RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Orale
  • Code CIS : 67252364
  • Description : Classe pharmacothérapeutique - AUTRES ANTIPSYCHOTIQUES, code ATC : N05AX08.RISPERIDONE MYLAN PHARMA appartient à un groupe de médicaments appelés « antipsychotiques ».RISPERIDONE MYLAN PHARMA est utilisé pour traiter les cas suivants :
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : comprimé pelliculé sécable
    • Date de commercialisation : 16/12/2008
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen
    • Pas de générique
    • Laboratoires : MYLAN SAS

    Les compositions de RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Comprimé RISPÉRIDONE 37430 1 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 60 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3014603
    • Code CIP3 : 3400930146033
    • Prix : 8,11 €
    • Date de commercialisation : 24/02/2020
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    60 plaquette(s) PVC polyéthylène PVDC aluminium de 1 comprimé(s)

    • Code CIP7 : 3904742
    • Code CIP3 : 3400939047423
    • Prix : 8,11 €
    • Date de commercialisation : 22/11/2013
    • Remboursement : Ce médicament peut être pris en charge ou remboursé par l'Assurance Maladie dans les cas suivants :<br><br>- Psychose et schizophrénie chez l'adulte<br>- Accès maniaques chez l'adulte atteint de trouble bipolaire<br>- Agressivité persistante dans le contexte d'un trouble de la conduite, chez les enfants âgés de 5 ans à 11 ans présentant un retard intellectuel ; JOURNAL OFFICIEL ; 25/08/06
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Chaque comprimé pelliculé contient 1 mg de rispéridone.

    Excipient à effet notoire : lactose 151,5 mg par comprimé.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Comprimé pelliculé sécable.

    Comprimé pelliculé arrondi, biconvexe, de couleur blanche, portant l'inscription « 1 » gravé sur une face et muni d'une barre de cassure sur l'autre face.

    Les comprimés peuvent être divisés en doses égales.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement de la schizophrénie.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les patients présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère ne répondant pas aux approches non pharmacologiques et lorsqu'il existe un risque de préjudice pour le patient lui-même ou les autres.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est indiqué dans le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique. Le traitement pharmacologique doit faire partie intégrante d'un programme de traitement plus large, incluant des mesures psychosociales et éducatives. Il est recommandé que la rispéridone soit prescrite par un spécialiste en neurologie de l'enfant et en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent ou un médecin très familier du traitement du trouble des conduites de l'enfant et de l'adolescent.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Schizophrénie

    Adultes

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut être administré en une ou deux prises par jour.

    Les patients doivent débuter le traitement par 2 mg/jour de rispéridone. Le 2e jour, la posologie peut être augmentée à 4 mg. La posologie sera ensuite maintenue inchangée, ou adaptée individuellement, si nécessaire. Pour la majorité des patients, une posologie journalière comprise entre 4 et 6 mg suffit. Chez certains patients, une phase de titration plus lente et des doses initiale et d'entretien plus faibles peuvent s'avérer nécessaires.

    Les posologies de plus de 10 mg/jour n'ont pas montré d'efficacité supérieure aux posologies plus faibles et peuvent entraîner une augmentation de l'incidence des symptômes extrapyramidaux. La sécurité d'emploi de posologies supérieures à 16 mg/jour n'a pas été évaluée, ces doses ne sont donc pas recommandées.

    Patient âgé

    Une posologie initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cette posologie peut être adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg deux fois par jour jusqu'à une posologie de 1 à 2 mg deux fois par jour.

    Population pédiatrique

    La rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans présentant une schizophrénie en raison d'une absence de données d'efficacité.

    Épisodes maniaques associés aux troubles bipolaires

    Adultes

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être administré une fois par jour, en débutant par 2 mg de rispéridone. Si nécessaire, les adaptations posologiques se feront par paliers de 1 mg par jour en respectant un délai minimum de 24 heures entre chaque palier de dose. La rispéridone peut être administrée à des doses variables comprises entre 1 et 6 mg par jour afin d'optimiser le niveau d'efficacité et de tolérance de chaque patient. Les doses quotidiennes supérieures à 6 mg de rispéridone n'ont pas été étudiées chez les patients présentant des épisodes maniaques.

    Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite de rispéridone doit faire l'objet d'une réévaluation et être justifiée à intervalles réguliers.

    Patient âgé

    Une dose initiale de 0,5 mg deux fois par jour est recommandée. Cette posologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,5 mg deux fois par jour jusqu'à une dose de 1 à 2 mg deux fois par jour. L'expérience étant limitée chez le sujet âgé, la prudence est recommandée.

    Population pédiatrique

    L'utilisation de la rispéridone n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans présentant des épisodes maniaques associés aux troubles bipolaires en raison d'une absence de données d'efficacité.

    Agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère

    Une posologie initiale de 0,25 mg deux fois par jour est recommandée. La posologie peut être adaptée individuellement par paliers de 0,25 mg deux fois par jour si nécessaire, en respectant un délai minimum de deux jours entre chaque palier de doses. La posologie optimale est de 0,5 mg deux fois par jour pour la majorité des patients. Toutefois, certains patients peuvent bénéficier de posologies allant jusqu'à 1 mg deux fois par jour.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA ne doit pas être utilisé pendant plus de 6 semaines chez les patients déments type Alzheimer présentant une agressivité persistante. Au cours du traitement, les patients doivent faire l'objet d'une réévaluation fréquente et régulière, et la nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée.

    Trouble des conduites

    Enfants et adolescents de 5 à 18 ans

    Pour les patients ≥50 kg, une posologie initiale de 0,5 mg une fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,5 mg, au maximum tous les deux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 1 mg une fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,5 mg une fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 1,5 mg une fois par jour.

    Pour les patients <50 kg, une posologie initiale de 0,25 mg une fois par jour est recommandée. Si nécessaire, cette posologie sera adaptée individuellement par paliers journaliers de 0,25 mg, au maximum tous les deux jours. Pour la majorité des patients, la posologie optimale est de 0,5 mg une fois par jour. Toutefois, chez certains patients une posologie de 0,25 mg une fois par jour peut suffire, d'autres patients peuvent nécessiter une posologie de 0,75 mg une fois par jour.

    Comme pour tout traitement symptomatique, la poursuite du traitement par rispéridone doit faire l'objet d'une réévaluation et être justifiée à intervalles réguliers.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA n'est pas recommandé chez les enfants de moins de 5 ans, car il n'existe pas de données disponibles chez les enfants de moins de 5 ans dans ces troubles.

    Insuffisance rénale et insuffisance hépatique

    Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer la fraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonction rénale normale.

    Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone.

    Indépendamment de l'indication, les posologies initiales et d'entretien doivent être divisées par deux, et l'augmentation posologique des doses doit être plus lente chez les patients insuffisants rénaux ou insuffisants hépatiques.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA sera utilisé avec prudence chez ces groupes de patients.

    Mode d'administration

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est destiné à l'administration orale. La nourriture ne modifie pas l'absorption de RISPERIDONE MYLAN PHARMA.

    Lors de l'arrêt du traitement, une diminution progressive de la posologie est recommandée. Des symptômes aigus de sevrage, incluant nausées, vomissements, sudation et insomnie, ont été très rarement décrits lors de l'arrêt brutal de doses élevées de médicaments antipsychotiques (voir rubrique 4.8). La résurgence des symptômes psychotiques peut également survenir et la survenue de mouvements anormaux involontaires (tels qu’akathisie, dystonie et dyskinésie) a également été rapportée.

    Relais d'un traitement par d'autres antipsychotiques

    En cas de nécessité clinique, une diminution progressive du traitement antérieur est recommandée pendant l'initiation du traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA. De même, lorsque la substitution d'un traitement antipsychotique par voie parentérale à action prolongée s'avère nécessaire, le traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA sera mis en place le jour prévu pour la prochaine injection. La nécessité de poursuivre les correcteurs antiparkinsoniens sera réévaluée à intervalles réguliers.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Patient âgé dément

    Augmentation de la mortalité chez les personnes âgées démentes

    Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont la rispéridone, des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo.

    Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone par voie orale dans cette population, l'incidence de la mortalité était de 4,0 % pour les patients traités par la rispéridone comparée à 3,1 % pour les patients traités par placebo. L'odd ratio (Intervalle de confiance exact à 95 %) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L'âge moyen (extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67-100 ans).

    Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ont également montré que les personnes âgées démentes traitées par des antipsychotiques conventionnels présentaient aussi un risque de mortalité légèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n'existe pas de données suffisantes pour donner une estimation sûre de l'ampleur précise de ce risque. La cause de l'augmentation de ce risque n'est pas connue. L'imputabilité de ces résultats d'augmentation de la mortalité dans les études observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu'à certaine(s) caractéristique(s) des patients n'est pas claire.

    Utilisation concomitante avec le furosémide

    Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec la rispéridone chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone (7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75-97 ans) comparativement aux patients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans, extrêmes 70-96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans, extrêmes 67-90 ans). L'augmentation de la mortalité chez les patients traités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essais cliniques. L'utilisation concomitante de rispéridone avec d'autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n'a pas été associée à des observations similaires.

    Aucun mécanisme physiopathologique n'a été identifié pour expliquer cet effet et aucun motif cohérent de décès n'a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d'un traitement concomitant par d'autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d'utilisation. Il n'a pas été observé d'augmentation de la mortalité chez les patients prenant d'autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.

    Événements indésirables cérébrovasculaires (EICV)

    Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés avec rispéridone versus placebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque de survenue d'événements indésirables cérébrovasculaires environ 3 fois supérieur a été observé.

