ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 65250560
  • Description : Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA06.Il est utilisé pour le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles (pouvant être détruits par cet antibiotique).
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé
    • Date de commercialisation : 10/01/2003
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ARROW GENERIQUES

    Les compositions de ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé ROXITHROMYCINE 5621 150 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 10 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3612614
    • Code CIP3 : 3400936126145
    • Prix : 5,29 €
    • Date de commercialisation : 05/08/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 16 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3612620
    • Code CIP3 : 3400936126206
    • Prix : 8,42 €
    • Date de commercialisation : 05/08/2003
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 19/01/2018

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Roxithromycine................................................................................................................... 150 mg

    pour un comprimé pelliculé.

    Excipient à effet notoire : glucose.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de la roxithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.

    Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

    · angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêta-lactamines, particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé.

    · sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont indiqués lorsqu'un traitement par une bêta-lactamine est impossible.

    · surinfections des bronchites aiguës.

    · exacerbations des bronchites chroniques.

    · pneumopathies communautaires chez les sujets :

    o sans facteurs de risque,

    o sans signes de gravité clinique,

    o en l'absence d'éléments cliniques évocateurs d'une étiologie pneumococcique.

    En cas de suspicion de pneumopathie atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain.

    · infections cutanées bénignes : impétigo, impétiginisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier érysipèle), érythrasma.

    · infections génitales non gonococciques.

    Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des antibactériens.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes : 300 mg par jour, soit 1 comprimé à 150 mg matin et soir de préférence avant les repas.

    Durée de traitement

    La durée de traitement des angines est de 10 jours.

    4.3. Contre-indications  

    Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes:

    · Allergie aux macrolides.

    · Association avec :

    o les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs : dihydroergotamine, ergotamine (voir rubrique 4.5),

    o la colchicine (voir rubrique 4.5),

    o le cisapride (voir rubrique 4.5),

    · femme qui allaite un enfant traité par cisapride (voir rubrique 4.6).

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Mises en garde spéciales

    Excipient à effet notoire

    Ce médicament contient du glucose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.

    Insuffisance hépatique

    En cas d'insuffisance hépatique sévère, l'administration de la roxithromycine n'est pas recommandée. En cas d'insuffisance hépatique légère à modérée, la roxithromycine doit être utilisée avec précaution. Si l'administration est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie.

    Insuffisance rénale

    L'élimination rénale de la molécule active et de ses métabolites est faible (10 % de la dose orale), ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d'insuffisance rénale.

    Sujet âgé

    Chez les sujets âgés, la demi-vie est allongée. Cependant, après administration répétée de 150 mg toutes les 12 heures, les concentrations plasmatiques maximales et l'aire sous la courbe, à l'état d'équilibre entre 2 prises de roxithromycine, ne sont pas différentes de celles obtenues chez les sujets jeunes. Il n'est donc pas nécessaire de modifier la posologie chez les sujets âgés.

    Association avec les alcaloïdes ergotés

    Une vasoconstriction sévère (ergotisme) avec possible nécrose des extrémités a été rapportée avec les macrolides en cas d'association avec les alcaloïdes ergotés vasoconstricteurs. Il est nécessaire de vérifier l'absence d'un traitement par ces alcaloïdes avant toute prescription de roxithromycine (voir rubriques 4.3 et 4.5. ).

    La prise concomitante de roxithromycine avec des alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques est déconseillée (voir rubrique 4.5).

    Réactions bulleuses graves

    Des cas de réactions cutanées bulleuses graves, telles que le syndrome de Stevens-Johnson (SGS), la nécrolyse épidermique toxique (NET) et la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportés pour la roxithromycine. Si des symptômes ou des signes de PEAG, SJS ou NET (par exemple, des éruptions cutanées progressives souvent accompagnées de cloques ou de lésions des muqueuses) sont constatés, le traitement par roxithromycine doit être interrompu.

    Précautions d’emploi

    Allongement de l’intervalle QT

    Dans certaines conditions, les macrolides incluant la roxithromycine, ont la possibilité d’allonger l’intervalle QT. Par conséquent, la roxithromycine devra être utilisée avec précaution chez les patients ayant un syndrome du QT long congénital, des conditions pro-arythmiques (ex : hypokaliémie ou hypomagnésémie non corrigée, bradycardie cliniquement significative), et chez les patients recevant des traitements pouvant allonger l’intervalle QT (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    Myasthénie

    Comme c’est le cas avec d’autres macrolides, la roxithromycine peut aggraver une myasthénie.

