RYTHMODAN 100 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 20/06/1986
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : CHEPLAPHARM ARZNEIMITTEL (ALLEMAGNE)
Les compositions de RYTHMODAN 100 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | DISOPYRAMIDE | 1745 | 100 mg | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 40 gélule(s)
- Code CIP7 : 3093545
- Code CIP3 : 3400930935453
- Prix : 3,71 €
- Date de commercialisation : 19/01/1969
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : 30%
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 13/07/2021
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Disopyramide.................................................................................................................... 100,0 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
4.1. Indications thérapeutiques
· Prévention des récidives des tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche.
· Prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables.
4.2. Posologie et mode d'administration
Toujours répartir en au moins 3 prises régulièrement espacées.
Chez l'adulte à fonctions rénale et hépatique normales
· Traitement d'attaque:
4 à 6 gélules par jour (400 à 600 mg);
· Traitement d'entretien:
La posologie d'entretien sera recherchée en abaissant progressivement la dose: ne pas descendre au-dessous d'une gélule toutes les 8 heures, de préférence toutes les 6 heures, soit 3 à 4 gélules par 24 heures (300 à 400 mg).
En cas d'insuffisance rénale
La posologie doit être réduite.
· Traitement d'attaque (1ère prise) jamais supérieur à 200 mg.
· Traitement d'entretien (prises ultérieures) selon la sévérité de l'atteinte rénale:
o clairance de la créatinine > 50 ml/min, 400 mg/jour en 4 prises (1 gélule toutes les 6 heures);
o clairance de la créatinine entre 50 et 30 ml/min, 300 mg par jour en 3 prises (1 gélule toutes les 8 heures);
o clairance de la créatinine entre 30 et 10 ml/min, 200 mg par jour en 2 prises (1 gélule toutes les 12 heures);
o clairance de la créatinine < de 10 ml/min, 100 mg par jour en une seule prise (1 gélule).
En cas d'insuffisance hépatique (cirrhose)
La posologie doit être réduite de 25 % (à titre indicatif) et adaptée en fonction de la surveillance électrocardiographique et, si possible, des concentrations plasmatiques du disopyramide.
Population pédiatrique
Chez l’enfant, le disopyramide doit être utilisé en milieu spécialisé et sous stricte surveillance.
La dose journalière varie de 6 à 30 mg/kg/jour à diviser en 3 doses équivalentes et à administrer à intervalles de temps réguliers (voir rubrique 5.1).
La réponse individuelle du patient et les concentrations plasmatiques doivent être surveillées et utilisées pour ajuster le schéma thérapeutique si nécessaire.
Mode d’administration
Voie orale.
· Hypersensibilité au disopyramide ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
· infarctus du myocarde (aigu ou ancien) sauf en cas de tachycardie ventriculaire menaçant le pronostic vital;
· insuffisance cardiaque, quel que soit le trouble rythmique;
· bloc de branche gauche complet, bloc bifasciculaire, bloc auriculoventriculaire du 2e et du 3e degré, dysfonctionnement sinusal et maladie de l'oreillette, en l'absence d'appareillage;
· allongement de QT préexistant;
· glaucome, myasthénie, troubles urétroprostatiques, notamment hypertrophie prostatique (liés à l'activité anticholinergique du disopyramide);
· association avec:
o les bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (carvédilol, bisoprolol, métoprolol, névibolol),
o les médicaments donnant des torsades de pointes:
§ les antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine),
§ les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),
§ et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, vincamine IV, spiramycine IV, moxifloxacine.
(voir rubrique 4.5).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
D'autres antiarythmiques de classe I ont été testés dans un essai randomisé multicentrique en double aveugle (essai CAST) dans des troubles du rythme ventriculaire asymptomatiques et ne menaçant pas le pronostic vital chez des sujets ayant présenté un infarctus du myocarde de plus de 6 jours et de moins de 2 ans. L'incidence de la mortalité et des arrêts cardiaques récupérés sous ces médicaments a été supérieure à celle observée dans le groupe contrôle sous placebo.
