RIVASTIGMINE EG 6 mg
Informations pratiques
- Prescription : liste I
- Format : gélule
- Date de commercialisation : 20/10/2009
- Statut de commercialisation : Autorisation abrogée
- Code européen : Pas de code européen
- Pas de générique
- Laboratoires : EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS
Les compositions de RIVASTIGMINE EG 6 mg
Format | Substance | Substance code | Dosage | SA/FT |
---|---|---|---|---|
Gélule | RIVASTIGMINE | 37973 | 6 mg | FT |
Gélule | HYDROGÉNOTARTRATE DE RIVASTIGMINE | 55512 | SA |
* « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique
Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :
plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 56 gélule(s)
- Code CIP7 : 3979154
- Code CIP3 : 3400939791548
- Prix : prix non disponible
- Date de commercialisation : 01/06/2018
- Remboursement : Pas de condition de remboursement
- Taux de remboursement : taux de remboursement non disponible
Caractéristiques :
ANSM - Mis à jour le : 22/05/2017
RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Rivastigmine (sous forme d’hydrogénotartrate de rivastigmine)....................................................... 6 mg
Pour une gélule.
Excipient à effet notoire : chaque gélule contient 58,90 mg de lactose.
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
Poudre blanc cassé à jaunâtre dans des gélules de taille 2 à tête brune et corps orange.
4.1. Indications thérapeutiques
· Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer.
· Traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères d’une démence chez les patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique.
4.2. Posologie et mode d'administration
Le traitement doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l’expérience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence associée à la maladie de Parkinson. Le diagnostic sera établi selon les critères en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit être entrepris que si un proche peut s’assurer régulièrement de la prise du médicament par le patient.
La rivastigmine sera administrée en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment des repas. Les gélules doivent être avalées entières.
Dose initiale
1,5 mg deux fois par jour.
Ajustement posologique
La dose initiale est de 1,5 mg 2 fois par jour. Si cette posologie est bien tolérée pendant au moins deux semaines de traitement, elle peut être augmentée à 3 mg 2 fois par jour. Une augmentation ultérieure de la dose à 4,5 mg 2 fois par jour puis à 6 mg 2 fois par jour sera envisagée, sous réserve d’une tolérance satisfaisante de chaque posologie après au moins deux semaines de traitement à chaque palier posologique.
En cas de survenue d’effets indésirables (par exemple : nausées, vomissements, douleurs abdominales, perte d’appétit), d’une perte de poids ou d’une aggravation des symptômes extrapyramidaux (par exemple : tremblements) chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson au cours du traitement, ceux-ci peuvent régresser si l’on supprime une ou plusieurs prises. En cas de persistance de ces effets indésirables, la posologie quotidienne devra revenir temporairement à la posologique quotidienne antérieure bien toléré, ou le traitement pourra être arrêté.
Dose d’entretien
La dose efficace est de 3 à 6 mg 2 fois par jour ; afin de garantir une efficacité thérapeutique maximale, il convient de maintenir les patients à leur dose maximale tolérée. La dose maximale quotidienne recommandée est de 6 mg 2 fois par jour.
Le traitement d’entretien peut être poursuivi aussi longtemps qu’un bénéfice thérapeutique existe pour le patients. Par conséquent, le bénéfice clinique de la rivastigmine doit être réévalué régulièrement, spécialement chez les patients traités par des doses inférieures à 3 mg 2 fois par jour. Si après 3 mois de traitement à la dose d’entretien, les symptômes liés à la démence du patient ne sont pas favorablement modifiés, le traitement devrait être arrêté. L’arrêt du traitement doit être aussi envisagé lorsqu’il est évident qu’il n’y a plus de bénéfice thérapeutique.
La réponse individuelle à la rivastigmine ne peut être anticipée. Cependant, un effet supérieur du traitement a été observé chez les patients atteints d’une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients atteints de la maladie de Parkinson avec des hallucinations visuelles (voir rubrique 5.1).
L’effet du traitement n’a pas été étudié au-delà de 6 mois dans les études contrôlées versus placebo.
Reprise du traitement
Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être repris à 1,5 mg 2 fois par jour. L’ajustement posologique doit ensuite être réalisé comme indiqué ci-dessus.
Insuffisance rénale ou hépatique
Aucun ajustement posologique n’est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique légère à modérée.
Cependant, en raison d’une augmentation de l’exposition au produit chez ces patients, les recommandations d’ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies, puisque les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables dose-dépendants. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés, cependant, les gélules de rivastigmine peuvent être utilisées chez cette population de patients à condition qu’une surveillance étroite soit mise en place (voir rubriques 4.4 et 5.2).
Population pédiatrique
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de la rivastigmine dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
Antécédents de réactions au site d'application suggérant une dermatite allergique de contact avec le dispositif transdermique de rivastigmine (voir rubrique 4.4).
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
L’incidence et la sévérité des effets indésirables augmentent généralement avec l’augmentation des posologies. Si le traitement est interrompu pendant plus de trois jours, il devra être réinstauré à 1,5 mg 2 fois par jour afin de limiter l’apparition d’effets indésirables (par exemple : vomissements).
Des réactions cutanées au site d’application peuvent survenir avec le dispositif transdermique de rivastigmine et sont généralement d’intensité légère à modérée. Ces réactions ne sont pas à elles seules un signe de sensibilisation. Cependant, l’utilisation du dispositif transdermique de rivastigmine peut conduire à une dermatite allergique de contact.
Une dermatite allergique de contact doit être suspectée si les réactions au site d’application se propagent au-delà de la taille du dispositif transdermique, s’il y a un signe de réaction locale plus intense (ex. aggravation de l’érythème, œdème, papules, vésicules) et si les symptômes ne s’améliorent pas significativement dans les 48 heures suivant le retrait du dispositif transdermique. Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients développant des réactions au site d’application suggérant une dermatite allergique de contact au dispositif transdermique de rivastigmine et qui nécessitent encore un traitement par rivastigmine doivent changer pour la rivastigmine orale uniquement après un test allergique négatif et sous surveillance médicale étroite. Il est possible que certains patients sensibles à la rivastigmine suite à une exposition au dispositif transdermique de rivastigmine ne puissent prendre de rivastigmine sous aucune forme.
