RISPERDALCONSTA L.P. 37

  • Commercialisé Supervisé Sous ordonnance
  • Intramusculaire
  • Code CIS : 68901873
  • Description : RISPERDALCONSTA L.P. appartient à un groupe de médicaments appelés « antipsychotiques ».RISPERDALCONSTA L.P. est utilisé dans le traitement d’entretien de la schizophrénie, au cours de laquelle vous pouvez voir, entendre ou ressentir des choses qui ne sont pas là, avoir des croyances erronées, ou ressentir une suspicion inhabituelle, ou vous sentir confus. RISPERDALCONSTA L.P. est destiné aux patients qui sont actuellement traités par des antipsychotiques oraux (par exemple, comprimés, gélules). RISPERDALCONSTA L.P. peut aider à atténuer les symptômes de votre maladie et empêcher vos symptômes de réapparaître.
  • Informations pratiques

    • Prescription : liste I
    • Format : poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée
    • Date de commercialisation : 07/10/2003
    • Statut de commercialisation : Autorisation active
    • Code européen : Pas de code européen

    Les compositions de RISPERDALCONSTA L.P. 37

    Format Substance Substance code Dosage SA/FT
    Poudre RISPÉRIDONE 37430 37,50 mg SA

    * « SA » : principe actif | « FT » : fraction thérapeutique

    Les différents formats (emballages) de vente de ce médicament :

    1 flacon(s) en verre avec adaptateur(s) pour flacon avec aiguille(s) - 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 2 ml

    • Code CIP7 : 3624936
    • Code CIP3 : 3400936249363
    • Prix : 86,65 €
    • Date de commercialisation : 28/06/2004
    • Remboursement : Pas de condition de remboursement
    • Taux de remboursement : 65%

    Caractéristiques :

    ANSM - Mis à jour le : 23/07/2021

    1. DENOMINATION DU MEDICAMENT  

    RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

    2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE  

    Rispéridone......................................................................................................................... 37,5 mg

    Pour un flacon

    1 ml de suspension reconstituée contient 18,75 mg de rispéridone.

    Excipients à effet notoire

    1 ml de suspension reconstituée contient 3 mg de sodium.

    Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.

    3. FORME PHARMACEUTIQUE  

    Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée.

    Flacon de poudre : poudre fluide blanche à blanc cassé.

    Seringue préremplie de solvant pour reconstitution : solution aqueuse limpide, incolore.

    4. DONNEES CLINIQUES  

    4.1. Indications thérapeutiques  

    RISPERDALCONSTA L.P. est indiqué dans le traitement d’entretien de la schizophrénie chez les patients actuellement stabilisés par des antipsychotiques oraux.

    4.2. Posologie et mode d'administration  

    Posologie

    Adultes

    Dose initiale

    Pour la majorité des patients la dose recommandée est de 25 mg par voie intramusculaire toutes les deux semaines. Chez les patients traités par une dose fixe de rispéridone orale depuis deux semaines ou plus, le schéma de conversion suivant doit être pris en compte. Les patients traités par une dose inférieure ou égale à 4 mg de rispéridone orale doivent recevoir RISPERDALCONSTA L.P. 25 mg, chez les patients traités par des doses orales plus élevées, la dose plus élevée de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg doit être envisagée.

    Lorsque les patients ne sont pas actuellement sous traitement par la rispéridone orale, la posologie du pré-traitement oral doit être prise en compte dans le choix de la dose initiale I.M. La dose initiale recommandée est de 25 mg de RISPERDALCONSTA L.P. toutes les deux semaines. Pour les patients recevant des doses plus élevées de l’antipsychotique oral en cours, la dose plus élevée de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg doit être envisagée.

    Une couverture antipsychotique suffisante par la rispéridone orale ou le traitement antipsychotique antérieur doit être assurée du fait d’un délai de latence de 3 semaines après la première injection de RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 5.2).

    RISPERDALCONSTA L.P. ne doit pas être utilisé dans les exacerbations aiguës de la schizophrénie sans assurer une couverture antipsychotique suffisante par la rispéridone orale ou l’antipsychotique antérieur pendant la période de latence de 3 semaines suivant la première injection de RISPERDALCONSTA L.P.

    Dose d’entretien

    Pour la majorité des patients la dose recommandée est de 25 mg par voie intramusculaire toutes les deux semaines. Certains patients peuvent bénéficier des doses plus élevées de 37,5 mg ou 50 mg. Un ajustement posologique à une dose supérieure ne doit pas être réalisé plus fréquemment que toutes les 4 semaines. L’effet de cette augmentation de dose ne doit pas être attendu avant un délai de 3 semaines après la première injection à la dose plus élevée. Aucun bénéfice supplémentaire n’a été observé à la dose de 75 mg dans les essais cliniques. Des doses supérieures à 50 mg toutes les deux semaines ne sont pas recommandées.

    Sujets âgés

    Aucun ajustement posologique n’est nécessaire. La dose recommandée est de 25 mg par voie intramusculaire toutes les deux semaines. Lorsque les patients ne sont pas actuellement traités par la rispéridone orale, la dose recommandée est de 25 mg de RISPERDALCONSTA L.P. toutes les deux semaines.

    Pour les patients recevant une dose fixe de rispéridone orale depuis deux semaines ou plus, le schéma de conversion suivant doit être pris en compte. Les patients traités par une dose inférieure ou égale à 4 mg de rispéridone orale doivent recevoir RISPERDALCONSTA L.P. 25 mg, pour les patients traités par des doses orales plus élevées, la dose plus élevée de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg doit être envisagée.

    Une couverture antipsychotique suffisante doit être assurée pendant la période de latence de 3 semaines après la première injection de RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 5.2). Les données cliniques avec RISPERDALCONSTA L.P. sont limitées chez les sujets âgés. RISPERDALCONSTA L.P. sera utilisé avec prudence chez les sujets âgés.

    Insuffisance hépatique et Insuffisance rénale

    RISPERDALCONSTA L.P. n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.

    En cas de nécessité de traitement par RISPERDALCONSTA L.P. chez des patients insuffisants hépatiques ou rénaux, une dose initiale de 0,5 mg deux fois par jour de rispéridone orale est recommandée pendant la première semaine. La deuxième semaine 1 mg deux fois par jour ou 2 mg une fois par jour peuvent être administrés. Lorsqu’une dose orale journalière totale d’au moins 2 mg est bien tolérée, une injection de 25 mg de RISPERDALCONSTA L.P. peut être administrée toutes les 2 semaines.

    Une couverture antipsychotique suffisante doit être assurée pendant la période de latence de 3 semaines après la première injection de RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 5.2).

    Population pédiatrique

    La sécurité et l’efficacité de RISPERDALCONSTA L.P. chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.

    Mode d’administration

    RISPERDALCONSTA L.P. doit être administré toutes les 2 semaines par injection intramusculaire profonde dans le muscle deltoïde ou fessier à l’aide de l’aiguille sécurisée appropriée. Pour une administration dans le muscle deltoïde, utiliser l’aiguille de 25 mm en alternant les injections entre les deux bras. Pour une administration dans le muscle fessier, utiliser l’aiguille de 51 mm en alternant les injections entre les deux muscles fessiers. Ne pas administrer par voie intraveineuse (voir rubriques 4.4 et 6.6).

    Pour les instructions de reconstitution du médicament avant administration, voir rubrique 6.6.

    4.3. Contre-indications  

    Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.

    4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi  

    Chez les patients naïfs de rispéridone, il est recommandé d’établir la tolérance avec de la rispéridone orale avant d’initier le traitement par RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 4.2).

    Sujets âgés déments

    RISPERDALCONSTA L.P. n’a pas été étudié chez les patients âgés déments, en conséquence son utilisation n’est pas indiquée chez ce groupe de patients.

    RISPERDALCONSTA L.P. n’est pas autorisé dans le traitement des troubles comportementaux liés à la démence.

    Augmentation de la mortalité chez les sujets âgés déments

    Dans une méta-analyse de 17 essais contrôlés réalisés avec des antipsychotiques atypiques, dont RISPERDAL oral, des patients âgés déments traités par des antipsychotiques atypiques ont présenté une augmentation de la mortalité comparativement au placebo. Dans des essais contrôlés versus placebo réalisés avec RISPERDAL oral dans cette population, l’incidence de la mortalité était de 4,0% pour les patients traités par RISPERDAL comparée à 3,1% pour les patients traités par placebo. L’odd ratio (intervalle de confiance exact à 95%) était de 1,21 (0,7 ; 2,1). L’âge moyen (extrêmes) des patients décédés était de 86 ans (extrêmes 67-100 ans). Les données de deux études observationnelles conduites à grande échelle ont également montré que les personnes âgées démentes traitées par des antipsychotiques conventionnels présentaient un risque de mortalité légèrement augmenté comparativement à celles non traitées. Il n’existe pas de données suffisantes pour donner une estimation sûre de l’ampleur précise de ce risque. La cause de l’augmentation de ce risque n’est pas connue. L’imputabilité de ces résultats d’augmentation de la mortalité dans les études observationnelles au médicament antipsychotique plutôt qu’à certaine(s) caractéristique(s) des patients n’est pas claire.

    Utilisation concomitante avec le furosémide

    Dans les essais contrôlés versus placebo réalisés avec RISPERDAL oral chez des patients âgés déments, une incidence plus élevée de la mortalité a été observée chez les patients traités par furosémide plus rispéridone (7,3 % ; âge moyen 89 ans, extrêmes 75-97 ans) comparativement aux patients traités par la rispéridone seule (3,1 % ; âge moyen 84 ans, extrêmes 70-96 ans) ou le furosémide seul (4,1 % ; âge moyen 80 ans, extrêmes 67-90 ans). L’augmentation de la mortalité chez les patients traités par furosémide plus rispéridone a été observée dans deux des quatre essais cliniques. L’utilisation concomitante de rispéridone avec d’autres diurétiques (principalement des diurétiques thiazidiques administrés à faible dose) n’a pas été associée à des observations similaires.

    Aucun mécanisme physiopathologique n’a été identifié pour expliquer cet effet, et aucun motif cohérent de décès n’a été observé. Toutefois, la prudence est nécessaire et le rapport risque/bénéfice de cette association ou d’un traitement concomitant par d’autres diurétiques puissants doit être pris en compte préalablement à toute décision d’utilisation.

    Il n’a pas été observé d’augmentation de la mortalité chez les patients prenant d’autres diurétiques comme traitement concomitant à la rispéridone. Indépendamment du traitement, la déshydratation est un facteur de risque de mortalité et doit donc être soigneusement évitée chez les patients âgés déments.

    Evènements indésirables cérébrovasculaires

    Dans des essais cliniques randomisés, contrôlés versus placebo chez les patients déments traités par certains antipsychotiques atypiques, un risque de survenue d’évènements indésirables cérébrovasculaires environ 3 fois supérieur a été observé. L’analyse des données poolées de six essais contrôlés versus placebo menés avec RISPERDAL principalement chez des patients âgés (>65 ans) déments montre que les accidents cérébrovasculaires (graves et non graves, combinés) sont survenus chez 3,3% (33/1009) des patients traités par la rispéridone et chez 1,2 % (8/712) des patients traités par placebo.

    L’odd ratio (intervalle de confiance exact à 95%) était de 2,96 (1,34 ; 7,50). Le mécanisme de cette augmentation de risque n’est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être exclue pour d’autres antipsychotiques ou d’autres populations de patients. RISPERDALCONSTA L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risques d’accident vasculaire cérébral.

    Hypotension orthostatique

    En raison des propriétés alpha-bloquantes de la rispéridone, une hypotension (orthostatique) peut survenir, principalement à l’initiation du traitement. Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l’utilisation concomitante de rispéridone et d’un traitement antihypertenseur. La rispéridone doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des risques cardiovasculaires connus (par exemple, insuffisance cardiaque, infarctus du myocarde, anomalies de la conduction, déshydratation, hypovolémie ou maladie cérébrovasculaire). Le rapport bénéfice/risque de la poursuite du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. doit être évalué lorsqu’une hypotension orthostatique cliniquement significative persiste.

    Leucopénie, neutropénie et agranulocytose

    Des cas de leucopénie, neutropénie et agranulocytose ont été rapportés avec les antipsychotiques, dont RISPERDALCONSTA L.P.. Une agranulocytose a été très rarement rapportée (< 1/10 000 patients) lors de la surveillance après commercialisation.

    Les patients ayant des antécédents cliniquement significatifs d’une faible numération des globules blancs (NGB) ou de leucopénie/neutropénie d’origine médicamenteuse doivent être surveillés pendant les tous premiers mois de traitement et l'arrêt de RISPERDALCONSTA L.P. doit être considéré au premier signe d'une baisse cliniquement significative de la NGB en l'absence d'autres facteurs causaux.

    Les patients ayant une neutropénie cliniquement significative doivent être attentivement surveillés afin de dépister une fièvre ou d'autres symptômes ou signes d'infection et traités rapidement si de tels symptômes ou signes apparaissent. Les patients ayant une neutropénie sévère (numération absolue de neutrophiles < 1 x 109/L) doivent arrêter RISPERDALCONSTA L.P. et leur NGB doit être suivie jusqu'à rétablissement.

    Dyskinésie tardive/Symptômes extrapyramidaux (DT/SEP)

    Les médicaments qui possèdent des propriétés antagonistes dopaminergiques ont été associés à l’induction de dyskinésie tardive caractérisée par des mouvements rythmiques involontaires, prédominant au niveau de la langue et/ou du visage. La survenue de symptômes extrapyramidaux est un facteur de risque de dyskinésie tardive. Si les signes et symptômes d’une dyskinésie tardive apparaissent, l’arrêt de tous les antipsychotiques doit être envisagé.