    L'analyse des données poolées de six essais contrôlés avec rispéridone versus placebo menés principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments montre que les EICV (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3 % (33/1 009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) des patients traités par placebo. L'odd ratio (intervalle de confiance exact à 95 %) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue pour d'autres antipsychotiques ou d'autres populations de patients.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.

    Le risque d'événements indésirables cérébrovasculaires était significativement plus élevé chez les patients présentant une démence de type mixte ou vasculaire comparé aux patients présentant une maladie d'Alzheimer. En conséquence, les patients présentant d'autres types de démence que la maladie d'Alzheimer ne doivent pas être traités par la rispéridone.

    Il est recommandé aux médecins d'évaluer les risques et les bénéfices de l'administration de RISPERIDONE MYLAN PHARMA chez les patients âgés déments, en prenant en compte les facteurs de risque prédictifs de survenue d'accident vasculaire cérébral pour chaque patient. Les patients et personnels soignants doivent être avertis de la nécessité de rapporter immédiatement les signes et symptômes d’EICV potentiel tels que faiblesse ou insensibilité soudaines au niveau du visage, des bras ou des jambes, ainsi que la survenue de troubles de l'élocution ou de la vision. Toutes les options thérapeutiques doivent être envisagées sans délai, y compris l'arrêt du traitement par la rispéridone.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé uniquement à court terme dans l'agressivité persistante chez le patient présentant une démence d'Alzheimer modérée à sévère en complément des mesures non pharmacologiques qui ont montré un effet limité ou une inefficacité ou en cas de risque potentiel de préjudice pour le patient lui-même ou pour les autres.

    Les patients doivent faire l'objet d'une réévaluation régulière et la nécessité de la poursuite du traitement doit être réévaluée.

    Hypotension orthostatique

    En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement durant la période d'instauration progressive du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur. RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire) et la posologie doit être progressivement augmentée comme recommandé (voir rubrique 4.2). Une diminution de la posologie doit être envisagée en cas de survenue d'une hypotension.

    Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

    Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques, y compris la rispéridone. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (<1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation.

    Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs de faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d’origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de rispéridone doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux.

    Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés afin de dépister une fièvre, ou d'autres symptômes ou signes d'infection, et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles <1 x 109/l) doivent arrêter la rispéridone et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.

    Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)

    Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l'induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage.

    La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, l'arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.

    La prudence est recommandée chez les patients recevant de façon concomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et de la rispéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître lors de l’ajustement de l’un ou des deux médicaments. L’arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé (voir rubrique 4.5).

    Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)

    Le syndrome malin des neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase, a été rapporté avec les antipsychotiques.

    Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous les antipsychotiques, y compris RISPERIDONE MYLAN PHARMA, doivent être arrêtés.

    Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy

    Les médecins doivent évaluer le rapport bénéfice/risque lors de la prescription d'antipsychotiques, y compris RISPERIDONE MYLAN PHARMA, chez des patients présentant une maladie de Parkinson ou une démence à corps de Lewy. La maladie de Parkinson peut s'aggraver sous rispéridone. Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d'un syndrome malin des neuroleptiques ainsi qu'une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques ; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.

    Hyperglycémie et diabète

    Hyperglycémie, diabète et exacerbation d'un diabète préexistant ont été rapportés au cours du traitement par la rispéridone. Dans certains cas, une prise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. L'association à une acidocétose a été très rarement rapportée et l'association à un coma diabétique rarement rapportée. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris la rispéridone. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.

    Prise de poids

    Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avec l'utilisation de la rispéridone. Le poids doit être contrôlé régulièrement.

    Hyperprolactinémie

    L’hyperprolactinémie est un effet indésirable fréquent du traitement par la rispéridone. L’évaluation du taux plasmatique de prolactine est recommandée chez les patients présentant des signes d’effets indésirables potentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troubles menstruels, anovulation, trouble de la fertilité, diminution de la libido, dysfonctionnement érectile et galactorrhée).

    Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire dans les tumeurs du sein chez l'Homme (ou espèce humaine) peut être stimulée par la prolactine. Bien qu'une association claire avec l'administration d'antipsychotiques n'ait pas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d'hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.

    Allongement de l'intervalle QT

    Un allongement de l'intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d'autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT, une bradycardie ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d'effets arythmogènes, ainsi qu'en cas d'utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.

    Convulsions

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d'autres pathologies cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

    Priapisme

    Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.

    Régulation de la température corporelle

    Une altération de la capacité du corps à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERIDONE MYLAN PHARMA à des patients susceptibles d'être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.

    Effet antiémétique

    Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu’il survient chez l’Homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines pathologies cliniques telles qu’une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.

    Insuffisance rénale et hépatique

    Les patients insuffisants rénaux ont une capacité moindre à éliminer la fraction antipsychotique active par rapport aux adultes avec une fonction rénale normale. Les patients insuffisants hépatiques présentent une augmentation des concentrations plasmatiques de la fraction libre de la rispéridone (voir rubrique 4.2).

    Thrombo-embolie veineuse (TEV)

    Des cas de thrombo-embolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

    Syndrome de l’iris hypotonique peropératoire

    Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a- adrénergiques, y compris la rispéridone (voir rubrique 4.8).

    Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha1a- adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avant l’intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.

    Population pédiatrique

    Avant de prescrire de la rispéridone à un enfant ou à un adolescent présentant des troubles des conduites, une évaluation complète des causes physiques et sociales du comportement agressif, telles que douleur ou stimulations environnementales inappropriées, est nécessaire.

    Les effets sédatifs de la rispéridone doivent faire l'objet d'un suivi rapproché dans cette population du fait des conséquences potentielles de la sédation sur les capacités d'apprentissage des enfants et des adolescents.

    Une modification de l'horaire d'administration de la rispéridone peut améliorer l'impact de la sédation sur les facultés attentionnelles des enfants et des adolescents.

    La rispéridone a été associée à des augmentations moyennes du poids et de l'index de masse corporelle (IMC). Il est recommandé de mesurer le poids avant l’instauration du traitement et de le contrôler ensuite régulièrement. Les modifications de la taille au cours des études d'extension au long terme en ouvert étaient dans les limites normales attendues en fonction de l'âge. Les effets d'un traitement long terme par la rispéridone sur la maturation sexuelle et le poids n'ont pas été adéquatement étudiés.

    Du fait des effets potentiels d'une hyperprolactinémie prolongée sur la croissance et la maturation sexuelle chez les enfants et les adolescents, une évaluation régulière des fonctions endocriniennes doit être envisagée, incluant une évaluation de la taille, du poids, de la maturation sexuelle, un suivi du cycle menstruel et des autres effets potentiels liés à la prolactine.

    Les résultats d’une étude observationnelle post-commercialisation de faible ampleur ont montré que les sujets entre 8 et 16 ans, exposés à la rispéridone, étaient en moyenne environ 3,0 à 4,8 cm plus grand que ceux qui recevaient d’autres médicaments anti-psychotiques atypiques. Cette étude ne permettait pas de déterminer si l’exposition à la rispéridone avait un impact sur la taille adulte finale, ou si le résultat était dû à un effet direct de la rispéridone sur la croissance osseuse, ou un effet de la maladie sous-jacente sur la croissance osseuse, ou au résultat d’un meilleur contrôle de la maladie sous-jacente, se traduisant par une augmentation proportionnelle de la croissance.

    Au cours du traitement par la rispéridone, une évaluation régulière des symptômes extrapyramidaux et d'autres troubles de la motricité doit également être réalisée.

    Pour les recommandations posologiques spécifiques aux enfants et aux adolescents, se reporter à la rubrique 4.2.

    Excipients

    Les comprimés pelliculés contiennent du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement sans sodium.

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Interactions pharmacodynamiques

    Médicaments connus pour allonger l’intervalle QT

    Comme pour tout autre antipsychotique, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite de façon concomitante avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, comme les anti-arythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (par exemple, amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (par exemple, maprotiline), certains antihistaminiques, d'autres antipsychotiques, certains antipaludéens (par exemple, quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), bradycardie et ceux qui inhibent le métabolisme hépatique de la rispéridone. Cette liste est indicative et non exhaustive.

    Médicaments agissant au niveau central et alcool

    La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d'autres médicaments agissant au niveau central, en particulier l'alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d'une augmentation du risque de sédation.

    Lévodopa et agonistes de la dopamine

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut antagoniser l'effet de la lévodopa et d'autres agonistes dopaminergiques. Si l'utilisation concomitante est néanmoins nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque médicament doit être prescrite.

    Médicaments avec effet hypotenseur

    Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l'utilisation concomitante de rispéridone et d'un traitement antihypertenseur.

    Psychostimulants

    L’utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) avec la rispéridone peut entraîner des symptômes extrapyramidaux lors de l’ajustement de l’un ou des deux traitements (voir rubrique 4.4).

    Palipéridone

    L’utilisation concomitante de rispéridone par voie orale avec la palipéridone n’est pas recommandée car la palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone et l’association des deux peut entraîner une exposition additive à la fraction antipsychotique active.

    Interactions pharmacocinétiques

    La nourriture n’a pas d’incidence sur l’absorption de la rispéridone.

    La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et, dans une moindre mesure, par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxyrispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l’activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp, peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Inhibiteurs puissants du CYP2D6

    La co-administration de rispéridone avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6, tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.

    Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

    La co-administration de RISPERIDONE MYLAN PHARMA avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de la rispéridone lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

    Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

    La co-administration de rispéridone avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de rispéridone lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

    Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l’induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.

    Médicaments fortement liés aux protéines

    Lorsque la rispéridone est utilisée avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques. Lors d’une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n’est pas connue.