Après commercialisation de la rivastigmine, il y a eu de rares cas de patients ayant présenté des dermatites allergiques (disséminées) lors de l’administration de rivastigmine quelle que soit la voie d’administration (orale, transdermique). Dans ces cas, le traitement doit être interrompu (voir rubrique 4.3).
Les patients et les personnes aidantes doivent être informés en conséquence.
Ajustement posologique : des effets indésirables (tels que hypertension et hallucinations chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et aggravation des symptômes extrapyramidaux, en particulier tremblements, chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson) ont été observés à la suite d’une augmentation de la dose. Ces effets peuvent disparaître après une diminution de la dose. Dans d’autres cas, l’administration de la rivastigmine a été interrompue (voir rubrique 4.8).
Des troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, et diarrhées sont dose-dépendants, et peuvent survenir particulièrement lors de l’instauration du traitement et/ou de l’augmentation posologique (voir rubrique 4.8). Ces effets indésirables surviennent plus particulièrement chez les femmes. Les patients montrant des signes ou des symptômes de déshydratation résultant de vomissements ou de diarrhées prolongés, si reconnus et pris en charge rapidement, peuvent être traités par des solutions de réhydratation par voie intraveineuse et une diminution de la dose ou un arrêt du traitement. La déshydratation peut avoir de graves conséquences.
Les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer peuvent perdre du poids. Les inhibiteurs de la cholinestérase, rivastigmine y compris, ont été associés à des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit être surveillé.
En cas de vomissements sévères associés au traitement par la rivastigmine, les doses doivent être ajustées de manière appropriée, comme recommandé à la rubrique 4.2. Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l’œsophage (voir rubrique 4.8). De tels événements sont apparus en particulier après des augmentations de la dose ou avec des doses élevées de rivastigmine.
La rivastigmine peut provoquer une bradycardie qui constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, principalement chez les patients ayant des facteurs de risque. La prudence est recommandée chez les patients ayant un risque élevé de développer des torsades de pointes ; par exemple, ceux souffrant d’une insuffisance cardiaque décompensée, d’un infarctus du myocarde récent, d’une bradyarythmie, d’une prédisposition à l’hypokaliémie ou à l’hypomagnésémie ou en cas d’utilisation concomitante avec des médicaments connus pour induire un allongement de l’intervalle QT et/ou des torsades de pointes (voir rubriques 4.5 et 4.8).
La rivastigmine sera utilisée avec prudence chez les patients présentant une maladie du nœud sinusal ou des troubles de la conduction cardiaque (bloc sino-auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire) (voir rubrique 4.8).
La rivastigmine est susceptible d’augmenter la sécrétion des acides gastriques. Une surveillance s’impose chez les patients présentant un ulcère gastrique ou duodénal en poussée, ou chez les patients prédisposés aux ulcères.
Les inhibiteurs de la cholinestérase doivent être prescrits avec précaution en cas d’antécédents d’asthme ou de bronchopneumopathie obstructive.
Les cholinomimétiques peuvent induire ou aggraver une rétention urinaire et des convulsions. La prudence est recommandée lors du traitement de patients prédisposés à de telles maladies.
L’utilisation de la rivastigmine chez les patients au stade sévère de la maladie d’Alzheimer ou d’une démence associée à la maladie de Parkinson, ou souffrant d’autres types de démences ou d’autres formes de troubles de la mémoire (par exemple, déclin cognitif lié à l’âge) n’a pas été étudiée, et par conséquent son utilisation dans cette population de patients n’est pas recommandée.
Comme les autres cholinomimétiques, la rivastigmine peut exacerber ou induire des symptômes extrapyramidaux. Une aggravation (incluant bradykinésie, dyskinésie, troubles de la marche) et une augmentation de l’incidence ou de l’intensité des tremblements ont été observées chez les patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson (voir rubrique 4.8). Ces événements ont conduit à l’arrêt de la rivastigmine dans certains cas (par exemple arrêts dus aux tremblements : 1,7 % avec la rivastigmine vs 0 % avec placebo). Une surveillance clinique de ces effets indésirables est recommandée.
Populations à risque
Les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique cliniquement significative pourraient présenter davantage d’effets indésirables (voir rubriques 4.2 et 5.2). Les recommandations d'ajustement posologique en fonction de la tolérance individuelle doivent être étroitement suivies. Les patients présentant une insuffisance hépatique sévère n’ont pas été étudiés. Cependant, la rivastigmine peut être utilisée chez ces patients et une surveillance étroite est nécessaire.
Les patients pesant moins de 50 kg peuvent présenter davantage d’effets indésirables et peuvent être plus susceptibles d’arrêter le traitement à cause de ces effets indésirables.
Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
En raison de ses propriétés pharmacodynamiques et de ses possibles effets additifs, la rivastigmine ne doit pas être administrée simultanément à d’autres cholinomimétiques. La rivastigmine pourrait interférer avec l’activité des anticholinergiques (par exemple : oxybutynine, toltérodine).
Des effets additifs conduisant à une bradycardie (pouvant entraîner une syncope) ont été rapportés avec l'utilisation concomitante de différents bêtabloquants (y compris l'aténolol) et de rivastigmine. Les bêtabloquants cardiovasculaires devraient être associés au risque le plus élevé, toutefois, des notifications ont également été reçues chez les patients utilisant d'autres bêtabloquants. Par conséquent, une attention particulière doit être portée lorsque la rivastigmine est associée à des bêtabloquants ainsi qu’à d'autres agents bradycardisants (par exemple, les produits antiarythmiques de classe III, les antagonistes des canaux calciques, les glycosides digitaliques, la pilocarpine).
Puisque la bradycardie constitue un facteur de risque d’apparition de torsades de pointes, une attention particulière doit être portée et une surveillance clinique (ECG) peut être nécessaire lorsque la rivastigmine est associé avec des médicaments favorisant l’apparition de torsades de pointes tels que les antipsychotiques, à savoir certaines phénothiazines (chlorpromazine, lévomépromazine), les benzamides (sulpiride, sultopride, amisulpride, tiapride, véralipride), pimozide, halopéridol, dropéridol, cisapride, citalopram, diphémanil, érythromycine intraveineuse, halofantrine, mizolastine, méthadone, pentamidine et moxifloxacine.
