SERECOR 300 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule à libération prolongée
- Date de commercialisation : 20/10/1980
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : SANOFI AVENTIS FRANCE
Les compositions de SERECOR 300 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | HYDROQUINIDINE (CHLORHYDRATE D') | 5285 | 300 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC-Aluminium de 60 gélule(s)
- Code CIP7 : 3240087
- Code CIP3 : 3400932400874
- Prix : 15,51 €
- Date de commercialisation : 19/08/1981
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 30%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 07/02/2018
SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chlorhydrate d'hydroquinidine............................................................................................ 300,0 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire :
Ce médicament contient du saccharose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule à libération prolongée.
Serecor, gélule à libération prolongée se présente sous forme de gélule vert opaque et rose transparent contenant des microgranules de couleur blanche à crème.
4.1. Indications thérapeutiques
Prévention des récidives des tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche.
Prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables (voir rubrique 5.1).
4.2. Posologie et mode d'administration
La dose active est en général de 1 gélule le matin, 1 gélule le soir à 12 heures d'intervalle.
En cas de contrôle incomplet de l'arythmie, 2 gélules le matin, 2 gélules le soir.
Cette dose permet d'obtenir une libération régulière d'une quantité d'hydroquinidine efficace, sans surdosage, ni discontinuité d'action et sans entraîner de manifestations notables d'intolérance.
Population pédiatrique
La sécurité et l’efficacité de l'hydroquinidine n’a pas été démontrée chez les enfants. Aucune donnée n’est disponible.
Insuffisance rénale
En cas de fonction rénale diminuée, un contrôle des électrolytes devrait être intensifié sachant qu’une hyperkaliémie augmente les effets de l'hydroquinidine.
Dans l’insuffisance rénale modérée ou sévère, la posologie doit être ajustée en cas de besoin en fonction des concentrations plasmatiques (voir rubrique 4.4).
Surveillance plasmatique
La surveillance plasmatique est recommandée dans les situations de surexposition (comme en cas d’insuffisance rénale modérée ou sévère, de traitement concomitant avec des inhibiteurs du CYP3A4 ou de sous-exposition (inducteurs puissants du CYP3A4)), et des ajustements de dose peuvent être nécessaires. Le dosage du taux plasmatique d'hydroquinidine par des méthodes spécifiques (chromatographie liquide haute pression) doit être compris entre 3 µmol/L et 6 µmol/L (voir rubrique 5.2).
Mode d’administration
Voie orale.
Les gélules doivent être avalées entières (sans les ouvrir, ni les croquer) avec un grand verre d’eau.
Le chlorhydrate d’hydroquinidine NE DOIT JAMAIS ÊTRE UTILISÉ dans les situations suivantes :
· hypersensibilité à l’hydroquinidine ou à la quinidine (voir rubrique 4.4) ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1,
· bloc auriculoventriculaire non appareillé,
· bloc de branche complet, autres troubles marqués de la conduction intraventriculaire,
· troubles de l’automatisme sinusal (maladie de l’oreillette) non appareillés,
· troubles du rythme de l’intoxication digitalique,
· torsades de pointe,
· QT long,
· insuffisance cardiaque,
· association avec les médicaments torsadogènes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et méthadone) :
o les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide),
o les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
o et autres médicaments tels que : arsénieux, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, toréminofène, vandétanib, vincamine IV (voir rubrique 4.5).
· en association aux bêta-bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) (voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
D’autres anti-arythmiques de classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double-aveugle (essai CAST, Cardiac Arrythmia Suppression Trial) dans des troubles du rythme ventriculaire asymptomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde plus de 6 jours et de moins de 2 ans avant le début de l’essai. L’incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques non mortels sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo.
Comme pour les autres antiarythmiques de classe I, il n’existe pas d’essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique de l’hydroquinidine en termes de survie ou de mort subite.