Comme pour les autres antiarythmiques de classe I, il n'existe pas d'essai contrôlé mettant en évidence un effet bénéfique de ce médicament en terme de survie ou de mort subite.
La prise concomitante de ce médicament est déconseillée avec certains antiparasitaires et neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes, avec l'érythromycine (voie orale), la josamycine, la clarithromycine et la méthadone (voir rubrique 4.5).
Le disopyramide ne doit pas être administré aux patients atteints d’un glaucome. Chez les patients ayant des antécédents ou antécédents familiaux de glaucome, la pression intraoculaire doit être mesurée avant l’initiation du traitement (voir rubriques 4.3 et 4.8).Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose.
Précautions d'emploi
Effet pro-arythmique
Le disopyramide, comme d'autres agents antiarythmiques, peut provoquer la survenue d'une forme plus sévère d'arythmie, augmenter la fréquence d'une arythmie préexistante ou aggraver la sévérité des symptômes. Une variation spontanée du trouble du rythme propre au patient peut se révéler difficile à distinguer d'une aggravation secondaire à l'administration du médicament. L'apparition d'extrasystoles ventriculaires plus nombreuses ou polymorphes doit faire interrompre le traitement.
Antécédents d'insuffisance cardiaque
En raison de son action inotrope négative, le disopyramide sera prescrit sous stricte surveillance de la fonction cardiaque chez les malades ayant des antécédents ou des symptômes faisant craindre le développement d'une insuffisance cardiaque.
Modifications électrocardiographiques
· Le disopyramide doit être administré avec précaution chez les malades ayant des anomalies préexistantes de la conduction.
· La survenue sous traitement d'un bloc auriculoventriculaire, d'un bloc de branche complet permanent ou d'un bloc sino-auriculaire doit faire arrêter l'usage du disopyramide.
· Un élargissement de QRS et/ou un allongement de QT supérieur à 25 % des valeurs de base amènera à réduire la posologie.
En cas de modification de la posologie de disopyramide ou des traitements associés pouvant affecter la conduction cardiaque, les patients, notamment ceux présentant des anomalies de la conduction, seront étroitement surveillés par électrocardiogrammes.
Perturbations électrolytiques
L'hypokaliémie, l'hyperkaliémie ou encore l'hypomagnésie peuvent favoriser les effets proarythmiques des antiarythmiques de classe I et doivent donc être corrigées avant l'administration de disopyramide.
Effets atropiniques
Lié aux propriétés anticholinergiques du disopyramide (voir rubrique 4.3), il existe un risque :
· d’hypertension oculaire chez les patients souffrant de glaucome à angle fermé,
· de rétention urinaire aiguë chez les patients avec une hypertrophie prostatique,
· d’aggravation d’une myasthénie.
Hypoglycémie
Etant donné le risque d'hypoglycémie pouvant aller jusqu'au coma, en particulier chez les sujets âgés ou malnutris, les diabétiques traités et en cas d'insuffisance rénale, la surveillance de la glycémie s'impose chez ces patients.
Porteurs de stimulateurs cardiaques
Prendre en compte la possibilité d'une élévation du seuil.
Sujet âgé
· Une surveillance des fonctions rénales et hépatiques s'impose du fait du risque de surdosage.
· Lié aux propriétés anticholinergiques du disopyramide, il y a un risque, chez le sujet âgé, d’apparition de troubles cognitifs qui nécessitent une surveillance médicale (voir rubrique 4.8).
Insuffisance rénale
En cas d'insuffisance rénale, la posologie du disopyramide doit être réduite et le rythme d'administration modifié (voir rubrique 4.2).
Insuffisance hépatique
La posologie du disopyramide doit être réduite en cas d'insuffisance hépatique (voir rubrique 4.2).
