système lymphatique

    Augmentation du risque de saignement

    Rare

    Thrombocytopénie

    Très rare

    Troubles du système immunitaire

    Réactions d'hypersensibilité incluant anaphylaxie

    Peu fréquent

    Infiltration éosinophile hépatique

    Très rare

    Troubles psychiatriques

    Rêves anormaux, cauchemars, insomnie, somnambulisme, anxiété, agitation incluant agressivité ou comportement hostile, dépression, hyperactivité psychomotrice (incluant irritabilité, fébrilité, tremblements§)

    Peu fréquent

    Troubles de l’attention, troubles de la mémoire, tic

    Rare

    Hallucinations, désorientation, idées suicidaires avec tentatives de suicide, symptômes obsessionnels compulsifs, dysphémie

    Très rare

    Troubles du système nerveux

    Etourdissements, somnolence, paresthésie/hypoesthésie, convulsions

    Peu fréquent

    Troubles cardiaques

    Palpitations

    Rare

    Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

    Epistaxis

    Peu fréquent

    Syndrome de Churg-Strauss (SCS) (voir rubrique 4.4)

    Très rare

    Eosinophilie pulmonaire

    Très rare

    Troubles gastro-intestinaux

    Diarrhée, nausée, vomissements

    Fréquent

    Sécheresse de la bouche, dyspepsie

    Peu fréquent

    Troubles hépatobiliaires

    Augmentation des transaminases sériques (ALAT, ASAT)

    Fréquent

    Hépatite (incluant atteinte hépatique cholestatique, cytolytique ou mixte)

    Très rare

    Troubles de la peau et du tissu sous-cutané

    Rash cutané

    Fréquent

    Ecchymoses, urticaire, prurit

    Peu fréquent

    Angio-œdème

    Rare

    Erythème noueux, érythème polymorphe

    Très rare

    Troubles musculo-squelettiques et systémiques

    Arthralgie, myalgie, crampes musculaires

    Peu fréquent

    Affections du rein et des voies urinaires

    énurésie chez l’enfant

    Peu fréquent

    Troubles généraux et anomalies au site d'administration

    Pyrexie

    Fréquent

    Asthénie/sensation de fatigue, malaise, œdème

    Peu fréquent

    * Catégorie de fréquence : définie pour chaque effet indésirable par l'incidence rapportée dans la base des essais cliniques : Très fréquent ( 1/10), Fréquent ( 1/100 à < 1/10), Peu fréquent ( 1/1 000 à < 1/100), Rare ( 1/10 000 à < 1/1 000), Très rare (< 1/10 000)

    Cet effet indésirable, rapporté comme Très fréquent chez les patients ayant reçu du montelukast, était déjà rapporté comme Très fréquent chez les patients recevant le placebo dans les essais cliniques

    Cet effet indésirable, rapporté comme Fréquent chez les patients ayant reçu du montelukast, était déjà rapporté comme Fréquent chez les patients recevant le placebo dans les essais cliniques

    § Catégorie de fréquence : Rare

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Au cours des études menées dans l’asthme persistant, le montelukast a été administré aux patients adultes à des doses allant jusqu'à 200 mg par jour pendant 22 semaines et, dans des études à court terme, à des doses allant jusqu'à 900 mg/jour pendant 1 semaine environ, sans événements indésirables importants au plan clinique.

    Des cas de surdosage aigu ont été rapportés depuis la mise sur le marché et au cours des études cliniques réalisées avec le montelukast. Ces cas concernaient des enfants et des adultes ayant absorbé des doses allant jusqu’à 1 000 mg (environ 61 mg/kg chez un enfant de 42 mois). Les données cliniques et les résultats biologiques correspondaient au profil de sécurité décrit chez les adultes et les enfants. Il n’a pas été rapporté d'effet indésirable dans la majorité des cas décrits.

    Symptômes d’un surdosage

    Les événements les plus fréquemment rapportés correspondaient au profil de sécurité connu du montelukast, incluant douleurs abdominales, somnolence, soif, maux de tête, vomissements et hyperactivité psychomotrice.

    Traitement d’un surdosage

    Il n’y a pas de données spécifiques disponibles sur le traitement d'un surdosage par le montelukast. Aucune donnée permettant d'établir si le montelukast est dialysable par voie péritonéale ou par hémodialyse n'est disponible.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Antagoniste des récepteurs aux leucotriènes, code ATC : R03DC03.