Hypersensibilité/idiosyncrasie
L’éventualité d’accidents gravissimes en cas d’hypersensibilité (en particulier arrêt cardiocirculatoire inopiné) conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d’un traitement par l’hydroquinidine :
· une gélule test est administrée,
· si dans les premières heures après la première prise apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, un épisode fébrile, une crise d’asthme, ou si l’intervalle QT s’allonge de 0,04 seconde ou plus ou si le QRS s’élargit de plus de 25 % ou qu’apparaissent des extrasystoles nombreuses et/ ou polymorphes : l’hypersensibilité est vraisemblable et le traitement doit être suspendu,
· par contre, si les modifications électrocardiographiques ne se produisent qu’après 48 heures (et en l’absence des autres signes décrits ci-dessus), il suffira de diminuer les doses,
· l’hydroquinidine pouvant entraîner des torsades de pointe, il est nécessaire de surveiller la kaliémie (l’hypokaliémie favorise ce trouble du rythme ventriculaire grave responsable de syncopes et de mort subite) et de suivre par des ECG réguliers, surtout en début de traitement, les modifications de la durée de l’intervalle QT,
· la survenue d’une fièvre inexpliquée doit conduire à la réalisation d’un bilan hépatique.
Le chlorhydrate d’hydroquinidine EST GÉNÉRALEMENT DÉCONSEILLÉ dans les situations suivantes :
· grossesse, allaitement,
· myasthénie,
· en association avec certains antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, domperidone, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), autres neuroleptiques (thioridazine, trifluoperazine), la méthadone, et le fingolimod (voir rubrique 4.5).
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Précautions particulières d’emploi
Effets pro-arythmiques
L’hydroquinidine, comme les autres agents anti-arythmiques, peut provoquer la survenue d’une forme plus sévère d’arythmie, augmenter la fréquence d’une arythmie préexistante ou aggraver la sévérité des symptômes. Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d’une aggravation secondaire à l’administration du médicament. L’apparition d’extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement.
Modifications électrocardiographiques
· l’hydroquinidine doit être administrée avec précaution chez les patients ayant des anomalies préexistantes de la conduction,
· la survenue sous traitement d’un bloc auriculo-ventriculaire, d’un bloc de branche complet permanent ou d’un bloc sino-auriculaire doit faire interrompre l’hydroquinidine,
· un élargissement de QRS supérieur à 25 % des valeurs de base amènera à réduire la dose,
· un allongement de QT supérieur à 25 % des valeurs de base entraînera l’arrêt du médicament.
En cas de modification de la dose de l’hydroquinidine ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogramme.
Perturbations électrolytiques
L’hypokaliémie ou encore l’hypomagnésie peuvent entraîner les effets proarythmiques des anti-arythmiques de classe I et doivent donc être corrigées avant l’administration de chlorhydrate d’hydroquinidine.
Insuffisance rénale
La surveillance électrolytique doit être renforcée (l’hyperkaliémie majore les effets de l’hydroquinidine). Dans l’insuffisance rénale modérée à sévère, la dose sera adaptée si nécessaire en fonction des concentrations plasmatiques (voir rubrique 4.2).
Porteurs de stimulateurs cardiaques
Prendre en compte la possibilité d’une élévation de seuil.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l’automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques. L’association d’antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s’avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l’ECG. L’association d’antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée. L’association d’antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d’effets indésirables cardiaques. L’association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l’ECG.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (cf. médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf. médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments à l’origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n’appartenant pas à ces classes sont également en cause.
Pour le dolasétron, l’érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction. L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale. Toutefois certains d’entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s’agit de la méthadone, des médicaments antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques.
Cependant, le citalopram et l’escitalopram ne suivent pas cet assouplissement, et sont contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C’est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiquesetc.
Associations contre-indiquées
+ Médicaments torsadogènes (sauf antiparasitaires, neuroleptiques et méthadone) :
· les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide),
· les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
· et autres médicaments tels que : arsénieux, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, toréminofène, vandétanib, vincamine IV.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Bêta-bloquants utilisés dans l’insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs) avec risque de décompensation cardiaque.
Surveillance clinique et ECG.
Associations déconseillées
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, domperidone, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Autres neuroleptiques
Thioridazine, trifluoperazine.