    La prudence est recommandée chez les patients recevant de façon concomitante des psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) et de la rispéridone, car des symptômes extrapyramidaux peuvent apparaître lors de l’ajustement de l’un ou des deux médicaments. L’arrêt progressif du traitement stimulant est recommandé (voir rubrique 4.5).

    Syndrome malin des neuroleptiques (SMN)

    Le Syndrome Malin des Neuroleptiques, caractérisé par une hyperthermie, une rigidité musculaire, une instabilité du système nerveux autonome, une altération de la conscience et une élévation des taux sériques de créatine phosphokinase a été rapporté avec les antipsychotiques. Des signes cliniques supplémentaires peuvent inclure une myoglobinurie (rhabdomyolyse) et une insuffisance rénale aiguë. En cas de survenue, tous les antipsychotiques, dont RISPERDALCONSTA L.P., doivent être arrêtés.

    Maladie de Parkinson et démence à corps de Lewy

    Les prescripteurs doivent évaluer le rapport risque/bénéfice lors de la prescription d’antipsychotiques, dont RISPERDALCONSTA L.P., chez des patients présentant une Maladie de Parkinson ou une Démence à Corps de Lewy. La Maladie de Parkinson peut s’aggraver sous rispéridone.

    Ces deux groupes de patients peuvent présenter une augmentation du risque de survenue d’un Syndrome Malin des Neuroleptiques ainsi qu’une sensibilité accrue aux médicaments antipsychotiques ; ces patients étaient exclus des essais cliniques. Les symptômes de cette sensibilité accrue peuvent inclure une confusion, une somnolence, une instabilité posturale avec chutes fréquentes, en plus des symptômes extrapyramidaux.

    Réactions d’hypersensibilité

    Bien que la tolérance de la rispéridone orale doit être établie avant l’instauration d’un traitement par RISPERDALCONSTA L.P., de rares réactions anaphylactiques ont été rapportées après commercialisation chez des patients qui ont déjà toléré la rispéridone par voie orale (voir rubriques 4.2 et 4.8). Si des réactions d’hypersensibilité surviennent, RISPERDALCONSTA L.P. doit être arrêté ; des mesures générales cliniques adéquates doivent être initiées et le patient doit être surveillé jusqu’à disparition des signes et symptômes (voir rubriques 4.3 et 4.8).

    Hyperglycémie et diabète

    Hyperglycémie, diabète et exacerbation d’un diabète préexistant ont été rapportés au cours du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. Dans certains cas, une prise de poids antérieure a été rapportée, ce qui peut être un facteur prédisposant. L’association à une acidocétose a été très rarement rapportée et l’association à un coma diabétique rarement rapportée. Une surveillance clinique adéquate est recommandée conformément aux recommandations relatives aux antipsychotiques. Les symptômes d'hyperglycémie (tels que polydipsie, polyurie, polyphagie et fatigue) doivent être recherchés chez les patients traités par antipsychotiques atypiques, y compris RISPERDALCONSTA L.P. Une surveillance régulière doit être effectuée afin de détecter une aggravation de la glycémie chez les patients diabétiques.

    Prise de poids

    Une prise de poids cliniquement significative a été rapportée avec l’utilisation de RISPERDALCONSTA L.P. Le poids doit être contrôlé régulièrement.

    Hyperprolactinémie

    L’hyperprolactinémie est un effet indésirable fréquent du traitement par RISPERDALCONSTA L.P.. L’évaluation du taux plasmatique de prolactine est recommandée chez les patients présentant des signes d’effets indésirables potentiellement associés à la prolactine (par exemple, gynécomastie, troubles menstruels, anovulation, troubles de la fertilité, diminution de la libido, dysfonctionnement érectile, galactorrhée).

    Les études sur cultures de tissus suggèrent que la croissance cellulaire dans les tumeurs du sein chez l’Homme peut être stimulée par la prolactine. Bien qu’une association claire avec l’administration d’antipsychotiques n’ait pas été établie à ce jour dans les études cliniques et épidémiologiques, la prudence est recommandée chez les patients présentant des antécédents médicaux significatifs. RISPERDALCONSTA L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d’hyperprolactinémie et chez les patients présentant des tumeurs potentiellement prolactine-dépendantes.

    Allongement de l’intervalle QT

    Un allongement de l’intervalle QT a été très rarement rapporté après commercialisation. Comme avec d’autres antipsychotiques, la prudence est nécessaire lorsque la rispéridone est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire connue, des antécédents familiaux d’allongement de l’intervalle QT, une bradycardie, ou des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), car ils peuvent augmenter le risque d’effets arythmogènes, ainsi qu’en cas d’utilisation concomitante de médicaments connus pour allonger l’intervalle QT.

    Convulsions

    RISPERDALCONSTA L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de convulsions ou d’autres situations cliniques pouvant potentiellement abaisser le seuil épileptogène.

    Priapisme

    Un priapisme peut survenir au cours du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. du fait de ses propriétés alpha-adrénergiques bloquantes.

    Régulation de la température corporelle

    Une altération de la capacité corporelle à diminuer la température corporelle centrale a été rapportée avec les médicaments antipsychotiques. La prudence est recommandée en cas de prescription de RISPERDALCONSTA L.P. à des patients susceptibles d’être exposés à certaines situations pouvant contribuer à une augmentation de la température corporelle centrale, par exemple exercice physique intense, exposition à une température extrême, traitement concomitant par des médicaments ayant une activité anticholinergique ou tendance à la déshydratation.

    Thromboembolie veineuse

    Des cas de thromboembolies veineuses (TEV) ont été rapportés avec les antipsychotiques. Les patients traités par des antipsychotiques présentant souvent des facteurs de risque acquis de TEV, tout facteur de risque potentiel de TEV doit être identifié avant et pendant le traitement par RISPERDALCONSTA L.P. et des mesures préventives doivent être mises en œuvre.

    Syndrome de l’iris hypotonique peropératoire

    Un syndrome de l'iris hypotonique peropératoire (SIHP) a été observé au cours d’interventions chirurgicales de la cataracte chez des patients traités par des médicaments antagonistes des récepteurs alpha1a-adrénergiques, y compris RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 4.8).

    Le SIHP peut augmenter le risque de complications oculaires pendant et après l'opération. L'utilisation actuelle ou antérieure de médicaments ayant un effet antagoniste des récepteurs alpha1a-adrénergiques doit être portée à la connaissance du chirurgien ophtalmologiste avant l'intervention chirurgicale. Le bénéfice potentiel de l'arrêt du traitement par alpha1-bloquant avant l’intervention chirurgicale de la cataracte n'a pas été établi et doit être mis en balance avec le risque d'arrêt du traitement antipsychotique.

    Effet antiémétique

    Un effet antiémétique a été observé au cours des études précliniques réalisées avec la rispéridone. Cet effet, lorsqu’il survient chez l’homme, peut masquer les signes et les symptômes de surdosage de certains médicaments ou certaines situations cliniques telles qu’une occlusion intestinale, un syndrome de Reye et une tumeur cérébrale.

    Insuffisance rénale ou hépatique

    Bien que l’administration de rispéridone orale ait été étudiée, RISPERDALCONSTA L.P. n’a pas été étudié chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques. RISPERDALCONSTA L.P. doit être administré avec prudence chez ce groupe de patients (voir rubrique 4.2).

    Administration

    La prudence est nécessaire pour éviter toute injection accidentelle de RISPERDALCONSTA L.P. dans un vaisseau sanguin.

    Excipients

    Ce médicament contient moins d’1 mmol de sodium (23 mg) par injection, c’est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions  

    Les interactions de RISPERDALCONSTA L.P. en co-administration avec d'autres médicaments n'ont pas été systématiquement évaluées. Les données d'interaction médicamenteuse mentionnées dans cette rubrique reposent sur des études avec RISPERDAL oral.

    Interactions pharmacodynamiques

    Médicaments connus pour allonger l'intervalle QT

    Comme pour d’autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lorsque la rispéridone est prescrite avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT, tels que les antiarythmiques (par exemple, quinidine, disopyramide, procaïnamide, propafénone, amiodarone, sotalol), les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline), les antidépresseurs tétracycliques (maprotiline), certains antihistaminiques, d’autres antipsychotiques, certains antipaludéens (quinine et méfloquine), et certains médicaments entraînant des troubles électrolytiques (hypokaliémie, hypomagnésémie), une bradycardie, ou ceux qui inhibent le métabolisme de la rispéridone. Cette liste est indicative et non exhaustive.

    Médicaments agissant au niveau central et alcool

    La rispéridone doit être administrée avec prudence en association avec d’autres médicaments agissant au niveau central en particulier l’alcool, les opiacés, les antihistaminiques et les benzodiazépines du fait d’une augmentation du risque d’effet sédatif.

    Lévodopa et agonistes de la dopamine

    RISPERDALCONSTA L.P. peut antagoniser l’effet de la lévodopa et d’autres agonistes dopaminergiques. Lorsque l’association s’avère nécessaire, en particulier au stade terminal de la maladie de Parkinson, la dose minimale efficace de chaque traitement doit être prescrite.

    Médicaments avec effet hypotenseur

    Une hypotension cliniquement significative a été observée après commercialisation lors de l’utilisation concomitante de rispéridone et d’un traitement anti-hypertenseur.

    Psychostimulants

    L’utilisation concomitante de psychostimulants (par exemple, méthylphénidate) avec la rispéridone peut entraîner des symptômes extrapyramidaux lors de l’ajustement de l’un ou des deux traitements (voir rubrique 4.4).

    Interactions pharmacocinétiques

    La rispéridone est principalement métabolisée par le CYP2D6 et dans une moindre mesure par le CYP3A4. La rispéridone et son métabolite actif 9-hydroxy-rispéridone sont des substrats de la P-glycoprotéine (P-gp). Les substances qui modifient l'activité du CYP2D6, ou les substances inhibitrices ou inductrices puissantes de l’activité du CYP3A4 et/ou de la P-gp peuvent influer sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Inhibiteurs puissants du CYP2D6

    La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P. avec un inhibiteur puissant du CYP2D6 peut augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone, mais à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Des doses plus élevées d'un inhibiteur puissant du CYP2D6 peuvent augmenter la concentration de la fraction antipsychotique active de rispéridone (par exemple, la paroxétine, voir ci-dessous). Il est attendu que d'autres inhibiteurs du CYP2D6 tels que la quinidine, sont susceptibles d'affecter les concentrations plasmatiques de la rispéridone de la même manière. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDALCONSTA L.P. lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par paroxétine, quinidine ou un autre inhibiteur puissant du CYP2D6, particulièrement à des doses élevées.

    Inhibiteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

    La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P. avec un inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peuvent augmenter considérablement les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDAL lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par itraconazole ou un autre inhibiteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp.

    Inducteurs du CYP3A4 et/ou de la P-gp

    La co-administration de RISPERDALCONSTA L.P. avec un inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp peut diminuer les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Le médecin doit réévaluer la posologie de RISPERDALCONSTA L.P. lors d’une instauration ou d’un arrêt de traitement concomitant par carbamazépine ou un autre inducteur puissant du CYP3A4 et/ou de la P-gp. Les inducteurs du CYP3A4 exercent leur effet de façon dépendante du temps et peuvent prendre au moins 2 semaines pour atteindre l'effet maximal après introduction. À l'inverse, à l'arrêt du traitement, l’induction du CYP3A4 peut prendre au moins 2 semaines à décliner.

    Médicaments fortement liés aux protéines

    Lorsque RISPERDALCONSTA L.P. est utilisé avec des médicaments fortement liés aux protéines, il n'y a aucun déplacement cliniquement pertinent de chacun des médicaments à partir des protéines plasmatiques. Lors d’une co-administration de médicaments, les informations du produit correspondantes doivent être consultées pour plus d'informations sur la voie de métabolisation et la nécessité éventuelle d'adapter la posologie.

    Population pédiatrique

    Les études d’interaction n’ont été réalisées que chez l’adulte. La pertinence des résultats de ces études dans la population pédiatrique n’est pas connue.

    Exemples

    Des exemples de médicaments qui peuvent potentiellement interagir avec la rispéridone ou qui se sont avérés ne pas interagir avec la rispéridone sont listés ci-dessous :

    Effet des autres médicaments sur la pharmacocinétique de la rispéridone

    Antibiotiques :

    · L'érythromycine, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, ne modifie pas la pharmacocinétique de la rispéridone ni de la fraction antipsychotique active.

    · La rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, a diminué les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active.

    Anticholinestérasiques :

    · Le donépézil et la galantamine, substrats à la fois des CYP2D6 et CYP3A4, ne montrent pas d’effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

    Antiépileptiques :

    · La carbamazépine, un inducteur puissant du CYP3A4 et un inducteur de la P-gp, diminue les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Des effets similaires peuvent être observés par exemple avec la phénytoïne et le phénobarbital qui sont aussi des inducteurs du CYP 3A4 hépatique et de la P-glycoprotéine.

    · Le topiramate réduisait modestement la biodisponibilité de la rispéridone, mais pas celle de la fraction antipsychotique active. Cette interaction n’est donc probablement pas cliniquement significative.

    Antifongiques :

    · L’itraconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmente les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active d'environ 70 %, à des doses de rispéridone de 2 à 8 mg/jour.

    · Le kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, à la dose de 200 mg/jour augmentait les concentrations plasmatiques de la rispéridone et diminuait les concentrations plasmatiques de 9-hydroxy-rispéridone.