Des études menées chez des volontaires sains n’ont pas mis en évidence d’interaction pharmacocinétique entre la rivastigmine et la digoxine, la warfarine, le diazépam ou la fluoxétine. L’administration de la rivastigmine n’a pas d’incidence sur l’allongement du temps de prothrombine observé sous warfarine. L’administration simultanée de rivastigmine et de digoxine n’a pas entraîné d’effet indésirable sur la conduction cardiaque.
Compte tenu du métabolisme de la rivastigmine, des interactions médicamenteuses métaboliques paraissent improbables, bien qu’elle soit susceptible d’inhiber le métabolisme d’autres médicaments métabolisés par la butyrylcholinestérase.
4.6. Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Chez les femelles gravides, la rivastigmine et/ou ses métabolites traversent le placenta. Chez l’Homme, il n’existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine à travers le placenta. Il n’existe pas de données sur l’utilisation de la rivastigmine chez la femme enceinte. Au cours d’études péri/postnatales menées chez le rat, une augmentation de la durée de gestation a été observée. La rivastigmine ne doit pas être utilisée sauf en cas de nécessité clairement définie.
Chez l’animal, la rivastigmine est excrétée dans le lait. Chez l’Homme, il n’existe pas de données concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En conséquence, les femmes traitées par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
Fertilité
Aucun effet néfaste sur la fertilité ou la fonction de reproduction n'a été observé chez le rat (voir rubrique 5.3). Les effets de la rivastigmine sur la fertilité chez l’Homme sont inconnus.
4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Résumé du profil de sécurité
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont gastro-intestinaux, incluant nausées (38 %) et vomissements (23 %), en particulier pendant la phase d’ajustement posologique. Dans les études cliniques, il a été observé que les femmes étaient plus susceptibles que les hommes de présenter des troubles gastro-intestinaux et une perte de poids.
Liste tabulée des effets indésirables
Selon le système de classification par organe MedDRA, les effets indésirables sont listés dans le tableau 1 et dans le tableau 2 par ordre de fréquence observée. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables suivants, listés dans le tableau 1 ci-dessous, ont été rapportés chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer et traités par la rivastigmine.
Tableau 1
Infections et infestations
Très rare
Infection urinaire
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Très fréquent
Fréquent
Fréquence indéterminée
Anorexie
Diminution de l’appétit
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Très rare
Fréquence indéterminée
Cauchemars
Agitation
Confusion
Anxiété
Insomnie
Dépression
Hallucinations
Agressivité, impatience
Affections du système nerveux
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Rare
Très rare
Vertiges
Céphalées
Somnolence
Tremblements
Syncope
Convulsions
Symptômes extrapyramidaux (y compris aggravation de la maladie de Parkinson).
Affections cardiaques
Rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Angine de poitrine
Arythmie (par exemple : bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, fibrillation auriculaire et tachycardie)
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Très rare
Hypertension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Rare
Très rare
Très rare
Fréquence indéterminée
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Douleur abdominale et dyspepsie
Ulcères gastriques et duodénaux
Hémorragie gastro-intestinale
Pancréatite
Quelques cas de vomissements sévères ont été associés à une rupture de l’œsophage (voir rubrique 4.4)
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Elévation des enzymes hépatiques
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Rare
Fréquence indéterminée
Hyperhidrose
Eruption cutanée
Prurit, dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Fatigue et asthénie
Malaise
Chute
Investigations
Fréquent
Perte de poids
Des effets indésirables supplémentaires ont été observés avec les dispositifs transdermiques contenant de la rivastigmine : état confusionnel, pyrexie, appétit diminué, incontinence urinaire (fréquent), hyperactivité psychomotrice (peu fréquent), érythème, urticaire, vésicules, dermatite allergique (fréquence indéterminée).
Le tableau 2 montre les effets indésirables observés au cours d'études cliniques menées chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les gélules de rivastigmine.
Tableau 2
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquent
Fréquent
Diminution de l'appétit
Déshydratation
Affections psychiatriques
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquence indéterminée
Insomnie
Anxiété
Impatience
Hallucination visuelle
Dépression
Agressivité
Affections du système nerveux
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Peu fréquent
Tremblements
Vertiges
Somnolence
Céphalées
Maladie de Parkinson (aggravation)
Bradykinésie
Dyskinésie
Hypokinésie
Hypertonie (phénomène de la roue dentée)
Dystonie
Affections cardiaques
Fréquent
Peu fréquent
Peu fréquent
Fréquence indéterminée
Bradycardie
Fibrillation auriculaire
Bloc auriculo-ventriculaire
Maladie du sinus
Affections vasculaires
Fréquent
Peu fréquent
Hypertension
Hypotension
Affections gastro-intestinales
Très fréquent
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Nausées
Vomissements
Diarrhée
Douleur abdominale et dyspepsie
Hypersécrétion salivaire
Affections hépatobiliaires
Fréquence indéterminée
Hépatite
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent
Fréquence indéterminée
Hyperhidrose
Dermatite allergique (disséminée)
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
Très fréquent
Fréquent
Fréquent
Fréquent
Chute
Fatigue et asthénie
Troubles de la marche
Démarche parkinsonienne
L’effet indésirable supplémentaire suivant a été observé dans une étude menée chez des patients atteints d’une démence associée à la maladie de Parkinson et traités par les dispositifs transdermiques de rivastigmine : agitation (fréquent).
Le tableau 3 liste le nombre et le pourcentage de patients observés pendant l’étude clinique spécifique, conduite pendant 24 semaines, sur la rivastigmine administrée à des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson avec des effets indésirables prédéfinis qui pourraient être le reflet d’une aggravation des symptômes parkinsoniens.
Tableau 3
Effets indésirables prédéfinis susceptibles de provenir d’une aggravation des symptômes parkinsoniens chez des patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson
Rivastigmine
n (%)
Placebo
n (%)
Nombre total de patients étudiés
Nombre total de patients présentant des effets indésirables prédéfinis
362 (100)
99 (27,3)
179 (100)
28 (15,6)
Tremblements
Chute
Maladie de Parkinson (aggravation)
Sialorrhée
Dyskinésie
Syndrome parkinsonien
Hypokinésie
Mouvements anormaux
Bradykinésie
Dystonie
Troubles de la marche
Rigidité musculaire
Trouble postural
Raideurs musculo-squelettiques
Rigidité
Trouble moteur
37 (10,2)
21 (5,8)
12 (3,3)
5 (1,4)
5 (1,4)
8 (2,2)
1 (0,3)
1 (0,3)
9 (2,5)
3 (0,8)
5 (1,4)
1 (0,3)
3 (0,8)
3 (0,8)
1 (0,3)
1 (0,3)
7 (3,9)
11 (6,1)
2 (1,1)
0
1 (0,6)
1 (0,6)
0
0
3 (1,7)
1 (0,6)
0
0
2 (1,1)
0
0
0
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr.
