RIVASTIGMINE MYLAN 4
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 04/10/2010
- Statut de commercialisation : Autorisation active
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : MYLAN SAS
Les compositions de RIVASTIGMINE MYLAN 4
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | RIVASTIGMINE | 37973 | 4,5 mg | FT |
Gélule | HYDROGÉNOTARTRATE DE RIVASTIGMINE | 55512 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 28 gélule(s)
- Code CIP7 : 4919786
- Code CIP3 : 3400949197866
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 29/07/2011
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 56 gélule(s)
- Code CIP7 : 4919800
- Code CIP3 : 3400949198009
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 01/04/2020
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque gélule contient de l'hydrogénotartrate de rivastigmine équivalant à 4,5 mg de rivastigmine.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Gélule composée d'un corps rouge-brun, avec une impression « RG 45 » à l'encre rouge et d'une tête rouge-brun avec une impression « G » à l'encre rouge. Contient une poudre blanche.
4.1. Indications thérapeutiques
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer.
Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d'une démence chez les patients avec une maladie de Parkinson idiopathique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Posologie
Dose initiale :
1,5 mg deux fois par jour.
Ajustement posologique :
La dose initiale est de 1,5 mg 2 fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg 2 fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg 2 fois par jour, puis à 6 mg 2 fois par jour sera envisagée, sous réserve d'une tolérance satisfaisante de chaque posologie après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.
En cas de survenue d'effets indésirables (par exemple, nausées, vomissements, douleurs abdominales, perte d'appétit), d'une perte de poids ou d'une aggravation des symptômes extrapyramidaux (par exemple, tremblements) chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson au cours du traitement, ceux-ci peuvent régresser si l'on supprime une ou plusieurs prises. En cas de persistance de ces effets indésirables, la posologie quotidienne devra revenir temporairement à la posologie quotidienne antérieure bien tolérée ou le traitement pourra être arrêté.
Dose d'entretien :
La dose efficace est de 3 à 6 mg 2 fois par jour ; afin de garantir une efficacité thérapeutique maximale, il convient de maintenir les patients à leur dose maximale tolérée. La dose maximale quotidienne recommandée est de 6 mg 2 fois par jour.
Le traitement d'entretien peut être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice thérapeutique existe pour le patient. Par conséquent, le bénéfice clinique de la rivastigmine doit être réévalué régulièrement, spécialement chez les patients traités par des doses inférieures à 3 mg 2 fois par jour.
Si, après 3 mois de traitement à la dose d'entretien, les symptômes liés à la démence du patient ne sont pas favorablement modifiés, le traitement devrait être arrêté. L'arrêt du traitement doit être aussi envisagé lorsqu'il est évident qu'il n'y a plus de bénéfice thérapeutique.
La réponse individuelle à la rivastigmine ne peut être anticipée. Cependant, un effet supérieur du traitement a été observé chez les patients atteints d'une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec des hallucinations visuelles (voir rubrique 5.1).
L'effet du traitement n'a pas été étudié au-delà de 6 mois dans des études contrôlées versus placebo.
Reprise du traitement :
Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être repris à 1,5 mg 2 fois par jour. L'ajustement posologique doit ensuite être réalisé comme indiqué ci-dessus.
Insuffisance rénale ou hépatique :
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée. Cependant, en raison d'une augmentation de l'exposition au produit chez ces patients, les recommandations d'ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies, puisque les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables doses-dépendants.
Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n'ont pas été étudiés. Cependant, RIVASTIGMINE MYLAN, gélule peut être utilisé chez cette population de patients à condition qu’une surveillance étroite soit mise en place (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Mode d’administration
La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment du repas. Les gélules doivent être avalées entières.
L'utilisation de ce médicament est contre-indiquée chez les patients présentant :
· une hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1 ou aux autres dérivés des carbamates ;
· des antécédents de réactions au site d’application suggérant une dermatite allergique de contact avec le dispositif transdermique de rivastigmine (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
Des réactions cutanées au site d’application peuvent survenir avec le dispositif transdermique de rivastigmine et sont généralement d’intensité légère à modérée. Ces réactions ne sont pas à elles seules un signe de sensibilisation. Cependant, l’utilisation du dispositif transdermique de rivastigmine peut conduire à une dermatite allergique de contact.
Une dermatite allergique de contact doit être suspectée si les réactions au site d’application se propagent au-delà de la taille du dispositif transdermique, s’il y a un signe de réaction locale plus intense (p. ex., aggravation de l’érythème, œdème, papules, vésicules) et si les symptômes ne s’améliorent pas significativement dans les 48 heures suivant le retrait du dispositif transdermique. Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients développant des réactions au site d’application suggérant une dermatite allergique de contact au dispositif transdermique de rivastigmine et qui nécessitent encore un traitement par rivastigmine doivent changer pour la rivastigmine orale uniquement après un test allergique négatif et sous surveillance médicale étroite. Il est possible que certains patients sensibles à la rivastigmine suite à une exposition au dispositif transdermique de rivastigmine ne puissent prendre de la rivastigmine sous aucune forme.
Après commercialisation de la rivastigmine, il y a eu de rares cas de patients ayant présenté des dermatites allergiques (disséminées) lors de l’administration de rivastigmine quelle que soit la voie d’administration (orale, transdermique). Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients et le personnel soignant doivent être informés en conséquence.
Ajustement posologique : des effets indésirables (tels qu’hypertension et hallucinations chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et aggravation des symptômes extrapyramidaux, en particulier tremblements, chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson) ont été observés peu de temps après une augmentation de la dose. Ces effets peuvent disparaître après une diminution de la dose. Dans d'autres cas, l'administration de la rivastigmine a été interrompue (voir rubrique 4.8).