Iléus paralytique
Il existe un risque d’Iléus paralytique, survenant particulièrement chez les personnes âgées, dans un contexte d’utilisation concomitante avec d’autres médicaments anticholinergiques ou d’augmentation de la concentration plasmatique du disopyramide (voir rubrique 4.4, 4.5 et 4.9).
Population pédiatrique
Dans cette population, la réponse du patient et les concentrations plasmatiques doivent être surveillées et utilisées pour ajuster le schéma thérapeutique si nécessaire. Les enfants ayant une insuffisance hépatique peuvent avoir un risque d’exposition accrue.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc…
Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments bradycardisants
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta-bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques… etc.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (cf. médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (cf. médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classe Ia et III, et certains neuroleptiques.
Pour l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuses sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois, la méthadone, ainsi que certaines sous-classes, font exception à cette règle:
· des antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine) sont seulement déconseillés avec les autres torsadogènes;
· les neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes sont également déconseillés, et non contre-indiqués, avec les autres torsadogènes.
Antiarythmiques
De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.
L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre-indiquée.
L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnels, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.
L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo-ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG.
Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)
+ Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)
Effet inotrope négatif avec risque de décompensation cardiaque.
+ Certains médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes: les antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), le bépridil, le cisapride, le diphémanil, l'érythromycine IV, la mizolastine, la vincamine IV, la moxifloxacine, la spiramycine IV
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées (voir rubrique 4.4)
+ Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (halofantrine, luméfantrine, pentamidine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l’un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamemazine, droperidol, fluphenazine, haloperidol, levomepromazine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
+ Clarithromycine, érythromycine (voie orale), josamycine
Risque de majoration des effets indésirables du disopyramide: hypoglycémies sévères, allongement de l'intervalle QT et troubles du rythme ventriculaire graves, notamment à type de torsade de pointes. Surveillance clinique, biologique et électrocardiographique régulière.
+ Méthadone
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques (phénytoïne, primidone, carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital)
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique, par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur. Surveillance clinique, ECG et contrôle des concentrations plasmatiques; si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
+ Bradycardisants (notamment antiarythmiques de classe Ia, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsade de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique
+ Esmolol
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de l'antiarythmique (augmentation de son métabolisme hépatique). Surveillance clinique, ECG et éventuellement de la concentration plasmatique de l'antiarythmique. Si besoin, adaptation de la posologie de l'antiarythmique pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt (risque de surdosage en antiarythmique).
Associations à prendre en compte
+ Atropine et autres substances atropiniques (les antidépresseurs imipraminiques, les antihistaminiques H1 sédatifs, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, les neuroleptiques phénothiaziniques)
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche.
+ Pilocarpine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants)
+ Bétâ-bloquants chez des patients porteurs de défibrillateurs implantables
La prévention des chocs cardiaques électriques chez les patients porteurs de défibrillateurs implantables reste un cas particulier où l'utilisation des bêtabloquants en association avec le disopyramide peut être envisagée, dans la mesure où cette indication n'est envisagée que dans des cas exceptionnels en milieu hospitalier spécialisé.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser le disopyramide au cours de la grossesse. En effet bien que les études réalisées chez l'animal n'aient pas mis en évidence d'effet malformatif ou fœtotoxique, les données cliniques sont insuffisantes.
Cependant, en cas d'administration en fin de grossesse tenir compte du fait qu'un effet ocytocique a été rapporté.
Le disopyramide et son métabolite actif passent dans le lait maternel. Compte tenu de la survenue possible d'effets indésirables pour le nouveau-né, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement chronique par ce médicament.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Cardiaques (voir rubrique 4.4)
· Comme tous les antiarythmiques, le disopyramide peut entraîner l'aggravation ou l'apparition de troubles du rythme ventriculaire (tachycardie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, torsades de pointes). Le disopyramide augmente l'intervalle QT et peut être responsable de torsades de pointes. Ces accidents sont favorisés par une hypokaliémie et/ou l'association à d'autres antiarythmiques et/ou une cardiopathie sévère et/ou un allongement de l'espace QT.