    Mécanisme d’action

    Les leucotriènes sulfidopeptidiques ou cystéinyl-leucotriènes (LTC4, LTD4, LTE4) sont des eicosanoïdes exerçant un puissant effet inflammatoire ; ils sont produits par différentes cellules de l'organisme notamment les mastocytes et les éosinophiles. Ces importants médiateurs pro-asthmatiques se lient aux récepteurs des cystéinyl-leucotriènes (CysLT) présents dans les voies aériennes respiratoires de l'Homme où ils induisent un effet bronchoconstricteur, une augmentation de la sécrétion de mucus, de la perméabilité vasculaire et du recrutement des éosinophiles.

    Effets pharmacodynamiques

    Le montelukast est actif par voie orale et se lie sélectivement au récepteur CysLT1 avec une grande affinité. Dans les études cliniques réalisées, le montelukast a inhibé la bronchoconstriction induite par l’inhalation de LTD4 dès la dose de 5 mg. Une bronchodilatation a été observée dans les 2 heures suivant l’administration orale de montelukast. L’ajout d'un bêta-2-agoniste a provoqué un effet additif sur la bronchodilatation induite par le montelukast. Le traitement par montelukast a inhibé la bronchoconstriction précoce et tardive induite par un test de provocation allergénique. Comparativement au placebo, l'administration de montelukast a entraîné une diminution du taux d'éosinophiles dans le sang périphérique chez les adultes et les enfants. Dans une autre étude, le traitement par montelukast a entraîné une diminution significative du taux d'éosinophiles mesuré dans l'expectoration et dans le sang périphérique tout en améliorant le contrôle clinique de l’asthme.

    Efficacité et sécurité clinique

    Dans les études cliniques menées chez les adultes, l'administration de montelukast 10 mg en une prise par jour, a montré des améliorations significatives par rapport au placebo, du volume expiratoire maximal seconde (VEMS) matinal (10,4 % contre 2,7 % par rapport aux valeurs initiales), du débit expiratoire de pointe (DEP) du matin (24,5 L/min contre 3,3 L/min par rapport aux valeurs initiales) et une diminution significative par rapport au placebo de la consommation totale de bêta-2-mimétiques « à la demande » (- 26,1 % contre - 4,6 % par rapport aux valeurs initiales). L’amélioration des scores symptomatiques diurnes et nocturnes de l’asthme a été significativement plus importante que sous placebo.

    Les études menées chez les adultes ont montré que l’effet clinique du montelukast s’ajoute à celui des corticoïdes administrés par voie inhalée (% de changement par rapport au début de l’étude pour l'association béclométasone inhalée et montelukast contre béclométasone, concernant respectivement : le VEMS : 5,43 % contre 1,04 % ; la consommation de bêta-mimétiques à la demande : - 8,70 % contre 2,64 %). Comparée à l'administration de béclométasone par voie inhalée (200 µg 2 fois par jour administrés par l'intermédiaire d'une chambre d’inhalation), l'administration de montelukast a entraîné une réponse initiale plus rapide bien qu’après 12 semaines, un effet thérapeutique supérieur en moyenne ait été mis en évidence avec la béclométasone (% de changement par rapport au début de l’étude pour le montelukast contre la béclométasone concernant respectivement le VEMS : 7,49 % contre 13,3 % ; la consommation de bêta-2-mimétiques « à la demande » : - 28,28 % contre - 43,89 %). Cependant, comparé à la béclométasone, chez un fort pourcentage de patients traités par montelukast, il a été observé une réponse clinique similaire (par exemple chez 50 % des patients traités par la béclométasone, il a été observé une amélioration du VEMS de l’ordre de 11 % ou plus par rapport aux valeurs initiales, alors qu’environ 42 % des patients traités par montelukast ont obtenu la même réponse).

    Dans une étude de 8 semaines menée chez des enfants âgés de 6 à 14 ans, le montelukast 5 mg administré en une prise par jour a amélioré la fonction respiratoire (VEMS 8,71 % contre 4,16 % par rapport aux valeurs initiales ; débit expiratoire de pointe matinal 27,9 L/min contre 17,8 L/min par rapport aux valeurs initiales) et diminué la consommation de bêta-2-mimétiques « à la demande » ( -11,7 % contre + 8,2 % par rapport aux valeurs initiales) de façon significative par rapport au placebo.