Symptomatologie
La plupart des cas de surdosage accidentel n’ont entraîné aucune symptomatologie, ou aucun symptôme clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine pendant 24 heures après le surdosage.
Une toxicité cholinergique a été signalée associée à des symptômes muscariniques qui ont été observés lors d’intoxications modérées, tels que myosis, bouffées vasomotrices, troubles gastro-intestinaux incluant des douleurs abdominales, nausées, vomissements et diarrhée, bradycardie, bronchospasme et augmentation des sécrétions bronchiques, hyperhidrose, émissions d’urine et/ou défécations involontaires, larmoiements, hypotension et hypersécrétion salivaire.
Dans les cas les plus sévères, des effets nicotiniques pourraient survenir tels que faiblesse musculaire, fasciculations, convulsions et arrêts respiratoires avec une possible issue fatale.
De plus, des cas de vertiges, de tremblements, de céphalées, de somnolence, d’état confusionnel, d’hypertension, d’hallucinations et de malaise ont été rapportés après la commercialisation.
Prise en charge
La demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la durée de l’inhibition de l’acétylcholinestérase est d’environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommandé de suspendre l’administration de rivastigmine pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s’accompagnant de nausées et de vomissements importants, des antiémétiques pourront être utilisés. Les autres effets indésirables feront l’objet d’un traitement symptomatique si nécessaire.
En cas de surdosage massif, l’atropine peut être utilisée. Il est recommandé d’administrer initialement 0,03 mg/kg de sulfate d’atropine par voie intraveineuse, puis d’ajuster les doses ultérieures en fonction de la réponse clinique. L’administration de scopolamine comme antidote n’est pas recommandée.
5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
5.1. Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques, code ATC : N06DA03.
La rivastigmine est un inhibiteur de l’acétyl et de la butyrylcholinestérase, de type carbamate : on estime qu’elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dégradation de l’acétylcholine libérée par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d’avoir un effet favorable sur les déficits cognitifs dépendant de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d’Alzheimer et d’une démence associée à la maladie de Parkinson.
La rivastigmine interagit avec les enzymes cibles en formant un complexe lié par une liaison covalente qui entraîne une inactivation transitoire des enzymes. Chez de jeunes hommes sains, une dose de 3 mg par voie orale entraine une diminution d’environ 40 % de l’activité de l’acétylcholinestérase (AChE) dans le LCR dans l’heure et demie après administration. L’activité enzymatique revient à son niveau initial 9 heures environ après le pic d’activité inhibitrice. Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, l’inhibition de l’acétylcholinestérase dans le LCR par la rivastigmine a été dose-dépendante jusqu’à une posologie de 6 mg 2 fois par jour, qui a été la dose maximale étudiée. L’inhibition de l’activité de la butyrylcholinestérase dans le LCR chez 14 patients atteints de la maladie d’Alzheimer, traités par rivastigmine, a été similaire à l’inhibition de l’activité de l’AChE.
Études cliniques sur la démence d’Alzheimer
L’efficacité de la rivastigmine a été établie à l’aide de trois outils d’évaluation indépendants et spécifiques, chacun d’un domaine particulier, qui ont été utilisés à des intervalles réguliers au cours de périodes de traitement de 6 mois. Ces outils comprennent l’ADAS-Cog (Alzheimer’s Disease Assessment Scale – Cognitive subscale, une mesure de la performance cognitive), la CIBIC-Plus (Clinician’s Interview Based Impression of Change-Plus, une évaluation globale du patient par le médecin incluant des données recueillies auprès de la personne aidante) et la PDS (Progressive Deterioration Scale, une évaluation réalisée par la personne aidante des activités de la vie quotidienne, incluant l’hygiène personnelle, l’autonomie, notamment se nourrir, s’habiller, les occupations domestiques telles que les courses, le maintien de la capacité à s’orienter dans différents environnements ainsi que l’implication dans des activités en rapport avec l’argent, etc.).
Les patients étudiés présentaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination, examen de l’état mental de Folstein) compris entre 10 et 24.
Les résultats pour les patients répondeurs cliniques, obtenus en regroupant deux études réalisées à doses variables parmi les trois essais pivots multicentriques de 26 semaines menés chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer légère à modérée, sont rassemblés dans le tableau 4 ci-dessous. Une amélioration cliniquement significative dans ces études a été définie a priori par une amélioration d’au moins 4 points de l’échelle ADAS-Cog, une amélioration de l’échelle CIBIC-Plus ou une amélioration d’au moins 10 % de la PDS.
De plus, une définition a posteriori du caractère répondeur est également fournie dans ce tableau. La définition secondaire du caractère répondeur nécessitait une amélioration de 4 points ou plus de l’ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS. Selon cette définition, la dose quotidienne moyenne pour les répondeurs dans le groupe des posologies comprises entre 6 et 12 mg a été de 9,3 mg. Il est important de noter que les échelles utilisées dans cette indication varient et que les comparaisons directes des résultats entre différents agents thérapeutiques sont sans valeur.
Tableau 4
Patients présentant une réponse cliniquement significative (%)
Analyse en intention de traiter
Analyse LOCF****
Mesure de la réponse
Rivastigmine
6–12 mg
N = 473
Placebo
N = 472
Rivastigmine
6–12 mg
N = 379
Placebo
N = 444
Amélioration à l’ADAS-Cog d’au moins 4 points
21***
12
25***
12
Amélioration de la CIBIC-Plus
29***
18
32***
19
Amélioration de la PDS d’au moins 10 %
26***
17
30***
18
Au moins 4 points d’amélioration à l’ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS
10*
6
12**
6
* p < 0,05, ** p < 0,01, *** p < 0,001
**** Last Observation Carried Forward (dernière observation rapportée)
Études cliniques sur la démence associée à la maladie de Parkinson
L’efficacité de la rivastigmine dans la démence associée à la maladie de Parkinson a été démontrée dans une étude pivot de 24 semaines, multicentrique, en double aveugle, contrôlée versus placebo ainsi que dans sa phase d’extension en ouvert de 24 semaines. Les patients inclus dans cette étude avaient un score MMSE (Mini-Mental State Examination) compris entre 10 et 24. L’efficacité a été établie à l’aide de deux échelles indépendantes qui ont été utilisées à des intervalles réguliers au cours d’une période de 6 mois de traitement comme le montre le tableau 5 ci-dessous : l’ADAS-Cog, une mesure des fonctions cognitives et la mesure globale, l’ADCS-CGIC (Alzheimer’s Disease Cooperative Study-Clinician’s Global Impression of Change, Etude de coopération sur la maladie d’Alzheimer - impression globale de changement du clinicien).