Des troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées sont dose‑dépendants, et peuvent survenir, particulièrement lors de l'instauration du traitement et/ou de l'augmentation posologique (voir rubrique 4.8). Ces effets indésirables surviennent plus fréquemment chez les femmes. Les patients montrant des signes ou des symptômes de déshydratation résultant de vomissements ou de diarrhées prolongés, si reconnus et pris en charge rapidement, peuvent être traités par des solutions par voie intraveineuse et une diminution de la dose ou un arrêt du traitement. La déshydratation peut avoir de graves conséquences.
Les patients souffrant de la maladie d'Alzheimer peuvent perdre du poids. Les inhibiteurs de la cholinestérase, rivastigmine y compris, ont été associés à des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit être surveillé.
En cas de vomissements sévères associés à un traitement par la rivastigmine, les doses doivent être ajustées de manière appropriée, comme recommandé en rubrique 4.2. Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage (voir rubrique 4.8). De tels événements sont apparus en particulier après des augmentations de dose ou avec des doses élevées de rivastigmine.
La rivastigmine peut causer une bradycardie qui constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, principalement chez les patients ayant des facteurs de risque. La prudence est recommandée chez les patients ayant un risque élevé de développer des torsades de pointes ; par exemple, ceux souffrant d’une insuffisance cardiaque décompensée, d’un infarctus du myocarde récent, d’une bradyarythmie, d’une prédisposition à l’hypokaliémie ou à l’hypomagnésémie ou en cas d’utilisation concomitante avec des médicaments connus pour induire une prolongation de l’intervalle QT et/ou des torsades de pointes (voir rubriques 4.5 et 4.8).
La rivastigmine doit être utilisée avec prudence chez les patients présentant une maladie du nœud sinusal ou des troubles de la conduction cardiaque (bloc sino-auriculaire, bloc atrio-ventriculaire) (voir rubrique 4.8).
La rivastigmine est susceptible d'augmenter la sécrétion d'acide gastrique. Une surveillance s'impose chez les patients présentant un ulcère gastrique ou duodénal en poussée, ou chez les patients prédisposés à ces pathologies.
Les inhibiteurs de la cholinestérase doivent être prescrits avec précaution en cas d'antécédents d'asthme ou de bronchopneumopathie obstructive.
Les cholinomimétiques peuvent induire ou aggraver une rétention urinaire et des convulsions. La prudence est recommandée lors du traitement de patients prédisposés à de telles maladies.
L'utilisation de la rivastigmine chez des patients au stade sévère de la maladie d'Alzheimer ou d'une démence associée à la maladie de Parkinson, ou souffrant d'autres types de démences ou d'autres formes de troubles de la mémoire (par exemple, déclin cognitif lié à l'âge) n'a pas été étudiée et, par conséquent, l'utilisation chez ces patients n'est pas recommandée.
Comme les autres cholinomimétiques, la rivastigmine peut exacerber ou induire des symptômes extrapyramidaux. Une aggravation (incluant bradykinésie, dyskinésie, troubles de la marche) et une augmentation de l'incidence ou de l'intensité des tremblements ont été observées chez les patients atteints d'une démence associée à la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.8). Ces événements ont conduit à l'arrêt de la rivastigmine dans quelques cas (par exemple, arrêts dus aux tremblements : 1,7 % avec rivastigmine vs 0 % avec placebo). Une surveillance clinique de ces effets indésirables est recommandée.
Populations à risque
Les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 5.2). Les recommandations d’ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés. Cependant, la rivastigmine peut être utilisée chez ces patients et une surveillance étroite est nécessaire.
Les patients pesant moins de 50 kg peuvent présenter davantage d’effets indésirables et peuvent être plus susceptibles d’arrêter le traitement à cause de ces effets indésirables.
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En tant qu'inhibiteur de la cholinestérase, la rivastigmine peut potentialiser les effets des myorelaxants analogues de la succinylcholine au cours d'une anesthésie. Le choix des agents anesthésiants doit être effectué avec précaution. Des ajustements posologiques ou un arrêt temporaire du traitement peuvent être envisagés si nécessaire.
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et de ses possibles effets additifs, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d'autres cholinomimétiques. La rivastigmine pourrait interférer avec l'activité des anticholinergiques (p. ex., oxybutynine, toltérodine).
Les effets additifs conduisant à une bradycardie (pouvant entraîner une syncope) ont été signalés avec l’utilisation concomitante de plusieurs bêta-bloquants (y compris de l’aténolol) et de rivastigmine. Les bêta-bloquants cardiovasculaires devraient être associés au risque le plus élevé. Toutefois, des notifications ont aussi été reçues chez des patients utilisant d’autres bêta-bloquants. Par conséquent, une attention particulière doit être portée lorsque la rivastigmine est associée à des bêta-bloquants ainsi qu’avec d’autres agents bradycardisants (p. ex., les produits anti-arythmiques de classe III, les antagonistes des canaux calciques, les glucosides digitaliques, la pilocarpine).
Puisque la bradycardie constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, une attention particulière doit être portée et une surveillance clinique (ECG) peut être nécessaire lorsque la rivastigmine est associée à des médicaments favorisant l’apparition de torsades de pointes tels que les antipsychotiques, à savoir certaines phénothiazines (chlorpromazine, lévomépromazine), les benzamides (sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, véralipride), pimozide, halopéridol, dropéridol, cisapride, citalopram, diphémanil, érythromycine intraveineuse, halofantrine, mizolastine, méthadone, pentamidine et moxifloxacine.