    Antipsychotiques :

    · Les phénothiazines peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

    Antiviraux :

    · Les inhibiteurs de la protéase : aucune donnée d’étude formelle n’est disponible ; toutefois, étant donné que le ritonavir est un inhibiteur puissant du CYP3A4 et un faible inhibiteur du CYP2D6, le ritonavir et les inhibiteurs de la protéase boostés par le ritonavir peuvent augmenter potentiellement les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Bêtabloquants :

    · Certains bêtabloquants peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active.

    Inhibiteurs des canaux calciques :

    · Le vérapamil, un inhibiteur modéré du CYP3A4 et un inhibiteur de la P-gp, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone et de la fraction antipsychotique active.

    Médicaments gastro-intestinaux :

    · Antagonistes des récepteurs H2 : la cimétidine et la ranitidine, deux faibles inhibiteurs du CYP2D6 et CYP3A4, augmentaient la biodisponibilité de la rispéridone, mais seulement marginalement celle de la fraction antipsychotique active.

    ISRS et les antidépresseurs tricycliques :

    · La fluoxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente la concentration plasmatique de la rispéridone, mais à un moindre degré celle de la fraction antipsychotique active.

    · La paroxétine, un inhibiteur puissant du CYP2D6, augmente les concentrations plasmatiques de la rispéridone, mais, à des doses allant jusqu'à 20 mg/jour, à un moindre degré celles de la fraction antipsychotique active. Cependant, des doses plus élevées de paroxétine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    · Les antidépresseurs tricycliques peuvent augmenter les concentrations plasmatiques de la rispéridone mais pas celles de la fraction antipsychotique active. L’amitriptyline n’a pas d’incidence sur la pharmacocinétique de la rispéridone ou de la fraction antipsychotique active.

    · La sertraline, un faible inhibiteur du CYP2D6 et la fluvoxamine, un faible inhibiteur du CYP3A4, à des doses allant jusqu'à 100 mg/jour ne sont pas associés à des modifications cliniquement significatives des concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone. Cependant, des doses supérieures à 100 mg/jour de sertraline ou de fluvoxamine peuvent augmenter les concentrations de la fraction antipsychotique active de la rispéridone.

    Effet de la rispéridone sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

    Antiépileptiques :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du valproate ou du topiramate.

    Antipsychotiques :

    · L’aripiprazole, substrat du CYP2D6 et CYP3A4 : la rispéridone en comprimés ou injectable n'a pas eu d’incidence sur la pharmacocinétique de la somme d'aripiprazole et son métabolite actif, le déhydroaripiprazole.

    Glucosides digitaliques :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de la digoxine.

    Lithium :

    · La rispéridone n’a pas montré d’effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du lithium.

    Utilisation concomitante de rispéridone et de furosémide

    Voir la rubrique 4.4 sur l'augmentation de la mortalité chez les patients âgés atteints de démence recevant de façon concomitante du furosémide.

    4.6. Fertilité, grossesse et allaitement  

    Grossesse

    Il n’existe pas de données adéquates sur l’utilisation de la rispéridone pendant la grossesse.

    La rispéridone n’a pas montré d’effets tératogènes au cours des études effectuées chez l’animal mais d’autres types de toxicité sur la reproduction ont été observés (voir rubrique 5.3). Le risque potentiel chez l’homme n’est pas connu.

    Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont RISPERDALCONSTA L.P.) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés. RISPERDALCONSTA L.P. ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si manifestement nécessaire.

    Allaitement

    Au cours des études animales, la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont excrétées dans le lait. Il a été démontré que la rispéridone et la 9-hydroxy-rispéridone sont également excrétées dans le lait maternel en faibles quantités. Il n’y a pas de données disponibles sur les effets indésirables chez le nourrisson allaité. En conséquence, les avantages de l’allaitement doivent être évalués au regard des risques potentiels pour l’enfant.

    Fertilité

    Comme avec d'autres médicaments antagonistes des récepteurs dopaminergiques D2, RISPERDALCONSTA L.P. augmente le taux de prolactine. L'hyperprolactinémie peut inhiber la GnRH hypothalamique, entrainant une diminution de la sécrétion des gonadotrophines pituitaires. Par la suite, cela peut inhiber la fonction de reproduction en altérant la stéroïdogenèse gonadique chez les patients hommes et femmes.

    Aucun effet pertinent n’a été observé dans les études non cliniques.

    4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines  

    RISPERDALCONSTA L.P. a une influence mineure ou modérée sur l’aptitude à conduire et à utiliser des machines due à des effets potentiels sur le système nerveux et la vision (voir rubrique 4.8). En conséquence, les patients doivent être informés de ne pas conduire ou utiliser de machines jusqu’à ce que leur sensibilité individuelle soit connue.

    4.8. Effets indésirables  

    Les effets indésirables (EI) les plus fréquemment rapportés (fréquence ³1/10) sont : Insomnie, anxiété, céphalées, infections des voies respiratoires hautes, parkinsonisme et dépression.

    Les effets indésirables apparus dose-dépendants incluaient le parkinsonisme et l’akathisie.

    Des réactions graves au site d’injection telles que : nécrose au site d’injection, abcès, cellulite, ulcère cutané, hématome, kyste et nodule ont été rapportées après commercialisation. La fréquence est considérée comme indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles). Des cas isolés ont nécessité une intervention chirurgicale.

    Les EI suivants sont tous les EI rapportés avec la rispéridone au cours des essais cliniques et après commercialisation par catégorie de fréquence estimée à partir des essais cliniques RISPERDALCONSTA L.P.. Les termes et fréquences suivants sont utilisés : très fréquent (³1/10), fréquent (³1/100, <1/10), peu fréquent (³1/1 000, <1/100), rare (³1/10 000, <1/1 000) très rare (<1/10 000), et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

    Au sein de chaque groupe de fréquence, les évènements indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

    Classes de Systèmes d’Organes

    Effet indésirable

    Fréquence

    Très fréquent

    Fréquent

    Peu fréquent

    Rare

    Très rare

    Fréquence indéterminée

    Infections et infestations

    infection des voies respiratoires supérieures

    pneumonie, bronchite, sinusite, infection urinaire, grippe

    infection des voies respiratoires, cystite, infection auriculaire, infection oculaire, amygdalite, onychomycose, cellulite, infection, infection localisée, infection virale, acarodermatite, abcès sous-cutané

    Affections hématologiques et du système lymphatique

    anémie

    diminution de la numération de globules blancs, thrombocytopénie, diminution de l’hématocrite

    agranulocytosec, neutropénie, augmentation de la numération des éosinophiles

    Affections du système immunitaire

    hypersensibilité

    réaction anaphylactiquec

    Affections endocriniennes

    hyperprolactinémiea

    présence de glucose urinaire

    sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique

    Troubles du métabolisme et de la nutrition

    hyperglycémie, prise de poids, augmentation de l’appétit, perte de poids, diminution de l’appétit

    diabèteb, anorexie, augmentation des triglycérides sanguins, augmentation du cholestérol sanguin

    intoxication à l’eauc, hypoglycémie, hyperinsulinémiec, polydipsie

    acidocétose diabétique

    Affections psychiatriques

    insomnied, dépression, anxiété

    troubles du sommeil, agitation, diminution de la libido

    manie, état confusionnel, anorgasmie, nervosité, cauchemar

    catatonie, somnambulisme, trouble des conduites alimentaires lié au sommeil, émoussement affectif

    Affections du système nerveux

    parkinsonismed, céphalée

    sédation/somnolence, akathisied, dystonied, sensation vertigineuse, dyskinésied, tremblement

    dyskinésie tardive, accident cérébrovasculaire, perte de conscience, convulsiond, syncope, hyperactivité psychomotrice, trouble de l’équilibre, coordination anormale, vertige orthostatique, perturbation de l’attention, dysarthrie, dysgueusie, hypoesthésie, paresthésie

    syndrome malin des neuroleptiques, troubles cérébrovasculaires, non réponse aux stimuli, diminution du niveau de consciencec, coma diabétiquec, titubation céphalique

    Affections oculaires

    vision trouble

    conjonctivite, sécheresse oculaire, augmentation du larmoiement, hyperémie oculaire

    occlusion de l’artère rétinienne, glaucome, trouble du mouvement oculaire, révulsion oculaire, photophobie, croûtes au bord de la paupière, syndrome de l’iris hypotonique (peropératoire)c

    Affections de l’oreille et du labyrinthe

    vertige, acouphènes, douleur auriculaire

    Affections cardiaques

    tachycardie

    fibrillation auriculaire, bloc auriculo-ventriculaire, trouble de la conduction, allongement de l’intervalle QT, bradycardie, électrocardiogramme anormal, palpitations

    arythmie sinusale

    Affections vasculaires

    hypotension, hypertension

    hypotension orthostatique

    embolie pulmonaire, thrombose veineuse, bouffée de chaleur

    Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

    dyspnée, douleur pharyngolaryngée, toux, congestion nasale

    hyperventilation, encombrement des voies respiratoires, sifflements, épistaxis

    syndrome d’apnées du sommeil, pneumonie d’aspiration, congestion pulmonaire, râles, dysphonie, trouble respiratoire

    Affections gastro-intestinales

    douleur abdominale, gêne abdominale, vomissements, nausée, constipation, gastro-entérite, diarrhée, dyspepsie, sécheresse buccale, douleur dentaire

    incontinence fécale, dysphagie, flatulence

    pancréatite, occlusion intestinale, gonflement de la langue, fécalome, chéilite

    iléus

    Affections de la peau et du tissu sous-cutané

    rash

    prurit, alopécie, eczéma, sécheresse cutanée, érythème, décoloration de la peau, acné, dermatite séborrhéique

    toxidermie, urticaire, hyperkératose, pellicules, affection cutanée, lésion cutanée

    angioedème

    Syndrome de Stevens-Johnson/nécrolyse épidermique toxiquec

    Affections musculo-squelettiques et systémiques

    spasmes musculaires, douleur musculo-squelettique, douleur dorsale, arthralgie

    augmentation de la créatine phosphokinase sanguine, raideur articulaire, enflure des articulations, faiblesse musculaire, douleur cervicale

    rhabdomyolyse, posture anormale

    Affections du rein et des voies urinaires

    incontinence urinaire

    pollakiurie, rétention urinaire, dysurie

    Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

    syndrome de sevrage médicamenteux néonatalc

    Affections des organes de reproduction et du sein

    dysfonctionnement érectile, aménorrhée, galactorrhée

    trouble de l’éjaculation, menstruation retardée, trouble menstrueld, gynécomastie, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal

    priapismec, engorgement mammairec, accroissement mammaire, écoulement mammaire

    Troubles généraux et anomalies au site d’administration

    œdèmed, pyrexie, douleur thoracique, asthénie, fatigue, douleur, réaction au site d’injection

    œdème de la face, frissons, augmentation de la température corporelle, démarche anormale, soif, gêne thoracique, malaise, sensation anormale, indurationc

    hypothermie, diminution de la température corporelle, froideur des extrémités, syndrome de sevrage médicamenteux, gêne

    Affections hépatobiliaires

    augmentation des transaminases, augmentation des gamma-glutamyltransférase

    augmentation des enzymes hépatiques

    jaunisse

    Lésions, intoxications et complications liées aux procédures

    chute

    douleur liée aux procédures

    a Une hyperprolactinémie peut dans certains cas conduire à une gynécomastie, des troubles menstruels, une aménorrhée, une anovulation, une galactorrhée, des troubles de la fertilité, une diminution de la libido, un dysfonctionnement érectile.

    b Dans les essais contrôlés versus placebo, un diabète a été rapporté chez 0,18 % des sujets traités par la rispéridone comparé à un taux de 0,11 % dans le groupe placebo. L’incidence globale de tous les essais cliniques était de 0,43 % chez tous les sujets traités par la rispéridone.

    c Non observé lors des études cliniques RISPERDALCONSTA L.P. mais observé dans l’environnement post commercialisation avec la rispéridone.

    d Le trouble extrapyramidal peut inclure : Parkinsonisme (hypersécrétion salivaire, rigidité musculo-squelettique, parkinsonisme, salivation, phénomène de la roue dentée, bradykinésie, hypokinésie, faciès figé, secousse musculaire, akinésie, rigidité de la nuque, rigidité musculaire, démarche parkinsonienne et réflexe palpébral anormal, tremblement parkinsonien de repos), akathisie (akathisie, impatiences, hyperkinésie, et syndrome des jambes sans repos), tremblement, dyskinésie (dyskinésie, secousse musculaire, choréoathétose, athétose, et myoclonie), dystonie. La dystonie inclut dystonie, hypertonie, torticolis, contractions musculaires involontaires, contracture musculaire, blépharospasme, révulsion oculaire, paralysie de la langue, spasme facial, laryngospasme, myotonie, opisthotonus, spasme oropharyngé, pleurothotonus, spasme de la langue, et trismus. Il est à noter qu’un spectre plus large de symptômes est inclus, qui n’ont pas nécessairement une origine extrapyramidale. L’insomnie inclut : insomnie initiale, insomnie du milieu de la nuit. La convulsion inclut crise de grand mal. Le trouble menstruel inclut menstruation irrégulière, oligoménorrhée. L’œdème inclut œdème généralisé, œdème périphérique, œdème qui prend le godet.