Tableau 5
Démence associée à la maladie de Parkinson
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
ADCS-CGIC
Rivastigmine
ADCS-CGIC
Placebo
Population en ITT + RDO
Moyenne à l’état initial ± ET
Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET
(n = 329)
23,8 ± 10,2
2,1 ± 8,2
(n = 161)
24,3 ± 10,5
-0,7 ± 7,5
(n = 329)
n/a
3,8 ± 1,4
(n = 165)
n/a
4,3 ± 1,5
Différence de traitement ajustée
Valeur de p vs placebo
2,881
< 0,0011
n/a
0,0072
Population en ITT – LOCF
Moyenne à l’état initial ± ET
Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET
(n = 287)
24,0 ± 10,3
2,5 ± 8,4
(n = 154)
24,5 ± 10,6
-0,8 ± 7,5
(n = 289)
n/a
3,7 ± 1,4
(n = 158)
n/a
4,3 ± 1,5
Différence de traitement ajustée
Valeur de p vs placebo
3,541
< 0,0011
n/a
< 0,0012
1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
2 Valeurs moyennes présentées par convenance, analyse catégorielle réalisée sur le test Van Elteren ITT : Intent-To-Treat (Intention de traiter); RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d’essais et reconvoqués) ; LOCF : Last Observation Carried Forward (dernière observation rapportée).
Bien que l’effet du traitement ait été démontré dans la totalité de la population de l’étude, les données suggéraient qu’un effet supérieur du traitement par rapport au placebo a été observé chez les patients atteints d’une démence modérée associée à la maladie de Parkinson. De façon similaire, un effet plus important a été observé chez les patients avec des hallucinations visuelles (voir tableau 6).
Tableau 6
Démence associée à la maladie de Parkinson
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
ADAS-Cog
Rivastigmine
ADAS-Cog
Placebo
Patients avec des hallucinations visuelles
Patients sans hallucinations visuelles
Population en ITT + RDO
(n = 107)
(n = 60)
(n = 220)
(n = 101)
Moyenne à l’état initial ± ET
Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET
25,4 ± 9,9
1,0 ± 9,2
27,4 ± 10,4
-2,1 ± 8,3
23,1 ± 10,4
2,6 ± 7,6
22,5 ± 10,1
0,1 ± 6,9
Différence de traitement ajustée
Valeur de p vs placebo
4,271
0,0021
2,091
0,0151
Patients avec une démence modérée (MMSE 10-17)
Patients avec une démence légère (MMSE 18-24)
Population en ITT + RDO
(n = 87)
(n = 44)
(n = 237)
(n = 115)
Moyenne à l’état initial ± ET
Moyenne de l’écart à 24 semaines ± ET
32,6 ± 10,4
2,6 ± 9,4
33,7 ± 10,3
-1,8 ± 7,2
20,6 ± 7,9
1,9 ± 7,7
20,7 ± 7,9
-0,2 ± 7,5
Différence de traitement ajustée
Valeur de p vs placebo
4,731
0,0021
2,141
0,0101
1 Analyse de covariance avec traitement et pays comme facteurs et ADAS-Cog initiale comme covariable. Une différence positive indique une amélioration.
ITT : Intent-To-Treat (Intention de traiter) ; RDO : Retrieved Drop Outs (patients sortis d’essais et reconvoqués).
L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l’obligation de soumettre les résultats d’études réalisées avec rivastigmine dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement des démences liées à la maladie d’Alzheimer et dans le traitement des démences chez des patients atteints de maladie de Parkinson idiopathique (voir rubrique 4.2 pour les informations concernant l’usage pédiatrique).
5.2. Propriétés pharmacocinétiques
L’absorption de la rivastigmine est rapide et complète. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d’une heure environ. En raison de l’interaction de la rivastigmine avec l’enzyme cible, l’augmentation de la biodisponibilité est environ 1,5 fois supérieure à celle attendue lors de l’augmentation des doses. La biodisponibilité absolue après l’administration d’une dose de 3 mg est d’environ 36 ± 13 %. La prise de rivastigmine simultanément avec la nourriture ralentit la vitesse d’absorption (Tmax) d’environ 90 minutes, diminue la concentration plasmatique maximale (Cmax) et augmente l’aire sous la courbe (ASC) d’environ 30 %.
Distribution
La liaison de la rivastigmine aux protéines est approximativement de 40 %. Elle traverse facilement la barrière hématoencéphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1,8 et 2,7 l/kg.
Biotransformation
La rivastigmine fait l’objet d’une biotransformation très importante et rapide (demi-vie plasmatique d’une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son métabolite décarbamylé grâce à la cholinestérase. In vitro, ce métabolite n’exerce qu’une inhibition minime de l’acétylcholinestérase (< 10 %).
Selon des études in vitro, aucune interaction pharmacocinétique n’est attendue avec les médicaments métabolisés par les isoenzymes des cytochromes suivants : CYP1A2, CYP2D6, CYP3A4/5, CYP2E1, CYP2C9, CYP2C8, CYP2C19, ou CYP2B6. Les résultats des études effectuées chez l’animal indiquent que les principales isoenzymes du cytochrome P450 ne participent que de façon mineure au métabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h après une dose intraveineuse de 0,2 mg et n’est plus que de 70 l/h après une dose intraveineuse de 2,7 mg.