Des études menées chez des volontaires sains n'ont pas mis en évidence d'interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. L’administration de rivastigmine n'a pas d'incidence sur l'allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L'administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n'a pas entraîné d'effet indésirable sur la conduction cardiaque.
Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables, bien qu'elle soit susceptible d'inhiber le métabolisme d'autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Chez les femelles gravides, la rivastigmine et/ou ses métabolites traversent le placenta. Il n’est pas déterminé si cela se produit chez l’Homme. Aucune donnée clinique concernant des grossesses n'est actuellement disponible. Au cours d'études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.
Chez l'animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Dans l'espèce humaine, il n'existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Aucun effet indésirable de la rivastigmine n'a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez le rat (voir rubrique 5.3). Les effets de la rivastigmine sur la fertilité chez l’Homme sont inconnus.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d'ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.
Liste tabulée des effets indésirables
Les effets indésirables des tableaux 1 et 2 sont par classe de systèmes d'organes MedDRA et par catégorie de fréquence. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante :
· très fréquent (≥ 1/10) ;
· fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ;
· peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ;
· rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ;
· très rare (< 1/10 000) ;
· fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants, listés dans le tableau 1 ci-dessous, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer et traités par la rivastigmine.
Tableau 1
Infections et infestations
Très rare
Infection urinaire
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Anorexie
Fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquence indéterminée
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Cauchemars
Fréquent
Agitation
Fréquent
Confusion
Fréquent
Anxiété
Peu fréquent
Insomnie
Peu fréquent
Dépression
Très rare
Hallucinations
Fréquence indéterminée
Agressivité, agitation
Affections du système nerveux
Très fréquent
Vertiges
Fréquent
Céphalée
Fréquent
Somnolence
Fréquent
Tremblements
Peu fréquent
Syncope
Rare
Convulsions
Très rare
Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation d'une maladie de Parkinson).
Affections cardiaques
Rare
Angine de poitrine
Très rare
Arythmie cardiaque (par exemple, bradycardie, bloc atrio-ventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie)
Fréquence indéterminée
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Très rare
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées
Très fréquent
Vomissements
Très fréquent
Diarrhée
Fréquent
Douleurs abdominales et dyspepsie
Rare
Ulcères gastriques et duodénaux
Très rare
Hémorragie gastro-intestinale
Très rare
Pancréatite
Inconnu
Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l'œsophage (voir rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Élévation des enzymes hépatiques
Fréquence indéterminée
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous cutané
Fréquent
Hyperhydrose
Rare
Rash
Fréquence indéterminée
Prurit, dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent
Fatigue et asthénie
Fréquent
Malaise
Peu fréquent
Chute accidentelle
Investigations
Fréquent
Perte de poids
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques de la rivastigmine : état confusionnel, pyrexie, appétit diminué, incontinence urinaire (fréquent), hyperactivité psychomotrice (peu fréquent), érythème, urticaire, vésicules, dermatite allergique (fréquence indéterminée).
Le tableau 2 montre les effets indésirables observés chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson et traités par des gélules de rivastigmine.
Tableau 2
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Diminution de l’appétit
Fréquent
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Insomnie
Fréquent
Anxiété
Fréquent
Agitation
Fréquent
Hallucination visuelle
Fréquent
Dépression
Fréquence indéterminée
Agressivité
Affections du système nerveux
Très fréquent
Tremblements
Fréquent
Vertiges
Fréquent
Somnolence
Fréquent
Céphalées
Fréquent
Aggravation d'une maladie de Parkinson
Fréquent
Bradykinésie
Fréquent
Dyskinésie
Fréquent
Hypokinésie
Fréquent
Peu fréquent
Rigidité saccadée
Dystonie
Affections cardiaques
Fréquent
Bradycardie
Peu fréquent
Fibrillation auriculaire
Peu fréquent
Bloc atrio-ventriculaire
Fréquence indéterminée
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Fréquent
Hypertension
Peu fréquent
Hypotension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Nausées
Très fréquent
Vomissements
Fréquent
Diarrhée
Fréquent
Douleurs abdominales et dyspepsie
Fréquent
Hypersécrétion salivaire
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Hyperhydrose
Fréquence indéterminée
Dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent
Chute
Fréquent
Fatigue et asthénie
Fréquent
Troubles de la marche
Fréquent
Démarche parkinsonienne
L’effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de la rivastigmine : agitation (fréquent).
Le tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients observés pendant l'étude clinique spécifique, conduite pendant 24 semaines, sur la rivastigmine administrée à des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson avec des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d'une aggravation des symptômes parkinsoniens.
Tableau 3
Effets indésirables prédéfinis susceptibles de provenir d'une aggravation des symptômes parkinsoniens chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson
Rivastigmine
n (%)
Placebo
n (%)
Nombre total de patients étudiés
362 (100)
179 (100)
Nombre total de patients présentant des effets indésirables prédéfinis
99 (27,3)
28 (15,6)
Tremblements
37 (10,2)
7 (3,9)
Chute
21 (5,8)
11 (6,1)
Maladie de Parkinson (aggravation)
12 (3,3)
2 (1,1)
Sialorrhée
5 (1,4)
0
Dyskinésie
5 (1,4)
1 (0,6)
Syndrome parkinsonien
8 (2,2)
1 (0,6)
Hypokinésie
1 (0,3)
0
Mouvements anormaux
1 (0,3)
0
Bradykinésie
9 (2,5)
3 (1,7)
Dystonie
3 (0,8)
1 (0,6)
Troubles de la marche
5 (1,4)
0
Rigidité musculaire
1 (0,3)
0
Trouble de l'équilibre
3 (0,8)
2 (1,1)
Raideurs musculo-squelettiques
3 (0,8)
0
Rigidité
1 (0,3)
0
Dysfonctionnement moteur
1 (0,3)
0
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.