    Effets indésirables observés avec les formulations à base de palipéridone

    La palipéridone est le métabolite actif de la rispéridone, par conséquent, les profils des effets indésirables de ces composés (incluant les deux formulations orale et injectable) s’appliquent l’un à l’autre. En plus des effets indésirables ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été observés lors de l’utilisation de produits à base de palipéridone et peuvent être attendus avec RISPERDAL.

    Affections cardiaques

    Syndrome de tachycardie en posture orthostatique

    Réaction anaphylactique

    De rares cas de réaction anaphylactique après l’injection de RISPERDALCONSTA L.P. ont été rapportés après commercialisation chez les patients qui ont déjà tolérés la rispéridone par voie orale (voir rubrique 4.4).

    Effets de classe

    Comme pour d’autres antipsychotiques, de très rares cas d’allongement du QT ont été rapportés après commercialisation avec la rispéridone. Les autres effets cardiaques de classe rapportés avec les antipsychotiques qui allongent l’intervalle QT incluent arythmie ventriculaire, fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire, mort subite, arrêt cardiaque et torsade de pointes.

    Thromboembolie veineuse

    Des cas de thromboembolies veineuses, y compris des cas d’embolies pulmonaires ainsi que de thromboses veineuses profondes, ont été rapportés avec les antipsychotiques (fréquence indéterminée).

    Prise de poids

    Dans une étude de 12 semaines, en double aveugle, contrôlée versus placebo, 9 % des patients traités par RISPERDALCONSTA L.P., comparé à 6 % de patients traités par le placebo, ont présenté une prise de poids ³ 7% en fin d’étude. Dans une étude d’un an en ouvert avec RISPERDALCONSTA L.P., les modifications de poids chez des patients individuels ont été généralement de ± 7 % par rapport à l’état initial, 25 % ont présenté une prise de poids ³ 7%.

    Déclaration des effets indésirables suspectés

    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet : www.signalement-sante.gouv.fr.

    4.9. Surdosage  

    Bien que le risque de surdosage soit moins important avec une forme parentérale qu’avec des médicaments administrés par voie orale, les informations relatives à la forme orale sont présentées ci-dessous.

    Symptômes

    En général, les signes et symptômes rapportés sont ceux résultant d’une exacerbation des effets pharmacologiques connus de la rispéridone. Ils incluent somnolence et sédation, tachycardie et hypotension, et symptômes extrapyramidaux. Au cours de surdosages, un allongement de l’intervalle QT et des convulsions ont été rapportés. Des torsades de pointes ont été rapportées dans le cadre de surdosage associant RISPERDAL oral et la paroxétine.

    En cas de surdosage aigu, l’implication possible de plusieurs médicaments doit être prise en compte.

    Traitement

    Etablir et maintenir l'accès aux voies aériennes supérieures et assurer une oxygénation et une ventilation adéquates. La surveillance cardiovasculaire doit commencer immédiatement et doit inclure un suivi électrocardiographique continu afin de détecter d’éventuelles arythmies.

    Il n'existe pas d'antidote spécifique à RISPERDAL. Des mesures appropriées de maintien des fonctions vitales doivent donc être mises en œuvre. L'hypotension et le collapsus circulatoire doivent être traités par des mesures appropriées telles que l’administration de solutés de remplissage et/ou d'agents sympathomimétiques. En cas d'apparition de symptômes extrapyramidaux sévères, un médicament anticholinergique doit être administré. Une supervision et un suivi médical rapprochés doivent être poursuivis jusqu’au rétablissement du patient.

    5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES  

    5.1. Propriétés pharmacodynamiques  

    Classe pharmacothérapeutique : Autres Antipsychotiques, code ATC : N05AX08.

    Mécanisme d’action

    La rispéridone est un antagoniste monoaminergique sélectif possédant des propriétés uniques. Elle a une forte affinité pour les récepteurs sérotoninergiques 5-HT2 et dopaminergiques D2. La rispéridone se lie également aux récepteurs alpha1-adrénergiques et, à un moindre degré, aux récepteurs histaminergiques H1 et alpha2-adrénergiques. La rispéridone n’a pas d’affinité pour les récepteurs cholinergiques. Bien que la rispéridone soit un puissant antagoniste D2, qui est considéré comme responsable de l’effet bénéfique sur les symptômes positifs de la schizophrénie, elle diminue moins la motricité et entraîne moins de catalepsie que les antipsychotiques conventionnels. L’équilibre entre l’antagonisme sérotoninergique et l’antagonisme dopaminergique peut diminuer la susceptibilité aux effets extrapyramidaux et élargit l’effet thérapeutique aux symptômes négatifs et affectifs de la schizophrénie.

    Efficacité clinique

    L’efficacité de RISPERDALCONSTA L.P. (25 mg et 50 mg) dans le traitement des troubles psychotiques (schizophrénie/troubles schizo-affectifs) a été établie dans une étude de 12 semaines, contrôlée versus placebo, chez des patients adultes psychotiques hospitalisés et ambulatoires ayant un diagnostic de schizophrénie répondant aux critères DSM-IV.

    Dans une étude contrôlée de 12 semaines réalisée chez des patients stabilisés présentant une schizophrénie, l’efficacité de RISPERDALCONSTA L.P. a été similaire à celle de la rispéridone orale.

    L’efficacité et la tolérance à long terme (50 semaines) de RISPERDALCONSTA L.P. ont également été étudiées dans une étude en ouvert chez des patients psychotiques stables hospitalisés et ambulatoires répondant aux critères DSM-IV de la schizophrénie ou de troubles schizo-affectifs. L’efficacité de RISPERDALCONSTA L.P. a été maintenue dans le temps (Figure 1).

    Figure 1. Score moyen total PANSS en fonction du temps (LOCF) chez des patients schizophrènes.

    5.2. Propriétés pharmacocinétiques  

    Absorption

    L’absorption de la rispéridone est complète après administration de RISPERDALCONSTA L.P..

    Après injection IM unique de RISPERDALCONSTA L.P., le profil plasmatique de libération correspond à une faible libération initiale de rispéridone (<1% de la dose), suivie d’une période de latence de 3 semaines. La phase de libération principale débute à partir de la 3ème semaine, se poursuit pendant 4 à 6 semaines, et se termine à la 7ème semaine. Une couverture antipsychotique orale doit donc être donnée pendant les 3 premières semaines du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. (voir rubrique 4.2).

    L’association du profil de libération et du schéma posologique (injection intramusculaire toutes les 2 semaines) aboutit au maintien prolongé de concentrations thérapeutiques plasmatiques. Les concentrations plasmatiques sont stables pendant 4 à 6 semaines après la dernière injection de RISPERDALCONSTA L.P.

    Après injections intramusculaires répétées de 25 mg ou 50 mg de RISPERDALCONSTA L.P. toutes les 2 semaines, les concentrations médianes de la fraction active à la vallée et au pic fluctuent entre 9,9-19,2 ng/ml et 17,9-45,5 ng/ml respectivement. Aucune accumulation de rispéridone n’a été observée au cours d’une administration prolongée (12 mois) chez des patients recevant des injections de 25-50 mg toutes les deux semaines.

    Les études décrites ci-dessus ont été réalisées par injection dans le muscle fessier. Les injections intramusculaires dans le muscle fessier ou deltoïde sont bioéquivalentes à doses identiques et, de ce fait, sont interchangeables.

    Distribution

    La rispéridone se distribue rapidement. Le volume de distribution est de 1-2 l/kg. Dans le plasma, la rispéridone est liée à l’albumine et à l’alpha1-glycoprotéine acide. La liaison aux protéines plasmatiques de la rispéridone est de 90% ; celle du métabolite actif la 9-hydroxy-rispéridone est de 77%.

    Biotransformation et élimination

    La rispéridone est métabolisée par le CYP2D6 en 9-hydroxy-rispéridone dont l’activité pharmacologique est similaire à celle de la rispéridone. L’ensemble rispéridone plus 9-hydroxy-rispéridone constitue la fraction antipsychotique active. Le CYP2D6 est soumis au polymorphisme génétique. Les métaboliseurs rapides du CYP2D6 métabolisent rapidement la rispéridone en 9-hydroxy-rispéridone, alors que les métaboliseurs lents du CYP2D6 la métabolisent beaucoup plus lentement. Bien que les métaboliseurs rapides aient des concentrations plus faibles en rispéridone et plus élevées en 9-hydroxy-rispéridone que les métaboliseurs lents, la pharmacocinétique de l’ensemble rispéridone et 9-hydroxy-rispéridone (c’est-à-dire de la fraction antipsychotique active), après administrations uniques et réitérées, est similaire chez les métaboliseurs rapides et lents du CYP2D6.

    Une autre voie métabolique de la rispéridone est la N-déalkylation. Les études in vitro sur microsomes de foies humains ont montré que la rispéridone à des concentrations plasmatiques cliniquement significatives n’inhibe pas de manière substantielle le métabolisme des médicaments métabolisés par les isoenzymes du cytochrome P450, incluant le CYP1A2, CYP2A6, CYP2C8/9/10, CYP2D6, CYP2E1, CYP3A4, et CYP3A5.

    Une semaine après administration orale de rispéridone, 70% de la dose est excrétée dans les urines et 14% dans les fèces. Dans les urines, la rispéridone plus la 9-hydroxy-rispéridone représentent 35-45% de la dose administrée par voie orale. Le reste correspond à des métabolites inactifs. La phase d’élimination est terminée 7 à 8 semaines après la dernière injection de RISPERDALCONSTA L.P.

    Linéarité

    La pharmacocinétique de la rispéridone après administration unique de RISPERDALCONSTA L.P. est linéaire dans la gamme 25 mg-75 mg. La pharmacocinétique de la rispéridone est également linéaire dans l’intervalle de doses comprises entre 25-50 mg injectées toutes les 2 semaines.

    Sujet âgé, insuffisant hépatique et insuffisant rénal

    Une étude pharmacocinétique après administration unique de rispéridone par voie orale a montré des concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active en moyenne 43% plus élevées, une demi-vie 38% plus longue et une diminution de 30% de la clairance de la fraction antipsychotique active chez le sujet âgé.

    Chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 48% de la clairance des jeunes adultes sains (tranche d’âge 25-35 ans). Chez les adultes présentant une altération sévère de la fonction rénale, la clairance de la fraction active était d’environ 31% de la clairance des jeunes adultes sains. La demi-vie de la fraction active était de 16,7 heures chez les jeunes adultes, de 24,9 heures chez les adultes présentant une altération modérée de la fonction rénale (soit environ 1,5 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes), et de 28,8 heures chez ceux présentant une altération sévère de la fonction rénale (soit environ 1,7 fois plus longtemps que chez les jeunes adultes).

    Les concentrations plasmatiques de rispéridone sont normales chez les patients insuffisants hépatiques, mais la fraction libre moyenne de la rispéridone dans le plasma est augmentée de 37,1%.

    La clairance orale et la demi-vie d’élimination de la rispéridone et de sa fraction active chez les adultes présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère n’étaient pas significativement différentes par rapport à ces mêmes paramètres chez les jeunes adultes sains.

    Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

    Il n’a pas été observé de relation entre les concentrations plasmatiques de la fraction antipsychotique active et les variations des scores de la PANSS totale (Positive and Negative Syndrome Scale) et de l’ESRS total (Extrapyramidal Symptom Rating Scale) au cours des visites d’évaluation dans aucune des études de Phase III au cours desquelles l’efficacité et la tolérance ont été évaluées.

    Sexe, origine ethnique et tabagisme

    Une analyse de pharmacocinétique de population a révélé l’absence d’effet apparent du sexe, de l’origine ethnique ou du tabagisme sur la pharmacocinétique de la fraction antipsychotique active.

    5.3. Données de sécurité préclinique  

    De façon comparable aux études de toxicité (sub)chronique réalisées avec la rispéridone orale chez le rat et le chien, les effets principaux du traitement par RISPERDALCONSTA L.P. (jusqu’à 12 mois par administration intramusculaire) sont une stimulation de la glande mammaire médiée par la prolactine, des modifications du tractus génital mâle et femelle, et des effets sur le système nerveux central, dus à l’activité pharmacodynamique de la rispéridone. Dans une étude de toxicité chez de jeunes rats traités par la rispéridone par voie orale, une augmentation de la mortalité chez les petits et un retard du développement physique ont été observés. Dans une étude de 40 semaines chez de jeunes chiens traités par la rispéridone par voie orale, la maturation sexuelle a été retardée. D’après l’ASC, la croissance des os longs chez les chiens n’a pas été affectée lors d’une exposition 3,6 fois supérieure à la dose orale humaine maximale utilisée chez l’adolescent (1,5 mg/jour) ; alors que des effets sur les os longs et la maturation sexuelle ont été observés lors d’une exposition 15 fois supérieure à la dose orale humaine maximale utilisée chez l’adolescent.

    La rispéridone n’est pas tératogène chez le rat et le lapin. Au cours des études de reproduction chez le rat avec la rispéridone, des effets indésirables ont été observés sur le comportement lors de l’accouplement des parents et sur le poids de naissance et la survie de la progéniture. Chez le rat, une exposition intrautérine à la rispéridone a été associée à des déficits cognitifs à l’âge adulte. D’autres antagonistes dopaminergiques, lorsqu’ils ont été administrés à des animaux gravides, ont entraîné des effets délétères sur les capacités de développement moteur et d’apprentissage de la progéniture.