    L’utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, le méthylphénidate) avec la rispéridone chez des enfants et des adolescents ne modifie pas la pharmacocinétique et l’efficacité de la rispéridone.

    Exemples

    Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :

    Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone

    Antibiotiques :

    · L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.

    · La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.

    Anticholinestérasiques :

    · Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

    Antiépileptiques :

    · Une diminution des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone a été observée avec la carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp. Des effets similaires peuvent être observés, par exemple, avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de la P-glycoprotéine.

    · Le topiramate a réduit modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n’est donc probablement pas cliniquement significative.

    Antifongiques :

    · L’itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.

    · Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour a augmenté les concentrations plasmatiques de la rispéridone et a diminué les concentrations plasmatiques de 9-hydroxyrispéridone.

    Antipsychotiques :

    · Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

    Antiviraux :

    · Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d’étude formelle n’est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Bêta-bloquants :

    · Certains bêta-bloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

    Inhibiteurs des canaux calciques :

    · Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

    Médicaments gastro-intestinaux :

    · Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, ont augmenté la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.

    ISRS et les antidépresseurs tricycliques :

    · La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.

    · La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    · Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L’amitriptyline n’a pas d’incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.

    · La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6, et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

    Antiépileptiques :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.

    Antipsychotiques :

    · L’aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d’incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.

    Glucosides digitaliques :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.

    Lithium :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.

    Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

    Voir rubrique 4.4 concernant l'augmentation de la mortalité chez le patient âgé dément traité de façon concomitante par le furosémide.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas de données adéquates sur l’utilisation de la rispéridone chez la femme enceinte.

    La rispéridone n’a pas montré d’effet tératogène au cours des études réalisées chez l’animal mais d’autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel pour l’espèce humaine est inconnu.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont la rispéridone) pendant le troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'événements indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.

    La rispéridone ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse sauf en cas de nécessité manifeste. Lorsque l'arrêt est nécessaire au cours de la grossesse, il ne doit pas être réalisé de façon soudaine.

    Allaitement

    Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n'y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l'allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l'enfant.

    Fertilité

    Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2, la rispéridone augmente le taux de prolactine.

    L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entraînant une diminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, cela peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les patients hommes et femmes.

    Aucun effet pertinent n’a été observé dans les études non cliniques.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut avoir une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentiels sur le système nerveux et la vision (voir rubrique 4.8). En conséquence, les patients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machines jusqu'à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables (El) les plus fréquemment rapportés (fréquence ≥10 %) sont : parkinsonisme, sédation/somnolence, céphalée, et insomnie.

    Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l’akathisie.

    Les El suivants sont tous les El rapportés au cours des essais cliniques et après commercialisation. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100, <1/10), peu fréquent (≥1/1 000, <1/100), rare (≥1/10 000, <1/1 000), et très rare (<1/10 000), et indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Effets indésirables par système organe et fréquence.

    Infections et infestations

    Fréquent

    Pneumonie, bronchite, infection des voies respiratoires supérieures, sinusite, infection des voies urinaires, infection auriculaire, grippe

    Peu fréquent

    Infection des voies respiratoires, cystite, infection oculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite, infection localisée, infection virale, acarodermatite

    Rare

    Infection

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    Peu fréquent

    Neutropénie, diminution de la numération des globules blancs, thrombocytopénie, anémie, diminution de l’hématocrite, augmentation de la numération des éosinophiles

    Rare

    Agranulocytosec,

    Affections du système immunitaire

    Peu fréquent

    Hypersensibilité

    Rare

    Réaction anaphylactiquec

    Affections endocriniennes

    Fréquent

    Hyperprolactinémiea

    Rare

    Sécrétion inappropriée d’hormone antidiurétique, présence de glucose urinaire

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    Fréquent

    Prise de poids, augmentation de l’appétit, diminution de l’appétit

    Peu fréquent

    Diabèteb, hyperglycémie, polydipsie, perte de poids, anorexie, augmentation du cholestérol sanguin

    Rare

    Intoxication à l’eauc, hypoglycémie, hyperinsulinémiec, augmentation des triglycérides sanguins

    Très rare

    Acidocétose diabétique

    Affections psychiatriques

    Très fréquent

    Insomnied

    Fréquent

    Trouble du sommeil, agitation, dépression, anxiété

    Peu fréquent

    Manie, état confusionnel, diminution de la libido, nervosité, cauchemar

    Rare

    Catatonie, somnambulisme, trouble des conduites alimentaires lié au sommeil, émoussement affectif, anorgasmie

    Affections du système nerveux

    Très fréquent

    Sédation, somnolence, parkinsonismed, céphalée

    Fréquent

    Akathisied, dystonied, sensations vertigineuses, dyskinésied, tremblement

    Peu fréquent

    Dyskinésie tardive, ischémie cérébrovasculaire, absence de réponse aux stimuli, perte de conscience, diminution de l'état de conscience, convulsiond, syncope, hyperactivité psychomotrice, trouble de l’équilibre, coordination anormale, vertige orthostatique, perturbation de l’attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie,

    Rare

    Syndrome malin des neuroleptiques, trouble cérébrovasculaire, coma diabétique, titubation céphalique

    Affections oculaires

    Fréquent

    Vision trouble, conjonctivite

    Peu fréquent

    Photophobie, sécheresse oculaire, larmoiement accru, hyperémie oculaire

    Rare

    Glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, croûtes au bord de la paupière, syndrome de l’iris hypotonique (peropératoire)c

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    Peu fréquent

    Vertiges, acouphènes, douleur auriculaire

    Affections cardiaques

    Fréquent

    Tachycardie

    Peu fréquent

    Fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire, trouble de la conduction, allongement de l’intervalle QT, bradycardie, électrocardiogramme anormal, palpitations

    Rare

    Arythmie sinusale

    Affections vasculaires

    Fréquent

    Hypertension

    Peu fréquent

    Hypotension, hypotension orthostatique, bouffées de chaleur

    Rare

    Embolie pulmonaire, thrombose veineuse

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    Fréquent

    Dyspnée, douleur pharyngolaryngée, toux, épistaxis, toux, congestion nasale

    Peu fréquent

    Pneumonie d’aspiration, congestion pulmonaire, encombrement des voies respiratoires, râles, sifflements, dysphonie, trouble respiratoire.

    Rare

    Syndrome d’apnée du sommeil, hyperventilation

    Affections gastro-intestinales

    Fréquent

    Douleur abdominale, gêne abdominale, vomissements, nausées, constipation, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale, douleur dentaire

    Peu fréquent

    Incontinence fécale, fécalome, gastro-entérite, dysphagie, flatulences

    Rare

    Pancréatite, occlusion intestinale, gonflement de la langue, chéilite

    Très rare

    Iléus

    Affections hépatobiliaires

    Peu fréquent

    Augmentation des transaminases, augmentation des gamma-glutamyltransférases, augmentation des enzymes hépatiques

    Rare

    Jaunisse

    Affections de la peau et du tissus sous-cutané

    Fréquent

    Éruption, érythème

    Peu fréquent

    Urticaire, prurit, alopécie, hyperkératose, eczéma, sécheresse cutanée, décoloration de la peau, acné, dermatite séborrhéique, affection cutanée, lésion cutanée

    Rare

    Toxidermie, pellicules

    Très rare

    Angio-œdème

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    Fréquent

    Spasmes musculaires, douleur musculo-squelettique, douleur dorsale, arthralgie

    Peu fréquent

    Augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, posture anormale, raideur articulaire, enflure des articulations, faiblesse musculaire, douleur cervicale,

    Rare

    Rhabdomyolyse

    Affections du rein et des voies urinaires

    Fréquent

    Incontinence urinaire

    Peu fréquent

    Pollakiurie, rétention urinaire, dysurie

    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

    Rare

    Syndrome de sevrage néonatalc

    Affections des organes de reproduction et du sein

    Peu fréquent

    Dysfonctionnement érectile, trouble de l’éjaculation, aménorrhée, trouble menstrueld, gynécomastie, galactorrhée, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal

    Rare

    Priapismec, menstruation retardée, engorgement mammaire, accroissement mammaire, écoulement mammaire

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    Fréquent

    Œdèmed, pyrexie, douleur thoracique, asthénie, fatigue, douleur

    Peu fréquent

    Œdème de la face, frissons, augmentation de la température corporelle, démarche anormale, soif, gêne thoracique, malaise, sensation anormale, gêne

    Rare

    Hypothermie, diminution de la température corporelle, froideur des extrémités, syndrome de sevrage médicamenteux, indurationc,

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    Fréquent

    Chute

    Peu fréquent

    Douleur liée aux procédures

    a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, un trouble de la fertilité, une diminution de la libido et un dysfonctionnement érectile.

    b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de 0,11 % dans le groupe placebo. L’incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.

    c Non observé lors des études cliniques avec la rispéridone mais observé dans l’environnement post-commercialisation avec la rispéridone.

    d Le trouble extrapyramidal peut inclure : parkinsonisme (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblement parkinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, secousses musculaires, choréoathétose, athétose et myoclonie), dystonie.

    La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus.

    Il est à noter qu’un spectre plus large de symptômes est inclus, lesquels n’ont pas nécessairement une origine extrapyramidale.

    L’insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit.

    La convulsion inclut : crise de Grand mal.

    Le trouble menstruel inclut : menstruation irrégulière, oligoménorrhée.

    L’œdème inclut : œdème généralisé, œdème périphérique, œdème qui prend le godet.

    Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone

    La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone. Par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s’appliquent l’un à l’autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l’utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec la rispéridone.

    Affections cardiaques : syndrome de tachycardie en posture orthostatique.

    Effets de classe

    Comme pour d'autres antipsychotiques, de très rares cas d'allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l'intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsades de pointes.