Symptomatologie
La plupart des cas de surdosage accidentel n'ont entraîné aucune symptomatologie ou aucun symptôme clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine 24 heures après le surdosage.
Une toxicité cholinergique a été signalée associée à des symptômes muscariniques qui ont été observés lors d’intoxications modérées, tels que des myosis, bouffées vasomotrices, troubles gastro-intestinaux incluant des douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée, bradycardie, bronchospasmes et augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhydrose, émissions d’urines et/ou défécations involontaires, larmoiements, hypotensions et hypersécrétions salivaire.
Dans les cas plus sévères, des effets nicotiniques pourraient se développer tels que faiblesse musculaire, fasciculations, convulsions et arrêts respiratoires avec une possible issue fatale.
En outre après la commercialisation, des cas de vertiges, tremblements, maux de tête, somnolence, état confusionnel, hypertension, hallucinations et malaises ont été rapportés.
Prise en charge
La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l'inhibition de l'acétylcholinestérase est d'environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l'administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s'accompagnant de nausées et de vomissements importants, des anti-émétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l'objet d'un traitement symptomatique si nécessaire.
En cas de surdosage massif, l'atropine peut être utilisée. Il est recommandé d'administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d'atropine par voie intraveineuse, puis d'ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique. L'administration de scopolamine comme antidote n'est pas recommandée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinesterasiques, code ATC : N06DA03.
Mécanisme d’action
La rivastigmine est un inhibiteur de l'acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu'elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l'acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d'avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendant de ces voies cholinergiques au cours d’une démence associée à la maladie d’Alzheimer et d’une maladie de Parkinson.
Effets pharmacodynamiques
La rivastigmine interagit avec les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez de jeunes hommes sains, une dose de 3 mg par voie orale entraîne une diminution d'environ 40 % de l'activité de l'acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans l'heure et demie après administration. L'activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d'activité inhibitrice. Chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, l'inhibition de l'acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine est dose-dépendante jusqu'à une posologie de 6 mg 2 fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L'inhibition de l'activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints de la maladie d'Alzheimer, traités par rivastigmine, était similaire à l'inhibition de l'activité de l'AChE.
Efficacité et sécurité clinique
Études cliniques dans la maladie d'Alzheimer
L'efficacité de la rivastigmine a été établie à l'aide de trois outils d'évaluation indépendants et spécifiques chacun d'un domaine particulier, qui ont été utilisés à des intervalles réguliers au cours de périodes de traitement de 6 mois. Ces outils comprennent l'ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale – Cognitive subscale, une mesure de la performance cognitive), la CIBIC-plus (Clinician’s Interview Based Impression of Change-Plus, une évaluation globale du patient par le médecin, incluant des données recueillies auprès de la personne aidante) et la PDS (Progressive Deterioration Scale, une évaluation réalisée par la personne aidante des activités de la vie quotidienne, incluant l'hygiène personnelle, l'autonomie, notamment pour se nourrir, s'habiller, les occupations domestiques telles que les courses, le maintien de la capacité à s'orienter dans différents environnements ainsi que l'implication dans des activités en rapport avec l'argent, etc.).
Les patients étudiés présentaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination compris entre 10 et 24.
Les résultats pour les patients répondeurs cliniques, obtenus en regroupant deux études réalisées à doses variables parmi les trois essais pivots multicentriques sur 26 semaines menés chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer légère à modérée, sont rassemblés dans le tableau 4 ci-dessous. Une amélioration cliniquement significative dans ces études a été définie a priori par une amélioration d'au moins 4 points de l'ADAS-Cog, une amélioration de la CIBIC-Plus ou une amélioration d'au moins 10 % de la PDS.
De plus, une définition a posteriori du caractère répondeur est également fournie dans ce tableau. La définition secondaire du caractère répondeur nécessitait une amélioration de 4 points ou plus de l'ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS. Selon cette définition, la dose quotidienne moyenne pour les répondeurs dans le groupe des posologies comprises entre 6 et 12 mg était de 9,3 mg. Il est important de noter que les échelles utilisées dans cette indication varient et que les comparaisons directes des résultats entre différents agents thérapeutiques sont sans valeur.
Tableau 4
Patients présentant une réponse cliniquement significative (%)
Analyse en intention de traiter
Analyse LOCF1
Mesure de la réponse
Rivastigmine
6 -12 mg
N = 473
Placebo
N = 472
Rivastigmine
6 - 12 mg
N = 379
Placebo
N = 444
Amélioration à l'ADAS-Cog d'au moins 4 points
21 ***
12
25 ***
12
Amélioration de la CIBIC-Plus
29 ***
18
32 ***
19
Amélioration de la PDS d'au moins 10 %
26 ***
17
30 ***
18
Au moins 4 points d'amélioration à l'ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS
10 *
6
12 **
6
*p < 0,05, ** p < 0,01, *** p < 0,001,
1Last Observation Carried Forward (dernières observations reportées)
Études cliniques dans la démence associée à la maladie de Parkinson
L'efficacité de la rivastigmine dans la démence associée à la maladie de Parkinson a été démontrée dans une étude-pivot de 24 semaines, multicentrique, en double aveugle, contrôlée versus placebo ainsi que dans sa phase d'extension en ouvert de 24 semaines. Les patients inclus dans cette étude avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24. L'efficacité a été établie à l'aide de deux échelles indépendantes qui ont été utilisées à des intervalles réguliers au cours d'une période de 6 mois de traitement comme le montre le tableau 5 ci-dessous : l'ADAS-Cog, une mesure des fonctions cognitives, et la mesure globale, l'ADCS-CGIC (Alzheimer's Disease Cooperative Study-Clinician's Global Impression of Change), Étude de coopération sur la maladie d'Alzheimer - impression globale de changement par le clinicien.