    L’administration de RISPERDALCONSTA L.P. pendant 12 à 24 mois à des rats mâles et femelles a produit une ostéodystrophie à la dose de 40 mg/kg/2 semaines. Chez le rat, l’effet dose pour l’ostéodystrophie correspondait sur une base exprimée en mg/m2 à 8 fois la dose maximale recommandée chez l’homme et était associée à 2 fois l’exposition plasmatique maximale attendue à la dose maximale recommandée chez l’homme. Aucune ostéodystrophie n’a été observée chez le chien traité pendant 12 mois par RISPERDALCONSTA L.P. à des doses allant jusqu’à 20 mg/kg/2 semaines. Cette dose correspond à une exposition plasmatique allant jusqu’à 14 fois la dose maximale recommandée chez l’homme.

    Aucun potentiel génotoxique n’a été mis en évidence.

    Comme attendu pour un puissant antagoniste dopaminergique D2, au cours des études de cancérogenèse orale chez le rat et la souris, une augmentation des adénomes hypophysaires (souris), des adénomes du pancréas endocrine (rat), et des adénomes des glandes mammaires (chez les deux espèces) ont été observés.

    Au cours d’une étude de cancérogenèse avec RISPERDALCONSTA L.P. chez le rat Wistar (Hannover) (doses de 5 et 40 mg/kg/2 semaines), une augmentation de l’incidence des tumeurs du pancréas endocrine, de l’hypophyse et de la surrénale a été observée à la dose de 40 mg/kg, tandis que des tumeurs de la glande mammaire ont été observées aux doses de 5 et 40 mg/kg. Ces tumeurs observées après administration orale et intramusculaire peuvent être dues à une prolongation de l’antagonisme D2 et une hyperprolactinémie. Les études sur culture de tissus suggèrent que la croissance cellulaire pourrait être stimulée par la prolactine dans les tumeurs du sein chez l’Homme. Une hypercalcémie, suspectée d’avoir pu contribuer à l’augmentation de l’incidence des adénomes de la surrénale chez des rats traités par RISPERDALCONSTA L.P., a été retrouvée dans les deux groupes de doses. Il n’existe pas de données suggérant que l’hypercalcémie soit susceptible d’entraîner la survenue de phéochromocytomes chez l’homme.

    Des adénomes des tubules rénaux ont également été observés chez des rats mâles traités par RISPERDALCONSTA L.P. à la dose de 40 mg/kg/2 semaines. Aucune tumeur rénale n’a été observée dans le groupe à faible dose, le groupe NaCl 0,9%, ou le groupe contrôle avec le solvant des microsphères. Le mécanisme sous-jacent à la survenue des tumeurs rénales chez les rats Wistar (Hannover) traités par RISPERDALCONSTA L.P. est inconnu. Une augmentation de l’incidence des tumeurs rénales liées au traitement n’a pas été retrouvée dans les études de cancérogenèse après administration orale de rispéridone chez le rat Wistar (Wiga) ou la souris Swiss. Les études réalisées pour évaluer les différences inter-souches en termes de profil tumoral suggèrent que la souche Wistar (Hannover) utilisée dans l’étude de cancérogenèse diffère de façon substantielle de la souche Wistar (Wiga) utilisée dans l’étude de cancérogenèse par voie orale en termes de modifications rénales non-néoplasiques liées à l’âge, d’augmentations de la prolactinémie, et de modifications rénales liées à la rispéridone. Il n’existe pas de données suggérant la survenue de modifications rénales chez le chien traité au long terme par RISPERDALCONSTA L.P..

    La signification de l’ostéodystrophie, des tumeurs médiées par la prolactine et des modifications rénales présumées spécifiques d’une souche de rat est inconnue en termes de risque pour l’homme.

    Des phénomènes d’irritation locale au site d’injection ont été observés chez le chien et le rat après administration de fortes doses de RISPERDALCONSTA L.P.. Dans une étude de cancérogenèse de 24 mois chez le rat, aucune augmentation de l’incidence des tumeurs au site d’injection n’a été observée dans les groupes véhicule ou traitement actif.

    In vitro et in vivo, les modèles animaux montrent que des doses élevées de rispéridone peuvent entraîner un allongement de l’intervalle QT, qui a été associé à une augmentation théorique du risque de survenue de Torsade de Pointes chez les patients

    6. DONNEES PHARMACEUTIQUES  

    6.1. Liste des excipients  

    Poudre pour suspension injectable : poly-(d,1-lactide-co-glycolide)

    Solvant : polysorbate 20, carmellose sodique, phosphate disodique dihydraté, acide citrique anhydre, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    6.2. Incompatibilités  

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d’autres médicaments à l’exception de ceux mentionnés dans la rubrique 6.6.

    6.3. Durée de conservation  

    3 ans entre 2°C et 8°C.

    Après reconstitution : La stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 24 heures à 25°C.

    D’un point de vue microbiologique, le produit doit être administré immédiatement. S’il n’est pas utilisé immédiatement, les durées et conditions de conservation après reconstitution et avant utilisation relèvent de la responsabilité de l’utilisateur et ne devraient normalement pas dépasser 6 heures à 25°C, sauf si la reconstitution a été réalisée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées.

    6.4. Précautions particulières de conservation  

    Conserver la boîte entière au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).

    Si la conservation au réfrigérateur n’est pas possible, la boîte peut être conservée avant administration à une température ne dépassant pas 25°C pendant une durée maximale de 7 jours.

    A conserver dans l’emballage d'origine à l’abri de la lumière.

    Pour les conditions de conservation du médicament reconstitué, voir rubrique 6.3.

    6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur   

    · Un flacon contenant la poudre

    · Un adaptateur pour flacon pour la reconstitution.

    · Une seringue préremplie contenant le solvant pour RISPERDALCONSTA L.P..

    · Deux aiguilles Terumo SurGuard®3 pour injection intramusculaire (une aiguille sécurisée 21G UTW de 1 pouce (0,8 mm x 25 mm) avec dispositif de protection de l’aiguille pour administration dans le muscle deltoïde et une aiguille sécurisée 20G TW de 2 pouces (0,9 mm x 51 mm) avec dispositif de protection de l’aiguille pour administration dans le muscle fessier).

    6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation  

    Information importante

    RISPERDALCONSTA L.P. exige une attention particulière aux étapes des « Instructions d’utilisation » afin de s’assurer d’une administration réussie.

    Utiliser les composants fournis

    Les composants de ce conditionnement sont spécifiquement conçus pour être utilisés avec RISPERDALCONSTA L.P.. RISPERDALCONSTA L.P. doit être reconstitué uniquement dans le solvant fourni dans le conditionnement.

    Ne remplacer AUCUN élément du conditionnement.

    Ne pas conserver la suspension après reconstitution

    Administrer la dose dès que possible après reconstitution afin d'éviter une sédimentation de la suspension.

    Dosage requis

    La totalité du contenu du flacon doit être administrée afin de s'assurer que la dose prévue de RISPERDALCONSTA L.P. soit délivrée.

    Ne pas réutiliser

    Les dispositifs médicaux exigent des caractéristiques matérielles spécifiques pour fonctionner comme prévu. Ces caractéristiques ont été vérifiées pour un usage unique seulement. Toute tentative visant à retraiter le dispositif pour une réutilisation ultérieure peut nuire à l'intégrité du dispositif ou mener à une détérioration de sa performance.

    Contenu du conditionnement extérieur

    Etape 1

    Assemblage des composants

    Sortir le conditionnement

    Assembler l’adaptateur pour flacon au flacon

    Attendre 30 minutes

    Sortir le conditionnement du réfrigérateur et laisser reposer à température ambiante pendant au moins 30 minutes avant la reconstitution.

    Ne pas réchauffer par un autre moyen.

    Retirer la capsule du flacon

    Retirer la capsule colorée du flacon.

    Nettoyer le dessus du bouchon gris avec un tampon imbibé d’alcool.

    Laisser sécher à l’air libre.

    Ne pas retirer le bouchon en caoutchouc gris.

    Préparer l'adaptateur pour flacon

    Tenir l'emballage stérile comme illustré. Tirer pour ouvrir et enlever le support papier.

    Ne pas enlever l'adaptateur pour flacon de l'emballage.

    Ne toucher la pointe de l’adaptateur à aucun moment. Cela entrainerait une contamination.

    Assembler l’adaptateur au flacon

    Placer le flacon sur une surface dure et tenir la base du flacon.

    Centrer l'adaptateur sur le bouchon en caoutchouc gris. Enfoncer l'adaptateur pour flacon au travers du bouchon du flacon d’un mouvement vif vers le bas jusqu’à ce que vous entendiez le déclic indiquant que l’adaptateur est bien en place.

    Ne pas placer l'adaptateur pour flacon avec un angle, autrement le solvant pourrait fuir au moment du transfert dans le flacon.

    Assembler la seringue préremplie à l’adaptateur pour flacon

    Retirer l’emballage stérile

    Garder le flacon à la verticale afin d'éviter une fuite. Tenir la base du flacon et tirer sur l'emballage stérile pour l'enlever.

    Ne pas agiter.

    Ne pas toucher l'ouverture Luer se trouvant sur l'adaptateur pour flacon. Cela entrainerait une contamination.

    Utiliser la bonne prise

    Tenir par l’anneau blanc au niveau de l'embout de la seringue.

    Ne pas tenir la seringue par le corps en verre durant l'assemblage.

    Retirer le capuchon

    En tenant l’anneau blanc, casser net le capuchon blanc.

    Ne pas dévisser ou couper le capuchon blanc.

    Ne pas toucher l'embout de la seringue. Cela entrainerait une contamination.

    Le capuchon cassé peut être jeté.

    Connecter la seringue à l'adaptateur pour flacon

    Tenir l'adaptateur par la collerette pour le maintenir fixe.

    Tenir la seringue par l’anneau blanc puis insérer l'embout dans l'ouverture Luer de l'adaptateur pour flacon.

    Ne pas tenir le corps en verre de la seringue. Cela peut entraîner une désolidarisation ou un détachement de l’anneau blanc.

    Fixer la seringue à l'adaptateur pour flacon en la vissant fermement dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'elle soit bien ajustée.

    Ne pas trop serrer. Un serrage excessif peut casser l'embout de la seringue.

    Etape 2

    Reconstituer les microsphères

    Injecter le solvant

    Injecter la totalité du solvant de la seringue dans le flacon.

    Mettre en suspension les microsphères dans le solvant

    Tout en maintenant le piston enfoncé, agiter vigoureusement pendant au moins 10 secondes, comme illustré.

    Vérifier la suspension. Lorsqu'elle a été agitée correctement, la suspension apparaît uniforme, épaisse et de couleur laiteuse. Les microsphères seront visibles dans le liquide.

    Procéder immédiatement à la prochaine étape afin que la suspension ne sédimente pas.

    Transférer la suspension dans la seringue

    Retourner complètement le flacon. Tirer lentement le piston vers le bas pour prélever l’intégralité du contenu du flacon dans la seringue.

    Retirer l'adaptateur pour flacon

    Tenir la seringue par l’anneau blanc et la dévisser de l'adaptateur pour flacon.

    Découper la partie détachable de l’étiquette du flacon suivant les pointillés. Appliquer l’étiquette détachée sur la seringue dans un but d’identification.

    Jeter le flacon et l'adaptateur de manière appropriée.

    Etape 3

    Attacher l’aiguille

    Sélectionner l'aiguille adéquate

    Choisir l'aiguille selon la localisation de l'injection (fessier ou deltoïde).

    Attacher l'aiguille

    Ouvrir à moitié le film de la plaquette et utiliser la base de l'aiguille pour la saisir, comme illustré.

    En tenant l’anneau blanc de la seringue, attacher la seringue à la connexion Luer de l'aiguille en la tournant fermement dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'elle soit bien ajustée.

    Ne pas toucher l'ouverture Luer de l'aiguille. Cela entrainerait une contamination.

    Remise en suspension des microsphères

    Retirer entièrement le film de la plaquette. Juste avant injection, agiter de nouveau vigoureusement la seringue, car quelques sédiments se seront déposés.

    Etape 4

    Injecter la dose

    Retirer le protecteur d’aiguille transparent

    Repousser le dispositif de sécurité de l’aiguille vers la seringue, comme illustré. Puis tenir la seringue par l’anneau blanc et retirer soigneusement le protecteur d’aiguille transparent en tirant dans l’axe de l’aiguille.

    Ne pas tourner le protecteur d’aiguille transparent, car cela risque de désolidariser la connexion Luer.

    Retirer les bulles d'air

    Tenir la seringue vers le haut et tapoter doucement afin de faire remonter les éventuelles bulles d'air. Enfoncer lentement et avec précaution le piston vers le haut pour faire sortir l'air.

    Injecter

    Injecter immédiatement la totalité du contenu de la seringue en intramusculaire (IM) dans le muscle fessier ou deltoïde du patient.

    L'injection dans le muscle fessier doit être faite dans le quadrant supéro-externe de la fesse.

    Ne pas administrer par voie intraveineuse.

    Sécuriser l'aiguille dans le dispositif de sécurité

    D’une main, placer le dispositif de sécurité de l'aiguille à un angle de 45 degrés sur une surface dure et plane.

    Appuyer fermement et rapidement vers le bas jusqu'à ce que l'aiguille soit complétement insérée dans le dispositif de sécurité.

    Eviter toute blessure avec une aiguille :

    Ne pas utiliser les deux mains.

    Ne pas enlever intentionnellement ou manipuler brutalement le dispositif de sécurité de l'aiguille.

    Ne pas essayer de redresser l'aiguille ou de mettre en place le dispositif de sécurité si l'aiguille est courbée ou endommagée.

    Jeter les aiguilles de manière appropriée

    Vérifier que le dispositif de sécurité de l’aiguille est correctement enclenché.