+ Fingolimod
Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d’autant plus à risque qu’ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Alcalinisants urinaires (acétazolamide, sodium (bicarbonate de), trométamol)
Augmentation des concentrations plasmatiques de l'hydroquinidine et risque de surdosage (diminution de l'excrétion rénale de l'hydroquinidine par alcalinisation des urines).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations de l'hydroquinidine ; si besoin, adaptation de la posologie pendant le traitement alcalinisant et après son arrêt.
+ Bêtabloquants (sauf esmolol et sotalol)
Troubles de la contractilité, de l’automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Médicaments bradycardisants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Digoxine
Augmentation de la digoxinémie par diminution de la clairance rénale de la digoxine. De plus, troubles de l'automatisme (bradycardie excessive et troubles de la conduction auriculoventriculaire).
Surveillance clinique et ECG. En cas de réponse inattendue, contrôler la digoxinémie et adapter la dose.
+ Itraconazole
Risque d'acouphènes et/ou de diminution de l'acuité auditive : cinchonisme lié à une diminution du métabolisme hépatique de l'antiarythmique par l'itraconazole.
Surveillance des concentrations plasmatiques de l'antiarythmique et diminution éventuelle de sa posologie si nécessaire.
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatique (carbamazepine, fosphenytoine, phenobarbital, phenytoine, primidone)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques ; si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Médicaments hypokaliémiants
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d’administrer le médicament et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Esmolol
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique (augmentation de son métabolisme hépatique).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement de la concentration plasmatique de l'antiarythmique. Si besoin, adaptation de la dose de l'antiarythmique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt (risque de surdosage en antiarythmique).
+ Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
+ Hydroxyzine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l’association.
Associations à prendre en compte
+ Autres médicaments bradycardisants
Risque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l’hydroquinidine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence, l’utilisation de l’hydroquinidine est déconseillée pendant la grossesse.
En raison du passage dans le lait maternel et du profil d’effets secondaires, l’allaitement est à éviter en cas de traitement par l’hydroquinidine.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Classification des effets indésirables selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Système classe organe
Très Fréquent
Fréquent
Fréquence inconnue
Affections hématologiques et du système lymphatique
Purpura thrombopénique, anémie hémolytique.
Affections du système immunitaire
Cas d’hypersensibilité.
Affections du système nerveux
Vertiges*.
Diplopie*, photophobie*, bourdonnements d’oreille.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
Hypoacousie*.
Affections cardiaques
Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I), l’hydroquinidine possède un pouvoir arythmogène potentiel.
Tachycardie ventriculaire, syncope grave particulièrement dans les cas d’hypersensibilité.
Arythmie cardiaque et troubles de la conduction, arrêt cardio-circulatoire, bloc auriculo-ventriculaire, bloc intra-ventriculaire, extra-systoles, fibrillation ventriculaire, torsades de pointe.
Affections gastro-intestinales
Diarrhée.
Nausées.
Vomissements.
Affections hépatobiliaires
Atteinte hépatique d’origine immunoallergique, le plus souvent accompagné de fièvre.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Photosensibilisation.
Lésions, intoxications, et complications liées aux procédures
Cinchonisme * (essentiellement en cas de surdosage). (Voir rubrique 4.9. Surdosage)
* Signes de cinchonisme : ces signes peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Les symptômes de surdosage s'observent pour des doses massives (égales ou supérieures à 4 g d'hydroquinidine base); ces symptômes sont les suivants: troubles digestifs, neurosensoriels (visuels, auditifs), respiratoires (apnée), agitation, hypotension.
Les signes électrocardiographiques vont d'un aspect de bloc de branche ou de bi-bloc, de QRS élargi à des troubles rythmiques ventriculaires majeurs: tachycardie ventriculaire, torsades de pointes, fibrillation ventriculaire.
Conduite d'urgence: hospitalisation en milieu spécialisé, lavage gastrique, entraînement électrosystolique, correction d'éventuels troubles hydro-électrolytiques.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-ARYTHMIQUE CLASSE IA, code ATC : C01BA13.
Mécanisme d’action
L'hydroquinidine possède à un degré renforcé toutes les propriétés de la quinidine et le chlorhydrate améliore sa tolérance digestive.
L'hydroquinidine est le chef de file des antiarythmiques de classe I (sous classe Ia) dits «stabilisants de membrane».