    Une étude réalisée sur 12 mois a comparé l’efficacité du montelukast (5 mg/jour) à celle de la fluticasone inhalée (200 µg/jour) sur le contrôle de l’asthme, chez des enfants de 6 à 14 ans présentant un asthme persistant léger. Sur le critère principal de l'étude, pourcentage de jours sans recours à un traitement symptomatique de secours, l'analyse des résultats retrouve une non-infériorité du montelukast par rapport à la fluticasone.

    En moyenne, sur la période de traitement de 12 mois, le pourcentage de jours sans utilisation d’un traitement symptomatique de secours a augmenté de 61,6 % à 84,0 % dans le groupe montelukast et de 60,9 % à 86,7 % dans le groupe fluticasone. La différence retrouvée entre les deux groupes de 2,8 % (IC 95 % = [-4,7 % ; -0,9 %]) était statistiquement significative (méthode des moindres carrés), mais dans les limites de non-infériorité clinique prédéfinies.

    Le montelukast et la fluticasone ont tous deux également amélioré les critères secondaires choisis dans l’étude pour évaluer le contrôle de l’asthme au cours des 12 mois de traitement :

    La moyenne des VEMS a augmenté de 1,83 L à 2,09 L dans le groupe montelukast et de 1,85 L à 2,14 L dans le groupe fluticasone. La différence entre l’augmentation moyenne du VEMS dans les groupes montelukast et fluticasone, établie par la méthode des moindres carrés, était de - 0,02 L (IC 95 % = [0,06 L ; 0,02 L]). Ces augmentations moyennes du VEMS par rapport à la valeur initiale, exprimées en pourcentage des valeurs individuelles théoriques, ont été de 0,6 % dans le groupe montelukast et de 2,7 % dans le groupe fluticasone. La différence retrouvée sur ce critère entre les deux groupes : - 2,2 % par rapport aux valeurs initiales (IC 95 % = [3,6 % ; 0,7 %]) était significative (méthode des moindres carrés).

    Le pourcentage de jours avec utilisation de bêta-2-mimétiques a diminué de 38,0 % à 15,4 % dans le groupe montelukast et de 38,5 % à 12,8 % dans le groupe fluticasone. La différence retrouvée entre les 2 groupes sur ce critère : 2,7 % (IC 95 % = [0,9 ; 4,5]) était significative (méthode des moindres carrés).

    Le pourcentage de patients ayant présenté une crise d’asthme (définie dans l’étude par la nécessité soit d’une corticothérapie orale, soit d’une consultation non prévue chez le médecin ou dans un service d’urgence, soit d’une hospitalisation) était de 32,2 % dans le groupe montelukast et de 25,6 % dans le groupe fluticasone, le odd-ratio marquant une différence significative entre les 2 groupes : valeur = 1,38 ; (IC 95 % = [1,04 ; 1,84]).

    Le pourcentage de patients ayant eu recours aux corticoïdes systémiques durant l’étude (pour la majorité par voie orale) était de 17,8 % dans le groupe montelukast et de 10,5 % dans le groupe fluticasone. La différence entre les deux groupes était significative : 7,3 % (IC 95 % = [2,9 ; 11,7]) (méthode des moindres carrés).

    Une réduction significative par rapport au placebo de la bronchoconstriction induite par l’effort a été mise en évidence dans une étude de 12 semaines menée chez les adultes (baisse maximale du VEMS de 22,33 % dans le groupe traité par montelukast contre 32,40 % dans le groupe traité par le placebo ; temps de retour à une valeur de VEMS proche d’au moins 5 % du VEMS initial : 44,22 minutes contre 60,64 minutes). Cet effet a persisté pendant les 12 semaines de l’étude. Une réduction de la bronchoconstriction induite par l’effort a également été mise en évidence dans une étude à court terme menée chez les enfants (diminution maximale du VEMS de 18,27 % contre 26,11 % ; temps de retour à une valeur du VEMS proche d’au moins 5 % du VEMS initial : 17,76 minutes contre 27,98 minutes). Cet effet, retrouvé dans les deux études, a été observé au terme de l’intervalle de 24 heures séparant chaque prise.