    Thrombo-embolie veineuse

    Des cas de thrombo-embolies veineuses, y compris des cas d'embolies pulmonaires, ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

    Prise de poids

    Les pourcentages de patients adultes schizophrènes traités par la rispéridone et placebo et atteignant le critère de prise de poids ≥7 % ont été comparés dans une analyse d'essais poolés contrôlés versus placebo d'une durée de 6 à 8 semaines, montrant une incidence significativement plus élevée de prise de poids dans le groupe de la rispéridone (18 %) comparé au placebo (9 %). Dans un pool d'études cliniques contrôlées versus placebo d'une durée de 3 semaines chez des adultes présentant un accès maniaque aigu, l'incidence de prise de poids ≥7 % en fin d'étude était comparable dans les groupes rispéridone (2,5 %) et placebo (2,4 %), et était légèrement supérieure dans le groupe contrôle actif (3,5 %).

    Dans une population d'enfants et d'adolescents présentant des troubles des conduites et d'autres troubles de comportement perturbateur, dans les études long terme, la prise de poids était en moyenne de 7,3 kg après 12 mois de traitement. Le gain de poids attendu pour des enfants normaux de 5 à 12 ans est de 3 à 5 kg par an. Entre 12 et 16 ans, une prise de poids de l'ordre de 3 à 5 kg par an est maintenue chez les filles, alors que les garçons prennent environ 5 kg par an.

    Information complémentaire sur des populations particulières

    Les effets indésirables qui ont été rapportés avec une incidence plus élevée chez les patients âgés déments ou chez les patients pédiatriques que dans la population adulte sont décrits ci-dessous :

    Patients âgés déments

    Les accidents ischémiques transitoires et les accidents vasculaires cérébraux sont des effets indésirables rapportés dans les essais cliniques avec une fréquence respective de 1,4 % et 1,5 %, chez les patients âgés déments. Les effets indésirables suivants ont également été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients âgés déments et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans d'autres populations adultes : infection urinaire, œdème périphérique, léthargie et toux.

    Population pédiatrique

    En règle générale, on peut présumer que les effets indésirables chez les enfants sont de nature similaire à ceux observés chez les adultes.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec une fréquence ≥5 % chez les patients pédiatriques (5 à 17 ans) et avec une fréquence au moins double de la fréquence observée dans les essais cliniques réalisés chez des adultes : somnolence/sédation, fatigue, céphalée, augmentation de l'appétit, vomissements, infections respiratoires hautes, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, pyrexie, tremblement, diarrhée et énurésie.

    Les effets à long terme du traitement par rispéridone sur la maturation sexuelle et la taille n’ont pas été suffisamment étudiés (voir rubrique 4.4 « Population pédiatrique»).

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Symptômes

    En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d'une exacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluent somnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômes extrapyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l'intervalle QT et des convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont été rapportées dans le cadre de surdosage associant la rispéridone et la paroxétine.

    En cas de surdosage aigu, l'implication possible de plusieurs médicaments doit être prise en compte.

    Traitement

    Établir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. Un lavage gastrique (après intubation, si le patient est inconscient) et l'administration de charbon activé ainsi qu'un laxatif doivent être envisagés uniquement lorsque la prise du médicament est intervenue moins d'une heure avant. La surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suivi électrocardiographique en continu pour détecter d'éventuelles arythmies.

    Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERIDONE MYLAN PHARMA. Des mesures appropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être mises en œuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par des mesures appropriées telles que l'administration de solutés de remplissage et/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit être administré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent être poursuivis jusqu'au rétablissement du patient.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : AUTRES ANTIPSYCHOTIQUES, code ATC: N05AX08.

    Mécanisme d'action

    La rispéridone est un antagoniste mono-aminergique sélectif possédant des propriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lie également aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n'a pas d'affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridone soit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable de l'effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, elle diminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que les neuroleptiques conventionnels. L'équilibre entre l'antagonisme sérotoninergique central et l'antagonisme dopaminergique peut diminuer la susceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l'effet thérapeutique aux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.

    Effets pharmacodynamiques

    Schizophrénie

    L'efficacité de la rispéridone dans le traitement de courte durée de la schizophrénie a été établie dans 4 études, d'une durée de 4 à 8 semaines, dans lesquelles 2 500 patients répondant aux critères de schizophrénie du DSM-IV ont été inclus. Dans une étude de 6 semaines, contrôlée versus placebo comprenant une adaptation posologique jusqu'à des doses de 10 mg/j administrées 2 fois par jour, la rispéridone était supérieure au placebo sur le score total à la Brief Psychiatric Rating Scale (BPRS). Dans une étude de 8 semaines, contrôlée versus placebo portant sur 4 doses fixes de rispéridone (2, 6, 10 et 16 mg/j, administrées 2 fois par jour), les 4 groupes rispéridone ont été supérieurs au placebo sur le score total de la Positive and Negative Syndome Scale (PANSS). Dans une étude de 8 semaines, comparant 5 doses fixes de rispéridone (1, 4, 8, 12 et 16 mg/j, administrées 2 fois par jour), les groupes rispéridone 4, 8 et 16 mg/j étaient supérieurs au groupe rispéridone 1 mg/j sur le score total PANSS. Dans une étude de 4 semaines contrôlée versus placebo comparant deux doses fixes de rispéridone (4 et 8 mg/j administrées une fois par jour), les deux groupes rispéridone étaient supérieurs au placebo sur plusieurs items de la PANSS, incluant le score total PANSS et un critère de réponse (>20 % de diminution du score total PANSS). Dans une étude à long terme, les patients ambulatoires adultes répondant majoritairement aux critères de schizophrénie du DSM-IV et qui avaient été cliniquement stables pendant au moins 4 semaines sous un médicament antipsychotique ont été traités après randomisation par la rispéridone 2 à 8 mg/j ou à l'halopéridol pendant 1 à 2 ans pour évaluer les rechutes. Les patients recevant de la rispéridone ont présenté un délai avant rechute significativement plus long pendant cette période de temps que ceux recevant de l'halopéridol.

    Épisodes maniaques dans les troubles bipolaires

    L'efficacité de la rispéridone en monothérapie dans le traitement en aigu des épisodes maniaques associés au trouble bipolaire de type I a été démontrée dans 3 études en double aveugle, en monothérapie, contrôlées versus placebo portant sur environ 820 patients présentant un trouble bipolaire de type I, selon les critères du DSM-IV. Dans ces 3 études, la rispéridone 1 à 6 mg/j (dose initiale de 3 mg dans deux études et de 2 mg dans une étude) a été significativement supérieure au placebo sur le critère d'évaluation préalablement établi, c'est-à-dire la variation du score total de l'échelle de la Young Mania Rating Scale (YMRS) à 3 semaines par rapport à la valeur initiale. Les résultats sur les critères secondaires d'efficacité étaient généralement cohérents avec les résultats sur le critère primaire.

    Le pourcentage de patients présentant une diminution ≥50 % du score total à la YMRS à 3 semaines par rapport au score initial était significativement plus élevé pour la rispéridone que pour le placebo. Une des 3 études comportait un bras halopéridol et une phase d'entretien en double aveugle de 9 semaines. L'efficacité a été maintenue pendant la phase d'entretien de 9 semaines en double aveugle. La variation du score total YMRS par rapport à la valeur initiale a montré une amélioration continue et a été comparable entre la rispéridone et l'halopéridol à la semaine 12.

    L'efficacité de la rispéridone associée aux thymorégulateurs a été démontrée dans le traitement de l'accès maniaque dans une des deux études de 3 semaines en double aveugle chez environ 300 patients répondant aux critères de trouble bipolaire de type I du DSM-IV. Dans une étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/j (dose initiale 2 mg/j), associée au lithium ou au valproate, a été supérieure au lithium ou au valproate seuls en fin d'étude sur le critère primaire prédéfini, c'est-à-dire la variation du score total YMRS par rapport à la ligne de base à la 3e semaine. Dans une seconde étude de 3 semaines, la rispéridone à la dose de 1 à 6 mg/jour (dose initiale 2 mg/jour), associée au lithium, au valproate ou à la carbamazépine, n'a pas été supérieure au lithium, au valproate ou à la carbamazépine seuls dans la réduction du score total YMRS. Une explication possible de l'échec de cette étude a été l'induction par la carbamazépine de la clairance de la rispéridone et de la 9-hydroxy-rispéridone résultant en des taux sub-thérapeutiques de rispéridone et de 9-hydroxy-rispéridone. En excluant le groupe carbamazépine de l'analyse post-hoc, la rispéridone associée au lithium ou au valproate était supérieure au lithium ou au valproate seuls sur la réduction du score total de la YMRS.

    Agressivité persistante dans la démence

    L'efficacité de la rispéridone dans le traitement des symptômes psychocomportementaux de la démence (SCPD), qui inclus des troubles comportementaux tels qu’agressivité, agitation, psychose, déambulation et troubles affectifs, a été démontrée dans 3 études, en double aveugle, contrôlées versus placebo chez 1 150 patients âgés avec une démence modérée à sévère. Une étude a été réalisée à doses fixes de 0,5, 1, et 2 mg/j. Deux études à doses variables incluant des groupes de doses de rispéridone comprises entre 0,5 et 4 mg/j et 0,5 et 2 mg/j, respectivement. La rispéridone a montré une efficacité statistiquement et cliniquement supérieure dans le traitement de l'agressivité et, à un moindre degré, dans l'agitation et dans la psychose chez des patients âgés déments (tels que mesurée par la Behavioural Pathology in Alzheimer's Disease Rating Scale BEHAVE-AD [BEHAVE-AD] et au Cohen-Mansfield Agitation Inventory [CMAI]). L'effet thérapeutique de la rispéridone était indépendant du score du Mini-Mental State Examination (MMSE) (et par conséquent de la sévérité de la démence) ; des propriétés sédatives de la rispéridone ; de la présence ou de l'absence de psychose ; et du type de démence, maladie d'Alzheimer, démence vasculaire ou mixte (voir également rubrique 4.4).