· Des troubles de la conduction cardiaque peuvent survenir: élargissement de QRS, bloc sino-auriculaire, blocs auriculoventriculaires et/ou intraventriculaires (voir rubrique 4.4).
· Des poussées d'insuffisance cardiaque, voire des états de choc cardiogénique, ont également été décrits, en particulier chez des malades atteints de cardiopathie sévère. Le bas débit qui en résulte peut provoquer une insuffisance rénale et/ou une insuffisance hépatique aiguë simulant une hépatite aiguë cytolytique.
Autres effets indésirables
· De type atropinique:
o urinaires: dysurie, rétention aiguë d'urine, notamment en cas d'hypertrophie prostatique (voir rubrique 4.3);
o visuels: troubles de l'accommodation, diplopie, glaucome;
o digestifs: sécheresse de la bouche, constipation;
o troubles psychiatriques ;
o troubles cognitifs.
· Epigastralgies, nausées, vomissements, anorexie, diarrhée.
· Impuissance.
· Rarement: hypoglycémie pouvant aller jusqu'au coma (voir rubrique 4.4), sensation vertigineuse.
· Exceptionnellement: ictère cholestatique, céphalée, rash, neutropénie, agranulocytose, réaction de type anaphylactique avec urticaire, angio-œdème (essentiellement avec la forme orale) et parfois choc (essentiellement avec la forme IV).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Un surdosage thérapeutique se traduit par des troubles électrocardiographiques, tels que: allongement de l'espace QT, annonciateur d'autres troubles du rythme, avec à l'extrême des torsades de pointes entraînant des syncopes à répétition, élargissement du QRS, bloc auriculo-ventriculaire de degré variable.
Les signes cliniques d'une intoxication peuvent comporter:
· une mydriase bilatérale (évocatrice);
· une hypotension artérielle, voire choc;
· un arrêt cardiaque par bloc intraventriculaire ou asystolie;
· des troubles respiratoires;
· un coma profond avec mydriase bilatérale en cas d'intoxication massive
· un iléus paralytique.
A part les dérivés de la prostigmine qui peuvent être utilisés pour traiter les effets atropiniques, il n'existe pas d'antidote spécifique du disopyramide.
Le traitement d'une intoxication aiguë doit être mené en unité de soins intensifs sous surveillance cardiaque permanente. Le traitement symptomatique peut comporter:
· lavage gastrique précoce puis administration de charbon activé par voie orale ou sonde gastrique,
· administration IV d'isoprénaline et/ou d'autres vasopresseurs et/ou d'agents inotropes positifs,
· si nécessaire: perfusion de lactate et/ou magnésium, assistance électro-systolique, cardioversion par choc électrique externe, mise en place d'un ballon de contre-pulsion intra-aortique, assistance respiratoire,
· le disopyramide est peu dialysable, cependant une hémodialyse peut être réalisée pour diminuer les taux sériques de disopyramide.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIARYTHMIQUE Classe I a, code ATC : C01BA03.
(Système cardiovasculaire).
Antiarythmique de la classe Ia de Vaughan Williams. Le disopyramide est un inhibiteur des canaux sodiques à effet stabilisant de membrane.
Propriétés électrophysiologiques et antiarythmiques
Le disopyramide est actif sur divers modèles expérimentaux d'arythmies auriculaires et ventriculaires, ischémiques ou non.
En électrophysiologie cellulaire, ses effets comportent:
· une diminution de la vitesse de dépolarisation et de l'amplitude du potentiel d'action (phase 0),
· un allongement de la durée du potentiel d'action,
· une diminution de l'automaticité, de la vitesse de dépolarisation lente spontanée (phase 4),
· un allongement de la période réfractaire effective à l'étage auriculaire et ventriculaire.