Ces produits modifient la perméabilité membranaire aux ions Na+ et K+ et agissent ainsi sur la dépolarisation et la repolarisation des cellules myocardiques :
· diminution de l'automaticité (normale et anormale),
· diminution de la vitesse de conduction dans les oreillettes, le système de His-Purkinje et les ventricules (effet dromotrope négatif),
· diminution de l'excitabilité,
· l'hydroquinidine ralentit la repolarisation ce qui entraîne un allongement des périodes réfractaires effectives auriculaires, du système de His-Purkinje et ventriculaires,
· dépression de la contractilité (effet inotrope négatif),
· l'hydroquinidine possède des propriétés anticholinergiques pouvant entraîner une accélération de la conduction dans la jonction auriculo-ventriculaire,
· l'hydroquinidine est vasodilatatrice artérielle, ce qui, en l'absence de mécanismes compensateurs, peut entraîner une hypotension artérielle.
Les propriétés antiarythmiques de l'hydroquinidine s'exercent donc aux deux niveaux supraventriculaire et ventriculaire.
Efficacité et sécurité clinique
Les études randomisées et/ou en aveugle n’existent pas dans le cadre des maladies arythmiques héréditaires. La plupart des données disponibles proviennent d’études observationnelles, de registres et de séries de cas de suivi de patients et des informations de résultats enregistrés. Elles montrent l’efficacité de l’hydroquinidine dans la prévention de l’induction de la tachyarythmie ventriculaire, des événements arythmiques chez les patients souffrant du syndrome de Brugada, du syndrome du QT court et de la repolarisation précoce.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
SERECOR est une forme à libération prolongée d'hydroquinidine dans le tube digestif. Après une dose orale unique de 300 à 600 mg de SERECOR, la moyenne de Cmax est de 0,47 et 1,11 mg/L (à savoir 1,4 à 3,4 µM) avec un Tmax respectif de 6 à 7 heures.
Distribution
Après absorption intestinale, l'alcaloïde est lié à 80% aux protéines plasmatiques, puis se fixe rapidement et en grande concentration aux protéines tissulaires myocardiques du réticulum sarcoplasmique et des mitochondries.
Elimination
L'excrétion de l'hydroquinidine se fait dans les urines sous forme de métabolites et d'hydroquinidine. Cette excrétion est ralentie en cas d'alcalinisation des urines et de réduction de la filtration glomérulaire.
La forme galénique de SERECOR permet d'obtenir des taux plasmatiques d'hydroquinidine constants et stables pendant une longue durée.
En effet, par comparaison à l'hydroquinidine simple, il n'existe pas de pic d'hydroquinidinémie élevée suivant la prise orale et la concentration plasmatique maximale se maintient plusieurs heures (la durée de concentration plasmatique supérieure à la moitié de la concentration maximale est de l'ordre de 13 à 14 heures, environ le double de celle obtenue avec l'hydroquinidine simple).
L'étude des concentrations plasmatiques en état d'équilibre (dès le 3e jour) démontre que la moyenne des concentrations a une valeur identique à celle trouvée à la 8e heure après une prise unique et que les variations des taux plasmatiques sont très faibles.
Le taux plasmatique d'hydroquinidine dosé par des méthodes spécifiques (type chromatographie liquide haute pression) ne doit pas dépasser 6µmol/L.
La demi-vie d'élimination plasmatique est de 7 à 9 heures.
La concentration plasmatique d'hydroquinidine peut être augmentée chez les patients souffrant d’insuffisance rénale modérée ou sévère (voir rubrique 4.4), ou en cas de traitement concomitant avec des inhibiteurs du CYP3A4 (comme l’itraconazole, l’azithromycine, la clarithromycine ou la roxithromycine (voir rubrique 4.5). Elle peut être diminuée en cas de traitement associé avec des inducteurs puissants du CYP3A4 (comme la rifampicine, la carbamazépine, le phénobarbital ou la phénytoïne). La surveillance plasmatique est recommandée s’il y a suspicion de surexposition ou de sous-exposition, et des ajustements de dose peuvent être nécessaires (voir rubrique 4.2).