    Population pédiatrique

    Trouble des conduites

    L'efficacité de la rispéridone dans le traitement à court terme des comportements perturbateurs a été démontrée au cours de deux études contrôlées versus placebo chez environ 240 patients âgés de 5 à 12 ans présentant des troubles de comportement perturbateur (TCP) selon les critères du DSM-IV et un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental / trouble de l'apprentissage léger ou modéré. Dans les deux études, la rispéridone aux doses de 0,02 à 0,06 mg/kg/j était significativement supérieure au placebo sur le critère principal d'efficacité pré-établi, c'est-à-dire la variation par rapport à la valeur initiale de la sous-échelle Problème de Conduites de la Ninsonger-Child Behavior Rating Form (N-CBRF) à la semaine 6.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    La rispéridone est métabolisée en 9-hydroxy-rispéridone, qui a une activité pharmacologique comparable à celle de la rispéridone (voir Biotransformation et élimination).

    Absorption

    La rispéridone est complètement absorbée après administration orale, atteignant le pic des concentrations plasmatiques en 1 à 2 heures. La biodisponibilité orale absolue de la rispéridone est de 70 % (CV=25 %). La biodisponibilité orale relative de la rispéridone à partir du comprimé est de 94 % (CV = 10 %) comparé à une solution. L'absorption n'est pas modifiée par la nourriture et, en conséquence, la rispéridone peut être prise avec ou en dehors des repas. L'état d'équilibre de la rispéridone est atteint en 1 jour chez la majorité des patients. L'état d'équilibre de la 9-hydroxy-rispéridone est atteint après 4-5 jours de traitement.

    Distribution

    La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l'albumine et à l'alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90 %, celle de la 9-hydroxy-rispéridone de 77 %.

    Biotransformation et Elimination

    La rispéridone est métabolisée par le CYP2D6 en 9-hydroxy-rispéridone, dont l'activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L'ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l'ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c'est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP2D6.

    Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n'inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les iso-enzymes du cytochrome P450, incluant le CYP1A2, CYP2A6, CYP2C8/9/10, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4, et CYP3A5. Une semaine après l’administration, 70 % de la dose est excrétée dans les urines et 14 % dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45 % de la dose. Le reste correspond à des métabolites inactifs. Après administration orale à des patients psychotiques, la rispéridone est éliminée avec une demi-vie d'environ 3 heures. La demi-vie d'élimination de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active est de 24 heures.

    Linéarité/non-linéarité

    Les concentrations plasmatiques de la rispéridone sont dose-proportionnelles dans la gamme des doses thérapeutiques.

    Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal

    Une étude pharmacocinétique avec rispéridone par voie orale à dose unique a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active plus élevées en moyenne de 43 %, une demi-vie plus longue de 38 % et une diminution de 30 % de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.

    Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 48 % de la clairance des jeunes adultes sains. Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).

    Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont inchangées chez le patient insuffisant hépatique, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1 %. La clairance orale et la demi-vie d’élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n’étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.

    Population pédiatrique

    La pharmacocinétique de la rispéridone, de la 9-hydroxy-rispéridone et de la fraction antipsychotique active chez l'enfant est similaire à celle de l'adulte.

    Sexe, origine ethnique et tabagisme

    Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l'absence d'effet apparent du sexe, de l'origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    Dans les études de toxicité (sub)chronique, dans lesquelles l'administration a débuté chez des rats et des chiens sexuellement immatures, des effets dose-dépendants ont été observés au niveau du tractus génital des mâles et des femelles et des glandes mammaires. Ces effets sont liés à une augmentation de la prolactine, résultant d'un blocage par la rispéridone de l'activité des récepteurs dopaminergiques D2. De plus, les études sur culture de tissus suggèrent que la croissance cellulaire pourrait être stimulée par la prolactine dans les tumeurs du sein chez l'Homme. La rispéridone n'est pas tératogène chez le rat et le lapin. Au cours des études de reproduction réalisées chez le rat avec la rispéridone, des effets indésirables ont été observés sur le comportement lors de l'accouplement des parents et sur le poids de naissance et la survie de la progéniture.

    Chez les rats, une exposition intra-utérine à la rispéridone a été associée à des déficits cognitifs chez l'adulte. D'autres antagonistes dopaminergiques, lorsqu'ils ont été administrés à des animaux gravides, ont entraîné des effets délétères sur les capacités de développement moteur et d'apprentissage de la progéniture.

    Dans une étude de toxicité chez de jeunes rats, une augmentation de la mortalité chez les petits et un retard du développement physique ont été observés. Dans une étude de 40 semaines chez de jeunes chiens, la maturation sexuelle a été retardée. D'après l'ASC, la croissance des os longs chez les chiens n'a pas été affectée lors d'une exposition 3,6 fois supérieure à la dose humaine maximale utilisée chez l'adolescent (1,5 mg/jour) ; alors que des effets sur les os longs et la maturation sexuelle ont été observés lors d'une exposition 15 fois supérieure à la dose humaine maximale utilisée chez l'adolescent.

    La rispéridone ne s'est pas révélée génotoxique sur une batterie de tests.

    Dans les études de cancérogenèse orale réalisées avec la rispéridone chez le rat et chez la souris, il a été observé une augmentation de l'incidence des adénomes hypophysaires (souris), des adénomes du pancréas endocrine (rat) et de la glande mammaire (chez les deux espèces). Ces tumeurs peuvent être dues à un antagonisme dopaminergique D2 prolongé et à une hyperprolactinémie. La signification de ces données tumorales chez les rongeurs en termes de risque pour l'espèce humaine est inconnue. In vitro et in vivo, les modèles animaux montrent que des doses élevées de rispéridone peuvent entraîner un allongement de l'intervalle QT, qui a été associé à une augmentation théorique du risque de torsades de pointes chez les patients.

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Noyau du comprimé :

    Lactose monohydraté, cellulose microcristalline, amidon de maïs prégélatinisé, laurylsulfate de sodium, silice colloïdale anhydre, stéarate de magnésium.

    Pelliculage :

    Hypromellose, dioxyde de titane (E171), propylène glycol, talc.

    6.2. Incompatibilités  

    Sans objet.

    6.3. Durée de conservation  

    Plaquettes thermoformées : 36 mois.

    Flacon : 30 mois. Après ouverture, à utiliser dans les 60 jours.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Plaquettes thermoformées : à conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Flacon : pas de conditions particulières de conservation.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    20, 28, 30, 50, 56, 60 ou 100 comprimés pelliculés sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    28x1, 30x1, 56x1, 60x1 ou 100x1 comprimés pelliculés sous plaquette (PVC/PE/PVDC/Aluminium) en blister unitaire.

    60 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) avec un bouchon (polypropylène).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Pas d’exigences particulières pour l’élimination.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    MYLAN SAS

    117 ALLEE DES PARCS

    69800 SAINT-PRIEST

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 390 470 7 2 : 20 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 390 471 3 3 : 28 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 390 473 6 2 : 30 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 390 474 2 3 : 60 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 279 502 1 6 : 28 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 279 503 8 4 : 30 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 279 504 4 5 : 60 comprimés sous plaquettes (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 279 065 0 3 : 100 x 1 comprimés sous plaquettes prédécoupées unitaires (PVC/PE/PVDC/Aluminium).

    · 34009 301 460 3 3 :60 comprimés (flacon PEHD)

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I.

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 26/11/2021

    Dénomination du médicament

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    Rispéridone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant de prendre ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant de prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    3. Comment prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    Classe pharmacothérapeutique - AUTRES ANTIPSYCHOTIQUES, code ATC : N05AX08.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA appartient à un groupe de médicaments appelés « antipsychotiques ».

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA est utilisé pour traiter les cas suivants :

    · la schizophrénie, lors de laquelle vous pouvez voir, entendre ou percevoir des choses qui ne sont pas là, avoir des croyances erronées ou ressentir une suspicion inhabituelle, ou vous sentir confus ;

    · l'épisode maniaque, au cours duquel vous pouvez vous sentir excité, avoir une élévation de l'humeur, être agité, enthousiaste ou hyperactif. L'épisode maniaque survient au cours d'une maladie appelée « trouble bipolaire » ;

    · le traitement à court terme (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante chez les personnes présentant une maladie d'Alzheimer qui peuvent nuire à elles-mêmes ou aux autres. D'autres traitements non médicamenteux doivent avoir été utilisés précédemment ;

    · le traitement à court terme (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité chez les enfants (à partir de 5 ans) et les adolescents présentant un déficit intellectuel et des troubles des conduites.