En électrophysiologie clinique:
· l'automaticité du sinus est peu modifiée (sauf en cas d'atropinisation ou de maladie du sinus),
· l'effet sur la conduction dans le nœud auriculo-ventriculaire dépend du tonus vagal; généralement la conduction est peu modifiée à ce niveau,
· la conduction est ralentie dans le faisceau de HIS et le réseau de Purkinje;
· la conduction est également ralentie dans les voies de conduction accessoire du syndrome de Wolff Parkinson-White (si les conductions antérograde et rétrograde sont ralenties, l'effet prédomine sur la conduction rétrograde).
Propriétés hémodynamiques
Le disopyramide:
· augmente les résistances périphériques,
· modifie peu la fréquence cardiaque et la pression artérielle,
· possède un effet inotrope négatif pouvant être marqué à fortes doses et/ou en cas d'insuffisance cardiaque pré-existante.
Autres propriétés pharmacologiques
Le disopyramide:
· est anesthésique local,
· est un atropinique;
· n'a pas d'effet alpha ou bêta-bloquant;
· a une action anticholinergique (à l'origine d'effets indésirables);
· a un léger effet hypoglycémiant.
Population pédiatrique
Aucune étude contrôlée n'a été réalisée dans cette population.
Une étude non contrôlée a évalué les effets électrophysiologiques du disopyramide chez 14 enfants âgés de 7 mois à 14 ans atteints de cardiopathie congénitale. Une dose intraveineuse unique de phosphate de disopyramide a été administrée (2 mg/kg, maximum 50 mg). Des prolongations significatives des périodes réfractaires atriale et du nœud auriculo-ventriculaire (AV), ainsi qu’une prolongation significative de l'intervalle His-ventricule (HV) ont été rapportées. Aucun effet indésirable n'a été signalé.
Dans une autre étude réalisée chez 15 patients âgés de 9 jours à 14 ans souffrant d'arythmie, le disopyramide a été initié par voie orale à une dose de 3 à 6 mg/kg, puis la dose a été augmentée après 48 heures jusqu'à ce que la concentration plasmatique de disopyramide pré-dose soit > 2 mg/L. La dose de disopyramide nécessaire pour atteindre une concentration plasmatique comprise dans l'intervalle thérapeutique a varié de 3 mg/kg à 36 mg/kg, la dose nécessaire la plus élevée ayant été observée chez le patient le plus jeune. Sept sujets sur quinze (46 %) ont obtenu un contrôle de leur arythmie.
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
Chez l'insuffisant rénal, la concentration maximale, pour la même quantité ingérée, est de 3,6 ± 1,2 µg/ml, 3,8 ± 2,2 heures après l'ingestion.
La demi-vie plasmatique est de 4,4 à 8,2 heures chez le sujet sain et de 17 ± 5 heures chez l'insuffisant rénal.
Le volume apparent de distribution est de 0,5 à 1 l/kg. Dans le plasma, le disopyramide se lie principalement et de façon saturable à l'alpha-1-glycoprotéine acide (30 à 40 % chez l'adulte). Sa fraction libre peut varier en fonction des concentrations de disopyramide et de celles de sa protéine de liaison.
Le métabolite principal du disopyramide est le N-mono-déalkyl-disopyramide, issu d'une déalkylation hépatique de l'amine tertiaire de la chaîne latérale. Il possède une activité antiarythmique et des effets anticholinergiques.
Compte-tenu des données actuellement disponibles, le disopyramide serait principalement métabolisé au niveau du foie par le cytochrome CYP3A.
L'élimination est à la fois urinaire et fécale (respectivement 80 - 90 % et 10 - 20 %). La quantité éliminée dans les urines en 24 heures est le 1/3 de la dose ingérée et constituée pour 70 % par du disopyramide libre et pour 30 % par un métabolite (N-mono-déalkyl-disopyramide). Ces pourcentages sont inversés pour l'élimination fécale.
