RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 61721627
  • Description : La substance active de RIVASTIGMINE ZYDUS est la rivastigmine.La rivastigmine appartient à une classe de substances appelées inhibiteurs de la cholinestérase. Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, RIVASTIGMINE ZYDUS permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.RIVASTIGMINE ZYDUS est utilisé pour le traitement des patients adultes atteints de formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer, une maladie du cerveau qui affecte progressivement la mémoire, la capacité intellectuelle et le comportement. Les gélules et la solution buvable peuvent également être utilisées pour le traitement de la démence chez les patients adultes atteints de la maladie de Parkinson.Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques, code ATC : N06DA03
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : gélule
    • Date de commercialisation : 14/05/2010
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : ZYDUS FRANCE

    Les compositions de RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Gélule RIVASTIGMINE 37973 3 mg FT
    Gélule HYDROGÉNOTARTRATE DE RIVASTIGMINE 55512 4,8 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 28 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3821111
    • Code CIP3 : 3400938211115
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/05/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    plaquette(s) thermoformée(s) PVC PVDC aluminium de 56 gélule(s)

    • Code CIP7 : 3821192
    • Code CIP3 : 3400938211924
    • Prix : prix non disponible
    • Date de commercialisation : 01/05/2018
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/10/2017

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Rivastigmine............................................................................................................................ 3 mg

    Sous forme de tartrate de rivastigmine................................................................................... 4,8 mg

    Pour une gélule.

    Excipients : parahydroxybenzoate de propyle (E216), parahydroxybenzoate de méthyle (E218).

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Gélule.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.

    Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d’une démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l’expérience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence associée à la maladie de Parkinson. Le diagnostic sera établi selon les critères en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit être entrepris que si un proche peut s’assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.

    Posologie

    La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment du repas.

    Les gélules doivent être avalées entières.

    Dose initiale

    1,5 mg deux fois par jour.

    Ajustement posologique

    La dose initiale est de 1,5 mg deux fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg deux fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg deux fois par jour puis à 6 mg deux fois par jour sera envisagée, sous réserve d'une tolérance satisfaisante de chaque posologie, après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.

    En cas de survenue d'effets indésirables (par exemple nausées, vomissements, douleurs abdominales, perte d’appétit), d’une perte de poids ou d’une aggravation des symptômes extrapyramidaux (par exemple tremblements) chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson au cours du traitement, ceux-ci peuvent régresser si l’on supprime une ou plusieurs prises. En cas de persistance de ces effets indésirables, la posologie quotidienne devrait revenir temporairement à la posologie quotidienne antérieure bien tolérée ou, le traitement pourra être arrêté.

    Dose d'entretien

    La dose efficace est de 3 à 6 mg deux fois par jour ; afin de garantir une efficacité thérapeutique maximale, il convient de maintenir les patients à leur dose maximale tolérée. La dose maximale quotidienne recommandée est de 6 mg deux fois par jour.

    Le traitement d’entretien peut être poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice thérapeutique existe pour le patient. Par conséquent, le bénéfice clinique de la rivastigmine doit être réévalué régulièrement, spécialement chez les patients traités par des doses inférieures à 3 mg deux fois par jour. Si après 3 mois de traitement à la dose d’entretien les symptômes liés à la démence du patient ne sont pas favorablement modifiés, le traitement devrait être arrêté. L’arrêt du traitement doit aussi être envisagé lorsqu’il est évident qu’il n’y a plus de bénéfice thérapeutique.

    La réponse individuelle à la rivastigmine ne peut être anticipée. Cependant, un effet supérieur du traitement a été observé chez les patients atteints d’une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec hallucinations visuelles (voir rubrique 5.1).

    L’effet du traitement n’a pas été étudié au-delà de 6 mois dans des études contrôlées versus placebo.

    Reprise du traitement

    Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être repris à 1,5 mg 2 fois par jour.

    L’ajustement posologique doit ensuite être réalisé comme indiqué ci-dessus.

    Insuffisance rénale et hépatique

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée. Cependant, en raison d’une augmentation de l’exposition au produit chez ces patients les recommandations d’ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies, puisque les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables doses-dépendants. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés, cependant, RIVASTIGMINE ZYDUS gélule peut être utilisé chez cette population de patients à condition qu’une surveillance étroite soit mise en place (voir rubriques 4.4 et 5.2).

    Population pédiatrique

    Il n’y a pas d’utilisation justifiée de RIVASTIGMINE ZYDUS dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

    4.3. Contre-indications  

    L’utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez les malades présentant une hypersensibilité connue au principe actif rivastigmine, aux autres dérivés des carbamates ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    L’incidence et la sévérité des effets indésirables augmentent généralement avec l’augmentation des posologies. Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être réinitié à 1,5 mg 2 fois par jour afin de limiter l’apparition d’effets indésirables (ex. vomissements).

    Ajustement posologique : des effets indésirables (tels que : hypertension et hallucinations chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et, aggravation des symptômes extrapyramidaux, en particulier tremblements, chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson) ont été observés à la suite d’une augmentation de la dose. Ces effets peuvent disparaître après une diminution de la dose. Dans d’autres cas, le traitement par RIVASTIGMINE ZYDUS a été arrêté (voir rubrique 4.8).