    Ne prenez jamais RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous êtes allergique à la rispéridone ou à l'un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    Adressez-vous à votre médecin, pharmacien ou votre infirmier/ère avant de prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA, comprimé pelliculé sécable :

    · si vous prenez du furosémide (un diurétique qui est utilisé pour réduire les gonflements et la rétention d'eau causée par divers problèmes médicaux, dont les maladies cardiaques et du foie) ;

    · si vous avez un problème cardiaque. Les exemples incluent si vous avez une faiblesse du muscle cardiaque (insuffisance cardiaque), si vous avez une crise cardiaque, si vous êtes sujet à une tension artérielle basse ou si vous prenez des médicaments pour votre tension artérielle. RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut entraîner une baisse de la tension artérielle. Votre dose pourrait être ajustée ;

    · si vous ou quelqu’un de votre famille avez des antécédents de rythme cardiaque irrégulier, car ce médicament, car ce médicament a été associé à des changements potentiellement graves du rythme cardiaque ;

    · si vous avez connaissance de tout facteur qui pourrait favoriser la survenue d'un accident vasculaire cérébral, tel qu'une pression artérielle élevée, un trouble cardiovasculaire ou des troubles de la circulation au niveau des vaisseaux sanguins du cerveau ;

    · si vous connaissez des facteurs qui favoriseraient le développement de caillot de sang, comme le fait de fumer ou si vous avez déjà fumé, ou si vous êtes susceptible d'être immobile pendant une période prolongée (par exemple, après une intervention chirurgicale ou une maladie) ;

    · si vous ou quelqu'un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise d'antipsychotiques a été associée à la formation de caillots sanguins ;

    · si vous avez, ou avez eu, un taux faible de globules blancs dans le sang, surtout si cela s'est passé lorsque vous avez pris d'autres médicaments ;

    · si vous avez déjà présenté des mouvements involontaires de la langue, de la bouche et du visage ;

    · si vous avez déjà eu des symptômes incluant une température élevée, une raideur musculaire, une transpiration, ou un état de conscience diminué (également connu comme le syndrome malin des neuroleptiques) ;

    · si vous avez une maladie de Parkinson (maladie du cerveau affectant les mouvements comme des tremblements, posture rigide, mouvements lents et un remaniement) ou une démence, (une baisse générale dans tous les domaines de la capacité mentale, comme la perte de mémoire et d'autres capacités mentales), en particulier la démence à corps de Lewy (des agrégats anormaux de protéines qui se développent à l'intérieur des cellules nerveuses dans la maladie de Parkinson) ;

    · si vous êtes diabétique, ou à risque de développer un diabète (vous pouvez avoir un taux élevé de sucres dans le sang) ;

    · si vous avez une épilepsie ;

    · si vous êtes un homme et vous avez eu une érection prolongée ou douloureuse ;

    · si vous avez des problèmes à contrôler votre température corporelle ou avez tendance à avoir trop chaud, ou si vous êtes peut-être exposé à de très hautes températures ou à un exercice intense ;

    · si vous êtes, ou devenez, pendant le traitement, déshydraté ou si vous avez un volume sanguin faible (hypovolémie) ;

    · si vous avez un taux faible de potassium ou de magnésium dans le sang ;

    · si vous avez des problèmes rénaux ;

    · si vous avez des problèmes hépatiques ;

    · si vous avez un niveau anormalement élevé d'hormone prolactine dans votre sang ou si vous avez une tumeur, qui est peut-être dépendante de la prolactine.

    Si vous n'êtes pas certain que ce qui précède s'applique à vous, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant de prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA.

    Pendant le traitement

    La rispéridone peut causer des changements dans le nombre de globules blancs qui aident à combattre l'infection, donc avant et pendant le traitement, votre médecin peut effectuer des tests sanguins.

    La rispéridone peut entraîner une prise de poids. Une prise de poids importante peut nuire à votre santé. Votre médecin doit régulièrement mesurer votre poids.

    Puisque des diabètes ou la détérioration de diabètes préexistants ont été observés avec les patients prenant RISPERIDONE MYLAN PHARMA, votre médecin doit vérifier les signes d'un taux élevé de sucre dans le sang. Chez les patients ayant un diabète préexistant, le sucre (glucose) présent dans le sang doit être régulièrement contrôlé.

    La rispéridone augmente fréquemment le taux d’une hormone appelée « prolactine » dans le sang. Ceci peut causer des effets indésirables tels que des troubles menstruels ou des problèmes de fertilité chez les femmes, un gonflement des seins chez les hommes, une diminution de la libido, une impuissance et sécrétion de lait au niveau des seins (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels »). Si de tels effets indésirables apparaissent, l’évaluation du taux de prolactine dans le sang est recommandée.

    Si vous devez être opéré des yeux, assurez-vous d’informer votre ophtalmologiste que vous prenez actuellement ce médicament.

    Pendant une opération des yeux pour une nébulosité du cristallin (cataracte), ce médicament peut affecter la pupille ou l’iris (partie colorée de l’œil), ce qui pourrait entraîner une lésion oculaire.

    Patients âgés déments

    Chez les patients âgés déments, le risque d'accident vasculaire cérébral ou de mini-AVC (aussi connu sous le nom d’attaque ischémique transitoire ou AIT) est augmenté. Vous ne devez pas prendre de rispéridone si votre démence est causée par un accident vasculaire cérébral.

    Au cours du traitement par la rispéridone vous devez voir fréquemment votre médecin.

    Un traitement médical doit être immédiatement mis en place si vous ou votre aidant remarquez un changement brutal de votre état mental ou une soudaine faiblesse ou insensibilité au niveau du visage, des bras ou des jambes, en particulier d'un seul côté, des troubles de la vision ou une élocution confuse, même pendant une période de temps courte. Ces symptômes peuvent être des signes d'accident vasculaire cérébral.

    Enfants et adolescents

    Avant de débuter un traitement dans les troubles des conduites, les autres causes de comportement agressif doivent avoir été exclues.

    Avant le début du traitement, votre poids ou celui de votre enfant devra être mesuré et suivi régulièrement pendant le traitement.

    Si une fatigue survient au cours du traitement par la rispéridone, une modification de l'heure d'administration peut améliorer les difficultés d'attention.

    Dans une petite étude, dont il est difficile de tirer des conclusions, une augmentation de la taille a été rapportée chez des enfants qui ont pris de la rispéridone, mais on ignore si c’est un effet du médicament ou si cela est dû à une autre raison.

    Autres médicaments et RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament, y compris un médicament obtenu sans ordonnance et des médicaments à base de plantes.

    Il est particulièrement important de parler avec votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l'un des produits suivants :

    · médicaments agissant au niveau de votre cerveau pour vous aider à vous calmer (benzodiazépines) ou certains médicaments de la douleur (opiacés), médicaments contre l'allergie (certains antihistaminiques), la rispéridone pouvant augmenter l'effet sédatif de tous ces médicaments ;

    · médicaments qui peuvent changer l'activité électrique de votre cœur, tels que les médicaments contre le paludisme (quinine, méfloquine), les problèmes de rythme cardiaque (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone, amiodarone, sotalol), les allergies (antihistaminiques), certains antidépresseurs (tels que paroxétine, fluoxétine, sertraline, fluvoxamine, antidépresseurs tricycliques (tels qu’amitriptyline), antidépresseurs tétracycliques (tels que maprotiline)) ou d'autres médicaments destinés à des problèmes mentaux (tels que palipéridone ou phénothiazines utilisées pour traiter la psychose ou pour calmer) ;

    · médicaments qui entraînent un ralentissement des battements du cœur tels que les bêta-bloquants ou le vérapamil (utilisées pour traiter l’hypertension ou l’angor) ;

    · médicaments qui entraînent une baisse du potassium ou du magnésium dans le sang (par exemple, certains diurétiques) ;

    · médicaments qui traitent la pression artérielle élevée. RISPERIDONE MYLAN PHARMA peut diminuer la pression artérielle ;

    · médicaments de la maladie de Parkinson (par exemple, lévodopa) ;

    · médicaments augmentant l’activité du système nerveux central (psychostimulants, tels que le méthylphénidate) ;

    · comprimés facilitant l'élimination des urines (diurétiques) utilisés dans les problèmes cardiaques ou les gonflements au niveau de certaines parties du corps dus à une accumulation de quantités trop importantes d'eau (par exemple, furosémide ou chlorothiazide). RISPERIDONE MYLAN PHARMA pris seul ou avec du furosémide peut entraîner une augmentation du risque d'accident vasculaire cérébral ou de décès chez les sujets âgés déments.

    Les médicaments suivants peuvent diminuer l'effet de la rispéridone :

    · rifampicine (un médicament pour traiter certaines infections) ;

    · carbamazépine, phénytoïne (médicaments de l'épilepsie) ;

    · phénobarbital.

    Si vous commencez ou arrêtez un traitement avec ces médicaments, vous pourriez avoir besoin d'une dose différente de rispéridone.

    Les médicaments suivants peuvent augmenter l'effet de la rispéridone :

    · cimétidine, ranitidine (qui bloquent l'acidité de l'estomac) ;

    · itraconazole, kétoconazole (médicament pour traiter les infections fongiques) ;

    · certains médicaments utilisés dans le traitement du SIDA/VIH, tels que ritonavir.

    Si vous commencez ou arrêtez un traitement avec ces médicaments vous pourriez avoir besoin d'une dose différente de rispéridone.

    Si vous n'êtes pas certain que ceci vous concerne, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser RISPERIDONE MYLAN PHARMA, comprimé pelliculé sécable.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Vous devez éviter de boire de l'alcool pendant le traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA.

    Grossesse, allaitement et fertilité

    Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont pris RISPERIDONE MYLAN PHARMA durant le dernier trimestre de la grossesse (les 3 derniers mois) : tremblements, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficultés à s'alimenter. Si votre bébé développe l'un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

    Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien avant que vous ou votre partenaire preniez ce médicament. Votre médecin décidera si vous pouvez le prendre.

    La rispéridone peut augmenter votre taux d’une hormone appelée « prolactine » qui peut avoir un impact sur la fertilité (voir rubrique 4 « Quels sont les effets indésirables éventuels »).

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des sensations de vertige, une fatigue et des problèmes de vision peuvent survenir au cours du traitement par RISPERIDONE MYLAN PHARMA. Vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines avant d'en avoir parlé avec votre médecin.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable contient du lactose.