    Surveillance clinique en cas de traitement prolongé

    La surveillance de la fonction hépatique, de la fonction rénale et de la formule sanguine est recommandée en particulier en cas de traitement prolongé (par ex: durée de traitement supérieure à 2 semaines) (Voir rubrique 4.8).

    Infection à Clostridium difficile

    Des cas de diarrhée associée à Clostridium difficile (DACD) ont été rapportés avec l'utilisation de pratiquement tous les antibiotiques, y compris la roxithromycine (voir rubrique 4.8). Leur sévérité peut aller d'une diarrhée légère jusqu’à une colite pseudomembraneuse mettant en jeu le pronostic vital. Le traitement par antibiotiques modifie la flore du côlon, conduisant ainsi à une prolifération excessive de C. difficile.

    C. difficile produit des toxines A et B, qui contribuent au développement de la DACD. Ces souches productrices de toxines augmentent la morbidité et la mortalité, ces infections pouvant être réfractaires au traitement antibiotique et nécessiter une colectomie. La présence d'une DACD doit être envisagée chez tous les patients développant une diarrhée après l'utilisation d'antibiotiques et la roxithromycine devra être arrêtée immédiatement. Il est important que ce diagnostic soit évoqué chez des patients qui présentent une diarrhée pendant ou après la prise d’un antibiotique.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Associations contre-indiquées (voir rubrique 4.3)

    + Colchicine

    Augmentation des effets indésirables de la colchicine, aux conséquences potentiellement fatales.

    + Cisapride

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    + Ergotamine, dihydroergotamine

    Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique de l'ergotamine et inhibition de l'élimination hépatique de la dihydroergotamine).

    Associations déconseillées (voir rubrique 4.4 Mises en garde spéciales)

    + Alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques (bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide) (voir rubrique 4.4).

    Augmentation des concentrations plasmatiques du dopaminergique avec accroissement possible de son activité ou apparition de signes de surdosage.

    + Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (voir rubrique 4.4)

    (amiodarone, amisulpride, arsenieux, bepridil, chlorpromazine, citalopram, cyamemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, domperidone, dronedarone, droperidol, erythromycine, escitalopram, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, haloperidol, hydroquinidine, ibutilide, levofloxacine, levomepromazine, lumefantrine, mequitazine, methadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, prucalopride, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifene, vandétanib, vincamine, zuclopenthixol).

    Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non. L'hypokaliémie (notamment induite par des médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (notamment induite par des médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis. Les médicaments à l'origine de cet effet indésirable sont notamment les antiarythmiques de classe la et Ill, et certains neuroleptiques. D'autres molécules n'appartenant pas à ces classes sont également en cause.

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

    Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.

    Associations faisant l'objet de précautions d’emploi

    + Bradycardisant

    Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.

    + Antivitaminique K (acenocoumarol, fluindione, phenindione, warfarine)

    Augmentation de l’effet de l’antivitamine K oral et du risque hémorragique.

    Contrôle plus fréquent de l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’antivitamine K pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.

    Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR

    De nombreux cas d’augmentation de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

    + Atorvastatine, simvastatine

    Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse.

    Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiants.

    + Ciclosporine

    Risque d'augmentation des concentrations sanguines de ciclosporine et de la créatininémie.

    Dosage des concentrations sanguines de ciclosporine, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après l'arrêt du macrolide.

    + Digoxine et autres digitaliques

    Augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption.

    Surveillance clinique (symptomatologie et contrôle ECG) et éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la azithromycine et après son arrêt.

    Cette surveillance clinique est obligatoire s'il survient les symptômes suggérant un surdosage de digitalique.

    La toxicité cardiaque du digitalique peut se manifester par les symptômes suivants : nausée, vomissement, diarrhée, céphalée ou vertige, troubles du rythme ou de la conduction cardiaque.

    Associations à prendre en compte

    + Midazolam

    Majoration légère de la sédation.

    + Théophylline (et, par extrapolation, aminophylline)

    Risque d'augmentation de la théophyllinémie, particulièrement chez l'enfant. Toutefois, ceci ne requiert généralement pas de modification de la posologie usuelle.