    Des troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, et diarrhées sont dose-dépendants, et peuvent survenir particulièrement lors de l’instauration du traitement et/ou de l’augmentation posologique (voir rubrique 4.8). Ces effets indésirables surviennent plus particulièrement chez les femmes. Les patients montrant des signes ou des symptômes de déshydratation résultant de vomissements ou de diarrhées prolongés, si reconnus et pris en charge rapidement, peuvent être traités par des solutions de réhydratation par voie intraveineuse et une diminution de la dose ou un arrêt du traitement. La déshydratation peut avoir de graves conséquences.

    Les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer peuvent perdre du poids. Les inhibiteurs de la cholinestérase, rivastigmine y compris, ont été associés à des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit être surveillé.

    En cas de vomissements sévères associés à un traitement par la rivastigmine, les doses doivent être ajustées de manière appropriée, comme recommandé en rubrique 4.2. Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage (voir rubrique 4.8). De tels évènements sont apparus en particulier après des augmentations de dose ou avec des doses élevées de rivastigmine.

    La rivastigmine peut causer une bradycardie qui constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, principalement chez les patients ayant des facteurs de risque. La prudence est recommandée chez les patients ayant un risque élevé de développer des torsades de pointes ; par exemple, ceux souffrant d’une insuffisance cardiaque décompensée, d’un infartus du myocarde récent, d’une bradyarythmie, d’une prédisposition à l’hypokaliémie ou à l’hypomagnésémie ou en cas d’utilisation concomitante avec des médicaments connus pour induire une prolongation de l’intervalle QT et/ou des torsades de pointes (voir rubriques 4.5 et 4.8).

    La rivastigmine sera utilisée avec prudence chez les patients présentant une maladie du noeud sinusal ou des troubles de la conduction cardiaque (bloc sino-auriculaire, bloc atrio-ventriculaire) (voir rubrique 4.8).

    La rivastigmine est susceptible d'augmenter la sécrétion d’acide gastrique. Une surveillance s’impose chez les patients présentant un ulcère gastrique ou duodénal en poussée, ou chez les patients prédisposés aux ulcères.

    Les inhibiteurs de la cholinestérase doivent être prescrits avec précaution en cas d’antécédents d’asthme ou de bronchopneumopathie obstructive.

    Les cholinomimétiques peuvent induire ou aggraver une rétention urinaire ou des convulsions. La prudence est recommandée lors du traitement de patients prédisposés à de telles maladies.

    L’utilisation de la rivastigmine chez des patients au stade sévère de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence associée à la maladie de Parkinson ou souffrant d’autres types de démences ou d’autres formes de troubles de la mémoire (par exemple : déclin cognitif lié à l’âge) n’a pas été étudiée et par conséquent, l’utilisation chez ces patients n’est pas recommandée.

    Comme les autres cholinomimétiques, la rivastigmine peut exacerber ou induire des symptômes extrapyramidaux. Une aggravation (incluant bradykinésie, dyskinésie, troubles de la marche) et une augmentation de l’incidence ou de l’intensité des tremblements ont été observées chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.8). Ces évènements ont conduit à l’arrêt de la rivastigmine dans quelques cas (par exemple arrêts dus aux tremblements 1,7% avec rivastigmine vs 0% avec placebo). Une surveillance clinique de ces effets indésirables est recommandée.

    Populations à risque

    Les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 5.2). Les recommandations d’ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés. Cependant, RIVASTIGMINE ZYDUS peut être utilisé chez ces patients et une surveillance étroite est nécessaire.

    Les patients pesant moins de 50 kg peuvent présenter davantage d’effets indésirables et peuvent être plus susceptibles d’arrêter le traitement à cause de ces effets indésirables.

    Excipients

    Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    En tant qu’inhibiteur de la cholinestérase, la rivastigmine peut potentialiser les effets des myorelaxants analogues de la succinylcholine au cours d’une anesthésie. La prudence est recommandée lors du choix des anesthésiques. Des ajustements posologiques ou un arrêt temporaire du traitement peuvent être considérés, si nécessaire.

    En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et de ses possibles effets additifs, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques. La rivastigmine pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques (ex. oxybutynine, toltérodine).

    Les effets additifs conduisant à une bradycardie (pouvant entraîner une syncope) ont été signalés avec l’utilisation concomitante de plusieurs bêtabloquants (y compris de l’aténolol) et de rivastigmine. Les bêtabloquants cardiovasculaires devraient être associés au risque le plus élevé, toutefois des notifications ont aussi été reçues chez des patients utilisant d’autres bêtabloquants. Par conséquent une attention particulière doit être portée lorsque la rivastigmine est associée à des bêtabloquants ainsi qu’avec d’autres agents bradycardisants (ex. les produits antiarythmiques de classe III, les antagonistes des canaux calciques, les glucosides digitaliques, la pilocarpine).

    Puisque la bradycardie constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, une attention particulière doit être portée et une surveillance clinique (ECG) peut être nécessaire lorsque la rivastigmine est associé avec des médicaments favorisant l’apparition de torsades de pointes tels que les antipsychotiques, à savoir certaines phénothiazines (chlorpromazine, lévomépromazine), les benzamides (sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, veralipride), pimozide, halopéridol, dropéridol, cisapride, citalopram, diphémanil, érythromycine intraveineuse, halofantrine, mizolastine, méthadone, pentamidine et moxifloxacine.

    Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. La rivastigmine n'a pas d’incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.

    Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine et bien que celle-ci soit susceptible d’inhiber le métabolisme d’autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Chez les femelles gravides, la rivastigmine et/ou ses métabolites traversent le placenta. Il n’est pas déterminé si cela se produit chez l’Homme. Il n’existe pas de données sur l’utilisation de ce médicament chez la femme enceinte. Au cours d’études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée à moins d’une nécessité absolue.

    Allaitement

    Chez l’animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l’espèce humaine il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.

    Fertilité

    Aucun effet indésirable de la rivastigmine n’a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez le rat (voir section 5.3). Les effets de la rivastigmine sur la fertilité chez l’homme sont inconnus.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    La maladie d’Alzheimer est susceptible de provoquer une dégradation progressive des aptitudes nécessaires à la conduite ou à l’utilisation de machines. De plus, la rivastigmine peut induire des étourdissements et une somnolence, principalement à l’instauration du traitement ou lors de l’augmentation posologique. De ce fait, la rivastigmine a une influence mineure à modérée sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Par conséquent, chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer traités par la rivastigmine, la capacité à continuer de conduire des véhicules ou d’utiliser des machines de maniement complexe, devrait être évaluée régulièrement par le médecin traitant.

    4.8. Effets indésirables  

    Résumé du profil de sécurité

    Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38%) et vomissements (23%), en particulier pendant la phase d’ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.

    Liste tabulée des effets indésirables

    Selon le système de classification par organe MedDRA, les effets indésirables sont listés dans le Tableau 1 et dans le Tableau 2 par ordre de fréquence observée. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥1/10) ; fréquent (≥1/100, <1/10) ; peu fréquent (≥1/1 000, <1/100) ; rare (≥1/10 000, <1/1 000) ; très rare (<1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Les effets indésirables suivants, listés ci-dessous dans le Tableau 1, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et traités par RIVASTIGMINE ZYDUS.

    Tableau 1

    Infections et infestations

    Très rare

    Infection urinaire

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Très fréquent

    Anorexie

    Fréquent

    Diminution de l’appétit

    Indéterminée

    Déshydratation

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Cauchemars

    Fréquent

    Agitation

    Fréquent

    Confusion

    Fréquent

    Anxiété

    Peu fréquent

    Insomnie

    Peu fréquent

    Dépression

    Très rare

    Hallucinations

    Indéterminée

    Agressivité, impatience

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Vertiges

    Fréquent

    Céphalée

    Fréquent

    Somnolence

    Fréquent

    Tremblements

    Peu fréquent

    Syncope

    Rare

    Convulsions

    Très rare

    Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d’une maladie de Parkinson).

    Affections cardiaques

    Rare

    Angine de poitrine

    Très rare

    Arythmie (par exemple : bradycardie, bloc auriculoventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie)

    Indéterminée

    Maladie du sinus

    Affections vasculaires

    Très rare

    Hypertension

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Nausées

    Très fréquent

    Vomissements

    Très fréquent

    Diarrhée

    Fréquent

    Douleur abdominale et dyspepsie

    Rare

    Ulcères gastriques et duodénaux

    Très rare

    Hémorragie gastro-intestinale

    Très rare

    Pancréatite

    Indéterminée

    Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l’œsophage (voir rubrique 4.4)

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Elévation des enzymes hépatiques

    Indéterminée

    Hépatite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Hyperhidrose

    Rare

    Rash

    Indéterminée

    Prurit, dermatite allergique (disséminée)

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Fatigue et asthénie

    Fréquent

    Malaise

    Peu fréquent

    Chute

    Investigations

    Fréquent

    Perte de poids

    Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques de RIVASTIGMINE ZYDUS : état confusionnel, pyrexie, appétit diminué, incontinence urinaire (fréquent), hyperactivité psychomotrice (peu fréquent), érythème, urticaire, vésicules, dermatite allergique (fréquence indéterminée).

    Le Tableau 2 montre les effets indésirables observés au cours d'études cliniques menées chez des patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par des gélules de RIVASTIGMINE ZYDUS.

    Tableau 2

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent

    Diminution de l’appétit

    Fréquent

    Déshydratation

    Affections psychiatriques

    Fréquent

    Insomnie

    Fréquent

    Anxiété

    Fréquent

    Impatience

    Fréquent

    Hallucination visuelle

    Fréquent

    Dépression

    Indéterminée

    Agressivité

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Tremblements

    Fréquent

    Vertiges

    Fréquent

    Somnolence

    Fréquent

    Céphalée

    Fréquent

    Maladie de Parkinson (aggravation)

    Fréquent

    Bradykinésie

    Fréquent

    Dyskinésies

    Fréquent

    Hypokinésies

    Fréquent

    Hypertonie (Phénomène de la roue dentée)

    Peu fréquent

    Dystonie

    Affections cardiaques

    Fréquent

    Bradycardie

    Peu fréquent

    Fibrillation auriculaire

    Peu fréquent

    Bloc auriculo-ventriculaire

    Indéterminée

    Maladie du sinus

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypertension

    Peu fréquent

    Hypotension

    Affections gastro-intestinales

    Très fréquent

    Nausées

    Très fréquent

    Vomissements

    Fréquent

    Diarrhée

    Fréquent

    Douleur abdominale et dyspepsie

    Fréquent

    Hypersécrétion salivaire

    Affections hépatobiliaires

    Indéterminée

    Hépatite

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    Fréquent

    Hyperhidrose

    Indéterminée

    Dermatite allergique (disséminée)

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Très fréquent

    Chute

    Fréquent

    Fatigue et asthénie

    Fréquent

    Troubles de la marche

    Fréquent

    Démarche parkinsonienne

    L’effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de RIVASTIGMINE ZYDUS : agitation (fréquent).