    Chez les patients asthmatiques intolérants à l’aspirine recevant de façon concomitante un traitement par corticoïdes inhalés et/ou per os, le traitement par montelukast a entraîné une amélioration significative par rapport au placebo du contrôle de l’asthme (VEMS +8,55 % contre - 1,74 % par rapport aux valeurs initiales et diminution de la consommation totale de bêta-mimétique, - 27,78 % contre 2,09 % par rapport aux valeurs initiales).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    Le montelukast est rapidement absorbé après administration orale. Pour le comprimé pelliculé à 10 mg, la concentration plasmatique maximale moyenne (Cmax) est atteinte 3 heures (Tmax) après administration chez des adultes à jeun. La biodisponibilité orale moyenne est de 64 %. La biodisponibilité orale et la Cmaxne sont pas influencées par un repas standard. La sécurité d'emploi et l’efficacité ont été établies lors d'études cliniques durant lesquelles des comprimés pelliculés à 10 mg de montelukast ont été administrés sans tenir compte de l'heure des prises alimentaires.

    Avec les comprimés à croquer à 5 mg, la Cmaxa été observée deux heures après administration chez des adultes à jeun. La biodisponibilité orale moyenne est de 73 % et est diminuée à 63 % par un repas standard.

    Distribution

    La liaison aux protéines plasmatiques est supérieure à 99 %. A l’équilibre, le volume de distribution moyen est de 8 à 11 litres. Des études menées chez des rats ont montré un faible passage du montelukast radiomarqué à travers la barrière hémato-encéphalique. De plus, les concentrations des produits radiomarqués mesurées dans les autres tissus 24 h après la prise étaient faibles.

    Biotransformation

    Le montelukast est largement métabolisé. Dans les études menées aux doses thérapeutiques, les concentrations plasmatiques des métabolites du montelukast sont indétectables à l’état d’équilibre chez les adultes et chez les enfants.

    Le cytochrome P450 2C8 est la principale enzyme intervenant dans le métabolisme du montelukast. De plus, les CYP 3A4 et 2C9 peuvent exercer un rôle mineur bien que l’itraconazole, un inhibiteur du CYP 3A4, n’ait pas mis en évidence de modification des variables pharmacocinétiques chez les volontaires sains ayant reçu 10 mg de montelukast par jour. D'après des résultats obtenus in vitro sur des microsomes hépatiques humains, les concentrations plasmatiques thérapeutiques du montelukast n'inhibent pas les cytochromes P450 3A4, 2C9, 1A2, 2A6, 2C19 ou 2D6. La contribution des métabolites à l’effet thérapeutique du montelukast est minimale.

    Élimination

    La clairance plasmatique moyenne du montelukast est de 45 ml/min chez l’adulte sain. Après l'administration orale d’une dose de montelukast radiomarqué, 86 % de la radioactivité a été retrouvée dans les fèces recueillis sur 5 jours et moins de 0,2 % dans les urines. Ajouté aux estimations de la biodisponibilité orale du montelukast, ceci indique que le montelukast et ses métabolites sont excrétés quasi exclusivement par voie biliaire.

    Patients à risque

    Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les sujets âgés ou présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Il n’y a pas eu d’études réalisées chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Le montelukast et ses métabolites étant éliminés par voie biliaire, il ne semble pas nécessaire d’ajuster la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale. Aucune donnée de pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh > 9).

    L’administration de doses élevées de montelukast (20 et 60 fois la dose recommandée chez l’adulte) a entraîné une diminution des taux plasmatiques de théophylline. Cet effet n’a pas été observé à la posologie recommandée de 10 mg en une prise quotidienne.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans les études de toxicité menées chez l'animal, il a été observé des modifications mineures et transitoires des paramètres sanguins : transaminases (ALAT), glucose, phosphore et triglycérides. Il a été également observé une augmentation de la sécrétion salivaire, l'apparition de symptômes gastro-intestinaux, de selles molles et de perturbations ioniques. Ces effets ont été observés aux doses correspondant à une exposition systémique > 17 fois celle observée à la dose thérapeutique. Chez les singes, les effets indésirables sont apparus aux doses de 150 mg/kg/jour (correspondant à une exposition systémique > 232 fois celle observée à la dose thérapeutique). Dans des études effectuées chez l’animal, le montelukast n’a pas affecté la fertilité ni les fonctions de reproduction lors d'expositions systémiques allant jusqu'à 24 fois celles observées à la dose thérapeutique en clinique. Une légère baisse du poids des nouveau-nés a été mise en évidence dans des études sur la fertilité des rates à 200 mg/kg/jour (soit une exposition systémique 69 fois supérieure à celle observée à la dose thérapeutique en clinique). Dans les études menées chez les lapins, il a été mis en évidence une incidence plus importante d’ossification incomplète dans le groupe traité par rapport au groupe contrôle pour une exposition systémique 24 fois supérieure à celle observée à la dose thérapeutique en clinique humaine. Aucune anomalie n’a été observée chez les rats. Chez l’animal, le montelukast passe la barrière placentaire et est excrété dans le lait.