La demi-vie d'élimination du disopyramide est de 4,4 à 7,8 heures chez le volontaire sain mais elle peut se prolonger jusqu'à 15 heures chez les patients alités porteurs de cardiopathies.
Population pédiatrique
Dans la population pédiatrique, une clairance plasmatique plus élevée et une demi-vie plus courte que chez les adultes ont été observées. Ceci pourrait s'expliquer par une clairance métabolique plus élevée dans la population pédiatrique.
5.3. Données de sécurité préclinique
Amidon de maïs, lactose, stéarate de magnésium, talc.
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), indigotine (E132).
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
40 gélules sous plaquettes thermoformées en chlorure de polyvinyle.
40 gélules en flacon (verre) fermé par une cape en polyéthylène.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 309 354 5 3 : 40 gélules sous plaquette thermoformée (PVC/Aluminium).
· 34009 324 664 1 2 : 40 gélules en flacon (verre).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 13/07/2021
Disopyramide
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RYTHMODAN 100 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RYTHMODAN 100 mg, gélule?
3. Comment prendre RYTHMODAN 100 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RYTHMODAN 100 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : ANTIARYTHMIQUE Classe I a - code ATC : C01BA03
(Système cardiovasculaire)
Ce médicament est préconisé dans le traitement et la prévention de certains troubles graves du rythme cardiaque ainsi que dans la prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs de défibrillateurs implantables.
Ne prenez jamais RYTHMODAN 100 mg, gélule :
· si vous êtes allergique au disopyramide ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· certains troubles de la conduction cardiaque ou du rythme,
· certaines anomalies électriques cardiaques,
· insuffisance cardiaque non contrôlée,
· en association avec les médicaments suivants:
o Bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (comme bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) à cause du risque de décompensation cardiaque.
o Certains médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (risque majoré de troubles du rythme cardiaque): les antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), le bépridil, le diphémanil, la vincamine IV (autres médicaments du système cardiovasculaire), le cisapride (médicament stimulant la motricité digestive), la mizolastine (médicament antiallergique), la moxifloxacine, l'érythromycine IV, la spiramycine IV (antibiotiques).
· risque de glaucome (augmentation de la pression artérielle de l'œil),
· difficulté pour uriner d'origine prostatique ou autre,
· fatigue musculaire.
EN CAS DE DOUTE, IL EST INDISPENSABLE DE DEMANDER L'AVIS DE VOTRE MEDECIN OU DE VOTRE PHARMACIEN.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre RYTHMODAN 100 mg, gélule.
· La prise concomitante de ce médicament est déconseillée avec certains médicaments contre les parasites et pour certaines maladies neurologiques (antiparasitaires et neuroleptiques), avec l'érythromycine (voie orale), la josamycine, la clarithromycine (antibiotiques) et la méthadone.
· Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
NE JAMAIS LAISSER A LA PORTEE DES ENFANTS.
Avant de prendre ce médicament, prévenez votre médecin :
· si vous souffrez de troubles du rythme cardiaque,
· si vous avez souffert d’une défaillance du fonctionnement du cœur (insuffisance cardiaque),
· si vous avez un taux trop élevé ou trop bas de potassium dans le sang ou un taux trop bas de magnésium dans le sang,
· si vous portez un stimulateur cardiaque,
· si vous souffrez d’insuffisance rénale ou hépatique,
· si vous avez un glaucome (une maladie de l’œil souvent causée par une pression anormalement élevée dans l’œil, qui endommage le nerf optique et peut conduire à la cécité) : dans ce cas vous ne devez pas utiliser ce médicament.
· si vous avez déjà eu un glaucome dans votre vie ou si quelqu’un dans votre famille a déjà eu un glaucome : dans ce cas votre médecin doit mesurer votre pression oculaire avant de vous prescrire ce médicament.