    Si votre médecin vous a informé d’une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    Votre médecin vous indiquera les quantités à prendre et la durée du traitement. Ceci dépend de votre maladie et varie d'une personne à l'autre.

    Quelle quantité prendre ?

    Dans le traitement de la schizophrénie

    Adultes

    · La dose recommandée initiale est de 2 mg par jour, elle peut être augmentée à 4 mg par jour le second jour.

    · Votre dose pourra ensuite être adaptée par votre médecin en fonction de la façon dont vous répondez au traitement.

    · La majorité des personnes se sentent mieux avec des doses journalières entre 4 et 6 mg.

    · Cette dose totale journalière peut être divisée en une ou deux prises. Votre médecin vous indiquera quel dosage est le mieux pour vous.

    Sujets âgés

    · Votre dose recommandée sera normalement de 0,5 mg deux fois par jour.

    · Votre dose pourra ensuite être progressivement augmentée par votre médecin à 1 mg jusqu'à 2 mg deux fois par jour.

    · Votre médecin vous indiquera quel dosage est le mieux pour vous.

    Enfants et adolescents

    · Les enfants et adolescents de moins de 18 ans ne doivent pas être traités par RISPERIDONE MYLAN PHARMA pour la schizophrénie.

    Dans le traitement des accès maniaques

    Adultes

    · Votre dose recommandée sera généralement de 2 mg une fois par jour.

    · Votre dose pourra être progressivement augmentée par votre médecin en fonction de votre réponse au traitement.

    · La majorité des personnes se sentent mieux avec des doses de 1 mg à 6 mg une fois par jour.

    Sujets âgés

    · Votre dose recommandée sera généralement de 0,5 mg deux fois par jour.

    · Votre dose pourra être progressivement augmentée par votre médecin de 1 mg jusqu'à 2 mg deux fois par jour en fonction de votre réponse au traitement.

    Enfants et adolescents

    · Les enfants et adolescents en dessous de 18 ans ne doivent pas être traités par RISPERIDONE MYLAN PHARMA dans les accès maniaques.

    Dans le traitement de l'agressivité persistante chez les personnes présentant une maladie d'Alzheimer

    Adultes (Sujets âgés inclus)

    · Votre dose recommandée sera généralement de 0,25 mg deux fois par jour.

    · Votre dose pourra être progressivement augmentée par votre médecin en fonction de votre réponse au traitement.

    · La majorité des personnes se sentent mieux avec 0,5 mg deux fois par jour. Certains patients peuvent avoir besoin de 1 mg deux fois par jour.

    · La durée du traitement chez les patients présentant une maladie d'Alzheimer ne doit pas dépasser 6 semaines.

    Dans le traitement du trouble des conduites chez l'enfant et l'adolescent

    La dose dépendra du poids de votre enfant :

    Pour un enfant de moins de 50 kg

    · La dose recommandée sera normalement de 0,25 mg une fois par jour.

    · La dose pourra être augmentée tous les deux jours par paliers de 0,25 mg par jour.

    · La dose d'entretien usuelle est de 0,25 mg à 0,75 mg une fois par jour.

    Pour un enfant de 50 kg ou plus

    · La dose initiale sera normalement de 0,5 mg une fois par jour.

    · La dose pourra être augmentée tous les deux jours par paliers de 0,5 mg par jour.

    · La dose d'entretien usuelle est de 0,5 mg à 1,5 mg une fois par jour.

    · La durée du traitement dans les troubles des conduites ne doit pas dépasser 6 semaines.

    Les enfants de moins de 5 ans ne doivent pas être traités par RISPERIDONE MYLAN PHARMA pour un trouble des conduites.

    Patients présentant des problèmes rénaux ou hépatiques

    Indépendamment de la raison de votre traitement, toutes les doses initiales et les doses suivantes de rispéridone doivent être diminuées par deux.

    L'augmentation des doses doit être plus lente chez ces patients.

    La rispéridone doit être utilisée avec prudence chez ce groupe de patients.

    Comment prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    Vous devez avaler votre comprimé avec de l'eau.

    Vous pouvez prendre ce médicament avec ou sans nourriture.

    Les comprimés peuvent être divisés en deux demi-doses égales.

    Si vous avez pris plus de RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable que vous n’auriez dû

    Consulter immédiatement un médecin. Emportez la boîte de médicament avec vous.

    En cas de surdosage, vous pourrez vous sentir somnolent ou fatigué, ou avoir des mouvements anormaux du corps, des difficultés à vous tenir debout et à marcher, une sensation de vertige due à une tension artérielle basse, ou avoir des battements rapides ou anormaux du cœur ou des convulsions.

    Si vous oubliez de prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en souvenez. Cependant, si c'est presque le moment de prendre la prochaine dose, ne prenez pas la dose oubliée et continuez votre traitement comme d'habitude. Si vous avez oublié deux doses ou plus, contactez votre médecin.

    Ne prenez pas de dose double (deux doses en même temps) pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.

    Si vous arrêtez de prendre RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable

    Vous ne devez pas arrêter de prendre ce médicament sans que votre médecin vous ait dit de le faire. Vos symptômes peuvent réapparaître. Si votre médecin décide d'arrêter ce médicament, votre posologie pourra être progressivement diminuée sur plusieurs jours.

    Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Contactez immédiatement votre médecin ou dirigez-vous aux urgences de l’hôpital si vous :

    Fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Développez des infections pulmonaires, y compris des infections pulmonaires graves comme la pneumonie – vous pouvez avoir de la fièvre, cracher des glaires qui peuvent être sanglantes ou mousseuses, et vous sentir très mal.

    Peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Présentez un changement soudain de votre état mental ou une soudaine faiblesse ou un engourdissement de votre visage, bras ou jambes, spécialement d'un seul côté, ou une élocution inarticulée, même pendant une période de temps courte. Ces derniers peuvent être les signes d’un accident vasculaire cérébral (AVC), un mini-AVC (accident ischémique transitoire) ou une diminution du flux sanguin vers le cerveau.

    · Ressentez un rythme cardiaque anormal, comme des fibrillations ou un rythme cardiaque très lent (bloc cardiaque). Ces signes peuvent être provoqués par une conduction électrique anormale du cœur et peuvent être vus sur un tracé ECG anormal. Dans certains cas, cela peut mettre votre vie en danger.

    · Ne répondez pas aux stimuli (changement dans l'environnement interne ou externe), êtes dans un niveau de conscience faible ou perdez connaissance, ou avez des convulsions.

    · Présentez des mouvements involontaires de la langue, de la bouche et du visage. L'arrêt de la rispéridone pourrait s'avérer nécessaire.

    · Développez un diabète – état dans lequel votre organisme est incapable de contrôler les taux de sucre dans le sang. Vous pouvez avoir très soif, uriner beaucoup, avoir très faim, vous sentir fatigué ou léthargique. Si vous n’êtes pas traité, vous pouvez tomber dans le coma ou potentiellement développer des complications d’un diabète non contrôlé mettant en péril votre vie.

    · Avez une augmentation du nombre d’infections, par exemple des maux de gorge, aphtes, etc., qui peut être causée par une diminution du nombre de globules blancs, y compris ceux qui vous protègent des infections bactériennes.

    · Développez une infection pulmonaire causée par l’inhalation de nourriture dans les voies respiratoires ou une congestion des poumons (par exemple, en raison d’une accumulation de mucosités).

    · Remarquez une infection sous la peau, normalement dans les couches de gras de la cuisse et des fesses (cellulite).

    · Êtes incapable d’uriner ou de vider complètement votre vessie.

    · Avez une constipation sévère, qui peut être due à une obstruction de l’intestin ou un durcissement sévère et tassement des matières fécales.

    Rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    Avez une éruption cutanée sévère, urticaire ou démangeaisons sur la peau, gonflement du visage, des lèvres ou de la gorge, essoufflement, difficulté à respirer, étourdissement et choc. Ceux-ci peuvent être des signes d’une réaction allergique grave ou œdème de Quincke.

    · Présentez des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes), qui peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu'aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez immédiatement un médecin.

    · Présentez de la fièvre, une raideur musculaire, une transpiration ou un état de conscience diminué (un trouble appelé « Syndrome malin des neuroleptiques »). Un traitement médical urgent peut être nécessaire.

    · Êtes un homme et présentez une érection prolongée ou douloureuse. Ceci est appelé priapisme. Un traitement médical urgent peut être nécessaire.

    · Avez des douleurs sévères à l’estomac qui atteignent le dos. Ceci peut être le signe d’une inflammation du pancréas.

    · Développez une pression intraoculaire élevée (glaucome), qui peut causer des problèmes de vision et de sérieux problèmes de vue à long terme.

    · Avez un taux de sodium sanguin inférieur à la normale, qui peut vous faire sentir faible, confus et avec des douleurs musculaires. Ceci peut être dû à la sécrétion inappropriée de l’hormone (ADH) qui entraîne une rétention d’eau et dilue le sang, ce qui réduit la quantité de sodium. Ceci peut être associé à une prise excessive d’eau (plus de 2 litres d’eau par jour).

    · Remarquez une faiblesse sévère ou des douleurs dans les muscles, qui peuvent être dues à une rupture du tissu musculaire (rhabdomyolyse).

    Très rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · Avez une perte d’appétit, une perte de poids inexpliquée, des nausées, des vomissements, des douleurs à l’estomac, des difficultés à respirer, un ralentissement du rythme cardiaque, des douleurs musculaires inhabituelles ou une sensation de faiblesse, de fatigue ou d’inconfort. Ces signes peuvent annoncer une complication potentiellement mortelle rare de diabète non contrôlé appelé acidocétose diabétique.