    Aucune mortalité n’est apparue chez les souris et les rats après une administration orale unique de doses de montelukast sodique allant jusqu’à 5 000 mg/kg (correspondant respectivement à 15 000 mg/m2 et 30 000 mg/m2 chez les souris et les rats), dose maximale testée. Cette dose est équivalente à 25 000 fois la dose quotidienne recommandée en clinique (soit pour un homme adulte d’un poids de 50 kg).

    Le montelukast ne s’est pas révélé phototoxique chez les souris exposées aux UVA, UVB ou à la lumière visible, pour des doses allant jusqu’à 500 mg/kg/jour (plus de 200 fois environ l’exposition systémique).

    Le montelukast ne s'est pas révélé être mutagène lors des tests réalisés in vitro et in vivo. Le montelukast ne s'est pas révélé être carcinogène lors des études menées chez les rongeurs.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Mannitol (E421), cellulose microcristalline, hyprolose (E463), oxyde de fer rouge (E172), croscarmellose sodique, arôme cerise contenant de l'alcool benzylique (E1519), aspartam (E951), stéarate de magnésium

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    2 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    Conditionné sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium).

    Plaquettes (avec indication des jours) en boîte de : 7, 14, 28, 56, 84, 98 et 140 comprimés.

    Plaquettes (sans indication des jours) en boîte de : 10, 20, 28, 30, 50, 90, 100 et 200 comprimés.

    Plaquettes (conditionnement unitaire) en boîte de : 49x1, 50x1 et 56x1 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 346 133 9 5 : 10 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    · 34009 346 127 9 4 : 14 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec indication des jours)

    · 34009 346 134 5 6: 20 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    · 34009 346 128 5 5: 28 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec ou sans indication des jours)

    · 34009 346 135 1 7: 30 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    · 34009 561 943 1 5: 49 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec prédécoupage)

    · 34009 561 165 9 1 : 50 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours - avec ou sans prédécoupage)

    · 34009 346 129 1 6 : 56 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec indication des jours – avec ou sans prédécoupage)

    · 34009 375 746 5 5 : 84 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec indication des jours)

    · 34009 375 748 8 4 : 90 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    · 34009 346 131 6 6 : 98 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec indication des jours)

    · 34009 346 137 4 6 : 100 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    · 34009 346 132 2 7 : 140 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (avec indication des jours)

    · 34009 346 138 0 7 : 200 comprimés sous plaquettes (Polyamide/PVC/Aluminium) (sans indication des jours)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 09/08/2021

    Dénomination du médicament

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer

    Montelukast

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant que vous ou votre enfant preniez ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous ou votre enfant.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit ou a été prescrit à votre enfant. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres ou à ceux de votre enfant.

    · Si vous ou votre enfant ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ?

    3. Comment prendre SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - code ATC : R03DC03

    Qu’est-ce que SINGULAIR ?

    SINGULAIR est un antagoniste des récepteurs aux leucotriènes qui bloque des substances appelées leucotriènes.

    Comment agit SINGULAIR ?

    Les leucotriènes provoquent un rétrécissement et un œdème des voies aériennes dans les poumons. En bloquant les leucotriènes, SINGULAIR améliore les symptômes de l’asthme et contribue au contrôle de l’asthme.

    Quand SINGULAIR doit-il être utilisé ?

    Votre médecin vous a prescrit SINGULAIR pour le traitement de l’asthme, pour prévenir les symptômes d’asthme le jour et la nuit.