Pendant le traitement, votre médecin devra surveiller votre taux de sucre dans le sang (glycémie) en particulier :
· si vous avez plus de 65ans,
· si vous souffrez de malnutrition,
· si vous êtes traités pour un diabète,
· si vous souffrez d’insuffisance rénale.
Chez le sujet âgé, il y a un risque d’altération des fonctions cognitives qui nécessitent une surveillance médicale (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).
Enfants
Lors de l’utilisation de ce médicament chez les enfants, des examens sanguins et une surveillance adaptée doivent être effectués afin que le médecin ajuste la dose si nécessaire, en particulier chez l’enfant ayant une insuffisance hépatique.
Autres médicaments et RYTHMODAN 100 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
Ce médicament ne doit pas être utilisé avec certains médicaments (voir « Ne prenez jamais RYTHMODAN 100 mg, gélule »).
+ Bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol).
+ Certains médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes: les antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine), les antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), le bépridil, le cisapride, le diphémanil, l'érythromycine IV, la mizolastine, la vincamine IV, la moxifloxacine, la spiramycine IV.
Les associations avec les médicaments suivants sont déconseillées:
· certains traitements antiparasitaires (halofantrine, luméfantrine, pentamidine);
· certains neuroleptiques (amisulpride, chlorpromazine, cyamemazine, droperidol, fluphenazine, haloperidol, levomepromazine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride).
· Clarithromycine, érythromycine (voie orale), josamycine (antibiotiques).
· Méthadone.
AFIN D'EVITER D'EVENTUELLES INTERACTIONS ENTRE PLUSIEURS AUTRES MEDICAMENTS, IL FAUT SIGNALER SYSTEMATIQUEMENT TOUT AUTRE TRAITEMENT EN COURS A VOTRE MEDECIN OU A VOTRE PHA RMACIEN en particulier avec:
Certains médicaments contre les convulsions (phénytoïne, primidone, carbamazépine, fosphénytoïne, phénobarbital) ou qui diminuent la fréquence cardiaque (notamment antiarythmiques de classe I a, bêta-bloquants, certains antiarythmiques de classe III, certains antagonistes du calcium, digitaliques, pilocarpine, anticholinestérasiques), des médicaments qui diminuent le taux de potassium dans le sang (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, laxatifs stimulants, glucocorticoïdes, tétracosactide et amphotéricine B par voie IV), l'esmolol, la rifampicine.
Il est possible qu’un blocage de votre intestin puisse survenir à cause d’une paralysie de vos muscles intestinaux, plus particulièrement si vous êtes âgé, et quand ce médicament est pris avec d’autres médicaments qui peuvent provoquer des constipations ou dans des situations où le taux sanguin de ce médicament est augmenté (par exemple lors de problème rénaux ou hépatiques ou si vous avez pris une dose trop importante de ce médicament).
RYTHMODAN 100 mg, gélule avec des aliments et boissons
Sans objet.
Grossesse
Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, consultez votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.
Allaitement
Ce médicament passe dans le lait maternel. L'allaitement est déconseillé en cas de traitement chronique.
Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre tout médicament.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
La prise de RYTHMODAN 100 mg, gélule peut entraîner des troubles de la vue (troubles de l'accommodation, vision double), des sensations vertigineuses, des hypoglycémies (voir « QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ? »).
Demandez conseil à votre médecin et ne conduisez pas et n'utilisez pas de machines si vous avez déjà ressenti ou si vous ressentez ces effets indésirables.
Par ailleurs, malgré le traitement par RYTHMODAN 100 mg, gélule, des troubles du rythme cardiaque peuvent encore survenir (voir « QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ? »). Un avis médical est nécessaire pour la conduite ou l'utilisation de machines
RYTHMODAN 100 mg, gélule contient du lactose.
La posologie est variable, adaptée à chaque patient.