    Le Tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients ayant présentés des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d’une aggravation des symptômes parkinsoniens dans le cadre de l’étude clinique spécifique conduite pendant 24 semaines avec RIVASTIGMINE ZYDUS chez les patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson.

    Tableau 3

    Effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d’une aggravation des symptômes parkinsoniens chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson

    RIVASTIGMINE ZYDUS n (%)

    Placebo n (%)

    Nombre total de patients étudiés

    362 (100)

    179 (100)

    Nombre total de patients avec des effets indésirables prédéfinis

    99 (27,3)

    28 (15,6)

    Tremblements

    37 (10,2)

    7 (3,9)

    Chute

    21 (5,8)

    11 (6,1)

    Maladie de Parkinson (aggravation)

    12 (3,3)

    2 (1,1)

    Sialorrhée

    5 (1,4)

    0

    Dyskinésies

    5 (1,4)

    1 (0,6)

    Syndrôme parkinsonien

    8 (2,2)

    1 (0,6)

    Hypokinésie

    1 (0,3)

    0

    Mouvement anormal

    1 (0,3)

    0

    Bradykinésie

    9 (2,5)

    3 (1,7)

    Dystonie

    3 (0,8)

    1 (0,6)

    Troubles de la marche

    5 (1,4)

    0

    Rigidité musculaire

    1 (0,3)

    0

    Trouble postural

    3 (0,8)

    2 (1,1)

    Raideurs musculosquelettiques

    3 (0,8)

    0

    Rigidité

    1 (0,3)

    0

    Trouble moteur

    1 (0,3)

    0

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptomatologie

    La plupart des cas de surdosage accidentel n’ont entraîné aucune symptomatologie clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine 24 heures après le surdosage.

    Une toxicité cholinergique a été signalée associée à des symptômes muscariniques qui ont été observés lors d’intoxications modérées tels que des myosis, bouffées vasomotrices, troubles gastrointestinaux incluant des douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée, bradycardie, bronchospasmes et augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhydrose, émissions d’urine et/ou défécations involontaires, larmoiements, hypotension et hypersécrétion salivaire.

    Dans les cas plus sévères des effets nicotiniques pourraient se développer tels que faiblesse musculaire, fasciculations, convulsions et arrêts respiratoires avec une possible issue fatale.

    En outre après la commercialisation, des cas de vertiges, tremblements, maux de tête, somnolence, état confusionnel, hypertension, hallucinations et malaises ont été rapportés.

    Prise en charge

    La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l’inhibition de l’acétylcholinestérase est d’environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l’administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s’accompagnant de nausées et de vomissements importants, des anti-émétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l’objet d’un traitement symptomatique si nécessaire.

    En cas de surdosage massif, l’atropine peut être utilisée. Il est recommandé d’administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d’atropine par voie intraveineuse, puis d’ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique. L’administration de scopolamine à titre d’antidote n’est pas recommandée.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques, code ATC : N06DA03

    La rivastigmine est un inhibiteur de l’acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu’elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l’acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d’avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendants de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d’Alzheimer et d’une démence associée à la maladie de Parkinson.

    La rivastigmine agit sur les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez le sujet sain jeune, une dose de 3 mg par voie orale entraîne une diminution d’environ 40% de l’activité de l’acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans les 1,5 h après administration. L’activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d’activité inhibitrice. Chez les patients atteints d’une maladie d’Alzheimer, l’inhibition de l’acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine est dose-dépendante jusqu'à une posologie de 6 mg deux fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L’inhibition de l’activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints d’une maladie d’Alzheimer, traités par rivastigmine, était similaire à l’inhibition de l’activité de l’AChE.

    Etudes cliniques dans la maladie d’Alzheimer

    L’efficacité de rivastigmine a été établie à l’aide de trois outils d’évaluation indépendants et spécifiques chacun d’un domaine particulier, qui ont été utilisés à des intervalles réguliers au cours de périodes de traitement de 6 mois. Ces outils comprennent l’ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale – Cognitive subscale, une mesure de la performance cognitive), la CIBIC-Plus (Clinician’s Interview Based Impression of Change-Plus, une évaluation globale du patient par le médecin incluant des données recueillies auprès de la personne aidante) et la PDS (Progressive Deterioration Scale, une évaluation réalisée par la personne aidante, des activités de la vie quotidienne, incluant l’hygiène personnelle, l’autonomie, notamment pour se nourrir, s’habiller, les occupations domestiques telles que les courses, le maintien de la capacité à s’orienter dans différents environnements ainsi que l’implication dans des activités en rapport avec l’argent, etc.).

    Les patients étudiés avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24.

    Les résultats pour les patients répondeurs cliniques, obtenus en regroupant deux études réalisées à doses variables parmi les trois essais-pivot multicentriques sur 26 semaines menés chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer légère à modérée, sont rassemblés dans le Tableau 4 ci-dessous. Une amélioration cliniquement significative dans ces études a été définie a priori par une amélioration d’au moins 4 points de l’ADAS-Cog, une amélioration de la CIBIC-Plus ou une amélioration d’au moins 10% de la PDS.