Élimination
La rivastigmine non métabolisée n’est pas retrouvée dans les urines ; l’excrétion rénale est la voie principale d’élimination des métabolites. Après l’administration de 14C-rivastigmine, l’élimination rénale est rapide et pratiquement complète (> 90 %) en 24 heures. Moins de 1 % de la dose administrée est éliminée dans les selles. Il n’y a pas d’accumulation de la rivastigmine ou de son métabolite décarbamylé chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Une analyse pharmacocinétique de population a indiqué que l’utilisation de nicotine augmente la clairance orale de rivastigmine de 23 % chez les patients présentant une maladie d’Alzheimer (n = 75 fumeurs et 549 non fumeurs) suite à une prise orale de gélules de rivastigmine à des doses allant jusqu’à 12 mg/jour.
Personnes âgées
La biodisponibilité de la rivastigmine est plus élevée chez les personnes âgées que chez les jeunes volontaires sains. Néanmoins, les études menées chez des patients présentant une maladie d’Alzheimer et âgés de 50 à 92 ans n’ont pas mis en évidence de modification de la biodisponibilité avec l’âge.
Insuffisance hépatique
Chez les sujets présentant une insuffisance hépatique légère à modérée comparativement à des sujets à fonction hépatique normale, la Cmax de rivastigmine est augmentée d’environ 60 % et l’ASC est plus que doublée.
Insuffisance rénale
Chez les sujets présentant une insuffisance rénale modérée, la Cmax et l’ASC de la rivastigmine sont plus que doublées par rapport à des sujets à fonction rénale normale. Par contre, chez l’insuffisant rénal sévère, aucune modification de la Cmax ou de l’ASC n’a été observée.
5.3. Données de sécurité préclinique
La rivastigmine n’a pas montré de mutagénicité dans une batterie standard de tests in vitro et in vivo, sauf dans un test d’aberrations chromosomiques sur des lymphocytes périphériques humains à des doses 104 fois supérieures aux doses maximales utilisées en clinique. Le résultat du test in vivo du micronoyau a été négatif. Le métabolite majeur NAP226-90 n’a pas non plus montré de potentiel génotoxique.
Aucun caractère de carcinogénicité n’a été retrouvé dans les études menées chez la souris et le rat à la dose maximale tolérée mais l’exposition à la rivastigmine et à ses métabolites a été plus faible que celle observée chez l’Homme. Rapportée à la surface corporelle, l’exposition à la rivastigmine et à ses métabolites a été approximativement équivalente à la dose maximale recommandée chez l’Homme (12 mg/jour) ; toutefois, par rapport à la dose maximale chez l’Homme, la dose chez l’animal a été six fois supérieure.
Chez l’animal, la rivastigmine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait. Les études menées par voie orale chez les rates et les lapines gravides n’ont pas mis en évidence de pouvoir tératogène de la rivastigmine. Les études menées par voie orale chez les rats mâles et femelles n’ont pas montré d’effets néfastes de la rivastigmine sur la fertilité ou sur la fonction de reproduction, ni sur les parents, ni sur la descendance.
Une étude menée chez le lapin a montré un faible potentiel irritant de la rivastigmine sur les yeux/muqueuses.
Enveloppe de la gélule : gélatine, oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), laurylsulfate de sodium, oxyde de fer rouge (E172).
Plaquettes OPA-Alu-PVC/Alu : 5 ans.
Plaquettes PVC-PVDC/Alu : 30 mois.
6.4. Précautions particulières de conservation
Plaquettes OPA-Alu-PVC/Alu : pas de précautions particulières de conservation.
Plaquettes PVC-PVDC/Alu : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur
Plaquettes OPA-Alu-PVC/Aluminium.
Plaquettes PVC-PVDC/Aluminium.
Boîtes de 28, 30, 50, 56, 60, 98, 100, 112, 120, 168, 180, 250 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation
Pas d’exigences particulières.
7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
EG LABO- LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » BATIMENT A
12, RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE
· 34009 397 907 1 8 : 28 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 397 908 8 6 : 30 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 397 909 4 7 : 50 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 397 910 2 9 : 56 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 397 911 9 7 : 60 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 397 912 5 8 : 28 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 397 913 1 9 : 30 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 397 914 8 7 : 50 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 397 915 4 8 : 56 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 397 916 0 9 : 60 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 576 133 0 3 : 100 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 576 134 7 1 : 112 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 576 135 3 2 : 120 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 576 137 6 1 : 168 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 576 138 2 2 : 250 gélules sous plaquettes (OPA-Alu-PVC/Alu).
· 34009 576 139 9 0 : 100 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 576 140 7 2 : 112 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 576 141 3 3 : 120 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 576 143 6 2 : 168 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
· 34009 576 144 2 3 : 250 gélules sous plaquettes (PVC-PVDC/Alu).
9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Sans objet.
12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES
CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE
Liste I.
Surveillance particulière nécessaire pendant le traitement.
Prescription initiale annuelles réservée aux médecins spécialistes en neurologie, en psychiatrie, aux médecins spécialistes titulaires du diplôme d’études spécialisées complémentaires de gériatrie et aux médecins spécialistes ou qualifiés en médecine générale titulaires de la capacité de gérontologie.
Notice :
ANSM - Mis à jour le : 22/05/2017
Rivastigmine
· Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.
· Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.
· Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.
· Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien.
· Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.
1. Qu'est-ce que RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule et dans quels cas est-il utilisé ?
2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule ?
3. Comment prendre RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule ?
4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?
5. Comment conserver RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule ?
6. Contenu de l’emballage et autres informations.
Classe pharmacothérapeutique : psychoanaleptiques, anticholinestérasiques - code ATC : N06DA03.
La substance active de RIVASTIGMINE EG est la rivastigmine.
La rivastigmine appartient à une classe de médicaments appelés inhibiteurs de la cholinestérase. Chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou de démence liée à la maladie de Parkinson, la disparition de certaines cellules nerveuses au niveau du cerveau entraîne des taux faibles du neurotransmetteur appelé acétylcholine (une substance qui permet aux cellules nerveuses de communiquer entre elles). La rivastigmine agit en bloquant les enzymes responsables de la destruction de l’acétylcholine : l’acétylcholinestérase et la butylcholinestérase. En bloquant ces enzymes, RIVASTIGMINE EG permet d’augmenter les taux d’acétylcholine dans le cerveau, contribuant ainsi à diminuer les symptômes de la maladie d’Alzheimer et ceux de la démence liée à la maladie de Parkinson.