Dans tous les cas se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Mode et voie d'administration
Voie orale.
Fréquence d'administration
3 prises quotidiennes régulièrement espacées.
Durée du traitement
Dans tous les cas se conformer strictement à l'ordonnance de votre médecin.
Si vous avez pris plus de RYTHMODAN 100 mg, gélule que vous n’auriez dû :
Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.
Si vous oubliez de prendre RYTHMODAN 100 mg, gélule :
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre RYTHMODAN 100 mg, gélule :
Sans objet.
· Cardiaques
o Comme tous les antiarythmiques, ce médicament peut entraîner l'aggravation ou l'apparition de troubles du rythme cardiaque (troubles du rythme ventriculaire). Ces accidents sont favorisés par une hypokaliémie (taux de potassium bas dans le sang) et/ou l'association à d'autres antiarythmiques et/ou une maladie cardiaque (cardiopathie) ou à des anomalies cardiaques sévères.
o Des troubles de la conduction cardiaque et des poussées aigues d'insuffisance cardiaque, peuvent survenir en cas de maladie cardiaque sévère pouvant générer des complications.
· Autres effets indésirables
o Possibilité de troubles urinaires: difficultés pour uriner, notamment en cas d'augmentation du volume de la prostate (hypertrophie prostatique),
o oculaires: troubles de l'accommodation (aptitude de l'œil à s'adapter pour voir de près ou de loin), augmentation de la tension oculaire chez les patients porteurs d'un glaucome, vision double,
o impuissance,
o digestifs: troubles digestifs, sécheresse de la bouche,
o insuffisance rénale et/ou insuffisance hépatique aiguë,
o troubles psychiatriques,
o altération des fonctions cognitives (troubles de la mémoire, du langage, de l’écriture, du jugement, de la compréhension et du raisonnement),
o un déficit en globules blancs appelés granulocytes, rarement: hypoglycémie (quantité insuffisante de sucre dans le sang) chez les sujets âgés et chez certains diabétiques pouvant aller jusqu'au coma, sensation vertigineuse,
o exceptionnellement: ictère cholestatique (variété de jaunisse), réaction anaphylactique avec angio-œdème et parfois choc, urticaire, maux de tête, éruptions cutanées, neutropénie (quantité insuffisante de certains globules blancs dans le sang) pouvant se traduire par une fièvre inexpliquée ou des signes d'infection.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.
A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RYTHMODAN 100 mg, gélule
· La substance active est :
Disopyramide.............................................................................................................. 100,0 mg
Pour une gélule.
· Les autres composants sont : Amidon de maïs, lactose, stéarate de magnésium, talc.
Composition de l'enveloppe de la gélule : gélatine, dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), indigotine (E132).
Qu’est-ce que RYTHMODAN 100 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
Ce médicament se présente sous forme de gélule.
Boîte de 40 gélules.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
ZIEGELHOF 24
17489 GREIFSWALD
ALLEMAGNE
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
105 RUE ANATOLE FRANCE
92300 LEVALLOIS-PERRET
OPELLA HEALTHCARE INTERNATIONAL SAS
56, ROUTE DE CHOISY
60200 COMPIEGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Sans objet.
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).
Service médical rendu
- Code HAS : CT-18420
- Date avis : 16/09/2020
- Raison : Réévaluation SMR et ASMR
- Valeur : Insuffisant
- Description : Le service médical rendu par RYTHMODAN (disopyramide) est insuffisant pour justifier d’une prise en charge par la solidarité nationale au regard des alternatives disponibles dans :<br>- la prévention des récidives de tachycardies supraventriculaires documentées lorsque la nécessité d'un traitement est établie et en l'absence d'altération de la fonction ventriculaire gauche .<br>- le traitement et la prévention des récidives de tachycardies ventriculaires .<br>- la prévention des chocs cardiaques électriques chez certains patients porteurs d’un défibrillateur.
- Lien externe