    De plus, une définition a posteriori du caractère répondeur est également fournie dans ce tableau. La définition secondaire du caractère répondeur nécessite une amélioration de 4 points ou plus de l’ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS. Selon cette définition, la dose moyenne pour les répondeurs dans le groupe des posologies comprises entre 6 et 12 mg était de 9,3 mg. Il est important de noter que les échelles utilisées dans cette indication varient et que les comparaisons directes de résultats entre différents agents thérapeutiques sont sans valeur.

    Tableau 4

    Patients présentant une réponse cliniquement significative (%)

    Analyse en intention de traiter

    Analyse LOCF****

    Mesure de la réponse

    Rivastigmine

    6–12 mg

    N=473

    Placebo

    N=472

    Rivastigmine

    6–12 mg

    N=379

    Placebo

    N=444

    Amélioration à l’ADAS-Cog d’au moins 4 points

    21***

    12

    25***

    12

    Amélioration de la CIBIC-Plus

    29***

    18

    32***

    19

    Amélioration de la PDS d’au moins 10%

    26***

    17

    30***

    18

    Au moins 4 points d’amélioration à l’ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS

    10*

    6

    12***

    6

    *p<0,05, **p<0,01, ***p<0,001, ****Last Observation Carried Forward (dernières observations rapportées)

    Etudes cliniques dans la démence associée à la maladie de Parkinson

    L’efficacité de la rivastigmine dans la démence associée à la maladie de Parkinson a été démontrée dans une étude pivot de 24 semaines, multicentrique, en double aveugle, contrôlée versus placebo ainsi que dans sa phase d’extension en ouvert de 24 semaines. Les patients inclus dans cette étude avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24. L’efficacité a été établie à l’aide de 2 échelles indépendantes qui ont été utilisées à des intervalles réguliers au cours d’une période de 6 mois de traitement comme le montre le Tableau 5 ci-dessous : l’ADAS-Cog, une mesure des fonctions cognitives et l’ADCS-CGIC (Alzheimer’s Disease Cooperative Study- Clinician’s Global Impression of Change).

    Tableau 5

    Démence associée à la maladie de Parkinson

    ADAS-Cog RIVASTIGMINE ZYDUS

    ADAS-Cog Placebo

    ADCS-CGIC RIVASTIGMINE ZYDUS

    ADCS-CGIC Placebo

    Population ITT + RDO

    (n = 329)

    (n = 161)

    (n = 329)

    (n = 165)

    Moyenne à l’état initial ± ET

    23,8 ± 10,2

    24,3 ± 10,5

    n/a

    n/a

    Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET

    2,1 ± 8,2

    0,7 ± 7,5

    3,8 ± 1,4

    4,3 ± 1,5

    Différence de traitement ajustée

    2,881

    n/a

    Valeur p versus placebo

    <0,0011

    <0,0072

    Population ITT – LOCF

    (n = 287)

    (n = 154)

    (n = 289)

    (n = 158)

    Moyenne à l’état initial ± ET

    24,0 ± 10,3

    24,5 ± 10,6

    n/a

    n/a

    Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET

    2,5 ± 8,4

    -0,8 ± 7,5

    3,7 ± 1,4

    4,3 ± 1,5

    Différence de traitement ajustée

    3,541

    n/a

    Valeur p versus placebo

    <0,0011

    <0,0012

    1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.

    2 Valeurs moyennes présentées par convenance, analyse catégorielle réalisée sur le test van Elteren ITT : Intent-To-Treat (Intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d’essais et reconvoqués) ; LOCF : Last Observation Carried Forward (Dernière observation reportée)

    Bien que l’effet du traitement ait été démontré dans la totalité de la population de l’étude, les données suggèrent qu’un effet supérieur du traitement par rapport au placebo a été observé chez les patients atteints d’une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec hallucinations visuelles (voir Tableau 6)

    Tableau 6

    Démence associée à la maladie de Parkinson

    ADAS-Cog

    RIVASTIGMINE ZYDUS

    ADAS-Cog

    Placebo

    ADAS-Cog

    RIVASTIGMINE ZYDUS

    ADAS-Cog

    Placebo

    Patients avec hallucinations visuelles

    Patients sans hallucinations visuelles

    Population ITT + RDO

    (n=107)

    (n=60)

    (n=220)

    (n=101)

    Moyenne à l’état initial ± ET

    25,4 ± 9,9

    27,4 ± 10,4

    23,1 ± 10,4

    22,5 ± 10,1

    Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET

    1,0 ± 9,2

    -2,1 ± 8,3

    2,6 ± 7,6

    0,1 ± 6,9

    Différence de traitement ajustée

    4,271

    2,091

    Valeur p versus placebo

    0,0021

    0,0151

    Patients avec une démence modérée (MMSE 10-17)

    Patients avec une démence légère (MMSE 18-24)

    Population ITT + RDO

    (n=87)

    (n=44)

    (n=237)

    (n=115)

    Moyenne à l’état initial ± ET

    32,6 ± 10,4

    33,7 ± 10,3

    20,6 ± 7,9

    20,7 ± 7,9

    Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET

    2,6 ± 9,4

    -1,8 ± 7,2

    1,9 ± 7,7

    -0,2 ± 7,5

    Différence de traitement ajustée

    4,731

    2,141

    Valeur p versus placebo

    0,0021

    0,0101

    1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.