    Jeter l’ensemble dans un conteneur approuvé pour l’élimination des objets pointus. Jeter également l’autre aiguille inutilisée fournie dans le conditionnement.

    7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    JANSSEN-CILAG

    1, RUE CAMILLE DESMOULINS

    TSA 91003

    92787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9

    8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE  

    · 34009 362 493 6 3 : poudre en flacon (verre) + 2 ml de solvant en seringue préremplie (verre) ; boîte de 1.

    9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    11. DOSIMETRIE  

    Sans objet.

    12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES  

    Sans objet.

    CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE

    Liste I

    Notice :

    ANSM - Mis à jour le : 23/07/2021

    Dénomination du médicament

    RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

    rispéridone

    Encadré

    Veuillez lire attentivement cette notice avant d’utiliser ce médicament car elle contient des informations importantes pour vous.

    · Gardez cette notice. Vous pourriez avoir besoin de la relire.

    · Si vous avez d’autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien.

    · Ce médicament vous a été personnellement prescrit. Ne le donnez pas à d’autres personnes. Il pourrait leur être nocif, même si les signes de leur maladie sont identiques aux vôtres.

    · Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Voir rubrique 4.

    Que contient cette notice ?

    1. Qu'est-ce que RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie et dans quels cas est-il utilisé ?

    2. Quelles sont les informations à connaître avant d'utiliser RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie ?

    3. Comment utiliser RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie ?

    4. Quels sont les effets indésirables éventuels ?

    5. Comment conserver RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie ?

    6. Contenu de l’emballage et autres informations.

    RISPERDALCONSTA L.P. appartient à un groupe de médicaments appelés « antipsychotiques ».

    RISPERDALCONSTA L.P. est utilisé dans le traitement d’entretien de la schizophrénie, au cours de laquelle vous pouvez voir, entendre ou ressentir des choses qui ne sont pas là, avoir des croyances erronées, ou ressentir une suspicion inhabituelle, ou vous sentir confus.

    RISPERDALCONSTA L.P. est destiné aux patients qui sont actuellement traités par des antipsychotiques oraux (par exemple, comprimés, gélules).

    RISPERDALCONSTA L.P. peut aider à atténuer les symptômes de votre maladie et empêcher vos symptômes de réapparaître.

    N’utilisez jamais RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie :

    · si vous êtes allergique à la rispéridone ou à l’un des autres composants contenus dans ce médicament, mentionnés dans la rubrique 6.

    Avertissements et précautions

    · Si vous n’avez jamais pris de RISPERDAL quelle que soit la forme d’administration, vous devrez commencer par du RISPERDAL oral avant de commencer le traitement par RISPERDALCONSTA L.P..

    Adressez-vous à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser RISPERDALCONSTA L.P. si :

    · Vous avez un problème cardiaque. Les exemples incluent un rythme cardiaque irrégulier ou si vous êtes sujet à une tension artérielle basse ou si vous utilisez des médicaments pour votre tension artérielle. RISPERDALCONSTA L.P. peut entraîner une baisse de la tension artérielle. Votre dose pourra nécessiter une adaptation

    · Vous avez connaissance de tout facteur qui pourrait favoriser la survenue d’un accident vasculaire cérébral, tel qu’une tension artérielle élevée, un trouble cardiovasculaire ou des troubles de la circulation au niveau du cerveau

    · Vous avez déjà présenté des mouvements involontaires de la langue, de la bouche et du visage

    · Vous avez déjà eu des symptômes incluant une température élevée, une raideur musculaire, une transpiration, ou un état de conscience diminué (également connu comme le Syndrome Malin des Neuroleptiques)

    · Vous avez une maladie de Parkinson ou une démence

    · Vous savez que vous avez eu par le passé un faible taux de globules blancs (qui peut ou non avoir été causé par d'autres médicaments)

    · Vous êtes diabétique

    · Vous êtes épileptique

    · Vous êtes un homme et vous avez déjà eu une érection prolongée ou douloureuse

    · Vous avez des difficultés à contrôler votre température corporelle ou une température élevée

    · Vous avez des problèmes rénaux

    · Vous avez des problèmes hépatiques

    · Vous avez un niveau anormalement élevé d’hormone prolactine dans votre sang ou si vous avez une tumeur, potentiellement liée à la prolactine

    · Vous ou quelqu’un de votre famille avez des antécédents de formation de caillots sanguins, car la prise de ce type de médicament a été associée à la formation de caillots sanguins.

    Si vous n’êtes pas certain que ce qui précède s’applique à vous, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser RISPERDALCONSTA L.P..

    Puisqu’un taux dangereusement faible d'un certain type de globules blancs nécessaires pour lutter contre les infections dans votre sang a été très rarement observé chez les patients utilisant RISPERDALCONSTA L.P., votre médecin peut vérifier votre numération de globules blancs.

    Même si vous avez précédemment toléré la rispéridone par voie orale, de rares réactions allergiques peuvent survenir après avoir reçu une injection de RISPERDALCONSTA L.P.. Demandez immédiatement une aide médicale si vous ressentez une éruption cutanée, un gonflement de la gorge, des démangeaisons ou des difficultés à respirer, ces signes pouvant être liés à une réaction allergique grave.

    RISPERDALCONSTA L.P. peut entraîner une prise de poids. Une prise de poids importante peut nuire à votre santé. Votre médecin doit régulièrement mesurer votre poids.

    Puisque des diabètes ou la détérioration de diabètes préexistants ont été observés avec les patients prenant RISPERDALCONSTA L.P., votre médecin doit vérifier les signes d’un taux élevé de sucre dans le sang. Chez les patients ayant un diabète préexistant, le glucose présent dans le sang doit être régulièrement contrôlé.

    RISPERDALCONSTA L.P. augmente fréquemment le taux d’une hormone appelée « prolactine » dans le sang. Ceci peut causer des effets indésirables tels que des troubles menstruels ou des problèmes de fertilité chez les femmes, un gonflement des seins chez les hommes (voir « Quels sont les effets indésirables éventuels ? »). Si ces effets indésirables apparaissent, l’évaluation du taux de prolactine dans le sang est recommandée.

    Pendant une opération des yeux pour une nébulosité du cristallin (cataracte), la pupille (le cercle noir au centre de votre œil) peut ne pas se dilater correctement. De même, l’iris (la partie colorée de l’œil) peut devenir flasque pendant l'intervention et ceci pourrait entrainer une lésion oculaire. Si vous devez être opéré des yeux, assurez-vous d’informer votre ophtalmologiste que vous utilisez actuellement ce médicament.

    Sujets âgés déments

    RISPERDALCONSTA L.P. ne doit pas être utilisé chez les personnes âgées démentes.

    Un traitement médical doit être immédiatement mis en place si vous ou la personne qui s’occupe de vous constatez une modification soudaine de votre état mental ou une soudaine faiblesse ou insensibilité au niveau du visage, des bras ou des jambes, en particulier d’un seul côté, ou une élocution confuse, même pendant une période de temps courte. Ceci peut être le signe d’un accident vasculaire cérébral.

    Problèmes de reins ou de foie

    Bien que la rispéridone par voie orale ait été étudiée, RISPERDALCONSTA L.P. n’a pas été étudié chez les patients avec des problèmes de reins ou de foie. RISPERDALCONSTA L.P. doit être administré avec précaution dans ce groupe de patients.

    Autres médicaments et RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

    Informez votre médecin ou pharmacien si vous prenez, avez récemment pris ou pourriez prendre tout autre médicament.

    Il est particulièrement important de parler avec votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez l’un des produits suivants

    · Médicaments agissant au niveau de votre cerveau pour vous aider à vous calmer (benzodiazépines) ou certains médicaments de la douleur (opiacés), médicaments contre l’allergie (certains antihistaminiques), la rispéridone pouvant augmenter l’effet sédatif de tous ces médicaments

    · Médicaments qui peuvent changer l’activité électrique de votre cœur, tels que les médicaments contre le paludisme, les problèmes de rythme cardiaque, les allergies (antihistaminiques), certains antidépresseurs ou d’autres médicaments destinés à des problèmes mentaux

    · Médicaments qui entraînent un ralentissement des battements du cœur

    · Médicaments qui entraînent une baisse du potassium dans le sang (par exemple, certains diurétiques)

    · Médicaments de la maladie de Parkinson (par exemple lévodopa)

    · Médicaments augmentant l’activité du système nerveux central (psychostimulants, tels que le méthylphénidate)

    · Médicaments qui traitent la tension artérielle augmentée. RISPERDALCONSTA L.P. peut diminuer la tension artérielle

    · Comprimés facilitant l’élimination des urines (diurétiques) utilisés dans les problèmes cardiaques ou les gonflements de certaines parties de votre corps dus à une accumulation de quantités trop importantes d’eau (par exemple, furosémide ou chlorothiazide). RISPERDALCONSTA L.P. pris seul ou avec du furosémide peut entraîner une augmentation du risque d’accident vasculaire cérébral ou de décès chez les personnes âgées démentes.

    Les médicaments suivants peuvent diminuer l’effet de la rispéridone :

    · Rifampicine (un médicament pour traiter certaines infections)

    · Carbamazépine, phénytoïne (médicaments de l’épilepsie)

    · Phénobarbital.

    Si vous commencez ou arrêtez un traitement avec ces médicaments vous pourriez avoir besoin d’une dose différente de rispéridone.

    Les médicaments suivants peuvent augmenter l’effet de la rispéridone :

    · Quinidine (utilisée dans certains types de maladie du cœur)

    · Antidépresseurs tels que paroxétine, fluoxétine, antidépresseurs tricycliques

    · Médicaments appelés béta-bloquants (utilisés pour traiter une tension artérielle élevée)

    · Phénothiazines (médicaments utilisés dans le traitement des psychoses ou pour calmer)

    · Cimétidine, ranitidine (qui bloquent l’acidité de l’estomac)

    · Itraconazole et kétoconazole (médicaments pour le traitement des infections fongiques)

    · Certains médicaments utilisés dans le traitement du VIH/SIDA, comme le ritonavir

    · Vérapamil, un médicament utilisé pour traiter l'hypertension artérielle et/ou anomalie du rythme cardiaque

    · Sertraline et fluvoxamine, médicaments utilisés pour traiter la dépression et d’autres troubles psychiatriques.

    Si vous commencez ou arrêtez un traitement avec ces médicaments vous pourriez avoir besoin d’une dose différente de rispéridone.

    Si vous n’êtes pas certain que ce qui précède s’applique à vous, parlez-en à votre médecin ou à votre pharmacien avant d’utiliser RISPERDALCONSTA L.P..

    RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie avec des aliments, boissons et de l’alcool

    Vous devez éviter de boire de l’alcool pendant le traitement par RISPERDALCONSTA L.P..

    Grossesse, allaitement et fertilité

    · Si vous êtes enceinte ou que vous allaitez, si vous pensez être enceinte ou planifiez une grossesse, demandez conseil à votre médecin ou pharmacien avant d’utiliser ce médicament. Votre médecin décidera si vous pouvez l’utiliser.

    · Les symptômes suivants peuvent apparaître chez les nouveau-nés dont les mères ont utilisé RISPERDALCONSTA L.P. durant le dernier trimestre (les trois derniers mois de leur grossesse) : tremblement, raideur et/ou faiblesse musculaire, endormissement, agitation, problème de respiration et difficultés à s’alimenter. Si votre bébé développe l’un de ces symptômes, vous devez contacter votre médecin.

    · RISPERDALCONSTA L.P. peut augmenter votre taux d'une hormone appelée «prolactine» qui peut avoir un impact sur la fertilité (voir QUELS SONT LES EFFETS INDESIRABLES EVENTUELS ?).

    Conduite de véhicules et utilisation de machines

    Des sensations de vertige, une fatigue et des problèmes de vision peuvent survenir au cours du traitement par RISPERDALCONSTA L.P.. Vous ne devez pas conduire ou utiliser des machines avant d’en avoir parlé avec votre médecin.

    RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie contient du sodium

    Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par injection, c'est-à-dire qu’il est essentiellement « sans sodium ».

    Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

    RISPERDALCONSTA L.P. est administré en injection intramusculaire soit dans le bras, soit dans le muscle fessier toutes les deux semaines par un professionnel de santé. Les injections se feront alternativement entre le côté droit et le côté gauche et ne doivent pas être réalisées par voie intraveineuse.

    La dose recommandée est la suivante :

    Adultes

    Dose initiale

    Si votre dose initiale journalière de rispéridone orale (par exemple, comprimés) était de 4 mg ou moins pendant les deux dernières semaines, votre dose initiale doit être de 25 mg de RISPERDALCONSTA L.P..

    Si votre dose initiale journalière de rispéridone orale (par exemple, comprimés) était supérieure à 4 mg pendant les deux dernières semaines, vous pourrez recevoir une dose initiale de 37,5 mg de RISPERDALCONSTA L.P..

    Si vous êtes actuellement traité par d’autres antipsychotiques oraux que la rispéridone, votre dose initiale dépendra de votre traitement actuel. Votre médecin choisira RISPERDALCONSTA L.P. 25 mg ou 37,5 mg.

    Votre médecin décidera de la dose de RISPERDALCONSTA L.P. adaptée pour vous.

    Dose d’entretien

    · La dose usuelle est une injection de 25 mg toutes les deux semaines.

    · Une dose plus élevée de 37,5 mg ou 50 mg peut également être nécessaire. Votre médecin vous indiquera la dose de RISPERDALCONSTA L.P. la mieux adaptée pour vous.

    · Votre médecin pourra vous prescrire du RISPERDAL par voie orale pendant les trois premières semaines suivant la première injection.