Tableau 5
Démence associée à la maladie de Parkinson
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
ADCS-CGIC
Rivastigmine
ADCS-CGIC
Placebo
Population ITT + RDO
(n = 329)
(n = 161)
(n = 329)
(n = 165)
Moyenne à l'état initial ± ET
23,8 ± 10,2
24,3 ± 10,5
n/a
n/a
Moyenne de l'écart à
24 semaines ± ET
2,1 ± 8,2
-0,7 ± 7,5
3,8 ± 1,4
4,3 ± 1,5
Différence de traitement ajustée
2,881
n/a
Valeur p vs placebo
< 0,0011
< 0,0072
Population ITT - LOCF
(n = 287)
(n = 154)
(n = 289)
(n = 158)
Moyenne à l'état initial ± ET
24,0 ± 10,3
24,5 ± 10,6
n/a
n/a
Moyenne de l'écart à
24 semaines ± ET
2,5 ± 8,4
-0,8 ± 7,5
3,7 ± 1,4
4,3 ± 1,5
Différence de traitement ajustée
3,541
n/a
Valeur p vs placebo
< 0,0011
< 0,0012
1Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
2Valeurs moyennes présentées par convenance, analyse catégorielle réalisée sur le test van Elteren ITT : Intent-To-Treat (intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d'essais et reconvoqués) ; LOCF : Last Observation Carried Forward (Dernière observation reportée)
Bien que l'effet du traitement ait été démontré dans la totalité de la population de l'étude, les données suggéraient qu'un effet supérieur du traitement par rapport au placebo a été observé dans le sous-groupe de patients atteints d'une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec des hallucinations visuelles (voir tableau 6).
Tableau 6
Démence associée à la maladie de Parkinson
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
Patients sans hallucinations visuelles
Patients sans hallucinations visuelles
Population ITT + RDO
(n = 107)
(n = 60)
(n = 220)
(n = 101)
Moyenne à l'état initial ± ET
25,4 ± 9,9
27,4 ± 10,4
23,1 ± 10,4
22,5 ± 10,1
Moyenne de l'écart à
24 semaines ± ET
1,0 ± 9,2
-2,1 ± 8,3
2,6 ± 7,6
0,1 ± 6,9
Différence de traitement ajustée
4,271
2,091
Valeur p vs placebo
0,0021
0,0151
Patients avec une démence modérée (MMSE 10-17)
Patients avec une démence légère (MMSE 18-24)
Population ITT + RDO
(n = 87)
(n = 44)
(n = 237)
(n = 115)
Valeur initiale moyenne ± ET
32,6 ± 10,4
33,7 ± 10,3
20,6 ± 7,9
20,7 ± 7,9
Moyenne de l'écart à
24 semaines ± ET
2,6 ± 9,4
-1,8 ± 7,2
1,9 ± 7,7
-0,2 ± 7,5
Différence de traitement ajustée
4,731
2,141
Valeur p vs placebo
0,0021
0,0101
1Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
ITT : Intent-To-Treat (intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d'essais et reconvoqués)
Population pédiatrique
L’Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec la rivastigmine dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des démences liées à la maladie d’Alzheimer et dans le traitement des démences chez des patients atteints de la maladie de Parkinson idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L'absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d'une heure environ. En raison de l'interaction de la rivastigmine avec l'enzyme cible, l'augmentation de la biodisponibilité est environ de 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l'augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l'administration d'une dose de 3 mg est d'environ 36 ± 13 %.
La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d'absorption (tmax) d'environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l'aire sous la courbe (ASC) d'environ 30 %.
Distribution
La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40 %. Elle traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.
Biotransformation
La rivastigmine fait l'objet d'une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d'une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n'exerce qu'une inhibition minime de l'acétylcholinestérase (< 10 %).
Les résultats des études in vitro indiquent qu’aucune interaction pharmacocinétique n’est attendue avec les médicaments métabolisés par les iso-enzymes des cytochromes suivants : CYP1A2, CYP2D6, CYP3A4/5, CYP2E1, CYP2C9, CYP2C8, CYP2C19 ou CYP2B6. Les résultats des études effectuées chez l'animal indiquent que les iso-enzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n'est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.
Élimination
La rivastigmine non métabolisée n'est pas retrouvée dans les urines ; l'excrétion rénale est la voie principale d'élimination des métabolites. Après l'administration de 14C-rivastigmine, l'élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90 %) en 24 heures. Moins de 1 % de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n'y a pas d'accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer.
Une analyse pharmacocinétique de population a montré que l’utilisation de nicotine augmente la clairance orale de la rivastigmine de 23 % chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer (n=75 fumeurs et 549 non-fumeurs) suite à une prise orale de gélules de rivastigmine à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour.
Personnes âgées
La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez le sujet âgé que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d'Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans n'ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l'âge.
Insuffisance hépatique
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la Cmax de la rivastigmine est augmentée d'environ 60 % et l'ASC est plus que doublée.
Insuffisance rénale
Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la Cmax et l'ASC de la rivastigmine sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l'insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l'ASC n'a été retrouvée.