    Prévenez votre médecin immédiatement si vous présentez l'un des effets indésirables ci-dessus.

    Les effets indésirables suivants peuvent aussi survenir :

    Effets indésirables très fréquents (peuvent affecter plus de 1 personne sur 10) :

    · Parkinsonisme. C'est un terme médical qui inclut de nombreux symptômes. Chaque symptôme individuel peut survenir chez moins de 1 personne sur 10. Le parkinsonisme inclut : une augmentation de la sécrétion de salive ou une bouche humide, une raideur musculo-squelettique, de la salivation, des mouvements saccadés en pliant les jambes, des mouvements lents, réduits ou anormaux du corps, une absence d'expression du visage, une tension musculaire, une raideur de nuque, une raideur musculaire, des petits pas, traînants, précipités, et une absence de mouvements normaux des bras au cours de la marche, un clignement persistant des yeux en réponse à des tapes sur le front (réflexe anormal).

    · Maux de tête, difficultés pour s'endormir ou rester endormi.

    · Somnolence, envie de dormir.

    Effets indésirables fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Fatigue, faiblesse habituelle (asthénie), sensation de fatigue, somnolence, ou manque d’énergie (léthargie, incapacité à rester immobile, incapacité à rester assis sans bouger, anxiété, dépression, agitation, sensation de vertige, sensation d'épuisement, troubles du sommeil.

    · Vomissements, diarrhée, constipation, nausées, brûlures d’estomac ou indigestion, douleur ou gène abdominale, mal de gorge, sensation de bouche sèche, douleurs dentaires.

    · Prise de poids, augmentation de la température corporelle (température élevée), augmentation de l’appétit, diminution de l'appétit.

    · Essoufflement, grippe, vision trouble, infection ou réactions allergiques de l’œil qui peuvent produire des sécrétions collantes, infection des sinus, obstruction nasale ou sinusale, saignement de nez, toux.

    · Infection urinaire, énurésie nocturne, incapacité à contrôler la miction (incontinence), incapacité à uriner.

    · Tremblement, spasme musculaire, mouvements involontaires au niveau du visage ou des bras et des jambes, mouvements répétitifs ou postures anormales associées à des contractions musculaires, douleurs articulaires et musculaires, douleurs dorsales.

    · Rétention de fluides dans le corps (par exemple, gonflement au niveau des bras et des jambes), douleurs au niveau des bras et des jambes.

    · Éruption, rougeur cutanée, infections de l’oreille.

    · Accélération du rythme cardiaque, douleur thoracique, pression artérielle élevée.

    · Chutes.

    · Augmentation de la prolactine dans le sang.

    Effets indésirables peu fréquents (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Consommation excessive d'eau, soif, incontinence fécale, flatulences, voix rauque ou modification de la voix.

    · taux élevé de sucre dans le sang.

    · Infection de la vessie, infection virale et autres infections, angine, infection de l'estomac, infection fongique au niveau des ongles.

    · Diminution de la tension artérielle en passant en position debout, diminution de la tension artérielle, sensation de vertige après un changement de position du corps, conscience des battements du cœur, ralentissement du rythme cardiaque.

    · Douleur en urinant, besoin fréquent d'uriner.

    · Confusion, trouble de l'attention, sommeil excessif, cauchemars, nervosité, élévation de l'humeur (manie).

    · Augmentation des enzymes hépatiques, diminution de l'hémoglobine ou du nombre des globules rouges (anémie), augmentation des éosinophiles (type de globules blancs), augmentation de la créatine phosphokinase, diminution des plaquettes (cellules sanguines qui vous aident à arrêter les saignements), augmentation du cholestérol sanguin.

    · Faiblesse musculaire, agitation excessive associée à des spasmes musculaires et des tremblements, douleur de l'oreille, douleur du cou, gonflement des articulations, posture anormale, raideur des articulations, gêne au niveau du thorax.

    · Lésion cutanée, trouble cutané, sécheresse de la peau, démangeaisons intenses au niveau de la peau, acné, perte de cheveux, eczéma (inflammation de la peau) qui peut être due à des acariens, décoloration de la peau, épaississement de la peau, bouffée de chaleur, picotements, diminution de la sensibilité de la peau à la douleur ou au toucher, inflammation de la peau grasse.

    · Absence de règles, dysfonctionnement sexuel, trouble de la fonction érectile, trouble de l'éjaculation, écoulement au niveau des seins, gonflement des seins chez l'homme, douleur ou inconfort au niveau de la poitrine, diminution de la libido, règles irrégulières ou retardées, pertes vaginales.

    · Perte de connaissance, trouble de la marche (façon de marcher), lenteur, perte de poids, diminution de l'appétit entraînant une malnutrition et un poids corporel faible, sensation de tristesse, trouble de l'équilibre, allergie, frissons, coordination anormale, altération du goût.

    · Hypersensibilité douloureuse à la lumière, augmentation du flux sanguin au niveau de l'œil, sécheresse oculaire, augmentation des larmes.

    · Bruits de craquements respiratoires, difficulté pour parler, difficulté pour avaler, son rauque/sifflement au cours de la respiration.

    · Bourdonnement d'oreille, sensation de tourner et étourdissements (vertiges), œdème du visage.

    Effets indésirables rares (peuvent affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · Incapacité à atteindre l'orgasme, gonflement ou élargissement des seins, seins sensibles et chauds.

    · Pellicules.

    · Froideur au niveau des bras et des jambes, gonflement de la langue, inflammation des lèvres, durcissement de certaines parties du corps (par exemple, la peau).

    · Absence de mouvement ou de réponse pendant l’état éveillé (catatonie).

    · Somnambulisme.

    · Trouble des conduites alimentaires lié au sommeil.

    · Formation de croûtes au niveau du bord des paupières, révulsion oculaire, problèmes de mouvements oculaires, complications pendant la chirurgie de la cataracte.

    · Absence d'émotion.

    · Syndrome de sevrage.

    · Diminution de la température corporelle.

    · Respiration superficielle rapide, difficulté à respirer pendant le sommeil, arythmie sinusale (variation normale du rythme cardiaque causé par la respiration).

    · Tremblements de la tête.

    · Jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse).

    · Présence de sucre sanguin (glucose) dans les urines, faible taux de sucre dans le sang, taux élevés de matières grasses (triglycérides) ou de l’insuline dans le sang.

    Des médicaments comme la rispéridone ont également été signalés comme provoquant une chute de la pression artérielle après un repos qui est associée à une très forte augmentation de la fréquence cardiaque au fur et à mesure que le corps récupère.

    Effets indésirables supplémentaires chez les enfants et les adolescents

    En général, les effets indésirables chez les enfants sont présumés être similaires à ceux des adultes.

    Les effets indésirables suivants ont été rapportés plus souvent chez les enfants et les adolescents (5 à 17 ans) que chez les adultes : envie de dormir ou se sentir moins vigilant, épuisement (fatigue), maux de tête, augmentation de l'appétit, vomissements, symptômes du rhume, congestion nasale, douleurs abdominales, sensation de vertige, toux, fièvre, tremblements (secousses), diarrhée et incontinence (absence de contrôle) urinaire.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin, votre pharmacien ou à votre infirmier/ère. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la plaquette thermoformée et la boîte après EXP. La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Plaquettes thermoformées : à conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Flacon (PEHD) : pas de précautions particulières de conservation. Après ouverture, à utiliser dans les 60 jours.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable  

    · La substance active est : rispéridone

    Chaque comprimé pelliculé de RISPERIDONE MYLAN PHARMA contient 1 mg de rispéridone.

    · Les autres composants sont :

    Noyau du comprimé : lactose monohydraté, amidon de maïs prégélatinisé, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, silice colloïdale anhydre, laurylsulfate de sodium.

    Pelliculage : Opadry blanc 03H58856 : hypromellose, dioxyde de titane (E171), propylène glycol, talc.

    Qu’est-ce que RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable et contenu de l’emballage extérieur  

    Ce médicament se présente sous forme de comprimé pelliculé arrondi, biconvexe, de couleur blanche, portant l'inscription « 1 » gravée sur une face et muni d'une barre de cassure sur l'autre face.

    Les comprimés peuvent être divisés en deux demi-doses égales.

    RISPERIDONE MYLAN PHARMA 1 mg, comprimé pelliculé sécable se présente :

    · sous la forme de plaquettes thermoformées contenant 20, 28, 30, 50, 56, 60 ou 100 comprimés pelliculés,

    · sous la forme de plaquette thermoformée en blister unitaire contenant 28x1, 30x1, 56x1, 60x1 ou 100x1 comprimés pelliculés.

    · sous la forme de 60 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) avec un bouchon (Polypropylène).

    Toutes les présentations peuvent ne pas être commercialisées.

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    MYLAN S.A.S

    117 Allée des Parcs

    69800 Saint-Priest

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    VIATRIS SANTE

    1 rue de Turin

    69007 LYON

    Fabricant  

    MCDERMOTT LABORATORIES

    T/A GERARD LABORATORIES

    35/36 BALDOYLE INDUSTRIAL ESTATE, GRANGE ROAD, DUBLIN 13

    IRLANDE

    ou

    GENERICS (UK) LIMITED

    STATION CLOSE, POTTERS BAR,

    HERTFORDSHIRE, EN6 1 TL

    ROYAUME-UNI

    ou

    MYLAN HUNGARY KFT.

    H-2900,

    Komarom,

    Mylan utca 1.

    HONGRIE

    ou

    MYLAN DUBLIN

    NEWENHAM COURT

    Northern Cross

    Malahide Road

    Dublin 17

    IrlandE

    ou

    Logiters, Logistica Portugal, S.A

    Estrada dos Arneiros, 4,

    Azambuja, 2050-544

    Portugal

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).