    Si vous avez reçu plus de RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie que vous n’auriez dû

    · Les personnes qui ont reçu plus de RISPERDALCONSTA L.P. qu’elles n’auraient dû ont présenté les symptômes suivants : somnolence, fatigue, mouvements anormaux du corps, difficultés à se tenir debout et à marcher, sensation de vertige due à une tension artérielle basse et battements anormaux du cœur. Des cas de troubles de la conduction électrique du cœur et des convulsions ont été rapportés.

    · Consultez immédiatement un médecin.

    Si vous oubliez d’utiliser RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

    Sans objet.

    Si vous arrêtez d’utiliser RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie

    Vous perdrez les effets de ce médicament. Vous ne devez pas arrêter ce médicament sans que votre médecin vous ait dit de le faire car vos symptômes peuvent réapparaître. Assurez-vous de ne pas manquer vos rendez-vous prévus pour vos injections toutes les deux semaines.

    Si vous ne pouvez maintenir votre rendez-vous, contactez immédiatement votre médecin pour discuter d’une autre date à laquelle vous pourrez venir faire votre injection. Si vous avez d’autres questions sur l’utilisation de ce médicament, demandez plus d’informations à votre médecin ou à votre pharmacien.

    Utilisation chez les enfants et les adolescents

    RISPERDALCONSTA L.P. n’est pas destiné aux personnes de moins de 18 ans.

    Comme tous les médicaments, ce médicament peut provoquer des effets indésirables, mais ils ne surviennent pas systématiquement chez tout le monde.

    Informez immédiatement votre médecin si vous présentez l’un des effets indésirables peu fréquents suivants (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Avez une démence et présentez un changement soudain de votre état mental ou une soudaine faiblesse ou engourdissement du visage, des bras ou des jambes, surtout d’un côté, ou des troubles de l’élocution, même pendant une courte période de temps. Ceux-ci peuvent être les signes d’un accident vasculaire cérébral

    · Présentez une dyskinésie tardive (mouvements saccadés ou secousses que vous ne pouvez pas contrôler au niveau de votre visage, langue, ou d'autres parties de votre corps). Informez immédiatement votre médecin si vous présentez des mouvements rythmiques involontaires de la langue, de la bouche et du visage. L’arrêt de la RISPERDALCONSTA L.P. peut être nécessaire.

    Informez immédiatement votre médecin si vous présentez l’un des effets indésirables rares suivants (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1000) :

    · Présentez des caillots sanguins veineux, particulièrement au niveau des jambes (les symptômes incluent gonflement, douleur et rougeur au niveau des jambes), qui peuvent se déplacer via les vaisseaux sanguins jusqu’aux poumons et provoquer une douleur dans la poitrine et une difficulté à respirer. Si vous ressentez un de ces symptômes, consultez un médecin immédiatement

    · Présentez de la fièvre, une raideur musculaire, des sueurs ou une baisse du niveau de la conscience (un trouble appelé « Syndrome Malin des Neuroleptiques »). Un traitement médical immédiat peut être nécessaire

    · Etes un homme et présentez une érection prolongée ou douloureuse. C’est ce que l’on appelle priapisme. Un traitement médical immédiat peut être nécessaire

    · Présentez une réaction allergique sévère caractérisée par de la fièvre, un gonflement de la bouche, du visage, des lèvres ou de la langue, un essoufflement, des démangeaisons, une éruption cutanée ou une chute de la tension artérielle. Même si vous avez précédemment toléré la rispéridone par voie orale, de rares réactions allergiques peuvent survenir après avoir reçu une injection de RISPERDALCONSTA L.P..

    Les autres effets indésirables suivants peuvent également survenir :

    Effets indésirables très fréquents (pouvant affecter plus d’1 personne sur 10) :

    · Symptômes du rhume

    · Difficulté à s’endormir ou à rester endormi

    · Dépression, anxiété

    · Parkinsonisme ; Cet état peut inclure des mouvements lents ou altérés, une sensation de raideur ou de crampe musculaire (rendant vos mouvements saccadés), et parfois même une sensation de mouvement « gelés » et redémarrent ensuite. D'autres signes de parkinsonisme incluent une marche trainante et lente, un tremblement au repos, une augmentation de la salive et/ou baver, et une perte d'expression du visage

    · Maux de tête.

    Effets indésirables fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10) :

    · Pneumonie, infection thoracique (bronchite), sinusite, infection urinaire, syndrome grippal

    · Anémie

    · Augmentation du taux d'une hormone appelée « prolactine » retrouvé grâce à un test sanguin (ce qui peut ou non causer des symptômes). Les symptômes d’un taux élevé de prolactine apparaissent peu fréquemment et peuvent inclure chez les hommes un gonflement des seins, une difficulté à avoir ou maintenir une érection, une diminution du désir sexuel ou d'autres troubles sexuels. Chez les femmes, une gêne mammaire, un écoulement de lait au niveau des seins, une absence des règles, ou d’autres problèmes avec vos règles ou des problèmes de fertilité

    · Taux de sucre dans le sang élevé, prise de poids, augmentation de l’appétit, perte de poids, diminution de l’appétit

    · Trouble du sommeil, irritabilité, diminution du désir sexuel, agitation, sensation d’être endormi ou moins alerte

    · Dystonie. C’est un état impliquant une contraction involontaire lente ou soutenue des muscles. Bien que n'importe quelle partie du corps peut être touchée (et peut entraîner une posture anormale), la dystonie implique souvent les muscles du visage, y compris des mouvements anormaux des yeux, de la bouche, de la langue ou de la mâchoire

    · Sensation vertigineuse

    · Dyskinésie. C’est un état impliquant des mouvements musculaires involontaires, et peut inclure des mouvements répétitifs, spastiques ou tordus, ou des secousses

    · Tremblement (secousse)

    · Vision floue

    · Rythme cardiaque rapide

    · Hypotension, douleur abdominale, hypertension

    · Essoufflement, maux de gorge, toux, nez bouché

    · Douleur abdominale, gêne abdominale, vomissement, nausée, infection de l’estomac ou des intestins, constipation, diarrhée, indigestion, sécheresse buccale, mal de dent

    · Eruption cutanée

    · Spasmes musculaires, douleur osseuse ou musculaire, douleur dorsale, douleur articulaire

    · Incontinence urinaire (émission involontaire d’urines)

    · Dysfonctionnement érectile

    · Perte des règles

    · Ecoulement de lait au niveau des seins

    · Gonflement du corps, des bras ou des jambes, fièvre, faiblesse, fatigue (épuisement)

    · Douleur

    · Réaction au site d’injection, incluant démangeaison, douleur ou gonflement

    · Augmentation des transaminases hépatiques dans votre sang, augmentation des GGT (une enzyme hépatique appelée gamma-glutamyltransférase) dans votre sang

    · Chute.

    Effets indésirables peu fréquents (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 100) :

    · Infection des voies respiratoires, infection de la vessie, infection de l’oreille, infection de l’œil, infection des amygdales, infection fongique des ongles, infection cutanée, infection, une infection limitée à une seule zone de la peau ou à une partie du corps, infection virale, inflammation cutanée causée par des acariens, abcès sous la peau

    · Diminution du nombre de globules blancs, diminution des plaquettes (cellules sanguines qui vous aident à arrêter les saignements), diminution des globules rouges

    · Réaction allergique

    · Sucre dans les urines, diabète ou aggravation de diabète

    · Perte d’appétit entrainant malnutrition et faible poids corporel

    · Taux élevé de triglycérides sanguin (un type de graisse), augmentation du cholestérol dans votre sang

    · Humeur exaltée (manie), confusion, incapacité à atteindre l’orgasme, nervosité, cauchemars

    · Perte de conscience, convulsions (crises), évanouissement

    · Besoin impératif de bouger des parties de votre corps, trouble de l’équilibre, anomalie de la coordination, sensation vertigineuse lors du passage à la position debout, perturbation de l’attention, problème d’élocution, perte ou altération du goût, sensation de la peau à la douleur et au toucher diminuée, sensation de picotement, de piqûre, ou un engourdissement de la peau

    · Infection de l’œil ou « œil rose », sécheresse oculaire, augmentation des larmes, rougeur des yeux

    · Sensation de tournoiement (vertige), bourdonnement dans les oreilles, douleur de l’oreille

    · Fibrillation auriculaire (rythme cardiaque anormal), interruption de la conduction entre les parties supérieure et inférieure du cœur, conduction électrique anormale du cœur, allongement de l’intervalle QT de votre cœur, ralentissement du rythme cardiaque, tracé électrique anormal du cœur (électrocardiogramme ou ECG), sentiment de battements ou pulsations dans votre poitrine (palpitations)

    · Tension artérielle basse en position debout (par conséquent, certaines personnes prenant RISPERDALCONSTA L.P. peuvent se sentir faibles, mal ou s’évanouir lorsqu’elles se mettent debout ou se redressent soudainement)

    · Respiration rapide et superficielle, congestion des voies respiratoires, respiration sifflante, saignement de nez

    · Incontinence fécale, difficultés à avaler, flatulence

    · Démangeaison, perte de cheveux, eczéma, sécheresse cutanée, rougeur cutanée, décoloration de la peau, acné, démangeaison squameuse du cuir chevelu ou de la peau

    · Augmentation des CPK (créatine phosphokinase) dans votre sang, enzyme qui est parfois libérée lors de rupture musculaire

    · Raideur articulaire, enflure des articulations, faiblesse musculaire, douleur au cou

    · Envies fréquentes d'uriner, incapacité à uriner, douleur en urinant

    · Troubles de l’éjaculation, retard des règles, absence de menstruations ou autres problèmes avec vos règles (chez la femme), développement des seins chez les hommes, dysfonctionnement sexuel, douleur mammaire, gêne mammaire, écoulement vaginal

    · Gonflement du visage, de la bouche, des yeux ou des lèvres

    · Frissons, augmentation de la température corporelle

    · Changement dans votre façon de marcher

    · Sensation de soif, sensation de malaise, gêne thoracique, ne pas se sentir bien

    · Durcissement de la peau

    · Augmentation des enzymes du foie de votre sang

    · Douleur liée à l’administration.

    Effets indésirables rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 1 000) :

    · Diminution d’un type globules blancs qui aident à vous protéger contre les infections

    · Sécrétion inappropriée de l’hormone contrôlant le volume d’urine

    · Hypoglycémie

    · Consommation excessive d’eau

    · Somnambulisme

    · Trouble des conduites alimentaires lié au sommeil

    · Absence de mouvement ou de réponse pendant l’état éveillé (catatonie)

    · Manque d’émotion

    · Faible niveau de conscience

    · Secousses de la tête

    · Problèmes dans les mouvements de vos yeux, yeux roulants, hypersensibilité des yeux à la lumière

    · Problèmes oculaires pendant une chirurgie de la cataracte. Pendant une chirurgie de la cataracte, un état appelé syndrome de l’iris hypotonique peropératoire (SIHP) peut survenir si vous utilisez ou avez utilisé RISPERDALCONSTA L.P.. Si vous avez besoin d’une chirurgie de la cataracte, assurez-vous d’informer votre ophtalmologiste que vous utilisez ou avez utilisé ce médicament.

    · Battement cardiaque irrégulier

    · Nombre dangereusement faible d’un certain type de globules blancs nécessaires pour lutter contre les infections dans votre sang, augmentation des éosinophiles (un type de globules blancs) dans votre sang

    · Difficultés à respirer pendant le sommeil (apnée du sommeil)

    · Pneumonie causée par l’inhalation d’aliments, congestion pulmonaire, crépitements pulmonaires, affections de la voix, troubles des voies respiratoires

    · Inflammation du pancréas, obstruction intestinale

    · Selles très dures

    · Eruption cutanée liée au médicament

    · Urticaire, épaississement de la peau, pellicules, troubles cutanés, lésions cutanées

    · Cassure des fibres musculaires et douleurs musculaires (rhabdomyolyse)

    · Posture anormale

    · Elargissement des seins, écoulements mammaires

    · Température corporelle diminuée, gêne

    · Jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse)

    · Prise excessive d'eau pouvant être dangereuse

    · Augmentation de l’insuline (hormone qui contrôle le niveau de sucre sanguin) dans votre sang

    · Problèmes de vaisseaux sanguins dans le cerveau

    · Non réponse aux stimuli

    · Coma dû à un diabète non contrôlé

    · Perte brusque de vision ou cécité

    · Glaucome (augmentation de la pression dans le globe oculaire), formation de croûtes au niveau du bord des paupières

    · Bouffées de chaleur, gonflement de la langue

    · Lèvres gercées

    · Elargissement des glandes mammaires

    · Diminution de la température corporelle, refroidissement des bras et des jambes

    · Symptôme de sevrage médicamenteux.

    Effets indésirables très rares (pouvant affecter jusqu’à 1 personne sur 10 000) :

    · Complications d’un diabète non contrôlé pouvant engager le pronostic vital

    · Réaction allergique grave avec un gonflement qui peut impliquer la gorge et entraîner des difficultés respiratoires

    · Absence de mouvements musculaires intestinaux menant à une occlusion.

    Fréquence indéterminée : la fréquence ne peut être estimée sur la base des données disponibles :

    · Eruption cutanée sévère ou mettant en jeu le pronostic vital, s’accompagnant de cloques et d’un décollement de la peau pouvant commencer à l’intérieur et autour de la bouche, du nez, des yeux, et/ou des organes génitaux et s’étendre à d’autres parties du corps (syndrome de Stevens-Johnson ou nécrolyse épidermique toxique).