5.3. Données de sécurité préclinique
La rivastigmine n'est pas mutagène dans une batterie standard de tests in vitro et in vivo, excepté dans un test d'aberrations chromosomiques sur des lymphocytes périphériques humains à des doses 104 fois supérieures aux doses maximales utilisées en clinique. Le résultat du test in vivo du micronoyau a été négatif. Le métabolite majeur NAP226-90 n’a pas non plus montré de potentiel génotoxique.
Aucun caractère de carcinogénicité n'a été retrouvé dans les études menées chez la souris et le rat à la dose maximale tolérée mais l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites a été plus faible que celle observée chez l'Homme. Rapportée à la surface corporelle, l'exposition à la rivastigmine et à ses métabolites fut approximativement équivalente à la dose maximale recommandée chez l'Homme (12 mg/jour) ; toutefois, par rapport à la dose maximale chez l'Homme, la dose chez l'animal a été approximativement six fois supérieure.
Chez l'animal, la rivastigmine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Les études menées par voie orale chez les rates et les lapines gravides n'ont pas mis en évidence de potentiel tératogène de la rivastigmine. Dans les études par administration orale chez les rats mâles et femelles, aucun effet indésirable de la rivastigmine n’a été observé sur la fertilité ou la capacité de reproduction chez la génération parent ou chez la progéniture des parents.
Un léger potentiel d'irritation de l'œil/de la muqueuse de la rivastigmine a été identifié dans une étude menée chez le lapin.
Cellulose microcristalline, hypromellose, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.
Enveloppe de la gélule :
Oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Encre d'impression :
Encre rouge :
Oxyde de fer rouge (E172)
Gomme laque
Propylène glycol (E1520)
Ammonium
Hydroxyde de potassium.
3 ans.
6.4. Précautions particulières de conservation
Pas de précautions particulières de conservation.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
10, 28, 30, 56, 60, 90, 112, 250 ou 500 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium) ou en flacon (PEHD) avec bouchon en polypropylène (PP).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 491 976 3 7 : 10 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 491 978 6 6 : 28 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 491 979 2 7 : 30 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 491 980 0 9 : 56 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 491 981 7 7 : 60 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 577 659 6 5 : 90 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 577 660 4 7 : 112 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 577 661 0 8 : 250 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 577 662 7 6 : 500 gélules sous plaquettes (PVC/PVDC/Aluminium).
· 34009 491 982 3 8 : 10 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 491 984 6 7 : 28 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 491 985 2 8 : 30 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 491 986 9 6 : 56 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 491 987 5 7 : 60 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 577 663 3 7 : 90 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 577 665 6 6 : 112 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 577 666 2 7 : 250 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
· 34009 577 667 9 5 : 500 gélules en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I
Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement.
Prescription initiale annuelle réservée aux médecins spécialistes en neurologie, en psychiatrie, aux médecins spécialistes titulaires du diplôme d'études spécialisées complémentaires de gériatrie et aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021
RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
Rivastigmine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule ?
3. Comment prendre RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinesterasiques - code ATC : N06DA03
La substance active de ce médicament est la rivastigmine.
La rivastigmine appartient à une classe de substances appelées « inhibiteurs de la cholinestérase ». Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, la rivastigmine permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.
Ne prenez jamais RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule :
· si vous êtes allergique à la rivastigmine ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6 ;
· si vous avez eu une réaction allergique à un médicament dérivé du carbamate, tel que la néostigmine utilisée pour le traitement de la myasthénie grave (une maladie qui affecte les nerfs et les muscles) et le darunavir utilisé pour le traitement du virus HIV ;
· si vous avez déjà utilisé la rivastigmine en dispositif transdermique et que vous avez eu une réaction cutanée qui s’est propagée au-delà de la taille du dispositif transdermique, s’il y a eu une réaction locale plus intense (telles que des ampoules, une aggravation de l’inflammation de la peau, un gonflement) et si cela ne s’est pas amélioré dans les 48 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
Si cela s’applique à vous, parlez-en à votre médecin et ne prenez pas RIVASTIGMINE MYLAN.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule :
· si vous avez, ou avez eu des battements du cœur irréguliers ou lents. ;
· si vous avez une insuffisance cardiaque ;
· si vous avez eu une crise cardiaque ;
· si vous avez, ou avez eu, une faible concentration de potassium ou de magnésium dans le sang ;
· si vous avez, ou avez eu, un ulcère actif de l’estomac ;
· si vous avez, ou avez eu, des difficultés à uriner ;
· si vous avez, ou avez eu, des crises convulsives ;
· si vous avez, ou avez eu, de l’asthme ou une maladie respiratoire sévère ;
· si vous avez, ou avez eu, une insuffisance rénale ;
· si vous avez, ou avez eu, une insuffisance hépatique ;
· si vous avez un poids corporel bas (moins de 50 kg).
Si l'une des situations ci-dessus s'applique à vous, votre médecin pourrait avoir besoin de vous surveiller de façon plus étroite pendant votre traitement par ce médicament.
Pendant le traitement
Contactez votre médecin si vous remarquez que :
· vous souffrez de tremblements ;
· vous avez des manifestations gastro-intestinales telles que nausées (mal au cœur), vomissements et diarrhées. Vous pourriez vous déshydrater (perte importante de liquide) si les vomissements ou les diarrhées sont prolongés ;
· vous souffrez d’une irritation de la peau ou que des cloques apparaissent sur votre peau ;
· vous voyez, entendez ou sentez des choses qui n’existent pas ou si vous remarquez que vous tremblez, en particulier si cela survient peu après que votre médecin a augmenté votre dose ;
· vous êtes constamment malade, en particulier si vous commencez à prendre des doses plus élevées que d’habitude ;
· vous avez remarqué que vous perdez du poids.