    · SINGULAIR est indiqué chez les enfants de 6 à 14 ans insuffisamment contrôlés par leur traitement et qui nécessitent l’ajout d’un traitement complémentaire.

    · SINGULAIR peut également être une alternative aux corticoïdes inhalés chez les patients âgés de 6 à 14 ans qui n’ont pas pris récemment de corticoïdes par voie orale pour leur asthme et qui montrent une incapacité à l’utilisation de la voie inhalée pour administrer des corticoïdes.

    · SINGULAIR est également indiqué en prévention des symptômes d’asthme déclenchés par l’effort.

    Votre médecin déterminera comment SINGULAIR doit être utilisé en fonction des symptômes et de la sévérité de votre asthme ou de celui de votre enfant.

    Qu’est-ce que l’asthme ?

    L’asthme est une maladie au long cours.

    L’asthme comprend :

    · une difficulté à respirer en raison du rétrécissement des voies aériennes. Ce rétrécissement des voies aériennes s’aggrave et s’améliore en réaction à différentes circonstances,

    · des voies aériennes sensibles qui réagissent à différents phénomènes tels que la fumée de cigarette, le pollen, le froid ou l’effort,

    · un gonflement (une inflammation) de la muqueuse des voies aériennes.

    Les symptômes de l’asthme comprennent : toux, sifflement et gêne thoracique.

    Informez votre médecin en cas de problèmes médicaux ou d’allergies que vous ou votre enfant présentez ou avez présentés.

    Ne prenez jamais SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer :

    · si vous ou votre enfant êtes allergique (hypersensible) au montelukast ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou à votre pharmacien avant que vous ou votre enfant preniez SINGULAIR.

    · Si votre asthme ou celui de votre enfant s’aggrave, si votre respiration ou celle de votre enfant s’aggrave, informez immédiatement votre médecin.

    · SINGULAIR par voie orale n’est pas destiné à traiter les crises aiguës d’asthme. En cas de crise, suivez les instructions que votre médecin vous a données ou a données à votre enfant. Ayez toujours sur vous votre traitement de secours par voie inhalée en cas de survenue d’une crise d’asthme.

    · Il est important que vous ou votre enfant preniez tous les médicaments pour l’asthme prescrits par votre médecin. SINGULAIR ne doit pas être utilisé à la place d’autres médicaments que votre médecin vous a prescrits ou a prescrits à votre enfant pour l’asthme.

    · Tout patient traité par un médicament antiasthmatique doit être informé qu’il doit contacter son médecin en cas de symptômes tels qu’un syndrome pseudo-grippal, des fourmillements/engourdissements des bras ou des jambes, une aggravation des symptômes pulmonaires et/ou une éruption cutanée.

    · Vous ou votre enfant ne devez pas prendre d’acide acétylsalicylique (aspirine) ou d’anti-inflammatoires (connus également sous le nom d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS) s’ils aggravent votre asthme.

    Les patients doivent être avertis que divers évènements neuropsychiatriques (par exemple, des modifications du comportement et de l’humeur) ont été rapportés chez des adultes, des adolescents et des enfants avec Singulair (voir rubrique 4). Si vous ou votre enfant développez de tels symptômes au cours du traitement par Singulair, vous devez consulter votre médecin ou le médecin de votre enfant.

    Enfants et adolescents

    Ne donnez pas ce médicament à des enfants de moins de 6 ans.

    Différentes formes de ce médicament sont disponibles pour les enfants de moins de 18 ans en fonction de l’âge.

    Autres médicaments et SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer

    Informez votre médecin ou votre pharmacien si vous ou votre enfant prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance.

    Certains médicaments peuvent modifier l’effet de SINGULAIR, ou SINGULAIR peut modifier l’effet d’autres médicaments.

    Avant de débuter votre traitement par SINGULAIR, informez votre médecin si vous ou votre enfant prenez les médicaments suivants :

    · du phénobarbital (utilisé pour le traitement de l’épilepsie),

    · de la phénytoïne (utilisée pour le traitement de l’épilepsie),

    · de la rifampicine (utilisée pour traiter la tuberculose et d’autres infections).

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer avec des aliments et boissons

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ne doit pas être pris au cours du repas ; un délai d’au moins une heure avant ou deux heures après la prise alimentaire doit être respecté.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou si vous envisagez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Grossesse

    Votre médecin décidera si vous pouvez prendre SINGULAIR pendant cette période.