5.3. Données de sécurité préclinique
*Composition des sphères de sucre : mélange contenant 80% de saccharose et 20% d'amidon de maïs soit 92,7 mg de saccharose et 23,2 mg d'amidon de maïs par gélule.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), érythrosine (E127), indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Boîte de 20 ou 60 gélules à libération prolongée sous plaquettes (PVC/Aluminium).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 324 007 0 6 : 20 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
· 34009 324 008 7 4 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/Aluminium).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Prescription initiale réservée aux spécialistes en cardiologie. Renouvellement non restreint.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 07/02/2018
SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
Chlorhydrate d’hydroquinidine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée ?
3. Comment prendre SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Sérécor contient du chlorhydrate d’hydroquinidine (substance active).
Classe pharmacothérapeutique : ANTI-ARYTHMIQUE CLASSE IA, code ATC : C01BA13.
Sérécor est utilisé pour le traitement et la prévention de certains troubles graves du rythme cardiaque ainsi que pour la prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables.
Ne prenez jamais SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée :
· si vous êtes allergique à l'hydroquinidine ou à la quinidine, ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6
· si vous avez certains troubles du rythme cardiaque,
· si vous avez une insuffisance cardiaque,
· en association avec les médicaments donnant des torsades de pointes (troubles graves du rythme cardiaque) :
o les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
o et les autres médicaments tels que: arsénieux, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, toréminofène, vandétanib, vincamine IV.
· en association aux bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (carvédilol, bisoprolol, métoprolol, nébivolol).
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée.
L'éventualité d'accidents sévères en cas d'allergie conduit à tester la sensibilité des patients avant la mise en route d'un traitement par l'hydroquinidine :
· Une gélule test est administrée.
· Si dans les premières heures apparaissent une hypotension, une éruption cutanée, de la fièvre, une crise d'asthme ou des troubles cardiaques: arrêter le traitement et contacter votre médecin.
· Par contre, si les troubles cardiaques ne se produisent qu'après 48 heures (et en l'absence des autres signes décrits ci-dessus), il suffira de diminuer les doses.
· Il est nécessaire de surveiller la kaliémie (taux de potassium dans le sang) et de suivre par des électrocardiogrammes réguliers, surtout en début de traitement.
· En cas de survenue de fièvre: avertir immédiatement votre médecin.
Le chlorhydrate d’hydroquinidine NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE, sauf avis contraire de votre médecin, en cas de :
· grossesse, allaitement,
· myasthénie,
· en association avec certains antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, domperidone, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), autres neuroleptiques (thioridazine, trifluoperazine), la méthadone, et le fingolimod.
L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase (maladies héréditaires rares).
L'apparition de certains troubles cardiaques (bloc auriculo-ventriculaire, bloc sino-ventriculaire ou bloc de branche bifasciculaire) doit faire arrêter le médicament.
Prévenir votre médecin en cas d'une insuffisance rénale ou si vous êtes porteur d'un stimulateur cardiaque.
Enfants et adolescents
L’utilisation de ce médicament n’est pas recommandée chez l’enfant de moins de 18 ans en raison de données de sécurité et d’efficacité insuffisantes dans cette population.
Autres médicaments et SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avec récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ce médicament NE DOIT PAS ÊTRE UTILISÉ en association avec les médicaments donnant des torsades de pointes (troubles graves du rythme cardiaque): les antiarythmiques de classe Ia (quinidine, disopyramide), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), et les autres médicaments tels que: arsénieux, cisapride, citalopram, escitalopram, diphémanil, dolasétron IV, dronédarone, érythromycine IV, lévofloxacine, méquitazine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, spiramycine IV, toréminofène, vandétanib, vincamine IV, et en association aux bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (carvédilol, bisoprolol, métoprolol, nébivolol).
Ce médicament DOIT ÊTRE EVITÉ en association avec certains antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine et pentamidine), certains neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, domperidone, dropéridol, flupentixol, fluphénazine, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol), autres neuroleptiques (thioridazine, trifluoperazine), la méthadone, et le fingolimod.
AFIN D’ÉVITER D’ÉVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS MÉDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTÉMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MÉDECIN.
SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée avec des aliments et boissons
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogenèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de l'hydroquinidine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
En conséquence l'utilisation de l'hydroquinidine est déconseillée pendant la grossesse.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Allaitement
En raison du passage dans le lait maternel et du profil d'effets secondaires, l'allaitement est à éviter en cas de traitement par l'hydroquinidine.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Sans objet.
SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée contient du saccharose.
Si votre médecin vous a informé(e) d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
La posologie active est en général de 1 gélule le matin et 1 gélule le soir à 12 heures d'intervalle.
En cas de contrôle incomplet de l'arythmie, 2 gélules le matin, 2 gélules le soir. Cette posologie permet d'obtenir une libération régulière d'une quantité d'hydroquinidine efficace, sans surdosage, ni discontinuité d'action et sans entraîner de manifestions notables.
Vous devez donc vous conformer strictement à l'ordonnance et ne pas modifier la posologie sans avis médical, de même, vous ne devez pas interrompre votre traitement sans l'avis médical.
Avalez les gélules entières avec un grand verre d'eau sans les ouvrir ni les croquer.
Si vous avez pris plus de SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée que vous n’auriez dû :
En cas de dose excessive de ce médicament, appelez rapidement votre médecin ou le centre antipoison de votre région.
Si vous oubliez de prendre SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée :
Si vous arrêtez de prendre SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin à votre pharmacien.
Ceux-ci doivent être signalés à votre médecin qui vous indiquera si vous devez poursuivre ou interrompre votre traitement :
Effets indésirables très fréquents (effet pouvant affecter plus d’1 personne sur 10)
· Diarrhées.
Effets indésirables fréquents (effet pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Nausées, vertiges
· Comme tous les antiarythmiques (et tout particulièrement ceux de la classe I), l'hydroquinidine peut provoquer des troubles du rythme cardiaque ventriculaire et syncope grave (perte soudaine de conscience).
· Risque d’atteinte hépatique le plus souvent accompagné de fièvre.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée avec les données disponibles)
· Apparition sur la peau de petites taches rouges ou de «bleus», anémie (quantité insuffisante de globules rouges dans le sang).
· Arrêt cardiocirculatoire, certains troubles cardiaques (bloc auriculoventriculaire, plus souvent bloc intraventriculaire, extrasystolie).
· Vomissements.
· Photosensibilisation cutanée.
· Allergies (hypersensibilité).
· Essentiellement en cas de surdosage : vertiges, vision double, sensibilité excessive à la lumière, bourdonnements d’oreille, diminution de l’audition. Ces signes peuvent survenir isolément et sur un mode mineur aux posologies usuelles.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée
· La substance active est :
Chlorhydrate d'hydroquinidine......................................................................................... 300 mg
Pour une gélule à libération prolongée.
· Les autres composants sont : Saccharose, amidon de maïs, povidone, copolymère d'acide méthacrylique et de méthacrylate de méthyle (1: 1) (Eudragit L100), talc.
Enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E 171), érythrosine (E127), indigotine (E132), oxyde de fer jaune (E172).
Qu’est-ce que SERECOR 300 mg, gélule à libération prolongée et contenu de l’emballage extérieur
Sérécor 300 mg gélule à libération prolongée se présente sous forme de gélule vert opaque et rose transparent contenant des microgranules de couleur blanche à crème.
Sérécor 300 mg, gélule à libération prolongée est disponible en boîtes de 20 et 60 gélules à libération prolongée sous plaquettes.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
82 AVENUE RASPAIL
94250 GENTILLY
6 BOULEVARD DE L'EUROPE
21800 QUETIGNY
ou
ESIFAR, S.L
CTRA. Antigua Ajalvir, Km. 2,200,
Alcala de Henares 28806
Madrid
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-18413
- Date avis : 16/09/2020
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par SERECOR (hydroquinidine) est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale au regard des alternatives disponibles :<br>- dans la prévention des récidives de tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche,<br>- dans les autres situations de l’AMM dans le traitement des troubles du rythme ventriculaires,<br>- dans les autres situations de cette indication de l’AMM dans la prévention des chocs chez les patients porteurs d’un défibrillateur.
- Lien externe