Si vous n'avez pas pris RIVASTIGMINE MYLAN, pendant trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d'en avoir parlé à votre médecin.
Enfants et adolescents
Il n’y a pas d’utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
Autres médicaments et RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments ayant le même effet que la rivastigmine. La rivastigmine peut interférer avec des médicaments anticholinergiques (médicaments utilisés pour soulager les crampes ou les spasmes de l'estomac, pour traiter la maladie de Parkinson, pour soulager les problèmes de vessie (besoin d’uriner plus souvent ou incontinence), par exemple l’oxybutynine, la toltérodine, ou pour éviter le mal des transports).
Si vous devez subir une intervention chirurgicale pendant votre traitement par RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule, vous devez informer le médecin avant de recevoir un anesthésique, dans la mesure où la rivastigmine, peut augmenter les effets de certains relaxants musculaires au cours de l'anesthésie.
Prudence lorsque la rivastigmine est associée avec des bêta-bloquants (médicaments tels que l’aténolol utilisés pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine, ainsi que d’autres maladies du cœur, ou le timolol utilisé en collyre pour traiter le glaucome). Prudence également avec d’autres médicaments pouvant ralentir le rythme cardiaque, par exemple le diltiazem, le sotalol, la digoxine, la pilocarpine. Prendre ces deux médicaments ensemble pourrait entraîner des problèmes tels qu’un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) pouvant amener à un évanouissement ou une perte de conscience.
Si vous prenez d’autres médicaments connus pour affecter le rythme cardiaque, par exemple chlorpromazine, lévomépromazine, sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, véralipride, pimozide, halopéridol, dropéridol (utilisés pour traiter certains troubles mentaux), cisapride (utilisée pour traiter les problèmes d’estomac et d’intestin), citalopram (utilisé pour traiter la dépression), diphémanil (utilisé pour les troubles de l’estomac), érythromycine intraveineuse, moxifloxacine (antibiotiques), halofantrine (utilisée pour traiter la malaria), mizolastine (utilisée pour traiter les allergies), méthadone (utilisée contre la douleur ou pour traiter l’addiction à l’héroïne) et pentamidine (un médicament utilisé pour traiter la pneumonie), votre médecin pourra faire contrôler votre cœur régulièrement.
RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte, les bénéfices de l’utilisation de ce médicament doivent être évalués par rapport aux risques possibles pour votre enfant à naître. Ce médicament ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse, sauf en cas de nécessité clairement définie.
Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement par RIVASTIGMINE MYLAN.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre médecin vous dira si votre maladie vous autorise à conduire des véhicules ou à utiliser des machines en toute sécurité.
La rivastigmine peut provoquer des sensations vertigineuses et une somnolence, principalement au début du traitement ou en cas d'augmentation de la posologie. Si vous vous sentez pris de sensations de vertiges ou d’endormissements, ne conduisez pas, n’utilisez pas de machines ou ne faites pas de tâches qui nécessitent votre attention.
RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule contient
Sans objet.
Comment débuter le traitement
Votre médecin vous dira quelle dose de ce médicament vous devez prendre.
· Le traitement débute habituellement à de faibles doses.
· Votre médecin augmentera progressivement les doses en fonction de votre réponse au traitement.
· La dose la plus élevée qui devrait être prise est de 6 mg deux fois par jour.
Votre médecin évaluera régulièrement si le médicament est efficace pour vous. Il surveillera également votre poids durant la période où vous prendrez ce traitement.
Si vous n’avez pas pris ce médicament pendant trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d’en avoir parlé à votre médecin.
Prendre votre traitement
· Avertissez votre soignant que vous prenez RIVASTIGMINE MYLAN.
· Si vous voulez que le traitement soit efficace, prenez-le tous les jours.
· Prenez RIVASTIGMINE MYLAN deux fois par jour, le matin et le soir, avec les aliments.
· Avalez les gélules avec une boisson.
· N’ouvrez pas ou n’écrasez pas les gélules.
Si vous avez pris plus de RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule que vous n’auriez dû
Si vous vous rendez compte que vous avez, par erreur, pris plus de RIVASTIGMINE MYLAN qu’il ne vous en a été prescrit, prévenez votre médecin. Vous pouvez nécessiter une surveillance médicale. Certaines personnes à qui cela est arrivé ont eu une diminution du diamètre de la pupille, des rougeurs cutanées et une sensation de chaleur, douleurs d’estomac, des difficultés pour respirer et une augmentation de la production de mucus, une augmentation de la transpiration, une perte du contrôle intestinal, une incontinence, une augmentation de la production de salive, une augmentation de la production de larmes, une tension artérielle basse, mal au cœur (nausées), ont présenté des vomissements, des diarrhées, une augmentation de la tension artérielle et ont entendu, vu et senti des choses qui n’existent pas (hallucinations). Ralentissement du rythme cardiaque et syncope peuvent également survenir. Dans les cas graves, une faiblesse musculaire, des contractions musculaires, des crises convulsives et un arrêt de la respiration pouvant être fatal ont été rapportés. De plus, des étourdissements, tremblements, maux de tête, une somnolence excessive, un état de confusion et une sensation générale de malaise ont été rapportés.