    + La roxithromycine est un inhibiteur faible du CYP3A4. Elle peut diminuer jusqu’à 2 fois, l’élimination des médicaments métabolisés principalement par le CYP3A. La prudence est de rigueur lorsque la roxithromycine est co-prescrite avec un médicament métabolisé par le CYP3A (tel que rifabutine et bromocriptine).

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser la roxithromycine au cours de la grossesse. En effet, les données cliniques sont insuffisantes bien que les données animales ne mettent pas en évidence d’effet malformatif ou foetotoxique, à des doses supérieures à 200 mg/kg/j ou 40 fois la dose thérapeutique chez l’homme.

    Allaitement

    Le passage de la plupart des macrolides dans le lait maternel est documenté, avec des concentrations dans le lait égales ou supérieures aux concentrations plasmatiques. Cependant, les quantités ingérées par le nouveau-né restent faibles au regard des posologies pédiatriques. Le risque majeur consiste en une modification de la flore intestinale de l’enfant. En conséquence, l’allaitement est possible. En cas de survenue de troubles digestifs chez le nourrisson (candidose intestinale, diarrhée), il est nécessaire d’interrompre l’allaitement (ou le médicament).

    En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administration de macrolides à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsade de pointe).

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    L'attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de sensations vertigineuses attachés à l’emploi de ce médicament.

    Des troubles visuels et une vision floue peuvent avoir une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (voir rubrique 4.8).

    4.8. Effets indésirables  

    Le tableau ci-dessous récapitule les effets indésirables identifiés durant les essais cliniques et enregistrés dans la base de données de pharmacovigilance, par catégorie de système et d'organe et par fréquence. Les catégories de fréquence sont définies en appliquant la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; et fréquence indéterminée (impossible à estimer à partir de données disponibles).

    Classe par système et organe

    Très fréquent (> 1/10)

    Fréquent (≥ 1/100 to < 1/10)

    Peu fréquent (≥ 1/1000 to < 1/100)

    Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)

    Infections et Infestations

    Surinfection (en cas d’utilisation prolongée) :

    colite à Clostridium difficile (colite pseudomembraneuse)

    (voir rubrique 4.4)

    Affections hématologiques et du tissu lymphatique

    Eosinophilie

    thrombopénie, neutropénie, agranulocytose (voir rubrique 4.4)

    Troubles du système immunitaire

    Réactions d'hypersensibilité à type d’urticaire,

    d'œdème de Quincke, de bronchospasme, de réactions anaphylactoïdes,

    choc anaphylactique

    Troubles psychiatriques

    Hallucinations; état confusionnel (confusion)

    Affections du système nerveux

    Sensations

    vertigineuses, céphalées

    paresthésies, agueusie, dysgueusie, parosmie, anosmie

    Affections gastro-intestinales

    Nausées,

    vomissements, gastralgie, diarrhées

    Diarrhée sanglante,

    pancréatite

    Affections hépatobiliaires

    Ictère, hépatite cholestatique ou cytolytique aigue (voir rubrique 4.4)

    Affections de la peau ou du tissu sous-cutané

    Rash

    Réactions bulleuses dont

    érythèmes polymorphes, urticaire

    Syndromes de Stevens-Johnson

    (voir rubrique 4.4) purpura, angioedème, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

    Investigations

    Augmentation des transaminases ASAT et des

    ALAT,

    Augmentation des phosphatases alcalines sériques

    Affection de l’oreille et du labyrinthe

    Surdité transitoire, hypoacousie, vertige,

    acouphène

    Affections cardiaques

    Allongement de l’intervalle QT,

    arythmies ventriculaires telles que torsade de pointes, tachycardie ventriculaire, pouvant entraîner une fibrillation ventriculaire ou un arrêt cardiaque (voir rubrique 4.4)

    Affections oculaires

    Troubles visuels, Vision floue

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Conduite en cas de surdosage :

    Lavage gastrique et traitement symptomatique. Il n'existe pas d'antidote spécifique.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA06 (J : anti-infectieux).

    La roxithromycine est un antibiotique de la famille des macrolides.

    SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

    Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

    S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l

    La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique.

    Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

    Catégories

    Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

    ESPECES SENSIBLES

    Aérobies à Gram positif

    Bacillus cereus

    Corynebacterium diphtheriae

    Entérocoques

    50-70%

    Rhodococcus equi

    Staphylococcus méti-S

    Staphylococcus méti-R*

    70-80%

    Streptococcus B

    Streptococcus non groupable

    30-40%

    Streptococcus pneumoniae

    35-70%

    Streptococcus pyogenes

    16-31 %

    Aérobies à Gram négatif

    Bordetella pertussis

    Branhamella catarrhalis

    Campylobacter

    Legionella

    Moraxella

    Anaérobies

    Actinomyces

    Bacteroides

    30-60%

    Eubacterium

    Mobiluncus

    Peptostreptococcus

    30-40%

    Porphyromonas

    Prevotella

    Propionibacterium acnes

    Autres

    Borrelia burgdorferi

    Chlamydia

    Coxiella

    Leptospires

    Mycoplasma pneumoniae

    Treponema pallidum

    ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

    (in vitro de sensibilité intermédiaire)

    Aérobies à Gram négatif

    Haemophilus

    Neisseria gonorrhoeae

    Anaérobies

    Clostridium perfringens

    Autres

    Ureaplasma urealyticum

    ESPECES RESISTANTES

    Aérobies à Gram positif

    Corynebacterium jeikeium

    Nocardia asteroides

    Aérobies à Gram négatif

    Acinetobacter

    Enterobacteries

    Pseudomonas

    Anaérobies

    Fusobacterium

    Autres

    Mycoplasma hominis

    La roxithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.

    La roxithromycine a in vitro une activité modérée sur Mycobacterium avium.

    * La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Une étude de bioéquivalence a montré qu'il y avait bioéquivalence entre les formes:

    · sachet 50 mg,

    · comprimé 50 mg,

    · comprimé 150 mg.

    La forme comprimé 100 mg étant homothétique à la forme comprimé 150 mg, il n'a pas été effectué d'étude de bio-équivalence.

    Absorption

    L'absorption est rapide. La roxithromycine se révèle stable en milieu acide et l'antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 15e minute ; le pic sérique se situe à 2,2 heures après la prise de 150 mg à jeun. Il a été montré que la prise du médicament 1/4 d'heure avant le repas n'entraîne pas de modifications de la pharmacocinétique chez le sujet sain.

    Distribution

    Les paramètres pharmacocinétiques, après prise unique d'un comprimé chez le sujet normal, sont les suivants :

    · Concentration plasmatique maximale en moyenne : 6,6 mg/l,

    · Concentration (12 heures après 1 prise) en moyenne : 1,8 mg/l,

    · Demi-vie d'élimination moyenne : 10,5 heures.

    Après administration de doses répétées chez le sujet normal (150 mg toutes les 12 heures pendant 10 jours) au niveau plasmatique, l'état d'équilibre est atteint entre le 2ème et le 4ème jour. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre sont les suivantes :

    · Concentration maximale : 9,3 mg/l,

    · Concentration minimale : 3,6 mg/l.

    En raison de l'absence d'accumulation du produit, la dose journalière peut donc être donnée en 2 prises, à 12 heures d'intervalle, ce qui assure une concentration plasmatique de l'antibiotique efficace sur les germes sensibles pendant 24 heures.

    Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

    Les concentrations intra-phagocytaires sont élevées chez l'homme. Ces propriétés expliquent l'activité de la roxithromycine sur les bactéries intra-cellulaires.

    Diffusion tissulaire

    Bonne, notamment dans le tissu pulmonaire, les amygdales, le tissu prostatique, 6 h et 12 h après prises répétées de roxithromycine.

    Liaison aux protéines plasmatiques :

    96 % ; la roxithromycine se fixe essentiellement sur l'alpha-1-glycoprotéine acide. Cette liaison est saturable et diminue pour une concentration de roxithromycine supérieure à 4 mg/l.

    Il a été constaté un très faible passage de la roxithromycine dans le lait inférieur à 0,05 % de la quantité présente dans la dose administrée.

    Biotransformation

    La roxithromycine est relativement peu biotransformée (par le CYP3A) plus de la moitié du produit étant excrété inchangé.

    Trois structures ont été identifiées dans l'urine et les matières fécales : la des-cladinose roxithromycine, dérivé le plus abondant, et les N-mono et N-didéméthyles roxithromycine, métabolites mineurs.

    Les proportions de roxithromycine et de ses trois dérivés sont voisines dans l'urine et les matières fécales.

    Sur la base d’études in vitro, la roxithromycine a démontré une inhibition faible du CYP3A, mais n’a pas inhibé les CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6.