    Allaitement

    Le passage de ce médicament dans le lait maternel n’est pas connu. Vous devez consulter votre médecin avant de prendre SINGULAIR si vous allaitez ou envisagez l’allaitement.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Il n’est pas attendu que SINGULAIR ait un effet sur l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines. Cependant, la réponse au médicament peut varier d’une personne à l’autre. Certains effets indésirables (tels qu’étourdissements ou somnolence), rapportés avec SINGULAIR, peuvent affecter l’aptitude à conduire un véhicule ou à utiliser des machines chez certains patients.

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer contient de l’aspartam, du sodium et de l’alcool benzylique.

    Ce médicament contient 1,5 mg d'aspartame par comprimé à croquer de 5 mg, équivalant à 0,842 mg de phénylalanine. L'aspartame contient une source de phénylalanine. Cela peut être dangereux si vous ou votre enfant souffrez de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l’accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Ce médicament contient jusqu'à 0,45 mg d'alcool benzylique par comprimé. L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques.

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).

    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous ou votre enfant souffrez d’une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans le corps et entraîner des effets secondaires (appelés « acidose métabolique »).

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    · Vous ou votre enfant ne devez prendre qu’un seul comprimé à croquer de SINGULAIR par jour suivant la prescription de votre médecin.

    · Il doit être pris même en l’absence de symptômes ou lors d’une crise d’asthme aiguë.

    Chez l’enfant âgé de 6 à 14 ans

    La dose recommandée est d’un comprimé à croquer à 5 mg par jour, à prendre le soir.

    Si vous ou votre enfant prenez SINGULAIR, veillez à ne pas prendre d’autres médicaments contenant le même principe actif, le montelukast.

    Ce médicament est destiné à la voie orale.

    Les comprimés doivent être croqués avant d’être avalés.

    SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer ne doit pas être pris au cours du repas ; il conviendra de respecter un certain délai à distance des repas d’au moins une heure avant ou deux heures après la prise alimentaire.

    Si vous ou votre enfant avez pris plus de SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer que vous n’auriez dû :

    Consultez immédiatement votre médecin.

    Il n’y a pas d’effets secondaires rapportés dans la majorité des cas de surdosage. Les symptômes rapportés le plus fréquemment chez l’adulte et l’enfant en cas de surdosage comprennent douleurs abdominales, somnolence, soif, maux de tête, vomissements et hyperactivité.

    Si vous oubliez de prendre ou de donner SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer à votre enfant :

    Essayez de prendre SINGULAIR comme votre médecin vous l’a prescrit. Cependant, si vous ou votre enfant oubliez de prendre une dose, reprenez le traitement habituel de 1 comprimé à croquer par jour.

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

    Si vous ou votre enfant arrêtez de prendre SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer :

    SINGULAIR ne peut traiter votre asthme ou celui de votre enfant que si vous ou votre enfant poursuivez votre traitement.

    Il est important de continuer à prendre SINGULAIR aussi longtemps que votre médecin l’aura prescrit. Cela favorisera le contrôle de votre asthme ou celui de votre enfant.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Dans les études cliniques avec SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer, l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté (pouvant affecter jusqu’à une personne sur 10) et considéré comme imputable à SINGULAIR a été :

    · maux de tête.

    De plus, l’effet indésirable suivant a été rapporté dans les études cliniques avec SINGULAIR 10 mg, comprimé pelliculé :

    · douleurs abdominales.

    Ils ont été généralement peu graves et sont survenus avec une fréquence plus grande chez les patients traités par SINGULAIR que chez ceux recevant un placebo (un comprimé sans substance active).

    Effets indésirables graves

    Consultez immédiatement votre médecin si vous remarquez l’un des effets indésirables suivants, qui peuvent être graves, et pour lesquels vous ou votre enfant pourriez avoir besoin d’un traitement médical urgent.