RIVASTIGMINE EG est utilisé pour le traitement symptomatique des patients adultes atteints de formes légères à modérément sévères de la maladie d'Alzheimer, une maladie du cerveau qui affecte progressivement la mémoire, la capacité intellectuelle et le comportement. RIVASTIGMINE EG peut également être utilisé pour le traitement symptomatique de la démence légère à modérément sévère chez les patients adultes atteints de la maladie de Parkinson.
Ne prenez jamais RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule :
· si vous êtes allergique (hypersensible) à la rivastigmine, à d’autres dérivés des carbamates ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.
· si vous avez une réaction cutanée qui se propage au-delà de la taille du dispositif transdermique, s’il y a une réaction locale plus intense (telle que des vésicules, une aggravation de l’inflammation de la peau, un gonflement) et si cela ne s’améliore pas dans les 48 heures suivant le retrait du dispositif transdermique.
Si cela s'applique à vous, parlez-en votre médecin et ne prenez pas RIVASTIGMINE EG.
Avertissements et précautions
Adressez-vous à votre médecin, avant de prendre RIVASTIGMINE EG :
· si vous avez, ou avez eu des battements de cœur irréguliers ou lents ;
· si vous avez, ou avez eu, un ulcère actif de l'estomac ;
· si vous avez, ou avez eu, des difficultés à uriner ;
· si vous avez, ou avez eu, des crises convulsives ;
· si vous avez, ou avez eu, de l'asthme ou une maladie respiratoire sévère ;
· si vous avez, ou avez eu avez eu une insuffisance rénale ;
· si vous avez, ou avez eu, une insuffisance hépatique ;
· si vous souffrez de tremblements ;
· si vous avez un poids corporel bas ;
· si vous présentez certains symptômes gastro-intestinaux, notamment des nausées (mal au cœur), vomissements et diarrhées. Vous pourriez vous déshydrater (perte d’une trop grande quantité de liquides) en cas de prolongation des vomissements ou des diarrhées.
Si un de ces effets s'applique à vous, votre médecin pourrait avoir besoin de vous surveiller de façon plus étroite pendant votre traitement par ce médicament.
Si vous n’avez pas pris RIVASTIGMINE EG pendant plus de trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d'en avoir parlé à votre médecin.
Enfants et adolescents
Il n'y a pas d'utilisation justifiée de RIVASTIGMINE EG dans la population pédiatrique dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
Autres médicaments et RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule
Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.
RIVASTIGMINE EG ne doit pas être utilisé en même temps que d’autres médicaments ayant des effets similaires à RIVASTIGMINE EG. RIVASTIGMINE EG pourrait interférer avec les médicaments anticholinergiques (médicaments utilisés pour soulager les crampes d'estomac ou spasmes, pour traiter la maladie de Parkinson ou pour prévenir le mal des transports).
La rivastigmine ne doit pas être prise en même temps que le métoclopramide (un médicament utilisé pour soulager ou prévenir les nausées et les vomissements). Prendre ces deux médicaments en même temps peut entraîner des problèmes tels que raideur des membres et tremblements des mains.
Si vous devez subir une intervention chirurgicale au cours de votre traitement par RIVASTIGMINE EG, parlez-en à votre médecin avant tout anesthésie, car RIVASTIGMINE EG peut augmenter les effets de certains relaxants musculaires durant l’anesthésie.
Prudence lorsque la rivastigmine est prise en association avec des bétabloquants (médicaments tels que l’aténolol, utilisés pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine et autres maladies cardiaques). Prendre ces deux médicaments ensemble peut entraîner des ralentissements des battements du cœur (bradycardie), pouvant conduire à un évanouissement ou une perte de conscience.
RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule avec des aliments, boissons et de l’alcool
Sans objet.
Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant de prendre ce médicament.
Si vous êtes enceinte, les bénéfices de l'utilisation de RIVASTIGMINE EG doivent être évalués par rapport aux risques possibles pour votre enfant à naître. RIVASTIGMINE EG ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité clairement définie.
Vous ne devez pas allaiter pendant votre traitement par RIVASTIGMINE EG.
Sportifs
Sans objet.
Conduite de véhicules et utilisation de machines
Votre médecin vous dira si votre maladie vous autorise à conduire des véhicules ou à utiliser des machines en toute sécurité. RIVASTIGMINE EG est susceptible de provoquer des sensations de vertiges et une somnolence, principalement au début du traitement ou lorsque l'on augmente la dose. Si vous vous sentez pris de sensations de vertiges ou d'endormissements, ne conduisez pas, n'utilisez pas de machines ou ne faites pas de tâches nécessitant votre attention.
RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule contient du lactose
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.
Comment débuter le traitement
Votre médecin vous indiquera quelle dose de RIVASTIGMINE EG vous devez prendre.
· Le traitement débute habituellement par une faible dose.
· Votre médecin augmentera progressivement les doses en fonction de votre réponse au traitement.
· La dose la plus élevée qui devrait être prise est de 6,0 mg deux fois par jour.
Votre médecin s'assurera régulièrement de l'efficacité de votre traitement. Votre médecin surveillera également votre poids durant la période pendant laquelle vous prendrez ce médicament.
Si vous n'avez pas pris RIVASTIGMINE EG pendant plus de trois jours, ne reprenez pas votre traitement avant d'en avoir parlé à votre médecin.
Comment prendre ce médicament
· Avertissez votre entourage que vous prenez RIVASTIGMINE EG.
· Si vous voulez que le traitement soit efficace, prenez-le tous les jours.
· Prenez RIVASTIGMINE EG deux fois par jour, le matin et le soir, avec les aliments.
· Avalez les gélules entières avec une boisson.
· N’ouvrez pas ou n'écrasez-pas les gélules.
Si vous avez pris plus de RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule que vous n’auriez dû :
Prévenez votre médecin si vous vous rendez compte que vous avez accidentellement pris plus de RIVASTIGMINE EG que vous n’auriez dû. Vous pourriez avoir besoin d’une surveillance médicale. Certaines personnes ayant accidentellement pris une quantité excessive de RIVASTIGMINE EG ont présenté les symptômes suivants : mal au cœur (nausées), vomissements, diarrhées, augmentation de la pression artérielle et hallucinations. Un ralentissement de la fréquence cardiaque et une perte de connaissance peuvent également se produire.