    Elimination

    L'élimination est principalement fécale :

    Après administration orale de roxithromycine-14C, la radioactivité urinaire ne représente en 72 heures que 12 % de l'ensemble excrété dans l'urine et les matières fécales.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Sans objet.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau : L-hydroxypropylcellulose, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, talc, amidon de maïs, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : hypromellose, glucose anhydre, dioxyde de titane (E 171), propylèneglycol.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Pas de précautions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    10, 16 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 361 261 4 5 : 10 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 361 262 0 6 : 16 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    · 34009 564 669 8 6 : 100 comprimés sous plaquettes (PVC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 19/01/2018

    Dénomination du médicament

    ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé ?

    3. Comment prendre ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE, code ATC : J01FA06.

    Il est utilisé pour le traitement de certaines infections bactériennes à germes sensibles (pouvant être détruits par cet antibiotique).

    Ne prenez jamais ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé :

    · si vous êtes allergique à la roxithromycine, aux antibiotiques de la famille des macrolides ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    · si vous prenez un autre médicament, assurez-vous que l’association avec :

    o ROXITHROMYCINE ARROW n’est pas contre-indiqué (voir la rubrique « Autres médicaments et ROXITHROMYCINE ARROW »). Tel est le cas lors de l’association avec la colchicine, l'ergotamine et la dihydroergotamine,

    o et le cisapride.

    · Si vous allaitez un enfant traité par du cisapride (voir rubrique « Allaitement »).

    En cas de doute, il est indispensable de demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé.

    · Si vous souffrez d'insuffisance hépatique ou de toute autre maladie du foie. Votre médecin réévaluera la prescription et adaptera éventuellement le traitement.

    · Un rétrécissement important du diamètre des vaisseaux sanguins (ergotisme) avec possible destruction des tissus des extrémités (nécrose) a été rapporté avec les antibiotiques de la famille des macrolides en cas d'association avec certains médicaments utilisés contre la migraine (l'ergotamine et la dihydroergotamine).

    · Il est nécessaire de vérifier l'absence d'un traitement par ces médicaments avant toute prescription de roxithromycine (voir rubrique « Autres médicaments et ROXITHOMYCINE ARROW 150 mg, comprimé enrobé »).

    · Des réactions bulleuses (« cloques » sur la peau) ont été rapportées avec la roxithromycine (voir rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Si de tels symptômes apparaissent, arrêtez ROXITHOMYCINE ARROW.

    · Prévenez également votre médecin si vous avez :

    o un allongement de l'espace QT (modification de l'activité cardiaque diagnostiquée à l'électrocardiogramme),

    o une bradycardie (ralentissement du rythme du cœur),

    o une hypokaliémie (taux de potassium dans le sang inférieur à la normale) ou une hypomagnésémie (taux de magnésium dans le sang inférieur à la normale) non corrigée,

    o un traitement par des médicaments de la famille des alcaloïdes de l'ergot de seigle, des médicaments susceptibles d'allonger l'espace QT (voir rubrique « Autres médicaments et ROXITHOMYCINE ARROW 150 mg, comprimé enrobé »),

    o une maladie neuromusculaire (myasthénie) car ce médicament peut aggraver votre maladie,

    o une diarrhée au cours ou après votre traitement par ROXITHOMYCINE ARROW ; en particulier si elle est sévère, persistante ou sanglante (risque de colite pseudomembraneuse) (voir rubrique « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »).

    · En cas d’éruption cutanée sévère, y compris d’ ampoules qui se forment sur la peau ou de peau qui pèle, ainsi que de signes de grippe ou de fièvre (syndrome de Stevens-Johnson), de malaise général, de fièvre, de frissons et de douleurs musculaires (nécrolyse épidermique toxique), ou d’éruption squameuse rouge avec masses sous la peau et des cloques (pustulose exanthématique aiguë généralisée), prenez immédiatement contact avec un médecin, car ces effets cutanés peuvent engager le pronostic vital.

    Une surveillance de la fonction du foie, des reins et de la formule sanguine est recommandée en cas de traitement à long terme (plus de 2 semaines).

    Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose chez le sujet âgé ou chez le patient présentant une maladie des reins (insuffisance rénale).

    En cas de doute, n'hésitez pas à demander l'avis de votre médecin ou de votre pharmacien.

    Enfants

    Sans objet.