Si vous oubliez de prendre RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
Si vous arrêtez de prendre RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
N’arrêtez pas de prendre vos gélules. Il est important de continuer votre traitement avec RIVASTIGMINE MYLAN aussi longtemps que votre médecin vous le dira.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Si l’un des effets indésirables graves suivants apparaît, prévenez votre médecin ou consulter immédiatement un médecin :
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· Crises convulsives (convulsions)
· Douleurs thoraciques s’aggravant avec l’effort
· Ulcères d’estomac ou des intestins
Très rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000)
· Inflammation du pancréas – les signes incluent des douleurs importantes du haut de l’estomac, associées fréquemment à un mal au cœur (nausées) et des vomissements
· Aggravation d’une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires – tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements
· Troubles du rythme cardiaque comme accélération ou ralentissement des battements du cœur
· Saignements gastro-intestinaux – présence de sang dans les selles ou lors de vomissements
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles).
· Vomissements violents qui peuvent conduire à une rupture du conduit reliant votre bouche à votre estomac (œsophage)
· Troubles du foie (jaunissement de la peau, jaunissement du blanc des yeux, coloration anormalement foncée des urines ou nausées inexpliquées, vomissements, fatigue ou perte d’appétit)
Les autres effets indésirables :
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
· Sensation de vertiges
· Perte d’appétit
· Troubles de l’estomac comme mal au cœur (nausées) ou vomissements, diarrhées
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Anxiété
· Sueurs
· Maux de tête
· Brûlures d’estomac
· Perte de poids
· Douleurs d’estomac
· Sensation d’agitation
· Somnolence
· Sensation de fatigue ou d’affaiblissement
· Sensation de malaise général / se sentir malade
· Tremblements ou sensation de confusion
· Cauchemars
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Dépression
· Difficulté à s’endormir
· Évanouissement ou chute accidentelle
· Altération de la fonction du foie, détectable lors de tests médicaux
Rare (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000)
· Rash
Très rare (peut affecter jusqu’à 1 patient sur 10É000)
· Élévation de la tension artérielle
· Infection urinaire
· Vision de choses qui n’existent pas (hallucinations)
· Troubles du rythme cardiaque comme accélération ou ralentissement des battements du cœur
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles).
· Agressivité, sensation d’impatience
· Battements du cœur irréguliers
· Perte importante de liquide (déshydratation)
· Démangeaisons
· Réaction cutanée généralisée
Patients atteints de démences et de la maladie de Parkinson
Ces patients développent des effets indésirables plus souvent. Ils développent également certains effets indésirables supplémentaires :
Si l’un des effets indésirables graves suivants apparaît, prévenez votre médecin ou consulter immédiatement un médecin :
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Aggravation d’une maladie de Parkinson ou apparition de symptômes similaires – tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements et faiblesse musculaire
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Battements du cœur irréguliers
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)
· Jaunissement de la peau et du blanc des yeux pouvant indiquer des problèmes rénaux
Autres effets indésirables possibles
Très fréquent (peut affecter plus de 1 personne sur 10)
· Tremblements
· Chutes accidentelles
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Diarrhée
· Étourdissement
· Sensation d’impatience
· Ralentissement des battements du cœur
· Élévation de la tension artérielle
· Difficulté à s’endormir
· Vision de choses qui n’existent pas (hallucinations)
· Dépression
· Hypersécrétion de salive et déshydratation
· Mouvements anormalement lents ou mouvements difficiles à contrôler
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Contrôle inadéquat des mouvements
· Pression artérielle basse
Des effets indésirables supplémentaires ont été rapportés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine et peuvent se produire avec les gélules :
Fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 10)
· Fièvre
· Confusion sévère
· Appétit diminué
· Incontinence urinaire (incapacité à retenir l’urine)
Peu fréquent (peut affecter jusqu’à 1 personne sur 100)
· Haut niveau d’activité, impatience (hyperactivité)
Fréquence indéterminée (fréquence ne pouvant être estimée sur la base des données disponibles)
· Réaction allergique au niveau du site d’application du dispositif transdermique, par exemple vésicules, démangeaisons ou inflammation cutanée
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr
En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte, la plaquette thermoformée ou le flacon après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Pas de précautions particulières de conservation.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule
· La substance active est :
Chaque gélule de RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule contient 4,5 mg de rivastigmine.
· Les autres composants sont :
Contenu de la gélule : cellulose microcristalline, hypromellose, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre.
Enveloppe de la gélule : oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer rouge (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine.
Encre d'impression :
Encre rouge :
Oxyde de fer rouge (E172)
Gomme laque
Propylène glycol (E1520)
Ammonium
Hydroxyde de potassium.
Qu’est-ce que RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule et contenu de l'emballage extérieur
Ce médicament est une gélule contenant une poudre blanche.
La gélule de RIVASTIGMINE MYLAN 4,5 mg, gélule est composée d'un corps rouge-brun, avec une impression « RG 45 » à l'encre rouge et d'une tête rouge-brun avec une impression « G » à l'encre rouge.
RIVASTIGMINE MYLAN est disponible en boîte de 10, 28, 30, 56, 60, 90, 112, 250 ou 500 gélules sous plaquettes thermoformées (PVC/PVDC/Aluminium) ou en flacon (PEHD) avec bouchon (PP).
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
MYLAN S.A.S.
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
1 rue de Turin
69007 LYON
117 ALLEE DES PARCS
69800 SAINT-PRIEST
OU
MYLAN S.A.S.
ZAC DES GAULNES
360 AVENUE HENRI SCHNEIDER
69330 MEYZIEU
OU
MYLAN HUNGARY KFT.
MYLAN UTCA 1,
2900, KOMAROM
HONGRIE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[À compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
< {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).