    ITT : Intent-To-Treat (Intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d’essais et reconvoqués)

    L’Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec RIVASTIGMINE ZYDUS dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des démences liées à la maladie d’Alzheimer et dans le traitement des démences chez des patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L’absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d’une heure environ. En raison de l’interaction de la rivastigmine avec l’enzyme cible, l’augmentation de la biodisponibilité est environ de 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l’augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l’administration d’une dose de 3 mg est d’environ 36 ± 13%. La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d’absorption (tmax) d’environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l’aire sous la courbe (ASC) d’environ 30%.

    Distribution

    La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40%. Elle traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.

    Biotransformation

    La rivastigmine fait l’objet d’une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d’une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n’exerce qu’une inhibition minime de l’acétylcholinestérase (< 10%).

    Les résultats des études in vitro indiquent qu’aucune interaction pharmacocinétique n’est attendue avec les médicaments métabolisés par les iso-enzymes des cytochromes suivants : CYP1A2, CYP2D6, CYP3A4/5, CYP2E1, CYP2C9, CYP2C8, CYP2C19, ou CYP2B6. Les résultats des études effectuées chez l’animal indiquent que les iso-enzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n’est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.

    Élimination

    La rivastigmine non métabolisée n’est pas retrouvée dans les urines ; l’excrétion urinaire est la voie principale d’élimination des métabolites. Après administration de 14C-rivastigmine, l’élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90%) en 24 heures. Moins de 1% de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n’y a pas d’accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer.

    Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l’utilisation de nicotine augmente la clairance orale de la rivastigmine de 23% chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer (n=75 fumeurs et 549 non-fumeurs) suite à une prise orale de gélules de rivastigmine à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour.

    Personnes âgées

    La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez le sujet âgé que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans, n’ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l’âge.

    Insuffisance hépatique

    Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la concentration plasmatique maximale de rivastigmine est augmentée d’environ 60% et l’ASC est plus que doublée.

    Insuffisance rénale

    Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la concentration plasmatique maximale et l’ASC sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l’insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l’ASC n’a été retrouvée.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Les études de toxicité après administration répétée réalisées chez le rat, la souris et le chien ont uniquement révélé des effets associés à une action pharmacologique exagérée. Il n'a pas été identifié d’organe cible pour la toxicité. Aucune marge de sécurité chez l’homme n’a pu être obtenue au cours des études chez l’animal en raison de la sensibilité des modèles animaux utilisés.

    La rivastigmine n'est pas mutagène dans une batterie standard de tests in vitro et in vivo, excepté dans un test d’aberrations chromosomiques sur des lymphocytes périphériques humains à des doses 104 fois supérieures aux doses maximales utilisées en clinique. Le résultat du test in vivo du micronoyau a été négatif. Le métabolite majeur NAP226-90 n’a pas non plus montré de potentiel génotoxique.

    Aucun caractère de carcinogénicité n'a été retrouvé dans les études menées chez la souris et le rat à la dose maximale tolérée mais l’exposition à la rivastigmine et à ses métabolites était plus faible que celle observée chez l’homme. Rapportée à la surface corporelle, l’exposition à la rivastigmine et à ses métabolites fut approximativement équivalente à la dose maximale recommandée chez l’homme (12 mg/jour) ; toutefois, par rapport à la dose maximale chez l’homme, la dose chez l’animal était six fois supérieure.

    Chez l’animal, la rivastigmine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Les études menées par voie orale chez les rates et les lapines gravides n’ont pas mis en évidence de potentiel tératogène de la rivastigmine. Dans les études par administration orale chez les rats mâles et femelles, aucun effet indésirable de la rivastigmine n’a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez la géneration parent ou chez la progéniture des parents.

    Un léger potentiel d'irritation de l'oeil/de la muqueuse de la rivastigmine a été identifié dans une étude menée chez le lapin.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Cellulose microcristalline, hypromellose 5 cP, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Encre d’impression : encre rouge TekPrint SB-1018 (gomme laque, alcool déshydraté, alcool isopropylique, alcool butylique, propylène glycol, hydroxyde de sodium, dioxyde de titane (E171), povidone, laque aluminique rouge (E129)).

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    A conserver à une température ne dépassant pas + 30 C.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    28, 56 ou 112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    ZYDUS FRANCE

    ZAC DES HAUTES PATURES

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 382 111 1 5 : 28 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 382 119 2 4 : 56 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    · 34009 382 316 2 5 : 112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    14 mai 2010.

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    20 février 2013.

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement.

    Prescription initiale annuelle réservée aux médecins spécialistes en neurologie, en psychiatrie, aux médecins spécialistes titulaires du diplôme d'études spécialisées complémentaires de gériatrie et aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/10/2017

    Dénomination du médicament

    RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule

    Rivastigmine

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule ?

    3. Comment prendre RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques, code ATC : N06DA03

    La substance active de RIVASTIGMINE ZYDUS est la rivastigmine.

    La rivastigmine appartient à une classe de substances appelées inhibiteurs de la cholinestérase. Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, RIVASTIGMINE ZYDUS permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.

    RIVASTIGMINE ZYDUS est utilisé pour le traitement des patients adultes atteints de formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer, une maladie du cerveau qui affecte progressivement la mémoire, la capacité intellectuelle et le comportement. Les gélules et la solution buvable peuvent également être utilisées pour le traitement de la démence chez les patients adultes atteints de la maladie de Parkinson.