Si vous oubliez de prendre RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule :
Si vous arrêtez de prendre RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule :
Sans objet.
Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin, à votre pharmacien.
Il se peut que vous ayez des effets indésirables, plus souvent en début de traitement ou quand la dose est augmentée.
Le plus souvent, ces effets indésirables disparaîtront progressivement au fur et à mesure que votre organisme s'habituera au médicament.
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· sensations vertigineuses ;
· perte d’appétit ;
· troubles de l'estomac comme mal au cœur (nausées) ou vomissements, diarrhées.
Fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· anxiété ;
· sueurs ;
· maux de tête ;
· brûlures d’estomac ;
· perte de poids ;
· douleurs d’estomac ;
· sensation d’agitation ;
· sensation de fatigue ou de faiblesse ;
· sensation de malaise général/se sentir malade ;
· tremblements ou sensation de confusion ;
· diminution de l’appétit ;
· cauchemars.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
· dépression ;
· difficultés à s'endormir ;
· évanouissements ou chutes accidentelles ;
· altération de la fonction du foie.
Rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 1 000) :
· douleurs dans la poitrine ;
· éruptions cutanées, démangeaisons ;
· convulsions ;
· ulcères gastro-intestinaux.
Très rare (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10 000) :
· augmentation de la pression artérielle ;
· infection urinaire ;
· vision de choses qui n’existent pas (hallucinations) ;
· troubles du rythme cardiaque comme accélération ou ralentissement des battements du cœur ;
· saignements gastro-intestinaux - présence de sang dans les selles ou lors de vomissements ;
· inflammation du pancréas - les signes comprennent une douleur importante du haut de l'estomac, associée fréquemment à un mal au cœur (nausées) et à de vomissements ;
· aggravation de la maladie de Parkinson ou développement de symptômes similaires - tels que rigidité musculaire, difficulté à effectuer des mouvements.
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· vomissements violents qui peuvent conduire à une rupture du conduit reliant la bouche à l'estomac (œsophage).
· déshydratation (perte de liquide trop importante) ;
· troubles du foie (jaunissement de la peau, jaunissement du blanc des yeux, coloration anormalement foncée des urines ou nausées inexpliquées, vomissements, fatigue ou perte d’appétit) ;
· agressivité, sensation d'impatience ;
· irrégularités des battements du cœur.
Patients atteints de démence associée à la maladie de Parkinson
Ces patients développent des effets indésirables plus fréquemment. Ils développent également certains effets indésirables supplémentaires :
Très fréquent (pouvant affecter plus de 1 personne sur 10) :
· tremblements ;
· évanouissement ;
· chute accidentelle.
Fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 10) :
· anxiété ;
· sensation d’impatience ;
· ralentissement et accélération des battements du cœur ;
· difficulté à s'endormir ;
· hypersécrétion de salive et déshydratation ;
· mouvements anormalement lents ou mouvements difficiles à contrôler ;
· aggravation d'une maladie de Parkinson ou développement de symptômes similaires – tels que rigidité musculaire, difficulté à réaliser des mouvements et faiblesse musculaire.
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu'à 1 personne sur 100) :
· irrégularité des battements du cœur et mauvais contrôle des mouvements.
Des effets indésirables supplémentaires ont été rapportés avec les dispositifs transdermiques de rivastigmine et peuvent se produire avec les gélules :
Fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :
· fièvre ;
· confusion sévère ;
· incontinence urinaire (incapacité à retenir l’urine).
Peu fréquent (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :
· hyperactivité (haut niveau d’activité, impatience).
Fréquence indéterminée (la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles) :
· réaction allergique au niveau du site d’application, par exemple vésicules ou inflammation cutanée.
En cas de survenue de tels effets indésirables, contactez votre médecin car vous pourriez avoir besoin d'une assistance médicale.
Déclaration des effets secondaires
Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.ansm.sante.fr. En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.
Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.
N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.
Plaquettes OPA-Alu-PVC/Alu : pas de précautions particulières de conservation.
Plaquettes PVC-PVDC/Alu : à conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.
Ce que contient RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule
· La substance active est :
Rivastigmine (sous forme d’hydrogénotartrate de rivastigmine)....................................................... 6 mg
Pour une gélule.
· Les autres composants sont : lactose monohydraté, stéarate de magnésium, cellulose microcristalline, silice colloïdale anhydre, gélatine, oxyde de fer jaune (E172), dioxyde de titane (E171), laurylsulfate de sodium, oxyde de fer rouge (E172).
Qu’est-ce que RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule et contenu de l’emballage extérieur
RIVASTIGMINE EG 6 mg, gélule contient une poudre blanc cassé à jaunâtre dans des gélules de taille 2 à tête brune et corps orange.
Ce médicament est disponible en boîtes (plaquettes) de 28, 30, 50, 56, 60, 98, 100, 112, 120, 168, 180, 250 gélules.
Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.
Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO- LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » BATIMENT A
12, RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché
EG LABO- LABORATOIRES EUROGENERICS
« LE QUINTET » BATIMENT A
12, RUE DANJOU
92517 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
STADASTRASSE 2-18
61118 BAD VIBEL
ALLEMAGNE
ou
ALIUD PHARMA GMBH & CO. KG
GOTTLIEB-DAIMLER-STRASSE 19
89150 LAICHINGEN
ALLEMAGNE
ou
CENTRAFARM SERVICES B.V.
NIEUWE DONK 9
NL-4879 AC ETTEN-LEUR
PAYS-BAS
ou
EUROGENERICS N.V.
HEIZEL ESPLANADE B22
1020 BRUSSEL
BELGIQUE
ou
GENUS PHARMACEUTICALS LTD
PARK VIEW HOUSE
65 LONDON ROAD
NEWBURY, BERKSHIRE, RG14 1JN
ROYAUME-UNI
ou
PHARMACODANE APS
MARIELUNDVEJ 46 A
2750 HERLEV
DANEMARK
ou
STADA ARZNEIMITTEL GMBH
MUTHGASSE 36/2
A-1190 VIENNA
AUTRICHE
ou
LABORATORIOS MEDICAMENTOS INTERNACIONALES S.A
SOLANA 26
28850 TORREJON DE ARDOZ
MADRID
ESPAGNE
Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen
Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :
[à compléter ultérieurement par le titulaire]
Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).