    Autres médicaments et ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

    Ne prenez jamais ce médicament si vous prenez déjà :

    · de la colchicine (médicament contre la goutte),

    · de l'ergotamine et de la dihydroergotamine (médicaments contre la migraine),

    · du cisapride (médicament anti-reflux).

    Sauf avis contraire de votre médecin, ce médicament ne doit pas être utilisé en même temps que les alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques tels que la bromocriptine et le pergolide (utilisés notamment contre la maladie de Parkinson), et la cabergoline ou le lisuride (utilisés notamment pour éviter la montée de lait).

    Votre médecin pourra vous demander de surveiller l'apparition de certains symptômes et d'effectuer des bilans sanguins de contrôle si d'autres médicaments sont associés lors de la prise de roxithromycine, notamment en cas d'association avec des médicaments susceptibles d’allonger l’espace QT tels que :

    certains médicaments utilisés dans les troubles du rythme cardiaque (ex : quinidine, procainamide, disopyramide, dofétilide, amiodarone), certains antidépresseurs (ex : le citalopram), certains médicaments utilisés pour traiter certains troubles de l’humeur et du comportement (ex : phénothiazines, pimozide), certains antibiotiques de la famille des fluoroquinolones (ex : moxifloxacine), certains médicaments qui traitent les infections dues à des champignons ou des parasites (ex : fluconazole, pentamidine), et certains antiviraux (ex : télaprévir) et la méthadone (médicament utilisé pour lutter contre la dépendance aux drogues) (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    Leur association peut entraîner des effets indésirables cardiaques.

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé avec des aliments et boissons

    Sans objet.

    Grossesse et allaitement

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

    Si vous découvrez que vous êtes enceinte pendant le traitement, vous devez consulter votre médecin car lui seul peut juger de la nécessité de le poursuivre.

    L'allaitement doit être arrêté si des troubles digestifs (diarrhée, candidose) apparaissent chez votre enfant. Dans ce cas, consultez rapidement votre médecin.

    N'utilisez pas ce médicament si vous allaitez un enfant sous cisapride (médicament contre certains troubles digestifs).

    D’une façon générale, il convient, au cours de la grossesse et de l’allaitement de toujours demander avis à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre un médicament.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    La prise de ce médicament peut provoquer des sensations vertigineuses qui peuvent rendre dangereuse la conduite automobile ou l'utilisation de certaines machines.

    Des troubles visuels et une vision floue peuvent avoir une influence sur l’aptitude à conduire des véhicules ou à utiliser des machines.

    ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé contient du glucose.

    L’utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose.

    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Posologie

    A titre indicatif, chez l’adulte la posologie habituelle est 1 comprimé matin et soir.

    Mode d’administration

    Voie orale.

    Avalez le comprimé avec un peu d'eau.

    Fréquence d’administration

    Prenez ce médicament en 2 prises par jour, de préférence avant les repas.

    Durée du traitement

    Pour être efficace, cet antibiotique doit être utilisé régulièrement aux doses prescrites, et aussi longtemps que votre médecin vous l'aura conseillé.

    La disparition de la fièvre ou de tout autre symptôme ne signifie pas que vous êtes complètement guéri. L'éventuelle impression de fatigue n'est pas due au traitement antibiotique mais à l'infection elle-même.

    Le fait de réduire ou de suspendre votre traitement serait sans effet sur cette impression et retarderait votre guérison.

    Cas particulier : la durée du traitement de certaines angines est de 10 jours.

    Si vous avez pris plus de ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé que vous n’auriez dû

    Consultez immédiatement votre médecin ou votre pharmacien.

    Si vous oubliez de prendre ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

    Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose simple que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations <à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Des manifestations digestives peuvent survenir : fréquemment nausées, vomissements, douleurs d'estomac, diarrhées. Des pancréatites et des diarrhées sanglantes ont également été rapportées (voir rubrique « Avertissements et précautions »).

    Des manifestations cardiaques : troubles du rythme ventriculaire (troubles du rythme cardiaque), arrêt cardiaque.

    Des manifestations neurologiques : fréquemment sensations vertigineuses, maux de tête ; anomalies de la perception des sensations du toucher, perte ou perturbation du goût et de l'odorat.

    Des manifestations au niveau de l'oreille : surdité temporaire, baisse de l'acuité auditive (hypoacousie), vertige, sensation anormale dans l'oreille à type de bourdonnements ou de sifflements (acouphène).