    Ne prenez jamais RIVASTIGMINE ZYDUS

    · si vous êtes allergique à la rivastigmine (substance active de RIVASTIGMINE ZYDUS) ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament mentionnés dans la rubrique 6.

    Si cela s’applique à vous, parlez-en à votre médecin et ne prenez pas RIVASTIGMINE ZYDUS.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin avant de prendre RIVASTIGMINE ZYDUS :

    · si vous avez, ou avez eu des battements du cœur irréguliers ou lents.

    · si vous avez, ou avez eu, un ulcère actif de l’estomac.

    · si vous avez, ou avez eu, des difficultés à uriner.

    · si vous avez, ou avez eu, des crises convulsives.

    · si vous avez, ou avez eu, de l’asthme ou une maladie respiratoire sévère.

    · si vous avez, ou avez eu, une insuffisance rénale.

    · si vous avez, ou avez eu, une insuffisance hépatique.

    · si vous souffrez de tremblements.

    · si vous avez un poids corporel bas.

    · si vous avez des manifestations gastro-intestinales telles que nausées (mal au cœur), vomissements, et diarrhées. Vous pourriez vous déshydrater (perte importante de liquide) si les vomissements ou les diarrhées sont prolongés.

    Si un de ces effets s’applique à vous, votre médecin pourrait avoir besoin de vous surveiller davantage lors de votre traitement par ce médicament.

    Si vous n’avez pas pris RIVASTIGMINE ZYDUS pendant plus de 3 jours, ne reprenez pas votre traitement avant d’en avoir parlé à votre médecin.

    Enfants et adolescents

    Il n’y a pas d’utilisation justifiée de RIVASTIGMINE ZYDUS dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

    Autres médicaments et RIVASTIGMINE ZYDUS

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    RIVASTIGMINE ZYDUS ne doit pas être utilisé en même temps que d’autres médicaments ayant des effets similaires.

    RIVASTIGMINE ZYDUS pourrait interférer avec les médicaments anticholinergiques (médicaments utilisés pour soulager les crampes d’estomac ou spasmes, pour traiter la maladie de Parkinson ou pour prévenir le mal des transports).

    RIVASTIGMINE ZYDUS ne doit pas être utilisé en même temps que la métoclopramide (un médicament utilisé pour soulager ou prévenir les nausées et vomissements). Prendre ces deux médicaments ensemble pourrait entrainer des problèmes tels que raideur des membres et tremblements des mains.

    Si vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de votre traitement par RIVASTIGMINE ZYDUS, parlez-en à votre médecin avant toute anesthésie car RIVASTIGMINE ZYDUS peut augmenter les effets de certains relaxants musculaires durant l’anesthésie.

    Prudence lorsque RIVASTIGMINE ZYDUS est pris en association avec des bêtabloquants (médicaments tels que l’aténolol utilisés pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine, ainsi que d’autres maladies du cœur). Prendre ces deux médicaments ensemble pourrait entrainer des problèmes tels qu’un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) pouvant amener à un évanouissement ou une perte de conscience.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.

    Si vous êtes enceinte, les bénéfices de l’utilisation de RIVASTIGMINE ZYDUS doivent être évalués par rapport aux risques possibles pour votre enfant à naître. RIVASTIGMINE ZYDUS ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.

    Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement par RIVASTIGMINE ZYDUS.

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Votre médecin vous dira si votre maladie vous autorise à conduire des véhicules ou à utiliser des machines en toute sécurité. RIVASTIGMINE ZYDUS est susceptible de provoquer des sensations de vertiges et une somnolence, principalement au début du traitement ou lorsque l’on augmente la dose. Si vous vous sentez pris de sensations de vertiges ou d’endormissements, ne conduisez pas, n’utilisez pas de machines ou ne faites pas de tâches qui nécessitent votre attention.

    RIVASTIGMINE ZYDUS contient du parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et du parahydroxybenzoate de propyle (E216)

    Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques.

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.

    Vérifiez auprès de votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère en cas de doute.

    Comment débuter le traitement

    Votre médecin vous dira quelle dose de RIVASTIGMINE ZYDUS vous devez prendre.

    · Le traitement débute habituellement à de faibles doses.

    · Votre médecin augmentera progressivement les doses en fonction de votre réponse au traitement.

    · La dose la plus élevée qui devrait être prise est de 6,0 mg deux fois par jour.

    Votre médecin évaluera régulièrement si le médicament est efficace pour vous. Il surveillera également votre poids durant la période où vous prendrez ce traitement.

    Si vous n’avez pas pris RIVASTIGMINE ZYDUS pendant plus de 3 jours, ne reprenez pas votre traitement avant d’en avoir parlé à votre médecin.

    Prendre votre traitement

    · Avertissez votre entourage que vous prenez RIVASTIGMINE ZYDUS.

    · Si vous voulez que le traitement soit efficace, prenez RIVASTIGMINE ZYDUS tous les jours.

    · Prenez RIVASTIGMINE ZYDUS deux fois par jour, le matin et le soir, avec les aliments.

    · Avalez les gélules avec une boisson.

    · N’ouvrez pas ou n’écrasez pas les gélules.