    Les effets indésirables suivants ont été observés avec l’utilisation d’un autre médicament appelé la palipéridone qui est très similaire à la rispéridone, donc ils peuvent être aussi attendus avec RISPERDALCONSTA L.P. : battements du cœur rapides lors du passage à la position debout.

    Déclaration des effets secondaires

    Si vous ressentez un quelconque effet indésirable, parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien. Ceci s’applique aussi à tout effet indésirable qui ne serait pas mentionné dans cette notice. Vous pouvez également déclarer les effets indésirables directement via le système national de déclaration : Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance - Site internet: www.signalement-sante.gouv.fr.

    En signalant les effets indésirables, vous contribuez à fournir davantage d’informations sur la sécurité du médicament.

    Tenir ce médicament hors de la vue et de la portée des enfants.

    N’utilisez pas ce médicament après la date de péremption indiquée sur la boîte.

    La date de péremption fait référence au dernier jour de ce mois.

    Conserver la boîte entière au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Si la conservation au réfrigérateur n’est pas possible, la boîte peut être conservée en dessous de 25°C pendant une durée maximale de 7 jours avant utilisation. A utiliser dans les 6 heures suivant la reconstitution (si conservation à ou en dessous de 25°C).

    A conserver dans l’emballage d'origine à l’abri de la lumière.

    Ne jetez aucun médicament au tout-à-l’égout ou avec les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien d’éliminer les médicaments que vous n’utilisez plus. Ces mesures contribueront à protéger l’environnement.

    Ce que contient RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie  

    · La substance active est :

    Rispéridone................................................................................................................... 37,5 mg

    Pour un flacon

    · Les autres composants sont :

    Poudre : [poly-(d,1-lactide-co-glycolide)].

    Solvant (solution) : polysorbate 20, carmellose sodique, phosphate disodique dihydraté, acide citrique anhydre, chlorure de sodium, hydroxyde de sodium, eau pour préparations injectables.

    Qu’est-ce que RISPERDALCONSTA L.P. 37,5 mg/2 ml, poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée en seringue préremplie et contenu de l’emballage extérieur  

    · Un petit flacon contenant la poudre (dans laquelle se trouve la substance active, la rispéridone).

    · Une seringue préremplie contenant 2 ml de liquide limpide et incolore à ajouter à la poudre pour suspension injectable à libération prolongée.

    · Un adaptateur pour flacon pour la reconstitution.

    · Deux aiguilles Terumo SurGuard®3 pour injection intramusculaire (une aiguille sécurisée 21G UTW de 1 pouce (0,8 mm x 25 mm) avec dispositif de protection de l’aiguille pour administration dans le muscle deltoïde et une aiguille sécurisée 20G TW de 2 pouces (0,9 mm x 51 mm) avec dispositif de protection de l’aiguille pour administration dans le muscle fessier).

    Titulaire de l’autorisation de mise sur le marché  

    JANSSEN-CILAG

    1, RUE CAMILLE DESMOULINS

    TSA 91003

    92 787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9

    Exploitant de l’autorisation de mise sur le marché  

    JANSSEN-CILAG

    1, RUE CAMILLE DESMOULINS

    TSA 91003

    92 787 ISSY LES MOULINEAUX CEDEX 9

    Fabricant  

    Janssen Pharmaceutica N.V.

    TURNHOUTSEWEG 30

    B-2340 BEERSE

    BELGIQUE

    Noms du médicament dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen  

    Ce médicament est autorisé dans les Etats membres de l'Espace Economique Européen sous les noms suivants : Conformément à la réglementation en vigueur.

    [À compléter ultérieurement par le titulaire]

    La dernière date à laquelle cette notice a été révisée est :  

    [à compléter ultérieurement par le titulaire]

    < {MM/AAAA}>< {mois AAAA}.>

    Autres  

    Des informations détaillées sur ce médicament sont disponibles sur le site Internet de l’ANSM (France).

    Les informations suivantes sont destinées exclusivement aux professionnels de santé :

    Information importante

    RISPERDALCONSTA L.P. exige une attention particulière aux étapes des « Instructions d’utilisation » afin de s’assurer d’une administration réussie.

    Utiliser les composants fournis

    Les composants de ce conditionnement sont spécifiquement conçus pour être utilisés avec RISPERDALCONSTA L.P.. RISPERDALCONSTA L.P. doit être reconstitué uniquement dans le solvant fourni dans le conditionnement.

    Ne remplacer AUCUN élément du conditionnement.

    Ne pas conserver la suspension après reconstitution

    Administrer la dose dès que possible après reconstitution afin d'éviter une sédimentation de la suspension.

    Dosage requis

    La totalité du contenu du flacon doit être administrée afin de s'assurer que la dose prévue de RISPERDALCONSTA L.P. soit délivrée.

    Contenu du conditionnement extérieur

    Etape 1

    Assemblage des composants

    Sortir le conditionnement

    Assembler l’adaptateur pour flacon au flacon

    Attendre 30 minutes

    Sortir le conditionnement du réfrigérateur et laisser reposer à température ambiante pendant au moins 30 minutes avant la reconstitution.

    Ne pas réchauffer par un autre moyen.

    Retirer la capsule du flacon

    Retirer la capsule colorée du flacon.

    Nettoyer le dessus du bouchon gris avec un tampon imbibé d’alcool.

    Laisser sécher à l’air libre.

    Ne pas retirer le bouchon en caoutchouc gris.

    Préparer l'adaptateur pour flacon

    Tenir l'emballage stérile comme illustré. Tirer pour ouvrir et enlever le support papier.

    Ne pas enlever l'adaptateur pour flacon de l'emballage.

    Ne toucher la pointe de l’adaptateur à aucun moment. Cela entrainerait une contamination.

    Assembler l’adaptateur au flacon

    Placer le flacon sur une surface dure et tenir la base du flacon.

    Centrer l'adaptateur sur le bouchon en caoutchouc gris. Enfoncer l'adaptateur pour flacon au travers du bouchon du flacon d’un mouvement vif vers le bas jusqu’à ce que vous entendiez le déclic indiquant que l’adaptateur est bien en place.

    Ne pas placer l'adaptateur pour flacon avec un angle, autrement le solvant pourrait fuir au moment du transfert dans le flacon.

    Assembler la seringue préremplie à l’adaptateur pour flacon

    Retirer l’emballage stérile

    Garder le flacon à la verticale afin d'éviter une fuite. Tenir la base du flacon et tirer sur l'emballage stérile pour l'enlever.

    Ne pas agiter.

    Ne pas toucher l'ouverture Luer se trouvant sur l'adaptateur pour flacon. Cela entrainerait une contamination.

    Utiliser la bonne prise

    Tenir par l’anneau blanc au niveau de l'embout de la seringue.

    Ne pas tenir la seringue par le corps en verre durant l'assemblage.

    Retirer le capuchon

    En tenant l’anneau blanc, casser net le capuchon blanc.

    Ne pas dévisser ou couper le capuchon blanc.

    Ne pas toucher l'embout de la seringue. Cela entrainerait une contamination.

    Le capuchon cassé peut être jeté.

    Connecter la seringue à l'adaptateur pour flacon

    Tenir l'adaptateur par la collerette pour le maintenir fixe.

    Tenir la seringue par l’anneau blanc puis insérer l'embout dans l'ouverture Luer de l'adaptateur pour flacon.

    Ne pas tenir le corps en verre de la seringue. Cela peut entraîner une désolidarisation ou un détachement de l’anneau blanc.

    Fixer la seringue à l'adaptateur pour flacon en la vissant fermement dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'elle soit bien ajustée.

    Ne pas trop serrer. Un serrage excessif peut casser l'embout de la seringue.

    Etape 2

    Reconstituer les microsphères

    Injecter le solvant

    Injecter la totalité du solvant de la seringue dans le flacon.

    Mettre en suspension les microsphères dans le solvant

    Tout en maintenant le piston enfoncé, agiter vigoureusement pendant au moins 10 secondes, comme illustré.

    Vérifier la suspension. Lorsqu'elle a été agitée correctement, la suspension apparaît uniforme, épaisse et de couleur laiteuse. Les microsphères seront visibles dans le liquide.

    Procéder immédiatement à la prochaine étape afin que la suspension ne sédimente pas.

    Transférer la suspension dans la seringue

    Retourner complètement le flacon. Tirer lentement le piston vers le bas pour prélever l’intégralité du contenu du flacon dans la seringue.

    Retirer l'adaptateur pour flacon

    Tenir la seringue par l’anneau blanc et la dévisser de l'adaptateur pour flacon.

    Découper la partie détachable de l’étiquette du flacon suivant les pointillés. Appliquer l’étiquette détachée sur la seringue dans un but d’identification.

    Jeter le flacon et l'adaptateur de manière appropriée.

    Etape 3

    Attacher l’aiguille

    Sélectionner l'aiguille adéquate

    Choisir l'aiguille selon la localisation de l'injection (fessier ou deltoïde).

    Attacher l'aiguille

    Ouvrir à moitié le film de la plaquette et utiliser la base de l'aiguille pour la saisir, comme illustré.

    En tenant l’anneau blanc de la seringue, attacher la seringue à la connexion Luer de l'aiguille en la tournant fermement dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce qu'elle soit bien ajustée.

    Ne pas toucher l'ouverture Luer de l'aiguille. Cela entrainerait une contamination.

    Remise en suspension des microsphères

    Retirer entièrement le film de la plaquette. Juste avant injection, agiter de nouveau vigoureusement la seringue, car quelques sédiments se seront déposés.

    Etape 4

    Injecter la dose

    Retirer le protecteur d’aiguille transparent

    Repousser le dispositif de sécurité de l’aiguille vers la seringue, comme illustré. Puis tenir la seringue par l’anneau blanc et retirer soigneusement le protecteur d’aiguille transparent en tirant dans l’axe de l’aiguille.

    Ne pas tourner le protecteur d’aiguille transparent, car cela risque de désolidariser la connexion Luer.

    Retirer les bulles d'air

    Tenir la seringue vers le haut et tapoter doucement afin de faire remonter les éventuelles bulles d'air. Enfoncer lentement et avec précaution le piston vers le haut pour faire sortir l'air.

    Injecter

    Injecter immédiatement la totalité du contenu de la seringue en intramusculaire (IM) dans le muscle fessier ou deltoïde du patient.

    L'injection dans le muscle fessier doit être faite dans le quadrant supéro-externe de la fesse.

    Ne pas administrer par voie intraveineuse.

    Sécuriser l'aiguille dans le dispositif de sécurité

    D’une main, placer le dispositif de sécurité de l'aiguille à un angle de 45 degrés sur une surface dure et plane.

    Appuyer fermement et rapidement vers le bas jusqu'à ce que l'aiguille soit complétement insérée dans le dispositif de sécurité.

    Eviter toute blessure avec une aiguille :

    Ne pas utiliser les deux mains.

    Ne pas enlever intentionnellement ou manipuler brutalement le dispositif de sécurité de l'aiguille.

    Ne pas essayer de redresser l'aiguille ou de mettre en place le dispositif de sécurité si l'aiguille est courbée ou endommagée.

    Jeter les aiguilles de manière appropriée

    Vérifier que le dispositif de sécurité de l’aiguille est correctement enclenché.

    Jeter l’ensemble dans un conteneur approuvé pour l’élimination des objets pointus. Jeter également l’autre aiguille inutilisée fournie dans le conditionnement.

    Service médical rendu

    • Code HAS : CT-15002
    • Date avis : 16/03/2016
    • Raison : Renouvellement d'inscription (CT)
    • Valeur : Important
    • Description : Le service médical rendu de RISPERDAL reste important dans :<br>- le traitement de la schizophrénie .<br>- le traitement des épisodes maniaques modérés à sévères associés aux troubles bipolaires .<br>- le traitement symptomatique de courte durée (jusqu'à 6 semaines) de l'agressivité persistante dans le trouble des conduites chez les enfants à partir de 5 ans et les adolescents présentant un fonctionnement intellectuel inférieur à la moyenne ou un retard mental diagnostiqués conformément aux critères du DSM-IV, chez lesquels la sévérité des comportements agressifs ou d'autres comportements perturbateurs nécessitent un traitement pharmacologique.<br>Le service médical rendu de RISPERDALCONSTA L.P. reste important dans le traitement d’entretien de la schizophrénie chez les patients actuellement stabilisés par des antipsychotiques oraux.
    • Lien externe

    Amélioration service médical rendu

    • Code HAS : CT-9023
    • Date avis : 30/11/2011
    • Raison : Réévaluation SMR et ASMR
    • Valeur : III
    • Description : RISPERDAL et RISPERDALORO comme tous les autres antipsychotiques (y compris les antipsychotiques de première génération) apportent une amélioration du service médical rendu modérée (ASMR III) dans la prise en charge de la schizophrénie.
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    • Code HAS : CT-7257
    • Date avis : 05/05/2010
    • Raison : Réévaluation ASMR
    • Valeur : IV
    • Description : La Commission maintient l'ASMR IV attribuée le 2 juin 2004 à RISPERDALCONSTA en tant que modalité d'administration susceptible d'améliorer la prise en charge de ces patients.
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    • Code HAS : CT-429
    • Date avis : 02/06/2004
    • Raison : Inscription (CT)
    • Valeur : IV
    • Description : En tant que modalité d’administration susceptible d’améliorer la prise en charge des patients souffrant de psychose schizophrénique, RISPERDALCONSTA™LP apporte une amélioration du service médical rendu mineure (ASMR IV) par rapport à la rispéridone orale.
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