    Des manifestations au niveau du foie : augmentation des enzymes du foie (transaminases et phosphatases alcalines sériques), hépatite (atteinte du foie pouvant se manifester par une jaunisse).

    Des manifestations allergiques peuvent survenir :

    Fréquemment, une éruption cutanée (sur la peau).

    Peu fréquemment, une urticaire (plaques rouges sur la peau qui démangent), des réactions bulleuses (« cloques » sur la peau) (voir rubrique « Avertissements et précautions »). Un purpura (bleus ou petites taches rouges sur la peau), et des manifestations allergiques sévères telles qu'un œdème de Quincke (brusque gonflement du visage et du cou), une gêne respiratoire, un choc anaphylactique ont également été rapportés.

    Arrêtez le traitement et contactez immédiatement votre médecin à l'apparition de l'un des signes ci-dessus.

    Réactions cutanées graves

    Prenez immédiatement contact avec un médecin si vous faites l’expérience d’une réaction cutanée sévère: une éruption squameuse rouge avec masses sous la peau et des cloques (pustulose exanthématique). La fréquence de cet effet indésirable est indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Affections hématologiques et du tissu lymphatique :

    Peu fréquemment une augmentation du nombre de certains globules blancs (éosinophiles) ; une diminution du nombre de plaquettes dans le sang (thrombopénie) et une diminution du taux de certains globules blancs dans le sang (neutropénie, agranulocytose).

    Une surinfection (en cas d'utilisation prolongée) avec inflammation sévère du côlon (colite pseudomembraneuse).

    Manifestations psychiatriques : hallucinations, confusion.

    Manifestations oculaires : avec une fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) : troubles visuels, problèmes de vue (vision floue).Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage ou la plaquette après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé  

    · La substance active est :

    Roxithromycine............................................................................................................. 150 mg

    Pour un comprimé pelliculé

    · Les autres composants sont :

    Noyau : L-hydroxypropylcellulose, povidone K 30, silice colloïdale anhydre, talc, amidon de maïs, stéarate de magnésium.

    Pelliculage : hypromellose, glucose anhydre, dioxyde de titane (E 171), propylèneglycol.

    Qu’est-ce que ROXITHROMYCINE ARROW 150 mg, comprimé pelliculé et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimés pelliculés. Boîtes de 10, 16 ou 100.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ARROW GENERIQUES

    26 AVENUE TONY GARNIER

    69007 LYON

    Fabricant  

    ROTTENDORF PHARMA GMBH

    OSTENFELDER STRAΒE 51-61

    59320 ENNIGERLOH

    ALLEMAGNE

    Ou

    LABORATOIRE ELAIAPHARM

    2881 ROUTE DES CRETES

    ZI LES BOUILLIDES

    06560 SOPHIA ANTIPOLIS – VALBONNE

    Ou

    LABORATOIRES BTT

    Z.I DE KRAFFT

    67150 ERSTEIN

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    CONSEILS / EDUCATION SANITAIRE

    QUE SAVOIR SUR LES ANTIBIOTIQUES ?

    Les antibiotiques sont efficaces pour combattre les infections dues aux bactéries. Ils ne sont pas efficaces contre les infections dues aux virus.

    Aussi, votre médecin a choisi de vous prescrire cet antibiotique parce qu’il convient précisément à votre cas et à votre maladie actuelle.

    Les bactéries ont la capacité de survivre ou de se reproduire malgré l’action d’un antibiotique. Ce phénomène est appelé résistance : il rend certains traitements antibiotiques inactifs.

    La résistance s’accroît par l’usage abusif ou inapproprié des antibiotiques.

    Vous risquez de favoriser l’apparition de bactéries résistantes et donc de retarder votre guérison ou même de rendre inactif ce médicament, si vous ne respectez pas :

    · la dose à prendre,

    · les moments de prise,

    · et la durée de traitement.

    En conséquence, pour préserver l’efficacité de ce médicament :

    1- N’utilisez un antibiotique que lorsque votre médecin vous l’a prescrit.

    2- Respectez strictement votre ordonnance.

    3- Ne réutilisez pas un antibiotique sans prescription médicale même si vous pensez combattre une maladie apparemment semblable.

    4- Ne donnez jamais votre antibiotique à une autre personne, il n’est peut-être pas adapté à sa maladie.

    5- Une fois votre traitement terminé, rapportez à votre pharmacien toutes les boîtes entamées pour une destruction correcte et appropriée de ce médicament.