    Peu fréquent: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · réactions allergiques incluant gonflement du visage, des lèvres, de la langue, et/ou de la gorge pouvant entraîner des difficultés à respirer ou à avaler

    · modification du comportement et de l’humeur : agitation incluant agressivité ou comportement hostile, dépression

    · convulsions

    Rare: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000

    · augmentation de la tendance au saignement

    · tremblements

    · palpitations

    Très rare: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000

    · association de symptômes comprenant syndrome pseudo-grippal, fourmillements/engourdissements des bras et des jambes, aggravation des symptômes pulmonaires et/ou éruption cutanée (syndrome de Churg Strauss) (voir rubrique 2)

    · faible taux de plaquettes

    · modification du comportement et de l’humeur : hallucinations, désorientation, idées suicidaires et gestes suicidaires

    · œdème (inflammation) des poumons

    · réactions cutanées graves (érythème polymorphe) d’apparition soudaine

    · inflammation du foie (hépatite)

    Autres effets indésirables depuis que le médicament est commercialisé

    Très fréquent: pouvant affecter plus de 1 personne sur 10

    · infection des voies aériennes supérieures

    Fréquent: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10

    · diarrhées, nausées, vomissements

    · éruption cutanée

    · fièvre

    · augmentation des enzymes hépatiques

    Peu fréquent: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100

    · modification du comportement et de l’humeur : cauchemars ou rêves anormaux, troubles du sommeil, somnambulisme, irritabilité, anxiété, fébrilité

    · étourdissements, somnolence, fourmillements/engourdissements des membres

    · saignements de nez

    · sécheresse de la bouche, troubles digestifs

    · ecchymoses, démangeaisons, urticaire

    · douleurs articulaires ou musculaires, crampes musculaires

    · énurésie chez les enfants

    · sensation de faiblesse/de fatigue, malaise, œdème

    Rare: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000

    · modification du comportement et de l’humeur : troubles de l’attention, troubles de la mémoire, mouvements musculaires incontrôlables

    Très rare: pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000

    · apparition de nodules rouges et sensibles sous la peau se situant le plus souvent au niveau des tibias (érythème noueux)

    · modification du comportement et de l'humeur: symptômes obsessionnels compulsifs, bégaiement

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée après EXP. Les deux premiers chiffres indiquent le mois, les quatre derniers l’année. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver dans l’emballage extérieur d’origine, à l’abri de la lumière et de l’humidité.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer  

    · La substance active est : montelukast.

    Chaque comprimé à croquer contient 5 mg de montelukast sous forme de montelukast sodique.

    · Les autres composants sont :

    Mannitol (E421), cellulose microcristalline, hyprolose (E463), oxyde de fer rouge (E172), croscarmellose sodique, arôme cerise contenant de l'alcool benzylique (E1519), aspartam (E951) et stéarate de magnésium.

    Qu’est-ce que SINGULAIR 5 mg, comprimé à croquer et contenu de l’emballage extérieur  

    Les comprimés à croquer à 5 mg sont roses, ronds, biconvexes avec SINGULAIR gravé sur une face et MSD 275 sur l’autre.

    Boîte de 7, 10, 14, 20, 28, 30, 49, 50, 56, 84, 90, 98, 100, 140 ou 200 comprimés.

    Boîte (conditionnement unitaire) de 49x1, 50x1 ou 56x1 comprimés.

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ORGANON FRANCE

    106 BOULEVARD HAUSSMANN

    75008 PARIS

    Fabricant  

    MERCK SHARP & DOHME B.V.

    WAARDERWEG 39

    2031 BN HAARLEM

    PAYS-BAS

    ou

    Schering-Plough Labo NV

    Industriepark 30

    Heist-op-den-Berg, 2220

    BelgIQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen et au Royaume-Uni (Irlande du Nord) sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Sans objet.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-13755
    • Date avis : 21/10/2015
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Faible
    • Description : Le service médical rendu par SINGULAIR 4 mg, comprimé à croquer et granulé, est faible chez l’enfant de 6 à 24 mois dans les indications de l’AMM.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-3292
    • Date avis : 03/01/2007
    • Raison : Extension d'indication
    • Valeur : IV
    • Description : SINGULAIR 5 mg comprimé à croquer, en tant qu'alternative aux corticoïdes inhalés à faibles doses, apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) en termes d'efficacité et de tolérance dans la prise en charge des patients présentant un asthme persistant léger sans antécédent récent de crises d'asthme sévères ayant justifié une corticothérapie orale, et dont l'incapacité à adhérer à un traitement par corticoïdes inhalés a été démontrée.
    • Lien externe