    Si vous avez pris plus de RIVASTIGMINE ZYDUS que vous n’auriez dû

    Si vous vous rendez compte que vous avez, par erreur, pris plus de RIVASTIGMINE ZYDUS on qu’il ne vous en a été prescrit, prévenez votre médecin. Vous pouvez nécessiter une surveillance médicale. Certaines personnes à qui cela est arrivé ont eu mal au cœur (nausées), ont présenté des vomissements, des diarrhées, une augmentation de la tension artérielle et des hallucinations. Ralentissement du rythme cardiaque et syncope peuvent également survenir.

    Si vous oubliez de prendre RIVASTIGMINE ZYDUS

    Si vous vous rendez compte que vous avez oublié de prendre une dose de RIVASTIGMINE ZYDUS, attendez et prenez la dose suivante à l’heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez RIVASTIGMINE ZYDUS

    Sans objet.

    Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Il se peut que vous ayez des effets indésirables, plus souvent en début de traitement ou quand la dose est augmentée. Le plus souvent, ces effets indésirables vont disparaître progressivement au fur et à mesure que votre organisme s’habituera au médicament.

    Très fréquent (peut affecter plus de 1 patient sur 10)

    · Sensation de vertiges

    · Perte d’appétit

    · Troubles de l’estomac comme mal au cœur (nausées) ou vomissements, diarrhées

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Anxiété

    · Sueurs

    · Maux de tête

    · Brûlures d’estomac

    · Perte de poids

    · Douleurs d’estomac

    · Sensation d’agitation

    · Sensation de fatigue ou d’affaiblissement

    · Sensation de malaise général / se sentir malade

    · Tremblements ou sensation de confusion

    · Appétit diminué

    · Cauchemars

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · Dépression

    · Difficulté à s’endormir

    · Evanouissement ou chute accidentelle

    · Altération de la fonction du foie

    Rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 1 000)

    · Douleurs dans la poitrine

    · Eruptions cutanées, démangeaisons

    · Crises convulsives

    · Ulcères gastro-intestinaux

    Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10 000)

    · Elévation de la tension artérielle

    · Infection urinaire

    · Vision de choses qui n’existent pas (hallucinations)

    · Troubles du rythme cardiaque comme accélération ou ralentissement des battements du cœur

    · Saignements gastro-intestinaux – présence de sang dans les selles ou lors de vomissements

    · Inflammation du pancréas – les signes incluent des douleurs importantes du haut de l’estomac,

    · associées fréquemment à un mal au cœur (nausées) et des vomissements

    · Aggravation d’une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements

    Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)

    · Vomissements violents qui peuvent conduire à une rupture du conduit reliant votre bouche à votre estomac (œsophage)

    · Déshydratation (perte importante de liquide)

    · Troubles du foie (jaunissement de la peau, jaunissement du blanc des yeux, coloration anormalement foncée des urines ou nausées inexpliquées, vomissements, fatigue ou perte d’appétit)

    · Agressivité, sensation d’impatience

    · Battements du cœur irréguliers

    Patients atteints de démences et de la maladie de Parkinson

    Ces patients développent des effets indésirables plus souvent. Ils développent également certains effets indésirables supplémentaires :

    Très fréquent (peut affecter plus de 1 patient sur 10)

    · Tremblements

    · Evanouissement

    · Chute accidentelle

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Anxiété

    · Sensation d’impatience

    · Ralentissement et accélération des battements du cœur

    · Difficulté à s’endormir

    · Hypersécrétion de salive et déshydratation

    · Mouvements anormalement lents ou mouvements difficiles à contrôler

    · Aggravation d’une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires – tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements et faiblesse musculaire

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · Irrégularité des battements du cœur et mauvais contrôle des mouvements

    Des effets indésirables supplémentaires ont été rapportés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine et peuvent se produire avec les gélules :

    Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10)

    · Fièvre

    · Confusion sévère

    · Incontinence urinaire (incapacité à retenir l’urine)

    Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 100)

    · Hyperactivité (haut niveau d’activité, impatience)

    Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)

    · Réaction allergique au niveau du site d’application, par exemple vésicules ou inflammation cutanée

    En cas de survenue de tels symptômes, contactez votre médecin car vous pourriez avoir besoin d’une assistance médicale.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur l’emballage après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    A conserver à une température ne dépassant pas +30°C.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule  

    · La substance active est :

    Rivastigmine...................................................................................................................... 3 mg

    Sous forme de tartrate de rivastigmine............................................................................. 4,8 mg

    Pour une gélule

    · Les autres composants sont :

    Cellulose microcristalline, hypromellose 5 cP, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Enveloppe de la gélule : gélatine, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), parahydroxybenzoate de propyle (E216), dioxyde de titane (E171), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172).

    Encre d’impression : encre rouge TekPrint SB-1018 (gomme laque, alcool déshydraté, alcool isopropylique, alcool butylique, propylène glycol, hydroxyde de sodium, dioxyde de titane (E171), povidone, laque aluminique rouge (E129)).

    Qu’est-ce que RIVASTIGMINE ZYDUS 3 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de gélule. Boîtes de 28, 56 et 112 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZYDUS FRANCE

    ZAC DES HAUTES PATURES

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    ZYDUS FRANCE

    ZAC DES HAUTES PATURES

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    Fabricant  

    ZYDUS FRANCE

    ZAC DES HAUTES PATURES

    25 RUE DES PEUPLIERS

    92000 NANTERRE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Sans objet.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    20 février 2013

    Autres  

    L’ANSM réévaluera chaque année toute nouvelle information sur ce médicament et si nécessaire cette notice sera mise à jour.

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France) : www.ansm.sante.fr